My TCM
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Spécialité : Microbiologie
2021-2022
Préambule
La recherche de la qualité au sens large est actuellement une préoccupation fondamentale pour
l’industrie agroalimentaire. La qualité se définit à partir de système de référence, exemple :
normes, labels, appellation. Elle s’obtient par l’application de procédures bien définies et
maitrisées. Elle se contrôle par des systèmes de vérification et des techniques d’analyses
standardisées. Au niveau microbiologique, l’hygiène est une donnée fondamentale. Les
objectifs de la sécurité servent à identifier et valider la nature et l’efficacité des suivis de
fabrication, tels que surveillance renforcée à certains points critiques de maitrise, et
d’investigations microbiologiques approfondies. L’ensemble de ces activités visant à réduire la
variabilité des résultats obtenus et la probabilité de mettre sur le marché des produits non
satisfaisants. Dans ce contexte l’analyse microbiologique des produits finis reste indispensable,
car elle permet avec une certaine inertie d’éviter, dans le cas où des produits dangereux ou non
conformes seraient fabriqués, leur commercialisation ou leur consommation. Ce type de
contrôles est souvent pratiqué par des laboratoires officiels.
Table des matières
Le but du contrôle est de garantir une bonne qualité hygiénique et une bonne qualité marchande
et de minimiser les pertes. Il permet d’éviter la présence de microorganismes pathogènes dans
les produits afin de ne pas risquer une altération de la qualité hygiénique des produits finis ou,
au moins de détecter ces microorganismes s’ils sont présents dans les produits finis avant leur
commercialisation. Une altération de la qualité hygiénique met en cause la santé du
consommateur (intoxications alimentaires).
Les objectifs visés par cette matière sont la connaissance de l’ensemble des techniques de
contrôle des activités microbiennes (examen microbiologique des prélèvements et des liquides
biologiques, contrôle de qualité, …), l’utilisation et l’amélioration de leurs propriétés
lorsqu’elles sont bénéfiques (levures, yaourt, antibiotiques, vaccins, …).
Ce manuscrit débute par une introduction, ensuite il traite la notion qualité et ses deux
composantes (hygiénique et marchande), ainsi que la politique qualité.
Après, il décrit le prélèvement, le transport et la préparation des échantillons, une fois terminé,
une section est consacrée aux techniques classiques de numération (microscopiques, en milieux
solides et en milieux liquides), mais aussi aux techniques de détection rapide, cette dernière est
non parfaite sans la section ultérieure traitant l’identification phénotypique des
microorganismes en rassemblant les caractères culturaux, morphologiques, biochimiques et
physiologiques. Après cela une autre section dévoile le contrôle des matières premières, des
levains, de la fabrication, de nettoyage et de la désinfection et des produits finis. Enfin, une
section faite aperçu sur la caractérisation et l’évolution de l’analyse microbiologique.
1
I- Objectifs du contrôle microbiologique
Le contrôle microbiologique des aliments a pour objectifs de contrôler les caractères moins
apparents mais fondamentaux d’un produit alimentaire.
Donc l'utilisateur d'un aliment (le consommateur), attend plusieurs satisfactions (besoins,
exigences), d’où on a plusieurs composantes (aspects) de la qualité d’un produit alimentaire,
qui sont en nombre de huit principales composantes :
La T et la E (Technologique et Etique).
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Infections alimentaires
Toxi-infections alimentaires
Intoxications alimentaires
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I.1.2 Qualité technologique
Contrôle préventif : effectué, avant la fabrication, sur les matières premières et les
adjuvants.
Contrôle en cours de fabrication : effectué sur le produit mais aussi sur le matériel,
les locaux, et le personnel.
Contrôle sur les produits finis : effectué sur le produit fini afin de conclure sa
conformité aux normes.
La fréquence de contrôle est établie sur la base de l’expérience et les moyens disponibles et en
fonction de type de produit (type de fabrication), même selon le type d’usine (unité de
production). Un contrôle répété permet de déterminer les points critiques.
Exemple:
Cas des laiteries : le contrôle hygiénique officiel des ateliers de traitement prévoit pour le
contrôle du lait selon la quantité de lait traitée et selon les fréquences suivantes
Remarque : Les échantillons doivent être prélevés à des intervalles de temps supérieurs à 15
min.
Levures dans les produits sucrés ou les produits acides, moisissures dans les produits peu
hydratés, bactéries lactiques et acétiques dans les produits acides.
