Manuel de Cours: Module N°: 02
Manuel de Cours: Module N°: 02
Manuel de Cours: Module N°: 02
et de la promotion du travail
Module n° : 02
HYGIÈNE ET
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Manuel de cours
Filière : AGENT DE
RESTAURATION
SECTEUR DE FORMATION : THR
Tourisme Hôtellerie et Restauration
Le programme de formation de l’agent de restauration s’inscrit dans les orientations retenues par
le Secrétariat d’état chargé de la formation professionnelle, concernant la formation professionnelle. Il
a été conçu suivant le cadre méthodologique d’élaboration des programmes de formation selon
l’Approche par compétences qui exige, notamment la participation des milieux du travail et de la
formation. Le programme de formation et défini par compétences. Il est conçu selon une approche
globale qui tient compte à la fois de facteurs tels les besoins de formation, la situation de travail, les
buts de la formation professionnelle ainsi que les stratégies et les moyens à mettre en place pour
permettre au stagiaire d’acquérir les compétences.
Le programme de formation énonce et structure les compétences que le stagiaire doit acquérir
pour obtenir son diplôme. Il doit servir de référence pour la planification de la formation et de
l’apprentissage ainsi que pour la préparation du matériel didactique et du matériel d’évaluation des
apprentissages.
La durée du programme de formation Agent de Restauration est de 1800 Heures ; sont
consacrées à l’acquisition de compétences liées directement à la maitrise du taches du métier et
……… Heures à l’acquisition de compétences transversales. Le programme de formation comporte
……. Compétences dont la durée d’acquisition varie de ….. à ……. Heures. Cette durée comprend le
temps requis pour l’évaluation des apprentissages aux fins de l’obtention du diplôme.
Dans ce contexte d’approche globale, deux documents accompagnent le progrmme de formation
le référentiel d’évaluation et le guide d’organisation pédagogique et matérielle.
Ce programme de formation a été produit en 2021 à …………
1
L’équipe de conception
Révision linguistique :
2
Remerciement
3
Tables des matières
4
Présentation du programme de formation
Masse horaire
N° Intitulé 1ère 2éme
année année
EGQ 1 Communication en arabe 15 15
EGQ 2 Communication en français 70 70
EGQ 3 Communication en anglais 35 35
EGQ 4 Soft skills 36 44
EGQ 5 Culture d’entreprenariat 50
5
Conditions d’accès à la formation agent de restauration
6
Module N°102 : HYGIÈNE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
II
Séquence 2 : Les microbes
Séance 1 : classification des microbes
Séance 1 : MIA
Séance 2 : TIA
Séance 3 : TIAC
VI Séquence 6 : la HACCP
Séance 1 : la HACC
Séance 3 : 5M
7
Séance 2 : La trousse médicale
Durée : 30H
17H30 : théorique
2h30 : évaluations
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit maintenir un environnement salubre et
sécuritaire selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement
Propreté corporelle et vestimentaire
État de santé du personnel
Pratique de l’entretien
Organisation du travail
Gestion du temps
Économie de produit d’entretien
Manipulation correcte du matériel d’entretien
Utilisation du liteau
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE
Application des mesures préventives adéquates
Manifestation du souci de préserver sa santé et sa sécurité au travail
Respect des règles de santé, de salubrité et de sécurité autravail
8
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
C. Appliquer les règles d’hygiène relative Respect des règles et des mesures d'hygiène et
à la manipulation des mets et des de sécurité relatives à la manipulation des mets
boissons. et des boissons.
9
OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU
10
PRESENTATION DU MODULE
Le module 102 :
Hygiène et sécurité alimentaire
Sa durée globale est de 30h soit 15h de théorie, et 12h30 pratique 02h30 d’évaluation.
1) Ce module a pour objectif :
maintenir un environnement salubre et sécuritaire.
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité personnelles.
Entretenir le matériel et le poste de travail.
B - Les microbes
Classification des microbes
La vie des microbes
F - la HACCP
La HACCP
La marche en avant
Les 5M
11
Module : 102 Hygiène et sécurité alimentaire.
RESUME THEORIQUE ET PRATIQUE
30h
12
Séquence : 01
Hygiène en hôtellerie et restauration
Séquence : 01
Hygiène en hôtellerie et restauration
13
Séance 1 : Notions de base en hygiène
1h30
La qualité est l'aptitude d'un produit à satisfaire les exigences d'un client ou d'un utilisateur.
Exemple :
Un restaurant de collectivité ou une pâtisserie en quartier populaire font un produit de qualité s'ils sont capables
de satisfaire leurs clients à budget réduit (même avec un produit bas de gamme).
- la présentation,
- la fraîcheur,
- la saveur,
- les horaires d'ouverture,
- la rapidité du service ou de la vente,
- l'accueil.
Les clients et la société veulent de la sécurité, il faut donc leur en offrir pour rester compétitif.
La sécurité alimentaire est un outil à la disposition des responsables de la gastronomie pour faire
encore plus valoir leur art.
