Etude D'une Phase Frigorifique
Etude D'une Phase Frigorifique
Etude D'une Phase Frigorifique
*-*-*-*-*-*-*-*
Université de Monastir
*-*-*-*-*-*-*-*
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir
*-*-*-*-*-*-*-*
Année Universitaire : 2017/2018
MEMOIRE
DE
DIPLÔME NATIONAL
D’INGENIEUR
Spécialité : GENIE ENERGETIQUE
Par
Ben Ammar Omar
Né le : 11/11/1993 à Sfax
Dédicaces
Je dédie ce projet :
Remerciements
- BP : Basse pression
- CLC : Central Laitière du Cap-Bon
- HP : Haute Pression
- MEG 30% : Solution aqueuse de mono-éthylène glycol à 30%
- MP : Moyenne pression
- 𝑁𝐻3 /R717 : Fluide frigorigène « Ammoniac »
- 𝐶𝑝: Capacité thermique massique
- 𝐻 : Enthalpie (grandeur thermodynamique)
- 𝑇: Température
- 𝑚̇ : Débit massique
ENIM
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………………………………………………….1
6. Pasteurisation ............................................................................................................... 20
7. Écrémage ...................................................................................................................... 20
8. Stérilisation ................................................................................................................... 21
9. Emballage ..................................................................................................................... 21
VI. BASE DE L’ETUDE.................................................................................................................... 21
VII. CHOIX DE SOLUTIONS .......................................................................................................... 23
1. Première solution .......................................................................................................... 23
a) Mise en situation ...................................................................................................... 24
b) Description de l’installation ...................................................................................... 24
2. Deuxième solution......................................................................................................... 25
a) Mise en situation ...................................................................................................... 25
b) Description de l’installation ...................................................................................... 25
3. Troisième solution ......................................................................................................... 26
a) Mise en situation ...................................................................................................... 27
b) Description de l’installation ...................................................................................... 27
4. Comparaison des solutions étudier ............................................................................... 27
VIII. CONCLUSION ..................................................................................................................... 28
CHAPITRE 3 : CHOIX DES COMPOSANTS DU SYSTEME DE PRODUCTION D’EAU GLACEE ........ 29
I. INTRODUCTION ...................................................................................................................... 30
II. ETUDE THERMODYNAMIQUE..................................................................................................... 30
1. Hypothèse de travail ..................................................................................................... 30
a) Température de condensation ................................................................................. 30
b) Température de la bouteille basse pression ............................................................ 30
c) Température de la bouteille moyenne pression ...................................................... 31
2. Etude thermodynamique à l’aide du logiciel Engineering Equation Solver (EES) ......... 31
a) Résultat de la programmation .................................................................................. 31
III. SELECTION DES COMPOSANTES FRIGORIFIQUES ............................................................................. 33
1. Groupe de compression ................................................................................................ 33
2. Ruisseleur d’eau glacée ................................................................................................. 35
3. Bac et Herse à accumulation de glace .......................................................................... 36
4. Bouteille moyenne pression .......................................................................................... 37
5. Bouteille basse pression et l’échangeur de production d’eau glycolée ........................ 38
6. Station de pompes ........................................................................................................ 39
a) Calcule régime de température des pompes de refroidissement d’huile ................ 40
b) Calcule du débit de fonctionnement ........................................................................ 41
7. Condenseur évaporatif .................................................................................................. 43
a) Température humide ................................................................................................ 43
b) Procédure de sélection pour le condenseur évaporatif ........................................... 44
IV. CONCLUSION ......................................................................................................................... 47
ENIM
CONCLUSION ....................................................................................................................... 64
ENIM
Introduction générale
Le froid artificiel est associé à la plupart de nos activités : alimentation, ambiance des logements
et lieux de travail, déplacements, loisirs, santé…
Ceci résulte notamment de la miniaturisation des installations, possible par le développement des
chlorofluorocarbures (CFC), qui a mis à notre portée réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs
domestiques et automobiles, vitrines de vente, fontaines d’eau glacée, etc.
Cette explosion des petits équipements n’enlève rien à l’importance ni aux merveilleuses
évolutions de ces machines frigorifiques industrielles qui, cachées au grand public, contribuent à
la conservation ou à la préparation des aliments, permettent de produire de l’eau glacée pour les
procédés ou la maîtrise des ambiances, de garnir les patinoires…[1]
L'utilisation du froid reste indispensable dans l'agroalimentaire. Mais les technologies utilisées
doivent évoluer pour faire face aux défis du futur et s'adapter au développement durable. ...
Dans ce cadre, ce projet consiste à concevoir, dimensionner et optimiser des systèmes de
production et distribution frigorifique dans la CENTRALE LAITIERE DU CAP BON. Cette
dernière possède plusieurs unités ayant différentes besoin en froid selon la chaine de production.
Dans un premier temps, on commencera par une revue sur les différentes applications du froid
dans le secteur agroalimentaire, une description des moyens et des modes de production du froid,
un aperçu sur les fluides frigorigènes et le choix fourni.
Dans un second temps, on établira les bilans frigorifiques des différentes unités et on déterminera
leurs besoins énergétiques auxquels le système installé doit répondre afin de proposer les solutions
retenues.
Dans un troisième temps, on s’intéressera au choix des composants indispensables à la production
d’eau glacée, leurs conceptions et dimensionnement.
En dernière temps, on réalisera la régulation du système établi et on finira par une étude sur
l’optimisation énergétique.
Chapitre 1 :
Mise au point bibliographique
sur le froid industriel
I.Introduction
Ce chapitre s’intéresse à une mise au point bibliographique concernant les techniques du froid
industriel. On commencera par l’histoire de la réfrigération, puis on définira les différentes
techniques de conservation et la production du froid, particulièrement dans le secteur
agroalimentaire. Enfin on citera les domaines d’applications de froid industriel.
II.Histoire de la réfrigération
Avant l’invention des réfrigérateurs, on stockait la glace découpée l’hiver sur les étangs dans une
glacière. Il s’agissait d’un trou fermé par un couvercle isolant dans lequel on alternait des couches
de paille et de glace. Comme l’air froid descend, le trou restait froid et la glace se conservait jusqu’à
l’été.
Des inventeurs tentèrent de fabriquer de la glace à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe.
Edmond Carré invente, en 1850, le réfrigérateur à eau et acide sulfurique.
Mais la première véritable tentative d’utilisation industrielle de la réfrigération date de 1851 :
James Harrison, un imprimeur écossais émigré en Australie, avait acheté une entreprise de presse.
Alors qu’il nettoyait des caractères à l’éther, il remarqua que le liquide refroidissait fortement le
métal en s’évaporant. L’éther est un liquide à faible point d’ébullition. Harrison eut l’idée de
comprimer l’éther gazeux avec une pompe pour le transformer en liquide, puis de laisser l’éther
liquide revenir à l’état gazeux en provoquant un refroidissement. Il mit ce système en œuvre dans
une brasserie australienne où le gaz froid d’éther était pompé dans des tuyaux qui circulaient dans
le bâtiment. Harrison utilisa le même principe pour fabriquer de la glace en faisant passer dans de
l’eau les tuyaux refroidis par l’éther gazeux. Mais il fit faillite en 1860 : la glace naturelle qu’on
importait par bateau d’Amérique restait moins chère.
Le réfrigérateur a été inventé en 1876 par Carl von Linde. Mais d’autres inventeurs s’attribuent
cette paternité, parce que cette technologie a mis du temps à se développer. Une des premières
utilisations de la réfrigération domestique a eu lieu au domaine de Biltmore à Asheville, en
Caroline du Nord, États-Unis, autour de 1895.
Le réfrigérateur à absorption de gaz, qui se refroidit par l’utilisation d’une source de chaleur, a été
inventé en Suède par Baltzar von Platen en 1922. Plus tard il a été fabriqué par Electrolux et Servel.
Aujourd’hui il est utilisé dans les maisons qui ne sont pas reliées au réseau électrique et dans des
camping-cars.
Les techniques de conservation par abaissement de la température des produits et des aliments
permet de prolonger leurs durées de vie, et suivant les températures l'activité cellulaire et la
prolifération des micro-organismes sont soit ralenties, soit stoppées. Le froid permet de conserver
des aliments suivant les températures de quelques jours à plusieurs mois, tout en gardant leurs
propriétés gustatives et nutritives.
1. Réfrigération
La réfrigération consiste à refroidir puis entreposer les aliments à une température basse, proche
du point de congélation, mais toujours positive par rapport à celui-ci. Généralement, la température
de réfrigération se situe aux alentours de 0°C. A ces températures, la vitesse de développement des
microorganismes contenus dans les aliments est ralentie.
La réfrigération est utilisée pour la conservation des aliments périssables à court et moyen terme.
La durée de conservation va de quelques jours à plusieurs semaines suivant le produit, la
température, l’humidité relative et le type de conditionnement.
2. Congélation
La congélation consiste à refroidir puis à entreposer les aliments à des températures inférieures au
point de congélation, généralement -18°C. Elle est utilisée pour la conservation des aliments à long
terme (4 à 24 mois).
3. Surgélation
La congélation rapide ou surgélation : au cours de laquelle les denrées sont stabilisées par
abaissement rapide de la température jusqu’à -18°C à cœur. Cette technique permet la formation
de nombreux et petits cristaux de glace qui ne détériorent pas l’aliment. Seul un faible exsudat se
produit lors de la décongélation. Un des procédés utilisés est le tunnel de congélation.
Les congélateurs à tunnels utilisent l’air pulsé comme fluide frigorifique intermédiaire. Celui-ci
est refroidi à travers l’évaporateur de la machine frigorifique, pulsée sur le produit par un
ventilateur, puis recyclé pour être refroidi à nouveau. Ce système existe en continu et en discontinu.
