Conception Et Réalisation D'un Concentrateur Sphérique

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE


FACULTE DES SCIENCES EXACTES
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

N° de série :
N° d'ordre :

MEMOIRE
PRESENTE POUR OBTENIR LE DIPLOME DE MAGISTER EN
PHSIQUE

SPECIALITE
ENERGIES RENOUVELABLES

THEME

CONCEPTION ET RÉALISATION D’UN


CONCENTRATEUR SPHÉRIQUE

PAR :
MAHDI KHALED

Soutenue le : 08/03/2008

Devant le jury :
Président : A. CHAKER Pr Université Mentouri Constantine
Rapporteur : N. BELLEL M.C Université Mentouri Constantine
Examinateur : MS. AÏDA Pr Université Mentouri Constantine
Examinateur : M. DJEZZAR M.C Université Mentouri Constantine
Remerciement

Avant tout développement sur cette expérience, il apparaît opportun de commencer ce mémoire
de magistère par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de cette
formation, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de cette formation un moment très
profitable.

Le présent travail a été réalisé dans le cadre de l’école doctorale des énergies renouvelables
d'un mémoire de magister au sein de la faculté des sciences exactes, Département de physique
de l’Université Mentouri de Constantine et avec le Centre de Développement des Energies
Renouvelables (CDER).

Je remercie toute personne m’ayant aidé de prés ou de loin à l’aboutissement de ce travail que
je cite en particulier :

Mon encadreur monsieur N. BELLEL, Maître de conférence au département de physique


université Mentouri de Constantine, mon maître de mémoire qui m’a accompagné tout au long
de ce mémoire de magistère avec beaucoup de patience et de pédagogie.

Je remercie Madame A. CHAKER, Professeur au département de physique et directrice au


niveau de laboratoire de recherche de physique énergétique et énergies renouvelables.

Je remercie Mr M.S AÏDA Professeur au département de physique université Mentouri de


Constantine, en acceptant de faire parti de ce jury.

Mr M.DJEZZAR Maître de conférence au département de physique université Mentouri de


Constantine et je le remercie d’avoir bien voulu accepter de juger ce travail.

J’adresse mes meilleurs remerciements à Mr M. BELHAMEL Directeur du Centre de


développement des Energies Renouvelables d’avoir accepté de réaliser ce travail au niveau de
CDER.

Comme je remercie aussi Mr N. SAID, chargé d’étude au centre de développement des


énergies renouvelables et mon maître de stage qui m’a accompagné tout au long de cette
expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.

Ainsi Mr M.O IBERRAKEN Responsable à l’Office National de la Météorologie pour son


encouragement.
À ma Mère,
À mon Père,
À mes soeurs et frères.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE …………………………………………… 1
Chapitre.I GISEMENT SOLAIRE
I.1 Introduction ………………………………………………………... 3
I.2 Le rayonnement solaire ……………………………………………. 3
I.2.1 Généralités sur le Soleil ……………………………………… 3
I.2.2 Constante Solaire ……………………………………………. 5
I.2.3 Translation et rotation de la terre 6
I.2.4 Le spectre solaire …………………………………………….. 7
I.2.5 Rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère ………….. 8
I.3 La position du soleil ………………………………………………... 9
I.3.1 Les coordonnées géographiques terrestres ….……………… 10
I.3.2 Déclinaison  …………………………………………….……. 11
I.3.3 l’équation du temps ET …………………………………….… 11
I.3.4 Le temps solaire vrai et l’angle horaire du soleil …………... 12
I.3.5 Durée du jour ………………………………………………… 14
I.3.6 Hauteur angulaire du soleil h ……………………………….. 14
I.3.7 Azimut du soleil a …………………………………………….. 15
I.3.8 Décalage horaires ……………………………………………. 16
I.3.9 Fuseau horaire ……………………………………………….. 16
I.4 Eclairement d’un récepteur plan ………..………………………… 17
I.4.1 Eclairement global …………………………………………… 18
I.4.2 Rayonnement diffus ………………………………………….. 18
I.4.3 Instrument de mesure d’Eclairement solaire ………………. 19
I.4.3.1 Mesures effectuées par un Pyranomètre …………… 19
I.4.3.2 Pyrhéliomètre et rayonnement Direct ………………. 21
I.4.4 L’effet de l’atmosphère sur le rayonnement solaire ……….. 23
I.4.5 Energie reçue par une surface horizontale située à 23
L’extérieur de l’atmosphère …………...……….……….....
I.5 Estimation l’éclairement solaire …………………………………... 24
I.5.1 Définition ……………………………………………………… 24

I.5.2 La variation de l’éclairement solaire direct normal selon


les conditions climatiques …………………………………… 24
I.5.3 Masse d’air …………………………………………………… 25
I.5.4 Trouble atmosphérique ……………………………………… 25
I.6 Estimation solaire instantané ……………………………………… 26
I.6.1 Calcul le rayonnement solaire Direct normal ……………… 26
I.6.2 Calcul le rayonnement solaire diffus ………………………... 28
I.6.3 Calcul le rayonnement solaire global ……………………….. 28
I.7 Conclusion ………………………………………………………….. 31
Chapitre.II CONCENTRATEURS SOLAIRES
II.1 Introduction ……………………………………………………….. 32
II.2 Principes …………………………………………………………… 33
II.2.1 lois de Descartes relative à la réflexion ……………………. 33
II.2.2 Stigmatisme …………………………………………………. 33
II.2.3 Définition de la concentration ……………………………… 33
II.2.3.1 Concentration idéale (Gauss) ...…………………….. 34
II.2.3.2 Concentration géométrique ………………………… 34
II.2.3.3 Concentration optique (Energétique) ……………… 34
II.3 Description le principe d’un concentrateur ……………………... 34
II.4 Formules de calcul des différentes concentrations …………….. 36
II.5 L’importance de la concentration solaire ……………………….. 37
II.6 Etudes générales de quelques différents concentrateurs ……….. 39
II.6.1 Paraboloïde ………………………………………………….. 39
II.6.1.1 Propriétés ……………………………………………. 39
II.6.1.2 Concentration idéale ………………………………… 39
II.6.1.3 Concentration géométrique ………………………… 40
II.6.1.4 Concentration optique ……………………………… 42
II.6.2 Cylindro-Parabolique ....……………………………………. 42
II.6.2.1 Propriétés ……………………………………………. 42
II.6.2.2 Concentration idéale ………………………………… 42
II.6.2.3Concentration géométrique ………………...……….. 43
II.6.2.4 Concentration optique ……………………………… 44
II.6.2.5 Montage ………………………………………...……. 44
II.6.3 Centrales à tour ……………………………………………... 45
II.6.3.1 Description de système ……………………………… 45
II.6.3.2 Le rendement thermique …………………………… 45
II.7 Conclusion ……………………………………….………………… 48
Chapitre.III DEVELOPPEMNET DE CONCENTRATEUR
SPHERIQUE
III.1 Introduction …….……………..………………………………….. 49
III.2 Définitions ………………………………………………………… 49
III.2.1 La Surface Sphérique ………………...……………… 49
III.2.2 Concentration sphérique idéale …………...………… 49
III.2.3 Concentration géométrique ……………………….… 50
III.2.4 Aberration de sphéricité pour un point d’un axe ….. 51
III.3 Les aberrations d’ouverture ………………………..…………… 52
III.3.1 Aberration longitudinale principale l ……………… 53

III.3.2 Aberration transversale principale  t ……………..… 54

III.4 Etude et application sur l’optique de concentrateur ……...…… 54


III.4.1 L équation paramétrique de la caustique…………… 54
III.4.2 Calcul le rayon de moindre diffusion……………...… 55
III.4.3 Comparaison entre concentrateur sphérique et
Parabolique …………………………………………... 58
III. 5 Conclusion ……………………………………………...………… 60
Chapitre.IV BILAN ENEGETIQUE
IV.1 Introduction ……………………………………………….……… 61
IV.2 Absorbeur/Récepteur ……………………………………………. 61
IV.3 Surface sélective ............................................................................. 63
IV.4 L’équation d’équilibre thermique …………..…..……..……… 63
IV.5 Pertes thermiques ………………………………………………… 64
IV.5.1 Pertes thermiques par conduction ……………...…… 64
IV.5.2 Pertes thermiques par convection …………………… 64
IV.5.3 Pertes thermiques par rayonnement ………...……… 65
IV.6 Expression de température de l’absorbeur ..…….………...…… 66
IV.7 Efficacité du concentrateur ……………..……………………..… 67
IV.8 Distribution de la température au niveau de l’absorbeur ….….. 68
IV.9 Résolution du système d’équation ……………………………… 69
IV.9.1 Schéma implicite …………………………..………… 69
IV.10 Température de stagnation ……………………………..……... 71
IV.11 La différence de température au niveau de l’absorbeur d’un
fluide en Circulation …………………………………………… 71
IV.12 Conclusion ………………………………..……………………… 73
Chapitre.V REALISATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
V.1 Introduction ……………………………………………………….. 74
V.2 Description générale du montage réalisé ….………………..…… 74
V.3 Conception du concentrateur ………………………..…………… 75
V.2.1 Le réflecteur ……….…….……………..….…………… 80
V.2.2 L’absorbeur …..............................……………………… 80
V.2.3 L’expérience ……………………….…………………… 81
V.2.4 Problèmes rencontrés durant l’expérience ………….. 82
V.3 Interprétation des Résultats ...………………………………….… 83
V.3.1 Comparaison entre l’éclairement théorique et mesuré 83
V.3.2 L’influence de diamètre du réflecteur …..…….……… 84
V.3.3 Evolution des puissances journalière ………………….. 84
V.3.4 Evolution théorique de la température de l’absorbeur 86
V.3.5 Évolution des flux thermiques …………………………. 87
V.3.6 Évolution des pertes thermiques ………………………. 88
V.3.7 L’influence du vent sur les pertes thermiques ………... 89
V.3.8 Efficacité thermique du concentrateur…………..…….. 90
V.3.9 Comparaison de la distribution de la température
Théorique et expérimentale 91
……………………………
V.3.10 L’influence de la sélectivité …………...……….……… 92
V.3.11 Comparaison entre température mesurée et estimée 95
V.4 Conclusion ………………………………………………………….. 98
CONCLUSION GENERALE………………………………………………. 100
REFERENCES …...……………………………………………………………….. 102
ANNEXES ………………………………………………………….……………… 104
RESUMEES
Nomenclature

Lettres latines
Aref Surface du réflecteur sphérique [m2]
Aabs Surface d’absorbeur

TSV temps solaire vrai

TSM temps solaire moyen [heure]


TU temps universel [heure]
ET Equation du temps [minute]
h Hauteur angulaire solaire [degré]
a Azimut [degré]
E Emittance monochromatique [W/m2/µm-1]

E Emittance [W/m2]
Isc Constante solaire [W/m2]
IDN Eclairement solaire direct [W/m2]
Io Energie solaire reçue par une surface horizontale [J/m2]
I Rayonnement solaire extraterrestre [W/m2]
TL Facteur de Linke

Patm Pression atmosphérique de l’altitude z [Pa]

HR Humidité relative [%]

Pvs Pression de la vapeur saturante [Pa]


Pv Pression partielle de vapeur d’eau [Pa]
m Masse d’aire optique relative

ER Epaisseur optique de Rayleigh

Tabs Température d’absorbeur [°C]


Tamb Température ambiante [°C]
Tciel Température du ciel [°C]

Q ref
Puissance solaire reçu par le miroir [W/m2]

Qabs Puissance solaire reçu par l’absorbeur [W/m2]



Q pert Puissance des pertes thermique de l’absorbeur [W/m2]

Qutil Puissance utile de l’absorbeur [W/m2]
hcond Coefficient d’échange de chaleur par conduction [W/mK]
hcon Coefficient d’échange de chaleur par convection [W/mK]
hray Coefficient d’échange de chaleur par rayonnement [W/mK]
Uglob Coefficient d’échange global [W/mK]
Cf Chaleur massique du l’eau [J/KgK]
Cabs Chaleur massique de l’absorbeur

Cg Concentration géométrique

Co Concentration optique (énergétique)

CG Concentration idéale (Gauss)

t Pas du temps [s]

z Pas spatial [m]



Débit massique [Kg/s]
m
CP Capacité calorifique à pression constante [J/KgK]
Re Nombre de Reynolds

Pr Nombre de Prandtl

Nu Nombre de Nusselt

dterre Diamètre de la terre [m]


dsoleil Diamètre de soleil [m]
TE Température d’entrée [°C]
TS Température de sortée [°C]

Lettres grecques
 Latitudes [degré]

 Longitude [degré]

 Déclinaison [degré]

Angle horaire [degré]

l Angle horaire du levé du soleil [degré]

c Angle horaire du couché du soleil [degré]

 abs Facteur d’absorption du récepteur

 ref Facteur de réflexion du miroir sphérique

 abs Facteur d’émissivité d’absorbeur

 abs Facteur de transmission d’absorbeur

Diamètre apparent du soleil (32’) [rad]

 Angle d’ouverture du miroir [degré]


Rendement thermique [%]

ch Rendement de la chaudière [%]

c Rendement de Carnot [%]

opt Rendement optique [%]

 Rapport de la captation

f Masse volumique de l’eau [Kg/m3]

f Conductivité thermique de l’eau [W/m2K]

f Diffusivité thermique de l’eau [m2/s]

 Constante de Stefan Boltzmann = 5,67 .10-8 [W/m2K4]

 air Viscosité cinématique de l’air [m2/s]

 Coefficient de trouble atmosphérique

Indices & Exposant


G Gauss (idéal)
g Géométrique
o Optique (énergétique)
abs Absorbeur
pert Pertes
util Utile
DN Direct normal
ref Réflecteur
opt Optique
cond Conduction
conv Convection
ray Rayonnement
amb Ambiante
glob Global
f Fluide (eau)
Introduction générale

Introduction générale
La crise pétrolière de 1973 a, par l’augmentation brutale du prix du pétrole, conduit l'homme
à s'intéresser à d’autres sources d'énergie renouvelable, au premier rang desquelles figure
l'énergie solaire.
D'autre part, le réchauffement climatique causé par l'émission des gaz à effet de serre a
conduit beaucoup de pays à s’intéresser aux énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables constituent une source d'énergie inépuisable pour l'homme. Elles
sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres,
principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie
géothermique).
L'énergie solaire est l'énergie que dispense le soleil par son rayonnement, directement ou de
manière diffuse à travers l'atmosphère. Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de
l'eau et du vent. Le règne végétal, dont dépend le règne animal, l'utilise également en la
transformant en énergie chimique via la photosynthèse. A l'exception de l'énergie nucléaire,
de la géothermie et de l'énergie marémotrice, l'énergie solaire est à l'origine de toutes les
énergies sur Terre.
La conversion photothermique de l’énergie solaire au niveau de l’absorbeur/récepteur peut
constituer un apport d’énergie non négligeable pour un grand nombre d’applications
thermiques, thermomécaniques et thermochimiques à condition que des rendements de
conversion élevés puissent être atteints dans une gamme de températures relativement
étendue. Quatre catégories d’applications se dégagent en fonction de la température [1] :
1. Applications aux basses températures solaires (T < 60°C) : chauffage de l’eau
sanitaire, …
2. Applications aux moyennes températures solaires (60°C < T < 150°C) : chauffage des
habitations, réfrigération, climatisation, dessalement de l’eau de mer, production
d’énergie mécanique...,
3. Applications aux hautes températures solaires
(150°C < T < 800°C) : production d’énergie mécanique, production de vapeur,
Dissociation de l’eau...,
4. Applications aux très hautes températures solaires (T > 800°C) : dissociation
thermique de l’eau, magnétohydrodynamique, thermo électricité).
Les miroirs sphériques présentent un certain nombre d’avantages dans la réalisation de
concentrateurs du rayonnement solaire, et notamment dans un large domaine de la conversion
photothermique. Pour améliorer la conception de tels capteurs, et optimiser leur adaptation au

1
type de conversion projeté, on a étudié l’influence des différents paramètres intervenant dans
cette réalisation : dimensions du réflecteur, positionnement sur le support, effets des erreurs
de position et du dépointage. Un programme de calcul a été mis au point et les résultats des
simulations réalisées à l’aide de cet outil sont présentés et commentés, notamment pour le
paramètre température (moyenne et haute) après conversion du rayonnement solaire en
chaleur.
Grâce à divers procédés, l'énergie solaire peut être transformée en une autre forme d'énergie
utile pour l'activité humaine, notamment en chaleur, en électricité ou en biomasse. Par
extension, l'expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner l'électricité ou
la chaleur obtenue à partir de cette dernière.

Notre travail porte essentiellement sur une étude expérimentale de la production de l’énergie
thermique due à la concentration solaire. Cette étude comporte les chapitres suivants :

 Le premier chapitre est consacré à l’étude préliminaire du gisement solaire.


 Le deuxième chapitre porte sur une étude bibliographique de la concentration
solaire, ainsi que les différents types de concentrateurs solaires.
 Le troisième chapitre porte sur une étude particulière du concentrateur
sphérique, notamment ses caractéristiques optiques et énergétiques.
 Le quatrième chapitre consiste à étudier le bilan énergétique au niveau du
récepteur/absorbeur ainsi que la résolution numérique du système d’équations.
 Le cinquième chapitre est consacré à la réalisation concrète du concentrateur
sphérique et l’interprétation des résultats obtenus.

