Techniques de Controle Des OGM
Techniques de Controle Des OGM
Techniques de Controle Des OGM
De nos jours, le terme OGM (Organisme Gntiquement Modifi) est dans la bouche de chacun d'entre
nous, des hommes politiques aux grands chercheurs, en passant par les agriculteurs et toute autre
personne. Mais que sont les OGM, savons-nous rellement de quoi il s'agit ? Pouvons-nous
vritablement expliquer ce qu'est un OGM, quels en sont leurs intrts, ou mme encore leurs
inconvnients ? Sommes-nous capables d'mettre un jugement quant ces mutants du vingtime
sicle ?
Dans un premier temps, nous dfinirons ce que sont les OGM, et expliquerons leurs techniques de fabrication et
leur utilit. Ensuite, nous dmontrerons que les OGM ont des intrts, autant au niveau recherche qu'agricole.
Cependant, les OGM possdent aussi des inconvnients, ce que nous expliciterons
1) Dfinition
La biologie molculaire permet disoler par clonage un gne dintrt et de le transfrer au cur du
gnome dun autre organisme, plante, animal, bactrie ou mme virus. Cette transformation gntique profonde,
appele transgnse, peut se raliser sur des cellules germinales ou somatiques (dans ce cas-l, le caractre
modifi nest pas transmissible la descendance), et aboutit la construction dorganismes gntiquement
modifis (OGM). Ainsi, un organisme gntiquement modifi est un organisme vivant microorganisme, animal
ou vgtal ayant subi une modification, non naturelle, de ses caractristiques gntiques initiales, par ajout,
suppression ou remplacement dau moins un gne..
3.2.1. Llectroporation
3.2.2. La micro-injection
Dans cette technique, on maintient le protoplaste transformer avec une micro-aiguille et on introduit le
gne dintrt, accompagn de son complexe promoteur-terminateur ncessaire la transcription, avec une
micropipette.
3.2.3. La biolistique
Cette technique consiste projeter trs grande vitesse des microbilles de mtal (ou dor, ou de
tungstne) sur les cellules transformer. Aprs avoir travers la paroi, les microbilles sont ralenties en
traversant les diffrentes couches, certaines pourront arriver dans le noyau et permettre au gne dintrt dtre
insr dans le gnome des cellules qui seront alors gntiquement modifies.
3.2.4. La lipotransfection
Cette technique consiste en lintroduction du gne dintrt dans un liposome (structure sphrique de
nature lipidique) ; ce dernier va fusionner avec la membrane plasmique du protoplaste, elle aussi de nature
lipidique, et librer son contenu dans le cytoplasme du protoplaste. Cependant, trs peu de gnes dintrt
arriveront jusquau noyau des cellules pour sintgrer dans le gnome de celles-ci.
lENGL. Sans mthode valide, lOGM ne pourra pas tre commercialis. Compte tenu de la prcision
demande, la collecte des chantillons est une phase trs importante.
3. les techniques :
3.1. La raction de polymrisation en chane (PCR, polymrase
Chain raction) :
Cest un moyen de connatre la prsence et la nature des squences introduites dans le gnome dune plante.
Cette technique de biologie molculaire permet de reprer un gne ou son messager mme sil est prsent en
quantit infime. Son principe repose sur la copie dun fragment de matire gntique ADN en plusieurs millions
dexemplaires. Une PCR classique se droule dans un petit tube plac dans une enceinte charge de maintenir
le tube aux tempratures voulues pendant une dure programme. Chaque cycle comporte trois phases et dure
environ une minute.
Avant la raction, on introduit dans le tube tous les acteurs de la PCR, savoir : lADN amplifier, les amorces
(oligo-nuclotides) spcifiques du segment ADN recherch, de lADN polymrase (Taq polymerase) et enfin un
mlange des quatre desoxyribonucleotides constitutifs de lADN. La squence cible reprsente les segments
dADN recherch. Elle sera recopie de nombreuses fois. Elle est dtermine par le choix des amorces
spcifiques lOGM recherch.