L’avantage des tunnels de congélation réside dans leur souplesse d’utilisation. Ils sont
recommandés lorsqu’on est amené à congeler plusieurs types de produits, de forme et de taille
différente.
4. Atmosphère contrôlées
La conservation des produits végétaux peut être améliorée en associant à la réfrigération l’emploi
d’atmosphères convenablement appauvries en oxygène (O2 ) et (ou) enrichies en dioxyde de
carbone (CO2 ) : c’est la technique de « l’atmosphère contrôlée » .
Cette technique permet d’allonger la durée de conservation par rapport à la réfrigération en air
normal. Elle permet également d’obtenir des produits de qualité supérieure en maintenant l’O2 , le
CO2 et l’éthylène à des niveaux prédéterminés en fonction du type de fruit ou de légume entreposé.
La production du froid qui consiste à absorber la chaleur contenue dans un milieu peut être obtenue
suivant plusieurs modes. De même, les applications du froid sont très variées.
Parmi les différentes modes de production du froid, il faut retenir :
La sublimation d’un solide consiste à le faire passer de l’état solide à l’état vapeur par
absorption de chaleur, le cas le plus courant est celui du CO2 qui à la pression
atmosphérique a une température de sublimation de –78.9°C.
du gaz détendu aura lieu seulement dans le cas où sa température avant la détente serait
inférieure à la température d’inversion de l’effet Joule - Thomson.
La fusion d’un corps solide se fait à température constante par absorption de la chaleur
latente de fusion du corps considéré, ce procédé discontinu bien que simple présente
l’inconvénient de nécessiter une congélation préalable à moins que cet état ne soit
disponible à l’état naturel.
Le poisson est un produit dont la qualité se dégrade très rapidement du fait, principalement, de
réactions protéolytiques dues à des enzymes digestives, tissulaires et microbiennes. Sa
conservation au froid permet de ralentir cette activité. La température doit être aussi proche que
possible de 0°C depuis la capture jusqu’à la remise au consommateur.
Le processus d’altération débutant dès la mort de l’animal, l’application du froid doit donc être
particulièrement précoce. Pour les poissons d‘élevage ceci ne pose guère de problèmes du fait de
la mise en œuvre immédiate des procédés de réfrigération. Par contre, pour les autres types de
pêche, notamment en mer, des difficultés sont rencontrées. Des moyens efficaces de
refroidissement et de conservation sont à mettre en œuvre sur les bateaux de pêche. L’utilisation
de glace seule peut s’avérer insuffisamment performante. Le recours à des mélanges liquide/glace
est plus efficace mais plus délicat à maîtriser.
Par ailleurs le transport et la présentation à la vente des poissons entiers est à faire, selon la
réglementation, au moyen de glace fondante.
Enfin le froid constitue un auxiliaire technologique indispensable pour certains process. Par
exemple il peut intervenir pour favoriser la mise en œuvre de certains procédés de texturation de
chair de poisson (surimi, surfine de mer, …). [3]
2. Viandes
Juste après l’abattage la viande est sèche et dure, les caractères organoleptiques (succulence,
tendreté, flaveur agréable, couleur rouge vif) désirés par le consommateur n’apparaissant qu’après
une phase d’une huitaine de jours, dite de maturation. Les mécanismes qui y participent sont
essentiellement biochimiques et enzymatiques. Le froid permet cette maturation tout en retardant
les phénomènes de multiplication microbienne, responsables, entres autres, de la putréfaction des
viandes. En effet, pour un même abaissement de température, les réactions de maturation sont
moins freinées que les phénomènes d’altérations microbiennes. Ainsi, pour une température de
20°C, la putréfaction apparaît, en moins de 24 heures, avant la maturation. Par contre, à 0°C, la
phase de maturation est de 10 jours, tandis que les premiers signes d’altération ne se manifestent
qu’au bout de 12 à 16 jours.
La conservation de la viande au froid est donc une nécessité. [4]
3. Fruits et légumes
Le froid a pour conséquence essentielle d’allonger la durée de vie des fruits et légumes en retardant
leur altération.
En effet la température de conservation doit être appropriée car en dessous d’une certaine valeur
les fruits et légumes développent des altérations particulières regroupées sous le vocable de
« maladie physiologique du froid ». Le mécanisme exact de cette pathologie reste à ce jour
inconnu. Le facteur déclenchant responsable est une conservation réalisée en dessous d’une
certaine température et pendant un certain délai, spécifiques de l’espèce et de la variété de fruits
ou légumes concernés (ex. : piment 5°C 3 j ; patate douce +7°C 2 semaines).
Les symptômes se manifestent tardivement, après arrêt de l’application du froid. [5]
part elle préconise des mesures d’hygiène (nettoyage-désinfection des matériels, vérification de
l’absence de mammite) à adopter lors de la traite afin de limiter les contaminations. D’autre part
elle rend obligatoire l’application précoce au froid pour lutter contre la multiplication des
microorganismes. Aussi les éleveurs sont-ils amenés à assurer, à la ferme, le refroidissement du
lait en ayant recours à des équipements spécifiques. La marque « NF Refroidisseurs de lait » leur
garantit que ces matériels possèdent bien des performances satisfaisantes. Le lait peut être ainsi
stocké à la ferme quelques heures à quelques jours avant d’être transporté par camion frigorifique
vers les usines de transformation et/ou de conditionnement.
VI.FLUIDES FRIGORIGÈNES
1. Généralité
Les fluides frigorigènes ont pour rôle d’assurer les transferts de chaleur entre l’évaporateur et le
condenseur de la machine. Ils évoluent cycliquement dans le circuit de la machine absorbant de la
chaleur dans l’évaporateur et en cédant de la chaleur dans le condenseur.
Divers fluides frigorigènes sont utilisés dans l’application des machines frigorifiques et des
pompes à chaleur, le choix du fluide étant effectué en tenant compte des problèmes thermiques
particuliers ainsi que d’un certain nombre de critères : thermiques, physiques, chimiques et
économiques.
𝑄𝑓
COP = (1)
𝑄𝑎𝑏𝑠
Avec :
COP : Coefficient de performance
𝑄𝑓 : Puissance frigorifique en [kW]
𝑄𝑎𝑏𝑠 : Puissance électrique absorbée en [kW]
Il importe donc que 1 kWh d’énergie électrique consommée permet d’évacuer le maximum
d’énergie thermique (en kWh) du médium à refroidir. Le COP peut varier de 0,6 à 3 dans
les applications classiques en froid industriel.
δQé𝑏
𝑃𝑣 = (2)
𝑉𝑠𝑝é𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒
Avec :
𝑃𝑣 : Production frigorifique volumétrique en [kJ/m³].
δQé𝑏 : Chaleur latente d’ébullition en [kJ/kg].
𝑉𝑠𝑝é𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 : Volume spécifique des vapeurs à l’aspiration en [m³/kg].
Les deux caractéristiques ci-dessus sont prioritairement prises en compte lors du choix d’un
fluide frigorigène.
Il est à noter qu’un fluide frigorigène peut être doté d’une forte production frigorifique
volumétrique et développer un faible effet frigorifique (COP). Le choix d’un fluide doit
prioritairement tenir compte du COP. Le COP est le reflet de la consommation énergétique
de l’installation sur la durée de sa vie.
Autres qualités demandées à un fluide frigorigène :
Faible taux de compression.
Basse pression supérieure à la pression atmosphérique en fonctionnement
normal.
Faible température du fin de compression (une température élevée n’est pas
favorable à la stabilité chimique de l’huile et du fluide frigorigène).
Miscibilité à l’huile. La miscibilité huile fluide frigorigène est indispensable
pour assurer le retour de l’huile au compresseur. La sélection de l’huile est
donc importante. Cette remarque vaut surtout pour les installations à
alimentation sèche des évaporateurs.
Prix compétitif.
Bonne disponibilité.
Faible toxicité.
Recherche des fuites faciles.
Faible influence sur le réchauffement climatique
Des autres qualités sont à prendre en compte, telles que l’influence sur l’ozone et l’effet de serre,
l’influence sur les composants de l’installation, la non-inflammabilité, la non-explosibilité,
l’absence d’action sur les denrées entreposées…
Le choix d’un fluide n’est donc pas toujours très évident, c’est un compromis entre de multiples
critères lors du choix :
Le coût à l’installation.
La sécurité du personnel.
La maintenance.
Le temps de retour sur investissement.
Le COP (consommation d’énergie) et le TEWI.
‘Le TEWI est le reflet de la consommation énergétique et de l’impact sur l’effet de serre de
l’installation sur la durée de sa vie.’
Les fluides frigorigènes obéissent à une classification qui permet une désignation précise de
chaque fluide. Cette classification permet de classer clairement et de manière internationale la
totalité des fluides frigorigènes utilisés en établissant une codification des frigorigènes en
correspondance avec la composition chimique de ceux-ci.
Un code d’identification est attribué à chaque fluide frigorigène. Il comprend un préfixe constitué
des lettres et un suffixe constitué de chiffres.
Préfixes
Le préfixe est constitué de la lettre R (pour le mot anglais Refrigerant).
Exemples : R22, R134a, R600a, R717
On utilise parfois un préfixe matérialisé par la lettre C pour le carbone, précédé de B, C ou F (ou
d’une combinaison de ces lettres dans le même ordre) afin de signifier la présence de brome, de
chlore ou de fluor. Les composés contenant en outre de l’hydrogène doivent être précédés de la
lettre H.
Suffixes
Hydrocarbures et dérivés :
Le premier chiffre en partant de la droite (chiffre des unités) indique le nombre d’atomes
de fluor (F).