- Les surfaces des locaux et des ustensiles qui intervient dans le stockage, la découpe ou
tout autre processus de transformation.
- L’air ambiant dans les ateliers de transformation de traitement et des hangars de stockage.
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II.4 Méthodes de contrôle
II.4.3 Les techniques microbiologiques de culture peuvent, quelques fois, être efficacement
remplacées par le contrôle de paramètres physicochimiques liés à la présence de
microorganismes à l’instar de :
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Selon les normes ISO et les normes Algériennes (NA), la majorité des techniques utilisées pour
l'échantillonnage des produits se présentant sous forme préemballée peuvent être résumées dans
trois techniques :
2. Technique de la racine carrée (2√) : pour les lots considérés pas très grands
(2√ de l'effectif du lot).
3. Technique de la racine cubique (3√) : pour les lots considérés assez grands
(3√ de l'effectif du lot).
Pour mieux expliquer la procédure d’échantillonnage des produits en vrac solide on prend
l’exemple des grains, dont l’échantillonnage se fait avec le matériel suivant : grandes pelle
et pelle à main, sonde cylindrique.
b. Prélèvement dans les citernes (Wagons ou dans des camions) : se fait dans toute la
hauteur de la couche à l’aide d’une sonde cylindrique, et à des endroits de prélèvement au
centre et à environ 50 cm des parois.
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III.2 Les aliments liquides
Figure 1 : Matériels d’échantillonnage : (a) grande pelle et pelle à main (b, c) sonde
cylindrique (d, e) échantillonnage de fond ou à soupape
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L’échantillonnage destiné à une analyse microbiologique revêt une précaution supplémentaire
par rapport au prélèvement destiné à un contrôle physico-chimique. Celle d’être réalisé en
conditions stériles :
Flacon stérile, rempli sans toucher l’échantillon avec les mains ni un quelconque
matériel (broc, entonnoir, pipette…) à moins d’avoir été désinfecté ; dans le cas d’une
désinfection chimique, attention aux résidus de produit ;
Bouchon stérile ;
Flambage du col de la bouteille. Après le prélèvement, maintien de l’asepsie :
Interdiction stricte d’ouvrir le flacon jusqu’à l’analyse ;
Ouverture de l’échantillon seulement sous hotte à flux laminaire ou à proximité directe
de la flamme bleue du bec Bunsen ;
Aucune culture microbienne, en tube ou en boîte de Pétri, ne doit être ouverte à l’air
libre.
Pour les prélèvements réalisés sur une chaîne technologique, prélever au niveau de
chacun des équipements de façon à diagnostiquer toute source de contamination
possible : par exemple, pour une chaîne de mise en bouteille, on réalise un prélèvement
d’échantillon à l’entrée puis à la sortie du filtre.
Les échantillons doivent avoir un transport rapide et un stockage bref ; Les températures
suivantes sont recommandées durant le transport :
Dans certains cas, on réalise un échantillonnage en surface : En règle générale on met la surface
à analyser en contact avec un diluant stérile, puis on prélève la suspension microbienne ; Par
écouvillonnage de la surface, à l’aide d’un écouvillon qui est ensuite mis en suspension dans
un diluant stérile, ou directement étalé sur un milieu gélosé ; Au moyen de boites de contact ou
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lames d'immersion remplies du milieu gélosé, qui est pressé contre la surface à soumettre à
l'essai.
Figure 2 : Echantillonnages : (a) boites de contact, (b, d) lames d'immersion (c) écouvillons.
Une fois arrivés au laboratoire, les échantillons doivent être préparés en vue du contrôle
microbiologique.
Pour l’échantillon liquide, il constitue la solution mère (SM) et si nécessaire des dilutions
décimales sont réalisées dans un diluant stérile (eau peptonnée ou l’eau physiologique), et
utilisées pour la recherche et le dénombrement de microorganismes selon les méthodes de
dénombrement de (s) groupe (s) de microorganisme (s) à rechercher.
Quant à l’échantillon solide, celui-ci nécessite un broyage dans un diluant stérile à l’aide des
broyeurs de laboratoire (Figure 4), cet ensemble (échantillon et diluant) constitue la dilution
mère (DM), et si nécessaire d’autres dilutions décimales sont réalisées.
Dans les deux cas (solide et liquide) plusieurs rapports de dilution sont pratiqués (25:225,
10:90, 5:45, 3:27, 1:9, 0.5:4,5), dont le principe est le rapport 1:9. Une partie de l’échantillon,
neuf parties de diluant.
