Analyse Du Secteur Glace
Analyse Du Secteur Glace
Analyse Du Secteur Glace
64
RUE DE
DES
GLACIERS
DE
FRANCE
FEVRIER 1998
SOMMAIRE
Glossaire..........................................................................................................................
Introduction....................................................................................................................
1. prsentation du secteur
1.1 La structure conomique et sociale du secteur..................................................
1.1.1. Consommation et production
1.1.2. Les entreprises du secteur
1.2. Les particularits des fournisseurs et les besoins des clients............................
1.3. Les conditions dutilisation du ou des produits pris en compte par le GBPH
11
12
12
13
18
24
27
28
28
29
30
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34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
45
46
48
50
52
53
54
- Matires (case 4)
PS.4. Mlange.......................................................................................................
55
56
57
PS.7. Maturation..................................................................................................
- Mode opratoire (case 9)
Annexes
Annexe I
Annexe II
58
GLOSSAIRE
A
Analyse des dangers
Lune des principales procdures de la dmarche
HACCP (analyse des dangers - points critiques
pour leur matrise) a pour objectifs :
. lidentification des dangers significatifs
potentiels,
. lvaluation de leur probabilit
dapparition,
. lvaluation de leur svrit.
C.C.P.
Cf. Point critique pour la matrise
Clarification
Terme dusage : pour les oeufs en coquille,
sparation du blanc et du jaune.
Contamination
Prsence ou introduction volontaire
matires indsirables (microbes,
chimiques, corps trangers) dans
(Codex Alimentarius 25me session,
DC, 1.11.91.)
ou non de
substances
le produit.
Washington
Contrle
Action de mesurer, examiner une ou plusieurs
caractristiques dun produit ou service pour
sassurer de leur conformit aux exigences du
GBPH.
F-G-H-I
Danger
Freezer
de
volume
obtenue
par
Dsinfection
Rduction du nombre des micro-organismes, sans
nuire au produit, au moyen dagents chimiques
et/ou de procds physiques satisfaisants du point
de vue hyginique, jusqu lobtention dun niveau
ne risquant pas dentraner une contamination
dangereuse pour le produit. (Codex Alimentarius,
alinorm 93.13.1991)
Etalonnage
M
Matrise (N) - Matriser (V)
(N)
Sret dexcution, dune opration, dun
procd.
Mesures correctives
(V)
Amnager
(Grer)
les
conditions
permettant de dominer, de contenir, dexcuter
avec sret une opration, un procd.
Mesures prventives
Manipulation
Toute opration par laquelle, pour la fabrication, le
personnel est amen toucher les aliments
directement ou laide dustensiles. (Codex
Alimentarius 93.13)
cf. Appareil
Maturation
Etape durant laquelle le mix glace ou crme
glace est laiss en stock rfrigr pendant 72h,
48h, 24h, respectivement +2 C, +4 C, +6 C,
aprs
pasteurisation
et
homognisation
ventuelle, et durant laquelle il acquiert certaines
proprits recherches.
Le mix prend, en effet, une saveur spcifique et
une texture plus onctueuse, plus paisse.
Nettoyage
Elimination
des
souillures,
des
rsidus
alimentaires, de la salet, de la graisse ou de toute
autre matire indsirable. (Codex Alimentarius,
Alinorm 93.13, 1991)
Pasteurisation
Surveillance
V
Les barmes les plus frquemment utiliss sont :
. 63 C - 30 minutes,
. 72 C - 3 minutes,
. 82 C - quelques secondes.
Valeur cible
Point
Points sensibles : point tape ou
procdure spcifique au secteur qui se caractrise
par l'existence de valeurs cibles et d'actions
correctives sur le produit ou sur le procd.
INTRODUCTION
Conception et utilisation des guides de bonnes pratiques dhygine
Or, les professionnels, quelle que soit la branche dactivit laquelle on sadresse, nont en gnral pas les
connaissances suffisantes pour laborer un systme qui permette de donner confiance en la qualit de leur
production pour ce qui concerne la scurit. De nos jours, la rputation ne suffit plus !
Les Guides de Bonnes Pratique dHygine sont une rponse ce constat de carence.
Le secteur dactivit Glacier Monovalent est rgi par plusieurs textes rglementaires, parmi lesquels larrt
ministriel du 30 dcembre 1993 qui s'applique la vente indirecte au consommateur, et larrt ministriel du 9
mai 1995 qui s'applique essentiellement la vente directe au consommateur. Les entreprises concernes
pourront, en complment des dispositions lgales, se rfrer utilement ce guide.
L'arrt ministriel du 8 fvrier 1996 prvoit que les tablissements dispenss de lagrment sanitaire, devront se
rfrer ce guide dans les trois mois qui suivront sa validation par les autorits.
la prsentation du secteur,
. M. MENAND
PRSIDENT de la C.N.G.F.
. M. DAGNIAUX
VICE-PRSIDENT de la C.N.G.F.
. Mme JOUAILLEC
DIRECTRICE de la C.N.G.F.
. M. DAVID
. M. FENOCCHIO
. M. FOENIX
. M. MANTICA
. M. KALINOWSKI
I.N.R.A.C.Q.
. M. le Professeur CARLIER
E.N.V.A.
. M. BELOEIL
E.N.V.A.
1. Prsentation du secteur
1.1. La structure conomique et sociale du secteur
1.1.1. Consommation et production
La consommation en 1988 en France de produits glacs tait de 4,7 litres par an et par habitant.
Par ce chiffre, le consommateur franais est l'un des plus petits amateurs de desserts glacs en
Europe. En effet, comme le montre le tableau ci-dessous, les franais semblent moins sduits par
les crmes glaces que bon nombre de leurs voisins europens.
Sude
14
Norvge
12,3
Finlande
11
Danemark
8,5
Suisse
7,4
U.K.
7
Pays-Bas
6,3
R.F.A.