Le deuxième chiffre en partant de la droite (chiffre des dizaines) représente le nombre
d’atomes d’hydrogène (H) plus 1.
Le quatrième chiffre en partant de la droite (chiffre des milliers) est égal au nombre de
liaisons carbone-carbone insaturées (si ce chiffre est nul, il ne doit pas apparaître).
Exemple : Le R22 (chlorodifluorométhane – CHClF2)
R022
0 : Nombre d’atomes de carbone – 1
2 : Nombre d’atomes d’hydrogène + 1
2 : Nombre d’atomes de fluor
Nombre d'atomes de chlore : 1
Composés organiques
Les composés organiques sont des dérivés du méthane (CH4) et de l’éthane (C2H6).
Cette classification est présentée par deux caractères alphanumériques (par exemple A2) ,
la lettre majuscule correspond à la toxicité et le chiffre à l’inflammabilité.
Le groupe A pour lequel il n'y a pas de preuve de la toxicité des fluides frigorigènes
pour des concentrations inférieures ou égales à 400 ppm.
L'ammoniac est utilisé avec succès comme réfrigérant dans les installations frigorifiques
industrielles depuis plus de 130 ans. Il est un gaz incolore, liquéfié sous pression, et a une odeur
âcre.
L'ammoniac n'a pas de potentiel de destruction d'ozone (PDO = 0) et aucun potentiel de
réchauffement planétaire direct (PRP = 0). Puisqu’ il a une haute efficacité énergétique, sa
contribution au potentiel de réchauffement global indirect est également faible.
En raison de la forte affinité de l'ammoniac vers l'humidité (air), il est considéré comme très peu
inflammable. L'ammoniac est toxique, mais est caractérisé par une forte odeur qui agit comme un
avertissement.
Il est déjà perceptible dans l'air à une concentration de 3 mg / m³. Cela signifie que l'ammoniac est
détectable par l'humain à des niveaux bien inférieurs à ceux qui mettent en danger la santé. En
outre l’ammoniac est plus léger que l'air et monte donc rapidement.
a) Avantages
Popularité :
L’ammoniac est un fluide frigorigène répandu. Son utilisation est particulièrement populaire dans
les grandes installations industrielles où il est possible de tirer pleinement profit de ses atouts sans
pour autant compromettre la sécurité du personnel travaillant sur les installations de réfrigération.
L’ammoniac présente des propriétés thermodynamiques très avantageuses. Il surpasse les fluides
frigorigènes synthétiques, notamment le R22, l’un des HCFC les plus efficaces, dans de
nombreuses applications.
Ses avantages ont été démontrés dans les systèmes de réfrigération à l’ammoniac mis en service
depuis plusieurs décennies.
Rendement énergétique
L’ammoniac est l’un des fluides frigorigènes les plus efficaces pour les applications à températures
élevées ou basses. Son efficacité est supérieure à celle du R134a ou du propane. Les systèmes à
l’ammoniac se révèlent même encore plus performants dans la pratique.
Face à l’importance croissante de la consommation d’énergie, les systèmes à l’ammoniac sont un
choix sûr et durable pour l’avenir. Un système à l’ammoniac noyé serait 15 à 20 % plus efficace
qu’un système à détente directe (DX) au R404A. Il est possible d’augmenter encore cette efficacité
en combinant NH3 et CO2. Le système en cascade NH3/CO2 est extrêmement efficace pour les
applications à basse et très basse température (en dessous de -40 °C) tandis que les systèmes à
saumure NH3/CO2 sont environ 20 % plus efficaces que les saumures traditionnelles. [7]
Environnement
L’ammoniac fait partie des fluides frigorigènes dits « naturels ». Il s’agit du fluide frigorigène le
plus respectueux de l’environnement en termes de PRG (potentiel de réchauffement global) et de
PACO (potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone), la valeur de ces deux potentiels étant
égale à zéro.
Huile
L’ammoniac n’est pas miscible avec les huiles les plus courantes. En outre, l’ammoniac est plus
léger que l’huile, ce qui rend les systèmes de retour d’huile relativement simples.
b) Sécurité
L’ammoniac est un fluide frigorigène toxique, corrosif et inflammable s’il atteint certaines
concentrations. Il doit donc être manipulé avec soin, et tous les systèmes à l’ammoniac doivent
être conçus en gardant la sécurité à l’esprit. Le défi posé par les systèmes de réfrigération
techniquement fermés renfermant un contenu corrosif, toxique et modérément inflammable est
relevé en utilisant des conceptions d’installation courantes basées sur la norme EN378 et la
directive PED.
En raison de la toxicité et de l’inflammabilité de l’ammoniac, les installations qui l’utilisent sont
régies par des réglementations nationales afin de veiller à la sécurité de leur fonctionnement.
VII. Conclusion
Dans ce chapitre, une mise au point bibliographique concernant les techniques de réfrigération
industrielle dans le secteur agroalimentaire a été réalisée. On a pu ainsi comprendre les moyens
de production du froid et choisir le fluide frigorigène approprié au projet étudiés
Chapitre 2 :
Bilan frigorifique de la société
centrale laitière du cap-bon
I.Introduction
Dans cette partie, on s’intéresse à l’étude et le calcul des bilans frigorifiques et des puissances
nécessaires pour le groupe de production du froid pour réussir le bon dimensionnement des
différentes composantes du circuit frigorifique à installer.
La société KAFI plus, sise à Hammem Lif, est une société spécialisée dans le domaine du froid
industriel, climatisation et fluide, réparation, montage et mise des installations frigorifiques créé
par le fondateur Abd Rahmen Kharcha.
S'appuyant sur la compétence et l'expérience du fondateur, la société KAFI plus se permet de
procurer une assistance optimale et efficace aux promoteurs de projets, d'où la réussite et la
satisfaction du client.
III.Présentation de projet
Mon projet de fin d’étude (PFE) proposé par la société KAFI plus a pour but d’étudier et traiter
la conception de l’installation frigorifique de production d’eau glacée dans la centrale laitière du
Cap-Bon pour l’usine CLC à Soliman.
La société Centrale Laitière du Cap-Bon ‘‘CLC’’ est une société anonyme créée en 1993,
spécialisée dans la fabrication, le conditionnement et la commercialisation du lait et dérivés sauf
le yaourt et les boissons de toutes natures.
Le lait qui parvient à l'usine provient des centres de collecte, il est acheminé au moyen des camions
citernes qui assurent un transport à une température de 4 à 10°C.
Le lait doit répondre à des normes bien définies, c'est pour cela qu'à la réception, le lait subit une
série d'analyse physico-chimique se rapportent à sa qualité de production.
La CLC reçoit le lait cru des centres de collecte et des grandes fermes de la région dans des
camions citernes de capacité variant de 3 à 12 m. Avant d'être traité le lait subit des différentes
analyses pour vérifier son conformité aux critères d'acceptation. Le contrôle à la réception du lait
frais est effectué comme suit :
Réception
Prise d'échantillon
Mesure de la température
(4 -10°C)
Mesure de l'acidité
Mesure de la matière grasse
(28 - 45 g/l)
Mesure du pH
(6,5 - 6,8)
Mesure de la densité
Test formol
Réception et stockage
2. Dégazage
Le but du dégazage est d'éliminer les odeurs volatiles, qui pourraient donner un goût.
En effet, la matière grasse laitière capte les odeurs. Dans un premier temps cela provient de
l'alimentation que reçoit la vache. Si on alimente les vaches avec des ingrédients contenant des
marqueurs d'arômes, le lait captera les marqueurs qui sont volatils.
3. Filtration
4. Refroidissement
Le lait passe dans des échangeurs à plaques traversés par l'eau glacée à contre-courant. Ce
refroidissement a pour but de stopper l'activité microbienne.
5. Stockage
Le stockage qui ne doit pas dépasser 48h, se fait dans des tanks à double paroi.
6. Pasteurisation
Conservé dans d’énormes tanks de stockage pouvant contenir 100 000 litres de lait cru, le lait doit
passer par une première étape importante, la pasteurisation qui permet d’éliminer les micro-
organismes indésirables pour l’homme. Elle s’effectue grâce au contact de plaques chaudes. Le
lait est ainsi chauffé à 72°C pendant 15 secondes.
7. Écrémage
Une fois pasteurisé, le lait est écrémé à l’aide d’une écrémeuse. Cette dernière sépare la crème et
le lait en faisant tourner le lait à toute allure. Cela peut paraître paradoxal, mais après l’écrémage
du lait, celui-ci passe par le tank mélangeur afin de lui rajouter de la crème. Le but de la manœuvre
est de pouvoir ensuite rajouter la quantité de crème souhaitée selon le type de lait désiré. Aussi, on
obtient alors trois types de lait :
Le lait entier : c’est un produit qui contient au moins 3.25% de matière grasse, ce qui le
rend plus léger que la crème.
Le lait demi écrémé : c’est un produit qui a subi le même processus de pasteurisation que
le lait entier mais dont la quantité de crème réintroduite est moindre (1.5% à 1.8%).
8. Stérilisation
Le lait passe par une dernière étape, la stérilisation. Il est chauffé grâce à de la vapeur d’eau et
atteint une température de 140°C durant deux secondes. Tous les micro-organismes sont ainsi
détruits. On parle de stérilisation UHT, c’est-à-dire Ultra Haute température.
9. Emballage
Le lait est prêt à être emballé dans des briques ou des bouteilles le laissant à l’abri de l’air et de la
lumière, afin de le conserver au mieux. Stocké, il peut ensuite être acheminé vers les épiceries et
supermarchés.
VI.Base de l’étude
Le tableau (2.1) fournis par la société étudier (CLC) représente la répartition horaire de toutes les
unités de productions ainsi ses différents paramètres sur lesquelles se base cette étude.
