Gestion Des Déchets Spéciaux Et Spéciaux Dangereux PDF

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة التعلين العالي و البحث العلوي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Mohamed Khider – Biskra ‫جاهعت هحود خيضر بسكرة‬


Faculté des Sciences et de la technologie ‫كليت العلوم و التكنولوجيا‬
Département : Chimie Industrielle ‫الكيمياء الصناعية‬: ‫قسم‬

Mémoire présenté en vue de l’obtention


du diplôme de Master en : Génie des Procédés

Option : Génie de l’environnement

Gestion des déchets spéciaux et spéciaux dangereux


(Les bourbiers et les boues de stockage du pétrole brut :
impact sur l’environnement et technique de traitement)

Présenté par :
Mr: Djidel abdessalam

Devant le jury composé de :

Président : Dr. DJEKHABA Salim (Université de Biskra)


Encadreur : Dr. BOUREMEL Cherifa (Université de Biskra)
Co- Encadreur : Mr. Ait Idir Abdelhalim (ingénieur UNSP)
Examinateur : Dr : SAKRI Adel (Université de Biskra)

Promotion Juin 2015


Remerciement
En premier lieu, nous tenons à remercier notre Dieu, notre
créateur, pour le courage et la patience qu’il nous a donné pour
accomplir ce travail.
Ainsi nos parents qui nous aident.

Je remercie mon chef de département Dr : Djamel Barkat et


Mon encadreur Mme : bourmal chrifa pour ses orientations et
conseils.

Nous adressons nos vifs remerciements à tout le personnel de


ENSP /Direction QHSE.

Je tiens aussi à exprimer mes profonds remerciements à mes


Collègues de la promotion de chimie industrielle 2015.

Enfin mes remerciements s’adressent aux membres de jury qui


Nous ferons l’honneur de juger mon travail.

Djidel abdessalam
Sommaire

Sommaire
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale……………………………………………………………………... 1
CHAPITRE I : Présentation de l’entreprise Entreprise Nationale de
Services aux Puits(ENSP)
I.1 Introduction ………………………………………………………………………........ 3
I.2. Présentation Juridique ………………………………………………………………. 3
I.3. Domaine d’activité de l’ENSP :……………………………………………………… 4
I.4. Organisation de l’ENSP :…………………………………………………………….. 4
I.5. Liste des Prestations de Services Fournies par L’ENSP :………………………...…. 6
I.5.1. Direction Fabrication ………………………………………………………..……... 6
I.5.2. Direction Snubbing …………………………………………………………...……. 6
I.5.3. Direction Wire line & well testing……………………………………………..…… 7
I.5.4. Direction Protection de l’Environnement:……………………………………...…... 8
I.6. Présentation du service QHSE ………………………………………………..…….. 8
I.6.1. Définition …………………………………………………………………………... 8
I.7. Présentation de la Direction Protection de l’Environnement(DPE)……….………... 9
I.7.1. Les activités de la DPE …………………………………………………………….. 10
I.7.2. Service de traitement de surface ………………………………………...…………. 10
I.7.3. Service de l’environnement :……………………………………………………….. 10
I.7.4. Champs d’intervention des équipes DPE :…………………………………………. 10
I.7.5. Équipements de Production traités…………………………………………………. 11
CHAPITRE II :Généralités sur les déchets
II.1. Introduction : ………………………………………………………………… 12
II.2.Définition de déchet...………………………………………………………………... 12
II.3.Différents types des déchets ……………………...………………………………... 12
II.3.1. Déchets ultimes :…………………………...…………………………...……….... 12
II.3.2. Déchets inertes :………………………...…………………………………...……... 12
II.3.3. Déchets ménagers et assimilés…..……………………………………………..…... 13
II.3.4. Déchets encombrants :…………………………………………………………...… 13
II.3.5. Déchets spéciaux :……………………………………………………………......... 13
II.3.6. Déchets spéciaux dangereux :……………………………………………………… 13
II.3.7. Déchets d'activité de soins :……………………………………………………… 14
Sommaire

II.4.Nomenclature des déchets :……………………………………………………...…… 14


II.5. Constitution chimique du déchet...………………………………………………..… 14
II.6. Origine de la production de déchets..……………………………………………….. 20
II.7.Critères de dangerosité des déchetsspéciaux dangereux…………………………… 20
II.8. Stratégie de l’état algérien et de Sonatrach dans le domaine environnemental…… 20
II.9. Technique de gestion des déchets....……..…………………………………………. 20
21
II.9.1. Collecte des déchets………………………………………………………………..