La partie annexe comprend notamment, les propriétés thermophysiques de l'eau et de l’air, la


méthode de résolution numérique du système par la méthode de différence finis avec la
méthode de thomas.
On finira notre étude par une conclusion qui se rapporte à l’étude et aux applications
purement thermiques de l’énergie solaire, telles que la production d’électricité, la production
de force mécanique, la production de froid, … etc.
Chapitre. I Gisement solaire

I.1 Introduction
Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l’évolution du rayonnement solaire
disponible au cours d’une période donnée. Il est utilisé dans des domaines aussi variés que
l’agriculture, la météorologie, les applications énergétiques et la sécurité publique.
Dans les systèmes d’exploitation de l’énergie solaire, le besoin de données d’insolation est
d’une importance capitale aussi bien dans la conception et le développement de ces systèmes
que dans l’évaluation de leurs performances. L’existence d’une solide et fiable base de
données est une nécessité pour au moins la survie économique des installations de collection
et de conversion de l’énergie solaire.
Bien qu’il existe un réseau de stations d’évaluation du gisement solaire, le nombre de ces
stations est très limité. En Algérie, seules sept stations assurent depuis 1970 la mesure de la
composante globale et diffuse du rayonnement solaire. Le nombre de ces stations étant
insuffisant et c’est pour cela que divers modèles ont été proposés pour estimer le gisement
solaire à une échelle locale ou régionale. Ces modèles s’étendent des codes de calcul les plus
complexes et les plus sophistiqués aux simples relations empiriques. Le choix du modèle est
dicté par la nature des données et par la précision recherchée.
L’utilisation d’un modèle de l'atmosphère basé fondamentalement sur la connaissance du
trouble atmosphérique pour la détermination des différentes composantes du rayonnement
solaire d'un site donné notamment l’éclairement solaire direct est très indispensable dans la
concentration solaire.

I.2 Le rayonnement solaire


I.2.1 Généralités sur le Soleil
Le soleil est une sphère avec une matière extrêmement chaude et gazeuse avec un diamètre de
1,39.109m et est à distance moyenne de 1,49.1011m de la terre. Comme vu de la terre, le soleil
tourne autour de son axe une fois toutes les quatre semaines, cependant il ne tourne pas
comme un corps solide; une rotation est faite en 27 jours à l’équateur et en 30 aux régions
polaires [2]. Le soleil est considéré comme un corps noir avec une température effective de
5777K. La température des régions intérieures centrales est de l’ordre de 8.106 à 40.106 K et
la densité est estimée à 100 fois celle de l’eau. Le soleil est en effet, un réacteur de fusion
continu avec ses constituants sous forme gazeuse retenue par des forces gravitationnelles,
plusieurs réactions de fusion est déclenché pour intensifier l’énergie rayonnée par le soleil.
Le processus le plus important est la transformation de l’hydrogène en hélium par une
réaction thermonucléaire. Cependant, comme la masse du noyau de l’hélium est moins lourde

3
que celle de quatre protons d’hydrogène, la masse perdue dans la réaction thermonucléaire est
convertie en énergie [2].
L’énergie produite à l’intérieur de la sphère solaire à une température de l’ordre de plusieurs
millions de degrés est transférée à la surface extérieure puis transférée par rayonnement dans
l’espace. Les processus radiatif et convectif sont le résultat des états successifs d’émission,
d’absorption et de radiation; la gamme de spectre de rayonnement dans le noyau du soleil est
comprise entre la longueur d’onde des rayons X et celle des rayons gamma, avec une longueur
d’onde de radiation qui augmente suivant la diminution de la température à de grandes
distances.
Dans la structure schématique du soleil illustré dans la figure I.1, il est estimé que 90% de
l’énergie est générée dans la région du disque solaire située entre 0 et 0,23R, ou R le rayon du
soleil, qui représente 40% de la masse du soleil. A distance de 0,7R du centre, la température
diminue d’environ 130 000 K et la densité de 70 kg/m3 ; Là, le processus convectif du soleil
devient important et la zone comprise entre 0,7 et 1,0R est appelée : zone convective. Dans
cette zone, la température diminue d’environ 5000 K et la densité d’environ 10-5 kg/m3 [2].

Couronne T=~106, =très


bas, Chromosphère T=5000K,
+ Renverser la couche
Photosphère
(Couche supérieur
de zone convective,
source de la
T=5000K, =105kg/m3 plupart de
Zone convective

radiation solaire
40% de masse
15% de volume
0,23 R 90% énergie
générée
0,7R R
T=~8-40.106 K Quelques km
  105 kg / m3

T=130000K, =70kg/m3

Fig. I.1 La structure du soleil [2]


La surface apparente du soleil est constituée de granules (cellules convectives irrégulières),
avec des dimensions de l’ordre de 1000 à 3000 km et leur durée de vie est estimée à quelques
minutes. Les autres formes à la surface du soleil sont de petites aires opaques qui s’appellent
pores.
A des dimensions équivalentes à celles des cellules convectives, il existe d’autres aires
opaques avec des dimensions variables qui s’appellent taches solaires. La couche extérieure
de la zone convective s’appelle photosphère, sa densité est très faible (environ10 -4 celle de
l’air au niveau de la mer). Cette couche est composée de gaz à forte ionisation qui peut
absorber et émettre des radiations de spectre continue. La photosphère est la source de la
plupart des radiations solaires.
Il est généralement admis que le rayonnement solaire est produit par un phénomène
thermonucléaire contrôlé de transformation de l’hydrogène en hélium (de hélios = soleil) : les
noyaux des atomes de deutérium et de tritium (isotopes de l’hydrogène) fusionnent en libérant
de l’énergie. La réaction est schématiquement la suivante :

Deutérium + Tritium = Hélium + Neutron + 17,6 MeV.

I.2.2. Constante Solaire


Le flux du rayonnement à la surface du soleil est d'environ 6,33.10 7W/m2. Une surface plane,
d’un mètre carré perpendiculaire au rayonnement solaire, située à la limite de l’atmosphère
terrestre reçoit une puissance rayonnée en fonction de la distance Soleil-Terre (149 597
870.103m ou 1UA représente la distance moyenne Soleil-Terre). Cette distance a une faible
variation au cours de l’année, compte tenu de la légère excentricité de l’orbite terrestre qui est
d’environ 1,7% [2]. La constante solaire est une valeur moyenne du flux solaire reçu à la
limite supérieure de l’atmosphère terrestre, sa valeur est estimée à 1367 W/m2 (Fröhlich et
Brusa, 1981, et Iqbal, 1983) [3]. La représentation schématique du système Soleil-Terre est
indiquée dans la figure I.2 [4].
Io = 1367 W/m2
I = 6,33 107 W/m2

Soleil 32’ Terre

0,695 109m

1.496 1011m
 1UA (unité Astronomique)

Fig.1.2 La divergence de l'énergie du soleil vers la terre [4]

La taille angulaire apparente du disque solaire peut être calculée à partir du diamètre de la
photosphère et la distance Soleil-Terre. A 1UA, il s'agit de 0,0093 rad (0,553 degrés ou 32’).
Comme la distance Soleil-Terre varie au cours de l'année, la taille apparente du soleil varie de
± 1,7 % [2].

I.2.3 Translation et rotation de la terre

On peut décomposer les mouvements de la terre en considérant séparément le mouvement


par rapport au centre de masse (rotation) et le mouvement de ce centre de masse par rapport à
lui-même (translation) [5].

 Rotation de la terre

En vingt quatre heures, la terre effectue une rotation complète d’Ouest en Est autour de son
axe ; c’est la base de notre système horaire. De cette rotation découle la succession des jours
et des nuits [5].

 Révolution de la terre
La terre effectue en tour complet autour du soleil en 365,25 jours suivant une orbite
elliptique, tandis que la vitesse moyenne de ce mouvement est d’environ 30 km/s. La distance
entre les centres de ces deux astres varie d’une valeur minimale au Périhélie (1,47.10 11m), aux
environs du 2 janvier, à une valeur maximale, à l’Aphélie (1,52 .10 11m), aux environs du 3
juillet, la valeur moyenne étant appelée unité astronomique (UA) [5]. Les mouvements de la
terre autour de son axe et autour du soleil sont illustrés dans la figure I.3, alors que le tableau
(I.1) montre la durée des saisons conséquentes à ce mouvement :

Tableau. I.1 Durée des saisons [4]

Saisons
(Hémisphère N.) Durée moyenne Du au

Printemps. . . . . . . . . 92 jours 20 heures 21/3 21/6


Eté. . . . . . . . . . . 93 jours 15 heures 21/6 23/9
Automne. . . . . . . . . 89 jours 19 heures 23/9 22/12
Hiver . . . . . . . . . 89 jours 22/12 21/3

3 Avril (N = 93) Équinoxe de printemps


(1UA) 21 Mars (N = 79)
 = 0°

Aphélie Périhélie
3 juillet (N = 184)
1,52 1011m 1,47 1011m 2 Jan (N = 2)

Solstice d’été Solstice d’hiver


21Juin (N = 22Dec (N = 355)
175)  = -23.45°
 =23.45°
Équinoxe d’automne
23 Sep (N = 266) 5 Oct. (N = 278)
 = 0° (1UA)

Fig. I.3 Schématisation du mouvement de la terre autour du Soleil [4]

I.2.4 Le spectre solaire


On appelle émittance énergétique E (en un point d’une surface) le quotient du flux
énergétique émis par un élément de surface par l’aire de cet élément [6] :

d
E  dS (I –1)

L’émittance énergétique monochromatique E est l’émittance énergétique de radiation

comprise entre
 et   d ou d est un infiniment petit positif, tel que :

(I – 2)
E  E d
0

FigI.4 Spectre du soleil à la limite de l’atmosphère terrestre [6]

On observe dans la figure I.4 que 98% du rayonnement solaire est émis dans des longueurs
d’ondes inférieures à 4µm. En première approximation, le rayonnement solaire peut être
assimilé au rayonnement d’un corps noir à une température de 5777 K [5].

I.2.5 Rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère


L’émission de rayonnement électromagnétique du soleil se manifeste par une puissance
moyenne de 1367 W/m2 [3] dans un plan perpendiculaire au rayonnement, qui varie de
 3,4% [5] environ au cours de l’année.

1440

1420

1400
1380
Flux [W/m2]

1360

1340

1320
1300

1280

1260
32

61

92

122

153

183

214

245

275

306

336
1

Jours

Fig. I.5 Variation annuelle du rayonnement solaire extraterrestre dans un plan perpendiculaire
aux rayons
Le calcul du rayonnement extraterrestre peut être effectué par la formule approximative
(Duffie and Beckmann, 1991) [2] suivante :

II   360 (I – 3)
 n
SC  1 0,034 cos 
  365,25 
De même qu’il peut être effectué par la formule ci-après, qui est plus précise, issue d’un
développement en séries de Fourier (Spencer, 1971) [2]

1,000110  0,034221cos B  0,001280 sin B 


I  ICS  (I – 4)
 0,000719 cos 2B  0,000077 sin 2B 

N1
Avec : B  360
365

45
40
35
Irradiation [MJ/m2]

30 0°
15°
25
30°
20
45°
15
10 60°
5
0
24 1

Jours

Fig. I.6 Variations annuelles de l’irradiation quotidienne d’une surface réceptrice horizontale
située hors atmosphère avec différentes latitudes

I.3 La position du soleil


Les ondes électromagnétiques provenant du soleil portent l’énergie, la projection de cette
énergie dépend de l’orientation de la surface réceptrice. Pour récupérer le maximum d’énergie
en provenance du soleil, il est nécessaire d’orienter au mieux le récepteur par rapport aux
rayons lumineux. La connaissance de la position du soleil en fonction du temps est
primordiale.
I.3.1 Les coordonnées géographiques terrestres
Ce sont les coordonnées angulaires qui permettent de repérer un point sur la terre.

 Latitude 
Une des coordonnées terrestres d’un point de notre planète. C’est l’angle que fait le plan de
l’équateur avec la direction reliant le centre de la terre au point considéré. Sa valeur est
positive dans l’hémisphère nord, et est négative dans l’hémisphère sud [7].
 Longitude 
Une des coordonnées terrestres d’un point de notre planète. C’est l’angle que fait le méridien
local passant par le point considéré avec le méridien d’origine passant par la ville de
Greenwich. Sa valeur est positive à l’ouest et est négative à l’est du méridien origine [7].

Pôle nord

Méridien origine

Lieu
Méridien local


Équateur terrestre 

Pôle sud
Fig. I.7 Définition des coordonnées terrestres d’un lieu donné [8]

 Méridien
Grand cercle de la terre passant par les pôles. Tous les points d’un même méridien ont
évidemment la même longitude ; le méridien pris pour origine (0°) des longitudes est celui de
Greenwich. Le plan méridien en un lieu est déterminé par ce lieu et par l’axe des pôles; sa
trace au sol est parfois dénommée : méridienne. Le temps solaire vrai est identique, à un
instant donné, pour tous les points d’un même méridien [7].
I.3.2 Déclinaison 
C’est l’angle formé par le vecteur Soleil-Terre avec le plan équatorial. Elle est due a
l’inclinaison de l’axe des pôles terrestre par rapport au plan écliptique, ce qui est traduit par
les différentes saisons. Elle varie au cours de l’année entre -23,45° et +23,45°. Elle est nulle
aux équinoxes de printemps (21 mars) et d’automne (23 septembre), et maximale aux
solstices d’été (22 juin) et d’hiver (22 décembre) [4].

La variation journalière de la déclinaison est d’environ de 0,5°. Elle est calculée par une
équation simple approximative [2]:
 360 
  23,45sin 284  n (I – 5)
 
 365 
Ou par une série de Fourier [2] :
 0,006918  0,399912 cos B  0,070257 sin B  0,006758 cos 2B  180
   (I – 6)
  0,000907 sin 2B  0,002697 cos 3B  0,00148sin  
3B

30

20

10

0
 
-10

-20

-30
27 1

Jours

FIG.I.8 Variation annuelle de la déclinaison solaire

I.3.3 L’équation du temps ET

C’est l’écart entre le temps solaire moyen TSM et le temps solaire vrai TSV selon le jour de
l’année considéré [6]

ET  TSV  TSM (I – 7)

La figure I.9 montre la variation de ET durant l’année donnée par la formule suivante [2]:

ET  0.258 cos x  7.416 sin x  3.648 cos 2x  9.228 sin 2x (I – 8)


Avec : x  360(N  1)
365.25

Où l'angle x est défini en fonction du numéro du jour n. Le décompte commence à partir du


1er janvier où n=1.

20
15
10
ET [mn]

5
0
-5
-10
-15
-20

23 1
Jours

Fig.1.9 Variations annuelles de l'équation du temps

I.3.4 Le temps solaire vrai et l’angle horaire du soleil


La notion du temps solaire vrai TSV a une liaison avec l’angle solide , qui représente l’arc
compris entre le rayonnement solaire incident et le plan méridien du lieu. Cet angle augmente
de quinze degrés (15°) par heure. La valeur zéro degré (0°) est atteinte au passage du soleil à
la verticale (zénith) du plan méridien (midi solaire vrai = 12 h TSV) [6].


Équateur

Cercle horaire

Fig. I.10 L’angle horaire et la déclinaison [4]


L’angle horaire est compté négativement avant midi TSV, et positivement après midi.

150
100
Angle horaire [°]

50
0
-50
-100
-150
4,9

Heure solaire vrai


Fig. I.11 Variation journalière de l’angle horaire

La relation directe entre TSV et l’angle horaire du soleil est donnée par
:

(I – 9)
  15TS 12

Où est mesuré en degrés et TSV en heures.


 Le temps solaire moyen TSM
Temps défini par les coordonnées angulaires d’un soleil fictif qui serait animé d’une vitesse
constante sur l’Ecliptique.

 Le temps solaire vrai TSV


Temps défini par les différentes coordonnées angulaires du soleil. Il est lié au temps solaire
moyen TSM par l’équation du temps ET avec un maximum de 16 minutes.

 Le temps universel TU
Temps solaire moyen du méridien de Greenwich (GMT).

TSV  TSM  ET (I – 10)



TSM  TU  (I – 11)
15

On en déduit :
 
    ET  12 (I – 12)
15TU 15 

Où et  sont exprimés en degrés (  positif pour les longitudes Est) TU et ET sont exprimés
en heures et dixièmes.

(--) (+)
S

Lever l
Coucher
h c
P W
E

Méridien

Fig. I.12 Angles solaires [7]

I.3.6 Hauteur angulaire du soleil h


C’est l’angle formé par le plan horizontal du lieu d’observation avec la direction du soleil.
Cette hauteur durant le jour peut varier de 0° (soleil à l’horizon) à 90° (soleil au zénith).
La hauteur angulaire du soleil h est alors donnée par la formule :

sinh  sin  sin   cos cos cos (I – 13)



Où  : Latitude du lieu
 : La déclinaison du soleil
: L’angle horaire du soleil

I.3.7 Azimut du soleil a


C’est l’angle compris entre le méridien du lieu et le plan vertical passant par le soleil. La
connaissance de l’azimut est importante pour le calcul de l’angle d’incidence des rayons sur
une surface non horizontale, l’azimut nul correspond à la direction sud dans l’hémisphère
nord et la direction nord dans l’hémisphère sud. L’orientation Est correspond à l’azimut a = -
90°, et l’orientation Ouest à a = + 90°.
Pôle nord

Pôle sud

Fig. I.13 Représentation de la déclinaison et de l’azimut et la déclinaison [8].

L’azimut a est défini par les relations suivantes :

cos sin 
sin a  cosh (I – 14)

sin  sinh sin (I – 15)


cos
 a
Ou bien cos cosh

sin  cos cos  cos sin (I – 16)


 a
cos
I.3.5 Durée du cosh
jour
On peut déduire les heures de lever et de coucher du soleil à partir de la hauteur angulaire du
soleil en posant sinh  0 (soleil à l’horizon) dans l’équation I-15. Ce qui donne :

cos  l   tan  tan  (I – 17)

Où l est l’angle horaire du soleil à son lever (et, au signe près, à son coucher).

