M108-L'industrie Hôtelière Marocaine
M108-L'industrie Hôtelière Marocaine
M108-L'industrie Hôtelière Marocaine
Conclusion
Fiche prescrite
B Caractériser l’évolution de la demande pour les • Association précise des clientèles aux types de services
services hôteliers retenus
• Caractérisation juste des clientèles
• Reconnaissance juste des paramètres exerçant une
influence sur la demande
A. Caractériser l’évolution de A1 Connaître l’organisation territoriale • Régions administratives • Seul et en groupe 40%
l’offre de services hôteliers du Maroc • Villes principales • À partir de directives
• Caractéristiques de chaque région • À l’aide de la documentation
• Identification des priorités de développement des diverses fournie par le formateur.
zones
A2 Différencier les types • Hôtels
d’établissements hôteliers et de • Complexes hôteliers Activité 1
restauration • Palaces
• Faire une lecture de la
• Complexes touristiques
documentation et participer à
• Centres de vacances
une mise en commun de sa
• Auberges
réflexion.
• Riads
• Résidences pour ainés
• Salles à manger et restaurants Activité 2
A3 Expliquer l’apport des organismes • Ministère du Tourisme et de l’Artisanat
publics associés à l’offre de • Office national du tourisme • Rechercher de l’information
services hôteliers • Conseils régionaux du tourisme en vue d’une présentation
• Gouvernements locaux sur un thème proposé.
• Associations de propriétaires
• Associations d’employés des divers départements
A4 Décrire l’organisation des principaux • Chaînes hôtelières
pourvoyeurs de services hôteliers • Établissement unique
• Établissements de plein air
• Grossistes
• Agences de voyages
Activités d´Apprentissage Durée
Eléments de la Compétence Apprentissage de Base Eléments de Contenus suggérées suggérée
A6 Identifier les facteurs associés à la • Besoins de répondre aux offres des grossistes
formulation de l’offre de services • Besoins de la clientèle privée
hôteliers • Besoins des congressistes et séminaristes
En 2019, le Maroc a accueilli 12.9 millions de touristes aux postes frontières. Le secteur
touristique a contribué à hauteur de 7% du PIB et 20% des exportations des biens et
services. Sa contribution à l’emploi est estimée à 550 000, soit environ 5% de la population
active (OT, 2020) . Cette performance peut s’expliquer par la mise en place d’un
programme d’investissement public-privé massif et par l’amélioration de la compétitivité
du Maroc à l’échelle continentale au cours des dix dernières années. Cependant, plusieurs
contraintes ont limité cette performance notamment en termes de création d’emploi, de
valeur ajoutée et de développement durable. Ces contraintes sont liées en particulier aux
capacités de financement du secteur, au processus de gouvernance et de pilotage, au
capital humain, à la faiblesse de la coordination entre les métiers et d’articulation de la
stratégie du tourisme avec les autres secteurs économiques. D’autres difficultés sont liées
à l’incapacité du secteur à suivre facilement les mutations engendrées par la digitalisation,
l’innovation technologique et la durabilité qui exercent une influence croissante sur le
choix des destinations et des offres touristiques à l’échelle mondiale. Certes l’industrie
touristique a été mise en difficulté auparavant mais la pandémie de la Covid19 a fortement
exacerbé ces difficultés et engendré de fortes répercussions économiques et sociales sur
son évolution. Le tourisme est en effet l’un des secteurs les plus touchés en raison des
restrictions imposées aux activités qui lui sont associées tels que le transport aérien et
maritime, l’hébergement, les magasins et restaurants, etc.
(1) comment réussir la relance du tourisme tout en intégrant les restrictions qui seront imposées
pour assurer la protection sanitaire des touristes et des employés ;
(2) comment améliorer la résilience du secteur et son attractivité à la fois au plan international et
national ;
(3) comment repositionner le secteur en conformité avec les tendances internationales notamment
la digitalisation et la durabilité.
A-Caractériser l’évolution de l’offre de services hôteliers
1-Connaître l’organisation territoriale du Maroc
Activité asynchrone : -Faire une recherche sur la monographie des régions administratives
marocaines pour extraire les disparités, richesses et avantages compétitifs régionaux.
INTRODUCTION
La région constitue un levier important en matière d’accélération du processus de transformation
économique et sociale. Son importance réside dans le fait qu’elle favorise une meilleure
territorialisation des politiques publiques et contribue, ainsi, à en maximiser les retombées sur le
développement d’ensemble du pays. Conscient de l’importance des territoires en tant que socle
d’éclosion des avantages compétitifs et vecteur de la cohésion sociale, le Maroc a consacré une place
de choix à la région dans la Constitution de juillet 2011. Cette réforme constitutionnelle a jeté les
bases d’un modèle régional marocain, fondé sur des “régions économiquement et
géographiquement complémentaires et socialement et culturellement harmonieuses”. S’inscrivant
dans cette optique, le Maroc s’est, en effet, doté d’un nouveau découpage territorial en 2015,
annoncé par le projet de régionalisation avancée de 2011. Le Royaume compte désormais 12 Régions
en vertu du Décret n°2.15.10 du 20 Février 2015, fixant le nombre des Régions, leurs noms, leurs
Chefs- lieux et les Préfectures et Provinces les composant. Les 12 régions du Royaume affichent des
contributions différenciées en matière de création de la richesse nationale et des emplois. Cette
situation traduit autant leurs dotations naturelles et factorielles différenciées que les divergences
constatées en termes de leur rythme de convergence en matière d’atteinte des objectifs de
développement durable.
La région de Tanger Tétouan Al Hoceima a été créée en 2015 conformément au nouveau
découpage territorial. Constituée de l’ancienne région de Tanger-Tétouan et de la province d’Al
Hoceima, la région se situe à l’extrémité du nord-ouest du Maroc. L’élargissement de son
périmètre administratif et la diversité de ses ressources naturelles lui confèrent de nouvelles
opportunités et consolident sa dynamique économique pour assurer un rythme de
développement harmonieux, inclusif et durable. La région occupe un emplacement stratégique
au sud du détroit de Gibraltar, au carrefour des échanges maritimes internationaux parmi les
plus fréquentés au monde. Elle représente, en outre, la zone d’Afrique la plus proche de
l’Europe et un trait d’union entre les deux continents. S’étalant sur une superficie de 16.679
km², soit 2,3% du territoire national, la région compte une population de 3,6 millions
d’habitants selon les résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de
2014, soit 10,5% de la population nationale, représentant une densité de 218,8 habitants/Km².
La région regroupe six provinces et deux préfectures, 22 cercles et 146 communes dont 88 en
milieu rural. La région contribue à hauteur de 8,6% au PIB national en 2017, soit la 5ème région
créatrice de richesse. La combinaison de ces différents atouts lui a permis d’être un pôle de
croissance bénéficiant d’un ensemble d’investissements en lien avec sa position géographique
distinctive, son offre foncière attrayante, ses structures d’accueil ainsi que ses infrastructures
conformes aux normes internationales. De plus, la région jouit des avantages spécifiques
d’ordre financier, fiscal et douanier accordés aux investisseurs dans le cadre de conventions ou
de contrats d’investissement. En outre, la région dispose de plusieurs potentialités relatives au
tissu industriel (aéronautique, industries automobiles, NTIC, Offshoring …). A cet égard, la
région se situe au deuxième rang au niveau du volume des exportations, après la région de
Casablanca Settat, représentant 25% des exportations industrielles nationales en 2013. Elle se
caractérise par une offre logistique compétitive et une main d’œuvre jeune et qualifiée.
Parallèlement, la région possède un potentiel touristique important qui contribue au
développement économique de la région. En plus, la région dispose d’un gisement éolien
important qui permet l’installation de parcs éoliens pour la production d’électricité.
Une économie axée principalement sur les services marchands hors hôtels et restaurants
L’économie de la région est dominée par les activités du secteur des services qui représentent
près de 8,4% de la valeur ajoutée tertiaire nationale et 55,2% du total de la valeur ajoutée de la
région. Les provinces de Tanger-Assilah et de Tétouan accumulent 55% des activités tertiaires,
une part de 42% est localisée à Chefchaouen, Larache et à Al Hoceima alors que les provinces
de Ouezzane, de Fahs-Anjra et de M’Diq-Fnideq ne participent qu’à hauteur de 3%. Quant au
secteur secondaire, ce dernier occupe la deuxième place au niveau national avec une
contribution de l’ordre de 9,8% et participe dès lors à raison de 33,5% à la valeur ajoutée
régionale. L’industrie détient 58,5% de la valeur ajoutée du secteur secondaire au niveau
régional, vient ensuite le secteur du bâtiment et travaux publics qui s’accapare de 30% et le
secteur de l’Eau et de l’électricité avec une participation de 11,3%.
Le secteur primaire contribue de 8,2% au PIB primaire national et 12,9% à la valeur ajoutée de
la région, dont 36% est détenue par Larache. Ce secteur est soutenu en grande partie par
l’agriculture qui constitue 90% de la valeur ajoutée du secteur contre 10% générée par le
secteur de la pêche.
Située au Nord-Est du pays, la région de l’Oriental s’étend sur une superficie de 82.820 km², soit
11,6% du territoire national. Elle est délimitée à l’ouest par les régions de Tanger- Tétouan-
AlHouceima et de Fès-Meknès, au nord par la mer Méditerranée, et au sud par la région de
DrâaTafilalet. La région est composée de 7 provinces et une préfecture et regroupe 124 communes,
dont 77% sont des communes urbaines. Cette région compte 2,3 millions d’habitants (en 2014)
représentant 6,8% de la population nationale dont plus de 60% concentrée dans le nord de la région.
Elle est caractérisée par une faible densité qui s’évalue à 34,6 Hab/Km², soit la 5ème région la moins
dense au niveau national. Pour l’amélioration de l’essor des secteurs industriel et touristique à
l’instar de la station balnéaire «Marchica», la création des plates formes logistiques, Nador West
Med ont vu le jour… La région jouit d’une infrastructure importante et diversifiée reliant différents
secteurs et différentes provinces. En effet, le parc industriel de Selouane qui s’inscrit dans la stratégie
nationale du développement industriel « Emergence » a été mis en place pour accueillir des PME/
PMI exerçant dans des activités sensibles à l’environnement. L’agropole de Berkane relatif aux
stratégies nationales « Plan Maroc Vert » et Emergence » regroupe un parc agro-industriel, un pôle
de recherche-développement et de contrôle de qualité et la Zone franche de Nador contenant le
parc agro-industriel de Boughriba. Et dans un souci de diversifier les sources d’énergie du Royaume
et de répondre aux besoins croissants en termes d’énergie électrique, une station solaire thermique
a été installée en 2010 à Ain Beni Mathar. S’agissant de la province d’Oujda, celle-ci dispose d’une
technopole à vocation multisectorielle. En termes d’infrastructures de transport, la région est dotée
d’un port de plaisance à Saidia, un port à Nador, un port à Rasalma, d’un aéroport international «
oujda-angad », un aérodrome de Bouarfa et un aéroport à Nador- Al Aroui.
La valeur ajoutée de la région est dominée par le secteur tertiaire qui s’accapare de 68,6% de la
valeur ajoutée totale et se hisse ainsi au 6ème rang à l’échelle nationale. En effet, la répartition de
cette valeur ajoutée fait ressortir un apport des services marchands hors hôtels et restaurants de
l’ordre de 65,4%, suivie par les services non marchands avec 32,8% et les hôtels et restaurants qui ne
participent qu’à hauteur de 1,7%. La contribution des provinces est variable, allant de 33,9% et 29,1%
réalisées par Oujda-Angad et Nador jusqu’à 5,6% et 6,8% pour les provinces de Guercif et de Jerada.