Vive la gastronomie en toute sécurité
14
1.1 Décrire la sécurité des produits alimentaire
La médecine est " l'ensemble des connaissances scientifiques et des moyens mis en œuvre pour la
prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures et infirmités " (Larousse de la
Médecine).
L'hygiène alimentaire est le « choix raisonné des aliments ». C'est donc un ensemble de règles
permettant d'éviter des maladies par excès ou carence alimentaire. Ces règles d'hygiène font partie de
la diététique.
L'hygiène des aliments est l'ensemble des conditions et mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
la salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaine alimentaire.
La sécurité des aliments est « l'assurance que les aliments ne causerons pas de dommage au
consommateur quand ils sont préparés ou consommés conformément à l'usage auquel ils sont destinés ».
La salubrité des aliments est " l'assurance que les aliments, lorsqu'ils sont consommés
conformément à l'usage auquel ils sont destinés, sont acceptables pour la consommation humaine.
La salubrité des aliments vise à ce que ne soient pas servis des aliments altérés. Un aliment
altéré n'engendre pas obligatoirement un risque pour le consommateur :
15
Séance 2 : Types d’hygiène
1h30
L'insuffisance de propreté corporelle du personnel au contact des aliments est une source non
négligeable de contamination des denrées. Les mains, les ongles et les cheveux mal entretenus sont les
vecteurs de cette contamination.
Afin de faciliter les opérations de lavage des mains des lave-mains doivent être installés dans les
différents locaux où sont manipulées les denrées alimentaires ainsi qu'à la sortie des toilettes du
personnel, un nombre suffisant de lave-mains à commande non-manuelle judicieusement situés,
alimentés en eau chaude et froide et équipés de distributeurs de savon et d'essuie-mains hygiéniques.
Toute personne travaillant dans une zone de manipulation des denrées alimentaires doit porter des
vêtements de travail propres et adaptés et que le responsable de l'établissement est tenu de prendre les
mesures nécessaires afin que le passage de toute personne appelée, à quelque titre que ce soit, à
pénétrer dans les locaux où les denrées alimentaires sont préparées, traitées ou transformées ne puisse
constituer une source de contamination pour les denrées ou leur environnement. Les vêtements
16
personnels (particulièrement les chaussures) sont des vecteurs de contamination portant dans
l'établissement de nombreux micro-organismes.
Les vêtements de travail en tissu, contaminés au cours des manipulations, peuvent conserver des
bactéries dans leurs fibres, surtout lorsqu'ils sont humides. C'est souvent le cas au niveau des poches
des blouses ou des tabliers, utilisés à tort comme essuie-mains.
Le personnel doit porter des vêtements de travail appropriés : le port d'une coiffe englobant l'ensemble
de la chevelure est obligatoire dans les zones de manipulation de denrées alimentaires, à l'exception de
la zone de distribution.
De même, dans ces zones, les vêtements de travail doivent être de couleur claire,· Pour les personnes
affectées à la préparation des produits, les vêtements et accessoires (broches, collier...) personnels sont
couverts d’un vêtement de protection, changé autant que nécessaire. Il est mis à disposition du
personnel des vestiaires (ou des casiers) à deux compartiments pour que les vêtements propres et
souillés soient séparés et éviter ainsi toute contamination.
Il est d’autre part conseillé que les tenues de travail soient changées quotidiennement. La tenue de base
peut être complétée, le cas échéant, de masque ou de gants. Dans ce cas, ceux-ci devront être
correctement employés (masque recouvrant la bouche et le nez, masque et gants changés régulièrement
et au moins après chaque sortie des lieux de fabrication ou chaque changement d’activité).
Le port des gants est recommandé pour des manipulations propres tranchage de viandes,
conditionnement de plats cuisinés, dressage de préparations... Les gants doivent présenter les
caractéristiques voulues de solidité, de propreté et d'hygiène. Ils doivent être changés aussi souvent
que nécessaire et avant toute nouvelle manipulation de produits alimentaires non
Protégés. Le port des gants ne dispense pas de se laver régulièrement les mains.
L'utilisation des torchons est interdite en cuisine sauf pour la prise des plats chauds. Dans ce cas, les
torchons devront être propres, bien entretenus, ne servir qu’à cet usage et changés dès que nécessaire.
Les chaussures, sabots ou bottes réservés aux lieux de fabrication devront être correctement employés,
le personnel ainsi équipé ne devant pas transiter par l’extérieur de l’établissement.
17
Séquence : 02
Les microbes
Séquence 2
Les microbes
formes microbes
Où se trouvent les Microbes ?
Comment vivent les
Séance 2 : La vie
Microbes? 01H30
des microbes
DETECTION DES
MICROBES
Développement des microbes
18
Séance 1 : Classification des microbes
01h30
Définition
La plupart de ces microbes ne sont pas très dangereux, leurs agressivités n’apparaissent que si
leur nombre devient important « seuil critique »
Les aliments seront d’autant plus contaminés que leur environnement sera pollué.