II.9.2. Décharge ………………………………………………..…………………..……… 21


II.9.3. Incinération……………………………………………………….……..………… 21
II.9.4. Compost et fermentation …………………………………...……………………... 23
II.9.5. Traitement biologique et mécanique…………………………….....……………... 24
II.9.6. Pyrolyse et gazéification ………………………………………….……………... 25
CHAPITRE III : Développement des équations empiriques
III.1.Développement des équations empiriques……………………………………………… 27
a. solidifiant en fonction du teneur en huile ……………………………………………… 27
a.1 le ciment ……………………………………………………………………………… 28
a.2 le sable ……………………………………………………………………………… 28
b. stabilisants en fonction de la teneur en huile……………….…………………..……... 28
b.1 silicate de sodium (l’encapsulant)…………………………………………………….. 29
b.2 charbon actif (l'adsorbant) …….……………………………………………………… 29
Conclusion générale………………………………………………………………………. 33
Référence bibliographique
Liste des figures

Liste des figures

Chapitre I :
Figure I.1 :Organigramme de L’ENSP………………………………………………….. 5
Figure I.2 : Outils Pétrole et Divers pièces et accessoires………………………………. 6
Figure I.4: Activité Snubbing……………………………………………………………. 7
Figure I.5 : Activité Wire Line et WellTesting………………………………………….. 7
Figure I.6 : Nettoyage des Bacs et capacités…………………………………………….. 8
Chapitre II :
Figure (II.1) : Déchets spéciaux…………………………………………………………. 13
Figure (II.2) : Déchets spéciaux dangereux……………………………………………... 13
Chapitre III :
Fig. III-1-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du
ciment……………………………………………………………………………………… 26
Figure III-1-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du cément……………….. 27
Fig. III-2-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du
sable………………………………………………………………………………………... 27
Figure III-2-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du sable…………………. 28
Fig. III-3-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume
de silicate de sodium……………………………………………………………… 29
Figure III-3-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume de silicate de
sodium……………………………………………………………………………………... 30
Fig. III-4-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction de
concentration du charbon actif…………………………………………………………….. 30
Fig. III-4-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction de concentration du charbon
actif………………………………………………………………………………………… 31
Fig. III-5 évolution du taux d’huile récupéré en fonction de déférents agents de
traitement…………………………………………………………………………………... 32
Liste des tableaux

Liste des tableaux


Chapitre II :
Tableau (II.1) : Quelques textes législatifs sur la protection de l'environnement en
Algérie………………………………………………………………………………… 17
Tableau (II.2) : limites maximales des paramètres de rejet ………………………………... 19
Introduction générale

Introduction générale
L'environnement est défini comme étant l'ensemble des aspects physiques, chimiques,
biologiques et des facteurs sociaux et économiques susceptibles d'avoir un effet direct ou
indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et les activités humaines.
Cependant, les problèmes de l'environnement ne sont pas seulement que des
pollutions, nuisances, érosion des sols, etc…, mais aussi les pertes du patrimoine génétique
qui constituent un réel défi existentiel pour toutes les sociétés. Le premier constat (que
n'importe qui d'entre nous pourrait faire) est de dire que «la science avance et l'environnement
recule».
Réduire la consommation de l'énergie, diminuer les rejets autant que les émissions de
gaz nocifs dans l'atmosphère, constituent les premiers objectifs à atteindre pour une économie
respectueuse de l'environnement. La transformation de nos comportements constitue à
l'évidence un préalable.
A cet effet, une profonde sensibilisation aux préoccupations de l'environnement et des
problèmes qui s'y rattachent est un objectif incontournable pour nous. Nous devons toujours
avoir l'état d'esprit, les motivations, le sens de l'engagement pour travailler individuellement
et collectivement à résoudre ce véritable fléau mondial.
En effet, la protection de l'environnement est devenue un des enjeux majeurs de
développement économique. De plus, à travers une prise de conscience mondiale, les
émissions polluantes, les déchets industriels, la contamination des cours d'eau, les
perturbations climatiques, les incidences sur la santé, constituent désormais autant de sujets
sensibles, où l'industrie pétrolière fait souvent figure d'accusée, représentant ainsi de
nouvelles préoccupations pour la nation et que SONATRACH se doit de prendre en compte.
Ces décisions constituent l'esquisse d'une politique environnementale de l'entreprise et
ce, du plus haut niveau (Direction générale) jusqu'aux branches opérationnelles tant au nord
qu'au sud du pays. Chacune selon sa spécificité, en vue de maintenir les objectifs de
production pour la relance de l'économie du pays tout en prenant les mesures adéquates pour
la préservation du patrimoine national et la qualité de la vie [1].
Dans le cadre de la mise en application de la politique de l'entreprise relative à la
protection de l'environnement, le groupe SONATRACH s'est attelé très tôt à la mise en œuvre
d'un programme ambitieux visant à éliminer sinon réduire au maximum tous les impacts
environnementaux significatifs liés à ses activités et services, conformément aux textes