Par contre le secteur secondaire place la région au 5ème rang au niveau national avec une
contribution de 16,7% tirée principalement par les bâtiments et travaux publics qui détiennent 60%
contre 23% pour les industries manufacturières et 17% pour la branche eau et électricité de l’eau et
l’électricité. Par province, Nador et Oujda-Angad occupent la 1ère position avec des parts respectives
de 41,8% et 25,2%. De leur côté, les provinces de Taourirt et de Berkane participent à hauteur de
11% et 9% successivement. Les provinces de Jerada (3,5%) et de Guercif (3,2%) contribuent
faiblement à la valeur ajoutée du secteur secondaire. Quant au secteur primaire, il génère 14,8% du
total de la valeur ajoutée de la région. Les provinces de Berkane et de Nador y participent
respectivement de 41,5% et de 30,4%. Les contributions de Figuig et de Jerada ne dépassent pas
3,5%.
La région de Fès Meknès, composée de l’ancienne région de Fès-Boulemane en y adjoignant les
provinces de Taza et de Taounate, autrefois rattachées à la région de Taza-Al HoceimaTaounate, et
d’une partie des provinces faisant partie jusqu’ici de la région de Meknès-Tafilalet, à savoir la
préfecture de Meknès et les provinces d’El Hajeb et d’Ifrane, soit au total 9 provinces et préfectures,
constitue un nouveau pôle régional émergent. La région de Fès-Meknès jouit de caractéristiques
intrinsèques qui contribuent à son rayonnement. En effet, cette région abrite la capitale scientifique
et spirituelle du Maroc, Fès, qui dispose de l’une des premières universités et bibliothèque au monde
« Quaraouiyine ». En outre, l’ancienne médina de Fès, la cité impériale de Meknès et le site
archéologique de Volubilis font de la région un patrimoine culturel d’une grande valeur. Grâce à sa
position géographique ouverte sur les vallées du Rif au Nord et du moyen Atlas au Sud, la région
constitue un chainon reliant entre les zones de montagne et la façade littorale et un gisement
stratégique pour la consolidation et l’émergence de diverses activités économiques. En effet, avec un
effectif de 4,2 millions d’habitants, soit 12,5% de la population totale, cette région constitue une
manne démographique importante au niveau national. Elle contribue de 9,3% au PIB en 2017, soit la
4ème position au niveau national. De nombreux projets ont vu le jour au niveau de la région de Fès-
Meknès. Il s’agit, entre autres, du projet de l’université euro-méditerranéenne à Fès qui ambitionne
d’ériger la région en véritable pôle de formation et de recherche à l’échelle intercontinentale. De
plus, l’orientation du Maroc vers les métiers mondiaux porteurs de la croissance s’est matérialisée au
niveau de la région par la mise en œuvre du projet de Fès-Shore dédié spécialement à la filière de
l’offshoring. À cela s’ajoute la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires en l’occurrence le
projet de développement de l’aéroport de Fès- Saïs. La région abrite, également, le projet solaire
photovoltaïque Noor Atlas dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique du Maroc.
Avec une contribution de 63,7% à la valeur ajoutée de la région, les activités tertiaires sont
prédominées par les services marchands hors tourisme (36,3%) et les services non marchands
(25,8%). Les activités marchandes hors tourisme sont surreprésentées au niveau de toutes les
préfectures et les provinces de la région à l’exception de Taounate, Ifrane et El Hajeb. De leur côté,
les activités non marchandes sont sureprésentées au niveau des provinces de la région, mises à part
les provinces de Sefrou, Ifrane et El Hajeb. Les activités agricoles qui représentent 22,4% de la valeur
ajoutée de la région sont une spécificité avérée des provinces d’El Hajeb, d’Ifrane, de Sefrou et de
Taounate.
Les activités secondaires (13,9% de la valeur ajoutée de la région) dont les activités des industries
manufacturières (5,5% de la valeur ajoutée de la région) sont surreprésentées au niveau des
préfectures de Meknès et Fès.
La région de Rabat-Salé-Kénitra a été créée par le nouveau découpage territorial des régions de
2015. Elle est issue de la fusion des deux anciennes régions Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et Gharb-
Chrarda-Beni-Hssen et regroupe désormais trois préfectures : Rabat, Salé et SkhirateTémara et
quatre provinces : Kénitra, Khemissat, Sidi Kacem et Sidi Slimane. De par sa situation géographique et
ses spécificités intrinsèques, cette région dispose d’énormes atouts qui en font d’elle un pôle
d’attraction économique par excellence. Abritant la capitale du Royaume, un réseau dense
d’universités et d’écoles d’envergure nationale, cette région se distingue par son héritage historique
et culturel de renommée mondiale mais également par son positionnement géographique de choix
au carrefour des routes reliant les différentes régions du territoire national. La région couvre une
superficie de 17.570 Km2, soit 2,5% de la superficie totale du Royaume et compte 4,6 millions
d’habitants selon les résultats du RGPH 2014, représentant ainsi 13,5% de la population nationale.
Elle participe pour 15,2% à la richesse nationale, soit la deuxième contribution à l’échelle nationale
en 2017. Des projets de grande envergure ont vu le jour, d’autres ont été lancés au sein de la région
couvrant une panoplie de domaines, en particulier, le programme intégré du développement de la
ville de Rabat (2014-2018) «Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture» qui ambitionne la
mise à niveau de la ville de Rabat et de sa région (patrimoine, culture, environnement et
équipements sociaux de base). A cela s’ajoute le projet de développement intégré et durable de la
province de Kénitra (2015- 2020) qui vise à accompagner la croissance urbaine et démographique de
la province, renforcer sa place économique, améliorer le cadre de vie de sa population et préserver
son système écologique. En parallèle, les projets de construction de la rocade urbaine reliant Rabat
et Salé, la réalisation du Parkway de Salé et l’extension du Tramway de Rabat-Salé ont été lancés afin
d’assurer la décongestion des flux de circulation entre ces deux villes, le désenclavement des
quartiers à Salé, l’amélioration de la mobilité des citoyens ainsi que la mise à la disposition de
l’agglomération de Rabat-Salé-Témara un mode de transport urbain efficace.
En outre, d’autres projets visant la consolidation de l’offre logistique sont en cours de réalisation,
entre autres, le programme de mise à niveau du réseau ferroviaire et la réalisation de la LGV.
Avec une contribution de 15,2% au PIB en 2017, soit 161,9 milliards de dirhams en valeur, la région la
région de Rabat-Salé-Kénitra se positionne au 2ème rang à l’échelle nationale, devancée seulement
par la région de Casablanca-Settat (26,5%). Cette richesse est toutefois, inégalement répartie entre
les territoires relevant de cette région. En effet, la préfecture de Rabat compte, à elle seule, pour
43,1% de la richesse de la région. Cette dernière se hisse également parmi les régions où le PIB par
habitant est le plus élevé en occupant la 4ème place au niveau national, soit 34.313 DH/habitant,
dépassant la moyenne nationale de 30.510 DH/ habitant. Dans les autres provinces, le PIB par
habitant se situe entre 15.717 dirhams, enregistré dans la préfecture de Salé et 29.614 dirhams dans
la province de Sidi Kacem.
de la région résident également dans le secteur primaire qui génère 12,9% de la valeur ajoutée de la
région en 2016 et contribue pour 15,1% à la richesse nationale du secteur primaire. Les activités
primaires sont une spécificité avérée des provinces de Kénitra y compris Sidi Slimane, de Sidi Kacem
et de Khémissat. Cette performance est fortement attribuable à leur surreprésentation en activités
agricoles.
Située au Centre du pays, la région de Béni Mellal Khenifra est à proximité des grandes métropoles
nationales et en tant que carrefour reliant les principales villes impériales Marrakech, Fès et Meknès
par la route appelée historiquement «Tarik soultane». Elle a été créée par le nouveau découpage
territorial des régions de 2015 , en ajoutant à l’ancienne région Tadla-Azilal les provinces de
Khouribga de Khénifra. Son activité économique est tournée principalement vers le secteur tertiaire,
et plus précisément les services marchands hors tourisme. Pourtant, la région dispose d’un
patrimoine naturel permettant le développement et la diversification de son offre touristique. En
outre, la région dispose d’un réservoir hydrique important et de 10% de la superficie agricole utile
nationale, soit environ 948,4 mille hectares dont 188 mille sont irrigués. De tels atouts devraient
repositionner la région en termes de contribution à la valeur ajoutée agricole et contribuer au
développement du secteur de l’industrie agroalimentaire. La région dispose de ressources minières
importantes essentiellement les gisements des phosphates. La région est parmi les moins denses en
termes de nombre d’habitants avec peu de disparités interprovinciales. Elle s’étend sur une
superficie de 28.374 Km2, soit 4% de la superficie totale du Royaume et compte 2,52 millions
d’habitants selon les résultats du RGPH 2014, représentant ainsi 7,4% de la population nationale. Sa
contribution à la richesse nationale reste modeste avec une part de 6,8% en 2017. Afin d’améliorer
son positionnement au niveau national, la région gagnerait à mobiliser pleinement son potentiel en
favorisant des projets de développement conformes à ses spécificités, cohérents avec les stratégies
lancées au niveau national et donnant la priorité à l’amélioration de la qualité de vie des habitants.
La même priorité devrait être attribuée à l’amélioration du climat des affaires pour renforcer
l’attractivité économique de la région, tout en oeuvrant activement en faveur de la valorisation de
son patrimoine environnemental.
La région a contribué à concurrence de 6,8% au PIB national en 2017, soit 71,4 milliards de dirhams
en valeur, se positionnant ainsi au 7ème rang à l’échelle nationale. Cette richesse est, en grande
partie, l›oeuvre de la préfecture de Béni Mellal (y compris la province de Fquih Bensaleh) qui
contribue à hauteur de 38,2% à la richesse de la région. Celle-ci se situe au 10ème rang en termes de
de PIB par habitant, avec une valeur de 28.021 DH/habitant, soit un niveau au- dessous de la
moyenne nationale (30.510 DH/ habitant). La province de Khouribga enregistre le PIB par habitant le
plus élevé de la région atteignant, en 2016, 40.778 dirhams, soit 1,6 fois la moyenne régionale, suivie
par les provinces de Béni Mellal (y compris Fquih Bensaleh) avec 23.373 dirhams, Khénifra (20.576) et
Azilal (18.574).
Située au Centre Ouest du pays, au carrefour du réseau routier, la région de Casablanca Settat relie le
sud et le nord du pays et abrite la capitale économique du Royaume. La région a été créée par le
nouveau découpage territorial des régions de 2015 , en ajoutant à la région du Grand Casablanca les
provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour de l’ancienne région de DoukkalaAbda ainsi que les
provinces de Settat, Benslimane et Berrechid de l’ancienne région de ChaouiaOuardigha. Elle est le
premier pôle industriel du Maroc profitant d’une main-d’œuvre jeune, abondante et qualifiée. Son
activité économique est tournée principalement vers le secteur industriel, les nouvelles technologies
et la recherche-développement. Elle profite également d’un patrimoine historique et balnéaire et
d’une infrastructure permettant le développement et la diversification de son offre touristique. C’est
aussi l’une des plus grandes et des plus actives agglomérations du Maghreb et la première place
financière d’Afrique du Nord. C’est la région la plus dense en termes de nombre d’habitants et une
des plus urbanisées au niveau national. Elle s’étend sur une superficie de 19.448 Km2, soit 2,7% de la
superficie totale du Royaume et compte 6,86 millions d’habitants selon les résultats du RGPH 2014,
représentant ainsi 20,3% de la population nationale. Elle est le premier pourvoyeur de la richesse
nationale en y participant à hauteur de 27,4% en 2016. Afin de mobiliser pleinement les multiples
potentialités de la région et en faire un vecteur de développement au service de l’économie
nationale, la région de Casablanca-Settat a connu le lancement de plusieurs projets structurants
visant, in fine, à asseoir la compétitivité de cette région sur des bases solides, renforcer sa
contribution en termes de création de la richesse et des emplois, tout en relevant les défis
environnementaux auxquels cette région se trouve confrontée.