La durée du jour est obtenue à l’aide de la formule suivante :


dj  c  l (I – 18)
En intégrant (I - 12) dans (I - 13), on obtient :

2
dj  arccos( tan  tan  (I – 19)
) 15
I.3.8 Décalage
horaires
Les relations se rapportant au mouvement du Soleil utilisent le temps solaire TS qui diffère
généralement du temps légal TL (heure des montres) du lieu considéré. Cette différence est
liée à :
- La différence (fixée par chaque pays) entre l’heure légale TL et l’heure civile TCF
correspondant au fuseau horaire adopté par le pays [6] :

C  TL  TCF (I – 20)

L’heure civile TCF du fuseau horaire est égale au temps universel TU (temps solaire méridien
De Greenwich) augmenté de la valeur du décalage horaire fixé.

I.3.9 Fuseau horaire


Secteur de la surface terrestre compris entre deux méridiens distants de 15° de longitude et
pour lequel, par convention, l’heure indiquée par le fuseau diffère d’un nombre entier
d’heures de celle indiquée par le temps universel.

A ce concept est lié celui de la ligne de changement de date. L’heure légale d’un pays est
généralement rattachée à l’heure du fuseau recouvrant la majorité de ce pays [4].

Fig.1.14 Décalage horaire par rapport au méridien de Greenwich [6]


I.4 Eclairement d’un récepteur plan
Le coefficient d'incidence cos est l'angle formé par le rayonnement solaire incident avec la
perpendiculaire issue de la surface considérée. Ce coefficient est défini d'une part par la
hauteur du soleil et son azimut et d'autre part par l'orientation (points cardinaux) et
l'inclinaison i du plan récepteur. Ainsi, chaque plan récepteur peut être défini par un couple de
valeurs, soit (O, i). L'orientation est négative vers l'Est et est positive vers l'Ouest, Quant à
l'inclinaison, elle est égale à 0° pour un plan horizontal et 90° pour un plan vertical. Si le
coefficient d'incidence est négatif, la surface du plan considéré ne reçoit pas de rayon solaire
direct.

N
n→ Plan incliné
O
i
Plan horizontal
h

a
E
S

Fig. I.15 Inclinaison et orientation d’une surface réceptrice [7]

L’inclinaison sur l’horizontale est désignée par l’angle i compris entre 0° et 90° et par le plan
azimutal compris entre -180° et 0° vers l’Est et entre 0° et 180° vers l’Ouest.
L’éclairement lumineux (W/m2) est maximal lorsque le rayonnement est perpendiculaire au
plan ( = 0). L’angle d’incidence  augmente jusqu’à être le rayonnement à incidence rasante
( = 90).
L’éclairement perpendiculaire à un plan, peut être calculé par la formule [7] :

S  I DN cos  (I – 21)
L’angle d’incidence est défini par les variables a, h, et i et peut être calculé par [6] :

cos  cosh sin i cos(a   )  sinh (I – 22)


I.4.1 Eclairement cos i
Global
Eclairement énergétique solaire reçu par une surface horizontale à partir d'un angle solide de
2 sr. Symbole : G.

I.4.2 Rayonnement diffus


Eclairement énergétique solaire dirigé vers le sol reçu par une surface horizontale, provenant
de tout l'hémisphère partir de l'angle solide limité au disque solaire. Symbole : D.

GSD (I – 23)

G  IDN cos   Dsol  (I – 24)


Dciel

L’énergie G* emmagasinée pendant le temps t est obtenue grâce à la formule suivante :

G*   Gdt (I – 25)
0

h
a

Fig.I.16 Représentation dans le plan azimutale des coordonnée (a, h) du soleil dans le cas d’un
capteur situé dans l’hémisphère nord [7]
Fig. I.17 Diagramme solaire [6]

L’intérêt du diagramme solaire d’un point de vue énergétique est de renseigner rapidement
sur l’effet de masque dû à un obstacle (immeuble, … etc.) pouvant occulter le soleil pendant
une partie du temps.

I.4.3 Instrument de mesure d’éclairement


I.4.3.1 Mesures effectuées par un Pyranomètre [9]

1. Mesures effectuées par un Pyranomètre.


2. Mesure de l'éclairement énergétique global.
3. Mesure de l'éclairement énergétique diffus par adjonction d'un dispositif d'occultation
du disque solaire.

 Principe
L'élément sensible (thermopile) du Pyranomètre est une série de thermocouples exposés au
rayonnement solaire, dont les soudures froides sont maintenues à la température de l'air par
hconduction et qui délivre une différence de potentiel proportionnelle au flux incident.

Un pare-soleil constitué par une bande circulaire centrée sur la thermopile et


parallèle au plan équatorial, occulte le Pyranomètre du rayonnement solaire
direct pour permettre la mesure du rayonnement solaire diffus.
Nuage

IDN
Dciel

Pyranomètre

Sol Dsol

Fig. I.18 Mesure du rayonnement Global G

Le parcours du soleil en ciel

Parasoleil afin d’occulté le rayonnement direct

Pyranomètre

Fig. I.19 Mesure du rayonnement Diffus D


 Caractéristiques techniques (modèle CM6)
Thermopile de Moll composée de 14 thermocouples manganine-constantan montés en série.
Coupelles protectrices collées, étanchéité réalisée par joints toriques.

 Sensibilité : à 15°C; 10 à 13.10 -6 V/W/m2.


 Influence de la température : -0.12 % / °C.
 Résistance approximative : 10 Ohms.
 Domaine spectral : 300 à 2800 nm.
En option : une bande pare-soleil de 6 cm de large et de 90 cm de diamètre environ dont la
position est réglable en fonction de la déclinaison.

I.4.3.2 Pyrhéliomètre et rayonnement Direct [10]


 Définition du rayonnement solaire Direct
C'est l'éclairement énergétique solaire contenu dans l'angle solide limité au disque solaire et
parvenant sur une surface perpendiculaire à l'axe de cet angle solide. Symbole : IDN.

 Mesure effectuée par un Pyrhéliomètre


Mesure de l'éclairement énergétique direct. Rayonnement solaire provenant de l'angle solide
limité au disque solaire parvenant sur une surface unité perpendiculaire à l'axe de cet angle
solide.

 Principe
L'élément sensible (thermopile) du Pyrhéliomètre est constitué de thermocouples montés en
série, exposés au rayonnement solaire et dont les soudures froides sont maintenues à la
température de l'air par conduction. Il délivre une différence de potentiel proportionnelle au
flux incident. La géométrie de l'appareil limite le rayonnement incident au rayonnement
solaire direct et au rayonnement provenant du ciel circumsolaire.

 Caractéristiques techniques (Type NIP)


L'élément sensible est une thermopile peinte en noir, associée à un circuit de compensation en
température. L'appareil est étanche et monté en atmosphère sèche.
Tube (noirci l'intérieur)

Indicateur d’alignement

Thermocouple

Absorbeur noir

Éclairement

Poursuite à deux axes

Lecture
électrique

Fig. I.20 Une incidence normale de Pyrhéliomètre (NIP) utilisé pour mesurer la composante du
rayonnement solaire direct [2].

 Sensibilité : 6 à 10.10-6 V/W/m 2.


 Résistance approximative : 200 Ohms
 Influence de la température : 1% de -20 à +40°C
 Linéarité : meilleure que 0.5%
 Angle d'ouverture : 5°43'
 Domaine spectral : 300 à 4000 nm

L'appareil doit être placé sur un système de poursuite solaire (monture équatoriale) pour un
suivi tout au long de la journée.

I.4.4 L’effet de l’atmosphère sur le rayonnement solaire


Lors de son trajet à travers l’atmosphère, le rayonnement solaire subit diverses influences :
1. Diffusion par les molécules composant les gaz atmosphériques (diffusion de Rayleigh,
Mie). Elle affect les courtes longueurs d’onde du spectre solaire (loi de variation
en 4 ) ; ce qui explique la couleur bleue du ciel.

2. Absorption par les gaz atmosphériques (oxygène, O3) dans le domaine des courtes
longueurs d’ondes (vapeur d’eau…) et dans celui des grandes longueurs d’onde (gaz
carbonique…).

3. Diffusion par les aérosols est les microparticules en suspension dans l’atmosphère,
ainsi que par les microcristaux et les gouttelettes constituant les nuages. Là, toutes les
longueurs d’ondes sont affectées, ce qui cause parfois des troubles atmosphériques.
I.4.5 Energie reçue par une surface horizontale située à l’extérieur de l’atmosphère
L’intégration de la formule (I – 3) entre le lever et le coucher du soleil, permet d’estimer
l’irradiation (énergie) reçue par une surface réceptrice horizontale, hors atmosphère, ce qui
donne la formule suivante [7] :

24  
I  I  sin  sin   sin  cos cos
(I – 26)

O

sc  180 l l 
 
Isc =1367 W/m2 : valeur moyenne de la constante solaire.

45
40
35
30
[MJ/m2]

25
20
15
10
5
0
21 1

Jours

Fig.I.21 Variation de l’énergie extraterrestre reçue par une surface horizontale


I.5 Estimation de l’éclairement solaire
I.5.1 Définition
L’éclairement solaire est défini comme étant la puissance (W/m2) reçue par unité de surface
réceptrice plongée dans un flux énergétique. L’énergie solaire (constance solaire moyenne à
l'entrée de l'atmosphère, 1367 W/m²) subit une dégradation lorsqu’elle traverse l'atmosphère,
une partie seulement de cette énergie est disponible au sol. Ce rayonnement solaire se
décompose en deux parties principales qui sont le rayonnement solaire direct (IDN) et le
rayonnement solaire diffus (D). La somme de ces deux rayonnements est appelée :
rayonnement solaire global (G).

I.5.2 La variation de l’éclairement solaire direct normal selon les conditions climatiques

1. IDN diminue de 3 à 5% lorsque, à hauteur angulaire égale. L’épaisseur de l’eau


condensable varie du simple au double.
2. IDN diminue d’environ 100W/m2 lorsque  varie de 0,05 à 0,15 pour des hauteurs du
soleil comprises entre 10 et 90°.
3. 150W/m si  varie de 0,10 à 0,20.

Ces expressions empiriques ont été obtenues par analyse de nombreuses mesures
météorologiques réaliser (C. Perrin de Brichambaut) :

Tableau.I.2 Expressions empiriques des éclairements solaires par, ciel clair mais pour trois
Conditions de troubles en fonction la hauteur solaire [7].

Condition de troubles IDN [W/m2] G [W/m2]

 1 
Conditions normales 1130sinh 
1,15
1230 exp  
3,8sinh  1,6
 

 1 
Ciel très pur 1210 exp  
6 sinh  1 1080sinh 
1,22
 

 1 
Zone industrielle 1260 exp  
2,3sinh  3 995sinh 
1,25
 
La figure I.22 Montre la variation de l’éclairement solaire direct en fonction de l’hauteur
solaire pour des différentes conditions de troubles

1200

1000

800
IDN,moyIdn,
IDN,max
moyIDN,min
[W/m2]

600 Idn, max


Idn, min
400

200

0
14

21

28

35

56

63

70

77

84
0

hauteur solaire

Fig. I.22 Valeurs du rayonnement direct IDN en fonction de la hauteur du soleil pour conditions
moyennes et extrêmes de trouble [7].

I.5.3 Masse d’air


La définition la plus simple de la masse d’air est le parcours relatif d’un rayon de lumière
solaire à travers l’atmosphère.
La variation de la densité de l’air doit être connue. En tenant compte de la courbure de la
Terre, et la réfraction de l’atmosphère, Kasten [11] a trouvé une formule dérivée de
l’équation :

1    r
 2  n 2   21
m  1   e   0  sinh dz (I – 27)

0 z0 0  re  z0  n  
h : Hauteur du soleil  

: Masse
volumique,     z  et 0  0 .

n : Indice de réfraction, n = n (z) et n0 = n (0).


z0 : Hauteur de l’atmosphère homogène
re : Rayon de la terre.

I.5.4 Trouble atmosphérique


Dans la méthode de Linke, on introduit le facteur de trouble total TL, défini comme le nombre
atmosphérique pures et sèches (sans aérosol, ni vapeur d’eau, ni nuage) c'est-à-dire la
manifestation uniquement l’absorption et la diffusion les constituants de l’atmosphère (O2,
CO2 , gaz rares, …)
Le facteur de trouble Linke TL permet une évaluation de l’extinction atmosphérique par les
gaz et l’aérosol selon la formule suivante [7] :

TL  2,4  14,6  0,41  2 ln (I – 28)


Pv

I.6 Estimation solaire instantanée


L’éclairement solaire direct S sur un plan horizontal peut être déterminé de plusieurs
méthodes en fonction des données disponibles.
Nous avons comparé les efficacités géométriques de différents collecteurs en examinant la
constance avec laquelle chacun d’eux recueille l’énergie solaire pendant une journée ou un an,
indépendamment de leurs dimensions, de l’énergie reçue, de la concentration, et de
l’utilisation ultérieure du flux capté. Nous avons pour cela choisi l’heure équivalente comme
unité d’énergie.

Nous avons considéré cinq (5) types fondamentaux :

 Capteur asservis sur le soleil,


 Capteur fixe,
 miroir cylindrique fixe à facettes,
 Capteur mobile autour d’un axe (miroir Cylindro-Parabolique par exemple),
 miroir sphérique fixe.

Nous avons tenu compte de 1’absorption différentielle de l’atmosphère, en considérant une


atmosphère moyenne et sans nuages.

I.6.1 Calcul le rayonnement solaire Direct normal


Le rayonnement solaire direct arrive à traverser l’atmosphère mais subit malgré tout
atténuation de son intensité. Le calcul ce rayonnement suit des différents méthodes parmi
c’est méthode :
 La pression atmosphérique en fonction de l’altitude du point local [11]

Patm  P0 1  2,26z /10 5 (I – 29)


z : Altitude en mètre.
5,26
 Définition de la pression de la vapeur saturante Pvs [11], le taux moyen d’humidité
relative HR et la pression partielle de vapeur d’eau Pv

8,02
P  2,1651,098
  Tamb (I – 30)

vs
 100 
 Tamb
 (I – 31)
 13,706 
Pvs  611exp
0,059T
 amb 

HR  50%
Pv  Pvs (I – 32)
HR

Tamb : Température de l’air en °C.


 La masse d’aire optique relative m d’où en découle l’épaisseur optique de Rayleigh
ER qui détermine l’atténuation due à la diffusion, la solution de l’équation (I – 27) a
été faite par Kasten [11]

Patm
m (I – 33)
P0 sinh 1519,753,885  h 
1,253

Ou Dans l’atlas solaire, Capderou [12] a utilisé la formule suivante:

m 1
sinh 9,40.10 4 sinh (I – 34)
0,0678
1,253

ER  1
(I – 35)
(0,9m 
9,4)

Où h est la hauteur du soleil en degré.

 Le facteur de trouble de Linke :

TL  2,4  14,6  0,41  2 ln


Pv (I – 36)

Ou  est le coefficient de trouble atmosphérique qui prend les valeurs de :


 : 0,02 pour un lieu en montagne ;
 : 0 ,05 pour un lieu rural ;
 : 0,10 pour un lieu urbain ;
 : 0,20 pour un lieu industriel (atmosphère polluée).
Le rayonnement solaire sur un plan récepteur normal à ce rayonnement vaut donc :
I DN
 I sc exp ER mTL (I – 37)

En simplifier l’obtention 
I   I exp TL 
DN sc
0,9  9,4 sinh (I – 38)
 

1.6.2 Calcul le rayonnement solaire diffus


Le rayonnement solaire diffus arrive sur le plan récepteur après avoir été réfléchi par les
nuages, les poussières, les aérosols et le sol, on suppose que le rayonnement solaire diffus n’a
pas une direction bien déterminé, l’orientation du plan récepteur n’a pas importance, seul
l’inclinaison en tenir compte [7].
cos i  1  cos
iD  125 sin(h)0,4 (1  )  211,86 sin(h)1,22
(I – 39)
 

2  2 

Ou par l’utilisation de la corrélation suivante en l’absence de toute mesure [7] :

D  54,8 sin(h) TL  0,5  sin(h)


(I – 40)
 

I.6.3 Calcul le rayonnement solaire global


La somme de deux rayonnements représente le rayonnement global [6] :
GSD (I – 41)

Ou S est la valeur de rayonnement solaire direct sur un plan récepteur qui égal à
:
(I – 42)
S  I DN cos 
350,0
300,0
250,0
Flux [W/m2]

200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
8,04

8,62

9,79

10,4

11,5

12,1

12,7

15,6

16,8
13,9

14,5

16,2

17,4
9,2

11

15
Heure
tempslocale
local
[h]
Fig. I.23 La variation de l’éclairement direct au cours de la journée du 22/12/04 à latitude de
36,78, longitude de 3,03 sur un plan horizontal.

700
600
500
Flux [W/m2]

2
400
300
200
100
0
9,79
8,04

8,62

11,5

12,7

13,3

14,5

16,8
10,4

12,1

13,9

15,6

16,2

17,4
9,2

11

15

temps local
Heure [h]
locale

Fig. I.24 La variation de l’éclairement direct perpendiculaire a la surface au cours de la journée


du 22/12/04 à latitude de 36,78, longitude de 3,03.
1000,0
900,0
800,0
700,0
Flux [W/m2]

2 600,0
500,0
W
/m 400,0
300,0
200,0
100,0
0,0
5,57

temps
Heurelocal [h]
locale

Fig. I.25 La variation de l’éclairement direct au cours de la journée du 22/06/04 à latitude de


36,78, longitude de 3,03 sur un plan horizontal.

