Conception Et Réalisation D'un Concentrateur Sphérique
Conception Et Réalisation D'un Concentrateur Sphérique
Conception Et Réalisation D'un Concentrateur Sphérique
N° de série :
N° d'ordre :
MEMOIRE
PRESENTE POUR OBTENIR LE DIPLOME DE MAGISTER EN
PHSIQUE
SPECIALITE
ENERGIES RENOUVELABLES
THEME
PAR :
MAHDI KHALED
Soutenue le : 08/03/2008
Devant le jury :
Président : A. CHAKER Pr Université Mentouri Constantine
Rapporteur : N. BELLEL M.C Université Mentouri Constantine
Examinateur : MS. AÏDA Pr Université Mentouri Constantine
Examinateur : M. DJEZZAR M.C Université Mentouri Constantine
Remerciement
Avant tout développement sur cette expérience, il apparaît opportun de commencer ce mémoire
de magistère par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de cette
formation, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de cette formation un moment très
profitable.
Le présent travail a été réalisé dans le cadre de l’école doctorale des énergies renouvelables
d'un mémoire de magister au sein de la faculté des sciences exactes, Département de physique
de l’Université Mentouri de Constantine et avec le Centre de Développement des Energies
Renouvelables (CDER).
Je remercie toute personne m’ayant aidé de prés ou de loin à l’aboutissement de ce travail que
je cite en particulier :
Lettres latines
Aref Surface du réflecteur sphérique [m2]
Aabs Surface d’absorbeur
E Emittance [W/m2]
Isc Constante solaire [W/m2]
IDN Eclairement solaire direct [W/m2]
Io Energie solaire reçue par une surface horizontale [J/m2]
I Rayonnement solaire extraterrestre [W/m2]
TL Facteur de Linke
Cg Concentration géométrique
Pr Nombre de Prandtl
Nu Nombre de Nusselt
Lettres grecques
Latitudes [degré]
Longitude [degré]
Déclinaison [degré]
Rapport de la captation
Introduction générale
La crise pétrolière de 1973 a, par l’augmentation brutale du prix du pétrole, conduit l'homme
à s'intéresser à d’autres sources d'énergie renouvelable, au premier rang desquelles figure
l'énergie solaire.
D'autre part, le réchauffement climatique causé par l'émission des gaz à effet de serre a
conduit beaucoup de pays à s’intéresser aux énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables constituent une source d'énergie inépuisable pour l'homme. Elles
sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres,
principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie
géothermique).
L'énergie solaire est l'énergie que dispense le soleil par son rayonnement, directement ou de
manière diffuse à travers l'atmosphère. Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de
l'eau et du vent. Le règne végétal, dont dépend le règne animal, l'utilise également en la
transformant en énergie chimique via la photosynthèse. A l'exception de l'énergie nucléaire,
de la géothermie et de l'énergie marémotrice, l'énergie solaire est à l'origine de toutes les
énergies sur Terre.
La conversion photothermique de l’énergie solaire au niveau de l’absorbeur/récepteur peut
constituer un apport d’énergie non négligeable pour un grand nombre d’applications
thermiques, thermomécaniques et thermochimiques à condition que des rendements de
conversion élevés puissent être atteints dans une gamme de températures relativement
étendue. Quatre catégories d’applications se dégagent en fonction de la température [1] :
1. Applications aux basses températures solaires (T < 60°C) : chauffage de l’eau
sanitaire, …
2. Applications aux moyennes températures solaires (60°C < T < 150°C) : chauffage des
habitations, réfrigération, climatisation, dessalement de l’eau de mer, production
d’énergie mécanique...,
3. Applications aux hautes températures solaires
(150°C < T < 800°C) : production d’énergie mécanique, production de vapeur,
Dissociation de l’eau...,
4. Applications aux très hautes températures solaires (T > 800°C) : dissociation
thermique de l’eau, magnétohydrodynamique, thermo électricité).
Les miroirs sphériques présentent un certain nombre d’avantages dans la réalisation de
concentrateurs du rayonnement solaire, et notamment dans un large domaine de la conversion
photothermique. Pour améliorer la conception de tels capteurs, et optimiser leur adaptation au
1
type de conversion projeté, on a étudié l’influence des différents paramètres intervenant dans
cette réalisation : dimensions du réflecteur, positionnement sur le support, effets des erreurs
de position et du dépointage. Un programme de calcul a été mis au point et les résultats des
simulations réalisées à l’aide de cet outil sont présentés et commentés, notamment pour le
paramètre température (moyenne et haute) après conversion du rayonnement solaire en
chaleur.
Grâce à divers procédés, l'énergie solaire peut être transformée en une autre forme d'énergie
utile pour l'activité humaine, notamment en chaleur, en électricité ou en biomasse. Par
extension, l'expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner l'électricité ou
la chaleur obtenue à partir de cette dernière.
Notre travail porte essentiellement sur une étude expérimentale de la production de l’énergie
thermique due à la concentration solaire. Cette étude comporte les chapitres suivants :
I.1 Introduction
Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l’évolution du rayonnement solaire
disponible au cours d’une période donnée. Il est utilisé dans des domaines aussi variés que
l’agriculture, la météorologie, les applications énergétiques et la sécurité publique.
Dans les systèmes d’exploitation de l’énergie solaire, le besoin de données d’insolation est
d’une importance capitale aussi bien dans la conception et le développement de ces systèmes
que dans l’évaluation de leurs performances. L’existence d’une solide et fiable base de
données est une nécessité pour au moins la survie économique des installations de collection
et de conversion de l’énergie solaire.
Bien qu’il existe un réseau de stations d’évaluation du gisement solaire, le nombre de ces
stations est très limité. En Algérie, seules sept stations assurent depuis 1970 la mesure de la
composante globale et diffuse du rayonnement solaire. Le nombre de ces stations étant
insuffisant et c’est pour cela que divers modèles ont été proposés pour estimer le gisement
solaire à une échelle locale ou régionale. Ces modèles s’étendent des codes de calcul les plus
complexes et les plus sophistiqués aux simples relations empiriques. Le choix du modèle est
dicté par la nature des données et par la précision recherchée.
L’utilisation d’un modèle de l'atmosphère basé fondamentalement sur la connaissance du
trouble atmosphérique pour la détermination des différentes composantes du rayonnement
solaire d'un site donné notamment l’éclairement solaire direct est très indispensable dans la
concentration solaire.
3
que celle de quatre protons d’hydrogène, la masse perdue dans la réaction thermonucléaire est
convertie en énergie [2].
L’énergie produite à l’intérieur de la sphère solaire à une température de l’ordre de plusieurs
millions de degrés est transférée à la surface extérieure puis transférée par rayonnement dans
l’espace. Les processus radiatif et convectif sont le résultat des états successifs d’émission,
d’absorption et de radiation; la gamme de spectre de rayonnement dans le noyau du soleil est
comprise entre la longueur d’onde des rayons X et celle des rayons gamma, avec une longueur
d’onde de radiation qui augmente suivant la diminution de la température à de grandes
distances.
Dans la structure schématique du soleil illustré dans la figure I.1, il est estimé que 90% de
l’énergie est générée dans la région du disque solaire située entre 0 et 0,23R, ou R le rayon du
soleil, qui représente 40% de la masse du soleil. A distance de 0,7R du centre, la température
diminue d’environ 130 000 K et la densité de 70 kg/m3 ; Là, le processus convectif du soleil
devient important et la zone comprise entre 0,7 et 1,0R est appelée : zone convective. Dans
cette zone, la température diminue d’environ 5000 K et la densité d’environ 10-5 kg/m3 [2].
radiation solaire
40% de masse
15% de volume
0,23 R 90% énergie
générée
0,7R R
T=~8-40.106 K Quelques km
105 kg / m3
T=130000K, =70kg/m3
0,695 109m
1.496 1011m
1UA (unité Astronomique)
La taille angulaire apparente du disque solaire peut être calculée à partir du diamètre de la
photosphère et la distance Soleil-Terre. A 1UA, il s'agit de 0,0093 rad (0,553 degrés ou 32’).