Contribuant à hauteur de 26,5% au PIB national en 2018, soit 281,4 milliards de dirhams en valeur, la
région de Casablanca Settat se positionne au 1er rang à l’échelle nationale, devançant, par 11,3
points, la région de Rabat Salé Kénitra (15,2%) qui arrive en deuxième position. Cette richesse est
principalement l’oeuvre de la préfecture de Casablanca qui en compte pour plus de la moitié, soit
57,8% de la richesse de la région. Cette dernière se hisse également parmi les régions où le PIB par
habitant est le plus élevé en occupant la 3ème place au niveau national, soit 39.513 DH/ habitant,
dépassant la moyenne nationale qui se situe à 30.510 DH/habitant. Ainsi, Mohammadia est de loin la
préfecture où le PIB par habitant est le plus important atteignant 67.991, soit 1,8 fois la moyenne
régionale, suivie de Casablanca avec 45.500 dirhams. Dans les autres provinces, cet indicateur oscille
entre 33.327 dirhams, pour la province de Nouaceur, et 23.366 dirhams pour celle d’El Jadida (y
compris Sidi Bennour).
La région de Marrakech-Safi a été créée conformément au découpage territorial de 2015 . Cette
région, qui se situe au centre du Royaume et qui englobe une partie du Haut de l’Atlas, reprend
l’ancienne région de Marrakech-Tensift-Al Haouz à laquelle s’ajoutent désormais les provinces de Safi
et de Youssoufia. La région de Marrakech-Safi se distingue par ses attributs historiques, culturelles et
naturelles qui en font une destination touristique de premier rang. En outre, cette région se
caractérise par une production artisanale riche et diversifiée. Elle recèle, également, un potentiel
minier très diversifié qui pourrait favoriser l’émergence d’un secteur industriel à fort potentiel au
niveau de cette région. Ces atouts impactent positivement l’activité de plusieurs secteurs dont
notamment le commerce, le transport et la restauration. Par ailleurs, Marrakech, ville hôte de la
COP22, fut pionnière au Maroc en matière d’actions en faveur de la préservation de
l’environnement, en mettant en œuvre une série d’initiatives innovantes à l’instar du projet du bus
électrique permettant à la ville de se positionner dans les rangs des grandes métropoles « écofriendly
» ainsi que celui du vélo en libre-service dans le cadre d’une large initiative de verdissement de la
ville. La région couvre une superficie de 40.216 Km2, soit 5,7% de la superficie totale du Royaume et
compte 4,5 millions d’habitants selon les résultats du RGPH 2014, représentant ainsi 13,4% de la
population nationale. Elle se hisse au 3ème rang en termes de contribution à la richesse nationale,
soit 11% du PIB du pays en 2016. Les principaux projets d’investissement public inscrits dans le
budget de l’année 2018, budget général et établissements et entreprises publics confondus,
concernent essentiellement le secteur de l’énergie et le secteur des infrastructures portuaires. Ainsi,
la région est dotée d’une enveloppe budgétaire de 9,2 milliards de dirhams pour l’extension des deux
unités de 693MW de Safi, la réalisation du projet éolien intégré de Jbel Lahdid et la construction
d’une centrale solaire photovoltaïque Noor Argana dans les sites de Rehamna et Tensift.
Parallèlement, un budget de 4 milliards de dirhams est consacré à la finalisation de la construction du
nouveau port de Safi.
La région de Marrakech-Safi figure parmi les principales régions qui contribuent à la création de la
richesse nationale, en se positionnant au 3ème rang avec une contribution de 11,4% au PIB global en
2017, soit 121,651 milliards de dirhams. Ainsi, près des trois quarts de son PIB (71,8%) est concentré
autour de trois provinces à raison de 34,7% pour la préfecture de Marrakech, 20,1% pour la province
de Safi et 17% pour celle de Kelâa des Sraghna. L’accroissement du PIB en valeur sur la période 2001-
2017 s’inscrit en ligne avec celui observé au niveau national (5,7% contre 5,6%). Le PIB par habitant
de la région s’établit, néanmoins, à 26.197 DH/habitant en 2017, soit un niveau au- dessous de la
moyenne nationale (30.510 DH/ habitant). Par préfecture et province, le PIB par habitant varie entre
28.578 DH/habitant au niveau de la préfecture de Marrakech et 20.679 DH/habitant au niveau de la
province d’Al Haouz
Avec une contribution 4,1% au PIB en 2017, soit 43,839 milliards de dirhams en valeur, la région de
Drâa-Tafilalet se positionne au 9ème rang à l’échelle nationale. La richesse de la région est
inégalement répartie. En effet, la province d’Ouarzazate représente, elle seule, 36,3% de la richesse
de la région. Cette dernière se hisse parmi les régions où le PIB par habitant est le plus bas en
occupant la 10ème place au niveau national, soit 26.328 DH/ habitant, en dessous de la moyenne
nationale qui est de 30.510 DH/habitant. Ouarzazate est la province où le PIB par habitant est le plus
élevé (48.111 DH) au niveau de la région, soit 2 fois plus important que la moyenne régionale. Dans
les autres provinces, le PIB par habitant s’est situé entre 23.621, enregistré dans la province de
Midelt et 16.559 dirhams par habitant dans la province d’Errachidia (y compris la province de
Tinghir).
Activité asynchrone : Recherchez dans les sites internet des acteurs touristiques institutionnels la
réglementation des établissements hôteliers au Maroc tout en définissant les différences entre eux
en termes de forme, localisation et prestations de services fournies.
Les établissements touristiques définis à l’article 2 de la loi susvisée n° 61-00 sont classés dans les
catégories suivantes :
D’un garage et d’un parking abrité d’une capacité d’un emplacement pour trois
chambres et comprenant une aire de stationnement pour autocars et un service
pour assurer le transfert des clients.
L’accès aux restaurants devra s’effectuer aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du bâtiment,
si toutefois la structure de l’hôtel le permet. Les matériaux de construction, les installations, les
équipements et le mobilier doivent dégager un aspect luxueux et être fait à partir de matériaux
nobles. Toutes les dispositions techniques doivent être prises pour assurer une isolation
thermique et phonique au niveau de l’ensemble des locaux et dépendances de l’établissement et
notamment au niveau des chambres.
L’hôtel classé dans la catégorie «5 étoiles » est un établissement caractérisé par le luxe et le
confort de l’édifice et des équipements de même que par la qualité de ses services, la
qualification et la correction de son personnel. Il doit disposer :
- D’une entrée indépendante, spacieuse, éclairée, distincte de l’entrée de service, abritée des
intempéries et dégageant un aspect particulièrement luxueux.
- D’un garage et d’un parking abrité d’une capacité d’un emplacement pour quatre chambres et
comprenant une aire de stationnement pour autocars et un service pour assurer le transfert des
clients. L’accès aux restaurants devra s’effectuer aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du
bâtiment si toutefois la structure de l’hôtel le permet. Les matériaux de construction, les
installations, les équipements et le mobilier doivent dégager un aspect luxueux et être fait à
partir de matériaux nobles. Toutes les dispositions techniques doivent être prises pour assurer
une isolation thermique et phonique au niveau de l’ensemble des locaux et dépendances de
l’établissement et notamment au niveau des chambres.
L’hôtel classé dans la catégorie «quatre étoiles » est un établissement caractérisé par le grand
standing et le confort de ses installations et de ses équipements. Il doit être physiquement
autonome par rapport à d’autres bâtiments ou parties de bâtiments et doit disposer :
L’hôtel classé dans la catégorie «trois étoiles » est un établissement qui doit être physiquement
autonome par rapport à d’autres bâtiments ou partie de bâtiments et doit disposer :
L’hôtel classé dans la catégorie «deux étoiles » est un établissement qui se caractérise par le
confort et la commodité de ses installations et de ses équipements et doit disposer :
D’un parking gardé à proximité de l’hôtel ou d’un garage d’une capacité d’un
emplacement pour 07 chambres ;
D'une installation de chauffage central et d’eau chaude en permanence ;
L’entrée des clients doit être spacieuse, bien éclairée et abritée des
intempéries ;
Les couloirs et les circulations en dehors des chambres doivent être bien
éclairées à la lumière naturelle ou artificielle et munis d’un revêtement
constitué de tapis ou de moquette ou d’un revêtement spécial (carrelage,
mosaïque, linoléum …) assurant ainsi l’insonorisation verticale ;
La prestation du petit déjeuner est obligatoire dans les hôtels de catégorie
deux étoiles situés hors des zones urbaines ;
Un ou éventuellement plusieurs ascenseurs ( plus de 03 étages et grande
capacité d’hébergement). Celui-ci doit être doté d’un appel prioritaire en cas
de sinistre ;
Toutes les dispositions techniques doivent être prises pour assurer une isolation
thermique et phonique au niveau de l’ensemble des locaux et dépendances de
l’établissement et notamment au niveau des chambres.
Hôtels classés une étoile (1*)
L’hôtel classé «une étoile » est un établissement caractérisé par la simplicité de ses locaux et de
ses équipements, mais qui offre un minimum de confort et de commodités.
L’hôtel classé dans la catégorie «une étoile » doit avoir une entrée indépendante, bien
aménagée, éclairée et abritée des intempéries.
La prestation du petit déjeuner est obligatoire dans les établissements de cette catégorie situés
hors des zones urbaines.
Le hall de la réception doit disposer de sièges, canapés, fauteuils en rapport avec la capacité de
l’hôtel et comprendre les services suivants :
- Réception/conciergerie,
Le motel classé en 1ère catégorie est un établissement caractérisé par le grand confort de ses
installations et de ses équipements. Il doit présenter les caractéristiques suivantes:
-Etre situé sur un axe routier, hors des agglomérations ou à leur périphérie,
-Etre constitué d'unités d'hébergements isolées sous forme de pavillons,
-Avoir un accès facile et bien signalé,
-Avoir de l'eau chaude en permanence,
-Le chauffage est obligatoire,
-La climatisation froide est obligatoire si les conditions climatiques l'exigent,
-La norme d'emploi est de 0.5 employé par chambre ;
Le directeur et les responsables doivent être issus d'une école de formation hôtelière, ou d’un
institut de tourisme.
- Le personnel de la réception doit être qualifié, et en tenue impeccable. Il doit parler, outre la
langue arabe, une ou deux langues étrangères au moins,
- L'ascenseur, est obligatoire si l’établissement comporte plus de 3 étages.
- Installations communes : Le Parking doit être aménagé à proximité des chambres avec des
emplacements délimités, abrité et gardé. Sa capacité doit être égale au nombre total des
chambres.
L'entrée des clients dans le bâtiment principal doit être spacieuse, bien éclairée et abritée des
intempéries;
Le hall de réception : sa superficie doit être calculée sur la base de 1,50 m² par chambre et peut
être limitée à 150 m² si les conditions techniques l’exigent. Il doit comprendre les services
suivants : - Réception - conciergerie, - service d’informations, - caisse, - cabines téléphoniques
insonorisées en nombre suffisant, - dépôt pour bagages, - kiosque à journaux et à tabac, -
Pharmacie de secours.
Motels 2ème catégorie
Le motel classé en 2ème catégorie est un établissement caractérisé par le confort de ses
installations et de ses équipements. Il doit présenter les caractéristiques suivantes:
- Etre situé sur un axe routier, hors des agglomérations ou à leur périphérie,
- Avoir le chauffage,
- Avoir la climatisation,
- La norme d'emploi est de 0.3 employé par chambre, le directeur et les responsables doivent
être issus d'une école de formation hôtelière ou d’un institut de tourisme.
Le Parking doit être aménagé à proximité des chambres avec des emplacements délimités,
abrité et gardé. Sa capacité doit être égale au nombre total des chambres.
L'entrée des clients dans le bâtiment principal doit être spacieuse, bien éclairée et abritée des
intempéries; Le hall de réception : sa superficie doit être calculée sur la base de 1 m² par
chambre et peut être limitée à 100 m² si les conditions techniques l’exigent. Il doit comprendre
les services suivants :
Les couloirs ou passages entre les différents bâtiments et chambres d’une largeur minimale de
1,30 m doivent être dallés, éclairés et abrité des intempéries.