Micro = Petite
Le mot microbe veut dire : Petite vie
Bio = Vie
Classification
- LES MOISISSURES
Champignons microscopiques
- LES LEVURES
19
Remarque :
On peut aussi les classer comme suite :
a. Thermophiles : Bactéries qui aiment la chaleur ils se produisent entre + 45°C et 60°C
b. Mésophiles : Bactéries qui aiment les chaleurs moyennes et qui se multiplient entre
20°C et 40°C.
c. Psychrotrophes : Qui aiment les températures fraîches ils se développent entre 0°c et 20°C
2- CONTACT INDIRECT :
20
Séance 2 : La vie des microbes
1h30
.
Développement des microbes
Un peu d'eau, un peu d'air, un petit peu de nourriture, une bonne température et seulement 20
minutes pour se multiplier par 2 à température ambiante.
Les bactéries se développent entre 10 et 63°C et encore plus vite entre 15 et 40°C.
21
22
Séquence : 03
Maladies d’origine alimentaire
03H
Séquence 3
Maladies d’origine alimentaire
Séance Objectifs Durée
23
Séance 1 : Maladies d’origine alimentaire
4H
Les bactéries pathogènes ont une série de troubles de gravité variable chez l’homme. Elles
agressent l’organisme par deux mécanismes différents :
24
3- Les symptômes des M.I.A
C’est un ensemble de signes manifesté par n’importe quel malade contaminé par des germes
après leur incubation dans son organisme.
Ces signes peuvent être :
4- Conclusion
Les MIA ne peuvent être contractées que par des produits alimentaires qui ne rependent pas
aux normes sanitaires. Certaines d’entre elle sont exclusivement d’origine humaine.
25
2- L’incubation des microbes des T.I.A
5- Conclusion
Tout aliment contaminé par une bactérie qui séjourne plus qu’une heure à une température comprise entre
20°C et 40°C peut être responsable d’une intoxication alimentaire.
Cette intoxication peut être :
- Un cas Bénin : Guérison en quelques jours après hospitalisation.
- Un cas Grave : Mort en quelques jours.
Exemples de T.I.A. Exemple de modes de contamination
Salmonellose Coquilles d’œufs souillés contaminant des préparations à base d’œufs
(mayonnaise, crèmes, glaces…)
Botulisme Stérilisation insuffisante de conserves (fonds de boite bombés)
T.I.A. à staphylocoques Contact de l’aliment avec une plaie qui suppure «laisser écouler du pus
»
T.I.A. provoquées par des Contact avec des mains non lavées après un passage aux toilettes.
microbes d’origine fécale.
26
Séance 3 : Toxi Infection Alimentaire Collective
1H
Une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) est définie comme l'apparition d'au moins deux
cas similaires d'une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à
une même origine alimentaire. Les TIAC sont des maladies à déclaration obligatoire
Les TIAC sont des maladies à déclaration obligatoire. Leur signalement permet de de déclencher
des investigations pour identifier les aliments en cause et mettre en place des mesures correctrices dans
le cas par exemple de la restauration collective. Au Maroc, la surveillance des TIAC est assurée
par Santé Publique via la déclaration obligatoire (DO) et les données provenant du Centre national de
référence (CNR) des salmonelles, une des familles de bactéries les plus fréquemment incriminées dans
des TIAC.
Les principaux agents responsables des TIAC sont les toxines bactériennes (produites
par Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens et Bacillus cereus) les Salmonelles, et les virus
entériques.
Une TIAC est généralement liée à l’utilisation de matières premières contaminées et/ou le non
respect des mesures d’hygiène et des températures (rupture de la chaine du froid et du chaud) lors de la
préparation des aliments, ou à la non maîtrise des contaminations croisées lors de la manipulation des
aliments.
27
Séquence : 04
La lutte contre les microbes
Séquence : 04
La lutte contre les microbes
28
I - La Lutte contre les microbes
1- Introduction
La température moyenne annuelle enregistrée dans une cuisine est de 30°C environ. Les
germes vivent à une température de 37°C dans l’organisme ce qui nous oblige à lutter en
permanence contre leur développement.
Pour empêcher leur multiplication (prolifération) il suffit de créer un climat non favorable
dans notre environnement.
On empêchera la prolifération des germes en agissant sur les éléments nécessaires à leur
croissance. On rendra leur milieu bactériostatique.
Bactériostatique se dit d’une action qui empêche la multiplication des bactéries sans les détruire.
En agissant sur l’eau : On abaisse la teneur en eau (séchage, fumage, lyophilisation)
En agissant sur la température : Par le froid (<3°C) leur vitesse de croissance est extrêmement
réduite Par le chaud en maintenant les produits à +63°C.
En agissant sur l’environnement Conditionnement sous vide
En ajoutant Du sel (saumure du jambon etc...)De l’alcool (fruits à l’alcool)Du sucre (confiture)
Comment détruire les microbes ?