On rappelle que la puissance frigorifique d’une unité est égale à la variation d’enthalpie multiplié
par le débit massique du produit mise en circulation.
𝑃 = 𝑚̇ . ∆H = 𝑚̇ . Ϲ𝑝 . ∆T (3)
Avec :
P : Puissance frigorifique nécessaire pour le refroidissement du produit en W
𝑚̇ : Débit massique du produit en kg/s
∆H : Différence d’enthalpie lors du refroidissement en J/kg
Ϲ𝑝 : Capacité thermique massique du produit en J/kg °C
∆T : Différence de température lors du refroidissement en °C
En effet, pour satisfaire le besoin frigorifique de la société il faut calculer la puissance nécessaire
à fournir en termes d’eau glacée pendant chaque heure.
Dans ce but, on va programmer un fichier Excel (ANNEX B).
Puis on établit un histogramme qui sera dans la suite notre référence pour le choix d’une
installation appropriée et optimale.
On constate que dans cet Histogramme (figure 2.1) la répartition horaire du besoin frigorifique est
multimodale ce qui nous permet d’avoir plusieurs solutions suivant des différents critères de choix.
VII.Choix de solutions
1. Première solution
a) Mise en situation
En se basant sur la puissance maximale qui fonctionne en plein temps (P max = 1477.54 kW), on
peut dimensionner la première solution qui est un système frigorifique constituée principalement
d’un Ruisseler d’eau glacée et d’un échangeur de production d’eau glycolée.
b) Description de l’installation
En partant du point de refoulement des compresseurs vers les condenseurs évaporatifs, l’ammoniac
chaud refoulé à haute pression (HP) va se refroidir à l’aide de la pulvérisation de l’eau et la
ventilation mécanique à l’intérieur du condenseur. À la sortie du condenseur, l’ammoniac est
totalement à l'état liquide et toujours à HP. Ce liquide sous- refroidi dans le condenseur est vaporisé
partiellement par abaissement brusque de la pression au passage de l'orifice calibrée du détendeur.
Ensuite il se repose dans la bouteille moyenne pression (MP). L’alimentation du ruisseleur dont sa
puissance est égale à 1500kW pour satisfaire le besoin des différentes unités de production en
ammoniac liquide se fait par des pompes placées au-dessous de la bouteille (MP), le ruisseleur
capte la chaleur de l’eau à refroidir en évaporant l’ammoniac liquide qu'il contient. Cette quantité
de vapeur retourne dans la partie supérieure de la bouteille (MP) puis elle sera aspirée par le groupe
de compression (eau glacée) d’où la fermeture du premier cycle frigorifique.
Ensuite, une deuxième détente de l’ammoniac liquide située dans la bouteille (MP) fait baisser la
température jusqu’à -11°C dans la bouteille basse pression (BP), cette dernière est équipée avec
un échangeur à plaque de 180 kW alimenté gravitairement afin de produire l'eau glycolée et
alimenter la frigorifère de la chambre froide en MEG 30% .
2. Deuxième solution
a) Mise en situation
Le principe de la deuxième solution est de produire et stocké une quantité de glace dans la période
où le besoin d’eau glacée est relativement faible, pour cela on va dimensionner notre groupe de
compression pour fonctionner pendant 18 heures et calculé la quantité de glace nécessaire pour
que la production d’eau glacée reste en continue pendant la période d’arrêt des compresseurs.
b) Description de l’installation
l’ammoniac chaud refoulé par le groupe de compression à haute pression (HP) va se refroidir à
l’aide du condenseur évaporatif de la même manière décrivée dans la première solution, sauf que
le liquide sous refroidi dans le condenseur sera vaporisé par abaissement brusque de la pression
pour atteindre une température égale à -11°C et se repose dans la bouteille basse pression (BP),
cette dernière est équipée avec un échangeur a plaque de puissance égale à de 1400 kW alimenté
gravitairement pour la production d'eau glycolée (MEG30%)qui sera envoyer vers la chambre
froide et le Herse du bac à glace.
Le bac à accumulation de glace fonctionne comme étant un réservoir parfaitement isolé qui
contient de l’eau dans laquelle sont plongés des serpentins de tube lisse (Herse) dans lesquels
circule un fluide réfrigérant (MEG30%) à l’extérieur desquels se forme un manchon de glace d’une
épaisseur prédéterminée et contrôlée par un système de régulation.
Ensuite pour la distribution, l’eau est retirée du réservoir à une température de 1°C (le glaçon se
détache plus facilement grâce à un système d’agitation à soufflerie) et envoyé aux appareillages
par l’action de la station des pompes d’envois.
3. Troisième solution
a) Mise en situation
La troisième solution est la résultante de faire une combinaison entre les deux premières solutions.
La raison de faire cette combinaison c’est de minimiser le cout de l’installation toute en gardant la
sécurité du produit, pour cela en va dimensionner le ruisseleur pour fonctionner selon la puissance
moyenne durant toute la journée et un bac à accumulation de glace pour que l’installation peuvent
atteindre l’objectif de produire l’eau glacée dans les pique de puissance.
b) Description de l’installation
En partant du point de refoulement des compresseurs vers les condenseurs évaporatifs, l’ammoniac
chaud refoulé à haute pression (HP) va se refroidir à l’aide de la pulvérisation de l’eau et la
ventilation mécanique à l’intérieur du condenseur. À la sortie du condenseur, l’ammoniac est
totalement à l'état liquide et toujours à HP. Ce liquide sous- refroidi dans le condenseur est vaporisé
partiellement par abaissement brusque de la pression au passage de l'orifice calibrée du détendeur.
Ensuite il se repose dans la bouteille moyenne pression (MP). L’alimentation du ruisseleur dont sa
puissance est égale à 1100 kW pour satisfaire le besoin des différentes unités de production en
ammoniac liquide se fait par des pompes placées au-dessous de la bouteille (MP), le ruisseleur
capte la chaleur de l’eau à refroidir en évaporant l’ammoniac liquide qu'il contient. Cette quantité
de vapeur retourne dans la partie supérieure de la bouteille (MP) puis elle sera aspirée par le groupe
de compression (eau glacée) d’où la fermeture du premier cycle frigorifique.
Ensuite, une deuxième détente de l’ammoniac liquide située dans la bouteille (MP) fait baisser la
température jusqu’à -11°C dans la bouteille basse pression (BP), cette dernière est équipée avec
un échangeur à plaque de 250 kW alimenté gravitairement afin de produire l'eau glycolée et
alimenter la frigorifère de la chambre froide et le Herse du bac à glace pour faire la cumulation de
glace.
Le choix de la solution installée doit tenir compte de la sécurité du produit et aussi le taux
d’investissement qui représente l’un des paramètres les plus considérables dans le domaine
industriel.
Pour cela on va citer les avantages et les inconvénients de chaque solution dans le tableau (tableau
2.2) pour nous permettre de faire un bon choix de sélection.
VIII.Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons réalisé le bilan frigorifique de la société centrale laitière du cap-bon.
Ce bilan nous a permis de concevoir trois solutions distinctes capables de produire le froid
nécessaire à la production laitière. Finalement, nous avons comparé entres ces solutions pour
choisir celle qui assure la sécurité du produit tout en étant moins énergivore.
Et donc, nous allons nous tourner vers l’étude de la solution n°3 dans la suite de ce rapport.
Chapitre 3 :
Choix des composants du
système de production d’eau
glacée
I. Introduction
En se basant sur le schéma de principe de la solution n°3 (figure2.4) et les hypothèses de travail
mentionnée ci-dessous, on peut tracer le cycle frigorifique de l’installation et déterminer les
caractéristiques thermodynamiques dans chaque point du système.
1. Hypothèse de travail
a) Température de condensation
La valeur de la température choisie pour la bouteille basse pression (T=-11°C) tient compte de la
possibilité de maintenir le fluide frigoporteur (MEG30%) à la température de -8°C, ce dernier
permet le frigorifère de la chambre froide d’atteindre la température de consigne et de même il
permet d’accumuler la glace lors de son passage dans le Herse du bac.
La température choisie pour l’alimentation de ruisseleur avec l’ammoniac liquide est déterminée
selon la formule suivante :
a) Résultat de la programmation
La programmation dans le logiciel EES (annexe E) nous permet d’obtenir l’allure du cycle
thermodynamique ainsi les caractéristiques dans chaque point qui sont illustrés dans les figure ci-
dessous.
La figure 3.2 représente un tableau contenant les différents paramètres de chaque point du cycle
décrit dans la figure 3.1.
Après avoir déterminé les propriétés thermodynamiques pour chaque point, on a utilisé les
dernières lignes de la programmation pour calculer les différents débits de masse du fluide
frigorigène, ce dernier nous permet de vérifier les choix des compresseurs selon leur capacité de
charge et aussi de déterminer le point du mélange.
A l’aide du logiciel BITZER on peut directement fixer les paramètres pour le choix du groupe de
compression qui sont les suivantes :
Figure 3.4: Sélection du groupe de compression d'eau glacée à l'aide du logiciel BITZER
La figure (figure 3.4) résume la méthode de sélection approprié pour les compresseurs, pour la
clarté du travail on va mentionner les principales caractéristiques dans un tableau (tableau 3.1).
Les autres caractéristiques sont trouvées dans l’annexe D.
Tableau 3.1: Caractéristique du groupe moto-compresseur
Le tableau 3.1 contient les différentes caractéristiques pour les deux groupes moto-compresseur,
le premier est celui de la production de l’eau glacée et le deuxième est celui de l’eau glycolée.