1000
900
800
700
Flux [W/m2]

2 600
500
W
400
300
200
100
0
5,57

temps
Heurelocal
locale
[h]

Fig. I.26 La variation de l’éclairement direct perpendiculaire a la surface au cours de la


journée du 22/06/04 à latitude de 36,78, longitude de 3,03.
I.7 Conclusion
L’utilité d’étudier le rayonnement solaire nous a permis de connaître les meilleurs lieux afin
d’installer les capteurs solaire.
La variation de l’éclairement solaire direct pour un concentrateur qui suit la course du soleil
durant la journée soit en hiver ou en été a été estimée avec des différentes méthodes, parmi
elles ont utiliser la formule de KASTEN [7] pour estimé le rayonnement solaire direct.
On remarque que l’éclairement solaire direct reçu par la calotte sphérique dont l’axe optique
est toujours parallèle au rayonnement solaire est plus important que celui reçu sur un plan
horizontal voire les figures (I.23, I.24, I.25, I.26)
Le gain en éclairement dû à la poursuite du soleil est de l’ordre de 45% en hiver et de 20% en
été. Cela est dû à la variation de la hauteur angulaire du soleil en fonction de la saison, ceci
montre bien l’importance de la poursuite pour des faibles hauteurs du soleil.
Chapitre. II Les concentrateurs solaires

II.1 Introduction
La concentration du rayonnement solaire sur un seul foyer permet d'atteindre des températures
élevées. Ce principe met en œuvre soit des capteurs de forme parabolique ou Cylindro-
parabolique, soit des centrales dites « à tour », pour lesquelles une multitude de miroirs
orientables, appelés héliostats, concentrent l'énergie solaire sur une chaudière unique située
sur une tour. Cela rend possible le réchauffement de fluides caloporteurs, en général de l'huile
ou des sels fondus, dans une gamme de température allant de 250 °C à 2000°C, avec un
rendement supérieur à 70% (rapport chaleur utile/énergie incidente).
Les capteurs plans ne permettent pas, en général de dépasser 130°C au niveau de la surface
absorbante. Cette température peu élevée constitue une limite au rendement thermodynamique
des systèmes de 50 m2 par kW, et ces capteurs ne sont donc pas adaptés à la production de
fortes puissances. Pour augmenter le rendement, il faut élever la température de la source
chaude et par conséquent, concentrer le rayonnement solaire en acceptant de perdre le
bénéfice du rayonnement diffus parce que n’ayant pas de direction privilégiée.
Par contre les concentrateurs sphériques dont la conception est relativement simple et moins
efficace par rapport aux concentrateurs paraboloïdes et meilleurs par rapport aux
concentrateurs cylindro-Parabolique [13].
L’optique géométrique repose sur deux lois fondamentales :

- Propagation rectiligne de la lumière : dans un milieu transparent, homogène et isotrope, la


lumière se propage en ligne droite.
- Principe du retour inverse de la lumière : si la lumière suit un trajet quelconque d’un point A
à un point B (y compris dans un système optique), alors la lumière peut suivre exactement le
trajet inverse de B vers A. autrement dit, le sens de parcours change, mais pas la direction.

33
II.2 Principes
II.2.1 Lois de Descartes relatives à la réflexion
1°- Le rayon incident, le rayon réfléchit et la normale au miroir se trouvent dans un même
plan appelé plan d’incidence.
N

i2

i1

Fig.II.1 Réflexion d’un rayon lumineux

2°- l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence illustré par la figure II.1.
II.2.2 Stigmatisme [13]
Un système optique est dit stigmatique si tout faisceau issu d’un point lumineux donne à la
sortie du système, un faisceau convergent en un point, ou semblant provenir d’un point. Ce
point est appelé image montrer par la figure II.2.

Point lumineux

Image

Fig.II.2 Stigmatisme

II.2.3 Définition de la concentration


C’est un indicateur de la quantité de concentration réalisé par un collecteur donné, nous
avons trois types de concentration [17] :
1. Concentration idéale (Gauss)
2. Concentration géométrique
3. Concentration optique (énergétique)

II.2.3.1 Concentration idéale (Gauss)


C’est le rapport de la section d’ouverture du concentrateur (réflecteur) Aref caractérisée par
l’angle d’ouverture  et la surface d’image de Gauss du soleil AG [17].
Aref
Cidéal  (II – 1)
AG

Avec : AG = 2
f 2 2 
 

II.2.3.2 Concentration géométrique


C’est le rapport de la surface de l’ouverture du réflecteur Aref à celle de l’absorbeur Aabs, elle
est donnée par la formule :
Aref
Cg  (II – 2)
Aabs

II.2.3.3 Concentration optique (Energétique)


C’est le rapport de l’éclairement solaire direct moyen sur la surface de l’absorbeur sur
l’éclairement solaire direct de l’ouverture du réflecteur, elle est donnée par la formule [17]:

1
I
A
abs
 dAabs
Co  abs
I ref (II – 3)

II.3 Description le principe d’un concentrateur


La figure II.3 définit les différentes grandeurs géométriques d’un capteur à concentration :
IDN

AP
AR
Axe optique
AG


Plan focal Aref

Iref

Fig.II.3 Schéma d’un capteur solaire à concentration [8]

 : L’angle d’ouverture du concentrateur, c’est l’angle par lequel on voit le concentrateur à


Partir du plan focal, il est relevé dans un plan contenant l’axe optique et dépend de
l’orientation de ce plan, sauf pour les concentrateurs à révolution.

IDN : Eclairement solaire direct [W/m2].

Iref : Eclairement solaire direct dans la section d’ouverture du concentrateur [W/m2].

Aref : Section d’ouverture du concentrateur caractérisée par l’angle [m2].

Ap : section de passage du rayonnement solaire entrant dans le concentrateur. Ap se confond


avec Aref quand l’axe optique du concentrateur est dirigé vers le soleil,
AG : surface de l’image de Gauss du soleil; c'est l’image nette du soleil dans le plan focal
donnée par des rayons paraxiaux, c'est-à-dire des rayons proches de l’axe optique,

AR : surface de l’image réelle du soleil dans le plan focal.

II.4 Formules de calcul des différentes concentrations

On utilise les formules suivantes pour caractériser les différents types de concentrations [13] :

A de
1. Concentration Cidéal  Aref  (II – 4)
réflecteur
idéale: section
G surface de Gauss

Aref sectio de
2. Concentration géométrique Cg   (II – 5)
n réflecteur
: A
R surface imag réelle soleil
e du

I flux moyen en
3. Concentration énergétique Co  I G  (II – 6)
Gauss
:
ref
flu direc en de réflecteur
x t section

optiqu
4. Efficacité d’un concentrateur con  CCo  (II – 7)
e
: concentration
idéal
concentratio idéal
n

Co,effective optiqu effectiv


5. Facteur de four FF   (II – 8)
: concentration e e
Co
optique

concentration

Avec Co, effective la concentration énergétique réelle d’un système elle tient compte des pertes
dues aux réflexions, aux irrégularités géométriques et la présence des masques [13].
II.5 L’importance de la concentration solaire [14, 15, 16]
Le tableau résume les avantages et les inconvénients des systèmes à concentration comparés
aux capteurs plans.

Avantages Inconvénients

1- Les surfaces réfléchissantes nécessitent. 1- On collecte peu ou pas du tout de


Moins de matière et sont structurellement rayonnement diffus.
plus simple que les collecteurs plans ; le coût
au m² de l’échangeur thermique est inférieur
avec un système à concentration.
2- L’aire d’absorption d’un système à 2- Dans les systèmes réfléchissants
concentration est plus faible que celle d’un stationnaires, il faut ajuster périodiquement
capteur plan pour la même surface collectrice soit le concentrateur soit le récepteur
Du rayonnement solaire (surface spécifique thermique selon l’époque de l’année. Le
plus faible) rendement est plus faible que pour les
systèmes à poursuite qui, par contre, sont
plus coûteux.
3- Parce que l’aire d’absorbeur est plus petite 3- Dans les systèmes à poursuite à chaudière
que celle d’un capteur plan, la densité mobile, il faut au moins une connexion
d’énergie au niveau de l’absorbeur, est flexible pour extraire le fluide chaud de
supérieure, donc le fluide caloporteur peut l’échangeur thermique, d’où nécessité d’un
travailler à température plus élevées pour la entretien périodique et source de pannes
même surface captatrice d’énergie. possible.
4- À cause de la moindre surface spécifique 4- Le pouvoir réflecteur des miroirs décroît
de l’absorbeur, on peut utiliser des surfaces à dans le temps et il faut les réargenté ou le
absorption sélective ou même une isolation repolir.
par le vide pour réduire les pertes thermiques
et augmenter le rendement de manière
économique.
5- les systèmes à concentration peuvent être 5- Il existe encore peu de réalisations de
utilisés à la production d’énergie électrique. grande puissance à réflecteur stationnaire à
Le nombre d’heures annuel de haute concentration et des recherches
fonctionnement est plus élevé que celui d’un supplémentaires sont nécessaires pour étudier
collecteur plan. Le surcoût de l’installation la fiabilité et la maintenance de tels systèmes.
peut s’amortir en un temps plus court par un
gain supplémentaire en énergie.
6- Parce que la température atteinte avec les
systèmes à concentration est plus élevée, la
quantité de chaleur qui peut être stockée est
plus grande et par conséquent, le coût du
stockage est plus faible pour des systèmes à
concentrateurs qu’à capteurs plans.
7- Pour les applications des chauffages et de
climatisation, la température plus élevée du
fluide caloporteur atteinte avec les systèmes
à concentration permet d’obtenir des
rendements plus élevés pour le cycle de
refroidissement que dans les systèmes à
collecteurs plans, donc ces systèmes sont
plus économiques.
8- En cas de non fonctionnement en hiver, il
faut moins d’antigel dans les systèmes à
concentration que dans les systèmes à
capteurs plans.
II.6 Etudes générales de quelques différents concentrateurs
II. 6.1 Paraboloïde
II.6.1.1 Propriétés
Un paraboloïde de révolution illustré par la figure II.4 s’obtient par rotation d’une parabole
autour de son axe. Rappelons ici quelques propriétés de cette courbe [13].
Cette surface est dite stigmatique (tout rayon parallèle à l’axe optique converge, après
réflexion, en point F appelé foyer). Parmi les propriétés de la parabole est l’égalité suivante,
varie pour tout point M situé sur la parabole : FM = MM’

M M’

focalF X
 2
Plan

Fig.II.4 Coupe d’un paraboloïde de révolution [13].

II.6.1.2 Concentration idéale

La concentration idéale est calculée par :

Aref   YA 2 (II – 9)

et que

AG= 2 (II – 10)
4f 
2

de plus :
 YA
tan =
(II – 11)
4 2f

D’où finalement on obtient la formule suivante [8] :

4 2
Cidéale   tan  (II – 12)
 4
 

II.6.1.3 Concentration géométrique

Par définition :

 sin  2
Cg    (II – 13)
  

En se référant à la figure II.6, on pose :


FJ=Y et FA=  0


On peut écrire : Y  0 
2cos 2
 
 

et avec :
: C’est l’angle sous lequel on voit le soleil à partir de la terre, comme illustré dans la figure
II.5.

= 9,3 10-3 rad.

dsoleil

dterre

2
Terre

DTerre-Soleil Soleil
Fig.II.5 Le diamètre apparent du soleil est = 32’ [18]
A

AG
0

AR 2
F
O
A() Y
A
 J
2

Fig. II.6 Coupe d’un paraboloïde de révolution montrant les projections dans le plan focal de
l’image du soleil [8]

L’image du soleil dans le plan focal montré par la figure II.7 a pour surface :

A  Y 2
R (II – 14)

Auréole

Tache focale

Éclairement

Fig.II.7 Image de Gauss d’un miroir Paraboloïde [13]


II.6.1.4 Concentration
optique
Par définition [13] :
2  2
Co   sin  (II – 15)
 2

L’efficacité du paraboloïde comme concentrateur des rayons solaires s’écrit [8] :


C 
C o  cos4 (II – 16)

4
idéale  

La concentration énergétique sera maximale pour    et on retrouve alors:


Cmax  46165
Ave max  25% .
c
II.6.2 Cylindro Parabolique
II.6.2.1 Propriétés
Les miroirs ayant la forme d’un cylindre droit parabolique (Cylindro parabolique), de
construction facile et moins coûteux, sont utilisés dans de nombreux montages. Cependant Ils
ne permettent pas d’atteindre des facteurs de concentration élevés.

Tube absorbeur

Réflecteur

Fig.II.8 Capteur Cylindro Parabolique

II.6.2.2 Concentration idéale


En appelant L la longueur du concentrateur, la section d’ouverture s’écrit:
Aref
 4 fL tan (II – 17)

4
L’image de Gausse a pour surface :
AG  f (II – 18)
D’où la concentration idéale (L = 1)
:
4 
C  tan 

(II – 19)
idéal
 4

M
0

AR I

 2
AG Y F
Y O
A    A   2

Fig.II.9 Coupe méridienne d’un demi Concentrateur Cylindro Parabolique [13]

II.6.2.3 Concentration géométrique

En posant FJ = Y et AF =  0

On a Y 0
   , AR =2 Y L
2cos 

2
  
A = 2L  sin
ref
0  
2
On trouve :   sin 
Cg 

(II – 20)
II.6.2.4 Concentration
optique
2 
C  sin 
(II – 21)
o
 2
La concentration énergétique sera maximale pour    et on retrouve alors:
Cmax  215 Avec max  50% .

II.6.2.5 Montage
Il existe deux types de montage d’un capteur cylindro-parabolique :
1. le premier montage suivant l’axe du monde tel que le tube récepteur est parallèle à
l’axe de rotation de la terre. Le suivi du soleil nécessite un simple asservissement en
rotation autour de cet axe.
2. le montage est-ouest. Il faut orienter le capteur vers le soleil deux ou trois fois par jour
pour optimiser la réception du rayonnement. Le rendement de captation est moins bon
qu’avec le montage est-ouest asservi en rotation.

Axe du Monde

Ouest Ouest
Haut

Est
Est

Bas

Sud

Fig.II.10 Montage d’un capteur cylindro-parabolique,-(à gauche)-suivant le monde, -(à droite)-


suivant la direction Est-Ouest [13]
II.6.3 Central à tour [8]
Les centrales solaires ou hélio thermodynamiques transforment l’énergie lumineuse en
provenance du soleil dans un premier temps en énergie thermique puis dans un deuxième
temps en électricité. La voie thermodynamique oblige à satisfaire au principe de Carnot. Il
sera donc nécessaire d’élever au maximum la température de la source chaude pour accroître
le rendement.
II.6.3.1 Description de système
La concentration du rayonnement solaire peut être réalisée au moyen de récepteur cylindro
paraboliques pour des températures moyennes ou bien, pour des températures plus élevées,
par un champ d’héliostats qui renvoie le rayonnement vers une chaudière placée en haut d’une
tour. Le schéma de principe d’une telle centrale avec des héliostats plans est représenté à la
Figure II.11.

Chaudière Générateur de vapeur

Alternateur
Héliostats

Turbine

Stocke
d’énergie

Fig. II.11 Schéma de principe d’une centrale à tour [8]

II.6.3.2 Le rendement thermique


La puissance de la chaudière Pch est égale à la puissance solaire absorbée diminuée des pertes
thermiques. Exprimons les grandeurs suivantes relatives à la chaudière :

Qabs : Flux solaire moyen dans l’ouverture


AP : Section de passage du rayonnement solaire
 abs : Facteur d’absorption solaire
 abs
: Facteur d’émission infrarouge
Tabs : Température moyenne des parois intérieures

Tamb : Température ambiante


Si on ne considère que les pertes par rayonnement, les parois extérieures de la chaudière étant
bien isolées, on peut écrire :
   T 4  T 4

P Q A (II – 22)
P
A ab ab amb P
ch abs
abs s s

Le rendement de la chaudière (absorbeur) s’écrit :


P
 
  T  T 4 

4

= ab - (II – 23)
ch s abs abs amb
ch 
Qabs S P Qabs

En notant IND l’éclairement solaire direct tombant sur les héliostats et Co,effective la concentration
effective de l’installation, le flux solaire moyen dans l’ouverture de la chaudière s’écrit :

Qabs  Co,effective IDN (II – 24)

En considère que la température au condenseur est la même que la température ambiante Tamb
on peut écrire le rendement de Carnot sous la forme :

Tamb
 1 (II – 25)
c
Tabs

Finalement le rendement théorique


de la centrale électro-solaire s’écrira :
th

 T     T 4  T 4  
      1  amb  1  abs ch amb (II – 26)
ch c abs  
 Tabs   abs Co,efféctive I DN 

Dans le cas où l’on tient compte de toutes les pertes thermiques, on peut écrire :

Tamb 
1 U ch Tabs  Tamb  
  abs 1  C I (II – 27)
T
 abs   abs o,effectiv
e
DN 

Où U ch est le coefficient global de perte thermique de la chaudière :


d
La température optimale Tabs est donnée en écrivant 0
,opt
dTabs

On obtient :

 abs Co,effective IDN


  12
Tabs ,opt    Tamb Tamb (II – 28)
 K
 ch  

La figure II.12 montre l’évolution du rendement en fonction de la température de chaudière


Tabs et ceci pour différentes valeurs de la concentration effective C
o,effective . On voit donc que la

température de la chaudière doit être adaptée à la concentration effective pour espérer


atteindre le rendement maximal.