- L'entrée des clients doit être spacieuse, bien signalée et bien éclairée la nuit et abritée contre
les intempéries. Elle doit être distincte de l’entrée de service,
- Avoir un système de climatisation chaud et froid qui doit être installé au niveau de tous les
locaux communs (restaurants, bar, salons, …etc.),
- le parking doit être assuré à 70% au moins de la clientèle de l'établissement et doit lui être
exclusivement réservé,
Le hall de réception doit comprendre les services suivants : - Réception, conciergerie (ayant à
disposition portier, chasseur, chariots à bagages…etc.),
Le personnel de réception doit être qualifié, en tenue impeccable. Il doit parler outre la langue
arabe, 02 langues étrangères dont l'anglais ou l'allemand
- L’entrée des clients doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, abritée contre les
intempéries et distincte des entrées de service.
L'aménagement et la décoration doivent être bien étudiés. Le hall de réception doit comprendre
les services suivants :
- Réception, conciergerie ;
- Un coffre-fort,
- Une bagagerie,
- Un standard téléphonique doté de fax. La superficie du hall et du salon doit être déterminée
sur la base de 1m² par chambre et peut être limitée à 80 m² lorsque les conditions techniques ne
le permettent pas. L'ameublement doit être confortable, de bonne qualité et en parfait état
d'entretien
- Le parking doit être assuré à 20% au moins de la clientèle et doit lui être exclusivement réservé
;
- L'entrée des clients doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, abritée contre les
intempéries et distincte des entrées de service
La surface du salon doit être calculée sur la base de 1 m² par chambre et peut être limitée à 80
m² lorsque les conditions techniques ne le permettent pas.
- Avoir une situation bien choisie et un accès sur la plage avec vue sur la mer dans le cas d'un
balnéaire ;
- La climatisation (chaude et froide) est obligatoire au niveau des chambres et des locaux
communs ;
- 15% de la superficie totale doit être réservée aux zones vertes avec arbres, jardin, parcours
piétons…etc.) ;
- L'entrée doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, distincte des entrées de service et
abritée contre les intempéries ;
Le Parking est obligatoire, il doit être abrité avec revêtement en dur d'une capacité égale à 01
emplacement pour deux chambres. Des emplacements additionnels de stationnement doivent
être prévus pour les autocars.
La superficie du hall de réception doit être calculée sur la base de 1,20 m² par chambre et
limitée à 200 m², si les conditions techniques ne permettent pas une plus grande superficie.
- 15% de la superficie totale du village doit être réservée aux zones vertes avec arbres, parcours
piétons…etc. ;
- Le parking est obligatoire, il doit être abrité d’une capacité égale à 01 emplacement pour 3
chambres.
Des emplacements additionnels de stationnement doivent être prévus pour les autocars ; -
L’entrée doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, distincte des entrées de service et
abritée contre les intempéries.
Hall de réception et d'accueil : Le hall de réception et d'accueil doit être aménagé et décoré, sa
superficie doit être calculée sur la base de 01 m² par chambre et peut être limité à 150 m² si les
conditions techniques ne permettent pas une plus grande superficie.
La réception doit être aménagée, compartimentée et doit comprendre les services suivants:
- Comptoir de réception ;
- Coffre-fort général ;
- Pharmacie de secours ;
- Kiosque.
- disposer d’un parking abrité, gardé et dont la capacité correspond à celle de l'établissement ;
- avoir une entrée clients qui doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, abritée des
intempéries et séparée de l’entrée de service ;
- les couloirs et passages entre les différents bâtiments et chambres doivent avoir une largeur
minimum de 1.20 m. ;
- réception ;
- conciergerie ;
- pharmacie de secours
- avoir une entrée pour clients qui doit être spacieuse, signalée, bien éclairée la nuit, abritée des
intempéries et séparée de l'entrée de service ;
- les couloirs et passages entre les différents bâtiments et chambres doivent avoir une largeur
minimum de 1.20 m.
- pharmacie de secours.
La maison d’hôtes classée «Première catégorie » est un établissement caractérisé par son
architecture marocaine traditionnelle, sa décoration et son ameublement de style typique
marocain. Les prestations et le confort doivent être de qualité. Le service du petit déjeuner est
obligatoire. Les chambres, suites et les locaux communs doivent dénoter un aspect luxueux sur
le plan de l’aménagement et de l’équipement.
La maison d’hôtes « première catégorie » doit également présenter les caractéristiques
suivantes :
- avoir une entrée accueillante, bien éclairée la nuit et signalée par un panonceau portant le
nom et la catégorie de l’établissement ;
- Salons, hall de réception : La réception doit être luxueusement décorée et marquée du cachet
traditionnel marocain et comprendre les services suivants :
- téléphone, fax ;
- décoration typique marocaine composée de : Pièces d’art, tableaux sur le Maroc, lustres,
sculptures de style traditionnel…etc ;
La maison d’hôtes classée «deuxième catégorie » est un établissement caractérisé par son
architecture typiquement marocaine, par sa décoration et son ameublement de style
traditionnel marocain. Les prestations et le confort doivent être de qualité. Le service du petit
déjeuner est obligatoire.
- Avoir une entrée bien éclairée la nuit et signalée par un panonceau apparent portant le nom et
la catégorie de l’établissement ;
- Disposer d’un parking gardé jour et nuit (à proximité de l’établissement ou plus loin)
- Salon,
Hall de réception : La réception doit être décorée et marquée du cachet traditionnel marocain et
doit comprendre les services suivants :
Un salon marocain ;
Un patio ou une cour intérieure ;
Une décoration typique marocaine composée de : Pièces d’art, tableaux sur le
Maroc, lustres, sculptures de style traditionnel…etc ;
Un ameublement typique composé de : Banquettes, sièges, tapis marocain, mobilier
en bois sculpté ou peint…. .
- Un restaurant (facultatif), s'il existe, il doit répondre aux normes requises pour les restaurants
classés «deux fourchettes» ;
- Les couloirs ou passages entre les chambres doivent avoir une largeur minimale de 1.50 m et
doivent être dallés et éclairés.
- Réception ;
- Standard
– téléphone ;
- Service clés ;
- Pharmacie de secours.
- Un restaurant (facultatif), s'il existe, il doit répondre aux normes requises pour les restaurants
classées «une fourchette»,
- Les couloirs ou passages entre les chambres doivent avoir une largeur minimale de 1.20 m, et
doivent être dallés et éclairés.
- Réception,
- Standard – téléphone,
- Service clés,
- Pharmacie de secours.
-
Camping - Caravanning International
Le camping - caravaning «International» est un établissement caractérisé par le grand confort de ses
installations et de ses équipements. Il peut être situé dans des espaces à prédominance naturelle ou
dans un quartier de grand standing. La superficie du camping est calculée à raison de 200
emplacements par hectare. Les emplacements doivent être numérotés et délimités. La distance
entre les piquets de tentes ou entre les caravanes ne doit pas être inférieure à 2m. Il doit présenter
les caractéristiques suivantes :
- Lorsque l'établissement est ouvert au public de façon intermittente, le gestionnaire doit, dans le
mois précèdent de chaque ouverture, procéder à une purge complète des canalisations et faire
effectuer une analyse de vérification de la qualité microbiologique de l'eau par un laboratoire agréé
par l’Etat ;
- Les équipements sanitaires doivent être raccordés au réseau public, dans le cas ou le raccordement
est impossible, les eaux et matières usées doivent être stockées dans des fosses septiques ;
- Assurer l'éclairage électrique dans toutes les parties communes, les postes de sécurité, les
emplacements et les allées réservées aux véhicules,
- Avoir des poubelles munies de sacs en plastiques étanche d'une capacité minimale de 75 litres,
placées à une distance de 30 m au maximum les unes des autres et installées à proximité des
emplacements des campeurs. Ces poubelles doivent être vidées au moins deux fois par jour et
désinfectées régulièrement par un produit désinfectant.
- Installations communes : L'entrée doit être bien signalée, éclairée la nuit et gardée en permanence.
L’entrée et sortie des véhicules doivent être séparées et distinctes de celles réservées aux piétons. Le
parking doit être gardé, situé prés de l’entrée principale du camping et contenant une aire de lavage
pour les voitures, La réception doit comprendre :
- Un centre d’accueil ;
- Des cabines téléphoniques insonorisées en nombre suffisant ;
- Un centre administratif ;
- Un coffre fort général ;
- Un centre commercial (kiosque, magasins d’approvisionnement, boutique
d'artisanat, salon de coiffure).
Camping – Caravaning 1 ère catégorie
Le camping - caravaning «1ère catégorie» est un établissement caractérisé par le grand confort de
ses installations et de ses équipements. Il est situé soit dans un quartier de standing, soit dans un site
naturel de valeur. La superficie du camping est calculée à raison de 250 emplacements par hectare.
Les emplacements doivent être numérotés et délimités. La distance entre les piquets de tentes ou
entre les caravanes ne doit pas être inférieure à 2m. Il doit présenter les caractéristiques suivantes :
- Lorsque l'établissement est ouvert au public de façon intermittente, le gestionnaire doit, dans le
mois précèdent de chaque ouverture, procéder à une purge complète des canalisations et faire
effectuer une analyse de vérification de la qualité microbiologique de l'eau par un laboratoire agréé
par l'Etat ;
- Les équipements sanitaires doivent être raccordés au réseau public, dans le cas où le raccordement
est impossible, les eaux et matières usées doivent être stockées dans des fosses septiques ;
- Assurer l'éclairage électrique dans toutes les parties communes, les postes de sécurité et les
emplacements des véhicules
- Avoir des poubelles munies de sacs en plastiques étanche d'une capacité minimale de 75 litres,
placées à une distance de 30 m au maximum les unes des autres et installées à proximité des
emplacements des campeurs. Ces poubelles doivent être vidées au moins deux fois par jour et
désinfectées régulièrement par un produit désinfectant.
- Installations communes : L'entrée doit être bien signalée, éclairée la nuit et gardée en permanence.
L’entrée et sortie des véhicules doivent être séparées et distinctes de celles réservées aux piétons. Le
parking doit être gardé, situé près de l’entrée principale du camping et disposant d’une aire de
lavage pour les voitures, La réception doit comprendre :
- Un centre d’accueil,
- Des cabines téléphoniques insonorisées en nombre suffisant.
- Un coffre-fort général,
- Un centre commercial (kiosque, magasins d’approvisionnement….).
Le camping - caravaning «2ème catégorie» est un établissement caractérisé par le grand confort de
ses installations et de ses équipements. Il doit être situé dans un quartier ou un site reposant. La
superficie du camping est calculée à raison de 300 emplacements par hectare. Les emplacements
doivent être numérotés et délimités. La distance entre les piquets de tentes ou entre les caravanes
ne doit pas être inférieure à 2m. Il doit présenter les caractéristiques suivantes :
- lorsque l'établissement est ouvert au public de façon intermittente, le gestionnaire doit, dans le
mois précèdent de chaque ouverture, procéder à une purge complète des canalisations et faire
effectuer une analyse de vérification de la qualité micro biologique de l'eau par un laboratoire agréé
par l'Etat ;
- les installations sanitaires doivent être raccordés au réseau public, dans le cas où le raccordement
est impossible, les eaux usées et matières usées doivent être stockées dans des fosses septiques ;
- assurer l'éclairage électrique dans toutes les parties communes et au niveau des postes de sécurité
;
- avoir des poubelles munies de sacs en plastiques étanche d'une capacité minimale de 75 litres,
placées à une distance de 40 m au maximum les unes des autres et installées à proximité des
emplacements des campeurs. Ces poubelles doivent être vidées au moins deux fois par jour et
désinfectées régulièrement par un produit désinfectant ;
L'entrée doit être bien signalée, éclairée la nuit et gardé en permanence. L’entrée et sortie des
véhicules doivent être séparées et distinctes de celles réservées aux piétons. Le parking doit être
gardé et situé prés de l’entrée principale du camping.
- Un centre d’accueil ;
- Un magasin d’approvisionnement ;
- Un Kiosque.
- D'un parking ou d'un garage d'une capacité d'un emplacement pour 05 chambres et d'une aire de
stationnement pour autocars ;
- D'un ascenseur qui doit être doté d’un appel prioritaire en cas de sinistre, si l’établissement dispose
de plus de trois étages.
