Brouillon
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:
Driss Bouami
10
L’audit
de la gestion des stocks
et approvisionnements
10.1 Généralités sur l’audit
L’audit est un processus systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir
des preuves (enregistrements, énoncés de faits ou autres informations, qui se rapportent aux critères
d’audit et sont véritables) et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans
quelle mesure les critères d’audit (ensemble de politiques, procédures ou exigences
déterminées) sont satisfaits (norme NF EN ISO 19011 :2018 – Lignes directrices pour
l’audit des systèmes de management).
Les types d’audits selon leur périmètre et objectifs
L’audit produit qui consiste à auditer les caractéristiques du produit ou du service par rapport à
un cahier des charges, par exemple.
L’audit processus qui consiste à auditer l’intégralité d’un processus ainsi que les interfaces
entre ce processus et le ou les processus en amont et en aval (clients/fournisseurs internes).
L’audit système qui consiste à auditer le fonctionnement de chaque processus,
les interfaces entre tous les processus et le fonctionnement global du système.
Les types d’audits selon la partie auditrice
L’audit première partie réalisé par l’entreprise pour l’entreprise. Il s’agit des audits
internes. En outre, l’audit interne réalisé par un auditeur externe rentre également dans cette «
famille ».
L’audit deuxième partie réalisé par un client, par exemple. Il s’agit de l’audit de fournisseur ou
l’audit externe.
L’audit tierce partie réalisé par un organisme indépendant dans le cadre d’un audit de
certification, par exemple
Le processus d’achat (voir figure 4.20) Saisie des besoins qui sont exprimés par la
maintenance pour les RPM non programmés et par le magasin pour ceux qui servent la
maintenance systématique donc connus d’avance. Ces besoins font l’objet d’une commande
interne (CI).Les commandes internes sont transmises au service des
approvisionnements qui les consolident au niveau de l’usine et les traduisent par une (des)
demande(s) d’achat (DA). Les DA sont adressées au département des achats qui fait un
appel d’offres ou effectue des recherches a n de trouver les fournisseurs qui conviennent à
moins qu’il en existe qui soient des partenaires ou qui soient homologués. Les DA font
alors l’objet de commandes aux fournisseurs choisis. Ceux-ci livrent les articles
commandés et les font accompagner de bons de livraison (BL). Les articles sont soumis
à un contrôle quantitatif par le magasinier et par un contrôle qualitatif par les utilisateurs qui
les ont demandés.Les articles non conformes sont retournés aux fournisseurs
accompagnés d’un bon de retour précisant la nature des non-conformités observées. Un
bon de réception (totale ou partielle) est établi et est adressé au service des
approvisionnements qui le valide et l’envoie au département de comptabilité de l’entreprise
pour paiement.Ce département reçoit, entre-temps, la facture du fournisseur qui est
alors honorée.La commande peut être alors clôturée et on actualise les données de REX
(informations sur les achats, les temps de livraisons, les retours, le coût, les problèmes
rencontrés) à des ns d’amélioration et d’optimisation de la GSA.
Ce sont pièces d’usure conçues pour recevoir seules l’usure et dont le remplacement est
préconisé par le constructeur pour un nombre d’unités d’usage déterminé ou selon le plan de
maintenance préventive établi pour chaque équipement.
La codification est une opération essentielle pour l’identi cation sans ambiguïté des pièces
de rechange stockées. Le code est la clé qui permet d’accéder à toutes les informations
concernant l’article.
La codification des emplacements en magasin est essentielle afin d’éviter les erreurs, les
retours au magasin et éviter également que la présence du magasinier ne soit indispensable
du fait qu’il est le seul à connaître, de mémoire, les emplacements des articles. Cette
codification doit permettre, même à un étranger au magasin, de trouver l’emplacement
concerné facilement et sans erreur.
Le contrôle
interne joue un r ôle important en c e s ens qu’il permet de r éduire les
risques d’erreurs, mais il c ontribue aussi à u ne m eilleure maîtrise des
processus et permet d’améliorer la c apacité d’une organisation à r éaliser l
esobjectifsxésparladirectiongénérale.
Rapport d’orientation :
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