5,9
Belgique
5,6
Italie
5
France
4,7
Espagne
3,5
Toutefois, la consommation de produits glacs en France a enregistre une trs nette augmentation
ces dix dernires annes; la production nationale a tripl pendant cette priode. A l'heure actuelle,
la production annuelle de glaces, production artisanale et production industrielle confondues,
reprsente
291 544 000 litres. Il est important de noter que la glace reste en France une activit trs
saisonnire : le volume d'activit reste avant tout li aux conditions mtorologiques.
La consommation se rpartit de la faon suivante, entre les diffrents sites de dgustation :
Consommation
familiale
Consommation
de plein-air
Glaciers,
ptissiers,
restauration et
collectivits
Spectacles
35%
30%
30%
5%
Les glaciers-fabricants sont prsents sur trois de ces sites : la consommation familiale et la
consommation en salon de th par les spcialits, la consommation de plein-air par les cornets, la
restauration par les spcialits et les coupes.
Mais, la part importante de la consommation de desserts glacs en famille, en salon de th ou au
restaurant (65%) fait de la glace un produit festif que l'artisan-glacier est capable de renouveler et
de dcliner dans la varit des parfums et la diversit des spcialits.
1.1.2. Les entreprises de glacerie en France
Les entreprises de glacerie se classent en deux catgories. Elles s'y rpartissent de la faon
suivante :
Nombre
d'entreprises
Nombre de salaris
Glaciers monovalents
474
2500
Glaciers polyvalents
8000
45 600
Les glaciers monovalents et les glaciers polyvalents reprsentent respectivement 2500 salaris et
45 600 salaris. Toutefois, il y a encore lieu, ici, de souligner que l'activit de fabrication est
fortement soumise des variations saisonnires et qu'il y est fait souvent appel une main
d'oeuvre temporaire.
1.2. Les particularits des fournisseurs et les besoins des clients
L'essentiel des matires premires est issu de secteurs contrls. Mais certaines de ces matires premires
peuvent venir directement de la production agricole. Il sera alors ncessaire de mettre en place des mesures de
surveillance.
Les variations de consommation sont soumises la situation gographique ainsi qu'aux saisons. Si partout en
France le gros de l'activit a lieu pendant la belle saison, les rgions du nord et de l'est de la France travaillent
plus pendant les ftes de fin d'annes que les rgions de tourisme estival.
Ces considrations ont t prises en compte dans l'laboration des moyens de matrise.
1.3. Les conditions d'utilisation du ou des produits pris en compte par le GBPH
Les produits glacs mouls en bac : les glaces, crmes glaces et sorbets mouls en bac peuvent participer :
- la vente directe lorsqu'ils sont :
. vendus la cuillre en cornet, ...
. vendus en salon de th : en coupe glacs des particuliers
dans des spcialits des particuliers
. vendus en l'tat des particuliers
- la vente indirecte lorsqu'ils sont vendus en l'tat des restaurants, des collectivits, ou des G.M.S. qui
assureront la remise directe au consommateur final.
Type
Prsentation
Traitement technologique
exigences fournisseur
Lait CRU
. conditionn en :
- bidon plastique (10 20
litres)
. tables patentes
. filtrage ventuel sur grille mtallique
. rfrigr
Lait PASTEURIS
. vrac
. conditionn
. conditionn en :
- rcipient de 1 l (pac,
. strilisation
bouteille plastique);
- rcipient de 10 l (enveloppe
plastique)
Lait
. conditionn
. STRILISATION
. conditionn en :
- boite de 1kg
. strilisation
SUCR
Lait EN POUDRE
PROTINES LAITIERES
. sac : 5 ou 25 kg
. poudre spray
. pasteurisation
. schage par atomisation
CONCENTR SUCR
2.1.2. Crmes
Type
Prsentation
Crme CRUE
Crme PASTEURISE
Crme STRILISE
UHT
Traitement technologique
exigences fournisseur
PASTEURISER AVANT USAGE
. conditionne en :
- seau : 1l, 2l, 5l
- outre
. conditionne :
- seau
- outre
- Pasteurisation
- Strilisation
Crme FLEURETTE*
* crme fluide 35 % de M.G.
2.1.3. Beurre
Type
Prsentation
Beurre
Huile de Beurre
. solidifie
. pain de 20kg
Traitement technologique
exigences fournisseur
Type
Prsentation
Oeufs entiers
. en coquille
. canadienne de 360
coule pasteurise
. jaune
. blanc
. entier : bidon de 5l
ovoproduits surgels
jaunes pasteuriss
sucrs
Oeufs en poudre :
- blanc
- jaune
. conditionns en :
- bidon de 5 25kg
. conditionns en :
- bidon
- sac
Traitement technologique
exigences fournisseur
. livrs temprature ambiante (non
rfrigrs) par des tablissements
conformes (COHS)
. pasteuriss
jaune: utiliser aussi rapidement que
possible
coule fraiche : utiliser dans les 6 h aprs
fabrication.
. pasteuriss
. pasteuriss
. sucrs
.pasteuriss
2.1.5. Sucre(s)
Type
Saccharose
Saccharose - Raffinose
Glucose
Dextrose
Sucre inverti
Malto-dextrine
(sirop de sucres)
Fructose
Prsentation
Traitement technologique
exigences fournisseur
.cristallis
. sirop
. atomis
. sirop
. atomis
. pte
. sirop
. pte
. sirop
. corn-sirup
. atomis
. sirop
2.1.6. Fruits
Type
Fruits frais
Prsentation
Traitement technologique
exigences fournisseur
Fruits surgels
. en bille
. lavs, surgels
. pure
Fruits en boite
jus concentrs de fruits
- citron
- orange
- mandarine
Fruits lyophiliss
prsentation
traitement technologique
exigences fournisseur
Poudre de cacao :
- normale :
28 % MG
- maigre :
18 % MG
Pte de cacao :
- 54 % MG
Couverture de chocolat . plaque de 1kg ou 2,5 kg
(pte de cacao, sucre,
. pistole
lcithine)
. drop
2.1.8. Annexes
Type
(Annexes) Sches
- amandes,
- meringues,
- ...