On empêchera la survie des germes en utilisant des méthodes ou des produits bactéricides
Bactéricide se dit d’une action qui détruit les bactéries
29
Séance 1 : La lutte avec le froid
1H30
II - Différentes techniques de conservation des aliments
La Congélation La Réfrigération
La congélation STOPPE la prolifération La réfrigération RALENTIE la prolifération
des microbes des microbes
30
Séance 2 : La lutte avec le chaud
1H30
B - Conservation par la chaleur
La Pasteurisation La Stérilisation
La pasteurisation est un moyen de La stérilisation est un moyen de
DESTRUCTION Partiale des microbes DESTRUCTION Totale des microbes
31
Séquence : 05
Les moyens de conservation
Séquence : 05
Les moyens de conservation
32
Séquence : 05
Les moyens de conservation
33
Séance 2 : Les moyens modernes
1H30
1- Réfrigération (0°C≤T°≤6°C)
Le froid arrête ou ralentit l'activité cellulaire, les réactions
enzymatiques et le développement des microorganismes.
1- Congélation (-18°C)
Une diminution importante de l'eau disponible, soit à une baisse de
l'activité de l’eau, ce qui ralentit ou stoppe l'activité microbienne et
enzymatique
La surgélation
34
Séquence : 06
La HACCP
Séquence : 06
la HACCP
Séance 3 : Les
Respecter les 05 M 1H
5M
35
Séance 1 : La HACCP
3H
I - La démarche HACCP.
Présentation générale :
Aujourd’hui la clientèle demande de la qualité organoleptique des mets qu’on lui vende, et exige
surtout la sécurité hygiénique. Et face à ces attentes et à ces risques et pour assurer la qualité
microbiologique de l’assiette de notre clientèle deux axes d’actions s’imposent :
1- L’utilisation des produits sains et sûrs.
2- La mise en œuvre de procédures rigoureuses et strictes.
II - H.A.C.C.P. en restauration :
Le restaurateur comme le cuisinier devra posséder une double compétence des compétences techniques
de base et des bonnes connaissances en bactériologie.
Le restaurateur doit avoir des capacités d’analyse, d’organisation, d’innovation et de communication.
36
COMPETENCES POUR
Analyse Etudier les procédures.
Connaissance bactériologique Appréhender les risques et les dangers
Collaborer avec des spécialistes
Organisation Organiser, conduire la démarche
Innovation Introduire des produits de substitution
Modifier les procédures
Communication Sensibiliser son équipe à la méthodefaire accepter les
changements
En générale, l’ H.A.C.C.P. s’applique chaque fois que le produit ou le processus peut engendrer un
danger.
PRODUIT
Danger
Physique, chimique,
microbiologique
PROCEDURES
37
C.C.P. : « point critique de maîtrise », point, étape ou procédure qui peut être maîtrisée afin de
prévenir, établir ou réduire à un niveau acceptable, un danger relatif à la sécurité du produit
alimentaire.
Danger : possibilité de causer un dommage ; ces dangers peuvent être :
physiques : corps étrangers
chimiques : produits lessiviels, additifs…
biologiques : flore bactérienne…
c - La méthodologie
La méthode H.A.C.C.P a pour objectif de détecter les actions de maîtrise à exercer sur les C.C.P.
L’ H.A.C.C.P. est spécifique pour un produit ou une procédure, en cas de substitution ou de
modification, une nouvelle analyse devra être effectuée immédiatement. La réussite de la méthode
H.A.C.C.P. impose : rigueur et persévérance.
Même si le système paraît lourd, il faut que toutes les étapes doivent être respectées.
Explication du vocabulaire utilisé en restauration dans le cadre d'une démarche HACCP
Action corrective Action entreprise pour éliminer la ou les causes d’une non-conformité
existante pour empêcher son renouvellement.
Audit Analyse du fonctionnement d’une activité (Fabrication, distribution…)
à partir des observations sur le terrain, en comparaison avec des points
de repère préétablis (Référentiel, norme..); à pour but de vérifier le
fonctionnement réel avec ce qui a été prévu et formalisé
(Organigramme, procédures).
Auto contrôle Mode de contrôle et contrôle effectué par l’exécutant d’une tâche sur
son propre travail et sur les résultats constatés ; sert à valider la maîtrise
d’un point critique. Contrôle de température d’une préparation à cœur.
CCP Control Critical Point ; dans l’HACCP, désigne un point critique à
maîtriser. Contrôle de la DLC d’un produit à réception.
Contrôle Action de vérifier des mesures par rapport à une exigence spécifiée.
Danger Conséquence du risque ou induit par le risque, qui menace ou
compromet la sécurité alimentaire. Contamination microbienne (= le
risque) entraîne l’apparition d’une TIAC (=danger) ; la non-utilisation
d’une protection (=risque) entraîne un accident du travail (= danger).
