Notre Père
Notre Père
Notre Père
Le Notre Père est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père
des hommes. Il s'agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, Fichier audio
d'après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus-Christ lui-
même à ses apôtres. Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les
évangiles selon Matthieuet selon Luc.
Sommaire
Le texte Le Notre Père chanté en chant grégorien.
Origines
Les sources juives
Le Nouveau Testament
Lieu et datation
Les deux versions
Le texte
En français, le texte de la version actuelle (depuis le3 décembre 2017) est le suivant :
Origines
Même si le Kaddish et le Notre Père montrent des similitudes indéniables, les deux prières sont différentes, dans la mesure où le
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Kaddish ne peut être prononcé qu'en présence d'un minyan, car il est destiné à sanctifier Dieu publiquement , alors que le Notre Père
7
peut être dit en privé . En revanche, la demande du Notre Père concernant le pardon des fautes (ou « dettes », ou « offenses », en
3
fonction des traductions) est proche de la Amida : « Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché » . La notion de dette renvoie à
3
un mot araméen, langue du temps de Jésus, qui désigne à la fois une dette, une obligation et plus largement une faute ou un péché .
Dans la tradition juive, celui qui a péché ne peut implorer le pardon de Dieu que s'il a préalablement demandé pardon à son
3
prochain .
Le Nouveau Testament
Lieu et datation
Le Notre Père est originellement rédigé en grec, dans le Nouveau Testament, et s'intitule Κυριακή προσευχή. Traduit ensuite en latin,
il a pour titre son incipit, Pater Noster, qui a donné le substantif français « patenôtre ». La tradition chrétienne associe cette prière au
mont de l'Ascension, àJérusalem, où Jésus l'aurait enseignée à ses disciples.
Les deux versions initiales du Notre Père se trouvent dans les évangiles selon Matthieu (Mt 6,9-13) et selon Luc (Lc 11,1-4). Ces
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deux textes ont été rédigés par deux auteurs différents mais vers la même époque, c'est-à-dire entre l'année 70 et l'année 85.
Aucun texte équivalent n'existe dans l'Évangile selon Marc, qui est le plus ancien des quatre évangiles canoniques, ce qui amène les
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exégètes à supposer que le Notre Père fait partie de laSource Q , un recueil de paroles de Jésus. Celle-ci a été fixée par écrit, en grec,
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entre les années 40 et l'an 70, et est donc antérieure à l'Évangile selon Marc .
Le texte de Matthieu 6:9-13, qui se situe à la fin du Sermon sur la montagne, est le
suivant : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que
ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos
offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous
induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent,
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dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »
Le texte de Luc 11:1-4 est le suivant : « Jésus priait un jour en un certain lieu.
Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier,
comme Jean l’a enseigné à ses disciples. Il leur dit : Quand vous priez, dites : Père !
Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne. Donne-nous chaque jour notre
pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à Le Sermon sur la montagne, par Fra
11 Angelico.
quiconque nous offense ; et ne nous induis pas ententation . »
La question de savoir laquelle de ces deux versions est la plus proche des paroles prononcées par Jésus se pose en termes de critique
textuelle, discipline exégétique et philologique qui repose sur plusieurs principes. L'une de ses règles de base, la lectio brevior,
consiste à donner la préférence à la version courte d'un manuscrit plutôt qu'à sa version longue parce que les copistes ont plutôt
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tendance à ajouter qu'à supprimer . Pour Hans Conzelmann, la version la plus brève, celle de Luc, semble la plus probable, quitte à
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ce qu'elle ait « été complétée par la suite dans plusieurs manuscrits pour la faire correspondre à celle de Matthieu » . La doxologie
finale (« Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles ») suit la même logique : elle
n'aurait pas été coupée si elle avait été présente depuis le début, et son ajout dans le texte semble dû à un usage liturgique plus
12
tardif .
Jusqu'au concile Vatican II, la liturgie catholique utilise le Notre Père en latin, c'est-
à-dire le Pater Noster tiré de la Vulgate. En français, pour la prière en dehors des
offices, les catholiques se servent alors d'une version utilisant le vouvoiement,
n1
proche de la traduction du chanoineCrampon (1923) .
En 1966, à la suite du concile Vatican II, la version française du Missel romain est
adoptée par l'Église catholique et le Conseil œcuménique des Églises pour l'espace
francophone. La sixième demande de la prière est : « Et ne nous soumets pas à la
tentation ». Cependant, Dieu n’étant pas tentateur, une telle formulation suscite des
débats théologiques. Cette version reste cependant en usage dans le catholicisme
pendant un demi-siècle, jusqu'au 2 décembre 2017.