Prsentation
Traitement technologique
exigences fournisseur
Ces annexes introduites dans le mlange en
fin de turbinage ne subissent pas de
traitement d'assainissement.
(Annexes) Humides
- fruits semi-confits,
- "sauces",
- ...
Farine ptissire
. blute
Les tapes retenues comme points sensibles (nots PS) par la suite de ltude sont mentionnes
dans ce diagramme.
Rception des
matires premires rfrigres
Stockage
(froid ngatif, froid positif)
Rception et Stockage
temprature ambiante
Dconglation (ventuelle)
des matires premires
Prparation
des jus, pures, ... de fruits
Mlange
Pasteurisation - Cuisson
Pasteurisation - Refroidissement
Maturation
Foisonnement - Glaage
Remplissage - Conditionnement
Stockage - 18 C
PS.1.
PS.2.
PS.3.
PS.4.
PS.5.
PS.6.
PS.7.
GLACE ... ET GLACES AUX SIROP ... SUIVIES DUN NOM DE FRUIT OU DARME
NATUREL
SORBETS
Ces produits sont obtenus par conglation dun mlange de:
- eau potable,
- sucre (saccharose),
aromatis ou additionn de vin ou dalcool.
Entrent dans cette catgorie : [cette liste nest pas limitative]
- SORBETS AUX
FRUITS
aromatiss laide de :
. fruits frais,
. fruits congels,
. fruits atomiss,
. lyophiliss,
. jus de fruits,.....
- SORBETS AUX VINS ET AUX ALCOOLS additionns dune quantit suffisante de :
. vin dappellation dorigine,
. liqueur,
(Cf. circulaire du 22/07/70).
Remarque :
Est licite
l'emploi de
en remplacement de
- lait frais
- colorants autoriss.
- essences naturelles.
- stabilisateurs autoriss.
Germes
Rsultats
FAM
Coliformes 30 C
Coliformes 44 C
Staphylococcus aureus
Salmonella
Les auteurs du CNERNA-CNRS dans Qualit microbiologiques des aliments, matrise et critres
rappellent que, dune part, le CDC dAtlanta a signal en 1987 lexistence dun lien
pidmiologique entre des cas de listriose humaine et des crmes glaces et, dautre part,
quHubert (1990) isole Listria monocytogenes sur 6 % des crmes glaces analyses en GrandeBretagne en 1989. Toutefois, les produits glacs ne sont quexceptionnellement responsables de
toxi-infections alimentaires.
Cependant, les glaces, crmes glaces et sorbets restent des produits sensibles du fait des matires
premires (ovoproduits, lait, crme, ...) qui rentrent dans leur fabrication et de limportance des
tapes manipules en filire artisanale.
La prsentation des matires premires utilises, le diagramme de fabrication synthtique pris
comme schma type ainsi que la prsentation des caractristiques des produits finis permettent de
prendre en compte les lments ncessaires lanalyse des dangers microbiologiques.
Ainsi, un certain nombre de micro-organismes pathognes et de tmoin de contamination
pertinents ont t identifis.
3.2. Les germes pathognes
Ils sont prsents de faon simple et concise, chacun en une fiche. (cf. Annexe)
Pour chacun deux, il est rappel :
4.2. Application
La premire colonne gauche reprsente le diagramme de fabrication type.
Dans le reste du tableau, on trouvera lanalyse des dangers, en suivant la rgle dite des cinq M (Main
doeuvre, Matriel, Mode opratoire, Matires, Milieu) et, pour chaque M , lvolution possible du danger
(contamination, dveloppement, survie).
Pour les cases laisses blanches, il na pas t relev de rapport direct entre le M et le danger
microbien. Les mesures gnrales dhygine sappliquent.
Pour les cases gris clair, il peut se produire une volution du danger, qui peut tre combattue par
lapplication des mesures gnrales dhygine, en les adaptant si besoin la situation.
Pour les cases gris fonc (au nombre de 9), correspondants aux 7 points sensibles identifis, le danger
peut voluer jusqu un niveau inacceptable. Cette volution est contrecarre par lapplication de mesures
spcifiques en plus des mesures gnrales dhygine. Les fiches correspondantes sont dtailles dans le
guide avec, chaque fois que cest possible, des propositions concernant les moyens de surveillance
employer, les limites respecter et les corrections apporter en cas de problme.
Tableau 2 :
Etapes de fabrication
C
. Rception des M.P.
rfrigres PS 1
. Stockage (froid
positif, froid ngatif)
. Rception stockage
temprature ambiante
. Dconglation
ventuelle des
matires premires
. Prparation des jus,
pure PS 3
. Mlange PS 4
. Pasteurisation Cuisson PS 5
. Pasteurisation Refroidissement PS 6
. Ajout de fruits Aromatisation
. Maturation PS 7
Main doeuvre
D
S
Matriel
D
Mode opratoire
C
D
S
1
Matires
D
2
4
5
6
7
. Foisonnement Glaage
. Remplissage Conditionnement
. Stockage - 18 C
Lgende :
C : contamination
D : dveloppement
S : survie
cases en gris clair : lments de matrise relevant de mesures gnrales dhygine
cases en gris fonc : lments de matrise relevant de mesures spcifiques (ltape peut tre considre comme CCP au sens du FD V 01 - 001)
Milieu
D
FT 2.........................................
FT 3.........................................
FT 4.........................................
FT 5.........................................
FT 6.........................................
FT 7.........................................
FT 8.........................................
FT 9.........................................
FT 10.......................................
FT 11.......................................
FT 12.......................................