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Figure 4 : Les broyeurs de laboratoire : (a) Broyeur à main (mortier et pilon), (b)
broyeur électrique à pédale type stomacher, (c) broyeur électrique type mortier et pilon, (d)
broyeur électrique type à couteaux.
Bien qu’il soit relativement facile de repérer, avec soin et patience, les bactéries, les levures et
les moisissures à l’état frais, il est possible de réaliser des colorations afin de rendre ces
microorganismes plus facilement visibles, ainsi les deux colorations couramment employées
sont la coloration simple au bleu de méthylène et la coloration complexe (double) de Gram.
Les lames type hématimètre comme les cellules de THOMA et de MALASSEZ, pourraient
être employées pour le dénombrement des microorganismes.
Ces lames sont conçues en verre de 2 à 3 mm d’épaisseur comportant une surface délimitée et
quadrillée et recouverte d’une lamelle de sorte qu’elle emprisonne une quantité connue de la
solution-dilution de l’aliment à examiner.
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a.1 Cellule de THOMA : d’une taille de 0.2 x 0.2 mm, une profondeur de 0.1 mm et
elle emprisonne un volume de 1 mm3. La cellule est formée de seize (16) grands carrés,
composés chacun de seize (16) petits carrés.
a.2 Cellule de MALASSEZ : d’une taille de de 0.2 x 0.2 mm, une profondeur de 0.2
mm et elle emprisonne un volume de 1 mm3. La cellule comporte cinq (5) bandes
horizontales de cinq (5) lignes chacune et cinq (5) bandes verticales de six (6) lignes
chacune.
b. La méthode de Breed
Cette méthode utilise des lames comportant une zone délimitée d’un centimètre cube (1 cm3)
sur laquelle on dépose 0.01 ml de la suspension de l’aliment à examiner.
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Après séchage, fixation et coloration au bleu de méthylène ou éventuellement la coloration de
Gram, les microorganismes sont comptés dans 30 à 50 champs microscopiques.
Toutefois, elle ne distingue pas les cellules mortes des cellules vivantes. L’existence des
amas de cellules sont comptés comme une seule cellule ce qui diminue de la précision
de la méthode.
Après avoir choisis la boite on dénombre les colonies puis on applique la formule suivante :
N=n x 1/D x 10 UFC/ml
L’unité utilisée est l’Unité Formant Colonie (U.F.C.) : c’est une unité plus précise que l’unité
bactéries/ml dans ce cas. Car on compte le nombre d’unités qui forment des colonies, quelque
fois, plusieurs bactéries côte à côte pouvant donner une même colonie. Il est donc plus exact de
parler du nombre d’unités formant colonies que de nombre de bactéries.
C’est une technique de numération microscopique, qui est appliquée pour le dénombrement des
microorganismes dans toutes sortes de produits.
Elle permet d'obtenir une sensibilité nettement accrue de 103 à 104 microorganismes par ml,
suite à une concentration des microorganismes contenus dans la suspension de l’aliment à
examiner sur un filtre à membrane, suivie d’une coloration à orange d'acridine.
Les microorganismes retenus sur la membrane sont comptés directement sous le microscope à
épifluorescence.
Cette technique non quantitative est utilisée pour des espèces déterminées (Lactobacilles,
Salmonelles, etc.) ou il existe une corrélation entre le nombre de microorganismes au début et
à l’issue de l’incubation.
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Une suspension de l’aliment à examiner dans un milieu d’enrichissement sélectif est réalisée,
suivie par une incubation aux temps et température appropriés du microorganisme, puis une
numération sur lame au microscope optique.
Les germes anaérobies ont besoin d’une deuxième couche de gélose qui permet
de maintenir un environnement anaérobie (méthode de la double couche).
Cette méthode est préférable lorsque des milieux sélectifs sont utilisés pour le dénombrement
de groupe spécifique de microorganismes aérobies, car elle permet la manifestation de
propriétés coloniales de ces microorganismes, telles que : morphologie, pigmentation,
hémolyse, halos de précipitation, ou changements de couleur du milieu de culture
Pour cette technique, une machine distribue un petit volume entre 0.05 et 0.4 ml de la
suspension de l’aliment à examiner, à la surface des boites qui sont en rotation, ceci en suivant
une distribution spirale à partir du centre vers la périphérie de la boite, ou bien dans d’autres
cas dans le sens inverse à partir de la périphérie vers le centre de la boite.