Le 3 décembre 2017, premier dimanche de l'Avent, cette nouvelle version entre en vigueur.
L'Église protestante unie de France s'appuyant sur les travaux réalisés, recommande cette traduction également lors d'un synode
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national dès le 8 mai 2016 tout en respectant l'usage des pratiquants .
D'autres traductions de Mt 6:9-13 sont connues dans le monde francophone, en particulier chez les protestants celle de Louis Segond
n2
dans la version de 1910 .
Théologie
Le Notre Père a pour thème l'entrée dans le Royaume.
Analyse détaillée
Première partie
La première partie, qui commence par l'invocation à Dieu le Père, se poursuit par
trois demandes émises à la deuxième personne du singulier en grec. Elles se
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succèdent sans liaison. Pour certains, il s'agit de la prière originelle de Jésus . Leur
20
caractère eschatologique est généralement admis .
Prononciation Traduction
Original grec Translittération Traduction latine
liturgique « œcuménique »
Πάτερ ἡμῶν ὁ ἐν τοῖς Páter hêmỗn ho en Pater imone o en Pater noster qui es Notre Père, qui es
οὐρανοῖς toîs ouranoîs dis ouranis in cælis aux Cieux,
19
La prière commence par l'invocation de Dieu :« Notre Père, qui es aux cieux » .
Prononciation Traduction
Original grec Translittération Traduction latine
liturgique « œcuménique »
ἁγιασθήτω τὸ hagiasthếtô tò hayiasthito to Sanctificetur nomen Que ton nom soit
ὄνομά σου· ónoma sou· onoma sou, tuum ; sanctifié,
La demande « Que ton Nom soit sanctifié » est une demande faite à l'impératif aoriste passif, appelé aussi passif divin ou passif
21
royal : il permet d'éviter de parler de Dieu de façon directe .
Le fait de parler du « nom » de Dieu est une formule déjà utilisée dans l’Ancien Testament afin de parler de Dieu dans le Livre des
Nombres (chapitre 20, verset 12), dans le Lévitique (22, 32), Livre d'Ézéchiel (38, 25). Elle met en relief l'interdiction de prononcer
22
le nom de Dieu « YHWH » .
La demande de sanctification a pour objectif de reconnaître et annoncer la sainteté de Dieu. Cette sanctification du nom de Dieu est
déjà présente dans l'Ancien Testament à travers les Trisagion du Livre d'Isaïe (Chapitre 6, 3) : « Ils se criaient l'un à l'autre ces
23, 24
paroles : “Saint, saint, saint est YHWH Sabaot, sa gloire emplit toute la terre.” » .
Prononciation Traduction
Original grec Translittération Traduction latine
liturgique « œcuménique »
ἐλθέτω ἡ βασιλεία elthétô hê basileía Adveniat regnum
eltheto i vassilia sou, Que ton règne vienne,
σου· sou· tuum ;
Ici Jésus montre que ses disciples doivent prier pour la venue du royaume des cieux, le thème central de sa prédication (« Il faut aussi
que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c'est pour cela que j'ai été envoyé »Luc
- 4:43)
Prononciation Traduction Traduction
Original grec Translittération
liturgique latine « œcuménique »
γενηθήτω τὸ θέλημά genêthếthô tò thélêma yenithito to thélima Fiat voluntas
Que ta volonté soit faite
σου, sou, sou, tua
Les trois propositions précédentes présentent en grec à la fois une rime interne to, et une rime finale sou, ce qui souligne leur
parallélisme. De ce fait, « au ciel comme sur la terre » s’applique aux trois propositions précédentes : la sanctification du nom de
Dieu, la venue du royaume, et la volonté de Dieu.
Le texte grec ἐπὶ τῆς γῆς est celui utilisé par la liturgie grecque orthodoxe. Le texte du Nouveau Testament dans ses éditions usuelles
est ἐπὶ γῆς.
