Genie Genetique
Genie Genetique
Genie Genetique
Génie génétique
Mr. BENSLAMA A.
2016/2017
Génie génétique
Introduction
Les vecteurs
Les cellules hôtes
Génie génétique
Les cellules qui sont habituellement transfectées par des vecteurs contenant des
fragments d’ADN, sont destinées à permettre d’amplifier ce vecteur en même temps
que leur croissance.
Des bactéries comme Escherichia coli sont utilisées pour recevoir des plasmides.
Certaines souches de cette espèce sont plus particulièrement développées pour
permettre la transfection de certain vecteurs : souche DH5α pour les plasmides
pUC18 ou pUC19, HB 101 pour le plasmide pBR322, souche JM 109 dépourvue
d’opéron lactose pour les vecteurs à β-galactosidase.
Les cellules animales en culture du hamster doré : CHO (Chinese hamster ovaries) ou
BHK (baby hamster kidneys) ou de la souris : lignée 3T3 peuvent recevoir des vecteurs
spécifiques. Certaines lignées de cellules humaines en culture (cellules HeLa) peuvent
aussi être employées.
Les vecteurs
Les vecteurs
Les phages sont des virus qui infectent les bactéries. Deux phages sont très utilisés
comme vecteurs: le phage lamba et le phage M13 (mais maintenant les phages
dérivés de ces deux phages). Les séquences de ces phages utilisés comme vecteurs
sont connues (40 à 50 kb d'ADN double brin). Les extrémités de cet ADN sont simples
brins sur une longueur réduite, et complémentaires l'une de l'autre et surtout
formant des extrémités cohésives. Ces séquences sont appelées séquences cos (pour
cohésives).
Le bactériophage M13
. est un phage dont la forme libre est constituée d’une
membrane entourant un ADN simple brin de 6,4 kilobases
Les vecteurs
Les phages
Les sondes
Les sondes
Les sondes
Les enzymes
Il ’y a plusieurs enzymes
Les nucléase
Une nucléase est une hydrolase qui clive les liaisons phosphodiester de brins d'acides
nucléiques entre deux nucléotides, Il existe 2 types de nucléases
Les endonucléases sont des nuclease capables de couper au milieu de la chaîne, par
opposition aux exonucléases qui n'attaquent que les nucléotides situés aux
extrémités des fragments. Il en existe différents types: à clivages non spécifiques et à
clivages spécifiques (les enzymes de restriction)
Les enzymes
Les enzymes de restriction sont des endonucléase qui peuvent couper un fragment
d'ADN au niveau d’un endroits spécifique ou d'une séquence de nucléotides
caractéristique appelée site de restriction (4 à 6 paires de bases).
Plusieurs centaines d'enzymes de restriction sont actuellement connues, on en
retrouve naturellement dans un grand nombre d'espèces de bactéries.
Fut étudié par W. Arber à l’Université de Genève dans les années 60. Il obtint avec D. Nathans et
H. Smith le prix Nobel de Médecine en 1978 pour la découverte et les applications des enzymes
de restriction.
Pour éviter que l'enzyme de restriction ne coupe l'ADN de son propre génome, la
bactérie fabrique aussi une deuxième enzyme appelée méthylase qui reconnaît
également le site de restriction. La méthylase ne coupe pas l'ADN, mais le modifie en
lui rajoutant un groupement méthyle sur un ou plusieurs nucléotides du site. Cette
méthylation empêche la coupure par l'enzyme de restriction. Les ADN bactériens,
pour échapper à l’action de leurs propres endonucléases de restriction, sont
méthylés sur le C5 de certaines Cytosines et sur le N7 de quelques Adénines.