1
Introduction générale

législatifs en vigueur (loi no 83-03 du 05/02/1983, relative à la protection del’environnement)


[2].
Ce sujet est organisé en quatre chapitre, dans le premier chapitre nous présentons une
présentation de l’entreprise national des services des puis et les directions de QHSE (qualité,
hygiène et sécurité, environnement) et de DPE (direction de protection de l’environnement).
Dans le deuxième chapitre nous présentons un catalogue théorique concernant les déchets. Le
chapitre trois onextrapoler ces résultats et optimiser quelques paramètres expérimentaux du
traitement de déchet le cas des huiles pétroliers.

2
Chapitre I :
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE NATIONALE DE
SERVICES AUX PUITS(ENSP)
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.Présentation de l’entreprise Entreprise Nationale de Services aux Puits


(ENSP) :
I.1 Introduction :
L’ENSP couvre un large éventail de services dans les activités de forage et
d’exploitation des champs producteurs d’hydrocarbures.
L’ENSP a été créé le 1er Aout 1981 dans le cadre la restructuration du secteur des
hydrocarbures et regroupe les filiales ALFLUID, ALTEST, ALDIA, ALDIM, et le
département DTP de l’Entreprise SONATRACH les entités suivantes :
 Société Altest (Filiale) SH 51% Baker 49%.
 Société Alfluid (Filiale) SH 51% Milchen 49%.
 Société Aldia (Filiale) SH 51% Dresser Atlas 49%.
 Société Aldim (Filiale) SH 51% Christensen 49%.
 Direction Opérations Spéciales de l'ex.DTP SONATRACH..
Les prestations sont assurées sous trois régimes contractuels :
 Prise en charge de travaux complets sous la supervision du client.
 Mise à disposition d’équipement et de spécialistes que le client utilisera en fonction de
ses besoins.
 Mise à disposition de spécialistes que le client intègre à ses équipes.
L’ENSP est organisée en unités opérationnelles autonomes. L’autonomie d’action des
unités opérationnelles se traduit par une décentralisation sélective qui leur permet une gestion
efficiente des moyens matériels et des ressources humaines requis par réalisation des
opérations sur le terrain.
L’ENSP a acquis un important savoir-faire et expérience dans le domaine des services
pétroliers. Ce qui a permis à l’ENSP d’intervenir dans le marché de SONATRACH et celui de
ses associés étrangers.[3]
I.2. Présentation Juridique :
L'Entreprise Nationale de Services aux Puits « ENSP », filiale de SONATRACH à
100%, est un groupe représentant un important capital de savoir-faire et d'expérience
accumulée depuis plusieurs années dans les services techniques utiles aux forages, à
l'exploration et à la production des hydrocarbures.
L'ENSP Group fournit plus d'une trentaine de services. La diversité des activités de l'ENSP a
nécessité une organisation en unités économiques de services : directions opérationnelles,
joint-venture et groupements.