Co,efféctive = 2000
40
Rendement théorique %

30 500

200
20
100
50
10
20
10
0
3005007009001100130015001700 Tabs [K]

Fig.II.12 Température de l absorbeur (chaudière) [13]

Pour les données suivantes :

1. Facteur d’absorption apparent de la chaudière  abs  0,7

2. Facteur d’émission apparent de la chaudière,  abs = 0,9

3. Eclairement solaire direct IDN = 800 W/m2


4. Température ambiante Tamb= 300 K
II.7 Conclusion
L’augmentation considérable de la puissance du rayonnement solaire à travers la
concentration solaire est intéressante, chaque concentrateur caractérisé par leur concentration
géométrique, optique (énergétique) et leur rendement optique au niveau du réflecteur et le
rendement thermique au niveau de l’absorbeur (chaudière).
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique

III.1 Introduction
Ce chapitre présente l’étude d’un capteur à concentration sphérique du rayonnement solaire.
Le miroir concentrateur est une calotte sphérique suit la course du soleil et l’entrée du
convertisseur d’énergie est un disque dont en détermine le rayon et la position exacte. Une
relation permettant l’optimisation du capteur a été établie entre le taux de concentration
géométrique et l’angle d’ouverture du miroir.
Une comparaison est en dernier lieu effectuée avec le capteur solaire utilisant un miroir
parabolique.
III.2 Définitions
III.2.1 la Surface Sphérique
Le réflecteur est un miroir de surface sphérique, concave, possédant une propriété réflective
grâce à un dépôt métallique. Retenons une propriété importante de ces miroirs : quand un
faisceau lumineux arrive parallèlement à l'axe, tous les rayons réfléchis convergent en un
point unique F situé sur l'axe appelé foyer du miroir. Cette propriété n'est valable que pour
des faibles ouvertures (approximation de Gauss).

III.2.2 Concentration idéale

F 2

Aref

Fig. III .1 Coupe d’un miroir sphérique [8]

Avec :
Aref  R2 sin 2  (III – 1)
et :

2
A  f 2   (III – 2)
G
2

53
D’où :
4 2
Cidéale   sin  (III – 3)

 

Cette surface est astigmatique : les rayons incidents, parallèle à l’axe optique, ne convergent
pas tous, après réflexion, en un même point. Ils sont tangents à une surface de révolution
appelée caustique d’aberration sphérique.
Un miroir sphérique n’est stigmatique de façon approchée que dans les conditions de Gauss
(faible ouverture et faibles champs). Si l’on écarte le foyer F de sa place, des aberrations
apparaissent.
III.2.3 Concentration géométrique
Le plan (P) correspond au disque de moindre diffusion. C’est dans ce plan, que l’on aura
intérêt à placer le récepteur si on veut obtenir des températures élevées.
Concernant la surface du disque de moindre diffusion, la concentration géométrique est
donnée par la formule approximative généralisée suivante [13] :

 2
 sin 2  (III – 4)
Cg   
sin sin2    
 4 

(P)
Plan focal

C O

Fig.III.2 Schéma caractérise le plan (P) de moindre diffusion d’un capteur sphérique.
III.2.4 Aberration de sphéricité pour un point d’un axe:
Coupons le faisceau réfléchi par un écran perpendiculaire à l’axe principal. Donnons
successivement à l’écran les positions 1, 2, 3, 4, 5 en partant du miroir. Les apparences
observées sont indiquées par la figure III.3; les traits forts correspondent aux régions ou il y a
accumulation de lumière : ce sont les sections par l’écran des nappes de la caustique. Le
disque de rayon minimum par lequel passent tous les rayons réfléchis sur le miroir s’appelle
disque de moindre diffusion : il correspond à la position 3 de l’écran. La disposition de
l’éclairement sur ce cercle est assez compliquée et présente trois maximums. Par contre, dans
la position 5, on a un maximum d’éclairement très aigu correspondant au foyer F [13].

R
F

M’

R
Éclairement

5 4 3 2 1

Fig. III.3 Distribution de l’éclairement dans un plan perpendiculaire à l’axe (les zones rouges
correspondent aux régions de fort éclairement) [13].
Les zones de concentration de la lumière dans un faisceau donnent la surface caustique à deux
nappes, la nappe tangentielle et la nappe sagittale qui dans ce cas est dégénérée en une portion
de l'axe optique.


M

T
D
 2 S y
F A
C

Fig.III.4 Caustique d’un miroir sphérique

III.3 Les aberrations d’ouverture


Lorsque l’ouverture d’un miroir sphérique est grande, l’image d’un point situé à l’infini sur
l’axe du miroir ne peut être assimilée à un point.

Les rayons réfléchis sont tangents à une même surface de révolution puis recoupent l’axe
entre le foyer du miroir F et sont sommet S montré par la figure III.2.

La lumière s’accumule donc sur cette surface (appelée nappe tangentielle) et sur la portion de
l’axe (nappe sagittale). L’ensemble des points constitue la caustique du miroir.
La coupe de faisceau réfléchi par un écran perpendiculaire à l’axe, on observe une tâche
lumineuse dont l’éclairement n’est pas uniforme monté dans la figure III.3 Le rayon de cette
tache passe par un minimum, c’est le cercle de moindre diffusion.

On utilise deux grandeurs d’aberrations:


III.3.1 Aberration longitudinale principale  l

 l  FA  CA  CE
D’où :
R 1 
l    1 (III – 5)
2  cos 

La figure III.5 montre la variation de l’aberration longitudinale  en fonction 


l

18
16
14
12
l 10
[cm] 8
6
4
2
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
Angle d'ouverture [°]

Fig.III.5 Variation de l’aberration longitudinale en fonction d’angle d’ouverture

Si l’ouverture est faible (  1 ), on obtient :


R x
  2 2
l
(III – 6)
2 2 4R

Pour   60 , le rayon réfléchi coupe l’axe en S (l  R 2 ). Lorsque est supérieur à 60°, le
rayon subit une seconde réflexion avant de couper l’axe ;
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique

III.3.2 Aberration transversale principalet

 t  FB   l tan 2
R 1
t    1 tan (III – 7)
 2 
2  cos 
Pour un miroir de faible ouverture (  1), on a :

R
  3
x3 (III – 8)
 2R
t
2 2

140
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
120
Angle d'ouverture [°]
100

t 80
[cm] 60
40
20
0

Fig.II.6 Variation de l’aberration transversale en fonction d’angle d’ouverture

L’aberration transversale croît donc plus vite avec l’ouverture que l’aberration longitudinale.
Lorsque tend vers 45° ; l’aberration transversale tend vers l’infini : la tache lumineuse
s’étale dans tous le plan focale.
Pour  45 , le rayon subit une seconde réflexion avant de couper le plan focal.

III.4 Etude et application sur l’optique de concentrateur


III.4.1 L équation paramétrique de la caustique
L’équation paramétrique de la caustique en fonction du paramètre .

Les coordonnées de A :
XA = 0
YA = R/2cos

58
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique

Les coordonnées de M

XM = R sin
YM = R cos
L’équation de la droite AM est donc
:
X  X M Y  YM
X A  X  YA  YM
Soit : M

2Y cos 2  X cos 2  R cos  (III – 9)


0.
L’enveloppe de MA lorsque  varie peut être obtenue en recherchant les coordonnées X et Y
du point d’intersection T entre MA
) et MA ( +d ). L’équation de cette dernière droite
(
est :
2Y cos 2  2 X sin 2  R cos  0.
Il vient :
X  R sin 3 
R (III – 10)
Y  cos1  2 sin 2  
2
C’est l’équation de Néphroïde (Fig.III.7) Cette courbe est également engendrée par le
roulement d’un cercle sans frottement d’un cercle de rayon R/4 sur un cercle de rayon R/2.

C F S

Fig.III.7 Néphroïde

III.4.2 Calcul le rayon de moindre diffusion

59
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique
Nous avons un miroir d’angle d’ouverture de  = 30°, Le rayon du disque de moindre
diffusion est égal à l’abscisse du point d’intersection de la caustique et du rayon MA (  ).

60
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique

Pour obtenir, il faut remplacer dans l’équation de cette droite les valeurs de X et de Y on
trouve :
1
cos 1  2 sin 2  sin 2  sin 3  cos 2  sin 2 
0. 2
Cette équation est une racine double pour    est en divisant par sin   sin   on
2

obtient une équation du 4° degré en sin  dont il faut prendre la plus petite racine :

sin 4   2 sin 3  sin   3sin 2  sin 2   2sin  sin   sin 2   (III – 11)
0.

Pour  = 30°, cette équation s’écrit :


3 1
sin 4   3sin 3   sin 2   sin   
(III – 12)
0.
4 4
Cette équation a une racine évidente :
sin   1. (III – 13)
En éliminant, on obtient
4 sin 3   3sin   1 
(III – 14)
0, Equation dont la solution réelle est :
sin   0,2985
D’où :
x
 sin 3  3  2,66.102
R
  17,37 . Le rayon du disque de moindre diffusion est :
R sin 3  : Le rayon d’ouverture du miroir étant R sin  , le facteur moyen de concentration
(car l’image n’est pas uniformément éclairé), égal au rapport des aires respectives, est

sin 2  1
Cg  . Pour   30 ,   353
Cg sin 6  40,2985

Ce résultat n’est qu’approché car on n’a pas tenu compte du diamètre apparent du soleil qui
produit un élargissement de la caustique.
Si R = 80 cm, le miroir à un diamètre d’ouverture de 90 cm, la surface du disque de moindre
diffusion est R 2 sin 6   0,0014m2  14cm2 .
L’aberration longitudinale de sphéricité vaut :

61
Chapitre. III Etude et développement d’un concentrateur sphérique

 
0,8  1
  1  6,18cm
2  3 
l

 
 2 
L’aberration transversale est  t  6,18tg60  ces aberrations deviennent vite très
10,70cm.
faibles si  est assez petit

Fig.III.8 Le disque de moindre diffusion

Le graphe de la figure III.8 d’après la formule (III - 2), la variation de C g en fonction de


l’angle  pour =0,01 radians. (Pas défaut au niveau de la surface de miroir). Ces résultats
mettent en évidence l’existence de valeur optimale de l’angle  , égale à environ de 22° (Cg =
3000) [16,17, 29].

3500
3000
2500
Concentration

2000
1500
1000
500
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45
Angle d'ouverture [°]

Fig.III.10 Variation de la concentration géométrique en fonction de l’angle d’ouverture

62
III.4.3 Comparaison entre concentrateur sphérique et parabolique

Dans la figure III.11 la différence entre le capteur paranoïde et le capteur sphérique, le dernier
est facile à le réalise par rapport au paraboloïde qui besoin de plus de technique pur rendre
plus parfait, le moindre défaut affect sur la performance du capteur.

Fig.III.11 Comparaison entre concentration sphérique et concentration parabolique


- en Noire Sphérique, - en Bleu paraboloïde

La concentration du capteur paraboloïde est très supérieur a la concentration sphérique, la


concentration d’un paraboloïde augment avec l’angle d’ouverture du capteur, par contre le
capteur sphérique est plus performant dans l’angle d’ouverture de 22° où la concentration est
maximale [17, 29].
50000
45000
40000
35000
Concentration

30000
25000 Sphérique
20000 Parabolique
15000
10000
5000
0
1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 53 57 61 65 69 73 77 81 85
89
Angle d'ouverture [°]

Fig.III.12 Le concentrateur sphérique comporte comme un concentrateur parabolique a fiable


l’angle d’ouverture.

La figure III.11 montre l’étude du rapport (Cp/Cs), Cp concentration géométrique d’un miroir
parabolique s’ouverture 30°, sur Cs concentration du miroir sphérique, en fonction d’angle
d’ouverture  . Pour des valeurs importantes de cet angle. Le miroir sphérique lui préférable
du fait de sa grande simplicité de réalisation. Le transfert thermique au fluide caloporteur est
par ailleurs facilité par une répartition énergétique plus uniforme au niveau de surface
d’échange [17].

4
Cp/Cs

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Angle d'ouverture [°]

Fig. III.13 Variation du rapport de concentration entre concentrateur sphérique et parabolique


La concentration pour un capteur parabolique est plus élevée que pour un concentrateur
sphérique dans les angles d’ouverture dépasse 20°.
Cependant la fabrication d’un concentrateur parabolique demande des moyens plus coûteux
que le concentrateur sphérique.

III.5 Conclusion
Pour un miroir sphérique, la surface enveloppe, appelée caustique, de tout les rayons
lumineux réfléchis a une section droite circulaire ; la petite de ces droites interceptant tous les
rayons lumineux réfléchis. Le cercle de moindre diffusion [8, 13]. Les calcules de sa position
et de rayon sont nécessaires à la détermination de la concentration géométrique maximale
d’un capteur solaire sphérique. Dont l’entré d’un absorbeur d’énergie serait confondue avec le
cercle de moindre diffusion.
Chapitre. IV Bilan Énergétique

IV.1 Introduction
Les principaux effets intervenant dans l’absorbeur/récepteur sont réunis dans cette étude,
seule une fraction de l’énergie incidente du récepteur est transmise au fluide (soit en stabilité
où en circulation). Une part de l’énergie incidente est perdue par réflexion sur l’absorbeur. Ce
sont les pertes optiques. Une autre part de l’énergie thermique produite par l’absorbation des
photons incidents est perdue par transfert vers l’environnement du l’absorbeur par convection,
conduction et rayonnement. Ce sont les pertes thermiques. Les pertes thermiques par
convection et par conduction sont en première approximation proportionnelles à la
température. Les pertes thermiques par rayonnement sont par contre proportionnelles à la
puissance quatrième de la température, conformément à la loi de Stefan Boltzmann.

Cette étude porte sur une modélisation mathématique d’un absorbeur pour un concentrateur
solaire de type sphérique, où nous avons établi un bilan thermique respectivement sur le fluide
dans l’absorbeur et nous avons résolu le système d’équations obtenues par la méthode de
différences finies (schémas implicite).
On obtient comme résultat et pour une journée typique la variation de la température du
fluide, de l’absorbeur.
Ainsi que, on examine la distribution de la température du fluide dans le récepteur, l’effet de
la vitesse du vent, le débit massique du fluide caloporteur,
IV.2 Absorbeur/Récepteur
L’absorbeur d’un capteur a pour rôle de transformer en chaleur le rayonnement
électromagnétique qu’il reçoit et de transmettre cette chaleur au fluide (liquide, gaz). Ses
principales qualités seront donc [13] :
 Un facteur d’absorption aussi voisin que possible de l’unité,
 Facteur d’émission dans l’infra rouge aussi faible que possible,
 Un bonne conductivité thermique abs
et diffusivité thermique Dabs,
 Une inertie thermique,
 Une bonne résistance chimique vis-à-vis du fluide qui le baigne.

66
Fig.IV. 1 - à droite surface externe,
- à gauche surface cavité.

La forme géométrique de l’absorbeur montré dans la figure IV. 2 exige le choix du bilan
thermique adapté qui nous avons suivit.

Cylindrique Dôme Conique

Ecliptique Sphérique Hétéro conique

Fig.IV. 2 Différents types d’absorbeur [18]


IV.3 Surface sélective
La surface absorbante son rôle est transformer le rayonnement de courte longueur d’onde en
chaleur. La part du rayonnement solaire incident qui absorbée par le capteur est appelée
facteur d’absorption solaire  de la surface. Le facteur complémentaire à 1 de cette fraction
abs

correspond au facteur de réflexion solaire abs , dans le cas où la plaque absorbante est opaque

le facteur de transmission  abs


est nul. L’absorbeur, en chauffant.

On appelle sélectivité le rapport du facteur d’absorption solaire  abs sur le facteur d’émission
infrarouge  [1, 19].
abs

IV.4 L’équation d’équilibre thermique


Pour réaliser un bilan énergétique sur un absorbeur solaire sous forme cylindrique, pour cela
on isole la surface qui absorbe le rayonnement solaire concentré par le réflecteur.
Le bilan énergétique de la surface absorbante de concentration solaire peut être écrit sous
forme [20] :

Qutil  c  mf c  dTdt
abs (IV – 1)
m
ab ab
s s f

Qutil : L’énergie utile transmise par la surface réceptrice du rayonnement concentré par le
réflecteur.
L'énergie utile pour un absorbeur thermique solaire est le rapport d'énergie thermique laissant
l’absorbeur, en généralement décrit le rapport d'énergie étant ajoutée à un fluide par un
transfert thermique passant par le récepteur ou le convertisseur [21], c’est-à-dire :

Avec:
  
Qutil  Qabs  Q pert (IV – 2)

Qabs : L’énergie optique qui atteint la surface plane de l’absorbeur, est donnée par [22] :
 

Qabs  opt Qref (IV – 3)



Qre
 IDN (IV – 4)
f
Aref

Qref
: L’énergie captée par le réflecteur
Le rendement optique [23]
:
opt  absabs ref (IV – 5)

 : Rapport de captation (fraction de l'énergie reflétée par le réflecteur) [4]

Aref Aab
 
(IV – 6)
s Aabs
abs : Facteur d’absorption de la surface de l’absorbeur.
 abs
: Facteur de transmission de l’absorbeur.
ref
: Facteur Réflexion de surface de réflecteur (miroir)

IV.5 Pertes thermiques


Une fois que les rayons solaires ont fait leurs chemins vers le récepteur au-dessus de la
température ambiante, ce qui produit un processus des pertes de chaleur à partir du récepteur.
Ces modes des pertes sont la convection, le rayonnement et la conduction, qui sont
dépendants de la différence dans la température entre le récepteur et l’environnement et de la
géométrie du récepteur et celle du concentrateur. La formule est donnée sous la forme
suivante [24, 25] :
   
Q pert  Qcond  Qconv  Qray (IV – 7)
IV.5.1 Pertes par conduction
Les pertes par conduction sont habituellement petites comparées à ceux par convection et par
rayonnement. Elles sont souvent combinées avec le terme de perte de convection dans la
plupart des analyses.