Après incubation, le comptage des colonies se fait à l’aide d’un compteur de colonie muni d’une
grille de visualisation ou avec un compteur de colonies à laser
Cette technique est utilisée pour estimer le nombre de microorganismes lors du contrôle des
liquides alimentaire (l’eau, boissons…).
Elle consiste à une concentration de microorganismes sur membrane au moyen d’un appareil
de filtration mono ou pluri-postes.
Les filtres utilisés sont conçus à partir de : mélange d’esters de cellulose ; de polymères
similaires (nitrate de cellulose, acétate de cellulose).
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Figure 7 : Filtration sur membrane : a. montage de filtration, b. filtre membrane après culture
N = n / v, avec
n : nombre de colonies,
Principe de la méthode se base sur le fait que chaque colonie macroscopiquement visible
provient d’une cellule microbienne ou UFC (Unité Formant Colonie). La technique employée
est choisie en fonction du rapport du germe à dénombrer avec l’oxygène. Elle peut être réalisée
en boites de Pétri ou en tubes.
Le dénombrement est réalisé en masse lorsque le germe à dénombrer est aérotolérant ou micro-
aérophile et en double couche lorsque le germe est anaérobie strict.
Dans ce cas le milieu peut être additionné d’un agent réducteur tel que le chlorhydrate de L
cystéine.
Dans tous les cas, le milieu gélosé doit être suffisamment mou c’est à dire additionné de 2%
d’agar seulement pour permettre aux colonies qui se situent dans la masse d’attendre leur taille
normale.
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- Le mode opératoire
Si le micro-organisme est anaérobie stricte, couler une seconde couche assez épaisse sur
la première pour assurer l’anaérobiose.
Cette méthode est bien adaptée pour la numération des aérobies stricts.
Toutefois sa précision est faible car il y a un risque que des microorganismes adhérents
au râteau étaleur.
Incuber les boites dans les conditions optimales de croissance du germe à dénombrer.
- Lecture : Le dénombrement est réalisé par comptage des colonies à l’aide d’un
compteur de colonies.
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Figure 8 : Compteur de colonies
Les boites dénombrables sont celles dont le nombre de colonie est compris entre 30 et 300 ou
25 et 250
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Exemple
Cette numération en milieu liquide est connue sous le nom de la méthode du nombre le
plus probable (NPP) de Mc GRADY.
Permet d’étudier un caractère difficilement mis en évidence sur milieu solide comme
la production d’un gaz.
Les tubes positifs sont alors repiqués sur un milieu plus sélectif (confirmation).
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Exemple : Nous considérons que vous avez obtenu les résultats suivants pour l’analyse de
1 ml de lait
Tableau 2 : Représentation des résultats de recherche des coliformes totaux dans le lait
Tableau 3 : Table de Mac Grady de trois tubes par dilution donnent pour chaque nombre
caractéristique le nombre le plus probable (NPP) dans 1ml de la dilution
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Exemple :
Tableau 4 : Dénombrement sur milieu liquide, cas de la série de deux tubes
+ : positif, - : négatif
Interprétation : Elle est basée sur des données statistiques. Des tables dites de Mac Grady
donnent pour chaque nombre caractéristique le nombre le plus probable (NPP) dans 1ml de la
dilution qui a servi a ensemencer les tubes correspondant au premier chiffre du nombre
caractéristique. Dans le présent exemple et selon la table de Mac Grady 210 correspond à 6,0
(NPP)
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Tableau 5 : Table de Mac Grady de deux tubes par dilution donnent pour chaque nombre
caractéristique le nombre le plus probable (NPP) dans 1ml de la dilution
Les techniques dites rapides permettent, selon les cas, de réduire le délai de réponse ou de
simplifier les manipulations, ce qui en fait des outils très précises dans l'industrie agro-
alimentaire. Parmi les principales techniques rapides utilisées en microbiologie des aliments,
on peut citer :
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Figure 10 : Protocole du test ELISA
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ml) et Salmonella thyphimurium (1000 - 2000 bactéries / ml) à l'aide de support magnétique est
rendue possible en moins de 60 minutes.