Pour le choix d’un ruisseleur on va mentionner les différentes caractéristiques dans un tableau
parce que on n’a pas trouvé un ruisseleur préfabriqué dont leur puissance supérieure ou égale à
1100kW, donc pour cette installation on est obligée de commander un ruisseleur sur mesure.
Le débit d’eau glacée est déterminé comme suit:
𝑃 3600
𝑄= . (6)
∆𝑇 .𝐶𝑝 𝜌
Avec :
Q : Débit volumique d’eau glacée en [𝑚3 /ℎ]
P : Puissance frigorifique en [kW]
∆𝑇 : différence de température d’eau glacée à travers le ruisseleur en [°C]
𝐶𝑝 : Capacité thermique massique de l’eau en [kJ/kg°C]
𝜌 : Masse volumique de l’eau en [𝑘𝑔/𝑚3 ]
Ruisseleur
DESIGNATION DESCRIPTION
Marque BUCO ou équivalent
Quantité 1
Puissance frigorifique [kW] 1100
Température d’évaporation [°C] -3
Température d’eau [°C] +7/+1
Débit d’eau de ruissellement [𝑚3 /ℎ] 158.14
Matériaux de construction AISI 304
Le tableau 3.2 résume les caractéristiques du ruisseleur à installer dans l’installation étudié.
3. Bac et Herse à accumulation de glace
Le bac à accumulation de glace est élément indispensable dans notre installation pour qu’on puisse
convaincre les piques de puissance (les puissances > 1100 kW). De plus, si la distribution
électrique est instable ou aléatoire, on dispose ainsi d’une sécurité de production de
froid. L’accumulation de glace permettra de s’affranchir des coupures d’électricité.
Description
Fluide MEG 30% 0 -8°C/-4°C
capacité nécessaire 14.39 Tonne de glace
Régulation Sonde d’épaisseur de glace
Matériaux de construction Acier inoxydable 304L
Le tableau 3.3 résume les caractéristiques techniques du Herse et du bac à glace à installer dans
l’installation étudié.
Bouteille -3°C
DESIGNATION DESCRIPTION
Fluide frigorigène NH3
Type Horizontal
Matériaux Acier noir
Isolation de la bouteille PU injectée sous tôle avec bandes grasses
Température d’évaporation [°C] -3
Le tableau 3.4 permet de citer les différents éléments qui caractérisent la bouteille MP.
L’utilité de cette unité est pratiquement le même de la bouteille moyenne pression, l’échangeur à
plaque située au-dessous de la bouteille est alimenté gravitairement avec de l’ammoniac liquide
pour absorbé la chaleur de l’eau glycolée et baisser leur température jusqu’à -8°C.
La bouteille basse pression comporte aussi un dispositif de purge d’huile, car ce dernier migre
toujours et reste coincé en bas dans cette bouteille.
Les caractéristiques de la bouteille BP et l’échangeur sont résumés respectivement dans les deux
tableaux suivants (tableau 3.5) et (tableau 3.6).
Bouteille -11°C
DESIGNATION DESCRIPTION
Fluide frigorigène NH3
Type Horizontal
Matériaux Acier noir
Isolation de la bouteille PU injectée sous tôle avec bandes grasses
Température d’évaporation [°C] -11
Le tableau 3.5 résume les caractéristiques de la bouteille basse pression à installer dans
l’installation étudié.
Données générales
Quantité 1
Type Echangeur a plaque
Marque Alfa-Laval ou équivalent
Puissance frigorifique [kW] 250
Fluide primaire
Fluide NH3
Température d’évaporation [°C] -11
Fluide secondaire
Fluide Eau glycolée MEG 30%
Régime de température [°C] -8/-4
Le tableau 3.6 résume les caractéristiques de l’échangeur à plaque à installer dans l’installation
étudié.
6. Station de pompes
D’après la sélection du compresseur on trouve que la puissance du refroidisseur d’huile est égale
à 𝑃é𝑐ℎ = 37.8 𝐾𝑊, vu qu’on suppose que l’échange de chaleur entre l’huile et l’eau est
adiabatique donc l’énergie cédée par l’huile est égal à l’énergie récupérée par l’eau, donc on aboutit
à l’équation suivante :
Avec :
On suppose maintenant que le débit d’eau est égal à la débit d’huile qui traverse l’échangeur,
𝑚̇(𝑒𝑎𝑢) = 2.55 𝑚3 /ℎ, on trouve ∆𝑇(𝑒𝑎𝑢) = 12.8 °𝐶
Tout en gardant que la température de condensation est égale à𝑇𝑐 = 35 °𝐶, donc cette
dernièrereprésente aussi la température d’envoi de l’eau vers les refroidisseurs d’huile, on conclut
finalement que le régime de température d’eau entre le refroidisseur d’huile coté compresseur eau
glycolée est de (35°C / 47.8°C).
Le même principe est effectué pour déterminer la température de sortie de l’eau à travers le
refroidisseur d’huile coté compresseur eau glacée, dans ce groupe de compression la puissance
d’un refroidisseur d’huile pour un seul compresseur est égale à Péch = 32.6 kW , le débit d’eau
qui traverse l’échangeur est égal à ṁ(eau) = 3.51 m3 /h, on trouve ∆T(eau) = 7.8 °C .
Donc le régime de température d’eau entre le refroidisseur d’huile coté compresseur eau glacée
est de (35°C / 42.8°C).
On se propose de réaliser le bilan enthalpique sur les 4 refroidisseurs admettant en sortie le débit
d’eau 𝑚̇2 pour les trois refroidisseurs similaire et le débit d’eau 𝑚̇1 pour le refroidisseur
différent, on trouve :
∑(𝑚̇ 𝑠 . 𝐻𝑠 )- ∑(𝑚̇ 𝑒 . 𝐻𝑒 )= 0 (9)
Puisque qu’on n’a pas d’apport d’énergie pour ce système on aboutit à l’équation suivante :
Pour chaque station de pompes le débit du fluide envoyé est calculé selon la formule suivante :
𝑃 3600
𝑄= . (10)
∆𝑇 .𝐶𝑝 𝜌
Avec :
Q : Débit volumique du fluide utilisé en [𝑚3 /ℎ]
P : Puissance frigorifique en [W]
∆𝑇 : différence de température du fluide à travers l’échangeur ou l’unité de refroidissement
en [°C]
𝐶𝑝 : Capacité thermique massique du fluide en [kJ/kg°C]
𝜌 : Masse volumique du fluide utilisé en [𝑘𝑔/𝑚3 ]
Tableau 3.7: Caractéristiques de la station des pompes
Données générales
Données fluidiques
Régime de
température +1/+7 +1/+7 -8/-4 +35/+43.8
[°C]
Régulation
Fonctionnement Tout ou rien Sur variateur Tout ou rien Sur variateur
Le tableau 3.7 résume les différentes caractéristiques des systèmes de pompages utilisé dans
l’installation étudié.
7. Condenseur évaporatif
a) Température humide
Donnée :
Réfrigérant R717
Capacité totale : 1255 kW
Température de condensation : 35°C
Température d'aspiration : -3°C
Conditions climatiques :
Première étape :
On Détermine le facteur de rejet de chaleur pour le R717 avec une température de condensation
de 35°C et une température du bulbe humide de 27°C. En partant du tableau (tableau 3.8) on trouve
un facteur de 1,715 (interpolation linéaire).
Deuxième étape :
A l’aide du tableau (tableau 3.9) on détermine le facteur de capacité de rejet de chaleur pour
désurchauffer l’ammoniac avec une température d’aspiration de -3°C qui est de 0,926
(interpolation linéaire).
Donc le condenseur à choisir selon le catalogue BALTIMORE est : VXC S482 avec une capacité
de rejet 2077 kW.
IV. Conclusion
Chapitre 4 :
Régulation et optimisation
énergétique
I.Introduction
Cette solution efficace s'applique à tous les types de compresseurs. Un moteur électrique à un
variateur de fréquence peut être utilisé pour faire varier la vitesse du compresseur.
Le variateur de fréquence peut faire varier la vitesse de rotation en continu pour satisfaire la
demande réelle.
Le variateur de fréquence respecte les limites minimum et maximum de la vitesse, de la
température et de régulation de la pression, la protection du moteur du compresseur ainsi que les
limites de courant et de couple. Les variateurs de fréquences assurent un courant de démarrage
faible.
Avec :
(1) Transducteur de pression
(2) Vanne d'arrêt
(3) Filtre
(4) Régulateur
(5) Variateur de fréquence
Économies d'énergie
Meilleure régulation et meilleure qualité du produit
Atténuation du bruit
Plus longue durée de vie
Installation simplifiée
Régulation totale du système facile à utiliser
En se basant sur le diagramme p-h (figure 3.1), on peut constater que la température de refoulement
peut être élevée lorsque le compresseur fonctionne avec une pression différentielle élevée.
Donc il existe plusieurs moyens de réduire la température de refoulement. L'une d'elles consiste à
équiper les compresseurs d'un refroidissement de culasse à eau et l'autre à injecter du liquide. Dans
cette dernière, le fluide frigorigène liquide de la bouteille est injecté dans la conduite d’aspiration
(orifice latéral du compresseur à vis).
Avec :
(1) Régulateur de pression différentielle
(2) Thermostat différentiel
(3) Vanne d'arrêt
(4) Filtre
(5) Vanne de service /d'arrêt
(6) Détendeur d'injection
(7) Électrovanne
Lorsque la température de refoulement dépasse la valeur définie du thermostat (2), ce dernier
alimente l'électrovanne (7) qui lance l'injection de liquide dans l'orifice latéral du compresseur à
vis.
Le détendeur d'injection (6) régule le débit du liquide injecté en fonction de la température de
refoulement, ce qui évite que cette dernière ne monte trop.
