Etude Snacking
Etude Snacking
Etude Snacking
Secteur Snacking
Sophie Paré
Mai 2005
Contexte :
Toutes ces appellations traduisent la grande diversité de l’alimentation hors repas que ce
soit en termes de comportements (heures, lieux, forme de socialité, …) ou de type d’aliments
ingérés. Ainsi le « casse-croûte » sera plutôt matinal, socialisé, sur le lieu de travail et basé sur des
aliments salés (pain, charcuterie, fromage, …), ce qui est difficilement comparable aux carrés de
chocolat ingérés sur son canapé devant le film du dimanche soir sur la Une !
Ces deux exemples traduisent la difficulté de réaliser une étude exhaustive sur les produits de
grignotage. C’est pourquoi, bien que partant du principe selon lequel le grignotage est : « Tout ce
qui est consommé en dehors des repas », nous avons restreint cette étude aux marchés suivants :
x Confiserie
x Chocolat
x Chips
x Barres céréalières
Concernant d’autres segments, nous renvoyons le lecteur aux études précédentes (biscuits
sucrés, produits laitiers), ou à venir (glaces, soft drinks, charcuteries traiteurs, …).
Dans une première partie, nous évoquerons les données comportementales du snacking.
Dans une ultime partie, nous retracerons ce qu’est le snacking pour d’autres contrées,
d’autres régions.
90 % des Français sont adeptes du grignotage et, selon les sources, ils y allouent de 10 à 25 %
de leur budget alimentaire.
Selon une étude TNS Secodip, tous les ménages français ont acheté au moins une fois un
produit de snacking.
En 2002, les Français allouaient 10 % de leur budget alimentaire aux produits de snacking (+
5 % vs 2001). Le grignotage adulte représentait 87 % du marché en valeur (le goûter des enfants
étant considéré comme un repas à part entière). Les dépenses sur des produits sucrés étant 2 fois
plus importantes que sur les produits salés.
Autre indicateur, 589 000 distributeurs automatiques sont installés en France, ils réalisent un
chiffre d’affaires de 1,47 milliard d’euros en 2003 (+ 2,1%). Si les machines de boissons chaudes
régressent (208 000 en 2003 et - 1 %), celles de boissons froides et de sandwiches progressent
fortement (119 000 et + 10 %).
« Les transformations sociales ont pour conséquence, entre autres, de modifier les
comportements alimentaires : simplification des repas, augmentation de l'alimentation
hors repas, déjeuner pris au bureau même. Ces évolutions seraient-elles à rapprocher de
certains déséquilibres qualitatifs de l'alimentation constatés actuellement ? «
Le grand public s’en alarme, les médias s’en font l'écho : les pratiques alimentaires des Français
connaissent de profondes mutations. Ces changements sont vécus par le public, et parfois même
par le milieu médical, comme une dégradation d’un ordre alimentaire traditionnel et une
transgression de normes et de valeurs sociales. Tout se passe comme si la régulation du
comportement alimentaire était mise à mal par les transformations de l’organisation sociale :
travail féminin, pratique de la journée continue, mode d’urbanisation, nouvelle répartition des
tâches entre les sexes, industrialisation de la sphère alimentaire ou encore baisse de la part de
l’alimentation dans le budget des ménages au profit des activités de loisirs.
La "prise alimentaire hors repas" se définit comme toute ingestion de produits solides ou liquides
ayant une charge énergétique. La consommation d’un gâteau, d’un fruit, d’un jus de fruits ou
encore d’un café sucré est comptabilisée comme prise alimentaire hors repas. La consommation
d’un café ou d’un thé non sucré et à plus forte raison d’eau ne l’est pas. Ont également été
exclues de ces enquêtes les consommations de chewing-gums et bonbons.
Ces prises alimentaires hors repas peuvent être plus ou moins institutionnalisées, c’est-à-dire
marquées par un statut social et soumises à des règles : apéritifs, goûters, casse-croûtes... Elles
peuvent également être non institutionnalisées et relever de ce que l’on désigne, en l’absence de
vocable plus précis, comme le grignotage. On observe une augmentation des prises alimentaires
journalières (repas plus prises hors repas) de 4,7 à 5,3 entre 1995 et 1997. Une répartition en trois
groupes permet d’analyser cette évolution (Tableau 1).