Deuxième partie
La deuxième partie du Notre Père est constituée de demandes énoncées à la première personne du pluriel ; chacune d'elles est
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composée de deux éléments. Elles sont liées par une conjonction de coordination . Les demandes en « nous » répondent à la requête
26
des disciples dans le récit évangélique précédent le Notre Père : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Évangile de Luc 11,1) . Ces
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trois dernières demandes relèvent d'un enseignement à un petit groupe, celui des disciples, et appellent à un déchiffrement . Leur
interprétation et leur traduction seront plus discutées que pour les trois premières demandes. Leur nature semble se rapporter plus,
20
selon certains exégètes, à la vie quotidienne qu'à une portée eschatologique .
Le pain quotidien
Prononciation Traduction
Original grec Translittération Traduction latine
liturgique « œcuménique »
τὸν ἄρτον ἡμῶν τὸν tòn árton hêmỗn tòn Tone artone imone tone Panem nostrum Donne-nous
ἐπιούσιον δὸς ἡμῖν epioúsion dòs hêmîn epioussione dhos imine quotidianum da aujourd’hui notre
σήμερον· sếmeron· simérone. nobis hodie, pain de ce jour,
La traduction de ἐπιούσιον est variable en français. La traduction œcuménique et liturgique rend cet adjectif par « de ce jour » ; la
traduction catholique traditionnelle était « quotidien » ou « de chaque jour ». Enfin certaines communautés orthodoxes le traduisent
par « substantiel » ou « surnaturel ».
Dans la version de l'évangile selon Matthieu de la Vulgate, on lit « panem nostrum supersubstantialem da nobis hodie » (Mt 6,11),
tandis que, dans la version de l'évangile selon Luc, on trouve « panem nostrum cotidianum da nobis hodie ». Or les adjectifs
supersubstantialis et cotidianus traduisent tous deux le grec epiousios (grec moderne : επιούσιος), terme pour lequel
supersubstantiel est plus exact.
Le terme ἐπιούσιος est un néologisme qui ne se trouve que dans le Pater et dont la signification n'est pas assurée. Étymologiquement,
il correspond au français « sur-substantiel, super-substantiel ». Le second élément de ce composé (-ousios) est celui qui figure dans
homo-ousia, mot employé par le concile de Nicée pour expliquer que le Fils est « consubstantiel » au Père.
Certaines Bibles publiées dans la mouvance de l'humanisme chrétien ou du protestantisme traduisent par « supersubstantiel » (par ex.
Lyon, Nicolas Petit, 1549).
Le pardon des offenses
Le texte latin, correspondant à la majorité des manuscrits grecs, dit littéralement « Remets-nous nos dettes, comme nous les
remettons aussi à nos débiteurs ». Le texte œcuménique, inspiré d'autres manuscrits grecs, dit « Pardonne-nous nos offenses, comme
nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». D'autres langues ont aussi choisi de s'écarter du texte latin. La traduction
orthodoxe est plus fidèle au texte grec, « Et remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs. »
15
La traduction officielle catholique publiée par l'Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones en 2013 est
« Remets-nous de nos dettes, comme nous-même nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. »
Le texte grec ἀφίεμεν (au présent) est ici celui de la liturgie ; le texte rapporté par l'évangile est ἀφήκαμεν (au parfait, « nous avons
pardonné »).
La tentation
Prononciation Traduction
Original grec Translittération Traduction « œcuménique »
liturgique latine
Et ne nous soumets pas à la
καὶ μὴ εἰσενέγκῃς kaì mề eisenégkêis kai mi et ne nos tentation
ἡμᾶς εἰς hêmâs eis issénènguis imas inducas in à partir de 3 décembre 2017 : Et ne
πειρασμόν, peirasmón, is pirasmone, tentationem nous laisse pas entrer en
28
tentation
En latin, la formule « Et ne nos inducas in tentationem » signifie littéralement : « Et ne nous induis pas en tentation ». La phrase était
traduite de manière variée : « ne nous soumets pas à l’épreuve » pour les orthodoxes, « ne nous laissez pas succomber à la tentation »
dans la traduction traditionnelle.
La traduction de cette formule dans la liturgie par « ne nous soumets pas à la tentation » est un sujet de débat chez certains
29
catholiques depuis le dernier concile et la traduction liturgique officielle à laquelle il a conduit. La traduction latine est une
traduction littérale du grec : inducas, comme εἰσενέγκῃς, veut dire « conduire dans, faire entrer », donc littéralement « Ne nous fais
pas entrer dans la tentation ». De ce point de vue, la formule œcuménique est donc une traduction correcte. Cependant, Dieu n’est pas
tentateur, c'est le démon qui veut et peut faire « entrer dans la tentation ». « Que personne ne dise, lorsqu'il est tenté : C'est Dieu qui
me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13).