Phase 1 : la dnaturation
Entre 93 et 96 C, les liaisons qui assurent la cohsion de lhlice dADN sont rompues pour former deux brins
simples dADN.
Phase 2 : lhybridation
Entre 55 et 65 C (selon la longueur et la squence des amorces recherches), a lieu le processus
dhybridation. Les amorces hybrides lADN se fixent sur le brin dADN matrice. Elles servent de point de dpart
la polymrisation du brin dADN complmentaire de lADN matrice.
Phase 3 : llongation
La raction de polymrisation est ralise 72 C. Elle se fait par ajout successif des dsoxyribonucleotides
prsents en excs dans le tube. Chaque base ajoute est complmentaire la base correspondante du brin
matrice. A la fin du premier cycle, le nombre de brin obtenu est le double des brins originaux. De 40 45 cycles
suffisent pour obtenir une amplification suffisante pour une concentration de dpart dune cinquantaine de brins.
Une amplification plus importante risque dentraner la prsence de squences non dsirables.
Pour lanalyse qualitative, cette mthode damplification doit tre associe une mthode danalyse par
lectrophorse sur gel. Quant lanalyse quantitative, elle met en uvre la PCR en temps rel o la raction
PCR est couple lmission dun signal fluorescent, proportionnel au nombre de segments ADN recherchs.
En enregistrant lmission fluorescente chaque cycle, il est possible de calculer la concentration des brins
recherchs.
Le protocole danalyse prcis (notamment les ractifs utiliss) est li lautorisation de mise sur le march de la
plante gntiquement modifie. Ceci veut dire que pour chaque demande dautorisation dpose en Europe,
lindustriel devra dposer en mme temps que son dossier dautorisation les mthodes didentification et de
dosage de lOGM. La rptabilit, la prcision et la reproductibilit de celles-ci seront ensuite vrifies par
lENGL. Sans mthode valide, lOGM ne pourra pas tre commercialis. Compte tenu de la prcision
demande, la collecte des chantillons est une phase trs importante.
Mthode
lment
test
Dure
ELISA
Protine
28
heures
PCR
ADN
1 3 jours
Facilit dutilisation
Moyenne ; ncessite
une
familiarit avec les
pratiques de
laboratoire ; les tests
sont spcifiques et
varient en fonction
de la culture et de la
varit.
Difficile ; ncessite un
quipement et une
formation spcialiss.
Rsultats
Confirment la
modification
gntique spcifique et
permettent de
quantifier.
3.3 Llectrophorse :
Cest une technique de sparation par un champ lectrique des molcules charges (acides nucliques,
protines...). La distance parcourue par un type de molcule soumis un champ lectrique, en un temps donn,
dpend de sa charge globale et de sa masse molculaire.
Les protines ou les fragments dacides nucliques forment alors des bandes quil est possible de caractriser
par des techniques appropries (raction dcoloration, sonde radioactive...).
III) Bioscurit
1) INTRODUCTION
La venue du gnie gntique a apport des moyens nouveaux dans ce domaine cependant la construction, la
manipulation et le transport de ces nouveaux micro-organismes gntiquement modifis peuvent prsenter un
danger pour les travailleurs, la population ou lenvironnement. Cest pourquoi, pour des raisons de scurit, une
lgislation sur ces technologies a t mise en place dans les pays industrialiss
La bioscurit dsigne de manire gnrale l'ensemble de mesures prventives et rglementaires visant
rduire des biorisques .Ce terme est surtout utilis dans le secteur de l'agriculture et de l'environnement et
runit dans une dmarche multidisciplinaire les mthodes dvaluation de gestion et de communication des
biorisques.
2) BIOSECURITE EN TUNISIE
La Tunisie a sign le Protocole de Carthagne sur la prvention des risques des biotechnologies modernes,
notamment la transgnse, qui connat un essor rapide sur lconomie et une dissmination irrpressible sur
lenvironnement depuis le 19 avril 2001 et la ratifi, le 14 juin 2002.
Le Protocole de Carthagne , est dsormais un pas important, tant donn quil institue un cadre
rglementaire et une assise juridique internationaux en la matire, visant rduire le potentiel des effets
secondaires des biotechnologies sur la biodiversit et son utilisation durable.