Le but de cette régulation est d'éviter le retour des condensats de fluide frigorigène depuis le
condenseur vers le séparateur d'huile et le compresseur. Pour les compresseurs à vis, ce type
d'écoulement peut entraîner une rotation inversée et endommager les paliers des compresseurs.
Par ailleurs, toute migration de fluide frigorigène dans le séparateur d'huile puis dans le
compresseur immobilisé doit être évitée. Pour éviter ce type d'écoulement, il convient d'installer
une vanne clapet sur la sortie du séparateur d'huile.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Électrovanne + Filtre
(3) Vanne clapet
La vanne clapet (3) à fait office de clapet anti-retour lorsque le système fonctionne et de vanne
d'arrêt afin d'isoler la conduite de refoulement pour l'entretien. Cette solution combinée de vanne
d'arrêt/clapet anti-retour est plus facile à installer et présente une résistance à l'écoulement plus
faible par rapport à une installation normale de vanne d'arrêt et clapet anti-retour.
Dans cette partie on vise à réguler la capacité du condenseur lorsque la température ambiante est
faible de façon à ce que la pression de condensation puisse être maintenue à un niveau minimum
acceptable.
Cette régulation de la capacité de condensation est obtenue en régulant le débit d'air ou d'eau
circulant dans le condenseur.
Avec :
(1) Régulateur de pression, action sur la pompe
(2) Régulateur de pression, action sur les ventilateurs
(3) Vanne de service
(4) Vanne d'arrêt
(5) Vanne clapet
Cette solution permet de maintenir la pression de condensation ainsi que la pression dans la
bouteille à un niveau suffisamment élevé pour des températures ambiantes faibles.
Lorsque la pression d'entrée du condenseur passe sous le point de consigne du régulateur de
pression (2), le régulateur désactive le ventilateur pour réduire la capacité de condensation.
Pour des températures ambiantes extrêmement basses, lorsque la pression de condensation descend
sous le point de consigne du régulateur (1) et après la désactivation de tous les ventilateurs, le
régulateur de pression (2) arrête la pompe à eau.
Lorsque la pompe est arrêtée, le condenseur et les tuyaux d'eau doivent être vidés pour éviter
l'entartrage.
Dans cette partie on vise à maintenir le niveau de liquide dans le réservoir basse pression à un
niveau constant. Cela permet de sécuriser le système car un niveau de liquide trop élevé dans le
séparateur de liquide peut provoquer un coup de liquide dans le compresseur. Un niveau trop faible
dans la bouteille MP peut entraîner une cavitation des pompes de fluide frigorigène dans notre
système à circulation par pompe.
Les systèmes de régulation du niveau de liquide BP convient parfaitement aux systèmes qui
comportent de nombreux évaporateurs et de longs tuyaux. Leur sécurité et leur fiabilité constituent
leurs principaux atouts.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Vanne de service
(3) Soupape de sécurité
(4) Contacteur à flotteur
(5) Capteurs de niveau de liquide
(6) Régulateur de niveau de liquide
(7) Vanne motorisée
(8) Vanne servo commandée
(9) Filtre
Généralement, les compresseurs frigorifiques industriels sont lubrifiés avec de l'huile, laquelle est
envoyée par la pompe à huile ou par la différence de pression entre haute et basse pressions vers
les pièces mobiles des compresseurs. Pour garantir un fonctionnement sûr et efficace du
compresseur, il convient de réguler les paramètres relatifs à l'huile, qui sont les suivants :
Température de l'huile
Pression de l'huile
La conception du système à huile d'une installation frigorifique industrielle dépend du type de
compresseur (à vis ou à pistons) et du fluide frigorigène (ammoniac, HFC/HCFC ou CO2).
De l'huile non miscible est souvent utilisée pour l'ammoniac.
1. Refroidissement de l’huile
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Vanne de service
(3) Vanne à eau
Le débit d'eau est régulé par la vanne à eau (3) qui régule le débit en fonction de la température de
sortie d'huile chaude.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Pressostats
(3) Vanne clapet/clapet anti-retour
(4) Régulateur de pression différentielle
La conduite pilote du régulateur de pression différentielle (4) est raccordée à la conduite
d'aspiration avant le compresseur. La vanne servo-commandée (4) se ferme au démarrage du
compresseur.
Comme le tuyau qui relie le compresseur à la vanne est très court, la pression de refoulement
augmente rapidement. Très vite, la vanne s'ouvre complètement et le compresseur fonctionne dans
des conditions normales.
Les compresseurs au sein des systèmes de réfrigération industrielle sont généralement les seuls
composants qui nécessitent une lubrification. Par conséquent, la fonction du séparateur d'huile du
compresseur est d'éviter que l'huile de lubrification ne passe dans le système de réfrigération.
Toutefois, l'huile peut traverser le séparateur d'huile vers le système de réfrigération et elle
s'accumule souvent du côté basse pression des séparateurs de liquide et des évaporateurs, ce qui
réduit leur efficacité.
Si la quantité d'huile issue du compresseur et envoyée dans le système est trop importante, le
niveau d'huile dans le compresseur diminue et il risque de chuter en dessous de la limite minimum.
Les systèmes de récupération d'huile sont essentiellement utilisés avec des fluides frigorigènes qui
peuvent être mélangés avec de l'huile, comme les systèmes HFC/HCFC. Le système de
récupération d'huile peut donc avoir deux fonctions :
Il est cependant extrêmement important de garder à l'esprit que l'huile éliminée du côté basse
pression du système de refroidissement à l'ammoniac est généralement inadaptée pour un usage
ultérieur avec le compresseur et qu'elle doit être extraite du système de réfrigération et mise au
rebut.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Vanne de service
(3) Soupape de sécurité coté NH3
(4) Contacteur à flotteur
(5) Capteurs de niveau de liquide
(6) Vanne de régulation
(7) Soupape de sécurité cotée huile
(8) Vanne de purge d'huile à fermeture rapide
Dans notre système, de l'huile non miscible est utilisée (RENISO KC 68). Comme l'huile est plus
lourde que l'ammoniac liquide, elle reste au fond du séparateur de liquide et ne peut pas retourner
dans le compresseur via la conduite d'aspiration. Par conséquent, l'huile des systèmes à l'ammoniac
est normalement vidangée du séparateur de liquide dans la bouteille d'huile. Cela facilite la
séparation de l'huile et de l'ammoniac.
Lors de la vidange de l'huile, on doit fermer la vanne d'arrêt situé entre les deux bouteilles BP et
bouteille d’huile, puis ouvrir la conduite de gaz chauds, ce qui permet d'augmenter la pression et
de chauffer l'huile froide.
Vidanger ensuite l'huile en utilisant la vanne de purge d’huile (8), qui peut être fermée rapidement
après l'évacuation de l'huile et lorsque l'ammoniac commence à s'écouler. Une vanne d'arrêt doit
être installée entre le purgeur et la bouteille d’huile pour des conditions de sécurités. Cette vanne
s'ouvre avant l'évacuation de l'huile et se ferme après.
Les pompes sont facilement endommagées par la cavitation. Pour éviter la cavitation, il est
important de maintenir une hauteur d'aspiration positive suffisante pour la pompe.
Le NPSH (hauteur d'aspiration positive nette) requis d’une pompe exprimée en mètre de colonne
liquide, indique la charge nette absolue qui doit être assurée à l’entrée de la pompe pour un
fonctionnement correct. [8]
Pour atteindre une hauteur d'aspiration suffisante, le contrôleur de niveau bas (4) est installé sur la
bouteille MP.
Toutefois, même si le contrôleur de niveau bas est installé, la cavitation peut toujours survenir.
Des opérations incorrectes réalisées sur le ruisseleur peuvent par exemple provoquer
l'augmentation du débit dans la pompe, le contrôleur de niveau bas peut tomber en panne, le filtre
devant la pompe peut se boucher, etc. Tout cela peut entraîner une cavitation. Il est donc nécessaire
d'arrêter la pompe pour la protéger.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Vanne de service
(3) Soupape de sécurité coté NH3
(4) Contacteur à flotteur
(5) Capteurs de niveau de liquide
(6) Filtre
(7) Pressostat différentiel
(8) Clapet anti-retour
Les filtres (6) sont installés sur la conduite de la pompe afin d'éliminer les particules et protéger
les pompes contre les blocages et l'usure générale. Le filtre est installé sur la conduite d'aspiration
de la pompe.
Les clapets anti-retour (8) sont installés sur les conduites de refoulement des pompes pour protéger
les pompes contre l'écoulement inverse (contre pression) pendant l'arrêt.
Avec :
(1) Vanne d'arrêt
(2) Vanne de service
(3) Soupape de sécurité coté NH3
(4) Contacteur à flotteur
La méthode la plus utilisée pour maintenir le débit dans la pompe au-dessus de la valeur minimum
autorisée consiste à installer une conduite de dérivation.
Même si la distribution de liquide dans le ruisseleur est interrompue, la conduite de dérivation peut
maintenir un débit minimum dans la pompe.
La conduite de dérivation a été conçue pour chaque pompe avec une vanne de décharge. La vanne
de décharge a été conçue pour faire office de sécurité en cas de pression excessive. Par exemple,
lorsque les vannes d'arrêt sont fermées, le fluide frigorigène liquide bloqué dans les conduites peut
atteindre une pression trop élevée.
VII.Conclusion
Conclusion générale
Un premier chapitre a été consacrée à une mise au point bibliographique concernant les techniques
du froid industriel et la conservation du produit agroalimentaire.
Un deuxiéme chapitre de ce projet a été dédiée au calcul des bilans frigorifiques et des puissances
nécessaires au groupe de production du froid au sein de la centrale laitière du Cap-Bon.