La délivrance
Dans la règle de saint Benoît fixée vers 530, Benoît de Nursie demandait aux moines de n'exécuter du « Pater noster » à haute voix
que la dernière partie « sed libera nos a malo », sauf pendant la célébration dominicale présidée par le Supérieur. Toutefois selon saint
30
Benoît, cette dernière est réservée de sorte que tous s'unissent afin de répondre (chapitre XIII) . Comme cette tradition se conserve
encore lors de la messe dans la forme tridentine du rite romain, les fidèles ne chantent ou récitent que la dernière. Dans un certain
nombre de monastères aussi, cette injonction est toujours respectée.
La doxologie finale
La doxologie finale « Car c'est à Toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles », absente des
manuscrits du Nouveau Testament et ne figurant qu'en note dans la version standard révisée, fut ajoutée à la prière dès les premiers
31
temps de l'Église. En effet son emploi est attesté par la version de la prière figurant dans la Didachè , bref manuel probablement
destiné aux nouveaux convertis qu'on date en général de la fin duIer ou du début du IIe siècle.
Elle n'apparaît que dans quatre des manuscrits connus de la Vetus Latina, et seulement deux fois de manière complète. La Vulgate ne
la mentionne pas, ce qui est conforme aux éditions critiques du grec.
Cette formule n'a jamais été rattachée au Pater dans la liturgie romaine. Elle a bien été introduite, après 1969, dans la messe de rite
romain, mais reste séparée du Pater par l'embolisme « Libera nos, quaesumus… » (« délivre-nous de tout mal Seigneur, et donne la
paix à notre temps… »), récité par le prêtre seul, qui prolonge la dernière demande (« délivre-nous du mal »). L'ensemble se conclut
par la doxologie, récitée par l'assemblée tout entière.
Les protestants considèrent généralement que la doxologie est partie intégrante du Notre Père.
Linguistique comparée
Le Notre Père a été l'un des premiers textes traduits en de nombreuses
e
langues, bien avant la Bible complète. Depuis le XVI siècle, des
recueils de traductions de la prière ont souvent été utilisés à des fins de
linguistique comparée.
En 1806 et 1817, Johann Christoph Adelunget Johann Severin Vater publièrent la prière dans près de cinq cents langues et dialectes.
Musique
La première mise en musique dont on ait conservé la trace appartient au chant
grégorien. Parmi les adaptations les plus connues en français, on trouve deux
transcriptions — depuis des versions originales en slavon — de Nikolaï Rimski-
33
Korsakov et de Nicolas Kedroff, les versions de Xavier Darasse , de Maurice
Duruflé, d'André Caplet, les prières pour chant, harpe et quatuor à cordes. Le choral
pour orgue Vater unser im Himmelreich de Georg Böhm au tout début du XVIIIe siècle
a été repris ensuite parJean-Sébastien Bach, dont Böhm fut un des précurseurs nord-
allemands.
Au XXe siècle, plusieurs compositeurs ont écrit la musique du Notre Père pour les
services liturgiques interconfessionnels du dialogue interreligieux, dont John Serry
34
Sr (1915-2003) ou Maxime Kovalevsky (1903-1988) pour la liturgie orthodoxe.
Notes et références
The Lord's Prayer (Le Pater Noster),
par James Tissot, Brooklyn Museum.
Notes
1. Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié.
Que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre
comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui le pain nécessaire à notre subsistance.
Remettez-nous nos dettes, comme nous remettons les leurs à
ceux qui nous doivent.
Et ne nous laissez point succomber à la tentation, mais délivrez-
nous du mal.
Références
1. MarcPhilonenko 2001, p. 41..
2. Jean-Marie Guénois, «Notre Père : les fidèles ne seront plus «soumis» à la tentation», Le Figaro,
16 novembre 2017 (lire en ligne (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/15/01016-20171115ARTFIG00378-no
tre-pereles-fideles-ne-seront-plus-soumis-a-la-tentation.php)), article payant.
3. Colette Kessler, « Les racines du Notre Père chrétien dans les prières juives »(http://www.cirdic.fr/index.php/2017/1
1/27/les-racines-du-notre-pere-chretien-dans-les-prieres-juives-2/) , revue Sens 1992 n°9/10, document duCirdic,
2017, réédité le 15 novembre 2017(http://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-les-ages/relationsj
udaisme/448943-sources-juives-pere/)par la Conférence des évêques de France.