Comme la distance Soleil-Terre varie au cours de l'année, la taille apparente du soleil varie de
± 1,7 % [2].
Rotation de la terre
En vingt quatre heures, la terre effectue une rotation complète d’Ouest en Est autour de son
axe ; c’est la base de notre système horaire. De cette rotation découle la succession des jours
et des nuits [5].
Révolution de la terre
La terre effectue en tour complet autour du soleil en 365,25 jours suivant une orbite
elliptique, tandis que la vitesse moyenne de ce mouvement est d’environ 30 km/s. La distance
entre les centres de ces deux astres varie d’une valeur minimale au Périhélie (1,47.10 11m), aux
environs du 2 janvier, à une valeur maximale, à l’Aphélie (1,52 .10 11m), aux environs du 3
juillet, la valeur moyenne étant appelée unité astronomique (UA) [5]. Les mouvements de la
terre autour de son axe et autour du soleil sont illustrés dans la figure I.3, alors que le tableau
(I.1) montre la durée des saisons conséquentes à ce mouvement :
Saisons
(Hémisphère N.) Durée moyenne Du au
Aphélie Périhélie
3 juillet (N = 184)
1,52 1011m 1,47 1011m 2 Jan (N = 2)
d
E dS (I –1)
comprise entre
et d ou d est un infiniment petit positif, tel que :
(I – 2)
E E d
0
On observe dans la figure I.4 que 98% du rayonnement solaire est émis dans des longueurs
d’ondes inférieures à 4µm. En première approximation, le rayonnement solaire peut être
assimilé au rayonnement d’un corps noir à une température de 5777 K [5].
1440
1420
1400
1380
Flux [W/m2]
1360
1340
1320
1300
1280
1260
32
61
92
122
153
183
214
245
275
306
336
1
Jours
Fig. I.5 Variation annuelle du rayonnement solaire extraterrestre dans un plan perpendiculaire
aux rayons
Le calcul du rayonnement extraterrestre peut être effectué par la formule approximative
(Duffie and Beckmann, 1991) [2] suivante :
II 360 (I – 3)
n
SC 1 0,034 cos
365,25
De même qu’il peut être effectué par la formule ci-après, qui est plus précise, issue d’un
développement en séries de Fourier (Spencer, 1971) [2]
N1
Avec : B 360
365
45
40
35
Irradiation [MJ/m2]
30 0°
15°
25
30°
20
45°
15
10 60°
5
0
24 1
Jours
Fig. I.6 Variations annuelles de l’irradiation quotidienne d’une surface réceptrice horizontale
située hors atmosphère avec différentes latitudes
Latitude
Une des coordonnées terrestres d’un point de notre planète. C’est l’angle que fait le plan de
l’équateur avec la direction reliant le centre de la terre au point considéré. Sa valeur est
positive dans l’hémisphère nord, et est négative dans l’hémisphère sud [7].
Longitude
Une des coordonnées terrestres d’un point de notre planète. C’est l’angle que fait le méridien
local passant par le point considéré avec le méridien d’origine passant par la ville de
Greenwich. Sa valeur est positive à l’ouest et est négative à l’est du méridien origine [7].
Pôle nord
Méridien origine
Lieu
Méridien local
Équateur terrestre
Pôle sud
Fig. I.7 Définition des coordonnées terrestres d’un lieu donné [8]
Méridien
Grand cercle de la terre passant par les pôles. Tous les points d’un même méridien ont
évidemment la même longitude ; le méridien pris pour origine (0°) des longitudes est celui de
Greenwich. Le plan méridien en un lieu est déterminé par ce lieu et par l’axe des pôles; sa
trace au sol est parfois dénommée : méridienne. Le temps solaire vrai est identique, à un
instant donné, pour tous les points d’un même méridien [7].
I.3.2 Déclinaison
C’est l’angle formé par le vecteur Soleil-Terre avec le plan équatorial. Elle est due a
l’inclinaison de l’axe des pôles terrestre par rapport au plan écliptique, ce qui est traduit par
les différentes saisons. Elle varie au cours de l’année entre -23,45° et +23,45°. Elle est nulle
aux équinoxes de printemps (21 mars) et d’automne (23 septembre), et maximale aux
solstices d’été (22 juin) et d’hiver (22 décembre) [4].
La variation journalière de la déclinaison est d’environ de 0,5°. Elle est calculée par une
équation simple approximative [2]:
360
23,45sin 284 n (I – 5)
365
Ou par une série de Fourier [2] :
0,006918 0,399912 cos B 0,070257 sin B 0,006758 cos 2B 180
(I – 6)
0,000907 sin 2B 0,002697 cos 3B 0,00148sin
3B
30
20
10
0
-10
-20
-30
27 1
Jours
C’est l’écart entre le temps solaire moyen TSM et le temps solaire vrai TSV selon le jour de
l’année considéré [6]
ET TSV TSM (I – 7)
La figure I.9 montre la variation de ET durant l’année donnée par la formule suivante [2]:
20
15
10
ET [mn]
5
0
-5
-10
-15
-20
23 1
Jours
Équateur
Cercle horaire
150
100
Angle horaire [°]
50
0
-50
-100
-150
4,9
La relation directe entre TSV et l’angle horaire du soleil est donnée par
:
(I – 9)
15TS 12
Le temps universel TU
Temps solaire moyen du méridien de Greenwich (GMT).
On en déduit :
ET 12 (I – 12)
15TU 15
Où et sont exprimés en degrés ( positif pour les longitudes Est) TU et ET sont exprimés
en heures et dixièmes.
(--) (+)
S
Lever l
Coucher
h c
P W
E
Méridien
Pôle sud
cos sin
sin a cosh (I – 14)
Où
Où l est l’angle horaire du soleil à son lever (et, au signe près, à son coucher).
2
dj arccos( tan tan (I – 19)
) 15
I.3.8 Décalage
horaires
Les relations se rapportant au mouvement du Soleil utilisent le temps solaire TS qui diffère
généralement du temps légal TL (heure des montres) du lieu considéré. Cette différence est
liée à :
- La différence (fixée par chaque pays) entre l’heure légale TL et l’heure civile TCF
correspondant au fuseau horaire adopté par le pays [6] :
C TL TCF (I – 20)
L’heure civile TCF du fuseau horaire est égale au temps universel TU (temps solaire méridien
De Greenwich) augmenté de la valeur du décalage horaire fixé.
A ce concept est lié celui de la ligne de changement de date. L’heure légale d’un pays est
généralement rattachée à l’heure du fuseau recouvrant la majorité de ce pays [4].
N
n→ Plan incliné
O
i
Plan horizontal
h
a
E
S
L’inclinaison sur l’horizontale est désignée par l’angle i compris entre 0° et 90° et par le plan
azimutal compris entre -180° et 0° vers l’Est et entre 0° et 180° vers l’Ouest.
L’éclairement lumineux (W/m2) est maximal lorsque le rayonnement est perpendiculaire au
plan ( = 0). L’angle d’incidence augmente jusqu’à être le rayonnement à incidence rasante
( = 90).
L’éclairement perpendiculaire à un plan, peut être calculé par la formule [7] :
S I DN cos (I – 21)
L’angle d’incidence est défini par les variables a, h, et i et peut être calculé par [6] :
GSD (I – 23)
G* Gdt (I – 25)
0
h
a
Fig.I.16 Représentation dans le plan azimutale des coordonnée (a, h) du soleil dans le cas d’un
capteur situé dans l’hémisphère nord [7]
Fig. I.17 Diagramme solaire [6]
L’intérêt du diagramme solaire d’un point de vue énergétique est de renseigner rapidement
sur l’effet de masque dû à un obstacle (immeuble, … etc.) pouvant occulter le soleil pendant
une partie du temps.
Principe
L'élément sensible (thermopile) du Pyranomètre est une série de thermocouples exposés au
rayonnement solaire, dont les soudures froides sont maintenues à la température de l'air par
hconduction et qui délivre une différence de potentiel proportionnelle au flux incident.