- Une réception,
- Une conciergerie,
- Des cabines téléphoniques insonorisées.
Le relais doit répondre aux normes de classement requises pour les hôtels «2 étoiles» en ce qui
concerne l'aménagement, l'équipement et l’ameublement de la partie hébergement.
Le gîte est un établissement touristique d’hébergement implanté en milieu rural, de capacité réduite
(30 places maximum), situé sur des circuits de randonnées ou à proximité de sites touristiques. Il
peut offrir des repas simples ou permettre aux clients de cuisiner leur nourriture. Il doit remplir les
conditions suivantes :
- Le gîte est caractérisé par son style architectural traditionnel local tant au niveau de la répartition
des volumes qu’au niveau des matériaux locaux utilisés ;
- Le gîte doit comprendre un hall d'entrée ou un patio pour l'accueil où seront affichés les tarifs
homologués des prestations offertes et les cartes topographiques de la région indiquant les
différents circuits de randonnées possibles à partir du gîte.
Le gîte est dit «refuge» lorsqu'il est situé en haute montagne ou à proximité d'une station de ski. Le
gîte est dit «ferme d'hôtes» lorsqu'il est situé en dehors des agglomérations en milieu rural et qui
dispose entre autres des critères suivants :
Le centre de congrès est un établissement aménagé principalement pour recevoir et servir des
congressistes. Il doit comporter les équipements nécessaires pour offrir toutes les prestations
techniques exigées pour l'organisation et le déroulement de conférences et congrès nationaux ou
internationaux.
Le centre de congrès doit être bien éclairé et facilement accessible, Il doit être doté d'un parking
comprenant une aire de stationnement pour autocars et un service pour assurer le transfert des
congressistes (shuttle-bus), Tout l'établissement doit être doté d'un système de climatisation chaud
et froid. Les matériaux de construction, les installations et les équipements doivent être conformes
aux normes de sécurité en vigueur.
- La réception : Le centre de congrès doit être doté d'une grande réception compartimentée
comprenant : Service d'accueil, informations, inscriptions… etc. Un bureau de change. Des brochures
en plusieurs langues dont l’arabe mises à la disposition des congressistes contenant des informations
sur le centre, son lieu et sa région d’implantation.
Des vestiaires gardés pour les congressistes. Plusieurs cabines téléphoniques insonorisées et placées
à différents lieux de l'établissement.
Un coffre fort général. Secrétariat dûment équipé : ordinateurs avec branchement sur Internet,
Scanners imprimantes, photocopieuses, fax, téléphones… etc.
Un kiosque à journaux.
Un bureau de tabac.
- D'une grande salle principale pour les sessions plénières, d'une superficie pouvant accueillir au
minimum 800 personnes ;
Toutes ces salles doivent être équipées, selon la demande, de matériel audiovisuel notamment :
• Data – Show ;
• Ecran pour projection et rétro – projecteur ;
• Projecteur de diapositives ;
• Système de sonorisation ;
• Micro baladeur pour traduction simultanée ;
• TV et Magnétoscope ;
Bivouacs
Le bivouac est un campement installé provisoirement dans une étape de randonnée itinérante
en montagne, dans le désert ou dans tout site rural présentant un intérêt touristique et réservé
à cet effet. Le lieu d'implantation du bivouac est situé à l'écart des agglomérations et à distance
acceptable de tous les points d'eau, sources, puits et lacs.
-Choix du site : Les sites réservés aux bivouacs doivent être identifiés et homologués au
préalable par une commission locale compétente. Le site du bivouac doit être situé en dehors
des aires de pâturage et de tout lieu pouvant nuire à la flore et à la faune. Il doit être en dehors
de toute zone présentant un risque potentiel (crues, avalanches, éboulements, falaises,
gorges…. etc.).
- Capacité de charge du site : Le nombre de personnes dans un bivouac, y compris les guides,
les muletiers, les chameliers et la main d’œuvre d’assistance ou autres (fonctionnement,
encadrement) ne doit pas dépasser 30 en montagne, 80 dans le désert et 100 dans tout site
rural.
Equipement de base :
C’est un restaurant – snack ou self-service caractérisé par la bonne qualité de ses repas et la
simplicité de sa cuisine et qui répond aux normes suivantes :
A - Salle à manger : Elle doit être bien aérée, éclairée et décorée ; Elle doit être climatisée ; La
superficie requise ne doit pas être inférieure à 0.80 m² par couvert ; La distance entre les tables ne
doit pas être inférieure à 0.50 m ; Les tables doivent être molletonnées et revêtues de polyester ou
de nappes. Les nappes, napperons et serviettes doivent être en tissu et en parfait état de propreté et
changés au départ de chaque client ; La vaisselle, la verrerie et les couverts doivent être de bonne
qualité et en bon état d’entretien et de propreté.
B- Les locaux sanitaires clients: Des sanitaires pour clients en nombre suffisant qui doit être
proportionnel à la capacité de l’établissement séparés pour hommes et femmes, doivent être
maintenus en parfait état de propreté et désinfectés régulièrement et doivent comprendre un lavabo
muni de distributeur de savon liquide et de sèche mains électriques et un W.C avec abattant et
balayette.
C- Cuisine:
E-Hygiène et Sécurité :
L'établissement doit répondre aux normes d'hygiène et de sécurité en vigueur et doit être doté :
D’un éclairage sécurité qui doit être installé au niveau de tous les locaux
communs ;
De plans d’évacuation clairs et visibles avec consignes de sécurité incendie dans
tous les locaux communs ;
De moyens suffisants de lutte contre l’incendie qui doivent être signalisés et
installés dans tous les locaux communs et les services techniques (extincteurs
dont ceux à déclenchement automatique au niveau de la chaufferie, détecteurs
de fumée, éventuellement bouche incendie et R.I.A).
Tous les équipements techniques de l’établissement doivent être conformes aux normes de sécurité
en vigueur.
A) Salle à manger : - Elle doit être dotée d’un système d’aération et de climatisation, d’une
décoration bien étudiée et d’un ameublement en bon état..
- Les tables doivent être molletonnées et munies de nappes, napperons et serviettes en tissu, en
parfait état de propreté et changés au départ de chaque client .
- Des vestiaires clients doivent être gardés et aménagés dans des endroits facilement accessibles.
Une cabine téléphonique doit être mise à la disposition de la clientèle.
B- Locaux sanitaires clients : Des sanitaires clients, dont le nombre devra être proportionnel avec la
capacité de l’établissement, séparés pour hommes et femmes, doivent être prévus et maintenus en
parfait état de propreté et désinfectés régulièrement et doivent comprendre un 1wc séparé et 1
lavabo muni de distributeur de savon liquide et de sèche mains électrique.
C - Cuisine : La surface de la cuisine ne doit pas être inférieure à : - 55% de la surface de la salle à
manger lorsque le nombre de couverts est inférieur ou égal à 30 ; - 50% de la surface de la salle à
manger lorsque le nombre de couverts est supérieur à 30 et inférieur ou égal à 50 ; - 40% de la
surface de la salle à manger lorsque le nombre de couverts est supérieur à 50. La conception et
l’agencement de la cuisine doivent être étudiés afin de permettre le respect des principes
élémentaires d’hygiène et de sécurité alimentaire. Tout le personnel doit porter la tenue
réglementaire.
D – Locaux :
E) Prestations de service :
Présenter une carte rédigée en langues arabe, française et anglaise au moins, avec la
mention des prix et comprendre une gamme variée de spécialités culinaires ;
Présenter au moins deux menus dont la composition doit permettre au client le choix
entre deux ou trois spécialités pour chaque groupe de plats ;
Présenter un menu touristique comprenant au moins un hors – d’œuvre, un plat garni
et un dessert ;
Présenter une carte de boissons.
Les clients doivent avoir la possibilité de demander le changement des plats qui font partie
du menu moyennant le paiement de la différence pouvant exister entre le prix du plat
changé et celui du plat demandé, pris à la carte. La vaisselle doit être d’excellente qualité; les
couverts et la verrerie de bonne qualité et doivent être disponibles dans une proportion
d’une fois et demi la capacité du restaurant. La réserve de nappes, napperons et serviettes
doit être de trois fois le nombre de tables.
F- Hygiène et Sécurité.
L'établissement doit répondre aux normes d'hygiène et de sécurité en vigueur et doit être doté :
- D’un éclairage sécurité qui doit être installé au niveau de tous les locaux communs ;
- De plans d’évacuation clairs et visibles avec consignes de sécurité incendie dans tous les locaux
communs ;
- De moyens suffisants de lutte contre l’incendie qui doivent être signalisés et installés dans tous les
locaux communs et les services techniques (extincteurs dont ceux à déclenchement automatique au
niveau de la chaufferie, détecteurs de fumée et éventuellement R.I.A et bouche d’incendie).
Tous les équipements techniques de l’établissement doivent être conformes aux normes de sécurité
en vigueur. L'établissement doit procéder régulièrement à la désinsectisation et à la dératisation de
tous ses locaux par un organisme agréé, les contrôles doivent être enregistrés sur un registre spécial,
remis en cas de besoin aux organismes de contrôle.
RESTAURANTS CLASSES «3 FOURCHETTES»
Les restaurants de tourisme répondant aux normes requises pour les restaurants «2 fourchettes» et
à celles énoncées ci - après, sont classés dans la catégorie «3 fourchettes».
A) Salle à manger :
B) Cuisine : Un local pâtisserie dûment équipé, aéré et séparé avec un système de climatisation.
Tables chaudes. Chambre froide supplémentaire. Extracteur d'air mécanique.
C) Divers : Bar isolé. Installations générales bien entretenues. Service effectué rapidement. Personnel
de salle qualifié et parlant, outre la langue arabe, deux langues étrangères au moins dont le français.
RESTAURANTS CLASSES «LUXE»
Les restaurants de tourisme répondant aux normes requises pour les restaurants classés dans la
catégorie «3 fourchettes» et à celles énoncées ci - après sont classés dans la catégorie «luxe».
C) Personnel :
Le Chef de cuisine doit être issu d'une école de formation hôtelière et ayant une expérience
professionnelle de cinq années, ou justifiant d'une expérience de dix années à un poste similaire dans
un établissement touristique. Un chef de partie saucier, un chef de partie rôtisseur, un chef de partie
pâtissier. Un maître d'hôtel, deux chefs de rangs et deux commis par tranche de 30 tables.
E) Divers : Un bureau de tabac. Une cabine téléphonique insonorisée. Un parking pour 50% de la
clientèle.
2-Reconnaissance juste des types d’exploitants
Ils sont propriétaires de leur établissement qu’ils gèrent eux-mêmes, parfois en famille, l’hôtellerie
indépendante, bien qu’en diminution est la plus importante et la plus diversifiée, depuis les
établissements les plus modestes aux plus luxueux elle assure la pérennité et la richesse des
traditions locales.
Des exploitants indépendants décident de se regrouper et d’unir leurs efforts au sein d’un organisme
afin de :
-Bénéficier d’un « effet de chaine » en fidélisant la clientèle grâce à une enseigne, mettre en place
des actions publicitaires de relations publiques, éditer un guide, créer une centrale de réservation,
créer un groupement d’achats, de gestion recevoir une assistance technique et des conseils.
L’hôtelier reste propriétaire de son établissement et maitre de sa gestion ; cependant il doit se
soumettre aux critères de qualité, d’accueil, de service définis par la charte du groupement.
La franchise :
La franchise permet à un hôtelier indépendant de bénéficier des avantages d’un groupe puissant à
condition de respecter certain engagement vis-vis du franchiseur.
Le principal avantage consiste en la location d’une enseigne.
Le franchisé engage seul ses capitaux, assume seul les risques de son exploitation et verse, outre un
droit d’entrée, une rémunération fixe ou variable basée sur le chiffre d’affaires.
En hôtellerie, le franchisage s’effectue entre une chaine intégrée et un indépendant ; ils sont tous
deux liés par un contrat et une charte.
Le concept de franchise, mis au point par le franchiseur, est composé de 3 éléments :
-La propriété ou le droit d’usage de signes de ralliement de la clientèle (enseigne, marques,
symboles, etc.)