4. MarcPhilonenko 2001, p. 42..
5. MarcPhilonenko 2001, p. 46..
6. « Kaddish explanation »(http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Judaism/kaddish.html), Jewish Virtual Library.
7. MarcPhilonenko 2001, p. 47..
8. Le Nouveau Testament commenté, sous la dir. de Camille Focant et Daniel Marguerat, Bayard, Labor et Fides, 2012,
p.247.
9. Farmer, William R., The Gospel of Jesus: The Pastoral Relevance of the Synoptic Problem(https://books.google.co
m/books?id=KkO4qzxHrsEC&pg=PA49), Westminster John Knox Press(1994), p. 49, (ISBN 978-0-664-25514-5).
10. Daniel Marguerat (dir.), « Le problème synoptique », inIntroduction au Nouveau Testament : Son histoire, son
écriture, sa théologie, Labor et Fides, 2008(ISBN 978-2-8309-1289-0), p. 44-45.
11. Traduction de Louis Segond, 1910.
12. Hans Conzelmann et Andreas Lindemann,Guide pour l'étude du Nouveau Testament, Labor et Fides, 1999
(ISBN 2-8309-0943-7), p. 68-69.
13. (grc + fr) Soeur Jeanne d'Arc OP, MATHIEU : Texte grec et traduction française en regard, Paris, Desclée
De Brouwer, coll. « Les Belles Lettres »,1987, 199 p. (ISBN 2-251-32022-9).
14. (grc + fr) !J.N. Darby, Nouveau Testament français-grec, 2004, 530 p. (lire en ligne (http://bible.free.fr/archives/
bible/NT%20JND%20Interlin%C3%A9aire.pdf) ).
15. « Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu» (http://www.aelf.org/bible/Mt/6), Bible, sur Association épiscopale
liturgique pour les pays francophones, 2013 (consulté le 8 mars 2018).
16. L'Église revoit le texte du « Notre Père », article sur le site du Figaro, écrit par Jean-Marie Guénois, publié le
14/10/2013 (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/14/01016-20131014ARTFIG00547-l-eglise-revoit-le-texte-
du-notre-pere.php).
17. « Notre Père : les versions se succèdent…», La Croix, 27 novembre 2017 (lire en ligne (https://www.la-croix.com/Rel
igion/Catholicisme/Notre-Pere-versions-succedent-2017-11-27-1200895178) ).
18. « Décision relative au Notre-Père – EPUdF – Synode national de Nancy , 2016 » (http://www.catholique-nancy.fr/docu
ments-a-telecharger/epudf-notrepere)[PDF], sur catholique-nancy.fr, 8 mai 2016 (consulté le 13 mai 2016).
19. MarcPhilonenko 2001, p. 36..
20. MarcPhilonenko 2001, p. 40..
21. MarcPhilonenko 2001, p. 69..
22. MarcPhilonenko 2001, p. 71..
23. traduction de la Bible de Jérusalemhttp://www.biblia-cerf.com/BJ/is6.html.
24. MarcPhilonenko 2001, p. 72.
25. MarcPhilonenko 2001, p. 37..
26. MarcPhilonenko 2001, p. 38..
27. MarcPhilonenko 2001, p. 39..
28. Leichte Änderung bei Vaterunser auf Französisch. (http://katholisch.de/aktuelles/aktuelle-artikel/leichte-anderung-bei-
vaterunser-auf-franzosisch)katholisch.de, 1er juin 2017, consulté le 2 juin 2017 (allemand).
29. Mgr André-Mutien Léonard, Père, que ton règne vienne, Éd. de l’Emmanuel, 1998, 180 p.
30. Traduction par Prosper Guéranger, p. 42, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, réimpression 2007.
31. [1] (http://www.spiritualite-chretienne.com/perennit/Didache.html).
32. Augustin Backer, Alois Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus ou notices bibliographiques ,
vol. 5, 1839, 304f. (https://books.google.com/books?id=hElDAAAAcAAJ&pg=P A304).