Lobjectif principal du Protocole de Cartagena sur la Bioscurit, dfini en janvier 2000 dans le cadre de la
Convention sur la Diversit Biologique(CDB) et entr en vigueur en septembre 2003, est de protger la diversit
biologique des risques potentiels ports par les OGM. Il dfinit les conditions dchanges transfrontaliers des
entits biologiques capables de transfrer ou rpliquer du matriel gntique comme les semences, plantes et
animaux dont le patrimoine gntique a t modifi. En dfinitive, le Protocole de Cartagena sur la Bioscurit
constitue un minimum ncessaire qui est cens permettre tous les pays, dassurer le contrle sur les
changes des OGM. LAlgrie, en signant le Protocole de Bioscurit et en participant diffrents processus et
projets, a dj pris des orientations quant la mise en place dun cadre national de bioscurit. Par ailleurs, un
arrt du Ministre de lAgriculture, relatif aux semences et plants, a pour objet dinterdire limportation, la
distribution, la commercialisation et lutilisation du matriel vgtal gntiquement modifi et applique ainsi le
Principe de prcaution.
3) Etiquetage et traabilit :
Aujourdhui dj, les dtaillants ont lobligation dtiqueter des produits consistant en OGM,
ou en contenant, condition quils soient dtectables dans le produit final. Ltiquette doit
porter la mention : Ce produit contient des OGM ou produit partir dOGM (nom de
lorganisme).
Lorsque la denre alimentaire est mise en vente au consommateur final ou aux collectivits
sans emballage ou dans de petits conditionnements premballs, la prsence dOGM devra
tre affiche, soit sur le prsentoir de laliment ou proximit immdiate de celui-ci, soit sur
le matriau demballage.
Les produits alimentaires dans lesquels 0,9% des ingrdients sont gntiquement modifis
devront tre tiquets. Par contre, si ces ingrdients nont pas t autoriss par lUE, mais
10
sont estims sans danger pour la sant, le seuil de tolrance est fix 0,5 %, condition que
la prsence de ces ingrdients soit accidentelle ou techniquement invitable.
Cette tolrance est valable dans un premier temps pour trois ans ; aprs ce dlai, les OGM
non autoriss seront dfinitivement proscrits. Au-del de ce seuil, le produit ne sera pas
autoris sur le march. Enfin, pour les OGM jamais valus dans lUE, aucune trace nest
admise. Une autorisation simplifie Lvaluation et lautorisation des OGM et des aliments
gntiquement modifis taient auparavant soumises une directive selon une procdure
partage entre les Etats et la Communaut. La nouvelle rglementation tablit dsormais une
procdure selon le principe une seule cl par porte pour lvaluation scientifique et
lautorisation. Selon cette procdure centralise, un oprateur devra introduire une seule
demande dautorisation, auprs des instances communautaires. Lautorisation ne sera
accorde que si lOGM est destin lutilisation humaine et animale.
Lvaluation scientifique des risques sera mene par lAutorit europenne de scurit
alimentaire. Un laboratoire communautaire de rfrence sera charg dexprimenter et de
valider la mthode de dtection et didentification utilise par le demandeur.
11
Selon un rapport de 2005 de lISAAA (le Service International pour lAcquisition dApplication
de biotechnologie , Organisation Non Gouvernementale ou ONG qui soccupe des
biotechnologies ), 95% de la production mondiale des OGM est destine aux Etats-Unis , au
Canada , au Brsil , lArgentine et la Chine , les autres pays sont rticents accepter les
OGM en raison de lincertitude concernant l puret des produits transgniques
En France, les OGM sont rigoureusement rglements par la loi et on ne peut pas les
dissminer dans lenvironnement sauf autorisation spciale. Une agence cossaise a
expriment scientifiquement lOGM afin de voir sils taient sains mais Monsanto leur a fait
dissimiler les rsultats.
