La Litterature Negro
La Litterature Negro
La Litterature Negro
INTRODUCTION
Réponses
-Un dialogue
- Banjo
- 1928
- un roman
- Claude Mac Kay
- Il est l’un des animateurs de la Négro-Renaissance de Harlem, le mouvement qui a profondément
influencé les précurseurs de la Négritude.
Synthèse : Ce texte est un dialogue tiré du roman Banjo de Claude Mac Kay publié en 1928. L’auteur
fait partie des animateurs de la Négro-Renaissance de Harlem, le mouvement qui a profondément
influencé les poètes de la Négritude.
Lecture magistrale
Idée générale
Questions
Qui sont les interlocuteurs de ce dialogue ?
Quel est l’objet de leur discussion ?
Qui a parlé le plus ?
Que dit-il des intellectuels noirs ?
De quoi s’agit-il donc dans ce dialogue ?
Réponses
- un étudiant noir martiniquais et Ray.
- le comportement des intellectuels noirs.
- Ray.
- il les critique du fait de leur complexe d’infériorité
- il s’agit d’une dénonciation du complexe d’infériorité des intellectuels noirs.
Synthèse : Dans ce dialogue, il s’agit d’une dénonciation du complexe d’infériorité des intellectuels
noirs.
Plan
Questions
Comment l’étudiant martiniquais conçoit-il les noirs Africains ?
Comment Ray considère-t-il les intellectuels noirs ?
Donc en combien de parties peut-on diviser ce texte ?
Lesquelles et quel titre peut-on donner à chaque partie ?
Réponses
- il les juge méprisables, détestables, indésirables.
- il les considère comme des déracinés, une bande perdue, des sang-mêlés, des corrompus.
- en deux parties.
1ère partie : du début jusqu’à « tandis que… » : le mépris à l’égard des Africains.
2nde partie : de « Vous êtes pareils » jusqu’à la fin : les critiques à l’égard des intellectuels noirs.
Explication détaillée
Première partie : le mépris à l’égard des Africains
A quels temps verbaux sont conjugués les verbes du premier paragraphe ?
Pourquoi l’emploi de ces temps verbaux et quel rôle jouent-ils ici ?
Qui parle donc dans le premier paragraphe ? et pourquoi ?
Quel type de discours avons-nous dans cette phrase : « l’autre refusa, disant qu’il ne tenait pas … des
bas-fonds » ? Pourquoi ?
Quelles sont les expressions qui montrent le mépris de l’étudiant à l’égard des noirs Africains ?
Quelle forme de phrase avons-nous dans « Ils ne sont pas comme nous » ? que suggère-t-elle ?
Quel type de discours avons-nous dans la réaction de l’étudiant martiniquais ? pourquoi ?
Quelle est la nature de cette proposition « si les Sénégalais n’étaient pas là » ? quel est son effet ?
Pourquoi y a-t-il les trois points de suspension qui terminent les propos de l’étudiant martiniquais?
Synthèse : Dans cette première partie du dialogue, il est question du mépris à l’égard des noirs africains.
Cela est exprimé clairement grâce à l’emploi du champ lexical du mépris, de phrases négatives et de
paroles rapportées. L’auteur veut nous montrer comment la plupart des élites noires de la diaspora
reniaient leurs frères africains.
Questions
Quelle figure de style avons-nous dans « Vous êtes pareils à …» ? que suggère-t-elle ?
Quelle figure de style avons-nous dans cette proposition « et cela vous émeut autant qu’un garçon blanc
» ? quelle est sa valeur ?
Que suggère ici l’expression « cercles fermés des blancs » ?
A quel temps verbal sont conjugués les verbes « ne parviendra pas », « ne vous donnera pas » ?
Quelle est la forme de ces phrases verbales ? Et Quelle est leur valeur ?
Quel procédé stylistique avons-nous dans cette proposition « Vous avez beau être modernes, talentueux,
cultivés » ? quel rôle joue-t-il ?
Quelle est la nature grammaticale de « toujours » ? quel effet produit-il ici ?
Quelle est la nature de « au lieu que » ? Et sa valeur ici ?
Quels sont les termes qui renvoient aux blâmes ?
Réponses
- une comparaison qui permet de ranger l’étudiant martiniquais dans la catégorie des intellectuels noirs
qui reniaient l’Afrique.
- nous avons une comparaison montrant que les intellectuels noirs sont assimilables aux Blancs.
- elle suggère l’enfermement, le racisme des blancs à l’égard des noirs.
- futur simple de l’indicatif.
- forme négative,
- elles Ils traduisent une mise en garde.
Avec ces verbes au futur mis à la forme négative, Ray met en garde les intellectuels noirs que malgré
leur éducation d’homme blanc, leur déracinement au profit de la culture occidentale, ils ne pourront
jamais intégrer l’univers des Blancs.
- une énumération (accumulation) qui veut montrer que malgré ces bonnes caractéristiques, les noirs ne
pourront jamais s’assimiler aux blancs.
- un adverbe de temps qui marque au sens fort la permanence, l’éternité.
C’est pour dire que jusqu’à la fin du monde, le blanc et le noir ne seront jamais assimilables parce qu’ils
n’ont pas la même histoire.
- locution conjonctive qui sert à marquer une opposition de deux actes.
- le champ lexical de la critique : « Vous êtes pareils », « nuit », « éducation d’homme blanc », « mépriser
», « l’histoire bourrée », « sang-mêlés », « bande perdue ».
Synthèse : Concernant la seconde partie, la critique des intellectuels noirs est mise en relief grâce aux
procédés stylistiques comme la comparaison, le vocabulaire dépréciatif. A travers ces blâmes, Mac Kay
veut montrer que la prise de conscience et le combat pour la liberté devaient d’abord commencer par la
lutte contre les intellectuels noirs de la diaspora.
Conclusion
Questions
Que pensez-vous du lexique du texte ?
Quelle est la tonalité du texte
Comment Ray juge-t-il les blancs et les noirs instruits ?
Que Claude Mac Kay a voulu nous montrer à travers ce texte ?
Réponses
- vocabulaire accessible
- tonalité polémique
- les Blancs : conquérants, racistes, orgueilleux, méprisants.
- les noirs intellectuels : déracinés, bande perdue, sang-mêlés, corrompus.
- il veut nous montrer sa fierté d’appartenir à la race noire, mais aussi son militantisme pour la défense
de celle-ci
Synthèse : Ce dialogue accessible et d’une tonalité polémique permet à Claude Mac Kay de montrer
non seulement sa fierté d’appartenir à la race noire et son militantisme pour la défense de celle-ci, mais
aussi de combattre le complexe d’infériorité qui animait les intellectuels noirs.