33. DLH 109-2A.
34. The Library of Congress USA.The Lord's Prayer, Compositeur: John Serry Sr., 2 Septembre 1992 #PAU 1-665-838.
Voir aussi
Bibliographie
La littérature très abondante à laquelle le « Notre Père » a donné lieu depuis les premiers temps du christianisme a fait l'objet dans les
années 1980 du répertoire suivant, où les références sont classées dans l'ordre alphabétique des auteurs. Deux volumes ont été publiés
jusqu'ici :
Monica Dorneich, Vaterunser-Bibliographie = The Lord’s Prayer : a bibliography , Freiburg im Breisgau, Herder
(coll. « Veröffentlichungen der Stiftung Oratio Dominica »), 1982(ISBN 3-451-19752-9) [de l'Antiquité à 1982.
Concerne aussi la mise en musique du « Notre Père » de la Renaissance au 20e siècle].
Monica Dorneich, Vaterunser-Bibliographie. Neue Folge= The Lord’s Prayer : a bibliography, Freiburg im
Breisgau, Herder (coll. « Veröffentlichungen der Stiftung Oratio Dominica »), 1987 [paru en 1988]
(ISBN 3-451-21253-6) [compléments et mise à jour jusqu'à 1988].
Christian Amphoux, « Histoire de quelques variantes : leNotre Père », Le Monde de la Bible, no 113, septembre-
octobre 1998, p. 85-86.
Leonardo Boff, Le « Notre Père » : une prière de libération intégrale
, coll. Théologies, Paris, Éd. du Cerf, 1988,
167 p.
Jean Carmignac, Recherches sur le « Notre Père », Paris, Letouzey & Ané, 1969, 608 p.
David Clark, The « Lord's Prayer » : origins and early interpretations(Studia traditionis theologiae), Turnhout,
Brepols, 2016, XI-258 p.(ISBN 978-2-503-56537-8).
David Clark, On earth as in heaven : the « Lord's Prayer » from Jewish prayer to Christian ritual , Minneapolis,
Fortress Press, 2017, XX-224 p.(ISBN 978-1-5064-1438-6).
Conférence des évêques de France, La Prière du Notre Père : un regard renouvelé , Bayard/Cerf/Mame, 2017,
128 p.
Hans Conzelmann et Andreas Lindemann, Guide pour l'étude du Nouveau Testament, Labor et Fides, 1999
(ISBN 2-8309-0943-7).
Camille Focant et Daniel Marguerat (dir.), Le Nouveau Testament commenté, Bayard/Labor et Fides, 2012, 4e éd.
(ISBN 978-2-227-48708-6).
Marcel Jousse, « Les formules targoumiques duPater dans le milieu ethnique palestinien' »,L'Ethnographie,
no 42, 1944, p. 4-51.
André-Mutien Léonard, « Père, que ton règne vienne ! » : dix rencontres sur Dieu, le Père de Jésus et notre Père ,
coll. Bonnes nouvelles, Éd. de l’Emmanuel, 1998, 183 p.
Frédéric Louzeau, La prière du mendiant : l'itinéraire spirituel du « Notre Père ,»coll. Collège des Bernardins.
Cahier no 107, Paris, Éd. Parole et Silence, 2013, 151 p.
Daniel Marguerat (dir.), Introduction au Nouveau Testament : son histoire, son écriture, sa théologie, Labor et
Fides, 2008 (ISBN 978-2-8309-1289-0).
Daniel Marguerat, Jésus et Matthieu : à la recherche du Jésus de l'histoire , Labor et Fides/Bayard, 2016
(ISBN 978-2-8309-1589-1).
Louis Pernot, Le « Notre Père », abrégé de tout l'Évangile : une théologie pour aujourd'hui , Versailles, Éd. de
Paris, 2011, 151 p.
Marc Philonenko, Le « Notre Père » : de la prière de Jésus à la prière des disciples , Paris, Gallimard (coll.
« Bibliothèque des histoires »), 2001, 206 p.(ISBN 2-07-076122-3).
Jean Zumstein, « Notre Père » : la prière de Jésus au cœur de notre vie , Poliez-le-Grand, Éd. du Moulin, 2001, 92
p (ISBN 2-88469-006-9). A fait l'objet d'une 2e éd. revue et augmentée :« Notre Père » : la prière de Jésus pour
revisiter notre quotidien, Bière, Cabédita (coll. « Parole en liberté »), 2015, 91 p.(ISBN 978-2-88295-738-2).
Liens externes
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« Les racines du Notre Père chrétien dans les prières juives ,»par Colette Kessler, revue Sens 1992 n°9/10,
document du Cirdic, 2017, réédité le 15 novembre 2017par la Conférence des évêques de France
Ressources sur le Notre Père, par Louis Pernot
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