Qcond
 abs abs abs
 A (IV – 8)
T amb
T z
Aabs : Surface de l’absorbeur
z : Epaisseur de l’absorbeur
Tabs : Température de l’absorbeur
Tamb : Température ambiante
IV.5.2 Pertes par convection
La mauvaise connaissance du phénomène de la convection est encore posée pour une plaque
plane. Elle est dépendante de la vitesse du vent et sa direction par rapport au site. Ces pertes
sont proportionnelles à la surface de l’absorbeur et la différence entre la température de
surface captatrice et la température ambiante [26] donnée par la formule :

Qcon  Aab Tab  Tam  (IV – 9)
b
v hconv s s

Le coefficient de transfert de chaleur par convection est donné par la formule suivante [27] :

hcon  Nuair (IV – 10)


v
d
d : Diamètre du récepteur.
air : Conductivité thermique de
l’air

Le nombre de Nusselt Nu est donné par :

Nu  0,664Re  Pr 1
12
(IV – 11)
3

Le calcul du nombre de Reynolds Re par la formule :


Vd
Re 
 air (IV – 12)
V : Vitesse du vent
 air : Viscosité cinématique de l’air
IV.5.3 Pertes par rayonnement
La perte de chaleur par rayonnement est importante pour des récepteurs fonctionnant
seulement aux températures légèrement au-dessus de la température ambiante, et devient
dominante pour des collecteurs fonctionnant à températures élevées. Le schéma 5,2 illustre
cette transition pour une surface verticale noire en air immobile. Le taux de perte de chaleur
de rayonnement est proportionnel à l'émittance de la surface et à la différence dans la
température à la puissance quatre. L’équation décrite sous la forme, nous avons [25]:

Q

 A T T4 (IV – 13)
4

ray abs abs ciel
abs
Où :
abs : Facteur émissivité de l’absorbeur.
 : Constante Stefan-Boltzmann.
Tciel : Température du ciel
La température équivalente du rayonnement du ciel dépend de la densité de l’air et de son
contenu d’humidité, quand l’humidité relative est haute où qu’on soit au niveau de la mer, on
peut supposer que la température du ciel est identique à la température de l’air ambiant.
Cependant pour les basses humidités relative ou aux altitudes élevées, la température du
rayonnement du ciel peut être inférieur de 6°C que la température ambiante [13], donné par la
formule de Whillier (1967) :

Tciel  Tamb  6 (IV – 14)

Et par la formule de Swinbank (1963)


: T  0,0552T 1,5 (IV – 15)
ciel amb

Ces deux relations donnent le même résultat pour Tciel # 308 K ou Tciel # 35°C.
On peut écrire l’équation (IV - 12) par la forme suivante [28] :

Qra  hra Tab  Tam  (IV – 16)
b
y Aabs y s

T4 T4
hray  absT abs ciel (IV – 17)
abs
 Tamb

On combine les équations précédentes en aura une expression simple de l’énergie utile à
partir d’un concentrateur sphérique basée sur un bilan énergétique du récepteur :

IV.6 Expression de la température de l’absorbeur


On calcul la température de la surface captive de l’absorbeur à partir de l’équation (IV – 1)
après les calculs précédents, l’équation devient [29].

Quti  IDN Are  Aab  con Tab  Tam  Tab  Tam  Tab  Tamb  
s v b b
l
opt f s
hray s
hcond s

  Aref  
Q util  Aabs opt I DN   hconv  hray  hcond Tabs  Tamb 
 Aabs  


Quti
 IDN Aab  Uglob Tab  Tam Are (IV – 17)
l b
opt s s f

Où Uglob est le coefficient global des pertes de chaleur données par :

Uglob  hconv  hray  hcond (IV – 18)


On remplace :
(IV – 19)
Popt  opt IDNCg
Ainsi :
mc  mabscabs  m f c (IV – 20)
f
L’équation devient :

mc   op  Tab  Tam  dt
dTabs Aabs
t
Uglob s b

On intègre entre t0 et t

Tabs t 


t
 Tab dt
mc dT 
Tabs t0 
ab  s
op
t
  Tam
b
Aabs P Uglob s

t0

On trouve l’équation suivante :


Popt  Popt   U glob Aabs 
Tabs t   Tamb   T t 0   Tamb t  t0 (IV – 21)
  exp 
U
U glob
   mc 
glob

IV.7 Efficacité du concentrateur


La mesure des performances d’un concentrateur solaire est une opération importante et
nécessaire pour la compréhension du fonctionnement du système.
Cette efficacité se définit comme le rapport de l’énergie thermique absorbée par l’absorbeur et
l’énergie reçue à l’ouverture du réflecteur [30, 31].


Q
  I util (IV – 22)
DN Aref

opt I DN Aref  AabsU glob Tabs 


 (IV – 23)
Tamb 
IDN Aref

   AabsU glob Tabs  (IV – 24)


Tamb 
opt
I DNAref

Ou bien :

   U glob Tabs  Tamb (IV – 25)



opt
Cg IDN
Pertes optiques

Pertes convectives
Efficacité Thermique %

Pertes radiatives

Température de stagnation

Température

Fig.IV. 3 Évaluation des pertes d’un capteur (concentrateur)


En fonction de la température [1].

Le rendement atteint par le concentrateur dépend de l’intensité du rayonnement et la


différence de température entre l’absorbeur et l’air ambiant.

IV.8 Distribution de la température au niveau de l’absorbeur


On suppose que l’absorbeur a une forme cylindrique, la température ne dépend que de l’axe z
(la variation radiale et azimutale sont négligeable devant la variation axile), le transfère de
chaleur se fait uniquement par conduction. La variation de la température en fonction du
temps est l’axe Oz (Unidirectionnel, voir la figure IV.4)

L’équation de transfert de chaleur par conduction est donnée par la formule suivante :

Tabs z,t  Tabs z,t


c   (IV – 26)
 

f f
t  z 
z
f

Le cylindre illustré à la figure IV.4, initialement isotherme de température T0 (température de


l’eau).
Au temps t = 0, on impose la température Tamb sur la surface captatrice, ou l’absence de
rayonnement concentré au niveau de cette surface, on au condition initial T(z,t=0) = T0 ainsi
que au condition au T(0, t) = Tabs, 
  f T ,    f T  c p  c p T  en fonction de la
f
f et
température du fluide (eau).

z
Isolant

i=n
i = n-1

Isolant Isolant
Eau

T(z + dz) T(z)



z + dz Qutil
z i=2
i=1
O

Q pertes


Qabs

Fig. IV.4 Schéma illustratif d’un absorbeur cylindrique fermé

La figure IV.1 présente un absorbeur, ayant ses faces arrière et latérales parfaitement isolées,
exposé au rayonnement solaire concentré
IV.9 Résolution du système d’équation

IV.9.1 Schéma implicite


Nous utilisons un schéma arrière d’ordre 1 pour évaluer la dérivée temporelle et un schéma
centré d’ordre 2 pour la dérivée seconde en espace :
t t t
T abs T abs,i  T abs,i (IV – 27)

t t

2T T t t  2T t t  T t t


z2 abs,i 1 abs,i abs,i (IV – 28)
 1
z 2

On remplaçant :
f (IV – 29)

t 
z2

Où :  
f est la diffusivité thermique

f
f cf

La température à l'itération n + 1 est donnée par :

T t t  T t  2T t t 

t
T t T t
t
(IV – 30)

abs,i abs,i abs,i 1 abs,i abs,i


1

1 2 
t
Tt   t t
abs,i1  t t
abs,i1  t
abs,i (IV – 31)
abs,i
T T T

i variant de 1 à N-1

On constate que les inconnues à l'itération n +1 sont reliées entre elles par une relation
implicite (d'où le nom de la méthode). Sous forme matricielle :

1  2  0  Tin
0  t  T1  t t
T1 
t t
t 
     
  1  2    T2   0 

0   T2 
 ⁝ ⋱ ⋱ ⋱ ⁝  ⁝  =  ⁝  +  0  (IV – 32)
    
0
 
0 0  1    Tn  2 T n  2   

2 
0 0
T  T 
 1  2  Tn 1   n 1   out 

A chaque itération, le vecteur des inconnues discrètes se détermine par résolution d'un
système linéaire. La matrice du système étant tridiagonales, un algorithme de Thomas (basé
sur la méthode du pivot de Gauss) est très souvent utilisé.
IV.10 Température de stagnation
La stagnation est l’état d’un capteur ou d’un système sans circulation du fluide caloporteur.
La température de stagnation se reproduit généralement à la température du fluide caloporteur
sans circulation où les pertes thermiques sont égales au flux du rayonnement solaire incident
donnée par la formule [28] :
  
Qutil  Qopt  Q pert (IV – 33)

Dans des conditions de stagnation, aucune chaleur n'est fournie à l’absorbeur c'est-à-

dire Qutil  0 . En tant que tels, les températures du récepteur à contrôler dans les conditions
de la température de stagnation, un capteur solaire doit pouvoir dissiper toute l'énergie
 
absorbée. En effet, la température de récepteur augmentera jusqu' à Qabs  Q pert .

Où :

 opt I DN Aabs  U glob Tabs  Tamb (IV – 34)


Aref

En utilisant cette expression, nous pouvons estimer la température de stagnation du récepteur


pendant la stagnation après résolution de l’équation (IV – 32) pour Tstag [28] :

T T  opt IDN (IV – 35)


stag am
b U globCg

IV.11 La différence de température au niveau de l’absorbeur d’un fluide en


Circulation
 
La chaleur utile Qutil est fonction du débit massique m , et la chaleur spécifique CP à une
pression constante, et la température d'entrée TE de fluide et la température de sortie TS de
même fluide par la relation suivante [3] :




T    I  Aa 
A h  hT T     T  T 2 

2
Qutil m C p TS ref ab abs DN abs con con ab am abs ab amb
s d v s b s

E
 
  T   (IV – 36)
T
Qutil mC p Ts e mC p

La figure IV.5 illustre le prototype de l’absorbeur contenant un serpentin en cuivre circule


l’eau à l’intérieur de ce dernier.

TS

Serpentin

contenant de l’eau
Qutil


TE m


Q perte


Qabs

Fig. IV.5 Schéma illustratif d’un absorbeur cylindrique contenant un serpentin


IV.12 Conclusion
Le développement théorique d’un modèle nous permet de calculer la température au niveau de
la surface captatrice, la répartition de la température au niveau de l’absorbeur selon l’axe z. Le
rendement du concentrateur, ainsi que le flux solaire direct qui reçoit par l’absorbeur.
L’augmentation du rendement à une température donnée peut alors être obtenu, soit par action
sur la conception du capteur par augmentation du facteur de concentration, soit par action sur
les propriétés optiques des matériaux composant la couverture et la surface de l’absorbeur de
façon à conserver ou augmenter l’absorption de l’énergie solaire incidente et simultanément
diminuer ses pertes radiatives à la température de fonctionnement.
Chapitre. V Réalisation et interprétation des résultats

V.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous représenterons les différentes étapes de réalisation du concentrateur
sphérique conçue conformément au modèle théorique étudié au chapitre précédent. Notre
expérience a été réalisée au niveau du centre de développement des énergies renouvelables
C.D.E.R à Bouzareah à Alger.
Dans la deuxième partie de ce travail on montre quelques résultats au niveau de l’absorbeur.
Les différents phénomènes physiques susceptibles afin d’interpréter d’une façon assez bonne.
A cause de divers phénomènes interagissent dans l’expérience. Nous avons suivit un bilan
thermique contribuer par des plusieurs travaux et publications [1, 3, 19, 27]
Nous avons mis au point un programme de simulation qui permet d’estimer les différentes
puissances incidentes sur le capteur en n’importe quel lieu de la terre et d’optimiser cette
énergie. Les résultats de simulation pour des différents paramètres à été interpréter.
V.2 Description générale du montage réalisé
Nous avons un montage en acier qui consiste en un mouvement à deux axes perpendiculaires,
un montage altazimutale et un montage équatorial. Dans le premier type de montage, le miroir
tourne autour d’un axe horizontal porté par une monture qui elle-même, tourne autour d’un
axe vertical. La rotation autour de l’axe horizontal assure la poursuite en hauteur alors que
l’autre rotation assure en azimut. Cette disposition très simple a été réalisé manuellement (la
poursuite automatique est complexe et coûteuse).
Le concentrateur est composé de deux éléments essentiels :
1. un réflecteur
2. un absorbeur
Le miroir est une calotte sphérique recouverte d’argent, soutenu par un gabarit en bronze (le
réflecteur).
Nous avons deux cylindres en acier, le premier fermé contenant de l’eau pénétré d’une tige de
même longueur supportant 04 thermocouples de type J enveloppé par une laine de verre
d’épaisseur deux (02) cm et elle-même recouverte par une matière réfléchissante excepté à la
base (face captant le rayonnement concentré).
Le deuxième cylindre possède une ouverture à la base contenant un serpentin en cuivre à ses
extrémités se trouvent deux thermocouples.
Les thermocouples des deux cylindres sont reliés au système d’acquisition de données.
Le montage du concentrateur est illustré par la figure V.1.

86
L’importance de la situation météorologique joue un rôle primordial dans le déroulement des
expériences. On peut citer à titre d’exemple qu’en cas d’une situation météorologique
défavorable (cas d’un ciel couvert, de grêle, de vent fort, présence d’aérosol ou de pollution),
des dégâts peuvent survenir pour empêcher ou minimiser le fonctionnement optimal du
concentrateur.

V.3 Conception du concentrateur


La conception du concentrateur réalisé pour le besoin de l’expérience se présente selon le
schéma illustré par les figures (V.1, V.2, V.3, V.4) suivantes :
C

60°
900

Vue de face
supérieure du Miroir
800

.a

700
23°

1210 300
1210

.b

Fig.V.1 a. Miroir sphérique, b. Support métallique en Acier


Soupape de sécurité

Thermocouples
Laine de verre

Points des
mesures

Vers la station d’acquisition et de


traitement de données

Fig.V.2 Absorbeur cylindrique


fermé

Laine de verre

Thermocouples

Vers la station d’acquisition et de


traitement de données

Fig.V.3 Absorbeur ouvert à sa base contenant un serpentin.


Axe optique

Thermocouples type J

Mesure de l’éclairement Solaire

Station d’acquisition des données

Fig.V.4 Installation du concentrateur


La figure V.5 illustre l’acquisition des données mesurées par les thermocouples.

Fig.V.5 Station d’acquisition des données

La figure V.6 montre l’exposition du prototype face au soleil.

Fig.V.6 Exposition du concentrateur au soleil


V.2.1 Le réflecteur
Il est constitué par un miroir d’argent sous forme une calotte sphérique. Le miroir repose sur
un support incliné à 23°
Le miroir a un coefficient de réflexion d’argent = 0,8
ref

Tableau V.1 Dimensionnement d’un réflecteur sphérique :

Diamètre D = 90 cm
L’angle d’ouverture  = 30°
Distance focale F = 40 cm
Surface d’ouverture S = 0,367 m2

V.2.2 L’absorbeur
Nous avons utilisé l’acier comme dispositif absorbant, c’est un tube de 10cm de diamètre
extérieur et 19 cm de longueur.
Avec :  = 0,8,  = 0,8,  = 0,9
abs abs abs

Le serpentin fabriqué en cuivre de 4 mm de diamètre et 8 m de longueur.


(Voir la figure V.6).

Fig.V.7 La tache solaire au disque de la moindre diffusion


V.2.3 L’expérience
La première expérience illustrée dans la figure V.7 s’est déroulée durant la journée du
30/07/2008 et la seconde montrée dans la figure V.8 durant la journée du 05/08/2008.

Fig.V.8 La première expérience

Fig.V.9 La deuxième expérience


V.2.4 Problèmes rencontrés durant l’expérience
Durant nos expériences, nous avons rencontré un certain nombre de problèmes décris ci
dessous :
 La fixation des thermocouples : il arrive que l’un d’eux se détache au cours de
l’expérience, et se détériore aux températures très élevées.
 L’étanchéité de l’absorbeur comportant la tige des thermocouples laisse passer des
fuites de vapeur vers l’extérieur causant une baisse de pression à l’intérieur de celui-ci
affectant les mesures.
 La fluctuation du vent lors de l’expérience (vitesse du vent supposée constante dans
nos calculs) influe sur les données de température calculées.
 L’intensité du rayonnement solaire direct est affectée par un ciel nuageux d’où un
faible rendement du concentrateur.
 Le déplacement et la variation de la tache solaire sur la surface captatrice de
l’absorbeur affecte la température mesurée par les thermocouples de l’absorbeur.
 L’absence du système de poursuite automatique nous oblige à suivre le soleil
manuellement avec un pointage toutes les cinq (05) minutes voir la figure V.9.

Chemin solaire de l’Est en Ouest

IDN

Fig.V.10 Pointage solaire a chaque cinq (5) minute


V.3 Interprétation des Résultats
V.3.1 Comparaison entre l’éclairement théorique et mesuré

1. La figure V.11 montre la variation de l’éclairement au cours de la journée, on constate


que l’éclairement direct théorique suit l’éclairement mesuré, avec une erreur relative
moins de 10 %.
2. En absence de Pyrheliomètre et pour déterminer l’éclairement solaire direct parallèle à
l’axe optique de miroir sphérique, on utilise une méthode de calcul simple qui consiste
à retrancher du rayonnement globale le rayonnement diffus et diviser le tout par sin(h).
3. La puissance solaire reçue à l’ouverture du récepteur sous forme de rayonnement
solaire est toujours parallèle à l’axe optique du miroir.
4. la courbe illustrée par la figure V.9 montre que l’éclairement solaire direct croit
rapidement du lever du soleil jusqu’à environs de 09h30 (heure locale) avec une
vitesse de 185,6 W/m2/heure pour atteindre une valeur de 670 W/m2. Puis il varie
lentement entre 09h30 jusqu’à 11h10 avec une vitesse de 76,5 W/m2/heure, dans
l’intervalle 11h10 et 15h00 environs l’éclairement varie faiblement et devient presque
stable (~ 20 W/m2/heure) où il atteint son maximum.
5. lorsque le ciel est clair toute la journée la répartition de l’éclairement est symétrique
par rapport au midi solaire vrai.
6. on remarque aussi que vers 09h30 jusqu’à 10h50 environs une succession de chutes
d’éclairement liées à un voile nuageux.

900,0
800,0
700,0
600,0
[W/m2]

500,0 Mesuré
400,0 Théorique
300,0
200,0
100,0
0,0
5,89

Heure locale

Fig.V.11 L’éclairement solaire direct du 27/06/04.