FT 13.......................................
FT 14.......................................
FT 15.......................................
FT 1
1. Conception
Les locaux et les postes de travail doivent tre conus de faon permettre :
- lapplication des bonnes pratiques dhygine alimentaire, y compris la protection contre les contaminations croises pendant et entre les oprations ;
- la protection des denres alimentaires contres les contacts directs avec les consommateurs ;
- lapplication facile des mesures de nettoyage et de dsinfection ;
2. Construction
La construction et lamnagement des locaux doivent prendre en compte la rglementation sur lhygine et la scurit des denres alimentaires ainsi que les obligations prvues
au Code du Travail.
Aussi, que ce soit dans le but dadapter la rglementation les locaux existants ou encore de construire une nouvelle unit de production, il est fortement recommand de
consulter les autorits locales (Services Vtrinaires - Direction Dpartementale de lAgriculture [DDAF], Service prvention - Caisse Rgionale dAssurance Maladie
[CRAM]), en la matire ds ltape de la conception, afin dviter de devoir reconsidrer des oprations coteuses aprs les travaux.
Rfrences :
. Codex Alimentarius, ALINORM 97/13, Annexe 2
. Code du Travail
. INRS (Institut National de Recherche et de Scurit), ED 718 Conception des lieux de travail
FT 2
Le revtement de sol doit tre : clair, facile nettoyer et dsinfecter, rsistant aux chocs, impermable et imputrescible, exempt de porosit, antidrapant, non inflammable. Le
carrelage en grs crame antiglissant est recommand mais il peut tre remplac par des revtements base de rsine charges de quartz.
Le raccordement des murs entre eux et des murs avec le sol sera ralis de prfrence en gorges arrondies et tanches.
Les recoins, appuis de fentre et de faon plus gnrale tous les endroits o peut se produire une accumulation de poussire ou de crasse seront limins ou quips de dispositifs
empchant laccumulation de souillures (appui fentre inclin).
Toutes les surfaces seront maintenues en parfait tat dentretien. Les carrelages fendus seront remplacs, les carrelages dcolls seront recolls, les fentes, fissures, crevasses dans le
sol et les murs seront rpars de faon durable.
Le raccordement des murs avec le sol et les entourages de portes pourront tre protgs des chocs.
FT 3
- une fois par an, (cette frquence peut tre module en fonction des circonstances locales)
- au dbut et lextrmit du circuit de distribution dans latelier afin de ne pas ngliger le risque dune contamination dans les canalisations intrieures lentreprise.
Il est ncessaire de remplacer les joints, les brise-jet et tous les quipements particulirement sensibles la contamination.
FT 4
FT 5
Remarques
Ces valeurs sont mesures par un luxmtres au niveau des tches visuelles.
Les tubes fluorescents seront obligatoirement du type produit alimentaire.
Les valeurs minimales obligatoires sont prcises dans les articles R 232.6 R 232.6 10 du
du Travail. Ils rsultent de la codification du dcret 83-721 du 2 aot 1983 relatif lclairag
lieux de travail.
FT 6
Les locaux o sont fabriqus des glaces et crmes glaces et sorbets doivent tre rservs exclusivement la fabrication.
FT 7
Les dchets doivent tre dposs aussitt dans des rcipients tanches, clos, rsistants qui doivent tre limins ou vids et nettoys au moins une fois par jour.
FT 8
Les oprations de dratisation et de dsinsectisation utilisant des produits chimiques seront effectues pendant les priodes de fermetures de latelier. Celui-ci ne reprendra ses
fabrications quaprs avoir subi un nettoyage et une dsinfection complets.
Lutilisation de lampes insecticides peut tre admise sous rserve quelle nentrane pas de contamination des produits alimentaires.
FT 9
Les professionnels ont vis--vis des consommateurs une obligation de scurit : les glaces, crmes glaces et sorbets doivent tre exempts de germes dangereux et doivent conserver
jusqu la consommation des qualits gustatives irrprochables.
Parmi les divers moyens de matrise des risques, lemploi de protocole de nettoyages et de dsinfection complet et efficace participe la ralisation des objectifs de qualit.
9.1. Dfinitions
Le nettoyage est lopration qui permet dliminer les souillures visibles : la salet . Il permet dobtenir des surfaces optiquement propres, cest dire o toute trace de
salet a disparu. Mais il peut rester ce que lon ne voit pas, en particulier les microbes.
La dsinfection est lopration qui permet dliminer les microbes totalement ou partiellement, de faon obtenir une surface bactriologiquement propre.
Ces oprations doivent se succder dans un ordre logique. Il est fondamental de retenir la notion suivante :
IL NY A PAS DE DESINFECTION SANS NETTOYAGE PREALABLE
ou encore
MIEUX VAUT UN BON NETTOYAGE SANS DESINFECTION QUUNE DESINFECTION SANS NETTOYAGE
2. NETTOYAGE
1. PRE-NETTOYAGE
3. RINCAGE
INTERMEDIAIRE
6. SECHAGE
5. RINCAGE
FINAL
FT 10
La nature des problmes rsoudre conditionnera lutilisation de telle ou telle famille : en glacerie, les professionnels seront confronts des problmes de
bactries Gram positif, comme les Staphylocoques, les Listeria, ou Gram ngatif, comme les Entrobactries parmi lesquelles les salmonelles. Les
levures font galement partie de la flore ventuelle de contamination des produits.
Les dsinfectants utilisables sont leau chaude ( > 82C), les produits chlors, les peroxydes, les ammoniums quaternaires, les biguanidines.
Comme pour les dtergents, dans le but dviter que ne sinstalle dans un atelier une flore accoutume un produit, on aura soin de varier les produits en
fonction de leur principe actif.
