Epreuves Ems 1
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SUJET 1
EXERCICE 1 25 points
La figure (1) ci-dessous représente une piste ABCD située dans un plan vertical :
• la partie (AB) est rectiligne de longueur l = 1 m et inclinée d’un angle α = 30° sur l’horizontale.
• la partie (BC) est un arc de cercle de centre O, de rayon r = l et telle que l’angle θC = (𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 )= 10°.
• la partie (CD) est un arc de cercle de centre O’, de rayon r’= l.
Les parties (BC) et (CD) sont tangentes en C.
Sur la partie (AB), les forces de frottements sont équivalentes à une force 𝑓 parallèle à la piste et opposée à la
vitesse d’intensité f constante.
Les frottements sont négligeables sur les autres parties de la piste. L’action de l’air sera négligée et on prendra
g = 10m.s-2.
Un solide S ponctuel de masse m = 200 g part du point A sans vitesse initiale. Il reste sur la piste (ABCD) jusqu’ en
D et la quitte à partir du point D.
Première partie :
1.1. Exprimer la vitesse VB du solide au point B en fonction de m, g l, f et α.
1.2. Montrer que la vitesse V du solide au point M est donnée par la relation :
f
V = √2gr [sinα + cosα − cos(α + θ) − mg] .
1.3. Exprimer l’intensité R de la réaction de la piste sur le solide en fonction de m, g, α, 𝛳, r et V. En déduire que
R peut se mettre sous la forme : R = mg[3cos(α + θ) − 2(sinα + cosα)] + 2f.
1.4. Trouver l’intensité f de la force de frottement sachant que la valeur l’intensité de la réaction en C est
RC= 0,132 N. En déduire la valeur VC de la vitesse en C.
Deuxième partie :
Le raccordement est tel que le solide quitte la piste au point D situé au même niveau que C avec la vitesse
VD= 2,65 m.s-1.
2.1. Etablir, dans le repère (O’ 𝒊; 𝒋 ) indiqué sur la figure 1, les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement de
la sphère à partir du point D.
2.2. Trouver l’équation cartésienne de la trajectoire du solide.
2.3. Déterminer les coordonnées du point de chute E du solide au sol.
2.4. Le solide arrive au point E avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗𝑉𝐸 . Donner les caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐸 .
2e
VS = √ (U0 + U𝑆𝐴 )
me
Calculer VS. En déduire la valeur de l’angle entre la vitesse 𝑉 ⃗ 𝑆 à la sortie S et l’axe des abscisses.
2.6. A leur sortie en S, les électrons entrent dans le domaine (III) où règne un champ magnétique 𝐵 ⃗ uniforme.
2.6.1. Quel doit être le sens de 𝐵⃗ pour que les électrons soient déviés vers la plaque sensible P ? Justifier la réponse
en représentant 𝐵 ⃗ dans le domaine où il existe, le vecteur vitesse 𝑉 ⃗ 𝑆 et la force magnétique 𝐹𝑚 au point S.
2.6.2. Montrer alors que le mouvement des électrons dans le domaine (III) est plan, circulaire et uniforme.
Exprimer littéralement R = OS rayon de la trajectoire des électrons en fonction de Vs, B, de leur masse m e et de
leur charge q.
2.6.3. Pour VS= 1,1.107 m.s-1, calculer le rayon R et en déduire la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗.
2.6.4. Dans le repère (A ; 𝑖; 𝑗 ), établir l’équation cartésienne de la trajectoire de l’électron dans le
domaine (III).
2.6.5. Les électrons rencontrent la plaque P au point F. Trouver les coordonnées du point F dans le repère
(A ; 𝑖; 𝑗 ).
EXERCICE 3 15 points
Perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4.10-7 S.I.
On considère un solénoïde de longueur l = 60 cm de résistance R = 4 , comprend N = 2000 spires.
3.1. Dans un premier temps, les extrémités du solénoïde sont branchées aux bornes d’un générateur G0 de
f.e.m E0 = 24 V et de résistance interne r = 2 .
3.1.1. Calculer l’intensité du courant dans le circuit.
3.1.2. Faire un schéma du solénoïde et y indiquer clairement le sens du courant et le vecteur champ
magnétique à l’intérieur. Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique à l’intérieur du
solénoïde.