V.3 Utilisation de sondes nucléiques
Des fragments d'ADN ou d'ARN simple brin, d'origine microbienne, sont capables de s'hybrider
avec des fragments complémentaires, les sondes, pour former des duplex stables. La mise en
évidence de l'hybridation entre la sonde et l'acide nucléique cible est effectuée par détection
directe ou par détection indirecte de l'hybride nucléique.
V.4 Utilisation de l'amplification génétique (Polymerase Chain Reaction (PCR)
La PCR consiste à amplifier spécifiquement une séquence d'ADN double brin par l'action
cyclique d'une ADN polymérase thermostable. L'initiation de la synthèse d'ADN est réalisée
par une enzyme au niveau de courtes séquences oligonucléotidiques (amorces), ajoutées au
milieu réactionnel, spécifiques de la séquence d'ADN que l'on souhaite amplifier. La PCR
consiste ensuite en l'enchaînement cyclique de trois processus :
- la dénaturation de l'ADN : le mélange est placé à une température comprise entre 90 et 100°C
pendant une à deux minutes. Elle permet la séparation des deux brins d'ADN ;
- l'hybridation des amorces : la température est ramenée à 50-60°C pendant une à deux minutes
- l'extension des amorces par une ADN polymérase thermostable, le plus souvent la Taq
polymérase extraite de Thermus aquaticus. Le milieu réactionnel est placé alors à une
température de 72°C, valeur optimale d'activité de l'enzyme. L'ensemble des opérations est
réalisé dans un appareil automatique : le thermocycleur.
La PCR, Polymerase Chain Reaction, est utilisée pour reconnaître l’ADN des levures du genre
Brettanomyces. Cette méthode, présente l’avantage d’obtenir en 24-48 heures le résultat, alors
qu’il faut attendre 7 jours pour la méthode de mise en culture sur boîte de Pétri. La numération
des Brettanomyces par PCR peut s’avérer utile tout au long du processus d’élaboration.
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Figure 11 : Représentation schématique indiquant les différents points ou peuvent être
ajoutés l'ADN compétiteur au cours d'un protocole d'isolation d'ADN à partir d'un échantillon
environnemental.
V.5 ATP-métrie
Cette technique permet le contrôle microbiologique de toutes les surfaces. Elle présente deux
gros avantages :
Le premier est de conduire à un résultat instantané.
Le second réside dans la simplicité de mise en œuvre de la mesure.
On fait appel à cette technique, notamment dans les cas suivants :
• Contrôle d’hygiène des équipements, notamment de la chaîne de conditionnement. On
s’intéresse à chaque élément qui compose le circuit suivi par l’échantillon : cuve de stockage,
robinet de dégustation, joint et raccord de tuyauterie, pompe (entrée et sortie) et chaque matériel
assurant l’opération contrôlée ; par exemple, pour le conditionnement : filtre, rinceuse, tireuse,
boucheuse… Ce diagnostic hygiène est également intéressant à chaque étape de la récolte, de,
de l’élevage et du stockage.
• Contrôle de l’eau utilisée dans le chai pour les opérations de nettoyage, notamment contrôle
de l’eau du dernier rinçage, très bon indicateur de la procédure de nettoyage mise en œuvre.
• Contrôle des matières sèches lors du conditionnement de l’échantillon : bouteilles, bouchon…
Cette technique utilise l’adénosine triphosphate (ATP), molécule présente dans toutes les
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cellules vivantes, notamment les cellules microbiennes. L’ATP est la forme universelle de
stockage et de transfert de l’énergie dans la cellule. Elle conditionne donc toutes les activités
vitales des organismes vivants. À la mort de la cellule, cette molécule est rapidement dégradée.
L’ATP est donc un excellent marqueur de la présence d’un microorganisme vivant.
À l’œil nu ou à l’aide d’une loupe binoculaire, les colonies sont observées par
transparence, réflexion ou transillumination oblique, ceci en lumière naturelle et / ou
artificielle.
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La forme : (plan, relief, bord) centre parfois surélevé, ombiliqué en creux ;
L'opacité : les colonies sont décrites comme : opaques (ne laissent pas passer la
lumière) ; translucides (laisse passer la lumière mais on ne voit pas les formes au travers,
transparentes (laissent passer la lumière et voir les formes au travers, comme le verre) ;
Odeur : une odeur caractéristique peut être présente (Pseudomonas aeruginosa, odeur
fruitée associée à celle des pommes vertes).