-L’usage d’une expérience (la mise au point du savoir-faire).
- Une collection de produits et/ou services et/ou technologies.
La franchise s’inscrit parmi les alternatives de mise en œuvre d’une stratégie de développement de
diversification ou de consolidation.
Le franchisé est animé par une volonté d’entreprendre et souhaite collaborer loyalement avec le
franchiseur pour l’exploitation du concept. Il dispose des moyens financière nécessaires qu’il engage
de façon responsable. Il adhère à l’esprit de la franchise en acceptant d’intégrer un réseau et de
collaborer à sa nécessaire homogénéité.
Le réseau de franchise : est composé du franchiseur, de ses filiales et de l’ensemble des franchisés.
Grâce à l’exploitation d’une enseigne commune, à l’uniformité des méthodes, et donc à l’exploitation
de concept de franchise, le réseau a une identité et une réputation qui seront connues du
consommateur.
Le consommateur : est attaché à l’enseigne et à son image de marque. Elle constitue pour lui la
garantie de la qualité du service rendu.
Le mandat de gestion :
C’est la gestion d’un établissement par une chaine intégrée pour le compte d’un tiers.
Un propriétaire indépendant confie un établissement à une chaine intégrée qui en assurera la
direction (directeur nommé et employé du siège) et la gestion. Le siège reversera au propriétaire une
partie du chiffre d’affaires et des résultats après avoir prélevé une part définie par contrat au
préalable. Le directeur appliquera les directives du siège et l’ensemble de la politique de la chaine
valable pour tous les établissements finales. Si, par nature, la mise aux normes de l’hôtel aux règles
de la chaine intégrée est obligatoire (agencement des locaux, organisation interne, etc.) ; il n’est pas
obligatoire qu’il y ait transmission d’enseigne : l’établissement peut garder son nom d’origine. Il
apparaitra sous le titre « d’hôtel affilié ».
3-Expliquer l’apport des organismes publics associés à l’offre de services hôteliers
Le ministère du tourisme
La mission dévolue au Ministère du Tourisme est définie par l’article 1er du Décret n°2.08.651
A cet effet, Il est chargé notamment, en coordination avec les administrations concernées, de
:
• Elaborer, mettre en œuvre et évaluer la stratégie du développement touristique ;
• Orienter, contrôler les services déconcentrés et évaluer les moyens nécessaires à leur
gestion
touristique ;
Gestion de Projets
• Planification
• Contrat C/F
• Budget / Dépense
• Planning
• Gestion des ressources
Affaires Générales
• La dépense
• Les RH
• Formation Continue du Personnel
• Contrôle de gestion
• Qualité
• Système SI
• Programmation
La Direction Générale de l’Aviation Civile
Jusqu'en 1980, les aéroports et les services de navigation aérienne étaient directement gérés par l’administration
(Ministère du Transport).
Avec la construction et la mise en service du terminal de l’aéroport Mohammed V à cette date, le Gouvernement
décida d’opter pour l’autonomie de gestion, avec la création en 1980 du premier établissement public de gestion
aéroportuaire ; l’OAC (Office des Aéroports de Casablanca), dont les attributions ont été initialement limitées aux
aéroports de Casablanca.
L’OAC :
L’OAC a constitué la première étape du nouveau régime de gestion aéroportuaire : il a été mis en place
conformément à la haute vision Royale de Feu le Roi Hassan II : « Nous nous sommes résolus à développer, à
élargir et à moderniser le réseau des communications, à multiplier les aéroports et à les rehausser au niveau des
aéroports occidentaux les plus prestigieux » Discours du trône du 03 mars 1981.
Ce bilan positif a été un facteur déterminant dans la décision d’extension de cette première expérience à
l’ensemble des aéroports nationaux.
L’ONDA :
Ainsi, les prérogatives de l’OAC ont été graduellement et progressivement étendues pour couvrir finalement à
partir de 1990 la totalité des aéroports et des services de la Navigation Aérienne.
Ce renforcement par paliers des compétences de l’Etablissement, découle d’un choix délibéré, et d’une vision
stratégique, en vue d'assurer le développement optimal du secteur aéronautique.
L’ONDA est crée en vertu du décret n° 2-89-480 du 1er joumada II 1410 (30 décembre 1989) pris pour
l'application de la loi n° 14-89 transformant l'Office aéroports de Casablanca en Office National Des Aéroports.
La démarche de développement de cet important Office fut couronnée par la Décision Royale intervenue en
1991, rattachant l’ensemble des services de la Navigation Aérienne à l’ONDA, en vue de consolider le rôle de
l’établissement pour une action plus large en faveur du secteur aéronautique.
L’Office National Des Aéroports est un établissement public à caractère industriel et commercial.
Les missions de l’ONDA sont regroupées en 4 axes :
• La garantie de la sécurité de la navigation aérienne au niveau des aéroports et de l’espace aérien, sous juridiction
nationale.
• L’aménagement, l’exploitation, l’entretien et le développement des aéroports civils de l’Etat. L’embarquement, le
débarquement, le transit et l’acheminement à terre des voyageurs, des marchandises et du courrier transportés par
air, ainsi que tout service destiné à la satisfaction des besoins des usagers et du public.
• La liaison avec les organismes et les aéroports internationaux afin de répondre aux besoins du trafic aérien.
• La formation d’ingénieurs de l’aéronautique civile, de contrôleurs et d’électroniciens de la sécurité aérienne.
• La garantie d’une qualité de service dans les prestations rendues aux compagnies et aux passagers,
conformément aux normes internationales.
• Le développement continu des ressources nécessaires pour répondre au changement technologique permanent
du secteur.
• Le développement du secteur pour répondre aux besoins de croissance du transport aérien.
L’Office National des Aéroports est investi de missions stratégiques, dans la mesure où elles conditionnent le
développement du transport aérien dans notre pays, ainsi que les secteurs économiques qui lui sont liés.
Ces missions concernent la gestion du trafic aérien international, la sécurité aérienne, la sûreté aéroportuaire et
la qualité des prestations dont l’ONDA a la charge. Elles engagent donc la crédibilité de l’Etat marocain vis à vis
de la communauté internationale aéronautique.
Le plan stratégique de l’ONDA s'inscrit dans la dynamique que connaît aujourd'hui l'Office. Ce plan intègre parmi
ses objectifs le développement de l’ensemble des plateformes aéroportuaires.
Les dernières années ont connu l’achèvement d’un certain nombre de chantiers. Ces derniers ont donné lieu à
l’exploitation de nouvelles plateformes :
Ces projets de développement ont permis une modernisation des infrastructures, une amélioration substantielle
de la qualité des services et une mise à niveau adéquate des équipements de sécurité de la navigation aérienne.
Ces extensions ont nécessité la mise en place d’un certain nombre d’équipements et d’installations dédiés à
l’exploitation des nouvelles aérogares et assurent l’accueil de différents types d’avions, dans des conditions
conformes aux normes et réglementations en vigueur.
créée en Décembre 2007 par l’Etat Marocain dans le but de mettre en œuvre la
ses préoccupations avec pour ambition de valoriser au mieux les atouts de chaque
tels sont les défis que la SMIT relève dans son quotidien..
GOUVERNANCE
Le Directoire dirige la société et est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus
sous le contrôle du conseil de surveillance dont les membres sont nommés par
les statuts.
Création
L'Office National Marocain du Tourisme est un organisme créé en 1918. Il a connu une
évolution très importante et des transformations majeures depuis sa création. Le Dahir portant
loi du 12 Avril 1976, dahir actuellement en vigueur, donne à l'Office son caractère
d'Etablissement Public Industriel et Commercial doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière sous la tutelle administrative du Ministre du Tourisme. Il est administré
par un conseil d'Administration et géré par un Directeur Général. Il compte 4 Directions, la
Direction des Marchés, la Direction Marketing, la Direction de la Communication et la Direction
Administrative et Financière.
Principales missions
Réorganisation
Dès 2003, une première réorganisation en interne avait été opérée. L’Office se voyait en effet
confier la mission principale de marketeur, notamment sur les marchés étrangers. La
réalisation des objectifs de la Vision 2010 passe en partie par la conclusion de partenariats de
comarketing avec des opérateurs étrangers de taille, les voyagistes.
L’Office a donc été appelé à focaliser ses activités sur le développement marketing, ce qui
devait se traduire par l’abandon de certains métiers. Cession des hôtels, vente des
participations dans diverses sociétés… Aujourd’hui, l’opération est pratiquement bouclée, mis
à part « certains campings ».
Enfin, la direction du Marketing, chargée de définir la stratégie sur chacun des segments de
clientèle et pour chaque destination, ne subit pas de bouleversements fondamentaux. Des
changements devraient aussi intervenir dans les délégations. Un vaste mouvement y est
attendu. L’Office prépare aussi un changement de couverture au niveau international.
L’Observatoire du Tourisme
L’Observatoire du Tourisme a été créé le 9 février 2005, date à laquelle s’est tenue
l’Assemblée Générale Constitutive qui a adopté les statuts de l’Observatoire et désigné le
Conseil d’Administration. L’Observatoire du Tourisme est administré par un conseil
d’administration composé de (16) membres, dont (6) représentants de l’Administration et
(10) représentants de la Fédération Nationale du Tourisme. Le Président de l’Observatoire
du Tourisme est désigné par le Conseil d’Administration sur proposition de la Fédération
Nationale du Tourisme.
Mise en place d’un site web de l’Observatoire et d’un réseau d’information touristique.
Le partenariat public-privé
- L'administration locale, représentée par le Wali (ou le Gouverneur), les services extérieurs
de l'administration et les délégués régionaux du tourisme;
- Les représentants des associations Régionales professionnelles constituées du
Tourisme ;
- Les élus locaux.
Les CRT sont présidés par des professionnels élus issus du corps professionnel.
Un Conseil Régional du Tourisme a pour mission :
1. D'orienter et de favoriser le développement de l'activité de ses adhérents et d'étudier à cet
effet les questions d'ordre moral, économique, social, technique, financier, juridique, fiscal,
douanier ou autre ;
2. De contribuer et de développer l'industrie touristique dans le cadre de l'économie générale
du pays ;
3. De contribuer par tous les moyens à la réalisation des conditions propres à assurer un
développement rapide et harmonieux du tourisme, notamment par l'utilisation de l'épargne
locale, l'attrait de capitaux étrangers, la formation de sociétés ou ententes nationales, la
planification régionale, le choix des investissements, la mise en place de l'infrastructure
nécessaire, la disparition des causes du sous-développement et de toutes déficiences ;
4. De donner aux pouvoirs publics tous avis consultatifs sur les nouveaux investissements et
l'animation touristique, en étroite collaboration avec les Centres Régionaux
d'Investissements ;
A l’échelon régional le CRT coordonne ses actions avec d’une part les professionnels et
leurs associations régionales et les délégations régionales au Tourisme.
«Elle s'engage également à oeuvrer pour le renforcement des structures des différentes
Professions pour plus d'efficience et de participation aussi bien au niveau régional que
national »
La FNT se compose de 184 membres adhérents dits actifs, constitués par : FNIH
(Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière), FNAVM (Fédération Nationale des Agences
de Voyages Marocaines), STT (Syndicat des Transporteurs Touristiques), FNR (Fédération
Nationale des Restaurateurs), Fédération des Loueurs de Voitures (en instance de création)
et autres Entreprises Touristiques.
Rôle et Missions
Un rôle transversal :
Et plus précisément…
La FNIH, créée à la fin des années soixante, est constituée de quatorze Associations
Régionales de l'Industrie Hôtelière (ARIH) et de huit chaînes hôtelières regroupant plus de 600
établissements d'hébergement répartis sur le territoire Marocain.
Missions :
Politique commerciale
Proposition d’activité 1 : présenter les principales caractéristiques de la distribution
touristique et le rôle des Tour Operator d’après le graphique suivant.
Beachcomber Tours
Filiale de la chaîne hôtelière Beachcomber, Beachcomber Tours propose des séjours,
circuits et voyages à la carte à Maurice, Réunion, Seychelles, Afrique du Sud, Namibie et au
Botswana.