Diagnostic Analyse du fonctionnement d’une activité (Fabrication, distribution…)
à partir des observations sur le terrain, sans référence à une norme
préétablie ; à pour but d’expliciter et de formaliser le fonctionnement
observé ; se distingue de l’audit car il ne fait pas référence à une norme.
Diagramme de fabrication Décomposition étape par étape d’un procédé de fabrication depuis la
réception des matières premières jusqu’à la remise au consommateur.
Enregistrement Document qui fournit des preuves tangibles du déroulement d’une
activité ou de résultats obtenus. Enregistrement des températures.
HACCP De l’américain Hazard Analysis Control Critical Point : Analyse des
dangers et maîtrise des points critiques
Logigramme Suite logique d’opérations décomposées et présentées d’une manière
synthétique sous forme d’organigramme. Logigramme de cuisson des
rôtis
Mesure préventive Mise en place d’une règle de fonctionnement permettant d’éviter
38
l’apparition d’un risque et par voie de conséquence d’un danger.
Mode opératoire Façon de faire.
Non-conformité Qui ne satisfait pas à une exigence spécifiée. DLC périmée d’un
produit pénétrant dans l’établissement par rapport à un cahier des
charges ou à une procédure de réception des marchandises.
Organigramme Représentation synthétique des diverses parties d’un ensemble et de
leurs relations mutuelles. Organigramme de l’entreprise…
Point critique Point ou moment d’une opération où la probabilité d’apparition du
risque est maximum ; point de non-retour atteint.
Pré traitement Opération préliminaire intervenant après le déstockage et avant la
préparation.
Procédure Ensemble de règles écrites à suivre conduisant à un résultat global. Le
contrôle des livraisons, le lavage de la vaisselle
Protocole Consignes, instruction spécifique à respecter pour une action
déterminée dont le respect garantit un bon résultat.
Le contrôle des produits laitiers, le lavage des conteneurs isothermes…
Risque Fait pouvant entraîner l’apparition d’un danger.
Sectorisation 1er sens : A propos d’une cuisine désigne découpage dans l’espace des
différentes zones.
2ème sens : A propos du stockage des matières premières, désigne
l’affectation d’un produit à un secteur spécifique de l’économat ou du
magasin.
Sécurité alimentaire Etat dans lequel la maîtrise des risques est assurée.
Seuil de tolérance Ecart ou limite acceptable que l’on se fixe et qu’il ne faut pas dépasser
sous peine de remettre en cause la sécurité alimentaire. Marge de risque
acceptable ; lors de contrôle réception, la valeur cible sera – 18°C, seuil
de tolérance +/- 2°C.
Suivi Constat permettant de vérifier la pertinence ou l’efficacité d’une mesure
préventive destinée à maîtriser un risque. Le suivi des températures.
Système documentaire Ensemble des documents mis en place dans un établissement et
justifiant la maîtrise de la sécurité alimentaire.
Traçabilité Résultat d’un ensemble de mesures visant à retrouver l’historique d’un
produit ou d’une opération.
Valeur cible Mesure définie comme point de référence. Température de stockage des
surgelés sera – 18°C ; 300000 germes de flore mésophile par gramme.
Et d’autres encore :
Couple temps/température
Comité de pilotage
Codex alimentaires
39
Séance 2 : La marche en avant
1H30
I - Le principe de la marche en avant
Définition
La marche en avant est un principe d’organisation en cuisine professionnelle et de sécurité
alimentaire, qui conditionne la conception de l’établissement de restauration, de la réception des
denrées jusqu’à la remise au consommateur. Un bon agencement des locaux permet de gagner en
efficacité, donc en rendement.
Les denrées propres ne doivent pas croiser des produits sales ou souillés.
Les denrées doivent entrer dans la zone de réception où elles seront déconditionnées. Elles
passeront ensuite par la zone de stockage, en séparant bien les aliments souillés (fruits et légumes
notamment) des aliments propres (beurre, plats cuisinés...), puis par la zone de préparation (si possible
scindée en plusieurs secteurs : pâtisserie, légumerie, boucherie…).
Tout ce qui sort de la zone de préparation est considéré comme propre. Ce circuit se poursuivra
dans la zone de cuisson, puis dans celle de conservation (au chaud ou au froid dans l’attente du
service).
Un produit entrant en zone propre ne doit en aucun cas retourner en stockage sale, d’où la
dénomination de marche en avant.
Dans l’espace lorsque la surface des locaux et la séparation des différents secteurs le permet.
Dans le temps, pour les petites cuisines, en traitant les aliments qui n’ont pas le même degré de
contamination de manière séparée. On commence par un produit, on nettoie et désinfecte puis on passe
à une autre denrée sur le même plan de travail.
II - Champs d’application
Exemple d’un plan d’application de la marche en avant
contaminées : Il s’agit de la réception des marchandises, des stockages secs ou réfrigérés des denrées
brutes, du lieu de traitement des denrées (légumerie), de la plonge à batterie, de la laverie vaisselle, du
stockage des déchets.