3. Colonie M (Muqueuse) : à surface lisse et bords réguliers, bombés, filants sous l'anse,
et donnant des suspensions hétérogènes.
a. Coloration de Gram
La coloration de Gram (le premier test à réaliser) permet de diviser les bactéries en
deux grands groupes : celles à paroi type Gram+, et celles à paroi type Gram-.
Les lipides assez forts chez les Gram- que les Gram+, sont extraits par l’action de
l’alcool entraînant, ensuite, une augmentation de la perméabilité et l’extraction du
complexe violet de gentiane-iode, ceci lui permettant de prendre la couleur de la
safranine (fuschine).
Ce test permet de diviser les bactéries selon leurs formes en deux grands groupes : Cocci et
bacille, et il fournit de précieuses informations en ce qui concerne le mode de groupement qui
peut être en : diplocoques, chainettes, tétrades, et amas. Il est à noter que même sans ce type de
coloration (coloration complexe et / ou double), à l’état frais la forme, le groupement et la
mobilité pouvons être observés.
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b. Coloration de Ziehl-Neelsen (acid-fast stain)
La coloration de Ziehl-Neelsen est spécialement désignée pour les Mycobactéries qui sont
caractérisées par leur aptitude à ne pas être décolorées par les acides dilués et l’alcool, après
avoir été colorées par la safranine ou la fuchsine. Ils sont dits bacilles acido-alcoolo-résistants
(BAAR), exemple : Mycobcterium tuberculosis, qui apparait rose- rouge, souvent parlé et
légèrement incurvée.
c. Coloration de la capsule
La présence d'une capsule est révélée par la coloration à l'encre de Chine, sa mise en évidence
est un indice important pour identifier les microorganismes en deux groupes : les capsulés et
ceux acapsulés, exemple : des diplocoques Gram+ entourés d'une capsule importante, ceci
évoque Streptococcus pneumoniae.
La sporulation permet de diviser les bactéries en deux groupes : sporulées et asporulées, ce test
est réalisé soit par coloration au vert de malachite solution à 5 %, soit tout simplement par essai
de culture après pasteurisation. La position de la spore permet l’identification des bactéries en
groupes à l'intérieur de la même famille.
a. Demande en O2 :
Ce caractère permet de classer les bactéries, selon leurs réponses de croissance en présence et
en absence d'oxygène, en 5 groupes :
a.1 Aérobie strict : l’accepteur final de l’hydrogène est obligatoirement l’O2 de l’air,
exemple : Pseudomonas aeruginosa ;
a.2 Anaérobie strict : l’accepteur est de nature différente et l’O2 est toxique ;
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a.5 Microaérophile : ont besoin d’O2 mais à un niveau acceptable.
Les bactéries assimilent le (s) sucre (s) en produisant de l’acide et fréquemment du CO2
en présence ou en absence d’O2. L’acidification du milieu est détectée par changement
de couleur du milieu dû à la présence d’un indicateur coloré (BCPL, rouge de phénol,
bleu de bromothymol, etc.).
Le CO2 est révélé par l’élévation de la cloche du durham car il est libéré au fond du tube
(cas de la voie oxydative il est produit en surface donc n’y a pas élévation de la cloche).
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Figure 15 : Interprétation du types fermentaires (tests RM / VP)
d. Accepteurs de l’H2 :
Ce test est réalisé sur milieux solides (VF) ou bien semi-solide contenant de Sulfite de Sodium
et l’Alun de Fer.
Les anaérobies sont, aussi, capables d’utiliser les nitrates comme accepteurs d’H2 en les
réduisant en nitrites.
Après incubation, la réduction nitrates en nitrites est révélée par l’ajout de 0.1 ml du réactif
NiT1 et NiT2. Une coloration instantanée rouge ou rose indique la réduction des nitrates. Un
résultat négatif doit être vérifié par l’addition de poudre de zinc.
e. Enzymes respiratoire
e.1 Catalase : Une enzyme qui hydrolyse le peroxyde d’hydrogène (H2O2) en eau et en
oxygène (un dégagement de bulles d’air, instantanément, indique sa présence).
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• Ce test réalisé, généralement par deux techniques, constitue un bon élément de
différenciation et divise les bactéries en deux groupes celles à catalase+ et à celles
catalase-.