3
Chapitre I Présentation de l’entreprise

L'ENSP est un groupe de services parapétroliers dont la mission est de satisfaire durablement,
par l'innovation et l'action, les besoins de SONATRACH et de ses associés étrangers.
Au-delà de son professionnalisme, l’ENSP est un groupe animé par une volonté de dialogue et
de transparence.
La compétence et la richesse des expériences de 2790 agents sont des atouts majeurs de
l'ENSP.
Le groupe ENSP évolue autour des valeurs communes ci-après :
 Le professionnalisme
 Le respect des collaborateurs
 Le délai permanent de la sécurité et de la protection de l’environnement
L’ENSP est un groupe régi par des principes rigoureux et à une solide réputation en matière
de conduite éthique et de responsabilités environnementales.
L'ENSP, Société par actions, est autonome depuis le 29 mars 1989. Son capital social actuel
est de 8 Milliards de DA.[3]
I.3. Domaine d’activité de l’ENSP :
L’ENSP développe des activités opérationnelles suivantes :
 Réaliser la maintenance et l’entretien des puits ;
 Réaliser les opérations de slick line et testing ;
 Réhabiliter les installations pétrolières ;
 Concevoiret fabriquer les outils de forage et carottage ;
 Réaliser les opérations de Well Services ;
 Acquérir les données de forage pétrolier ;[3]
I.4. Organisation de l’ENSP :
1) ENSP Group :
Le groupe a redéfini son organisation pour s’adapter à son environnement, et améliorer sa
productivité ainsi que sa compétitivité, à l’effet de répondre au mieux de sa disponibilité vis-
à-vis de ses clients.

4
Chapitre I Présentation de l’entreprise

PDG

DGA ASSISTANTS

Directions Filiales et
Directions
Fonctionnelles Participations
Opérationnelles

Direction Snubbing Direction RH HESP

Direction
Finances BJSP
Direction Wire Line
&WellTesting
Direction Audit

MESP
Direction
Protection de
l’environnement Direction
Business
Development
BASP
Direction Direction QHSE
Fabrication

Direction WESP
DirectionWell
Logistique
Services

Direction Pilotage
Direction & Stratégie
mudlogging

Direction Juridique

Figure I.1 :Organigramme de L’ENSP[3]

5
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.5. Liste des Prestations de Services Fournies par L’ENSP :[3]


I.5.1. Direction Fabrication :
1) Outils Pétrole
- Réparation des outils
- Outils neufs:
a. Outils PDC à tête d’acier: 12’’ ¼ et 8 ½
b. Outils matrices: divers diamètres
1) Habillage colonnes
2) Divers pièces et accessoires (à la commande)…etc.

Figure I.2 : Outils Pétrole et Divers pièces et accessoires[3].


I.5.2. Direction Snubbing:
1) Activité Snubbing:
- Changement CCE et Changement de Complétion
- Nettoyage Fonds de puits
- Instrumentation Divers
- Acidification
- Neutralisation et démarrage des puits …etc.
2) Activité Pompage et Texteam:
- Dessalage
- Pompage Divers (Eau, Brut et Boue)
- Tests d’installations & Complétion.
6
Chapitre I Présentation de l’entreprise

Figure I.4:Activité Snubbing[3].


II.5.3. Direction Wire line &well testing:
1) Activité Wire Line:
 Instrumentation/Descente vannes de fond
 Descente gauges / Mesures
 Démarrage puits
2) Activité Well Testing:
 Jaugeage puits
 Test Potentiel & DST & Récupération
 Brut en SNB.
3) Activité BHP:
 PFS
 Build up (BU)
 PDRP
4) Activité DST

Figure I.5 :Activité Wire Line et Well Testing[3].

7
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.5.4. Direction Protection de l’Environnement:


 Nettoyage des Bacs et capacités.
 Traitement de surface des Bacs, équipement statiques et installations pétrolières.
 Dessablage mécanisé des installations industrielles.
 Citernage.
 Traitement des résidus issus des bacs.

Figure I.6 :Nettoyage des Bacs et capacités[3].


I.6. Présentation du service QHSE :
Elle se compose des ingénieurs, des superviseurs et agents d’interventions tous sont
veillés sur l’assurance la prévention des ouvriers et l’environnement contre tous les dégâts et
les atteints.
Et pour obtenir cet objectif ils incombent les activités suivants :
 Former informer le personnel sur tous les risques liés aux activités de la direction DPE
 Faire des inspections périodiques sur les chantiers et les lieus du travail
 Sensibiliser les personnels sur l’importance de la prévention de l’environnement
 Essayer d’augmenter le niveau de la culture HSE des opérateurs de la direction
I.6.1. Définition :
 Système :ensemble d’éléments corrélés ou interactifs.
 Management : activités corrélées pour orienter et diriger un organisme intégration :
opération qui consiste à assembler les différentes parties d’un système et à assurer la
compatibilité ainsi que le bon fonctionnement du système complet.
 Organisme : ensemble d’installation et de personnes avec des responsabilités des
pouvoirs et des relations.