IDN
Dciel
Pyranomètre
Sol Dsol
Pyranomètre
Principe
L'élément sensible (thermopile) du Pyrhéliomètre est constitué de thermocouples montés en
série, exposés au rayonnement solaire et dont les soudures froides sont maintenues à la
température de l'air par conduction. Il délivre une différence de potentiel proportionnelle au
flux incident. La géométrie de l'appareil limite le rayonnement incident au rayonnement
solaire direct et au rayonnement provenant du ciel circumsolaire.
Indicateur d’alignement
Thermocouple
Absorbeur noir
Éclairement
Lecture
électrique
Fig. I.20 Une incidence normale de Pyrhéliomètre (NIP) utilisé pour mesurer la composante du
rayonnement solaire direct [2].
L'appareil doit être placé sur un système de poursuite solaire (monture équatoriale) pour un
suivi tout au long de la journée.
2. Absorption par les gaz atmosphériques (oxygène, O3) dans le domaine des courtes
longueurs d’ondes (vapeur d’eau…) et dans celui des grandes longueurs d’onde (gaz
carbonique…).
3. Diffusion par les aérosols est les microparticules en suspension dans l’atmosphère,
ainsi que par les microcristaux et les gouttelettes constituant les nuages. Là, toutes les
longueurs d’ondes sont affectées, ce qui cause parfois des troubles atmosphériques.
I.4.5 Energie reçue par une surface horizontale située à l’extérieur de l’atmosphère
L’intégration de la formule (I – 3) entre le lever et le coucher du soleil, permet d’estimer
l’irradiation (énergie) reçue par une surface réceptrice horizontale, hors atmosphère, ce qui
donne la formule suivante [7] :
24
I I sin sin sin cos cos
(I – 26)
O
sc 180 l l
Isc =1367 W/m2 : valeur moyenne de la constante solaire.
45
40
35
30
[MJ/m2]
25
20
15
10
5
0
21 1
Jours
I.5.2 La variation de l’éclairement solaire direct normal selon les conditions climatiques
Ces expressions empiriques ont été obtenues par analyse de nombreuses mesures
météorologiques réaliser (C. Perrin de Brichambaut) :
Tableau.I.2 Expressions empiriques des éclairements solaires par, ciel clair mais pour trois
Conditions de troubles en fonction la hauteur solaire [7].
1
Conditions normales 1130sinh
1,15
1230 exp
3,8sinh 1,6
1
Ciel très pur 1210 exp
6 sinh 1 1080sinh
1,22
1
Zone industrielle 1260 exp
2,3sinh 3 995sinh
1,25
La figure I.22 Montre la variation de l’éclairement solaire direct en fonction de l’hauteur
solaire pour des différentes conditions de troubles
1200
1000
800
IDN,moyIdn,
IDN,max
moyIDN,min
[W/m2]
200
0
14
21
28
35
56
63
70
77
84
0
hauteur solaire
Fig. I.22 Valeurs du rayonnement direct IDN en fonction de la hauteur du soleil pour conditions
moyennes et extrêmes de trouble [7].
1 r
2 n 2 21
m 1 e 0 sinh dz (I – 27)
0 z0 0 re z0 n
h : Hauteur du soleil
: Masse
volumique, z et 0 0 .
8,02
P 2,1651,098
Tamb (I – 30)
vs
100
Tamb
(I – 31)
13,706
Pvs 611exp
0,059T
amb
HR 50%
Pv Pvs (I – 32)
HR
Patm
m (I – 33)
P0 sinh 1519,753,885 h
1,253
m 1
sinh 9,40.10 4 sinh (I – 34)
0,0678
1,253
ER 1
(I – 35)
(0,9m
9,4)
En simplifier l’obtention
I I exp TL
DN sc
0,9 9,4 sinh (I – 38)
2 2
Ou S est la valeur de rayonnement solaire direct sur un plan récepteur qui égal à
:
(I – 42)
S I DN cos
350,0
300,0
250,0
Flux [W/m2]
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
8,04
8,62
9,79
10,4
11,5
12,1
12,7
15,6
16,8
13,9
14,5
16,2
17,4
9,2
11
15
Heure
tempslocale
local
[h]
Fig. I.23 La variation de l’éclairement direct au cours de la journée du 22/12/04 à latitude de
36,78, longitude de 3,03 sur un plan horizontal.
700
600
500
Flux [W/m2]
2
400
300
200
100
0
9,79
8,04
8,62
11,5
12,7
13,3
14,5
16,8
10,4
12,1
13,9
15,6
16,2
17,4
9,2
11
15
temps local
Heure [h]
locale
2 600,0
500,0
W
/m 400,0
300,0
200,0
100,0
0,0
5,57
temps
Heurelocal [h]
locale
1000
900
800
700
Flux [W/m2]
2 600
500
W
400
300
200
100
0
5,57
temps
Heurelocal
locale
[h]
II.1 Introduction
La concentration du rayonnement solaire sur un seul foyer permet d'atteindre des températures
élevées. Ce principe met en œuvre soit des capteurs de forme parabolique ou Cylindro-
parabolique, soit des centrales dites « à tour », pour lesquelles une multitude de miroirs
orientables, appelés héliostats, concentrent l'énergie solaire sur une chaudière unique située
sur une tour. Cela rend possible le réchauffement de fluides caloporteurs, en général de l'huile
ou des sels fondus, dans une gamme de température allant de 250 °C à 2000°C, avec un
rendement supérieur à 70% (rapport chaleur utile/énergie incidente).
Les capteurs plans ne permettent pas, en général de dépasser 130°C au niveau de la surface
absorbante. Cette température peu élevée constitue une limite au rendement thermodynamique
des systèmes de 50 m2 par kW, et ces capteurs ne sont donc pas adaptés à la production de
fortes puissances. Pour augmenter le rendement, il faut élever la température de la source
chaude et par conséquent, concentrer le rayonnement solaire en acceptant de perdre le
bénéfice du rayonnement diffus parce que n’ayant pas de direction privilégiée.
Par contre les concentrateurs sphériques dont la conception est relativement simple et moins
efficace par rapport aux concentrateurs paraboloïdes et meilleurs par rapport aux
concentrateurs cylindro-Parabolique [13].
L’optique géométrique repose sur deux lois fondamentales :
33
II.2 Principes
II.2.1 Lois de Descartes relatives à la réflexion
1°- Le rayon incident, le rayon réfléchit et la normale au miroir se trouvent dans un même
plan appelé plan d’incidence.
N
i2
i1
2°- l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence illustré par la figure II.1.
II.2.2 Stigmatisme [13]
Un système optique est dit stigmatique si tout faisceau issu d’un point lumineux donne à la
sortie du système, un faisceau convergent en un point, ou semblant provenir d’un point. Ce
point est appelé image montrer par la figure II.2.
Point lumineux
Image
Fig.II.2 Stigmatisme
1
I
A
abs
dAabs
Co abs
I ref (II – 3)
AP
AR
Axe optique
AG
Plan focal Aref
Iref
On utilise les formules suivantes pour caractériser les différents types de concentrations [13] :
A de
1. Concentration Cidéal Aref (II – 4)
réflecteur
idéale: section
G surface de Gauss
Aref sectio de
2. Concentration géométrique Cg (II – 5)
n réflecteur
: A
R surface imag réelle soleil
e du
I flux moyen en
3. Concentration énergétique Co I G (II – 6)
Gauss
:
ref
flu direc en de réflecteur
x t section
optiqu
4. Efficacité d’un concentrateur con CCo (II – 7)
e
: concentration
idéal
concentratio idéal
n
concentration
Avec Co, effective la concentration énergétique réelle d’un système elle tient compte des pertes
dues aux réflexions, aux irrégularités géométriques et la présence des masques [13].
II.5 L’importance de la concentration solaire [14, 15, 16]
Le tableau résume les avantages et les inconvénients des systèmes à concentration comparés
aux capteurs plans.