Brochure Hiver
Brochure Été
Crystal TO
Le voyagiste Crystal TO a pour maison mère la compagnie XL Airways (ex Star Airlines). Le
TO est naturellement présent sur les destinations desservies par XL Airways : Saint
Domingue, Mexique, Sénégal, Maldives, Égypte et Tunisie. NB : Le voyagiste est présent
exclusivement sur Internet et ne distribue pas de brochures.
Bennett Voyages
Bennett Voyages filiale du groupe Vacances Transat est un spécialiste de la Laponie.
Brochure Hiver
Brochures Hiver
Empreinte
Empreinte est un tour-opérateur spécialiste des Caraïbes et du Mexique. Empreinte édite
trois brochures spécialisées : Cuba / République Dominicaine / Cancun ; Amérique Latine et
États-unis / Canada.
Brochures Hiver
Euro Pauli - Austro Pauli
Euro Pauli est une marque du groupe Austro Pauli à l'origine tour-opérateur spécialiste de
l'Autriche.
Austro Pauli est un spécialiste de l'Europe (marques Austro Pauli, Euro Pauli et Visit Europe,
rachetée début 2000) et de la France (marque Visit France).
Exotismes
Spécialistes des Antilles, de l'Océan Indien et de la Polynésie Française,
Exotismes propose un large choix de séjours et voyages à la carte.
Brochures Hiver
Brochures Été
Fram
Fram est un généraliste et multi spécialiste des séjours moyens courriers : Europe et
Méditerranée.
Brochures Hiver
FRAM Brochures Été
Havanatour
Spécialiste de Cuba, le voyagiste Havanatour propose un choix de circuits, séjours et
voyages à la carte.
Jet Tours
Généraliste, Jet Tours ex-filiale du groupe Air France, propose un vaste choix de produits
avec plusieurs brochures regroupant les week-ends, séjours, circuits, voyages à la carte et
hôtels clubs de la marque Jet Tours "Eldorador".
Look Voyages
Look Voyages, TO généraliste propose plusieurs destinations à travers le monde, sous
forme de séjours, circuits et séjour club avec ses hôtels clubs exclusifs Lookéa. Le voyagiste
est aussi spécialiste des vols sec.
Marsans / Transtours
Spécialiste des pays hispaniques, Marsans propose un choix de séjours, circuits et voyages
à la carte :
Mexique, Portugal Madère, Espagne, Amérique Latine, Saint Domingue et Cuba. Le TO
détient également la marque Transtours, spécialisé dans l'Europe centrale
Brochure Hiver Brochures Été
Voyage-Sncf
Offres de séjours, avec une rubrique promotions et dernières minutes.
Expedia.fr
La filiale française d'Expedia Inc. n°1 mondial du voyage en ligne, (jugé parmi les meilleurs
sites et ayant les meilleurs résultats en nombre d'offres et au niveau tarifs)
SoS partir
Agence de voyage on line, circuit, croisières, promos hôtel, séjours et autres promotions…
Vivacances.com
Propose de réserver vos vacances à petits prix : séjours, locations, week-ends, hôtels &
voitures. Offres de dernières minutes aussi disponibles.
anyway
Séjours, Vols, hôtels, voitures, circuits et week-end.
Promovacances
Promovacances distribue l'ensemble des produits des tour operator français ainsi que ses
propres séjours, avec un choix très large de séjours, circuits, croisières, vols secs, hôtels,
locations de voiture et locations de vacances.
partirdiscount
Agence de voyages et tour-opérateur spécialiste des moyens et long-courriers de qualité,
propose la réservation de circuits, séjours, safaris, croisières vers plus de 70 destinations
aux meilleurs prix.
Opodo
Le site s'est enrichies d'offres de séjours. Une offre plus réduite que sur d'autres sites, mais
de qualité.
selecvoyage.com
Annuaire de site de voyage afin de regrouper toutes les informations utiles pour bien
préparer son départ, ainsi que des offres de locations (particuliers et professionnels).
sous le soleil
Voyagiste spécialisé dans les destinations ensoleillées (Antilles, crête, Tunisie,…), à toute
date, y compris en dernière minute.
Activités possibles : http://www.brochuresenligne.com/
Visiter les sites précédents et comparer leur facilité d’utilisation.
Effectuer des recherches et sélectionner des sites commerciaux marocains.
Un grand nombre de Tour Operator est distribué par le réseau des agences de voyages.
Pour assurer les réservations et les confirmations ils disposent d’un service réservation et
carnet de voyages qui communique essentiellement par téléphone, fax et Internet. Le
téléphone est même l’outil majeur et il est souvent indisponible. Les délais d’attente sont
parfois très longs pour les agents de voyages. Pour accélérer les transactions et améliorer la
qualité de la prestation, les TO ont développé des solutions Extranet avec les distributeurs
qui les référencent. Ce sont les sites « pro » ou B2C.
Proposition de TP : à partir de la lecture de l’article suivant, définir ce que représente
Extranet et expliquer quel est l’intérêt pour Look Voyages d’exploiter un site B2B.
Pour accéder au site les agences distributrices ont un code d’accès et peuvent sélectionner
et réserver directement les offres confidentielles.
Un vendeur de voyages :
Les agents de voyages réceptifs sont ainsi ceux qui commercialisent la destination et
tous ses prestataires et acteurs touristiques – et dont le professionnalisme permet un
partenariat avec les clients des pays émetteurs – notamment ceux représentant des
marchés prioritaires, émergents ou marchés « niche ».
Un prescripteur de voyages
Dans tous les cas, le client où l'agent intermédiaire est à la recherche d'informations
touristiques et culturelles sur la destination avant le départ. Les TO fournissent une
information générale sur chaque destination. Pour approfondir, le réceptif fournira une
information beaucoup plus précise, pratique ou technique, et constamment actualisée.
2) Proposition d’activité :
Activité asynchrone : Analyser le tableau suivant présentant une typologie des clients d’un
réceptif et présenter les types de produits touristiques qu’un réceptif marocain pourrait
commercialiser à destination de l’Europe.
Position du TO Fuir cette complexité Absent de ce marché, Très présent sur ce secteur,
pour éliminer les risques car opposé dans sa principalement pour les circuits
de mauvais déroulement fonction de grossiste à organisés et séjours balnéaires.
du voyage et se limiter à l'esprit de ce type de
des circuits organisés en voyage, entièrement sur
groupe et séjours mesure.
balnéaires simples.
Position du Spécialiste de ce type Spécialiste de ce type A une place à prendre sur le plan
Réceptif
de voyages, possède de voyages. Capable de des voyages sur mesure, en
toutes les compétences concevoir des collaboration avec l'agent de
pour en assurer la programmes originaux voyages qui assiste le client dans
conception, la et créatifs, de les l'élaboration de son voyage et
commercialisation, et réaliser et de fournir un dans son processus d'achat,
l'exécution. accueil et un particulièrement sur le marché «
accompagnement Client Individuel »
rapproché.
3) Les caractéristiques des réceptifs au Maroc : faiblesses et voies
de développement envisageables
Les agences de voyages sont majoritairement des réceptifs au Maroc (cf. Rapport d’analyse
de situation de travail). Ils commercialisent des produits de la destination Maroc de la même
manière : client final, évènementiel/tourisme d’affaires, agences de voyages/TO.
Activité asynchrone : rechercher sur Internet les sites de réceptifs au Maroc et présenter
les produits qu’ils commercialisent
Aujourd’hui les acteurs du réceptif au Maroc doivent faire face à un certain nombre de
difficultés. Il s’agit premièrement d’un secteur de petites entreprises à faible valeur
capitalistique et à fort besoin de compétences technico-commerciales. Ils dépendent ensuite
d’un nombre plutôt limité de tours opérateurs clients. Ceux-ci leurs apportent de surcroît des
services peu différenciés et à faible valeur ajoutée : transport à destination et quelques
excursion…
Pour faire face à ces difficultés, ces acteurs peuvent organiser leurs actions :
Nous pouvons représenter le fonctionnement productif et commercial d’un réceptif (une fois
le travail d’étude de marché et de stratégie finalisé) de la façon suivante.
Démarcher, Prospecter
Aujourd’hui l’accueil et transfert représente une part importante du volume capté par les
agences marocaine, mais ce sont des prestations à faible valeur ajoutée. Inversement les
excursions et produits touristiques complexes générant une forte marge représentent un
volume faible de leur chiffre d’affaires. La politique commerciale doit ainsi s’orienter vers les
produits à forte valeur ajoutée et des cibles de clientèles à haute contribution par exemple le
tourisme d’affaires. L’organisation des ventes est capitale pour la diversification du risque au
niveau du portefeuille TO, mais aussi pour capter plus de flux. Ceci pourra s’appuyer sur les
démarches « classiques » (salons, road shows,…), mais aussi sur l’appartenance à des
réseaux de réceptif internationaux ou des plates formes B2B.
Outre les modèles de vente traditionnels, certains réceptifs peuvent s’affilier à des réseaux
internationaux.
Exemples de regroupements de réceptifs
Activité asynchrone : à travers l’exemple suivant de Destino World pour les réceptifs,
présenter les avantages pour un réceptif de « s’intégrer » dans une telle structure.
Destino World, à l'état de projet, aura pour vocation de franchiser des réceptifs. C'est à
dire de créer un groupe de réceptifs travaillant selon une politique commerciale commune,
un système de réservation uniformisé, une politique commune de marketing. Il s'agit donc
d'accorder des entreprises indépendantes, éloignées les unes des autres, et avec
chacune des niveaux de développement différents, sur un standard de travail pré-établi.
Argumentation :
La création d’un « standard » pour réceptif permettra de fédérer et de développer un
savoir-faire, puis de le faire connaître selon trois axes de développement :
Une entreprise indépendante sans méthode précise, que ce soit dans le domaine de la
commercialisation, de la communication ou même de la logistique, de surcroît, loin de ses
clients et de sa concurrence, ne peut prétendre entrer en compétition avec la seule vraie
force organisée du tourisme : les Tours Opérateurs. Le réceptif n’est aujourd’hui qu’un
fournisseur du tourisme. Il peut devenir une identité à part entière.
Contrainte de la franchise :
Donc une obligation de perdre une certaine indépendance, mais aussi d’engager certains
investissements. Tout ceci dans le but de moderniser son entreprise et donc de la faire
croître selon les schémas actuels des marchés, de rester à niveau sur ces marchés, de ne
pas se faire dépasser par une concurrence qui se fera de plus en plus vive (avec
l’accélération des possibilités de communication). Il s’agit de donner au Réceptif la place
qu’il mérite dans le monde du tourisme : celle de celui qui conçoit et réalise le service, en
collaboration avec les compagnies aériennes.
Image du réceptif :
Même en tant que franchisé Destino World, le Réceptif, entreprise indépendante, ne perd
pas son identité propre. C’est la seule différence d’avec une franchise classique. Chaque
Réceptif garde son nom, bénéficie d’une présentation commerciale propre (sur le Web, par
exemple), car il représente un produit spécifique : son propre pays. Mais cette
identification possèdera des éléments en communs avec les autres membres de Destino.
Par exemple : le Logo « Destino World » apparaîtra sur l’image corporative du réceptif.
Les pays prioritaires sont étalés dans le monde, parmi les priorités touristiques du
moment. Il est clair, néanmoins, que l’affiliation d’un réceptif dans la représentation
dépendra, dans une large mesure, de ses capacités à accepter les conditions de
représentation, notamment l’aboutissement au projet de franchise. C’est à dire qu’un
réceptif devra posséder certaines caractéristiques qui lui permettront de standardiser sa
production et son organisation.
Les pays prioritaires :
Back-office installé sur site : gestion des fournisseurs, des clients, des produits
Système « satellite » au back-office, de sites Web : ensemble de sites Internet pour
la vente directe (B2C) ou la vente aux agences de tourisme (B2B), directement
intégré au back-office. Répond à un schéma précis de standardisation des produits.