Le quatriéme et dernier chapitre est une étude de la régulation et l’optimisation énergétique des
différents éléments de l’installation.
Comme perspective de cette étude on peut prévoir l'élaboration des schémas électriques de
commandes et de puissance des différents équipements. Autre perspective, illustre une étude
technico-économique et leur rentabilité
Références Bibliographiques
[3] Vallet J.L. - Le froid « clé de voûte » de l’industrie de transformation du poisson. Rev. Gén.
Froid, 1997, 978, 15-19
136.99
1 Réception 10 4 21 3712.8 6.008 6
lait cru
195.7
3 Réception 10 4 30 3712.8 8.583 6
lait cru
Refroidiss
4 eur retour 25 8 7 3741.1 2.002 17 129.38
lait
Refroidiss
5 eur retour 25 8 15 3741.1 4.291 17 277.24
lait
Refroidiss
6 eur retour 25 8 15 3741.1 4.291 17 277.24
Puissance moyenne
lait
Referoidiss
7 eur retour 25 8 8 3741.1 2.288 17 147.86
lait
1 Réfrigérant
0 Stérilisateur 30 20 20 3766.4 10 217.4
5.722
1
1 Pasto 15 10 8 3729.2 2.288 5 43.48
crème
1
97.85
2 Réfrigérant 55 10 2 3788.7 0.572 45
crème
1
97.85
3 Réfrigérant 55 10 2 3788.7 0.572 45
crème
1
4 Réfrigérant 30 10 8 3751.5 2.288 20 173.95
lben
Puissance 1130.7 1477.54 923 1075.26 1075.26 1075.26 1075.26 1075.26 413.14 1070.9 1070.9 1207.9 1207.9 1070.9 1429.7 1429.7 1260.1 771.93 901.31 944.8 749.1 982.9 765.4 1051.5
ANNEXE « C »
Catalogue du condenseur évaporatif de la marque
BALTIMORE
MVXCv19EN
1
z
CONSTRUCTION DETAILS
1. Spray Header
12. Motor Base Adjusting Screw
2. High Efficiency Drift Eliminators
13. Fan Motor & Drive
3. Casing
14. Strainer
4. Coil
15. Adjustable Float
5. Spray Nozzles
16. Man size Access Door
6. Spray Branches
17. Water Make-up Valve
7. Fan Housing
18. Fan Discharge Cowl (not shown)
8. Fan Screen
19. Coil Outlet Connection
9. Forward Curved Centrifugal Fans
20. Coil Inlet Connection
10. Air Inlet Vanes (not shown)
21. Spray Water Pump
BAC cooling equipment is designed for the operating conditions specified below, which must not be
exceeded during operation.
• Wind Load: For safe operation of unshielded equipment exposed to wind speeds above 120 km/h
installed at a height above 30 m from the ground, contact your local BAC-Balticare representative.
• The temperature gap varied between 7°C to 10 degrees Celsius.
• Seismic Risk: For safe operation of equipment installed in moderate and high hazard area's contact your
local
BAC-Balticare representative.
Standard electrical motors are suitable for an ambient temperature range from -25°C to +40°C.
• Design pressure: 23 bar (std.) or 28 bar (option) according to PED
• Refrigerant inlet temperature: max. 120°C
• Refrigerant outlet temperature: min. - 20°C
• Suitable refrigerants: Natural Refrigerants (R-717, R-1270), Halocarbon Refrigerants, HFC`s.
Standard condenser coils are manufactured from black steel and hot dip galvanised after fabrication and
may contain certain contaminants, such as carbon, iron oxyde or welding particles. The interior condition of
the coil, including humid air must be considered, when using halocarbon (or HFC) refrigerants and sensitive
system components, such as electronic expansion devices or semi hermetic compressors. The installer
must take the necessary precautions on site to safeguard the operation of these components in conjunction
with the condenser coils.
Maximum spray pressure: 14 kPa (If pump(s) are installed by others, it is recommended to install a pressure
gauge at the inlet of the water distribution system.)
At ambient temperatures above 40°C ensure spray water pump remains running, even if condenser is
idle. This prevents unwanted discharge of refrigerant through safety valves (by others).
Stand-by pump arrangements for evaporative condensers require alternating operation of each
pump at least twice per week to avoid stagnant water conditions and bacteriological growth.
6
Fixation and wrapping of Float ball
Operating height is the water level above sump bottom during operation.
1. Operating height
2. Overflow
Operating heights for the evaporative cooling equipment are indicated in the tables below:
FAN SHAFT
The exposed areas of the fan shaft are coated with a soft seal for added corrosion protection. It is
recommended that the coating be inspected for continuity quarterly or at least every 6 months. Any signs of
surface corrosion must be treated. This involves:
1. Removal of the protective coating with a suitable cleaning medium.
2. The removal of any surface corrosion with emery cloth.
3. The re-coating of the shaft with soft seal.
FAN MOTOR
During operation it is required to clean the outside surface of the motor at least every 6 months (or more
often depending on site conditions) to ensure proper motor cooling. Do not wash down the motor unless it is
IP 66 rated. On a quarterly or six monthly basis check:
• Electric connections
• Motor protection devices
• Check amp draw
• Motor bearings for noise/overheating
• Motor holding bolts
• External surface of motor for corrosion
24
WWW.BALTIMOREAIRCOIL.EU
.
COOLING TOWERS
EVAPORATIVE CONDENSERS
HYBRID PRODUCTS
www.BaltimoreAircoil.eu
www.balticare.com
Apercu du projet
Compresseur sélectionné
Compresseurs à vis ouverts OS 3x OSKA8581-K
Accessoires sélectionnés
Moteur & accouplement 3x 250MF / KS800 / GS7140
Refroidisseur d'huile, refroidit par eau
Séparateur d'huile 1x OAHC65051A
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 4 / 18
Apercu
A
Temp. d'évaporation -3.00 °C
Temp. de condensation 35.0 °C
Qe Pe EER Ratio
kW kW W/W %
Total 1255 262 4.78 --
OSKA8581-K 418 87.5 4.78 33.3
OSKA8581-K 418 87.5 4.78 33.3
OSKA8581-K 418 87.5 4.78 33.3
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 5 / 18
Limites d'application
OSKA8581
Standard OSKA8581
Légende
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 6 / 18
Résultats
A
Temp. d'évaporation -3.00 °C
Temp. de condensation 35.0 °C
Compresseur Total OSKA8581-K OSKA8581-K OSKA8581-K
Etages de puissance 100% 100% 100%
Puiss. frigorifique 1255 kW 418 kW 418 kW 418 kW
Puiss. frigorifique * -- 415 kW 415 kW 415 kW
Puiss. évaporateur 1255 kW 418 kW 418 kW 418 kW
Puissance à l'arbre 262 kW 87.5 kW 87.5 kW 87.5 kW
Puissance de condensation 1420 kW 473 kW 473 kW 473 kW
Ratio -- 33.3 % 33.3 % 33.3 %
Facteur de puiss. 4.78 4.78 4.78 4.78
Facteur de puiss. * -- 4.74 4.74 4.74
Débit de masse BP 4051 kg/h 1350 kg/h 1350 kg/h 1350 kg/h
Débit de masse HP 4051 kg/h 1350 kg/h 1350 kg/h 1350 kg/h
Mode de travail Standard Standard Standard Standard
Temp. de liquide -- 33.0 °C 33.0 °C 33.0 °C
Débit volumique d'huile 10.54 m³/h 3.51 m³/h 3.51 m³/h 3.51 m³/h
Sortie refroidisseur 60.9 °C 60.9 °C 60.9 °C 60.9 °C
Puiss. refroidisseur d'huile 97.8 kW 32.6 kW 32.6 kW 32.6 kW
Moteur nécessaire -- 110.0 kW 110.0 kW 110.0 kW
Température gaz refoulement 113.1 °C 113.1 °C 113.1 °C 113.1 °C
non refroidi
Prêter attention aux remarques dans le détail concernant les calculs en charge partielle
Données techniques
Informations techniques
Volume déplacé (2900t/min 50 Hz) 470 m³/h
Volume déplacé (3500 t/min 60 Hz) 567 m³/h
Puissance absorbée Max. 171.0 kW
Plage des vitesses autorisées 1450 .. 4000 min-1
Sens de rotation (compresseur) rechts / clockwise
Poids 360 kg
Pression max. (BP/HP) 19 / 28 bar
Raccord cond.d'aspiration DN 100
Raccord cond.d'asp.(NH3) DN 100
Raccord cond. de refoulement 76 mm - 3 1/8''
Raccord cond.de refoulement (NH3) DN 80
Adaptateur pour ECO (NH3) DN 30 (Option)
Huile utilisée NH3 Reniso KC68 , SHC 226E
Standard de livraison
Soupape de sécurité Standard
Clapet de retenue Standard
Contrôle du débit d'huile Standard
Clapet de retenue d'huile Standard
Filtre d'huile encastrée Standard
Protection moteur 2xSE-B2
Sonde de température du gaz de refoulement Standard
Démarrage à vide Standard
Régulation de puissance 100-75-50% or 100-50% (Standard)
Charge de gaz neutre Standard
Options disponibles
Vanne d'arrêt à l'asp. Option
Vanne d'arrêt au refoulement Option
Raccord ECO avec vanne d'arrêt Option
Cage d'accouplement Option
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 8 / 18
OS53..OS74
* la régulation de puissance avec fonctionnement ECO simultané est limitée à un étage de régulation (CR 75 %). Pour CR
50 %, l'alimentation ECO devrait être fermée.