Propriétés
Propriétés
Les enzymes de restriction peuvent être utilisées pour établir une carte génétique
(appelée « carte de restriction ») d'une molécule d'ADN. La carte de restriction
donne l'ordre des sites de restriction le long de cette molécule, et la taille des
fragments produits. Cette technique de caractérisation des acides nucléiques, très
utilisée voici une vingtaine d'années, est supplantée par le séquençage direct,
devenu bien moins coûteux et réalisé de façon routinière.
Propriétés
Elles peuvent être également utilisées pour faire produire à des cellules hôte (par
exemple la bactérie Escherichia coli ) une protéine exogène. Les enzymes de
restriction jouent un rôle crucial dans ce processus car elles permettent, en coupant
le brin à un endroit précis et de manière asymétrique, l'intégration d'un brin d'ADN
spécifique codant pour une protéine précise dans un plasmide dans le but de
l'exprimer dans une bactérie. Cette intégration peut être faite, profitant de
l'asymétrie créée par l'enzyme de restriction, en jouant sur l'homologie de séquence
au site de clivage == site d'intégration.
Propriétés
Les enzymes de type II, les plus utilisées, reconnaissent une séquence spécifique et
coupent en un endroit spécifique de cette séquence. Quelques exemples de ces
enzymes figurent ci-dessous.
De manière générale, les enzymes de restriction sont bloquées par le monoazide
d'éthidium.
soit une coupure franche c'est-à-dire au même niveau sur les deux brins ; ce sont les
bords ou les bouts francs : la coupure a lieu au milieu du site de restriction. Il ne peut
pas y avoir de liaison spontanée entre les fragments qui ont résulté de cette coupure.
Seule une T4 ligase peut rétablir la ligation des deux brins d’ADN résultant de la
coupure.
Propriétés
soit une coupure décalée (cohésive) sur les deux brins. On parlera alors d’extrémités
cohésives. Les bouts des deux ADN obtenus ne sont plus francs; ce sont des bouts
collants ou bouts cohésifs. Les coupures sont décalées l’une par rapport à l’autre sur
les deux brins. Les parties simples brins peuvent s’apparier, d’où la possibilité de lier
des fragments d’ADN d’origine différentes :
c’est le phénomène de la recombinaison génétique.
Nomenclature
La quatrième lettre correspond à la souche bactérienne, elle est écrite en majuscule mais
n'est pas présente dans toutes les enzymes de restriction
EcoRI : Enzyme de restriction d'Escherichia (genre) coli (espèce) souche RY317 la première à
être caractérisée (I)
Mr. BENSLAMA 2016/2017
Génie génétique
Classification
1. enzymes de type I : l’enzyme reconnaît un site particulier qui n’a aucune symétrie,
ne coupe pas l’ADN à ce niveau mais à environ 1000 jusqu’à 5000 nucléotides plus
loin et libère plusieurs dizaines de nucléotides.
2. enzymes de type II : ce sont les plus nombreuses et les plus utilisées aux
laboratoires de génie génétique. Leurs sites de restrictions de 4 à 8 paires de bases
sont des séquences palindromiques (se lisent de droite à gauche et inversement,
comme le mot radar et la phrase "esope reste ici et se repose"). Elles coupent au
niveau de leurs sites de restriction.
3. enzymes de type III : L’enzyme reconnaît une séquence mais coupe à une vingtaine
de paires de bases plus loin
les ADN ligases (EC 6.5.1.1) sont des enzymes de la classe des ligases qui catalysent la
formation d'une liaison phosphodiester entre deux segments d'ADN. Les ADN ligases
interviennent dans plusieurs processus cellulaires essentiels du métabolisme de
l'ADN : dans la réplication de l'ADN et dans la recombinaison homologue.
les ADN ligases (EC 6.5.1.1) sont des enzymes de la classe des ligases qui catalysent la
formation d'une liaison phosphodiester entre deux segments d'ADN. Les ADN ligases
interviennent dans plusieurs processus cellulaires essentiels du métabolisme de
l'ADN : dans la réplication de l'ADN et dans la recombinaison homologue.
Le clonage