- Zones propres : Ce sont toutes les zones de préparation des produits nettoyés : préparations
froides et chaudes, office, stockages intermédiaires des denrées préparées, zone de
distribution.
Les serveurs n’entrent pas, si possible, dans la cuisine.
Lorsqu’ils emportent les plats, les serveurs ne doivent pas entrer en cuisine. Lorsqu’ils
débarrassent, les plats, assiettes et couverts sales doivent être déposés dans une zone de lavage
dédiée, située à l’entrée de la cuisine.
41
Séance 3 : Les 5M
1H
B - La Méthode des 5 "M"
Que signifie 5 M ?
1- Matières premières et matières travaillées
2- Main d’œuvre
3- Matériel
4- Méthode
5- Milieu
42
MAIN D’ŒUVRE
En dehors des mesures concernant l’état de santé, ne pas oublier qu’un personnel est un porteur
sain de divers agents pathogènes. (Transport par les mains, vêtements, linges des microbes). Il
faut respecter de façon absolue l’hygiène vestimentaire et des mains.
♠ Avant toute prise ou reprise de manipulations, surtout de produit cuit.
♠ Après tout contact manuel avec des aliments ou des surfaces contaminées.
♠ Après le passage aux toilettes.
♠ Les mouvements de personnel seront limités.
♠ Respecter le sens des zones propres.
MATERIEL
Facile à entretenir, nettoyer et désinfecter. Il sera entretenu dans un bon état physique et hygiénique
METHODE
Minimiser les apports de germes par réduction des manipulations. Les relations avec l’aval et
l’amont seront rationalisées pour éviter les contaminations croisées.
La méthode peut être à l’origine d’augmentation de la flore présente. Les opérations se feront
rapidement sous couvert du froid.
L’application de la chaleur sera précisée et surveillée
Dans l’application du froid la règle du « premier entré – premier sorti » tiendra compte des
dates de consommation.
Les relevés de températures seront consignés par écrit.
La méthode concerne les flux des marchandises et des déchets.
Surveiller le stockage et le transport des déchets pour éviter toute contamination.
MILIEU
La conception et la construction des locaux auront permis la séparation des secteurs propres et
des secteurs souillés. Les séparations seront repérées de façon très nette (porte, couleur,
pictogramme, plan)
Le secteur propre ne recevra que des denrées propres. Les zones à hauts risques sont
caractérisées par la manipulation d’aliments stériles ou pauvres en microbes (c.a.d. ceux qui ont
été soumis à un traitement thermique : cuisson, pasteurisation).
Le respect de ces zones est rigoureux à qui que ce soit (personnel, service entretien, direction,
contrôleurs, visiteurs !)
Des mesures concernent l’air : éviter les courants d’air, l’introduction de poussières venant de
l’extérieur ou …des emballages !
L’eau sera potable et contrôlée aux points de distribution de façon régulière.
Les sols auront une pente suffisante pour permettre l’écoulement.
La lutte contre les ravageurs sera systématique.
43
Séquence : 07
Les règles du travail
Séquence : 07
Les règles du travail
Séance 1 : Les
Appliquer les règles de
règles de sécurité 1H
sécurité alimentaire
Séance 2 : La
trousse médicale Posséder d’une trousse
1H
médicale
Séance 3 :
Apprendre comment doit on se
Procédure de 1H
laver les mains
lavage des mains
44
Séance 1 : Les règles de sécurité
1H
I - Les règles de sécurité à respecter au travail
Introduction
Cet aide-mémoire est un guide pour les secouristes qui ont suivi une formation.
Il ne peut remplacer une formation assurée par un moniteur qualifié qui vous apprendra les bons gestes
et les bonnes techniques afin d’intervenir efficacement.
Gardez cet aide-mémoire à portée de main, il vous rappelle les gestes et techniques appris lors de votre
formation.
Les objectifs des premiers soins et fonctions vitales de la victime
Le secouriste est le premier maillon de la chaîne des secours.
Le secouriste a 3 minutes pour agir,
Donc s’il veut être performant, il doit, comme un sportif, s’entraîner régulièrement et se recycler
obligatoirement une fois par an.
Un geste peut sauver une vie !
II - LES 5 OBJECTIFS DU SECOURISTE A.P.E.A.S.
1- ANALYSER la situation, le contexte…,
2- PROTEGER la victime, le secouriste, le témoin…,
3- EXAMINER la victime,
4- ALERTER ou faire alerter,
5- SECOURIR efficacement et sans précipitation avec les gestes appropriés à la circonstance.
III - LES 4 GRANDES FAMILLES DE RISQUES
- Risques mécaniques (chutes, écrasements…),
- Risques électriques (électrisation, électrocution…),
- Risques incendies / explosions (brûlures…),
- Risques atmosphère non respirable (asphyxie).
IV - LES FONCTIONS VITALES D’UNE VICTIME
Les questions que doit se poser un secouriste
Saigne-t-elle?