Le repas au bureau se développe de façon plus intense dans le secteur tertiaire. Ces
données générales pourraient cependant sous-évaluer le phénomène, car dans l’analyse des
journées précédant l’enquête, plus de 15 % de la population avait, la veille, pris le repas de midi
au bureau.
En effet, la journée de travail pour une femme ayant des enfants est encadrée par deux
impératifs horaires : l’heure d’arrivée et celle de départ, pour amener et récupérer les enfants à
l’école ou chez la nourrice. Les variations de la charge de travail se régulent alors sur le temps de
repas. Pour les hommes, la durée du repas est plus constante, leur façon de réguler la charge de
travail consistant à faire varier les heures d’arrivée et surtout les heures de départ.
Les prises alimentaires hors repas, pour 55 % d’entre elles, sont consommées sur le lieu
de travail. Il s’agit de boissons (café, thé, jus de fruits...), de biscuiterie et de fruits... Ces prises
alimentaires, fortement socialisées, s’inscrivent dans les logiques de régulation informelle des
relations professionnelles. Pour les populations actives, ce mode de consommation alimentaire
hors repas contraste avec l’image du "grignoteur" compulsif.
CONCLUSION
La simplification des repas des Français se caractérise souvent par la suppression des
entrées ou des desserts, le repas se limitant au plat garni. On aboutit ainsi à une réduction des
apports en crudités et en fruits, au profit de prises alimentaires hors repas (barres chocolatées ou
céréalières, confiseries et viennoiseries).
Compte tenu des conséquences qualitatives de ces mutations de la prise alimentaire sur
l’apport nutritionnel, certains nutritionnistes ou les médias qui les relayent sont tentés de
condamner les “nouvelles pratiques alimentaires”.
Le discours sur la nécessité de restaurer les bonnes habitudes (trois repas structurés par
jour et pas de prise alimentaire entre les repas) et de rééduquer le consommateur moderne en est
la conséquence. L’origine des éventuels déséquilibres qualitatifs de l’alimentation contemporaine
des Français réside-t-elle dans le fractionnement de la prise alimentaire ou dans la nature des
aliments consommés ?1
Aymard M., Grignon C. et Sabban F. Le temps de manger : alimentation, emploi du temps et rythmes sociaux, Editions
MSH-INRA. 1993
Garine (de) I. Pour une anthropologie de l’alimentation des Français, Ethnologie française, 1980 ; 3, X.
Corbeau J.-P. Rituels alimentaires et mutations sociales, Cahiers internationaux de sociologie, 1992 ; vol. XCII : 101-120.
Poulain J.-P. La modernité alimentaire, pathologie ou mutations sociales ?, Cahiers de nutrition et de diététique, 1998 ; 33,6 : 351-358.
Fischler C. L’Homnivore, Odile Jacob. 1990.
Selon un sondage Louis Harris réalisé pour le Syndicat National de la confiserie, 94 % des
Français sont des inconditionnels de la confiserie, 91 % trouvent qu’il s’agit d’un plaisir partagé et
64 % estiment que ce plaisir est un anti-stress, car le bonbon rassure et comble notre besoin de
douceur.
Avec 3,6 Kg de confiserie par habitant et par an, la France se situe au 12 e rang des pays
les plus consommateurs, loin derrière la Suède et ses 11,560 Kg !
Le Marché Français
Le CA de la confiserie de sucre en France est de 1 Milliard d’euros pour 215 000 t (Source :
Syndicat National de la confiserie). 80 % du marché s’écoule en GMS et 20 % dans les réseaux
spécialisés. Typiques produits de grignotage, les produits de confiserie se portent bien d’une
façon générale.
Les Chewing-gums
La segmentation du marché
Comme le marché est déjà très encombré par des marques fortes, les industriels privilégient le
« Brandstretching » pour innover. Ainsi, Cadbury a ouvert le marché de la PCP à la marque
Hollywood jusqu’alors uniquement présente sur le marché des chewing-gums, avec deux
références :
x « Bang », une feuille de menthe pour l’haleine
x « Oxygen », des billes d’arôme concentré.
Chez Van Melle, Mentos se retrouve sur le marché des chewing-gums avec une version
« Mentos Ice » sans sucre, Cadbury fait entrer sa marque « La Pie Qui Chante » en PCP avec une
version « Drops » sans sucre.