FT 11
Le protocole voqu en 9.2. fait tat de six actions qui se succdent dans le temps : cest le protocole complet, qui donne les meilleurs rsultats en pratique, et dont on privilgiera
lemploi :
- au moins la fin de chaque journe de travail pour les surfaces en contact direct avec les denres,
- au moins 1 fois par semaine pour lensemble de latelier.
11.1. Pr-nettoyage
Les oprations de pr-nettoyage consistent en une remise en ordre des locaux et en un rangement des surfaces de travail, de faon faciliter les oprations de nettoyage.
Les sols seront balays ou -mieux- racls afin de minimiser la production de poussires. Les dchets volumineux seront limins : un jet deau froide ou tide aidera cette
limination. Les matriels complexes seront dmonts.
Toute persistance en quantit excessive de dchets risque daccaparer le dtergent et dentraner un surconsommation de produit ou une moindre efficacit de celui-ci.
11.2. Nettoyage
Les solutions de nettoyage seront prpares en suivant scrupuleusement les indications du fabricant qui sont obligatoirement portes sur ltiquetage. Les produits de
nettoyage seront dilus dans de leau tide ou chaude (maximum 45-50C) en vitant toute surchauffe qui entranerait un gchis dnergie et un risque de cuisson des salets
avec adhrence maximale aux surfaces.
Les temps de contact seront suffisants pour permettre au produit de nettoyage dimbiber correctement les surfaces souilles. On peut prendre comme base minimale de
temps de contact une priode de 5 minutes. Sur les murs, les plafonds, les suspensions, lapplication de mousses peut reprsenter une solution intressante, car elle permet
une bonne adhrence des produits ainsi quune bonne visualisation des surfaces traites.
Souvent, des actions mcaniques permettront de dcoller les salissures fortement incrustes : frottage, brossage. Lemploi de nettoyeurs hautes pressions permet un
dcollement satisfaisant des souillures incrustes. Cependant, il y a cration dun arosol contamin qui pourra assurer la diffusion de germes. Aussi, ces techniques doiventelles tre rserves au nettoyage dustensiles dans des locaux spcifiques ou lextrieur des ateliers de fabrication.
11.6. Schage
Les environnements humides sont particulirement favorables limplantation de certains germes nfastes (moisissures) ou dangereux (Listeria). Les oprations de
nettoyage-dsinfection seront donc utilement compltes par un schage par ventilation ou soufflage dair sec filtr, par aspiration, par raclage, par essuyage.
Il est recommand, JUSTE AVANT LA RUTILISATION, deffectuer un dernier rinage des surfaces de travail leau froide, afin dliminer les contaminants qui auraient pu se
redposer pendant la priode dinactivit de latelier.
FT 12
Il existe aujourdhui de nombreux produits commercialiss en tant que nettoyant-dsinfectant, savon-dsinfectant ... Ces produits sont efficaces. Nanmoins, lefficacit
globale dune seule opration de nettoyage-dsinfection sera dans la plupart des cas moindre que celle rsultant de lapplication du protocole complet (produit de nettoyage
et produit de dsinfection spars).
Lapplication de ces protocoles simplifis sera rserv lentretien des surfaces et des matriels peu sales recouverts dune salissure non-incruste, peu adhrente
ou encore aux oprations de nettoyage intermdiaire lors dune journe de travail. Par exemple, nettoyage dune table entre deux activits.
Lemploi de ces produits et de ces protocoles ne dispense pas de lutilisation la fin de chaque journe de travail du protocole complet, notamment sur les surfaces
entrant directement en contact avec les produits alimentaires.
12.2. Application
12.2.1. Squence des oprations
1. PRE-NETTOYAGE
2. NETTOYAGE-DESINFECTION
3. RINAGE
FT 13
Certaines personnes appeles manipuler des denres alimentaires peuvent hberger et dissminer dans les aliments et lenvironnement des quantits importantes de germes.
Les dangers microbiens plus particulirement concerns par cette voie de contamination sont les Staphylococcus aureus, les Salmonelles et le virus de lhpatite A.
Les dangers significatifs dans la filire glaces et sorbets font lobjet dune tude en annexe du prsent guide. Nanmoins, il a sembl ncessaire de rappeler ici, pour justifier les
mesures prendre, les caractristiques des dangers lis au personnel. Le danger Hpatite virus A , non reproduit en annexe, et pour lequel il nexiste pas aujourdhui de technique
de mise en vidence dans les produits alimentaires, est dvelopp dans le souci dune information complte.
Lagent de lhpatite virus A appartient la famille des Entrovirus : cette appartenance souligne le fait que nous sommes de nouveau en prsence de ce que les hyginistes
du dbut du sicle appelaient le pril fcal .
Les mesures de matrise ne seront pas diffrentes de celles concernant les Salmonelles. Une vaccination peut tre envisage, son efficacit est reconnue.
LE PERSONNEL - FORMATION
FT 15
Les manipulateurs de denres alimentaires doivent recevoir une formation initiale lhygine et tre informs des obligations dhygine inhrentes au poste quils occupent. Cette
information est pralable la prise de poste. Elle est place sous la responsabilit du chef dentreprise.
Il y a lieu de souligner quil est fait souvent appel une main doeuvre temporaire dont le manque de sensibilisation et de formation lhygine vient augmenter le risque de
contamination par le personnel.
Des sances de formation continue seront organises priodiquement conformment la rglementation dveloppant les points suivants :
- Notion de microbiologie applique l'hygine :
* microbe
* dveloppement : vitesse, facteurs
* rle et effets
* destruction
- Hygine des locaux et des matriels :
* nettoyage
* dsinfection
- Hygine du personnel et scurit :
Pour le personnel non spcialis, on privilgiera les sances brves (infrieures 1 heure), organises avec une frquence suffisante (une par trimestre).