Oui = Compression manuelle, tampon relais, compressions à distance ou, exceptionnellement, garrot.
Est-elle consciente ?
Non = Mise sur le côté : P.L.S. (Position Latérale de Sécurité).
Respire-t-elle ?
Non = R.C.P. (Réanimation Cardio-pulmonaire) soit : Bouche à Bouche et
45
Massage cardiaque externe.
S’étouffe-t-elle ?
Oui = 5 tapes dans le dos puis 5 compressions abdominales (adulte) ou
Thoraciques (nourrisson) «Méthode dite de Heimlich».
A La victime s’étouffe
Identifier une obstruction complète des voies aériennes chez une personne
consciente
Signe :
- elle ne peut pas parler
- elle ne peut pas tousser
- elle n’émet aucun bruit
- elle porte généralement les mains à la gorge, la bouche
ouverte, le visage devenant rouge puis violacé
Objectif du geste
Faire expulser le corps étranger le plus rapidement possible
Premier geste : tapes dorsales
- Pour l’adulte et l’enfant de plus de 1 an : donner 5 claques
vigoureusesdans le dos entre les omoplates puis, si inefficaces,
pratiquer 5 compressionsabdominales avec le poing au-dessus
du nombril (méthode dite deHEIMLICH).
- Pour l’enfant de moins de 1 an : donner 5 claques dans le dos
entre les omoplates puis, si inefficaces, pratiquer 5 compressions
sur le thorax avec deux doigts. (Maîtriser la force du geste selon
l’âge de l’enfant). Recommencer jusqu’à la désobstruction ou l’arrivée des secours médicalisés.
Un avis médical est nécessaire
B La victime a un malaise
On entend par malaise toute sensation pénible traduisant un trouble de
fonctionnement de l'organisme
Signe de gravité ressentis
- douleur violente (tête, poitrine, abdomen)
- fatigue inhabituelle
Signe de gravité décelée
- pâleur
- sueurs
- vomissements
- gêne pour respirer
- agitation ou somnolence
- modification du comportement
- anomalies de la parole
Geste
- Mettre la victime au repos (1/2 assis) en lui conseillant de
s'allonger ou respecter la position dans laquelle elle se sent
le mieux.
- Observer les signes du malaise. Demander a la victime :
Où avez-vous mal?;
46
Avez-vous déjà eu ce genre de malaise?;
Depuis combien de temps avez-vous ce malaise?;
Avez-vous un traitement?
Avez-vous été malade ou hospitalise(e) récemment? Éventuellement I ‘aider à absorber ses
médicaments habituels ou un sucre.
Alerter le directeur de l’hôtel.
D. 3 Un traumatisme dorsal :
- Demander au blessé de ne pas bouger ;
- Maintenir la tête dans la position ou elle se trouve ;
- Le faire couvrir s’il est à l’extérieur ;
- Faire alerter le 15. rassurer.
D.4 Un traumatisme crânien :
47
- Allonger le blessé
- Maintenir la tête du blessé dans la position dans laquelle il se trouve (si le blessé n’est agité)
- Le faire couvrir s’il est à l’extérieur
- Faire alerter le 15, rassurer
Signe de gravité
- Il est somnolent ou agité
- Il a une modification du comportement
- Il ne se souvient plus de ce qui s’est passé
- Il se plaint de maux de tête violents
- Il vomit ou a des nausées
- Il a un écoulement de sang ou de liquide claire du nez ou des oreilles
- Il ne répond plus
E - La victime se plaint d’une piqûre
Objectif du geste
Éviter l’aggravation de l'état de la victime et l’infection.
E. 1 Les piqûres d'insectes
- Faire asseoir la personne, assurer son confort.
- Se laver les mains.
- Retirer I’ aiguillon avec une pince à épiler passée a I’ alcool, s'il s'agit d'une piqûre d'abeille.
- Désinfecter la plaie avec un antiseptique non colore, éviter de masquer I’ infection
- Appliquer une pommade apaisante.
- Poser une vessie de glace si le gonflement est localement important ou faire sucer un glaçon en
cas de piqûre dans la bouche.
- Surveiller et appeler le médecin si les troubles généraux donnés ci-dessus apparaissent.
Objectif :
Arrêter le saignement.
Un saignement abondant peut entrainer la mort en moins de trois
minutes; Deux cas sont à envisager :
48
1- Compression manuelle :
Boucher la plaie avec le doigt ou la main, protégés (gant)
2- Tampon relais :
Pansement compressif sur la plaie
3- Compression à distance :
Les points de compression
- Membres supérieurs : sur la face interne du bras (humérale)
avec
Le pouce sous le biceps ou derrière la clavicule (sous-clavière) avec
Le pouce, dans le creux de la salière.
- Membres inférieurs : dans le pli de l’aine (fémorale) avec le
poing, bras tendu.
- Tête : à la base du cou avec le pouce, sur un plan dur (vertèbres
cervicales) les autres doigts à plat sous la nuque.