Avantages Inconvénients
M M’
focalF X
2
Plan
Aref YA 2 (II – 9)
et que
AG= 2 (II – 10)
4f
2
de plus :
YA
tan =
(II – 11)
4 2f
4 2
Cidéale tan (II – 12)
4
Par définition :
sin 2
Cg (II – 13)
On peut écrire : Y 0
2cos 2
et avec :
: C’est l’angle sous lequel on voit le soleil à partir de la terre, comme illustré dans la figure
II.5.
dsoleil
dterre
2
Terre
DTerre-Soleil Soleil
Fig.II.5 Le diamètre apparent du soleil est = 32’ [18]
A
AG
0
AR 2
F
O
A() Y
A
J
2
Fig. II.6 Coupe d’un paraboloïde de révolution montrant les projections dans le plan focal de
l’image du soleil [8]
L’image du soleil dans le plan focal montré par la figure II.7 a pour surface :
A Y 2
R (II – 14)
Auréole
Tache focale
Éclairement
Tube absorbeur
Réflecteur
(II – 19)
idéal
4
M
0
AR I
2
AG Y F
Y O
A A 2
En posant FJ = Y et AF = 0
On a Y 0
, AR =2 Y L
2cos
2
A = 2L sin
ref
0
2
On trouve : sin
Cg
(II – 20)
II.6.2.4 Concentration
optique
2
C sin
(II – 21)
o
2
La concentration énergétique sera maximale pour et on retrouve alors:
Cmax 215 Avec max 50% .
II.6.2.5 Montage
Il existe deux types de montage d’un capteur cylindro-parabolique :
1. le premier montage suivant l’axe du monde tel que le tube récepteur est parallèle à
l’axe de rotation de la terre. Le suivi du soleil nécessite un simple asservissement en
rotation autour de cet axe.
2. le montage est-ouest. Il faut orienter le capteur vers le soleil deux ou trois fois par jour
pour optimiser la réception du rayonnement. Le rendement de captation est moins bon
qu’avec le montage est-ouest asservi en rotation.
Axe du Monde
Ouest Ouest
Haut
Est
Est
Bas
Sud
Alternateur
Héliostats
Turbine
Stocke
d’énergie
= ab - (II – 23)
ch s abs abs amb
ch
Qabs S P Qabs
En notant IND l’éclairement solaire direct tombant sur les héliostats et Co,effective la concentration
effective de l’installation, le flux solaire moyen dans l’ouverture de la chaudière s’écrit :
Qabs Co,effective IDN (II – 24)
En considère que la température au condenseur est la même que la température ambiante Tamb
on peut écrire le rendement de Carnot sous la forme :
Tamb
1 (II – 25)
c
Tabs
T T 4 T 4
1 amb 1 abs ch amb (II – 26)
ch c abs
Tabs abs Co,efféctive I DN
Dans le cas où l’on tient compte de toutes les pertes thermiques, on peut écrire :
Tamb
1 U ch Tabs Tamb
abs 1 C I (II – 27)
T
abs abs o,effectiv
e
DN
On obtient :
Co,efféctive = 2000
40
Rendement théorique %
30 500
200
20
100
50
10
20
10
0
3005007009001100130015001700 Tabs [K]
III.1 Introduction
Ce chapitre présente l’étude d’un capteur à concentration sphérique du rayonnement solaire.
Le miroir concentrateur est une calotte sphérique suit la course du soleil et l’entrée du
convertisseur d’énergie est un disque dont en détermine le rayon et la position exacte. Une
relation permettant l’optimisation du capteur a été établie entre le taux de concentration
géométrique et l’angle d’ouverture du miroir.
Une comparaison est en dernier lieu effectuée avec le capteur solaire utilisant un miroir
parabolique.
III.2 Définitions
III.2.1 la Surface Sphérique
Le réflecteur est un miroir de surface sphérique, concave, possédant une propriété réflective
grâce à un dépôt métallique. Retenons une propriété importante de ces miroirs : quand un
faisceau lumineux arrive parallèlement à l'axe, tous les rayons réfléchis convergent en un
point unique F situé sur l'axe appelé foyer du miroir. Cette propriété n'est valable que pour
des faibles ouvertures (approximation de Gauss).
F 2
Aref
Avec :
Aref R2 sin 2 (III – 1)
et :
2
A f 2 (III – 2)
G
2
53
D’où :
4 2
Cidéale sin (III – 3)
Cette surface est astigmatique : les rayons incidents, parallèle à l’axe optique, ne convergent
pas tous, après réflexion, en un même point. Ils sont tangents à une surface de révolution
appelée caustique d’aberration sphérique.
Un miroir sphérique n’est stigmatique de façon approchée que dans les conditions de Gauss
(faible ouverture et faibles champs). Si l’on écarte le foyer F de sa place, des aberrations
apparaissent.
III.2.3 Concentration géométrique
Le plan (P) correspond au disque de moindre diffusion. C’est dans ce plan, que l’on aura
intérêt à placer le récepteur si on veut obtenir des températures élevées.
Concernant la surface du disque de moindre diffusion, la concentration géométrique est
donnée par la formule approximative généralisée suivante [13] :
2
sin 2 (III – 4)
Cg
sin sin2
4
(P)
Plan focal
C O
Fig.III.2 Schéma caractérise le plan (P) de moindre diffusion d’un capteur sphérique.
III.2.4 Aberration de sphéricité pour un point d’un axe:
Coupons le faisceau réfléchi par un écran perpendiculaire à l’axe principal. Donnons
successivement à l’écran les positions 1, 2, 3, 4, 5 en partant du miroir. Les apparences
observées sont indiquées par la figure III.3; les traits forts correspondent aux régions ou il y a
accumulation de lumière : ce sont les sections par l’écran des nappes de la caustique. Le
disque de rayon minimum par lequel passent tous les rayons réfléchis sur le miroir s’appelle
disque de moindre diffusion : il correspond à la position 3 de l’écran. La disposition de
l’éclairement sur ce cercle est assez compliquée et présente trois maximums. Par contre, dans
la position 5, on a un maximum d’éclairement très aigu correspondant au foyer F [13].
R
F
M’
R
Éclairement
5 4 3 2 1
Fig. III.3 Distribution de l’éclairement dans un plan perpendiculaire à l’axe (les zones rouges
correspondent aux régions de fort éclairement) [13].
Les zones de concentration de la lumière dans un faisceau donnent la surface caustique à deux
nappes, la nappe tangentielle et la nappe sagittale qui dans ce cas est dégénérée en une portion
de l'axe optique.
M
T
D
2 S y
F A
C
Les rayons réfléchis sont tangents à une même surface de révolution puis recoupent l’axe
entre le foyer du miroir F et sont sommet S montré par la figure III.2.
La lumière s’accumule donc sur cette surface (appelée nappe tangentielle) et sur la portion de
l’axe (nappe sagittale). L’ensemble des points constitue la caustique du miroir.
La coupe de faisceau réfléchi par un écran perpendiculaire à l’axe, on observe une tâche
lumineuse dont l’éclairement n’est pas uniforme monté dans la figure III.3 Le rayon de cette
tache passe par un minimum, c’est le cercle de moindre diffusion.
l FA CA CE
D’où :
R 1
l 1 (III – 5)
2 cos
18
16
14
12
l 10
[cm] 8
6
4
2
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
Angle d'ouverture [°]
Pour 60 , le rayon réfléchi coupe l’axe en S (l R 2 ). Lorsque est supérieur à 60°, le
rayon subit une seconde réflexion avant de couper l’axe ;
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
t FB l tan 2
R 1
t 1 tan (III – 7)
2
2 cos
Pour un miroir de faible ouverture ( 1), on a :
R
3
x3 (III – 8)
2R
t
2 2
140
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
120
Angle d'ouverture [°]
100
t 80
[cm] 60
40
20
0
L’aberration transversale croît donc plus vite avec l’ouverture que l’aberration longitudinale.
Lorsque tend vers 45° ; l’aberration transversale tend vers l’infini : la tache lumineuse
s’étale dans tous le plan focale.
Pour 45 , le rayon subit une seconde réflexion avant de couper le plan focal.
