La Negritude
La Negritude
La Negritude
INTRODUCTION
Né à la fin des années 1930, la Négritude est un courant littéraire
et politique qui rassemble des écrivains noirs francophones pour
revendiquer l'identité noire et sa culture. Aimé Césaire, Léopold Sédar
Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René
Depestre en font partie. Des intellectuels français l'accompagnent,
comme Jean-Paul Sartre (1905-1980) pour q ui la négritude est "la
négation de la négation de l'homme noir". Pour Léopold Sédar
Senghor, la négritude est "l'ensemble des valeurs culturelles de
l'Afrique noire", tandis que pour Aimé Césaire, elle constitue "en
premier lieu le rejet. Le rejet de l'assimilation culturelle ; le rejet d'une
certaine image du Noir paisible, incapable de construire une
civilisation. Le culturel prime sur le politique." Le concept de
négritude, à vocation universelle, dénonce le colonialisme et la
domination occidentale. Dans la suite de notre analyse, nous
essayerons de vous éclairer sur ce terme.
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LA NEGRITUDE
III-CRITIQUES
Des écrivains noirs ou créoles ont critiqué ce concept, jugé trop
réducteur : « Le tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa
proie et la dévore. » (Wole Soyinka), ce à quoi Léopold Sédar
Senghor répondra : « Le zèbre ne peut se défaire de ses zébrures sans
cesser d'être Zèbre, de même que le nègre ne peut se défaire de sa
Négritude sans cesser d'être Nègre. » Les propos de Soyinka ont fait
davantage de bruit que la réponse de Senghor.
Stanislas Spero Adotevi fait une analyse sévère dans son essai
Négritude et négrologues : « Souvenir dans la connivence nocturne, la
négritude est l'offrande lyrique du poète à sa propre obscurité
désespérément au passé. ».
En 1968, Yambo Ouologuem participe à ce débat avec son
ouvrage polémique Le Devoir de violence.
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LA NEGRITUDE
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, nous ne retenons que le terme
négritude désigne l'ensemble des caractéristiques et valeurs culturelles
des peuples de race noire.
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