49
- allonger le nourrisson a plat dos sur une table,
- pratiquer 1 insufflation (bouche à bouche et nez),
- apprécier une éventuelle reprise de la respiration (signes de toux ou mouvements de la
victime).
50
D. victime se plaint d’une douleur empêchant certains mouvements
Observations : Le gonflement, la
déformation, la douleur, et l’impotence
sont les signes d’une fracture, entorse ou luxation.
Gestes à effectuer
- Éviter les manipulations et les mouvements de la victime.
- Faire asseoir ou allonger en respectant la position prise par la victime
- es victimes se mettent dans la position où elles souffrent le moins.
- Si nécessaire, immobiliser le membre en respectant la déformation en le calant au besoin,
Éviter les mouvements et soulager la douleur.
- Couvrir, éviter un refroidissement. Surveiller et réconforter la victime
51
- Les panneaux concernant l’évacuation doivent être de couleur verte (sorties et issues de
secours).
- Les panneaux concernant le matériel ou l’équipement de lutte contre l’incendie doivent être de
couleur rouge (extincteurs, Robinets d’Incendie Armé…).
- Éclairage de sécurité
Il doit permettre aux personnes d’atteindre les sorties du bâtiment en cas
de défaillance de l’éclairage normal. Il doit assurer la visibilité des
obstacles et permettre d’exécuter les manœuvres nécessaires en cas
d’incendie.
- Dégagement :
Les dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers) des locaux sont répartis de manière à
permettre une évacuation rapide du personnel en toute sécurité. Ces dégagements ne doivent pas
contenir d’obstacles (objets, marchandises, matériel…), et doivent être toujours libres.
Les portes de sortie utilisées pour l’évacuation des personnes doivent s’ouvrir vers l’extérieur sauf
pour les locaux ou bâtiment recevant moins de 50 personnes. Ces portes doivent s’ouvrir par une
manœuvre simple de l’intérieur et sans clé.
Les escaliers doivent se prolonger jusqu’au niveau d’évacuation vers l’extérieur. Ces escaliers doivent
être munis d’une main courante.
- Point de rassemblement :
Le point de rassemblement est l’endroit où sont dirigés les occupants lorsqu’il
y a une évacuation. C’est à cet endroit que sont données les consignes sur les
événements à venir : réintégration des locaux, arrêt du travail, etc…
Il est obligatoire de quitter immédiatement un bâtiment au signal d’évacuation
et de se diriger vers le point de rassemblement prévu pour contrôler l’effectif
et signaler toute personne manquante. Le personnel ne doit quitter celui-ci que
sur ordre de la direction ou du service de sécurité. La localisation du point de
rassemblement doit être choisie de façon à ne pas gêner l'approche des secours extérieurs.
7.2.matériel de premiers soins nécessaire
- Une paire de ciseaux
- Une pince
- Une boîte de gants
- Un savon.
- Un thermomètre
- Des verres en plastique
- Une petite cuillère
- Mouchoirs en papier, rouleaux d’essuie-tout
- Une couverture de survie.
52
Séance 2 : La trousse médicale
1H
La troussemédicale (des premiers soins)
8.1. Composition de la trousse de premiers soins :
Matériel de soins :
- des compresses stériles 7.5 x 7.5, 10 x10 cm
- des bandes extensibles (5, 7 et 10 cm de large)
- des pansements (à découper et prédécoupés)
- rouleau de sparadrap hypoallergique de 2,5 cm de large
Pharmacie :
Médicaments d’usage local :
- un flacon de solution antiseptique (pour les plaies)
- un tube de pommade pour les piqûres d’insectes.
- un tube de crème à la sulfadiazine pour les brûlures.
- un tube de pommade pour les contusions.
- un tube de crème solaire haute protection UV (indice supérieur à
15)
Médicaments par voie orale :
- une boîte de paracétamol 500 mg pour fièvre et douleurs ordinaires
- une boîte d’antihistaminique (pour les démangeaisons : piqûres
d’insectes…)
- une boîte de médicaments contre les diarrhées.
- une boîte d’antispasmodiques (douleurs abdominales)
- quelques morceaux de sucre …
8.2. Emplacement de la trousse de premiers soins :
La trousse de premiers soins est placée dans un endroit accessible en cas
d’accident :
- à la conciergerie quand il s’agit d’un hôtel
- à la cabine du chef de cuisine
- à l’office quand il s’agit d’un restaurant.
53
Séance 3 : Procédure de lavage des mains
1H
IV - L’hygiène des mains
Afin de faciliter les opérations de lavage des mains des lave-mains doivent être installés dans les
différents locaux où sont manipulées les denrées alimentaires ainsi qu'à la sortie des toilettes du
personnel, un nombre suffisant de lave-mains à commande non-manuelle judicieusement situés,
alimentés en eau chaude et froide et équipés de distributeurs de savon et d'essuie-mains
hygiéniques.
54
Liste des références bibliographiques.
55