Lieu du point de mesure : latitude : 36,78, longitude : 3,03 et altitude : 340 m.
V.3.2 L’influence de diamètre du réflecteur
La figure V.12 montre l’influence du miroir sur la température de l’absorbeur.
L’augmentation du diamètre du réflecteur fait augmenter la concentration géométrique de ce
fait, fait augmenter la température de l’absorbeur. Lorsque la dimension du réflecteur
augmente, le flux concentré au niveau de l’absorbeur augmente la valeur de la température à
des niveaux élevés.

2500

2000
Température [°C]

D = 0.9 m
1500
D = 1,5 m
1000 D=2m
D=3m
500

11,1
Heure solaire vrai

Fig.V.12 L’influence du diamètre simulé du réflecteur sur la température de l’absorbeur.

V.3.3 Évolution des puissances journalières


Dans les figures suivantes, nous montrons l’évolution de la puissance perdue, utile et absorbée
durant le chauffage au cours des deux journées. Nous constatons que la puissance absorbée
par la surface captatrice de l’absorbeur est inférieure à la puissance reçue par le réflecteur
sphérique. Cette variation est due aux pertes par réflexion et absorption de la sphère et de
l’absorbeur.
Quand la température de l’ouverture du récepteur augmente, le récepteur cède de la chaleur à
l’environnement par conduction, rayonnement et convection. Plus l’écart entre la température
de l’absorbeur et l’air ambiant est élevé, plus les pertes thermiques du concentrateur sont
importantes et plus la puissance utile diminue.
Le chauffage continue jusqu’à atteindre l’état d’équilibre entre la puissance incidente du
réflecteur et la puissance perdue (la puissance utile nulle) [31], Dans ce point la température
de stagnation est atteinte. La puissance utile absorbée par l’ouverture du récepteur sert à
chauffer l’eau qui se trouve à l’intérieur du récepteur et fait augmenter sa température jusqu’à
la température d’ébullition. La valeur de la puissance utile absorbée par l’ouverture de
l’absorbeur durant l’été est plus grande que celle de l’hiver.

1000 1000
IDN.

800 800
Qref

Puissances [W]
.
Flux [W/m2]

600 600 Qabs


.
400 400 Q pert

Q.util
200 200
.
0 0

11,2 11
Heure solaire vrai

Fig.V.13 Variation des différentes puissances en fonction de la journée de 22/07/2008

800 800
700 700 IDN.

600 600
Puissances [W]

Qref
Flux [W/m2]

500 500 .
400 400 Qabs
.
300 300 Q pert
200 200 .
Qutil
100 100
.
0 0
11,2 11

Heure solaire vrai

Fig.V.14 Variation des différentes puissances en fonction de la journée de 22/12/2008


V.3.4 Évolution théorique de la température d’absorbeur
Au début du chauffage, à t = 0 s, la température d’ouverture d’absorbeur égale à la
température ambiante, après un pas du temps de (05) minutes de chauffage, cette température
croit avec en fonction du rayonnement solaire concentré à l’ouverture de l’absorbeur, elle
40°C atteint en hiver et 60°C en été. Elle continue à augmenter ou sa valeur devienne
stationnaire (température de stagnation) [28]. Dans ce cas l’absorbeur est en état d’équilibre,
c'est-à-dire que toute les surface d’absorbeur à la même température, cet état d’équilibre est
très difficile à établir à cause :
 l’influence du vent,
 La température maximale ambiante est atteinte entre 12h00 et 14h00,
 Eclairement important.

800
700
Température [°C]

600
500
400
300
200
100
0 11,1 11

Heure solaire vrai

Fig.V.15 Variation de température d’absorbeur durant la journée de 22/07/2008


700
600
Température [°C]

500
400
300
200
100
0

11,1 11
Heure solaire

Fig.V.16 Variation de température d’absorbeur durant la journée de 22/12/2008

V.3.5 Évolution des flux thermiques

L’évolution des flux ont la même révolution par rapport aux puissances, mais seulement du
point de vu valeurs sont plus puissant par rapport à l’éclairement solaire direct de l’ordre de
plus 40 fois. C'est-à-dire quarante (40) Soleil.

50000
45000
40000
35000 I DN
.
Flux [W/m2]


30000
QrefAabs
25000  .
20000 Q pert Aabs
15000  .
10000 Qutil Aabs
5000 .
0
11,1 11

Heure solaire vrai

Fig.V.17 Variation des flux thermique du 22/07/2008


45000
40000
35000 I DN
. 
30000
Flux [W/m2].

QrefAabs
25000 . 
20000 Q pert Aabs
. 
15000
Qutil Aabs
10000 .
5000
0

11,1 11
Heure solaire vrai

Fig.V.18 Variation des flux thermique du 22/12/2008

V.3.6 Évolution des pertes thermiques


Les pertes thermiques par rayonnement sont très importantes par rapport aux pertes
thermiques par convection et par conduction à cause du rayonnement solaire concentré vers la
surface captatrice, même les pertes thermiques par conduction sont négligeables à cause de
faible épaisseurs de l’absorbeur de plus il est du nature métallique (conductivité thermique de
l’acier est considérable), Pour les pertes thermiques par convection a cause de la surface est
faible surface d’échange Qui minimise ces pertes avec le vent devant les pertes thermiques
par rayonnement qui jouent un rôle primordial à cause de quatrième puissance de température
de l’absorbeur (concentration).

400
350
Pertes thermiques [W].

300

250 Q. cond

200
Q. conv
150 

100 Qrayo
.
50
0
11,1 11

Heure solaire vrai

Fig.V.19 Variation des pertes thermique du 22/07/2008


300

Pertes thermiques [W].

250 Q. cond

200 Q. conv

150 Qrayo
.
100

50

11,1 11
Heure solaire vrai

Fig.V.20 Variation des pertes thermique du 22/12/2008


V.3.7 L’influence du vent sur les pertes thermiques
Les différentes variations temporelles des puissances des pertes thermiques en fonction du
vent fort d’une vitesse de 15 m/s montré à la figure V.21, comparant la figure V.20 où le vent
est faible 1m/s , les pertes par conductions sont négligeables par rapport aux autres pertes
(convection et rayonnement) pour les pertes par convection sont augmenter lorsque la vitesse
du vent augmente, les pertes par rayonnement diminue lorsque la vitesse du vent augmente
parce que cette dernière est en fonction de la température à la puissance quatre (4) de
l’absorbeur qui diminue en fonction de la vitesse du vent.

350
300
Perte thermiques [W]


250 Q.cond

200 Qconv
.
150
Qrayo
.
100
50
0
11,7

11,8

11,9
11,1

11,3

11,4

12,1

12,2

12,3

12,5

12,7

12,9
11

Heure solaire vrai

Fig.V.21 Variation des pertes thermique du 22/07/2008


V.3.8 Efficacité thermique du concentrateur
Les figures (V.30, V.31) représentent les variations du rendement du concentrateur au cours
de la journée. Le rendement du système est maximal au début du chauffage ou la température
du récepteur est égale à la température ambiante. L’absorbeur ne cède pas de la chaleur au
milieu ambiant. Lorsque la température de l’absorbeur augmente, le rendement diminue
jusqu'à devenir faible.
Le temps de chauffage est long à la période hivernale par rapport à la période estivale.

On peut monter, pour une température d’utilisation donnée. Que le rendement thermique
n’augmente pratiquement plus au-delà d’une valeur déterminée du rapport de concentration
[32, 35] ; ceci est de nature à faciliter la récupération de la chaleur produite et à limiter les
difficultés technologiques lors de la réalisation du miroir concentrateur.

0,7
0,6
0,5
Efficacité

0,4
0,3
0,2
0,1
0
11,1 11

Heure solaire vrai

Fig.V.22 Évolution d’efficacité du concentrateur du 22/07/2008


0,7
0,6
0,5
Efficacité

0,4
0,3
0,2
0,1
0

11,1 11
Heure solaire vrai

Fig.V.23 Évolution d’efficacité du concentrateur du 22/12/2008

V.3.9 Comparaison de la distribution de la température théorique et expérimentale


Sachant que les propriétés thermophysiques de l’acier diffèrent de celle de l’eau
eau  0,6
W/m/K,
acier  48 W/m/K, Cpeau(T) = [4180 – 5700] J/kg/K, Cp acier = 465 J/kg/K, ce qui

signifie que le transfert thermique par conduction est plus important dans les parois de
l’absorbeur que dans l’eau située à l’intérieur du récepteur. Illustré à la figure V.23.

600
TL =
500
11h54 TL
Température [°C]

400 = 12h14
300 TL =
12h34 TL
200
= 12h44
100 TL =
13h04 TL
0
= 13h24
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
TL =
Longeur [cm] 13h44 TL
Fig.V.24 Distribution de la température de l’eau au niveau du = 13h53
récepteur

On constate que la courbe théorique et les niveaux de mesures (thermocouple) suivent


pratiquement la même allure, cependant on remarque une légère hausse à l’extrémité de la
courbe liée du fait que les propriétés physiques de l’acier (absorbeur) et de l’eau telles que la
conductivité thermique et la capacité calorifique qui sont différentes. En effet la propagation
de la chaleur par conduction dans l’absorbeur (acier) est plus rapide que dans l’eau, de ce fait
l’absorbeur, dans sa partie supérieure devient une source de chaleur ce qui explique
l’augmentation de la température.

700
600
500
Température [°C]

400
300
200 Théorique
100 Mesuré
0

123456789 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Longeur [cm]

Fig.V.25 Comparaison entre température du l’absorbeur mesuré et estimé

La figure V.25 montre la concordance entre les points des mesurés par les thermocouples et la
stratification thermique calculée par le modèle.

V.3.10 L’influence de la sélectivité thermique


Pour simulé l’intérêt du la sélectivité thermique, Nous prenons par exemple une couche
sélective sur une surface captatrice de l’absorbeur comme Fe3O4 est la comparée avec une
surface non sélective comme l’acier.
Pour les températures relativement élevées, dans les conditions des systèmes de la
concentration du flux solaire, on a vu que les pertes par convection et conduction pouvaient
être négligées en première approximation par rapport aux pertes radiatives, Sur les figures
V.20 et V.28. on peut comparer les efficacités thermiques de conversion et thermo-
énergétique d’un absorbeur sélectif (abs = 0,85,  abs = 0,12) à ceux d’un absorbeur non

sélective ( abs =0,8,  abs = 0,8), On constate que dans tous les cas la sélectivité conduit à une
augmentation de rendements mais que ce gain n’est vraiment intéressant que pour des facteurs
de concentration inférieurs à 100 et pour des températures inférieures à 1 000 K (727°C) [1],
la figure V.26 montre clairement l’importance du sélectivité qui concerne l’efficacité
(Rendement) thermique.

0,8
0,7
0,6
0,5
Efficacité

0,4 Non Sélective


Sélective
0,3
0,2
0,1
0
11,0

Heure solaire vrai

Fig.V.26 Différence d’efficacité entre surface sélective et non sélective


Sur la figure V.27 représente l’avantage de la sélectivité à l’augmentation de la température
de l’absorbeur par rapport à une surface captatrice non sélective.

1000
900
800
Température [°C]

700
600
500 Non Sélective
400 Sélective
300
200
100
0
12,2
11,2 11

Heure solaire vrai


Fig.V.27 Différence de la température de l’absorbeur entre surface sélective et non sélective
Dans les figures V.28 et V.29, lorsque les pertes thermique diminue à cause de la sélectivité
de la surface captatrice conduit à retarder la température de stagnation qui rend la puissance
utile plus importante celui de la surface non sélective c’est à dire le rayonnement concentré
sera plus disponible et conduit l’efficacité thermique à augmenté de plus en plus par rapport à
la surface non sélective de l’absorbeur.
Ceci confirme bien l’intérêt des surfaces sélectives dans la conversion photothermique à haute
température.

350
300
Pertes thermiques [W].

250
200
Non Sélective
150 Sélective
100
50
0

11,2 11
Heure solaire vrai

Fig.V.28 Différence des pertes thermiques entre surface sélective et non sélective

450
400
350
Puissance utile [W]

300
250 Non Sélective
200 Sélective
150
100
50
0
11,2 11

11,6

Heure solaire vrai

Fig.V.29 Différence des puissances utiles entre surface sélective et non sélective
V.3.11 Comparaison entre température mesurée et estimée
Dans la figure V.30 montre la stratification da la température de l’eau mesuré par les
thermocouples. L’augmentation du l’eau augmente lorsque en expose le concentrateur vers le
soleil. La durée du chauffage diminue avec l’intensité de l’éclairement, a chaque fois
l’éclairement est importante le fluide atteint des températures plus importante (>100°C)
jusqu’à la température de stagnation (le fluide sans circulation dans l’absorbeur).

160,0

140,0

120,0
Température [°C]

100,0
5 cm
80,0
10 cm
60,0 15 cm

40,0

20,0

0,0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Temps [mn]

Fig.V.30 Stratification de la température mesurée de l’absorbeur

Dans la figure V .31 le calcule des niveaux des températures de l’absorbeur sont suivent la
température mesuré par les thermocouples d’une manière qualitative, d’une manière
quantitative les valeurs de température mesurées et calculées sont assez proche.
160
140
Température [°C]

120 Mesuré 5 cm
100 Estimé 5 cm
80 Mesuré 10 cm
60 Estimé 10cm
40 Mesuré 15 cm
20 Estimé 15 cm
0

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Temps [mn]

Fig.V .31 Comparaison entre la stratification thermique mesuré et estimé [09h48 - 10h58]

D’après la figure V.32, A t = 0s la différence entre la température d’entrée de l’eau du réseau


communal et la température de la sortie du serpentin (T e = Ts) est nulle. La différence est
différente à zéro à cause la puissance utile est différente à zéro. On constate que l’estimation
suit la mesure avec des fluctuations par la mesure due cette dernière aux plusieurs facteurs au
niveau de l’expérience comme la variation de l’éclairement solaire direct au cours du temps
due au passage nuageux. Cette dernière est ignorée par le calcul qui suppose toujours que le
ciel est sans nuage.

35
Différence de Température [°C]

30
25
20
15
10 Mesuré
Estimé
5
0

13579111315171921232527
Temps [mn]

Fig.V.32 Comparaison entre la variation de différences températures mesurée et estimée,



m =0,007 kg/s de 05/08/2008
La figure V.33 montre la variation de la différence de la température de l’absorbeur en
fonction de débit, lorsque le débit est important la différence du température est moins
importante lorsque le débit est faible où la différence de la température atteint des valeurs de
180°C pour un débit de 3,6 kg/heure et 36°C pour un débit de 18 kg/heure.

200
Difféence du température [°C]


180
m. 0,01kg / s
160 

140 m  0,007kg / s

.
120 m  0,005kg / s
100  .
m  0,001kg / s
80 .
60
40
20
0

5,14
Heure solaire vrai


Fig.V.33 Simulation de différences températures en fonction de leur m de la journée
débit
05/08/2008
V.4 Conclusion
Le présent travail est une contribution dans le domaine des concentrateurs solaires sphérique,
il s'intéresse particulièrement aux problèmes de transfert de chaleur dans l'absorbeur, c'est-à-
dire lorsque nous concentrons le rayonnement solaire à travers un système optique (miroir
sphérique) par lequel l’absorbeur convertit l’énergie solaire concentré en énergie thermique
permet de répondre aux différents besoins : production d’eau chaude, production d’énergie
électrique par la génération de vapeur d’eau, stérilisation d’objet (instruments médicaux), etc.
Une partie de l’énergie concentrée sur la surface captatrice est perdue par réflexion sur la
couverture de cette surface. Ce sont les pertes optiques. Une autre part de l’énergie thermique
produite par l’absorption des photons incidents est perdue par transfert vers l’environnement
du concentrateur par convection et conduction sont en première approximation
proportionnelles à la température. Les pertes thermiques par rayonnement sont par contre
proportionnelles à la puissance quatrième de la température, conformément à la loi de Stefan-
Boltzmann.
Parmi les résultats les plus importants, nous pouvons citer que:
 La disponibilité d’un Pyrheliomètre qui donne un éclairement direct plus précis. Nous
avons estimé l’énergie utile de manière plus précise.
 L'augmentation du diamètre du réflecteur entraîne une augmentation de la température du
fluide caloporteur dans l’absorbeur.
 La vitesse du vent influence également la température du fluide caloporteur cependant
cette influence est petite.
 Le Montage d’un système de poursuite qui nous aide à fixer la tache solaire au milieu de
l’absorbeur.
 Le rendement thermique du concentrateur est d’autant meilleur que la température de
l’absorbeur est basse.
 L’avantage de la sélectivité est amélioré les paramètres de l’absorbeur du concentrateur.
 L’inconvénient principale de la sélectivité c’est pour des températures très élevées le
risque de la détérioration du matériau sera possible [1].
 Sélectivité optimisable pour absorption max et émission min
 traitements de surface
 La diminution du débit massique entraîne une augmentation de la température du fluide
caloporteur.
 Le développement d’un code nous a permit de prédire l’évolution du champ de la
température dans l’espace et dans le temps au niveau de l’absorbeur.
Conclusion générale

Conclusion générale
L’étude que nous avons réalisée porte sur un concentrateur sphérique, elle nous a permis de
connaître le fonctionnement de ce système et de prévoir la température atteinte au niveau de
la surface captatrice de l’absorbeur.

Nous avons montré que cette température au niveau de l’absorbeur dépend de plusieurs
facteurs dont les plus importants sont :

- La variation de l’éclairement solaire qui varie au cours de la journée,


- La géométrie du réflecteur (diamètre, angle d’ouverture et rayon de la sphère),
- La nature de la matière réfléchissante du miroir (Argent, Aluminium,…)
- La nature de l’absorbeur (acier, cuivre,…), sa géométrie (cylindrique, conique,..) ainsi
que ses dimensions.
- La sélectivité de la surface absorbante.