La confiserie en sachet
Le segment enfants est bien sûr le plus important mais aussi le plus dynamique avec un
CA de 330 millions d’euros (+ 3,6 %) suivi par l’offre adulte 131 Millions d’euros (+ 0,5 %) et les
assortiments 44 millions d’euros.
Le sans sucre ne représente pour l’instant que 5 % du marché, mais affiche une
progression de 15 % et les dernières innovations semblent suivre la tendance (Chupa Chups,
Fruitella, Werther’s, Ricola, Mentos, Haribo, …) ce qui pourrait redonner du souffle à ce marché.
International
Hollywood sweet gum (menthe vanille) Edulcorants : maltitol, sorbitol, sirop de maltitol,
aspartame, acésulfame K, gomme de base,
stabilisant :E422, arôme, gélatine colorants :
E133, E171 émulsifiant : lécithine de soja, agent
d’enrobage : E03, épaississant : E466.
1. Tablettes
2. Confiserie
3. Boîtes
Le marché du chocolat (hors saisonnier) réalise un chiffre d’affaires de près de 1,4 Milliard
d’euros (+ 2, 5 %) et un volume de 144 500 t (- 2, 5 %)
91 % des Français achètent des tablettes de chocolat soit 22,3 millions de foyers acheteurs
qui dépensent en moyenne 28,4 euros par an pour 3,74 produits. (Source AC Nielsen 01/2002)
Après une guerre intestine sur les taux de cacao, remportée (?) par le 99 % de Lindt qui a
mis tout le monde d’accord (C’est pas bon !), après avoir communiqué sur les origines et critères
de sélection des fèves, jusqu’au chocolat millésimé de Valrhona, les fabricants sont revenus avec
des innovations plus compréhensibles pour le consommateur et plus différenciantes : les
ingrédients.
Fruits, fleurs, épices, alcool, croquant, fondant, moelleux, Tiramisu, tarte citron
meringuée, … tout est permis pour la gourmandise.
Les principales tendances sont la sophistication avec le recrutement d’ingrédients très valorisant
comme le caramel au sel de Guérande (Monoprix), le métissage avec des inspirations de l’univers
pâtissiers comme en ultra frais ou en glace (crème brûlée, macarons, tiramisu…). Le marché du
x Poulain Ligne
x Gamme de chocolats fonctionnels Newtree (relaxant, stimulant, digestion, minceur, …)
x Canderel : gamme sans sucre
Au final, les innovations de moins de deux ans génèrent 10 % du marché total ce qui permet
de compenser la chute de l’offre classique. Pour autant, on ne peut parler de cannibalisation car
les « piliers » du rayon progressent également :
x Nestlé dessert : + 8
x Côte d’or lait noisette : + 3
x Lindt noir : + 12
La confiserie de chocolat :
En effet, ces derniers recherchent des produits plus « légers », pas tant en termes de
calories qu’en termes d’image. Ainsi le segment des billes, propose une forme moins
culpabilisante et plus fun que les barres qui fait oublier leur apport énergétique élevé.
Marché d’impulsion par excellence, la confiserie de chocolat est trustée par des marques
puissante qui ne laissent que peu de place (3,3 %) au MDD (un des plus mauvais score de
l’épicerie). Seul le segment des rochers marque une forte représentation des MDD (40 %).
Pour autant, ce segment est en pleine progression (+4,8 %) ce qui montre l’engouement
des consommateurs pour des produits de partage et de convivialité.
Le marché des chips en France connaît une forte progression, porté par les produits
aromatisés qui dynamisent le marché
Lay’s (Groupe Pepsico) est un leader incontesté et ce notamment sur le segment des
aromatisées où la société s’octroie 68 % du marché en valeur. Sur ce segment, seule Bret’s (Altho)
est également bien présente avec 11 % du marché en valeur.
Sur le segment des chips salées classiques, qui représente les 2/3 des volumes et la moitié
du CA, les MDD se taillent la part du lion avec près des 2/3 des volumes.
La belle progression de Lay’s s’explique par une stratégie visant à valoriser le marché en le
débanalisant. Le groupe Pepsico continue donc à monter en gamme en améliorant la qualité de
ses produits notamment en passant sa DLUO de 26 à 16 semaines garantissant ainsi un croquant
maximum. Le groupe poursuit également une politique d’innovation très agressive.