8
Chapitre I Présentation de l’entreprise

 Système de management :
Système permettent d’établir une politique et des objectifs et d’atteindre ces objectifs un
organisme peut inclure de la qualité, un système de management financier, un système de
management environnemental.
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail (sms) est un dispositif
de gestion combinant personnes, politiques, moyens et visant à améliorer les performances
d’une entreprise en matière de santé et de sécurité au travail (S&ST).
C’est un outil qui permet de mieux maitriser l’organisation de l’entreprise et de
progresser en continu en intégrant la santé et de sécurité au travail à toutes les fonctions.
L’adoption d’un tel système est l’expression d’une approche globale et gestionnaire de
la prévention des risques professionnels .c’est une démarche volontaire qui vise à :
- anticiper les changements.
- augmenter la réactivité et performance de l’entreprise dans la prévention des risques en
santé et de sécurité au travail.
- limiter les dysfonctionnements en santé et de sécurité au travail.
- assuré une cohérence globale avec les autres démarches de management.
 Sécurité : possibilité de survenance d’un dommage (accident) résultant d’une explosion
aux effets d’un phénomène dangereuse.
 Santé : la santé est une notion relative, parfois non présentée comme corollaire de
l’absence de maladie. donc la santé est un état de complet bien –être physique, mental
et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
 Qualité : ce la conformité des produits du service ou exigences né gosier entre le
client ou le Fournisseur c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service et satisfaire les
exigences de client.
I.7. Présentation de la Direction Protection de l’Environnement(DPE):
L’ENSP/DPE est une direction Opérationnelle de services parapétroliers dont la
mission et de satisfaire durablement, par l'innovation et l'action, les besoins de Sonatarch et de
ses associés étrangers.
Au-delà de son professionnalisme, la DPE est une Direction animée par une volonté
de dialogue et de transparence.
La compétence et la richesse des expériences de 442 agents sont des atouts majeurs de
la DPE[3].

9
Chapitre I Présentation de l’entreprise

Avec ces deux services de base, La DPE évolue autour des valeurs Communes ci-après :
 Le professionnalisme.
 Le respect des collaborateurs.
 Le délai permanent de la sécurité et de la protection de l'environnement.
I.7.1. Les activités de la DPE :
La direction de protection de l’environnement DPE est divisée à deux services
Opérationnelles :
 Service de traitement de surface.
 Service de l’environnement.
NB : Le service de préparation pour assure aux le bonne fonctionnementdes deux services
opérationnels par : transport personnel, transport matériel, maintenance et la soudure.
I.7.2. Service de traitement de surface :
Le service TS assure les opérations suivantes :
 Sablage
 Dessablage
 Bardage
 Revêtement
I.7.3. Service de l’environnement :
Le service Environnement assure les opérations suivantes :
 Nettoyage.
 Transfert des produits (brut …..Etc.)
 Nettoyage HP
 Décontamination radioactivité Travaux APG : appareil à pression de gaz.
I.7.4. Champs d’intervention des équipes DPE :
 Centres de stockage des hydrocarbures
 Centres de raffinage des hydrocarbures
 Centres de traitement des hydrocarbures
 Stations de compression de gaz
 Lignes de transport, oléoducs et gazoducs
 Centres de collecte des hydrocarbures
 Têtes de puits

10
Chapitre I Présentation de l’entreprise

I.7.5. Équipements de Production traités :


 Bacs de stockage différents diamètres
 Colonnes différents types
 Séparateurs différents types
 Ballons différents types
 Dessaleurs différents types
 De hydrateurs
 Échangeurs de chaleur différents types
 Tours de refroidissement
 têtes de puits

11
Chapitre II :
GENERALITES SUR LES DECHETS
Chapitre III : Généralité sur les déchets

II/ Généralité sur les déchets


II.1. Introduction :

Avant de valoriser un déchet, il faut connaître son origine, l’analyser, caractériser


son état actuel et son comportement dans le temps et évaluer sa traitabilité. Il s’agit donc de
«mesurer pour connaître et connaître pour agir».
L’approche globale du déchet permettra d’en définir son devenir, à savoir quel
type de valorisation choisir.
Dans ce chapitre, nous décrivons le contexte de la gestion des différents types de déchets
et les principales techniques de traitement ou d’élimination à travers le monde ; ainsi le
recyclage et la réutilisation des déchets dans le domaine de l’industrie[4].
II.2. Définition de déchet :

Selon le cadre d’environnement un déchet est : tous des résidus d’un processus de
production ou transformation ou l’utilisation, toute substance matériau, produit ou plus
généralement tout bien, meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon,
Autrement dit, tout élément qui est abandonné est un déchet[4].