PS 1 - cases n 1 et 2 du tableau 2
RCEPTION DES MATIRES PREMIRES RFRIGRES
VALEURS
CAUSES DEXPRESSION
MESURES PRVENTIVES
ACTIONS CORRECTIVES
CIBLES
DOCUMENTS ET MOYENS
ASSOCIS
des DANGERS
Elments de Matrise
Elments de
procd / produit
MODE OPERATOIRE
Temps de sjour trop long des M.P.R. avant transfert en C.F.
permettant une remonte
en temprature
MATIERES
Multiplication microbienne (altration)
en cas de rupture de la chane du froid
pendant le transport
surveillance
. date et heure darrive
inscrits sur les bordereaux
de livraison par le
chauffeur.
tempratures
rglementaires
respecter :
. de la caisse camion
. des matires
premires
(A.M. du
1er fvrier 1974*)
Procd
. demander au fournisseur de
prvenir en cas de non respect de
la plage horaire.
Produit
. assurer une prsence pour entrer
les produits au froid.
. lettre de rclamation.
. Bordereau de livraison annot
par rceptionnaire.
. Bordereau de livraison annot
par rceptionnaire.
. Au poste de rception :
prsence dun thermomtre
sonde en tat de
fonctionnement.
PS 2 - case n 3 du tableau 2
RCEPTION ET STOCKAGE TEMPRATURES AMBIANTES
Causes dexpression
VALEURS
MESURES PRVENTIVES
ACTIONS CORRECTIVES
DOCUMENTS
ASSOCIS
des DANGERS
procd / produit
Elments de Matrise
MODE OPERATOIRE
contamination
en cas de
stockage de sacs entams ouverts
(laits, ovoproduits en poudre ...)
Elments de
surveillance
Procd
. fermeture immdiate des sacs
entams.
_
Produit
. rappeler lutilisation prioritaire
des sacs ouverts suivant lanciennet de leur ouverture .
PS 3 - case n 4 du tableau 2
Causes dexpression
VALEURS
MESURES PRVENTIVES
ACTIONS CORRECTIVES
DOCUMENTS
CIBLES
ASSOCIES
des DANGERS
procd / produit
Elments de Matrise
MATIERES
Elments de surveillance
Procd
. rappel des consignes
absence de fruits
altrs
_
utilisation :
* retrait des fruits altrs ;
* lavage des fruits sales.
de travail.
. contrle visuel ;
. contrle visuel.
PS 4 - case n 5 du tableau 2
MLANGE
Causes dexpression
VALEURS
MESURES PRVENTIVES
CIBLES
des DANGERS
MODE OPERATOIRE
Elments de Matrise
Moins de 30
pendant moins de 1. Organisation du travail
30 minutes
Elments de surveillance
1. Encadrement
ACTIONS
CORRECTIVES
DOCUMENTS ASSOCIS
procd / produit
Procd
1. rappel des consignes
de travail
2. appel rparateur rparation machine
Produit
. si le produit est rest
+ 30 pendant plus de
30 secondes :
destruction
. dans les autres cas,
ramener la temprature
du mlange 5 le plus
rapidement possible
(fractionnement
. Procdure pannes
(cf. Annexe)
. Facture rparation et entretien
(ventuellement Contrat
dentretien )
passage en turbine)
PS 5 - case n 6 du tableau 2
PASTEURISATION - CUISSON
MESURES PRVENTIVES
VALEURS
Causes dexpression
des DANGERS
CIBLES
**
ACTIONS CORRECTIVES
procd / produit
DOCUMENTS ASSOCIS
Pasteurisation basse :
65 C/30 min
(dans toutes les parties de la
prparation)
MODE OPERATOIRE
Barme de cuisson
insuffisant : non respect
du couple
temps/temprature
Pasteurisation haute :
82-83C
(dans toutes les parties de la
prparation)
. maintenance des
matriels ;
Procd
. Appel rparateur - rparation panne ;
. rglage machine ;
Produit
. recommencer immdiatement un
cycle de pasteurisation ;
. Facture intervention du
rparateur
(ventuellement contrat
dentretien )
. la Fiche Technique
contrle thermomtre
(cf. Annexe)
* chaque fois que cela est possible, la pasteurisation haute sera utilise.
** les valeurs cibles ont t calcules par rfrence au traitement type de 80C pendant 30 secondes.
PS 6 - cases n 7 et 8 du tableau 2
VALEURS
CAUSES DEXPRESSION
CIBLES
PASTEURISATION - REFROIDISSEMENT
MESURES PRVENTIVES
ACTIONS CORRECTIVES
DOCUMENTS
ASSOCIS
des DANGERS
procd / produit
Elments de Matrise
MODE OPERATOIRE
Multiplication microbienne en cas de
Temps de sjour des produits trop long
refroidissement
rapide :
atteindre
+ 6C
en moins
de
2 heures*
MODE OPERATOIRE
Elments de surveillance
Procd
. contrle de la vitesse de . lors de pannes occasionrefroidissement :
nelles: rparation et
. Factures
- relev ou prise
rglage ;
dintervention
manuelle de la tempra- . lors de pannes frquentes (ventuelle-ment
ture du produit + 2h
et rptitives :
contrat
aprs le dbut du
remplacement ou
dentretien )
refroidissement ;
maintenance prventive des matriels ;
Produit
. en dehors des limites de t
et ( 6C en 2h) :
recommencer un cycle de
pasteurisation ;
Procd
. rappel des procdures de
travail ;
. vrification de la fermeture des couvercles ;
. ventuel changement de
joints ;
. encadrement
Produit
. recommencer un cycle de
pasteurisation ;
* donnes professionnelles
PS 7 - case n 9 du tableau 2
CAUSES DEXPRESSION
VALEURS
VALEURS
CRITIQUES
CIBLES
MATURATION
MESURES PRVENTIVES
ACTIONS CORRECTIVES
DOCUMENTS
ASSOCIS
des DANGERS
Elments de Matrise
1.
1.
Elments de
surveillance
1.
1.