12
V) Conclusion :
lorigine, les OGM ont t crs pour augmenter la production agricole et simplifier le travail
au champ. Il suffit de penser aux cultures rsistantes aux insectes ou tolrantes aux
herbicides. Aujourdhui, les applications potentielles de la transgnse dpassent le domaine
de lagriculture pour toucher celui de lalimentation humaine et mme de la pharmacologie.
Les biotechnologies ouvrent de nouvelles perspectives dans les secteurs industriels,
notamment dans :
L'industrie de la pte papier. Des recherches sur le peuplier sont ainsi menes en fonction
de caractres intressants sur le plan industriel. Il s'agit, par exemple, de travailler sur la
diminution de la teneur en lignine, compos du bois qu'il est ncessaire d'liminer lors de la
fabrication du papier. De telles varits rendraient moins polluante l'industrie papetire.
La production de plastique biodgradable par des plantes transgniques. Notamment le colza
qui intgrerait des gnes bactriens impliqus dans la synthse de polymres de la famille
des polyhydroxyalcanoates (PHA). Les biopolymres ainsi produits pourraient tre utiliss
dans l'industrie de l'emballage et se dtruire rapidement aprs utilisation. Actuellement, les
quantits gnres demeurent modestes mais les recherches sont en cours afin d'augmenter
le rendement.
L'industrie textile. Des recherches sont menes pour la production de protines de soie
d'araigne par des plants de tabac transgniques - lesquels intgreraient des gnes
d'araigne responsables de la synthse des protines de soie. La soie d'araigne possde des
proprits tonnantes. Fine, biodgradable, trs lastique et rsistante, elle pourrait servir
la fabrication de matriaux d'une extrme lgret, suffisamment solides pour rsister des
contraintes de force prcises, comme par exemple, des fils de suture, des cbles ou des
vtements pare-balles souples et minces.
La production de biocarburants partir de colza transgnique.
La production de coton transgnique dj teint en bleu, diminuant ainsi l'utilisation de
colorants trs polluants.
Mais personne ne peut nier que Lutilisation des OGM soulvent certaines inquitudes quant
aux risques potentiels quils peuvent prsenter pour la sant:
13
Cest pour a quil faut comprendre que dans lavenir, la gamme des modifications gntiques
des organismes sera beaucoup plus tendue. Les demandes dautorisation pour des produits
nouveaux seront aussi beaucoup plus nombreuses quaujourdhui, et Cest maintenant quil
faut se pencher sur les procdures dvaluation de la scurit et gestion de risque et de
sassurer quils seront suffisamment stricts pour protger la sant du public, lenvironnement
et lconomie.
Bibliographie :
http://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/1761-production-mondiale-de-culturesogm.html
http://bio1-ogm.e-monsite.com/pages/i-qu-est-ce-qu-un-ogm.html
http://gmoinfo.jrc.it
http://gmotraining.jrc.it
https://nawaat.org/portail/2015/02/27/lalimentation-ogm-en-tunisie-un-poison-subliminal/
http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agroth2/concepts-equipements-et-reglementations-des-biotechnologies-42164210/les-ogm-dansles-bio-industries-j6010/reglementation-existante-j6010niv10001.html
http://www.infogm.org/Prevenir-les-risques-lies-aux-OGM
14
Sommaire :
I) Introduction
1. Dfinition
2. les domaines dapplication
3. Les techniques de fabrication des OGM
3.1. Le transfert naturel de gnes
3.2. Le transfert direct de gnes
3.2.1. Llectroporation
3.2.2. La micro-injection
3.2.3. La biolistique
3.2.4. La lipotransfection
3.3. Le transfert indirect de gnes
3.3.1. La transfection biologique
4. Production mondiale de cultures OGM
15
3. les techniques :
3.1. La raction de polymrisation en chane (PCR, polymrase Chain raction) :
3.2. Le test ELISA :
3.3. Llectrophorse
3.4.Puce ADN
III) Bioscurit
1)INTRODUCTION
2) BIOSECURITE EN TUNISIE
3) Etiquetage et traabilit
16
KOUKI CHAYMA
MAYSSA MEHRI
KH
IERI MARWA
ESSI
D AMENI
Bio3
groupe 1
17