« Les Britanniques ont nettement réduit leur consommation de chips en 2005, mais
restent de loin ceux qui en mangent le plus en Europe, a révélé mercredi une étude du
cabinet d'analyse Mintel.
«Il semble que la Grande-Bretagne, de loin le premier pays du snack en Europe, soit désormais en
train de diminuer ses besoins en chips», observe Mintel, l'une des principales sociétés d'études d e
marché du pays. La collation désigne tout biscuit salé à base de pommes de terre, blé, riz ou maïs.
Les ventes de chips devraient tomber à 268 000 tonnes cette année en Grande-Bretagne, en
baisse de 12 % par rapport à 2002, lorsqu'elles avaient bondi à 306 000 tonnes.
Les Britanniques ont dépensé un peu plus de 2,2 milliards de livres lors des deux dernières années
pour en acheter, soit 6 % de moins qu'en 2002.
«L'an dernier pourrait avoir marqué un tournant pour le marché des chips et des snacks, les
ventes ayant entamé un déclin progressif et persistant qui pourrait bien durer plusieurs années», a
commenté David Bird, analyste de Mintel.
Ce déclin est attribué à «une crise de l'image» des chips, perçues comme ultra-calorifiques, ainsi
qu'à une popularité montante des barres céréalières et des fruits secs, et au déclin de la population
des moins de 15 ans, grosse consommatrice, explique cet analyste.
Le mercredi 08 juin 2005Les Britanniques mangent moins de chips Agence France-Presse - Londres
En 2002, le pays représentait plus de 50 % des ventes de collations en Europe, contre 18 % pour
l'Allemagne, 14 % pour la France, 9 % pour l'Espagne et 8 % pour l'Italie, selon Mintel.
Quelque 86 % des Britanniques achetaient des chips, contre 66 % des Espagnols, 60 % des
Français, 44 % des Allemands et 40 % des Italiens.
Mintel note enfin que les goûts des Britanniques ont évolué ces dernières années, les
célèbres chips au vinaigre perdant des parts de marché en faveur de celles aux crevettes ou au
bœuf, tandis que les traditionnelles chips salées conservent la première place avec 26 % du
marché.
Seul segment en hausse sur le marché des produits salés pour l’apéritif, les tuiles doivent
leur succès à leur format qui offre la possibilité d’une consommation nomade.
CA en millions Evolution
Graines 283,8 - 0,4
Extrudés 206,7 - 3,6
Crackers 181,9 - 1,2
Tuiles 59,7 + 29,2
Source : fabricant CAM mai 2004
Deux marques se disputent le marché Pringles (Procter & Gamble) et Crunchips (Lorenz)
International
Le marché des snacks salés est estimé à plus de 5 millions de tonnes et un CA de plus de
30 Milliards de Dollars (selon Leatherhead Food International sur les 22 pays étudiés). Les Etats -
Unis compte pour la moitié de ces volumes.
x Barres céréalières adultes : 69,7 % du marché soit 61 248 millions d’euros (+ 10,8 %)
Aux USA, le marché des barres est attendu à 3 milliards de dollars en 2005 et le double en 2007.
Les barres céréalières représentent 51 % et les barres nutritionnelles 49 %, mais le rapport devrait
s’inverser dès cette année.
Très orientée sur le low-Carb en 2004, la tendance du marché américain des barres semble
désormais se recentrer sur des allégations faisant état de l’Index Glycémique des produits.
Les dernières innovations exploitent également des niches telles que la lutte contre les pathologies
(diabète, obésité, MCV, …), ou la segmentation (seniors, sportifs, femmes enceintes, …). Les
consommateurs recherchent à la fois de la sophistication mais aussi plus de naturalité du côté des
ingrédients (céréales complètes notamment).
93 % des Américains sont adeptes du snacking et 50 % au moins deux fois par jour
(Source : Snack Food Association).
Le snacking représente 25 % des apports caloriques des Américains (Source : Information
Resources Inc.) et 20 % pour les enfants (source : USDA)
Selon une étude de Packaged Facts, le marché du snacking aux USA est attendu à 57 milliards de
dollars en 2008 (47 milliards en 2003). Cette croissance se faisant sur des produits plus sains.
Aux USA, le snacking se porte à 70 % sur des produits salés, avec le fromage arrivant en
tête de liste pour 45 % d’entre eux, suivi des chips pour 12 % (source : Étude de
SupermarketGuru.com).