MODE OPERATOIRE
1. temprature trop leve
permettant la multiplication
microbienne
24h** / 6C
ou
48h** / 4C
ou
72h** / 2C
. respect du couple
temps/tempra-ture
choisi ;
. contrle visuel de la
temprature;
. maintenance des
matriels ;
2.
aprs maturation, la
temprature en tout
point du produit
2C
2.
. refroidissement 2
C aprs maturation ;
2.
. relevs des
tempratures ;
Procd
. lors de pannes occasionnelles : rparation et
rglage ;
. Facture
. lors de pannes frquentes
dintervention
(ventuellement
et rptitives : remplace contrat
ment ou maintenance prdentretien )
ventive des matriels ;
Produit
. si > 10 C* : destruction
du produit dont la
tempra-ture pendant la
maturation na pas t
maintenue conforme ;
. si < 10 C : recommencer un cycle de
pasteurisation.
2.
Produit
. repasteurisation haute
dont le refroidissement
rapide est suivi dun
glaage sans seconde
maturation ;
* si > 10 C : risque de prsence de toxines thermostables non dtruites par une nouvelle pasteurisation. ** les dures sont des donnes professionnelles : ce sont des valeurs moyennes indicatives. Hors ces donnes usuelles
de maturation, les entreprises peuvent adapter ce couple temps/temprature leur production propre, en mettant en place des systmes de surveillance et de contrle pertinents.
ANNEXE I
[entte de lentreprise]
date
A envoyer dans les trois jours, non compris
les jours fris, qui suivent la livraison.
Fournisseur :
Nom :
Adresse :
- ...................................................................................................................................
transporte dans le vhicule de livraison : - de votre socit,
[ou] - appartenant lentreprise qui vous aviez confi le transport,
numro dimmatriculation :
marque :
type :
conduit par M. [nom du chauffeur], jai constat la (les) anomalie(s) suivante(s) :
les marchandises livres ne correspondaient pas la commande [dtailler sommairement]
.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
.......................
Temprature(s) anormale(s) du camion , des denres .
Etat de propret dfectueux du vhicule.
Avaries, altrations des denres transportes.
Autres [prciser] : DLC, DLUO, ...
Je vous informe que
Jai refus ladite livraison aux motifs invoqus ci-dessus.
Jai accept ladite livraison sous rserve de mes droits raison de ces anomalies.
Je vous prie de faire le ncessaire pour viter que de tels dsagrments se reproduisent.
Je vous prie dagrer, Monsieur, lexpression de ma considration distingue.
POURQUOI ?
La pasteurisation doit intervenir sans dlai lors de la fabrication dune glace, crme glace ou sorbet,
aprs le mlange des diffrents produits. Tout maintien prolong du mix temprature comprise entre
10 et 60 C entrane un risque inacceptable pour la sant publique.
QUI ? OU ? QUAND ?
Sont habilits intervenir tout moment dans le laboratoire :
le propritaire, le grant ou le chef dquipe;
toute personne, informe et forme, constatant un mauvais fonctionnement.
COMMENT ?
Concernant lappareil :
prvenir le professionnel,
appeler le rparateur,
si pannes rptes =
ou
. contrat de maintenance
. changement de lappareil
PRINCIPE
valuation de lcart de mesure entre deux thermomtres :
Lvaluation de lcart doit tre effectue dans des gammes de temprature proches de celles recherches lors de
lactivit normale du thermomtre (80 +/- 5 C pour un pasteurisateur, - 20 +/- 5 C pour un conglateur, 2 +/- 5
C pour un thermomtre de contrle des matires premires rfrigres).
MATRIEL
. Thermomtre 1 : thermomtre dont le fonctionnement doit tre valu.
. Thermomtre 2 : thermomtre lectronique sonde mtallique, fonctionnant dans des gammes de
temprature compatibles avec les besoins.
FRQUENCE
Frquence minimale = mensuelle pour chaque appareil.
MTHODE
1. Cas dun pasteurisateur (thermomtre de faade = th 1)
Dsinfecter la sonde du thermomtre 2 au moyen dun essuie-tout jetable imbib dalcool 60 C.
Lors du fonctionnement normal de lappareil, lorsque le thermomtre 1 de lappareil affiche 80 C,
plonger la sonde du thermomtre 2 dans le produit en vitant le contact de la sonde avec les parois
de lappareil.
Attendre lquilibre thermique (= la stabilit de laffichage de lcran du thermomtre 2).
Noter les valeurs affiches par le thermomtre 1 et par le thermomtre 2.
2. Cas dune chambre froide (thermomtre de faade = th 1)
Suspendre la sonde dans la chambre froide, aussi loin que possible de la source froide et en vitant
les contacts avec les produits, conditionns ou non.
Le botier lectronique du thermomtre doit tre maintenu temprature ambiante.
Attendre lquilibre thermique.
Noter les valeurs affiches par les thermomtres 1 et 2.
3. Cas dun thermomtre mobile (= th 1)
Verser de leau froide dans un rcipient.
Plonger les sondes des deux thermomtres dans le rcipient.
Attendre lquilibre thermique.
Noter les valeurs affiches par les thermomtres 1 et 2.
RSULTAT
. Si la diffrence entre les deux valeurs est infrieure ou gale 2 C = normal.
. Si la diffrence entre les deux valeurs est suprieure 2 C = voir actions correctives.
ACTIONS CORRECTIVES
1. Vrification simple du thermomtre 2
a)
Mettre dans un rcipient de la glace deau pure et laisser fondre jusqu obtention dun mlange
eau / glace.
DOCUMENTATION
. fiche de comparaison des tempratures.
. fax de demande de rparation / rvision des machines.
. factures de rparation.