Modules de pré comptabilité : permet la rétro alimentation semi automatique des
données de ventes en données comptables, dans le but de simplifier la saisie
comptable.
Module de site Internet Incentive : Site d’aide à la vente (informations techniques,
photos) pour faciliter la commercialisation des programmes Incentive.
Cette installation requiert une formation pour son utilisation et son application à
l’entreprise. Cette formation sera dispensée directement chez le réceptif lors de
l’installation, ou sur le site de développement en France, selon conditions définies
ultérieurement.
Service Technico-commercial :
Assistance :
Organisation de l'entreprise, création de nouvelles activités : vendeur Web,
production, saisie système... assuré par le « responsable franchise » qui se déplace
sur les sites ;
Formation technique : enseigner l’utilisation des systèmes de logistique et de vente
automatisée ;
Proposition de services comptables (signature de bilan, projet d’investissement,
prévisionnel) ;
Proposition de services juridiques (recouvrement, étude et rédaction de contrat) ;
Proposition de services bancaires (sous-compte de Destino pour encaissement
classique et On-line). Gestion de ce compte directement par Internet.
Promotion :
Services technologiques :
Les coûts :
Il est clair qu'entrer dans une franchise coûte de l'argent au futur franchisé. Ne serait-ce
que l'équipement en nouvelle technologie qui lui est imposé. Mais les prix sont
avantageux, négociables quant au paiement... Après ces frais d'installation, le franchisé
payera une redevance : coût fixe pour les représentations (proportionnel au nombre de
représentations) et frais de participation marketing & communication, un pourcentage sur
la vente de groupe, ainsi que sur les ventes Web. Ces tarifs sont en moyenne moitié
moins chers qu'une représentation classique :
Droit d'entrée comprenant Back office, Web B2B et B2C : 14600 Euro
Redevance mensuelle fixe : participation au frais des services imposés : marketing,
salons, communication, développement technique, etc... : 500 Euro
Commissions : B2C : 2% / B2B : 1% / groupe : 0,5% (pour Destino), non inclus les
frais de représentation commerciale (facultatif). La représentation commerciale est
un service qui se facture selon les besoin du franchisé (ex : un commercial en
exclusivité, ou un commercial partagé pour 4 destinations, coût divisé en 4) D'autres
services sont en option et facturés selon la demande.
D'une manière générale, le cadre de la franchise est strict. Les franchisés sont astreints à
une politique commune, du point de vue commercial et communication. Ils conservent, en
revanche, la gestion globale de leur entreprise. D’autre part les franchisés,
particulièrement ceux de la première heure, participeront à l’élaboration de cette politique
commune. Les résultats de cette méthode sont réels et représentent la seule façon de
participer à une pénétration de marché cohérente, donc effective.
www.cubaautrement.com
Site général : www.cubaAutrement.com
Sites thématiques : www.cheGuevaraTrail.com
Sites de mono produit : www.voitureAcuba.com
Site culturel : www.habanaScope.com
Site Incentive : www.havana-connaisseur.com
Ces sites sont à la fois accessibles depuis leur adresse directement, mais aussi depuis le
site général de Cuba Autrement. Ceci, mis à part les «sites Mono produit», qui reprennent
d'une manière différente des produits généraux, équivalents à ceux de Cuba Autrement.
B. Caractériser l’évolution de la demande pour les services hôteliers
1-Association précise des clientèles aux types de services retenus
Activité asynchrone : Le Maroc est une destination touristique leader au niveau africain,
cependant le constat global affirme que ce secteur connait des problèmes structurels
majeurs qui freinent son essor.
-Faites des recherches pour déceler les facteurs derrière les échecs des politiques publiques pour le
tourisme de l’indépendance jusqu’à nos jours et quelles sont les possibilités pour rectifier le tir et
aller vers un futur meilleur du tourisme marocain.
Selon l’OMT, le tourisme comprend « l’ensemble des activités déployées par les
personnes au cours de leur voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors
de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une
année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une
activité rémunérée dans le lieu visité ». La possibilité d’accéder, directement et
personnellement, à la découverte des richesses de la planète constitue « un droit
ouvert à tous les habitants du monde ».
La Déclaration universelle des droits de l'homme (article 24) et le Pacte international
relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (article 7.d), considèrent le droit au
tourisme pour tous comme « le corollaire de celui au repos et aux loisirs, et notamment
du droit à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés
périodiques ». Le code mondial d’éthique du tourisme, sollicite les autorités publiques à
promouvoir le tourisme social, et notamment le tourisme associatif, qui permet l'accès
du plus grand nombre de personnes, principalement les familles et les jeunes, aux
loisirs et aux vacances. Pour l’économie mondiale, le tourisme offre l’une des
meilleures opportunités de croissance en termes de recettes en devises, d’emplois et
d’attraction des investissements et joue un rôle important en termes de réduction de la
pauvreté, de l’exclusion sociale et des inégalités territoriales. Il génère des effets
multiplicateurs sur le volet social, culturel et environnemental et est perçu comme un
excellent vecteur pour le développement économique des territoires. Cette industrie
est particulièrement transversale. Elle est composée d’un grand nombre d’acteurs
hétérogènes (TPE, PME, firmes multinationales, secteur public, etc.) qui doivent
travailler en concertation afin de rendre leur offre plus compétitive et promouvoir la
demande interne et internationale. Le tourisme stimule l'économie dans la majorité des
pays grâce à sa chaîne de valeur diversifiée et à son interconnexion avec les autres
secteurs économiques . Il favorise l'entrepreneuriat, la croissance des PME, la création
de nouveaux emplois au profit des jeunes et des femmes et contribue à la réduction de
la pauvreté dans les zones rurales et enclavées.
Le tourisme constitue la première activité de consommation dans le monde. Il
représente 30 % des exportations mondiales, soit une valeur de 1.700 milliards $US
comprenant les recettes du tourisme international plus le transport de passagers. Selon
l’OMT, le tourisme mondial a connu une croissance annuelle moyenne de 4% depuis
plusieurs décennies. Cette croissance, soutenue malgré les crises internationales
(économiques, financières, sanitaires, sécuritaires...), est liée particulièrement à
plusieurs facteurs : la réduction des coûts du transport aérien, l'émergence des classes
moyennes partout dans le monde, l'enrichissement des économies, le changement des
modes et habitudes de consommation, la motivation accrue au voyage et à la
découverte. Le nombre des arrivées mondiales de touristes a connu une forte
évolution, passant de 670 millions en 2000 à 1,4 Milliards en 2019. Le tourisme
présente 10% du PIB mondial, 1 emploi sur 11, 1,5 trillions de dollars de revenus, 7%
des exportations totales et 30% des exportations en services (OMT, 2018). Avec la crise
de Covid-19, l’OMT estime la baisse du nombre de touristes à l’échelle mondiale entre
60% et 80% et prévoit un manque à gagner de 30 à 50 milliards de dollars, accompagné
de multiples conséquences économiques, financières et sociales sur les professionnels
et les petites et moyennes entreprises qui constituent environ 80 % du tissu productif
du secteur (transport aérien, maritime, ferroviaire, services, hôtelleries, restauration,
agences de voyages, guides touristiques, location, …). Au niveau mondial, plusieurs
économies dépendent du tourisme10. Le Mexique et la Thaïlande font notamment
partie de ces pays, avec une part estimée respectivement à 15,5 et 19,7 % du PIB.
L'industrie du voyage et du tourisme a contribué respectivement à 14,3 et 13,0 % du
PIB de l'Espagne et de l'Italie en 2019. La contribution économique du secteur peut
dépasser les 25% du PIB dans des pays touristiques comme les Seychelles (26,4%), les
Maldives (32,5%) et Macao (50,2%). Cette contribution inclut les revenus des secteurs
d'activité en contact direct avec les touristes (hôtels, agences de voyage, compagnies
aériennes, etc.) ainsi que les impacts économiques indirects du tourisme. A l’échelle
africaine, le tourisme constitue l’un des principaux moteurs de changement en raison
de sa contribution à l’accélération des investissements dans les infrastructures de
transport, des énergies11 et de la communication. En 2018, le secteur a généré 80
milliards de dollars de recettes, soit environ 3,4% du PIB africain, avec un taux de
croissance annuel moyen de 1,3% au cours de la dernière décennie. Sa contribution à
l’emploi en 2018 était estimée à 24 millions, avec un taux de croissance annuel moyen
de 5,6%, contre une moyenne mondiale de 3,9%. Le secteur touristique offre, ainsi,
d’importantes potentialités de développement socioéconomique et de partenariat pour
les pays d’Afrique dans les domaines de la formation, d’investissement dans le
transport régional, les énergies, les services et les technologies ainsi que pour la
valorisation des productions locales (culture, artisanat, etc.). Il offre également des
opportunités pour les pays d’Afrique de réduire l’empreinte écologique à travers la
mise en place d’initiatives conjointes visant à promouvoir des pratiques durables à
l’échelle régionale en particulier l’écotourisme à travers l’utilisation des énergies
propres, la réduction d’utilisation du plastique, etc.
Les atouts du Maroc :
– Une solidité et stabilité institutionnelle : la stabilité politique et institutionnelle du
Maroc favorise sa sécurité et son positionnement comme un des pays les plus sûrs pour
les touristes à l’échelle régionale et continentale .
– Une situation géographique stratégique : Le Maroc se situe à 3 heures de vol des
principales capitales européennes et reste facilement accessible des marchés
émetteurs asiatiques et américains (7 heures de Vol en moyenne).
– Une infrastructure de premier ordre : avec 17 Aéroports internationaux opérationnels
dont un hub aéroportuaire international desservant les destinations africaines, un
réseau autoroutier de plus de 2000 km et un réseau de chemin de fer dense qui a été
complété par la première ligne à grande vitesse d’Afrique (TGV).
– Une gastronomie réputée mondialement : la gastronomie marocaine est très variée
et diversifiée selon les régions et les cultures et constitue un atout majeur pour le
tourisme.
– Une population accueillante et chaleureuse : les marocains, principalement les
ruraux, sont connu par leur hospitalité, leur ouverture d’esprit et possèdent des
facilités pour les langues étrangères.
– Un capital naturel original : L'environnement marocain est caractérisé par une
diversité biologique et une richesse de la flore et de la faune. Le Maroc se distingue par
rapport à ses pays concurrents par sa disposition au Sud d'Agadir sur la côte Atlantique,
de plusieurs plages atlantiques où s’associent le désert et la mer.
– Une culture extrêmement riche : La diversité culturelle du Maroc constitue un atout
concurrentiel majeur, avec huit sites classés au patrimoine mondial, en plus de la place
Jemâa El Fna à Marrakech. Le territoire national abrite également plusieurs grottes, des
gravures et sites archéologies ancestraux.
Un bilan mitigé malgré les efforts.
L’analyse du secteur du tourisme au Maroc durant ces vingt dernières années révèle
que ce dernier fait face à des dysfonctionnements récurrents. La problématique de la
triple concentration : Il s’agit notamment d’un fort déséquilibre en termes de
développement touristique selon les villes et les territoires et de ventilation des
arrivées/nuitées par pays émetteur et en fonction des saisons. En effet, les statistiques
de l’ONMT indiquent une forte concentration de l’activité, soit 60% des nuitées, au
niveau de deux villes : Marrakech et Agadir. Le développement de nouvelles zones
touristiques n’a pas permis l’essor d’autres pôles ou grandes villes touristiques en dépit
des programmes mis en place.
Le deuxième aspect de concentration du secteur est reflété par la répartition des
différents pays émetteurs, dans la mesure où 52% des arrivées de touristes étrangers
sont issues de deux pays européens : la France et de l’Espagne. Cette concentration
accroît la vulnérabilité des recettes touristiques et des revenus des populations qui
travaillent dans le secteur, par rapport aux fluctuations de la conjoncture économique
de ces deux pays. Le troisième aspect est lié à la saisonnalité des nuitées touristiques et
par conséquent la concentration de l’activité dans des périodes de l’année, qui
engendre une instabilité de l’emploi, des revenus au niveau local, et impacte
négativement la rentabilité des investissements touristiques réalisés au niveau de ces
régions.