Une étude réalisée par le Food Marketing Institute (FMI) : « Shopping for health » montre
que les Américains sont majoritairement conscients que leurs habitudes alimentaires pourraient
être améliorées (74 % des foyers avec enfants et 63 % des foyers sans enfants).
Selon une étude de Datamonitor, la consommation hors foyer en Europe atteindra 80,6 milliards
d’euros d’ici à 2007 soit une progression de 11,3 milliards d’euros depuis 2002.
Les prises alimentaires hors foyer représentaient 24,4 % en 2002 et sont attendues à 27 % en
2007.
En moyenne, les Européens mangent 4,5 fois par jour, le snacking représentant 40 % de
ces prises alimentaires. Le snacking touche particulièrement les jeunes Européens. Pendant que
64 % des jeunes de moins de 20 ans grignotent entre les repas, seulement 25 % de s plus de 55 ans
le font. (source : Mintel)
Il existe de nombreuses disparités selon les pays concernés ainsi 40 % des Britanniques
admettent qu’ils mangent souvent entre les repas. Il en va de même pour 36 % des Allemands
mais seulement 25 % des Français ou des Italiens. Toutefois, les meilleures perspectives de
croissance sont attendues pour la France (+ 37 % d’ici à 2007), l’Italie (+ 33 %) et l’Espagne
(+ 22 %).
Part des prises alimentaires on-the-go sur le total des prises alimentaires
2002 2007
UK 22,3 24,2
Netherlands 16,6 18,9
France 14,8 16,2
Spain 13,5 15,1
Germany 13,4 14,7
Italy 13 14,2
Source : Datamonitor
Toujours d’après Datamonitor, il y a de moins en moins de frontières entre repas et snacking car
les produits doivent maintenant s’adapter aux nouveaux modes de vie des consommateurs alors
que jusque-là c’était les consommateurs qui devaient s’adapter aux produits et à leur mode de
distribution.
L’avenir semble donc être à ce que les Anglais appellent « meal-snack hybrids », des produits qui
seraient de vrais prises alimentaires (repas) mais sans les contraintes sociales qui accompagnent
les repas (heures fixes, table, famille, …).
D’où le succès de ces marchés, qui envahissent tous les circuits de distribution car – précisément
– ils se rapprochent de leurs consommateurs. Dans une gare, dans la rue, sur le lieu de travail ou
dans le métro… Tout est fait pour que vous ayez toujours, à portée de monnaie, de quoi vous
réconforter l’estomac.
Comme les aliments traditionnels semblent ne pas s’être intéressés aux nouveaux besoins
du consommateur en termes de praticité, ergonomie, mais aussi, contenu nutritionnel et gustatif,
cette place a été prise puis envahie par des aliments facultatifs comme les barres, les chips, les
sodas… Le plaisir qu’ils apportent est universel (ils plaisent à une large majorité) et leur DLC
supporte n’importe quelle mode de distribution.
Fractionner sa prise alimentaire pour mieux se plier aux nouveaux modes de vie,
augmenter la proximité de l’aliment avec son consommateur, en particulier, en étant présent « là
et où » il en a le plus besoin (besoin de se sustenter, mais aussi, besoin de réconfort et de chaleur
intérieure : distributeur dans les écoles ou sur le lieu de travail).
Résolument, les intervenants du secteur de l’alimentation qui veulent un développement
durable doivent impérativement et de toute urgence se rapprocher du consommateur, de ses
envies et de ses nouveaux besoins.
Et si nous avions des légumes en sachet prêt à consommer à côté des sachets de bonbons
aux caisses, ou dans les gares et les magasins de journaux ? Et si nous avions des barres de
fromage blanc ou de yaourt et de fruit plutôt que des barres de sucre et de gras ? Et si la place de
l’eau prenait le pas sur celle des sodas dans les distributeurs automatiques ?