• La catalase est un test clé communément utilisé pour l’identification des bactéries à
Gram+. Exemple : Staphylocoques ; Listeria monocytogènes sont catalase+ /
Streptocoques est catalase- ;
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f.2 L’ornithine-décarboxylase (ODC), la lysine-décarboxylase (LDC) et l’arginine-
déhydrolase (ADH) :
La possession de ces enzymes est un caractère souvent étudié en identification des bacilles
Gram- notamment les Entérobactéries et les Pseudomonas. Les milieux les plus utilisés, en
anaérobiose, sont ceux de Falkow (dont la technique a été étendue par Möller), ces milieux
contiennent, le glucose, un indicateur coloré (généralement le BCPL) et ne renferment qu'un
seul acide aminé, celui dont on veut étudier l'utilisation.
i.1 Mobilité : est recherchée sur milieu semi-solide (en culot). L’ensemencement est réalisé
par piqûre centrale, après incubation la mobilité se traduit par l’envahissement du milieu.
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La présence ou l’absence de multiplication indique la sensibilité ou la résistance de la
bactérie.
Il est important de souligner que, contrairement aux Gram-, les Gram+ sont sensibles
avec exception (Enterococci, Lactobacilli, Leuconostoc et Pediococcus spp.) à la
vancomycine.
En revanche, les Gram- sont sensibles aux colistine et polymyxine, alors que les
Gram+ ne le sont pas.
Ces tests sérologiques se font principalement suivant la technique de Lancefield basée sur
l'utilisation de polysaccharides (notamment la polyoside C) de l'enveloppe cellulaire en tant
qu'antigène.
- Coagulase : ce caractère permet seul d'affirmer la présence de St. aureus qui est
coagulase+ des autres Staphylococcus qui sont à coagulase- (St. epidermidis, St.
saprophyticus). St. aureus produit deux types de coagulase :
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Figure 16 : Test de coagulase
- ADNase : enzyme qui détruit le noyau des cellules, elle est mise en évidence sur milieux
contenant de l’ADN. L’hydrolyse de l’ADN est caractérisée par une zone claire, exemple :
St. aureus+ et St. epidermidis-
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Figure 18 : Test ADNase
Une galerie API (Analytical Profile Index) est un ensemble de petits tubes miniaturisés
sous nommés tubules contenant des substrats déshydratés prêts à l’emploi permettant
l'identification de microorganismes par la réalisation de tests biochimiques
majoritairement glucidique, protidique et enzymatique. Chaque type de galerie est muni
d’un mode d’emploi et d’une fiche d’interprétation des résultats. Les galeries API les
plus connues sont : 20 E, 20 Staph, 10 NH, 50 CHB et 20 NE (BioMèrieux, Lyon,
France). Cependant, il est nécessaire d’humidifier la galerie par ajout des gouttes d’eau
stérile dans les cupules de la boite, cela empêche l’assèchement des tests.
- Choix de la galerie
Le choix du type de galerie à utiliser repose sur les caractères suivants (Figure19) :
- Le test de catalase ;
- Le test de cytochrome-oxydase ;
- Technique
- Introduire la suspension dans les tubes de la galerie en évitant la formation des bulles
;
- Pour les caractères non spécifiés, seul le tube doit être rempli ;
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- Après incubation, la lecture de la galerie doit se faire en se référant au tableau de lecture
dédié à chaque galerie ;
Le contrôle microbiologique des matières premières doit permettre de vérifier que celles-ci ne
renferment pas de microorganismes risquant de gêner le déroulement de la fabrication ou, de
microorganismes qui, ne pouvant être éliminés par les technologies mises en œuvre, pourraient
altérer le produit fini. Il faut distinguer les biotechnologies comprenant une étape de
fermentation ou non :
- Avec fermentation, pour qu’une fermentation se déroule dans de bonnes conditions, il faut,
théoriquement, ensemencer le levain dans un milieu stérile, sauf dans des cas particuliers où la
fermentation est conduite avec des microorganismes indigènes. Le contrôle des matières
premières dans les industries de fermentation est ramené le plus souvent, à un contrôle de
stérilité ou à un contrôle de propreté microbiologique du milieu. En effet, si pour certaines
industries (antibiotiques, acides aminés, …), le milieu doit être stérile, pour d’autres, comme la
brasserie, un milieu faiblement contaminé peut être utilisé, mais il ne faut pas qu’il renferme de
microorganismes spécifiquement dangereux pour cette industrie.
- Sans fermentation, dans le cas de bio-industries ne mettant pas en œuvre une fermentation
(technologie enzymatique), la qualité microbiologique doit être maintenue à l’aide des facteurs
physico-chimiques habituels : pH, activité de l’eau (Aw), température. Au niveau des matières
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premières, les contrôles microbiologiques consistent à rechercher les microorganismes
potentiellement dangereux.