ANNEXE II
DANGERS
MICROBIENS
GERMES PATHOGENES
GENRES SALMONELLES
MTHODE DANALYSES
. Mthode de rfrence : AFNOR NF V 08 013 (dcembre 1993) (ISO 6579)
. Mthode de routine : AFNOR NF V 08 052 (septembre 1993) (norme exprimentale)
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
La recherche doit seffectuer sur une prise dessais reprsentant 10 grammes (prlvement dans la masse dun produit). Les milieux actuels denrichissement et disolement
(milieu de RAPPAPORT-VASSILIADIS, milieux HEKTOEN ou RAMBACH) permettent dabaisser la quantit ncessaire pour les prises dessai en profondeur sans affecter
la sensibilit des analyses.
LISTERIA MONOCYTOGENES : espce bactrienne incluant des souches hautement pathognes pour certaines catgories de consommateurs.
MTHODES DANALYSE
. recherche de Listeria monocytogenes
Mthode de routine : norme exprimentale AFNOR V 08-055 (dcembre 1993)
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
. Dnombrement de Listeria monocytogenes
Le dnombrement seffectue par ensemencement en surface dune glose slective coule en bote de Ptri (OXFORD-CURTIS ou MOX ou PALCAM) avec 0,1 ml de la suspension mre de
laliment, ou si ncessaire de dilutions dcimales obtenues partir de la suspension mre.
Les botes sont incubes pendant 24 heures 37C. On repre les colonies suspectes, qui sont repiques sur glose TSA-YE (incubation 24h 30C) et identifies selon la procdure classique.
En cas dabsence de colonies suspectes, les botes de milieu slectif sont rincubes 24 heures.
STAPHYLOCOCCUS AUREUS
MTHODE DANALYSE
Norme AFNOR V 08-014 (janvier 1984) (ISO 6888)
Une mthode de routine est actuellement ltude (AFNOR V 08-057)
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit
reconnue).
BACILLUS CEREUS
MTHODE DANALYSE
Mthode de rfrence : norme AFNOR V 08-028 (janvier 1994) (ISO 7932)
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
GERMES INDICATEURS
ENTROBACTRIES
Famille de micro-organismes.
Les germes capables de cultiver dans ces conditions sont trs nombreux et
dorigines varies. Leur dnombrement peut tre considr comme le
reflet des conditions dhygine gnrale entourant la fabrication, le
stockage, la distribution dune denre.
MTHODE DANALYSE
. Mthode de rfrence : norme AFNOR V 08-021 (dcembre 1993) (ISO 7402)
. Mthode de routine : norme AFNOR V 08-054 (octobre 1993) (norme exprimentale)
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
ESCHERICHIA COLI
Les glaces et crmes glaces peuvent tre contamines via les matires
premires et ingrdients, lenvironnement ou les manipulations. Lorsque
les bonnes pratiques hyginiques sont respectes, la contamination ne peut
se dvelopper.
Les Escherichia coli sont dtruits par les traitements de pasteurisation.
Leur prolifration est rapidement inhibe par toute temprature infrieure
+ 7C.
MTHODE DANALYSE
. Mthode de rfrence : norme AFNOR V 08-017 (juin 1980), 3 , avec ajout de 100 mg de MUG par litre de glose VRBL. Les botes incubes lues par examen en
lumire ultraviolette (366 nm). Les colonies dEscherichia coli apparaissent entoures dun halo de fluorescence bleute.
. Mthode de routine : norme AFNOR V 08-053 (1992).
Le laboratoire pourra employer toute mthode defficacit quivalente, en particulier les techniques et milieux valids par lAFNOR.
MTHODE DANALYSE
. Mthode de rfrence : norme AFNOR V 08-011 (juillet 1991) (ISO 4833).
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
FLORE LACTIQUE
Les bactries concernes sont toutes non pathognes : leur importance est
uniquement dordre technologique.
Elles sont prsentes en grand nombre dans ou sur certaines matires
premires : laits, crmes ...
MTHODE DANALYSE
. Mthode de rfrence : norme AFNOR V 04-503 (septembre 1988).
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
LEVURES
MTHODE DANALYSE
. Mthode de rfrence : norme AFNOR V 08-022 (Aot 1988) (ISO 7954).
Substituer la glose O.G.A. (Oxyttracycline-glucose-agar) la glose au chloramphnicol, suivant la note figurant au bas du paragraphe 5.3.
Toute autre mthode donnant des rsultats quivalents peut tre utilise (validation AFNOR ou utilisation dune procdure interne de validation defficacit reconnue).
REMISE INDIRECTE
REMISE DIRECTE
Salmonelles
absence dans 25 g
(n = 5 ; c = 0)
absence dans 25 g
(n = 5 ; c = 0)
Listeria monocytognes
absence dans 1 g
Staphylococcus aureus
m = 10 ; M = 100 ;
(n = 5 ; c = 2)
pour les suites, se rfrer l'Arrt du
30.03.94
Coliformes fcaux
( '44,5 C)
m = 1/g ; M = 10/g
(n = 5 ; c = 2)
Coliformes 30 C
m = 10/g ; M = 100/g
(n = 5 ; c = 2)
m = 100/g ;
M = 1000/g
(n = 5 ; c = 2)
Micro-organismes arobies 30 C
m = 100.000/g
M = 500.000/g
(n = 5 ; c = 2)
m = 300.000/g
M = 3.000.000/g
(n = 5 ; c = 2)
valeur seuil pour le nombre de bactries par millilitre ; le lot est acceptable ou considr comme satisfaisant si le nombre de bactries dans
toutes les units d'chantillon ne dpasse pas m.
valeur maximale admissible pour le nombre de bactries par millilitre ; le lot est dclar non satisfaisant si le nombre de bactries est gal ou
suprieur M dans une ou plusieurs units de l'chantillon.
nombre maximal d'units de l'chantillon (compos des n units), dans lesquelles la prsence d'un germe peut tre mise en vidence et
cependant conduire la conclusion "lot ou produit considr comme satisfaisant" ou "lot acceptable".