AFCHAIN
ZI de Cantimpré – 59400 Cambrai – T : 03 27 81 25 49 – F : 03 27 81 20 40 –
www.betises.de.cambrai.com
CA : 2 millions d’euros - Volumes : 400 tonnes - Effectifs : 18
+=+=+=+
ARNAUD SOUBEYRAN
R.N. 7 - 26200 Montélimar - T : 04 90 83 70 07 - F : 04 90 83 74 34 - [email protected]
+=+=+=+
BONBONS BARNIER
Rue de la Chênaie - B.P. 104 - 76804 Saint-Etienne-Rouvray Cedex - T : 02 32 95 90 50 - F : 0232
95 90 60 - [email protected]
+=+=+=+
BOVETTI CHOCOLATS
(Bovetti)
ZA 19190 Aubazine - T : 05 55 25 78 30 - F : 05 55 25 78 42 – www.bovetti.com
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
CADBURY FRANCE
(Poulain)
2 rue de la Garbotière BP 1320 - 41013 Villebarbou Blois cedex – T : 02 54 44 47 00 –
F : 02 54 74 49 17
CA : entre 100 et 500 M d’euros Effectifs : entre 500 et 1000
+=+=+=+
CEMOI
(Cémoi)
2980 avenue Julien Panchot BP 2006 - 66011 Perpignan cedex - T : 04 68 56 35 35 - F : 04 68 54
68 21 - www.cemoi.fr
CA : entre 100 et 500 M d’euros Effectifs : entre 200 et 500
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
CHOCMOD S.A
(Chocmod)
1 avenue de Flandre - 59223 Roncq - T : 03 20 28 92 98 - F : 03 20 28 92 95 -
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
CHOCOLAT REAL
556 rue de Chantabord – 73024 Chambery cedex – T : 04 79 62 21 90 – F : 04 79 62 53 49
+=+=+=+
CHOCOLATERIE DU PECQ
43, avenue de la République - 78230 Le Pecq - T : 01 39 76 63 50 - F : 01 34 80 19 08 -
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
CHOCOLAT WEISS
18 rue Dendert Rochereau - 42000 Saint Etienne - T : 04 77 49 41 41 - F : 04 77 37 99 54
+=+=+=+
CHOCOLATERIE D’AQUITAINE
158 rue Alexis Labro – 33130 Begles – T : 05 57 35 53 00 - F : 05 56 49 06 97 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
CHOCOLATERIE NOBLIA
Avenue d’Espagne – BP 8 – 64250 Cambo les Bains – T : 05 59 29 72 50 - F : 05 59 29 99 92 –
chocolatnoblia@voilà.fr
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
CONFISERIE DU BOUQUET
ZA de Meyrol – 26200 Montélimar – T : 04 75 01 20 45 – F : 04 75 52 08 02 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
CONFISERIE ROHAN
9 rue de la Montée – 67680 Epfig – T : 03 88 57 85 85 – F : 03 88 85 56 17 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
DISTRIBORG France
(Vivis, Equilibrance)
217, chemin du Grand Revoyet - 69561 St Genis laval - T : 04 72 67 10 20 - F : 04 72 67 10 57 -
www.distriborg.com
+=+=+=+
+=+=+=+
Dupont D’Isigny
(Dupont D'Isigny - Jacquin)
99 Route Americaine - BP 508 - 50500 Carentan - T : 02 33 71 66 66 - F : 02 33 42 30 54 -
www.dupontdisigny.com - [email protected]
CA : 17 millions d’euros (dont 65 % en MDD) - Volumes : 7 000 tonnes - Effectifs : 60
+=+=+=+
FERRERO
(Tic-Tac, Kinder, Nutelle, Rocher)
18 rue jacques Monod - BP 58 - 76131 Mont St Aignan cedex – T : 02 35 88 36 00 –
F : 02 35 07 39 28 - www.ferrero.fr
+=+=+=+
FIZZY CONFISERIE
ZI 1 place des Champs de Colut - 59230 Sars et Rosières - T : 03 27 30 58 58 - F : 03 27 30 58 59
– [email protected]
CA : entre 10 et 50 M d’euros Effectifs : entre 50 et 100
+=+=+=+
FREDERIC CHOCOLATIER
BP 24 - 68127 Sainte Croix en Plaine - T : 03 89 20 99 99 - F : 03 89 20 99 80