Les coordonnées de A :
XA = 0
YA = R/2cos
58
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
Les coordonnées de M
XM = R sin
YM = R cos
L’équation de la droite AM est donc
:
X X M Y YM
X A X YA YM
Soit : M
C F S
Fig.III.7 Néphroïde
59
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
Nous avons un miroir d’angle d’ouverture de = 30°, Le rayon du disque de moindre
diffusion est égal à l’abscisse du point d’intersection de la caustique et du rayon MA ( ).
60
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
Pour obtenir, il faut remplacer dans l’équation de cette droite les valeurs de X et de Y on
trouve :
1
cos 1 2 sin 2 sin 2 sin 3 cos 2 sin 2
0. 2
Cette équation est une racine double pour est en divisant par sin sin on
2
obtient une équation du 4° degré en sin dont il faut prendre la plus petite racine :
sin 4 2 sin 3 sin 3sin 2 sin 2 2sin sin sin 2 (III – 11)
0.
sin 2 1
Cg . Pour 30 , 353
Cg sin 6 40,2985
Ce résultat n’est qu’approché car on n’a pas tenu compte du diamètre apparent du soleil qui
produit un élargissement de la caustique.
Si R = 80 cm, le miroir à un diamètre d’ouverture de 90 cm, la surface du disque de moindre
diffusion est R 2 sin 6 0,0014m2 14cm2 .
L’aberration longitudinale de sphéricité vaut :
61
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
0,8 1
1 6,18cm
2 3
l
2
L’aberration transversale est t 6,18tg60 ces aberrations deviennent vite très
10,70cm.
faibles si est assez petit
3500
3000
2500
Concentration
2000
1500
1000
500
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
Angle d'ouverture [°]
62
III.4.3 Comparaison entre concentrateur sphérique et parabolique
Dans la figure III.11 la différence entre le capteur paranoïde et le capteur sphérique, le dernier
est facile à le réalise par rapport au paraboloïde qui besoin de plus de technique pur rendre
plus parfait, le moindre défaut affect sur la performance du capteur.
30000
25000 Sphérique
20000 Parabolique
15000
10000
5000
0
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77 81 85
89
Angle d'ouverture [°]
La figure III.11 montre l’étude du rapport (Cp/Cs), Cp concentration géométrique d’un miroir
parabolique s’ouverture 30°, sur Cs concentration du miroir sphérique, en fonction d’angle
d’ouverture . Pour des valeurs importantes de cet angle. Le miroir sphérique lui préférable
du fait de sa grande simplicité de réalisation. Le transfert thermique au fluide caloporteur est
par ailleurs facilité par une répartition énergétique plus uniforme au niveau de surface
d’échange [17].
4
Cp/Cs
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Angle d'ouverture [°]
III.5 Conclusion
Pour un miroir sphérique, la surface enveloppe, appelée caustique, de tout les rayons
lumineux réfléchis a une section droite circulaire ; la petite de ces droites interceptant tous les
rayons lumineux réfléchis. Le cercle de moindre diffusion [8, 13]. Les calcules de sa position
et de rayon sont nécessaires à la détermination de la concentration géométrique maximale
d’un capteur solaire sphérique. Dont l’entré d’un absorbeur d’énergie serait confondue avec le
cercle de moindre diffusion.
Chapitre. IV Bilan Énergétique
IV.1 Introduction
Les principaux effets intervenant dans l’absorbeur/récepteur sont réunis dans cette étude,
seule une fraction de l’énergie incidente du récepteur est transmise au fluide (soit en stabilité
où en circulation). Une part de l’énergie incidente est perdue par réflexion sur l’absorbeur. Ce
sont les pertes optiques. Une autre part de l’énergie thermique produite par l’absorbation des
photons incidents est perdue par transfert vers l’environnement du l’absorbeur par convection,
conduction et rayonnement. Ce sont les pertes thermiques. Les pertes thermiques par
convection et par conduction sont en première approximation proportionnelles à la
température. Les pertes thermiques par rayonnement sont par contre proportionnelles à la
puissance quatrième de la température, conformément à la loi de Stefan Boltzmann.
Cette étude porte sur une modélisation mathématique d’un absorbeur pour un concentrateur
solaire de type sphérique, où nous avons établi un bilan thermique respectivement sur le fluide
dans l’absorbeur et nous avons résolu le système d’équations obtenues par la méthode de
différences finies (schémas implicite).
On obtient comme résultat et pour une journée typique la variation de la température du
fluide, de l’absorbeur.
Ainsi que, on examine la distribution de la température du fluide dans le récepteur, l’effet de
la vitesse du vent, le débit massique du fluide caloporteur,
IV.2 Absorbeur/Récepteur
L’absorbeur d’un capteur a pour rôle de transformer en chaleur le rayonnement
électromagnétique qu’il reçoit et de transmettre cette chaleur au fluide (liquide, gaz). Ses
principales qualités seront donc [13] :
Un facteur d’absorption aussi voisin que possible de l’unité,
Facteur d’émission dans l’infra rouge aussi faible que possible,
Un bonne conductivité thermique abs
et diffusivité thermique Dabs,
Une inertie thermique,
Une bonne résistance chimique vis-à-vis du fluide qui le baigne.
66
Fig.IV. 1 - à droite surface externe,
- à gauche surface cavité.
La forme géométrique de l’absorbeur montré dans la figure IV. 2 exige le choix du bilan
thermique adapté qui nous avons suivit.
correspond au facteur de réflexion solaire abs , dans le cas où la plaque absorbante est opaque
On appelle sélectivité le rapport du facteur d’absorption solaire abs sur le facteur d’émission
infrarouge [1, 19].
abs
Avec:
Qutil Qabs Q pert (IV – 2)
Qabs : L’énergie optique qui atteint la surface plane de l’absorbeur, est donnée par [22] :
Aref Aab
(IV – 6)
s Aabs
abs : Facteur d’absorption de la surface de l’absorbeur.
abs
: Facteur de transmission de l’absorbeur.
ref
: Facteur Réflexion de surface de réflecteur (miroir)
Qcond
abs abs abs
A (IV – 8)
T amb
T z
Aabs : Surface de l’absorbeur
z : Epaisseur de l’absorbeur
Tabs : Température de l’absorbeur
Tamb : Température ambiante
IV.5.2 Pertes par convection
La mauvaise connaissance du phénomène de la convection est encore posée pour une plaque
plane. Elle est dépendante de la vitesse du vent et sa direction par rapport au site. Ces pertes
sont proportionnelles à la surface de l’absorbeur et la différence entre la température de
surface captatrice et la température ambiante [26] donnée par la formule :
Qcon Aab Tab Tam (IV – 9)
b
v hconv s s
Le coefficient de transfert de chaleur par convection est donné par la formule suivante [27] :
Nu 0,664Re Pr 1
12
(IV – 11)
3
Ces deux relations donnent le même résultat pour Tciel # 308 K ou Tciel # 35°C.
On peut écrire l’équation (IV - 12) par la forme suivante [28] :
Qra hra Tab Tam (IV – 16)
b
y Aabs y s
T4 T4
hray absT abs ciel (IV – 17)
abs
Tamb
On combine les équations précédentes en aura une expression simple de l’énergie utile à
partir d’un concentrateur sphérique basée sur un bilan énergétique du récepteur :
Aref
Q util Aabs opt I DN hconv hray hcond Tabs Tamb
Aabs
Quti
IDN Aab Uglob Tab Tam Are (IV – 17)
l b
opt s s f
mc op Tab Tam dt
dTabs Aabs
t
Uglob s b
On intègre entre t0 et t
Tabs t
t
Tab dt
mc dT
Tabs t0
ab s
op
t
Tam
b
Aabs P Uglob s
t0
Q
I util (IV – 22)
DN Aref
Ou bien :
Pertes convectives
Efficacité Thermique %
Pertes radiatives
Température de stagnation
Température
L’équation de transfert de chaleur par conduction est donnée par la formule suivante :
z
Isolant
i=n
i = n-1
Isolant Isolant
Eau
Qabs
La figure IV.1 présente un absorbeur, ayant ses faces arrière et latérales parfaitement isolées,
exposé au rayonnement solaire concentré
IV.9 Résolution du système d’équation
On remplaçant :
f (IV – 29)
t
z2
Où :
f est la diffusivité thermique
f
f cf
T t t T t 2T t t
t
T t T t
t
(IV – 30)
1 2
t
Tt t t
abs,i1 t t
abs,i1 t
abs,i (IV – 31)
abs,i
T T T
i variant de 1 à N-1
On constate que les inconnues à l'itération n +1 sont reliées entre elles par une relation
implicite (d'où le nom de la méthode). Sous forme matricielle :
1 2 0 Tin
0 t T1 t t
T1
t t
t
1 2 T2 0
0 T2
⁝ ⋱ ⋱ ⋱ ⁝ ⁝ = ⁝ + 0 (IV – 32)
0
0 0 1 Tn 2 T n 2
2
0 0
T T
1 2 Tn 1 n 1 out
A chaque itération, le vecteur des inconnues discrètes se détermine par résolution d'un
système linéaire. La matrice du système étant tridiagonales, un algorithme de Thomas (basé
sur la méthode du pivot de Gauss) est très souvent utilisé.