* le fonctionnement simultané (ECO + CR 50 %) est possible sous certains conditions: la
Sélection moteur
Le moteur d'entraînement requis est sélectionné pour des conditions de démarrage en direct aussi bien qu'en étoile/triangle ou
démarrage fractionné (PW)avec démarrage à vide (bypass + clapet de non retour). Les conditions de démarrage se réfèrent
aux conditions d'application maximum . Si les températures d'évaporation ou de condensation de l'installation devaient être plus
hautes lors du démarrage, une sélection individuelle du moteur est nécessaire.
Points de fonctionnement
A
to [°C] -3
tc [°C] 35
Résultats
Compresseur: OSKA8581 OSKA8581 OSKA8581
préconisé: 110.0 kW 110.0 kW 110.0 kW
Sélection: 110.0 kW 110.0 kW 110.0 kW
Taille de construction du moteur 250MF 250MF 250MF
Point de fonctionnement A A A
recommandé:
Point de fonctionnement sélectionné: A A A
Composants pour moteurs 110.0 kW (50 Hz) 110.0 kW (50 Hz) 110.0 kW (50 Hz)
conformes à la norme
Classe de protection IP23 IP23 IP23
Classe d'éfficacité IE3 IE3 IE3
Diamètre de bride 660 mm (FF 600) 660 mm (FF 600) 660 mm (FF 600)
Longueur d'arbre 140 mm 140 mm 140 mm
Diamètre de l’arbre 65 mm 65 mm 65 mm
Accouplement KS800 KS800 KS800
Longueur du moyeux 70 mm 70 mm 70 mm
Cage d'accouplement GS7140 GS7140 GS7140
#1: Pour un moteur différent, une nouvelle sélection de l'accouplement et de la cage d'accouplement est requise,
#2: Pour un moteur différent, une nouvelle sélection de l'accouplement et de la cage d'accouplement est requise,
#3: Pour un moteur différent, une nouvelle sélection de l'accouplement et de la cage d'accouplement est requise,
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 11 / 18
Données techniques
Informations techniques
Poids 11.5kg
Largeur totale 178mm
Profondeur totale 137mm
Hauteur totale 178mm
Plage d'application H-M-L
Composants pour moteurs conformes à la norme IEC
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 12 / 18
Données techniques
Informations techniques
Poids 57 kg
Largeur totale 660mm
Profondeur totale 160mm
Hauteur totale 660mm
Diamètre de bride 550mm
Diamètre de perçage 600mm
Fixation du moteur 8x M20
Composants pour moteurs conformes à la norme IEC
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 13 / 18
Points de fonctionnement
A
to [°C] -3
tc [°C] 35
Résultats
Points de fonctionnement
A
to [°C] -3
tc [°C] 35
Résultats
Compresseur: (tout)
préconisé: OAHC65051A
Sélection OAHC65051A
Point de fonctionnement A
recommandé:
Point de fonctionnement sélectionné: A
Nombre 1
Débit masse HP max. 6033 kg/h
Capacité de débit masse utilisé 67.15 %
Volume d'huile max. 12.20 m³/h
Volume d'huile utilisé 86.43 %
#1: Étage de séparation secondaire déjà intégré
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 17 / 18
Données techniques
Informations techniques
Poids 550 kg
Largeur totale 2175 mm
Profondeur totale 822 mm
Hauteur totale 916 mm
Charge en huile 95 l
Contenance réservoir fluide frigorigène 630 l
Entrée fluide frigorigène DN125
Sortie fluide frigorigène DN125
Sortie d'huile DN50
Sortie d'huile (tertiare) DN20
Pression max. 28 bar
Température Max. de fonctionnement 120°C
Chauffage carter 4x140 W
Interrupteur de niveau d'huile Standard
Raccord pour soupape de sûreté 1 1/4'' - 12 UNF
Approbation en accord avec la PED 2014/68/EU Standard
Groupe de compression NH3
Production d'eau glacée
Régime de température (-3°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 18 / 18
Apercu du projet
Compresseur sélectionné
Compresseurs à vis ouverts OS 1x OSKA8571-K
Accessoires sélectionnés
Moteur & accouplement 1x 280M / KS800 / GS7120
Refroidisseur d'huile, refroidit par eau
Séparateur d'huile 1x OAHC65051A
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 4 / 17
Valeurs provisoires
Refroidissement supplémentaire / Limitations (voir limites)!
Point de départ pour la sélection du moteur voir Données T./ Recommanda.
*d'après EN12900 (surchauffe des gaz asp. de 5K, 0K sous-refroidissement liquide)
Légende
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 5 / 17
Données techniques
Informations techniques
Volume déplacé (2900t/min 50 Hz) 410 m³/h
Volume déplacé (3500 t/min 60 Hz) 495 m³/h
Puissance absorbée Max. 150.0 kW
Plage des vitesses autorisées 1450 .. 4000 min-1
Sens de rotation (compresseur) rechts / clockwise
Poids 350 kg
Pression max. (BP/HP) 19 / 28 bar
Raccord cond.d'aspiration DN 100
Raccord cond.d'asp.(NH3) DN 100
Raccord cond. de refoulement 76 mm - 3 1/8''
Raccord cond.de refoulement (NH3) DN 80
Adaptateur pour ECO (NH3) DN 30 (Option)
Huile utilisée NH3 Reniso KC68 , SHC 226E
Standard de livraison
Soupape de sécurité Standard
Clapet de retenue Standard
Contrôle du débit d'huile Standard
Clapet de retenue d'huile Standard
Filtre d'huile encastrée Standard
Protection moteur 2xSE-B2
Sonde de température du gaz de refoulement Standard
Démarrage à vide Standard
Régulation de puissance 100-75-50% or 100-50% (Standard)
Charge de gaz neutre Standard
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 6 / 17
Options disponibles
Vanne d'arrêt à l'asp. Option
Vanne d'arrêt au refoulement Option
Raccord ECO avec vanne d'arrêt Option
Cage d'accouplement Option
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 7 / 17
OS53..OS74
* la régulation de puissance avec fonctionnement ECO simultané est limitée à un étage de régulation (CR 75 %). Pour CR
50 %, l'alimentation ECO devrait être fermée.
* le fonctionnement simultané (ECO + CR 50 %) est possible sous certains conditions: la
Sélection moteur
Le moteur d'entraînement requis est sélectionné pour des conditions de démarrage en direct aussi bien qu'en étoile/triangle ou
démarrage fractionné (PW)avec démarrage à vide (bypass + clapet de non retour). Les conditions de démarrage se réfèrent
aux conditions d'application maximum . Si les températures d'évaporation ou de condensation de l'installation devaient être plus
hautes lors du démarrage, une sélection individuelle du moteur est nécessaire.
Points de fonctionnement
A
to [°C] -11
tc [°C] 35
Résultats
Compresseur: OSKA8571
préconisé: 90.0 kW
Sélection: 90.0 kW
Taille de construction du moteur 280M
Point de fonctionnement A
recommandé:
Point de fonctionnement sélectionné: A
Composants pour moteurs 90.0 kW (50 Hz)
conformes à la norme
Classe de protection IP55
Classe d'éfficacité IE3
Diamètre de bride 550 mm (FF 500)
Longueur d'arbre 140 mm
Diamètre de l’arbre 65 mm
Accouplement KS800
Longueur du moyeux 70 mm
Cage d'accouplement GS7120
#1: Pour un moteur différent, une nouvelle sélection de l'accouplement et de la cage d'accouplement est requise,
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 10 / 17
Données techniques
Informations techniques
Poids 11.5kg
Largeur totale 178mm
Profondeur totale 137mm
Hauteur totale 178mm
Plage d'application H-M-L
Composants pour moteurs conformes à la norme IEC
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 11 / 17
Données techniques
Informations techniques
Poids 40 kg
Largeur totale 550mm
Profondeur totale 160mm
Hauteur totale 550mm
Diamètre de bride 450mm
Diamètre de perçage 500mm
Fixation du moteur 8x M16
Composants pour moteurs conformes à la norme IEC
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 12 / 17
Points de fonctionnement
A
to [°C] -11
tc [°C] 35
Résultats
Points de fonctionnement
A
to [°C] -11
tc [°C] 35
Résultats
Compresseur: (tout)
préconisé: OAHC65051A
Sélection OAHC65051A
Point de fonctionnement A
recommandé:
Point de fonctionnement sélectionné: A
Nombre 1
Débit masse HP max. 6033 kg/h
Capacité de débit masse utilisé 13.86 %
Volume d'huile max. 12.20 m³/h
Volume d'huile utilisé 20.93 %
#1: Étage de séparation secondaire déjà intégré
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 16 / 17
Données techniques
Informations techniques
Poids 550 kg
Largeur totale 2175 mm
Profondeur totale 822 mm
Hauteur totale 916 mm
Charge en huile 95 l
Contenance réservoir fluide frigorigène 630 l
Entrée fluide frigorigène DN125
Sortie fluide frigorigène DN125
Sortie d'huile DN50
Sortie d'huile (tertiare) DN20
Pression max. 28 bar
Température Max. de fonctionnement 120°C
Chauffage carter 4x140 W
Interrupteur de niveau d'huile Standard
Raccord pour soupape de sûreté 1 1/4'' - 12 UNF
Approbation en accord avec la PED 2014/68/EU Standard
Groupe de compression NH3
Production d'eau glycolée
Régime de température (-11°C/35°C)
BITZER Software v6.8.0 rev1996 2018-09-02 / Toutes les données sans garantie 17 / 17
"****************************************************************"
Pruiss=1100[kW]
Mruiss=Pruiss/(h[0]-h[5])
"****************************************************************"
Péch=250[kW]
Méch=Péch/(h[7]-h7liq)
h7liq=Enthalpy(R717,P=P2,x=0)
"****************************************************************"
Mtot=Mruiss+Méch
Mruiss*h[2]+Méch*h[9]=Mtot*h[10]