www.frederic-chocolatier.com - [email protected]
+=+=+=+
GROUPE GERS’ON
(Pierrot Gourmand)
Lieu-dit les Escures – 19 120 Altillac – T : 05 55 91 91 00 – F : 05 55 91 91 09 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
JORDAN’S FRANCE
(Fruitsli)
2 Bd Albert 1e – 94130 Nogent sur Marne – T : 01 48 71 52 22 – F : 01 48 71 52 23 –
[email protected]
CA : 10 à 50 millions d’euros Effectifs : 5 à 10
Dirigeants : Jean-Louis Marquet
+=+=+=+
JULES BROCHENIN
Le Grand Deves, Route de Nyons - BP 21 26790 Tulette - T : 04 75 97 23 33 - F : 04 75 97 23 27
www.brochenin.com
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
KUBLI SA
17 rue Gustave Eiffel - 91420 Morangis - T : 01 69 09 69 35 - F : 01 64 48 44 45
CA : 1 à 5 millions d’euros Effectifs : 20 à 50
+=+=+=+
LAMY LUTTI
(Dietorelle)
ZI Ravennes les Francs – Avenue Albert Calmette – BP 100 – 59587 Bondues cedex –
T : 03 20 11 31 00 – F : 03 20 11 31 30 - www.lamylutti.com
+=+=+=+
+=+=+=+
LU France
(granny)
Avenue Amboise Croizat - BP 93 - 91003 Evry cedex - T : 01 60 76 72 00 - F : 01 60 76 77 99
+=+=+=+
MASTERFOODS
(MARS - M&M'S - TWIX - SNICKERS- BOUNTY - BALISTO - MALTESERS - MILKY
WAY - SKITTLES - TWIX TOP - CELEBRATIONS)
3 chemin de la Sandlach BP 36 - 67501 Haguenau cedex - T : 03 88 05 10 01 - F : 03 88 05 10 02
+=+=+=+
+=+=+=+
MONBANA
65 rue de l'Aigle - B.P. 25 - 92250 La Garenne-Colombes - T : 02 43 05 42 48 - F : 02 43 05 43 66
www.monbana.com - [email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
MVS
6 rue Source de L'Hôpital - 03200 Vichy - T : 04 70 59 19 25 - F : 04 70 59 08 64 -
www.pastilleworld.com - [email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
NOUGALET
Lieu-Dit La Tuilerie – 11190 Luc-Sur-Aude – T : 04 68 74 02 03 – F : 04 68 74 07 70 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
+=+=+=+
NUTRITION ET SANTE
(Gerblé, Céréal, Ovomaltine)
Route de Castelnaudary – BP 106 – 31250 Revel – T : 05 62 18 73 73 – F : 05 61 83 15 25
+=+=+=+
PEPSICO
(Marque Lay’s et Croky)
4/6 rue Henri Ste Claire Deville - 92563 Rueil Malmaison - T : 01 55 47 51 00 - F : 01 55 47 51
01 – www.pepsi.tm.fr
+=+=+=+
+=+=+=+
PINSON CONFISEUR
(Berlingot Nantais)
22 rue du coutelier – 44800 Saint Herblain – T : 02 40 92 16 16 – F : 02 28 03 05 07 –
[email protected]
+=+=+=+
+=+=+=+
RITTER SPORT
(Ritter)
Alfred-Ritter-Straße 25 - 1111 Waldenbuch - BP 12 40 - 71108 Waldenbuch
T : +49 (0)7157 97-0 – F : +49 (0)7157 97-399 - www.ritter-sport.de
+=+=+=+
+=+=+=+
SOLINEST
(Distributeur de Ricola, Fisherman’s, Werther’s, Van Melle, Masterfoods, Hubba-Bubba et Chupa
Chups)
2 à 4 rue de l’Ill BP2 - 68350 Brunstatt - T : 03 89 61 16 39 - F : 03 89 61 01 39 - www.solinest.fr
+=+=+=+
+=+=+=+
VALRHONA
(VALRHONA - GUANAJA - MANJARI - JIVARA - GRAN COUVA)
B.P. 40 - 26600 Tain-L'Hermitage - T : 04 75 07 90 90 - F : 04 75 08 05 17
[email protected] - www.valrhona.com
+=+=+=+
+=+=+=+
VICO SA
(Vico)
Paris Nord I 165 rue de la Belle étoile - BP 50070 95947 Roisy CDG cedex -
T : 01 49 90 11 43 - F : 01 49 90 11 99 - [email protected]
+=+=+=+
WRIGLEY
(Marque Freedent, Xcite, Eclipse, Airwaves)
ZI RD N°52 BP29 - 68600 Bisheim - T : 03 89 72 19 19 - F : 03 89 72 64 21