IV.10 Température de stagnation
La stagnation est l’état d’un capteur ou d’un système sans circulation du fluide caloporteur.
La température de stagnation se reproduit généralement à la température du fluide caloporteur
sans circulation où les pertes thermiques sont égales au flux du rayonnement solaire incident
donnée par la formule [28] :
Qutil Qopt Q pert (IV – 33)
Dans des conditions de stagnation, aucune chaleur n'est fournie à l’absorbeur c'est-à-
dire Qutil 0 . En tant que tels, les températures du récepteur à contrôler dans les conditions
de la température de stagnation, un capteur solaire doit pouvoir dissiper toute l'énergie
absorbée. En effet, la température de récepteur augmentera jusqu' à Qabs Q pert .
Où :
T I Aa
A h hT T T T 2
2
Qutil m C p TS ref ab abs DN abs con con ab am abs ab amb
s d v s b s
E
T (IV – 36)
T
Qutil mC p Ts e mC p
TS
Serpentin
contenant de l’eau
Qutil
TE m
Q perte
Qabs
V.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous représenterons les différentes étapes de réalisation du concentrateur
sphérique conçue conformément au modèle théorique étudié au chapitre précédent. Notre
expérience a été réalisée au niveau du centre de développement des énergies renouvelables
C.D.E.R à Bouzareah à Alger.
Dans la deuxième partie de ce travail on montre quelques résultats au niveau de l’absorbeur.
Les différents phénomènes physiques susceptibles afin d’interpréter d’une façon assez bonne.
A cause de divers phénomènes interagissent dans l’expérience. Nous avons suivit un bilan
thermique contribuer par des plusieurs travaux et publications [1, 3, 19, 27]
Nous avons mis au point un programme de simulation qui permet d’estimer les différentes
puissances incidentes sur le capteur en n’importe quel lieu de la terre et d’optimiser cette
énergie. Les résultats de simulation pour des différents paramètres à été interpréter.
V.2 Description générale du montage réalisé
Nous avons un montage en acier qui consiste en un mouvement à deux axes perpendiculaires,
un montage altazimutale et un montage équatorial. Dans le premier type de montage, le miroir
tourne autour d’un axe horizontal porté par une monture qui elle-même, tourne autour d’un
axe vertical. La rotation autour de l’axe horizontal assure la poursuite en hauteur alors que
l’autre rotation assure en azimut. Cette disposition très simple a été réalisé manuellement (la
poursuite automatique est complexe et coûteuse).
Le concentrateur est composé de deux éléments essentiels :
1. un réflecteur
2. un absorbeur
Le miroir est une calotte sphérique recouverte d’argent, soutenu par un gabarit en bronze (le
réflecteur).
Nous avons deux cylindres en acier, le premier fermé contenant de l’eau pénétré d’une tige de
même longueur supportant 04 thermocouples de type J enveloppé par une laine de verre
d’épaisseur deux (02) cm et elle-même recouverte par une matière réfléchissante excepté à la
base (face captant le rayonnement concentré).
Le deuxième cylindre possède une ouverture à la base contenant un serpentin en cuivre à ses
extrémités se trouvent deux thermocouples.
Les thermocouples des deux cylindres sont reliés au système d’acquisition de données.
Le montage du concentrateur est illustré par la figure V.1.
86
L’importance de la situation météorologique joue un rôle primordial dans le déroulement des
expériences. On peut citer à titre d’exemple qu’en cas d’une situation météorologique
défavorable (cas d’un ciel couvert, de grêle, de vent fort, présence d’aérosol ou de pollution),
des dégâts peuvent survenir pour empêcher ou minimiser le fonctionnement optimal du
concentrateur.
60°
900
Vue de face
supérieure du Miroir
800
.a
700
23°
1210 300
1210
.b
Thermocouples
Laine de verre
Points des
mesures
Laine de verre
Thermocouples
Thermocouples type J
Diamètre D = 90 cm
L’angle d’ouverture = 30°
Distance focale F = 40 cm
Surface d’ouverture S = 0,367 m2
V.2.2 L’absorbeur
Nous avons utilisé l’acier comme dispositif absorbant, c’est un tube de 10cm de diamètre
extérieur et 19 cm de longueur.
Avec : = 0,8, = 0,8, = 0,9
abs abs abs
IDN
900,0
800,0
700,0
600,0
[W/m2]
500,0 Mesuré
400,0 Théorique
300,0
200,0
100,0
0,0
5,89
Heure locale
2500
2000
Température [°C]
D = 0.9 m
1500
D = 1,5 m
1000 D=2m
D=3m
500
11,1
Heure solaire vrai
1000 1000
IDN.
800 800
Qref
Puissances [W]
.
Flux [W/m2]
11,2 11
Heure solaire vrai
800 800
700 700 IDN.
600 600
Puissances [W]
Qref
Flux [W/m2]
500 500 .
400 400 Qabs
.
300 300 Q pert
200 200 .
Qutil
100 100
.
0 0
11,2 11
800
700
Température [°C]
600
500
400
300
200
100
0 11,1 11
500
400
300
200
100
0
11,1 11
Heure solaire
L’évolution des flux ont la même révolution par rapport aux puissances, mais seulement du
point de vu valeurs sont plus puissant par rapport à l’éclairement solaire direct de l’ordre de
plus 40 fois. C'est-à-dire quarante (40) Soleil.
50000
45000
40000
35000 I DN
.
Flux [W/m2]
30000
QrefAabs
25000 .
20000 Q pert Aabs
15000 .
10000 Qutil Aabs
5000 .
0
11,1 11
QrefAabs
25000 .
20000 Q pert Aabs
.
15000
Qutil Aabs
10000 .
5000
0
11,1 11
Heure solaire vrai
400
350
Pertes thermiques [W].
300
250 Q. cond
200
Q. conv
150
100 Qrayo
.
50
0
11,1 11
250 Q. cond
200 Q. conv
150 Qrayo
.
100
50
11,1 11
Heure solaire vrai
350
300
Perte thermiques [W]
250 Q.cond
200 Qconv
.
150
Qrayo
.
100
50
0
11,7
11,8
11,9
11,1
11,3
11,4
12,1
12,2
12,3
12,5
12,7
12,9
11
On peut monter, pour une température d’utilisation donnée. Que le rendement thermique
n’augmente pratiquement plus au-delà d’une valeur déterminée du rapport de concentration
[32, 35] ; ceci est de nature à faciliter la récupération de la chaleur produite et à limiter les
difficultés technologiques lors de la réalisation du miroir concentrateur.
0,7
0,6
0,5
Efficacité
0,4
0,3
0,2
0,1
0
11,1 11
0,4
0,3
0,2
0,1
0
11,1 11
Heure solaire vrai
signifie que le transfert thermique par conduction est plus important dans les parois de
l’absorbeur que dans l’eau située à l’intérieur du récepteur. Illustré à la figure V.23.