Entre deux fabrications, les locaux et les installations doivent être nettoyés et désinfectés avant
d’être réutilisés. Les barèmes de désinfection (nature du produit, concentration/temps de
contact) sont définis en fonction de la nature et du nombre de microorganismes à détruire.
Différentes techniques sont applicables suivant les matériels à contrôler. - Pour les contrôles
microbiologiques des surfaces, les techniques les plus utilisées sont les techniques par
impression. Elles consistent à prélever les germes de ces surfaces par contact direct avec le
milieu de culture qui sert à les révéler. Cette technique peut être mise en œuvre avec les boites
« contact » ou tampon de gélose ou avec les lames gélosées. Ces lames existent avec différents
milieux de culture selon le type de microorganismes recherchés. Lames gélosées pour le
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contrôle de dispositifs moins accessibles (robinet, canules, …), il est recommandé d’utiliser la
technique d’écouvillonnage : l’écouvillon imprégné de liquide stérile est frotté sur le dispositif
à contrôler puis immergé et agité dans un liquide stérile. L’analyse de ce liquide est effectuée
par des techniques classiques et donne des indications sur le niveau de contamination et la
nature des germes présents. La technique d’ATP métrie est bien adaptée au contrôle des
traitements de nettoyage-désinfection. Dans ce cas, un écouvillonnage est effectué sur le
matériel ou la surface à contrôler. L’ATP est ensuite mesurée sur la solution de rinçage de
l’écouvillon. Cette valeur représente aussi bien l’ATP microbien que l’ATP de cellules
animales ou végétales et est donc un indice de propreté de la surface contrôlée. - l’air renferme
des particules (poussières) sur lesquelles les microbes (levures et moisissures le plus souvent à
l’état de spores et aussi des bactéries) sont adsorbés. Selon leur concentration (nombre de
microorganismes/unité de volume d’air), ils représentent un risque plus ou moins élevé de
contamination secondaire. Différents phénomènes sont à l’origine de la contamination de l’air
: la manipulation de certaines matières (ex. les graines) qui émettent une grande quantité de
poussière. Les emballages sont souvent des sources importantes de contamination. Les
personnes sont aussi responsables de la dissémination de particules certaines étant chargées de
microorganismes. Il est donc intéressant de faire des contrôles microbiologiques sur l’air
ambiant. La technique la plus simple consiste à déposer des boites de Pétri contenant un milieu
gélosé, ouvertes aux endroits à contrôler. Cette technique, si elle est appliquée à des intervalles
de temps réguliers, de suivre une évolution et donc mettre en évidence une augmentation de la
charge microbienne de l’air. En outre, il existe des appareils utilisés pour le contrôle de l’air de
façon plus rationnelle. Toutes les techniques de contrôle de la désinfection du matériel et de
l’air ambiant ne conduisent pas à des valeurs absolues. Il convient donc de standardiser les
délais opératoires pour que les résultats aient une signification relative et donnent une idée de
l’évolution de la qualité microbiologique des matériels et des locaux.
Les contrôles microbiologiques des produits finis portent sur leur qualité hygiénique et leur
qualité marchande, et sont plus ou moins importants suivant la nature des produits et leur
destination. En effet, dans certains cas, le contrôle est ramené à une recherche de quelques
microorganismes dangereux pour le produit mais dans d’autres cas, le produit devant être stérile
(produits destinés aux injections intraveineuses, par exemple) les contrôles sont beaucoup plus
nombreux et sévères. Par ailleurs, il existe pour certains produits des normes ou des critères de
qualité microbiologique : les contrôles porteront alors sur ces paramètres. L’analyse
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microbiologique traditionnelle des produits finis est quand même indispensable car elle permet
avec une certaine inertie d’éviter, dans le cas où des produits dangereux ou non conformes
seraient fabriqués, leur commercialisation ou leur consommation. Ce type de contrôle souvent
pratiquer par des laboratoires officiels (Contrôle et Répression des Fraudes) n’est pas préventif
et ne permet pas de maîtriser la qualité microbiologique des produits fabriqués. Utilisé seul, il
se révèle sans grand intérêt et souvent même inutile si sa mise en œuvre est longue et sans suite.
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Conclusion
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Références bibliographiques
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Funasa Brésil. 4ème édition. P146.
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