3.1.3. -On introduit à l’intérieur du solénoïde une bobine plate d’aire s = 5 cm2 (par spire) comportant
n = 50 spires. L’axe du solénoïde est orthogonal au plan de la bobine.
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Calculer le flux d’induction magnétique à travers la bobine et l’inductance L de la bobine
3.2. On remplace le générateur G0 par un autre générateur G qui débite dans le solénoïde un courant
d’intensité i périodique comme l’indique la figure 3.
On relie ensuite les extrémités de la bobine intérieure à un oscillographe.
3.2.1. Expliquer pourquoi la bobine est le siège d’un phénomène d’induction. Déterminer la f.e.m d’induction
pour 𝑡 𝜖 [0 ; 0,5 𝑚𝑠] 𝑒𝑡 𝑡 𝜖 [0,5 𝑚𝑠 ; 1,5 𝑚𝑠].
3.2.2. Représenter, pour 𝑡 𝜖 [0; 3,5 𝑚𝑠], la tension observée sur l’écran de l’oscillographe.
La base des temps est sur la graduation 0,5 ms. cm-1. La sensibilité verticale est sur la graduation
0,25 V. cm-1.
3.3. Cette fois-ci on considère une bobine plate formée de n’ = 500 spires. Chaque spire a une surface
s’ = 100 cm2. La bobine tourne à vitesse angulaire constante autour d’un axe () diamétral et vertical
dans un champ magnétique uniforme horizontal de vecteur 𝐵 ⃗.
Des contacts électriques mobiles permettent de relier les extrémités A et C du conducteur respectivement
à l’entrée Y et à la masse M d’un oscillographe (figure 4). Le balayage horizontal étant réglé sur 10 ms.div-
1 et la sensibilité verticale sur 1V.div-1, on observe la courbe de la figure 5 sur l’oscillographe.
3.3.1. Justifier qualitativement l’existence d’une tension entre A et C lors de la rotation de la bobine.
3.3.2. Montrer que la bobine est siège d’une f.e.m induite donnée par l’expression :
e = emax.sin (t + 0) où emax et 0 sont des constantes (emax >0). Exprimer emax en fonction de , n’, s’ et
B.
3.3.3. En déduire l’expression de la tension uAC.
3.3.4. Déterminer alors, en utilisant l’oscillogramme de la figure 5, la vitesse angulaire de la bobine
ainsi que l’intensité B du champ magnétique 𝐵 ⃗.
A Y
M
C
Figure 4 Figure 5
EXERCICE 4 15 points u
Un circuit est composé d’un condensateur de capacité C = 0,25.10–6
F, d’un
résistor de résistance R = 2000 , d’une bobine pure d’inductance L = 1 H et
d’un générateur qui fournit une tension sinusoïdale u (t), de pulsation 𝝎. i (t)
L C
di(t) R
4.1. Etablir l’équation donnant u (t) en fonction de i (t), et q (t) où q (t) est
dt
la charge de l’armature liée à la bobine. Figure 5
4.2. On pose i (t) = Im cos(𝝎t) et u = Um cos (𝝎t + ). A partir de la construction
de FRESNEL trouver l’expression de l’intensité efficace I en fonction de la tension efficace U et des caractéristiques
du circuit.
EXERCICE 5 20 points
Il existe deux principaux isotopes stables du chlore (dont les nombres de masse sont 35 et 37) trouvés dans les
proportions respectives de 3 pour 1 et qui donnent aux atomes en vrac une masse molaire atomique apparente de
35,5 g.mol-1.
Le chlore a 9 isotopes avec des nombres de masse s’étendant de 32 à 40. Seulement trois de ces isotopes existent à
l’état naturel : le 35𝐶𝑙 stable (75,77 %), le 37𝐶𝑙 stable (24,23 %) et le 36𝐶𝑙 radioactif.
Le rapport du nombre de noyaux de 36𝐶𝑙 au nombre total de noyaux de Cl présents dans l’environnement est de
7,0×10 –13 actuellement.
Le « chlore 36 » ( 36𝐶𝑙 ) se désintègre essentiellement en « argon 36 » ( 36𝐴𝑟). La demi-vie du 36𝐶𝑙 est de 301×103 ans.
Cette valeur le rend approprié pour dater géologiquement les eaux souterraines sur une durée de soixante mille à
un million d’années.
FIN DE L’EPREUVE