600
TL =
500
11h54 TL
Température [°C]
400 = 12h14
300 TL =
12h34 TL
200
= 12h44
100 TL =
13h04 TL
0
= 13h24
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
TL =
Longeur [cm] 13h44 TL
Fig.V.24 Distribution de la température de l’eau au niveau du = 13h53
récepteur
700
600
500
Température [°C]
400
300
200 Théorique
100 Mesuré
0
123456789 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Longeur [cm]
La figure V.25 montre la concordance entre les points des mesurés par les thermocouples et la
stratification thermique calculée par le modèle.
sélective ( abs =0,8, abs = 0,8), On constate que dans tous les cas la sélectivité conduit à une
augmentation de rendements mais que ce gain n’est vraiment intéressant que pour des facteurs
de concentration inférieurs à 100 et pour des températures inférieures à 1 000 K (727°C) [1],
la figure V.26 montre clairement l’importance du sélectivité qui concerne l’efficacité
(Rendement) thermique.
0,8
0,7
0,6
0,5
Efficacité
1000
900
800
Température [°C]
700
600
500 Non Sélective
400 Sélective
300
200
100
0
12,2
11,2 11
350
300
Pertes thermiques [W].
250
200
Non Sélective
150 Sélective
100
50
0
11,2 11
Heure solaire vrai
Fig.V.28 Différence des pertes thermiques entre surface sélective et non sélective
450
400
350
Puissance utile [W]
300
250 Non Sélective
200 Sélective
150
100
50
0
11,2 11
11,6
Fig.V.29 Différence des puissances utiles entre surface sélective et non sélective
V.3.11 Comparaison entre température mesurée et estimée
Dans la figure V.30 montre la stratification da la température de l’eau mesuré par les
thermocouples. L’augmentation du l’eau augmente lorsque en expose le concentrateur vers le
soleil. La durée du chauffage diminue avec l’intensité de l’éclairement, a chaque fois
l’éclairement est importante le fluide atteint des températures plus importante (>100°C)
jusqu’à la température de stagnation (le fluide sans circulation dans l’absorbeur).
160,0
140,0
120,0
Température [°C]
100,0
5 cm
80,0
10 cm
60,0 15 cm
40,0
20,0
0,0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Temps [mn]
Dans la figure V .31 le calcule des niveaux des températures de l’absorbeur sont suivent la
température mesuré par les thermocouples d’une manière qualitative, d’une manière
quantitative les valeurs de température mesurées et calculées sont assez proche.
160
140
Température [°C]
120 Mesuré 5 cm
100 Estimé 5 cm
80 Mesuré 10 cm
60 Estimé 10cm
40 Mesuré 15 cm
20 Estimé 15 cm
0
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Temps [mn]
Fig.V .31 Comparaison entre la stratification thermique mesuré et estimé [09h48 - 10h58]
35
Différence de Température [°C]
30
25
20
15
10 Mesuré
Estimé
5
0
13579111315171921232527
Temps [mn]
200
Difféence du température [°C]
180
m. 0,01kg / s
160
140 m 0,007kg / s
.
120 m 0,005kg / s
100 .
m 0,001kg / s
80 .
60
40
20
0
5,14
Heure solaire vrai
Fig.V.33 Simulation de différences températures en fonction de leur m de la journée
débit
05/08/2008
V.4 Conclusion
Le présent travail est une contribution dans le domaine des concentrateurs solaires sphérique,
il s'intéresse particulièrement aux problèmes de transfert de chaleur dans l'absorbeur, c'est-à-
dire lorsque nous concentrons le rayonnement solaire à travers un système optique (miroir
sphérique) par lequel l’absorbeur convertit l’énergie solaire concentré en énergie thermique
permet de répondre aux différents besoins : production d’eau chaude, production d’énergie
électrique par la génération de vapeur d’eau, stérilisation d’objet (instruments médicaux), etc.
Une partie de l’énergie concentrée sur la surface captatrice est perdue par réflexion sur la
couverture de cette surface. Ce sont les pertes optiques. Une autre part de l’énergie thermique
produite par l’absorption des photons incidents est perdue par transfert vers l’environnement
du concentrateur par convection et conduction sont en première approximation
proportionnelles à la température. Les pertes thermiques par rayonnement sont par contre
proportionnelles à la puissance quatrième de la température, conformément à la loi de Stefan-
Boltzmann.
Parmi les résultats les plus importants, nous pouvons citer que:
La disponibilité d’un Pyrheliomètre qui donne un éclairement direct plus précis. Nous
avons estimé l’énergie utile de manière plus précise.
L'augmentation du diamètre du réflecteur entraîne une augmentation de la température du
fluide caloporteur dans l’absorbeur.
La vitesse du vent influence également la température du fluide caloporteur cependant
cette influence est petite.
Le Montage d’un système de poursuite qui nous aide à fixer la tache solaire au milieu de
l’absorbeur.
Le rendement thermique du concentrateur est d’autant meilleur que la température de
l’absorbeur est basse.
L’avantage de la sélectivité est amélioré les paramètres de l’absorbeur du concentrateur.
L’inconvénient principale de la sélectivité c’est pour des températures très élevées le
risque de la détérioration du matériau sera possible [1].
Sélectivité optimisable pour absorption max et émission min
traitements de surface
La diminution du débit massique entraîne une augmentation de la température du fluide
caloporteur.
Le développement d’un code nous a permit de prédire l’évolution du champ de la
température dans l’espace et dans le temps au niveau de l’absorbeur.
Conclusion générale
Conclusion générale
L’étude que nous avons réalisée porte sur un concentrateur sphérique, elle nous a permis de
connaître le fonctionnement de ce système et de prévoir la température atteinte au niveau de
la surface captatrice de l’absorbeur.
Nous avons montré que cette température au niveau de l’absorbeur dépend de plusieurs
facteurs dont les plus importants sont :
113
Le deuxième domaine est la production d’eau chaude sanitaire contenue dans le serpentin du
récepteur.
Le problème que nous avons rencontré dans l’expérience qui a été menée est celui de la
fermeture du récepteur qui limite le temps de fonctionnement du système. Ce problème trouve
son origine au fait que la pression à l’intérieur du récepteur augmente en fonction de la
température.
Pour améliorer le concentrateur solaire proposé dans cette étude, il est recommandé de lui
adjoindre à un système de poursuite automatique du soleil et également d’utiliser un autre
type de récepteur de chaleur comme par exemple le moteur de Stirling.
Enfin je pense que l’expérience est à considérer comme étant largement positive en ce qui
concerne la compréhension du modèle et la connaissance de la méthode de construction des
capteurs solaires sphérique à moyennes températures.
Le programme informatique développé pour cette étude peut être également utilisé pour
n’importe quel système optique à concentration. Toutefois, quelques modifications doivent
être apportées à ce programme afin de l’adapter au concentrateur utilisé en introduisant les
paramètres physiques adéquats.
Références
REFERENCES
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Solar. SESCI 2004 Conference University of Waterloo Waterloo, Ontario, Canada August
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[36] SA.Kalogirou, Solar thermal collectors and applications, Progress in Energy and
Combustion Science 30 (2004) 231–295.
Annexes
ANNEXE A
117
A.1 Calcul de la température ambiante CAPDEROU
La détermination de la température ambiante se fait à l’aide d’une fonction sinusoïdale, où
nous avons choisi d’utiliser les données de l’Atlas Solaire Algérien et notons aussi que la
simulation n’est pas effectuée sur 24 heures, on se limite à l’intervalle dans lequel le soleil
arrive sur la surface du capteur.
Ta
T
max Ta min t 8. Ta Ta min
. sin max
amb
2 2
12
- eau :
- aire :
k 0.02415 W mK
0.00008T
Il faut souligner que dans tous les cas, la température est introduite en degrés Celsius.
Définitions [8]
: L’absorptivité ou facteur d’absorption fraction du rayonnement solaire incident qui est
Absorbé
Thermocouple
Instrument constitué de deux fils de matériaux différents dont les extrémités sont reliées entre
elles. Il se crée une faible tension quand les deux jonctions sont à des températures
différentes. Si l’une des jonctions est maintenue à une température de référence, la mesure de
cette tension permet d’en déduire la température de l’autre jonction.