Par contre, l’absence d’appareillage pour mesurer le rayonnement direct (Pyriéliomètre) ne


nous a pas permis d’avoir des données de l’éclairement solaire direct, ce qui nous a amené à
l’estimer par un simple modèle théorique. Cette estimation s’est répercutée sur la précision du
calcul de la température au niveau du récepteur.

L’utilisation de ce concentrateur pour le chauffage d’eau avec un fluide stationnaire au niveau


du récepteur est peu intéressante à cause de la température de stagnation atteinte au bout d’un
temps très court, le rendement du concentrateur devenant faible après un certain temps de
chauffage, il faut procéder au changement du contenu du récepteur, ce qui nous permet de
conclure que ce type de modèle ne peut être utilisé de façon continue toute la journée. Le
temps d’utilisation de ce modèle dépend de la nature de l’application qu’on veut réaliser.
Pour rendre ce concentrateur complètement autonome et plus performant, il serait judicieux
de le faire fonctionner en utilisant l’huile (caractéristiques thermophysiques résolu a des
températures élevée) comme fluide caloporteur et transmettre cette chaleur par
l’intermédiaire d’un échangeur de l’eau en mouvement.

Le premier domaine d’application de ce système est destiné à la stérilisation d’instruments


médicaux, pour la cuisine solaire ainsi que pour la pasteurisation des alimentations (lait par
exemple).

113
Le deuxième domaine est la production d’eau chaude sanitaire contenue dans le serpentin du
récepteur.

Le problème que nous avons rencontré dans l’expérience qui a été menée est celui de la
fermeture du récepteur qui limite le temps de fonctionnement du système. Ce problème trouve
son origine au fait que la pression à l’intérieur du récepteur augmente en fonction de la
température.

Pour améliorer le concentrateur solaire proposé dans cette étude, il est recommandé de lui
adjoindre à un système de poursuite automatique du soleil et également d’utiliser un autre
type de récepteur de chaleur comme par exemple le moteur de Stirling.

Enfin je pense que l’expérience est à considérer comme étant largement positive en ce qui
concerne la compréhension du modèle et la connaissance de la méthode de construction des
capteurs solaires sphérique à moyennes températures.
Le programme informatique développé pour cette étude peut être également utilisé pour
n’importe quel système optique à concentration. Toutefois, quelques modifications doivent
être apportées à ce programme afin de l’adapter au concentrateur utilisé en introduisant les
paramètres physiques adéquats.
Références

REFERENCES

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Combustion Science 30 (2004) 231–295.
Annexes

ANNEXE A

Fig.A.1 L’énergie solaire annuelle en [kWh/m2/an] [32]

Fig.A.2 Répartition mondiale du cumul annuel du rayonnement global reçu au

Sol (en kilocalories.cm-2).Pour obtenir des J.m-2, il faut multiplier les

Valeurs du graphique par 4,2.107. (D’après Landsberg et al, 1965)

117
A.1 Calcul de la température ambiante CAPDEROU
La détermination de la température ambiante se fait à l’aide d’une fonction sinusoïdale, où
nous avons choisi d’utiliser les données de l’Atlas Solaire Algérien et notons aussi que la
simulation n’est pas effectuée sur 24 heures, on se limite à l’intervalle dans lequel le soleil
arrive sur la surface du capteur.

Ta
T 
max  Ta min  t  8.   Ta  Ta min 
. sin max

amb
2   2 
 12  

  
 

Tamb : Température ambiante


Tamax : Température maximale journalière moyenne du mois considéré.
Tamin : Température minimale journalière moyenne du mois considéré.
t : Temps local.
ANNEXE B

B.1 Les propriétés thermophysiques et physiques


Les fluides considères dans le cadre du présent programme sont l’air à la pression
atmosphérique et l’eau. Leurs propriétés thermophysiques ont été tirées des tables [9] et
transformées en équations fonction de la température à l’aide de la méthode des moindres
carrés. Le type de régression choisie dépend de l’écart type minimum (en général polynomiale
ou exponentielle).

- eau :

Cp  4196.35  0.81714T  0.00934T 2  105 T J KgK 


3

  1002.73  0.17373T  0.00265T 2 K m3 


g
  1.632  13.63exp 0.025T m2 
10 4 N
s

k  0.55867  0.00203T  105 T W mK 


2

- aire :

Cp  1005.48  0.01014T  0.001138T 2  0.62.105 T 3  0.1613.107 T 4 J KgK 


  1.3043  0.00203T  105 T
2
K m3 
g

  1.7164  0.01327T  0.00019T 2  0.1057.105 T 3


N m2 
10 5
s

k  0.02415  W mK 
0.00008T
Il faut souligner que dans tous les cas, la température est introduite en degrés Celsius.

Tableau.B.1 : Propriétés de quelques matériaux utilisées dans le calcul [34]


abs  abs  abs Cp  abs (kg/m)
(J/K/m)
(W/m/K)
Cuivre 389 0,75 0,04 38 8940
Aluminium 200 0,04 0,04 86 2700
Acier 46 0,7 0,1 49 7850
Tableau.B.2 : Surface sélectives pour la conversion photothermique à basse et moyenne
Températures [1].

Substrat Traitement Dépôt  abs  abs Réf

Cuivre conversion CuO-Cu2O 0,85 0,1 [35]


Cuivre électrolyse CrOx 0,97 0,09 [36]
Aluminium conversion CuO-CuO2 0,93 0,11 [37]
Acier conversion Fe3O4 0,85 0,12 [38]
Acier électrolyse NiS-ZnS 0,95 0,07 [39, 40]
Acier électrolyse CrOx 0,95 0,13 [41]

Définitions [8]
: L’absorptivité ou facteur d’absorption fraction du rayonnement solaire incident qui est
Absorbé

: Réflectivité ou facteur de réflexion solaire (le complémentaire)

: Tansmissivité ou facteur de transmission solaire (en principe nul) la plaque est en


Principe opaque.

: L’émissivité ou facteur d’émission infrarouge, fraction d’énergie effectivement rayonnée


Sur l’énergie qui serait rayonnée par un corps noir.

Sélectivité: rapport de l’absorptivité sur l’émissivité.

Thermocouple
Instrument constitué de deux fils de matériaux différents dont les extrémités sont reliées entre
elles. Il se crée une faible tension quand les deux jonctions sont à des températures
différentes. Si l’une des jonctions est maintenue à une température de référence, la mesure de
cette tension permet d’en déduire la température de l’autre jonction.
Thermopile
Appareil constitué d’un grand nombre de thermocouples reliés en série.
ANNEXE C

C.1 Nombre de Nusselt


La combinaison du coefficient d'échange de chaleur par convection, de la longueur
caractéristique et de la conductivité thermique du fluide est appelée module ou nombre de
Nusselt.
C'est le rapport du gradient de température dans le fluide en contact immédiat avec la surface
au gradient de température de référence. Il caractérise l'intensité de l'échange de chaleur sur la
limite fluide-surface.

hL
Nu=
f
h : Coefficient de convection thermique [W/m2. °C]
L : Longueur caractéristique [m].
 f : Coefficient de conductivité thermique du fluide [w/m. °C].

C.2 Nombre de Prandlt


Ce nombre représente le rapport de la viscosité cinématique à la diffusivité thermique; il
caractérise les propriétés physiques du fluide.

Cp v
Pr  
f 
Cp: La chaleur spécifique à pression constante [J/kg.°C]
 f : La conductivité thermique du fluide [W/m.°C]

: La diffusivité thermique [m2/s]


: Viscosité cinématique
Plus la viscosité est grande plus l'énergie dépensée nécessaire pour véhiculer le fluide est
élevée et plus la diffusivité est grande plus le fluide extrait facilement la chaleur de la paroi.

C.3 Nombre de Reynolds :


Ce nombre est une mesure de la grandeur relative des forces d'inertie par rapport aux forces
de viscosité dans l'écoulement.
VL VL
Re  
 v

V : est la vitesse caractéristique du fluide [m/s]


L : La dimension linéaire caractéristique du corps [m]
: La viscosité dynamique [kg/m.s]
v : La viscosité cinématique [m2/s]
: La densité du fluide [kg/m3]
ANNEXE D
D.1 Matrices tridiagonales
On considère le cas particulier où la matrice A est non singulière et tridiagonales,
Donnée par :

a c1 
1 
 a2 ⋱ 
b ⋱ cn1 
 2

 
0 bn an 

Dans ce cas, les matrices L et U de la factorisation LU de A sont des matrices bidiagonales de


la forme :

1 0
 1 c1 0 
 1  

L  
2
U 2
⋱ cn1 
, 
 ⋱ ⋱  
  0
0  1 n 
 n 

Les coefficients et peuvent être calcules par la relations :


i i

1  a1 , b2
 2 1    ,     a2    a2   c1 ,
b2 2
1 2c1 2 2 2

Don, on a
 a,   b
,
i  a c , i  2,, n.
1 1
i
i 1 i i
i
i 1

Cet algorithme est connu sous le nom d’algorithme de Thomas, et le nombre d'opérations
effectuées est de l'ordre de n.

Avec l'algorithme de Thomas, résoudre un système tri diagonal Ax = f revient à résoudre 2


systèmes bidiagonaux Ly = f et Ux = y avec :

Ly = f
 y1  f1, yi  fi  i yi 1 , i  2,, n,
yn
Ux = y   , x  yi  ci xi 1 i  n 1,,1.
i
xn n
,
i
Le coût de calcul ici est de 3(n-1) opérations pour la factorisation et de 5n - 4 opérations pour
la substitution, pour une totale de 8n – 1 opérations.
Annexes

D.2 Organigramme général de calcul


Début

Deltat = 0 s
t[s]

i=1

Oui i  n-1 Non

Initialisations Tz(i) = 15 °C
Lire : jour, mois, année, , 

i=i+1
Calcul la mise à jour

1
Calcul :
 sc, ET, 
acier , ref , abs ,  abs ,  abs , IDN Calcul : , Pr, Re, Nu, hcond, hconv, hrayo, Aref, Aabs, Cg,  , Uglob,
, I l , tcouchéTabs.
, tlevé, dj

tsv = tlevé

Calcul Puissances [W] & flux [W/m2]



Qabs , Q pert , Qutil , tsv  tcouché Non
Fabs, Fpert, Futil.

Oui Fin
Calcul T0 Deltat = Deltat + t

Calcul Matrice
Lire Tmax, Tmin Calcul Tamb

Calcul Thomas
Calcul l’éclairement solaire direct normal
Tabs(z, t ) = Tabs(z, t +  t)

Calcul les paramètres Thermophysiques en fonction de la tempé


Calcul T (t +  t)
1
111
tsv = tlevé +  t
Annexes

ANNEXE E

Tableau.E.1 Comparaison entre la température mesuré et estimé.

Temps 5cm 5 cm 10 cm 10cm 15 cm 15 cm


[mn] Exp Théo Exp Théo Exp Théo

5 78,0 103,1 62,9 79,2 73,6 91


10 82,6 106,1 62,6 81,2 84,1 92,6
15 90,4 108,8 71,4 83,1 93,6 94,1
20 98,9 111,5 80,8 84,9 97,4 95,4
25 113,1 114 86,9 86,6 98,9 96,7
30 110,6 115,9 90,1 87,9 101,6 97,7
35 114,2 118,2 93,4 89,5 102,8 98,9
40 116,6 120,4 95,3 91 104,0 100,1
45 118,8 122,5 97,0 92,4 105,6 101,1
50 119,7 124,5 99,1 93,8 106,3 102,2
55 119,7 126,5 99,9 95,1 106,8 103,2
60 122,7 128,4 101,8 96,4 106,1 104,1
65 128,3 130,2 101,8 97,6 109,4 105
70 134,3 131,6 101,5 98,5 111,0 105,8

112
E.2 Quelques photographies requises de la manipulation
‫إﻧﺸﺎء و دراﺳﺔ ﻣﺮآﺰ آﺮوي‬

‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
‫هـﺬا اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻨﺠﺰ ﻳﺤﻮي دراﺳﺔ ﺗﺠﺮﻳﺒﻴﺔ ﻟﺘﺤﻮﻳﻞ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ إﻟﻰ ﻃﺎﻗﺔ ﺣﺮارﻳﺔ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﻣﺮآﺰ ﺷﻤﺴﻲ آﺮوي‬
‫اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺮآًﺰة ﺗﻠﺘﻘﻲ ﻓﻲ داﺋﺮة أﻗﻞ اﻧﺘﺸﺎر أﻳﻦ ﻳﻮﺟﺪ ﻻﻗﻂ ﻳﺤﻮل هﺬﻩ اﻟﻄﺎﻗﺔ إﻟﻰ ﺣﺮارة‪ .‬ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺧﺘﺒﺎر ﻻﻗﻄﺎن‬
‫اﺳﻄﻮاﻧﻴﺎن اﻟﺸﻜﻞ ﻣﻦ ﻓﻮﻻذ‪ .‬اﻷول ﻣﻐﻠﻖ ﻣﻤﻠﻮء ﺑﺎﻟﻤﺎء و اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻳﺤﺘﻮي ﻋﻠﻰ أﻧﺒﻮب ﺣﻠﺰوﻧﻲ ﻧﺤﺎﺳﻲ ﻳﻤﺮ ﺑﻪ اﻟﻤﺎء‪.‬‬
‫اﻟﻨﻤﻮذج اﻟﻨﻈﺮي اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻞ ﻳﻤﻜﻨﻨﺎ ﻣﻦ ﺗﻘﺪﻳﺮ ﻗﻴﻤﺔ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة اﻟﻠﺤﻈﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎآﺲ‪ .‬آﺬﻟﻚ ﺑﻌﺾ‬
‫اﻟﻮﺳﺎﺋﻂ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻼﻗﻂ‪ ,‬ﺧﺎﺻﺔ درﺟﺎت اﻟﺤﺮارة‪ .‬اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻷوﻟﻰ ﺗﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺗﺤﻮﻳﻞ‬
‫اﻟﻤﺎء إﻟﻰ ﺑﺨﺎر هﺬا اﻷﺧﻴﺮ ﻳﻌﻤﻞ ﻣﺜﻼ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﻬﻴﺮ أدوات اﻟﺠﺮاﺣﺔ اﻟﻄﺒﻴﺔ‪ ,‬و ﺑﺴﺘﺮة اﻟﻤﻮاد اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ ) اﻟﺤﻠﻴﺐ( ﺣﻴﺚ درﺟﺎت‬
‫اﻟﺤﺮارة اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺗﺘﺮاوح ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪250°‬م و ‪ 350°‬م‪ .‬ﻓﻲ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻧﻬﺘﻢ ﺑﺎﻟﻔﺮق ﺑﻴﻦ درﺟﺔ اﻟﺤﺮارة اﻟﺪاﺧﻠﺔ‬
‫ﻓﻲ اﻷﻧﺒﻮب و اﻟﺨﺎرﺟﺔ ﻣﻨﻪ ﺣﻴﺚ درﺟﺔ اﻟﺤﺮارة اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺗﻘﺎرب ‪ ° 35‬م ﻣﻊ ﺗﺪﻓﻖ ﻣﺘﻮﺳﻂ ﻳﻘﺪر ﺑـ ‪ 20‬ل‪/‬ﺳﺎ‪,‬‬
‫ﺗﻜﻮن اﺳﺘﻌﻤﺎﻻت هﺬا اﻟﻤﺮآﺰ ﺻﺤﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‪ :‬اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ‪ ,‬ﻣﺮآﺰ آﺮوي‪ ,‬ﻋﺎآﺲ‪ ,‬ﻻﻗﻂ‪ ،,‬داﺋﺮة أﻗﻞ اﻧﺘﺸﺎر‪.‬‬
Design and realization of a spherical concentrator

Abstract

This work is to develop an experimental study of converting solar energy to heat using a
spherical hub that we have achieved. The concentrated solar energy received in the circle of
less widely used by a flat absorber suffered a thermal conversion. Indeed, we tested two
receivers in the form cylindrical steel; the first is closed containing water. The second, with an
opening at the base, containing a copper coil in which water flows. The development of a
simple theoretical model can estimate the direct solar irradiance at the reflector, and other
parameters at the receiver including temperatures. Solar energy useful in the first experience
makes evaporate water to be used for sterilization of medical instruments; temperatures
obtained are about 250°C to 350°C. In the second experiment, focuses on the difference in
temperature (entry - exit) of water, the temperature reached, is about 35°C with
An average flow of 20 l/h, used for health purposes.

Keywords: Solar radiation, Spherical concentrator, Receiver, Reflector, Circle less widely.
Conception et Réalisation d’un Concentrateur Sphérique

Résumé
Notre travail consiste à élaborer une étude expérimentale de conversion d’énergie solaire en
énergie thermique en utilisant un concentrateur sphérique que nous avons réalisé. L’énergie
solaire concentrée reçue dans le cercle de moindre diffusion par un absorbeur plat subie une
conversion thermique. En effet, nous avons testé deux récepteurs sous forme cylindriques en
acier, le premier est fermé contenant de l’eau. Le second, présentant une ouverture à la base
contenant un serpentin en cuivre dans lequel l’eau circule. Le développent d’un modèle
théorique simple peut estimer l’éclairement solaire direct au niveau du réflecteur, ainsi que les
autres paramètres au niveau du récepteur notamment les températures. L’énergie solaire utile
dans la première expérience fait évaporer l’eau afin de l’utiliser pour la stérilisation des
instruments médicaux, les températures obtenues sont de l’ordre de 250°C à 350°C. Dans la
deuxième expérience, on s’intéresse à la différence des températures (entrée - sortie) de l’eau,
la température obtenue, est de l’ordre de 35°C de différence avec un débit moyen de 20 l/h,
utilisée à des fins sanitaires.

Mots clés : Rayonnement solaire, Concentrateur sphérique, Absorbeur/Récepteur,


Réflecteurs, Cercle de moindre diffusion.

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