Thermopile
Appareil constitué d’un grand nombre de thermocouples reliés en série.
ANNEXE C
hL
Nu=
f
h : Coefficient de convection thermique [W/m2. °C]
L : Longueur caractéristique [m].
f : Coefficient de conductivité thermique du fluide [w/m. °C].
Cp v
Pr
f
Cp: La chaleur spécifique à pression constante [J/kg.°C]
f : La conductivité thermique du fluide [W/m.°C]
a c1
1
a2 ⋱
b ⋱ cn1
2
0 bn an
1 0
1 c1 0
1
L
2
U 2
⋱ cn1
,
⋱ ⋱
0
0 1 n
n
1 a1 , b2
2 1 , a2 a2 c1 ,
b2 2
1 2c1 2 2 2
Don, on a
a, b
,
i a c , i 2,, n.
1 1
i
i 1 i i
i
i 1
Cet algorithme est connu sous le nom d’algorithme de Thomas, et le nombre d'opérations
effectuées est de l'ordre de n.
Ly = f
y1 f1, yi fi i yi 1 , i 2,, n,
yn
Ux = y , x yi ci xi 1 i n 1,,1.
i
xn n
,
i
Le coût de calcul ici est de 3(n-1) opérations pour la factorisation et de 5n - 4 opérations pour
la substitution, pour une totale de 8n – 1 opérations.
Annexes
Deltat = 0 s
t[s]
i=1
Initialisations Tz(i) = 15 °C
Lire : jour, mois, année, ,
i=i+1
Calcul la mise à jour
1
Calcul :
sc, ET,
acier , ref , abs , abs , abs , IDN Calcul : , Pr, Re, Nu, hcond, hconv, hrayo, Aref, Aabs, Cg, , Uglob,
, I l , tcouchéTabs.
, tlevé, dj
tsv = tlevé
Oui Fin
Calcul T0 Deltat = Deltat + t
Calcul Matrice
Lire Tmax, Tmin Calcul Tamb
Calcul Thomas
Calcul l’éclairement solaire direct normal
Tabs(z, t ) = Tabs(z, t + t)
ANNEXE E
112
E.2 Quelques photographies requises de la manipulation
إﻧﺸﺎء و دراﺳﺔ ﻣﺮآﺰ آﺮوي
اﻟﻤﻠﺨﺺ
هـﺬا اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻨﺠﺰ ﻳﺤﻮي دراﺳﺔ ﺗﺠﺮﻳﺒﻴﺔ ﻟﺘﺤﻮﻳﻞ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ إﻟﻰ ﻃﺎﻗﺔ ﺣﺮارﻳﺔ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﻣﺮآﺰ ﺷﻤﺴﻲ آﺮوي
اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺮآًﺰة ﺗﻠﺘﻘﻲ ﻓﻲ داﺋﺮة أﻗﻞ اﻧﺘﺸﺎر أﻳﻦ ﻳﻮﺟﺪ ﻻﻗﻂ ﻳﺤﻮل هﺬﻩ اﻟﻄﺎﻗﺔ إﻟﻰ ﺣﺮارة .ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺧﺘﺒﺎر ﻻﻗﻄﺎن
اﺳﻄﻮاﻧﻴﺎن اﻟﺸﻜﻞ ﻣﻦ ﻓﻮﻻذ .اﻷول ﻣﻐﻠﻖ ﻣﻤﻠﻮء ﺑﺎﻟﻤﺎء و اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻳﺤﺘﻮي ﻋﻠﻰ أﻧﺒﻮب ﺣﻠﺰوﻧﻲ ﻧﺤﺎﺳﻲ ﻳﻤﺮ ﺑﻪ اﻟﻤﺎء.
اﻟﻨﻤﻮذج اﻟﻨﻈﺮي اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻞ ﻳﻤﻜﻨﻨﺎ ﻣﻦ ﺗﻘﺪﻳﺮ ﻗﻴﻤﺔ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة اﻟﻠﺤﻈﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎآﺲ .آﺬﻟﻚ ﺑﻌﺾ
اﻟﻮﺳﺎﺋﻂ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻼﻗﻂ ,ﺧﺎﺻﺔ درﺟﺎت اﻟﺤﺮارة .اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻷوﻟﻰ ﺗﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺗﺤﻮﻳﻞ
اﻟﻤﺎء إﻟﻰ ﺑﺨﺎر هﺬا اﻷﺧﻴﺮ ﻳﻌﻤﻞ ﻣﺜﻼ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﻬﻴﺮ أدوات اﻟﺠﺮاﺣﺔ اﻟﻄﺒﻴﺔ ,و ﺑﺴﺘﺮة اﻟﻤﻮاد اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ ) اﻟﺤﻠﻴﺐ( ﺣﻴﺚ درﺟﺎت
اﻟﺤﺮارة اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺗﺘﺮاوح ﻣﺎ ﺑﻴﻦ 250°م و 350°م .ﻓﻲ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻧﻬﺘﻢ ﺑﺎﻟﻔﺮق ﺑﻴﻦ درﺟﺔ اﻟﺤﺮارة اﻟﺪاﺧﻠﺔ
ﻓﻲ اﻷﻧﺒﻮب و اﻟﺨﺎرﺟﺔ ﻣﻨﻪ ﺣﻴﺚ درﺟﺔ اﻟﺤﺮارة اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺗﻘﺎرب ° 35م ﻣﻊ ﺗﺪﻓﻖ ﻣﺘﻮﺳﻂ ﻳﻘﺪر ﺑـ 20ل/ﺳﺎ,
ﺗﻜﻮن اﺳﺘﻌﻤﺎﻻت هﺬا اﻟﻤﺮآﺰ ﺻﺤﻴﺔ.
اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ :اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ ,ﻣﺮآﺰ آﺮوي ,ﻋﺎآﺲ ,ﻻﻗﻂ ،,داﺋﺮة أﻗﻞ اﻧﺘﺸﺎر.
Design and realization of a spherical concentrator
Abstract
This work is to develop an experimental study of converting solar energy to heat using a
spherical hub that we have achieved. The concentrated solar energy received in the circle of
less widely used by a flat absorber suffered a thermal conversion. Indeed, we tested two
receivers in the form cylindrical steel; the first is closed containing water. The second, with an
opening at the base, containing a copper coil in which water flows. The development of a
simple theoretical model can estimate the direct solar irradiance at the reflector, and other
parameters at the receiver including temperatures. Solar energy useful in the first experience
makes evaporate water to be used for sterilization of medical instruments; temperatures
obtained are about 250°C to 350°C. In the second experiment, focuses on the difference in
temperature (entry - exit) of water, the temperature reached, is about 35°C with
An average flow of 20 l/h, used for health purposes.
Keywords: Solar radiation, Spherical concentrator, Receiver, Reflector, Circle less widely.
Conception et Réalisation d’un Concentrateur Sphérique
Résumé
Notre travail consiste à élaborer une étude expérimentale de conversion d’énergie solaire en
énergie thermique en utilisant un concentrateur sphérique que nous avons réalisé. L’énergie
solaire concentrée reçue dans le cercle de moindre diffusion par un absorbeur plat subie une
conversion thermique. En effet, nous avons testé deux récepteurs sous forme cylindriques en
acier, le premier est fermé contenant de l’eau. Le second, présentant une ouverture à la base
contenant un serpentin en cuivre dans lequel l’eau circule. Le développent d’un modèle
théorique simple peut estimer l’éclairement solaire direct au niveau du réflecteur, ainsi que les
autres paramètres au niveau du récepteur notamment les températures. L’énergie solaire utile
dans la première expérience fait évaporer l’eau afin de l’utiliser pour la stérilisation des
instruments médicaux, les températures obtenues sont de l’ordre de 250°C à 350°C. Dans la
deuxième expérience, on s’intéresse à la différence des températures (entrée - sortie) de l’eau,
la température obtenue, est de l’ordre de 35°C de différence avec un débit moyen de 20 l/h,
utilisée à des fins sanitaires.