II.3. Déférents types des déchets :

II.3.1. Déchets ultimes :


Tout déchet ménager et assimilé brut issu du ramassage parallèle à la collecte
sélective, le refus de tri, le déchet industriel banal issu des ménages et des déchetteries ainsi
que les boues de stations d’épuration[4].
II.3.2. Déchets inertes :
Déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante ; ne se
décompose pas, ne brûle pas, et ne produit aucune réaction physique ou chimique, ne sont
pas biodégradable et ne détériore pas d’autres matières avec lesquelles il entre en contact,
d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé
humaine.
Ces déchets sont admissibles dans les installations de stockage et proviennent
essentiellement des chantiers de bâtiment et de et de travaux publics ou d’industries de
fabrication de matériaux de construction.
Ce sont notamment les déchets suivants :
Les bétons, les tuiles et les céramiques, les briques, les déchets de verre, les terres, les enrobés
bitumeux[4].

12
Chapitre III : Généralité sur les déchets

II.3.3. Déchets ménagers et assimilés :


Tous déchets issus des ménages ainsi que les déchets similaires provenant des
activités industrielles, commerciales, artisanales et autres qui, par leur nature et leur
composition, sont assimilables aux déchets ménagers[4].
II.3.4. Déchets encombrants :
Tous déchets issus des ménages qui en raison de leur caractère volumineux ne peuvent
être collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et assimilés[4].
II.3.5. Déchets spéciaux :
Tous déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins, de services et toutes
autres activités qui, en raison de leur nature et de la composition des matières qu'ils
contiennent, ne peuvent être collectés, transportés et traités dans les mêmes conditions
quelles déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes[4].

Figure (II.2) : Déchets spéciaux[5]


II.3.6. Déchets spéciaux dangereux :
Tous déchets spéciaux qui, par leurs constituants ou par les caractéristiques des
matières nocives qu'ils contiennent, sont susceptibles de nuire à la santé publique et/ou
l'environnement[4].

Figure (II.3) : Déchets spéciaux dangereux[6]

13
Chapitre III : Généralité sur les déchets

II.3.7. Déchets d'activité de soins :


Tous déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif ou
curatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire[4].
II.4.La nomenclature des déchets :
Les déchets sont répertoriés et détaillés dans l’annexe II du décret exécutif N° 06-104
de 28 février 2006, fixant la nomenclature de déchets y compris les déchets spéciaux
dangereux (DSD) (Elément 01 dans l’annexe I), il s’agit d’une classification systémique des
déchets qui permet :
•L’attribution d’un numéro de code structuré formé de trois chiffres séparés entre eux par des
points comme suit :
 le premier chiffre représente la catégorie qui retrace le secteur d’activité ou le procédé
dont le déchet est issu
 le second chiffre représente la section, qui retrace l’origine ou la nature du déchet
appartenant à la catégorie
 le troisième chiffre représente la rubrique qui retrace la désignation du déchet
• l’identification de la classe des déchets : le concerné appartient à la classe des déchets
ménagers et assimilés, inerte, spéciaux (DS) ou spéciaux dangereux (DSD)
• l’indication de la dangerosité du déchet spécial dangereux concerné ;
Cette nomenclature permet à la fois de doter les administrations, les entreprises et les clients
d’une terminologie de référence commune et de responsabiliser les entreprises dans
ladépollution[4].
II.5. Constitution chimique du déchet :
Les déchets sont pour la plupart constitués des mêmes molécules chimiques que
celles des produits. Ce qui différencie les déchets des autres produits provient d’un certain
nombre de particularités. Certains déchets résultent du traitement involontaire de molécules
usuelles avec production de sous-produits de composition, a priori inconnu. Par ailleurs, le
déchet peut se retrouver dans un milieu dont il n’est pas issu en tant que produit et de ce fait
auquel il n’est pas destiné. Enfin, le mélange au hasard des déchets peut conduire à la
formation de produits nouveaux[4].
II.6. Origine de la production de déchets :
La production des déchets est inéluctable pour les raisons suivantes :
•biologiques : tout cycle de vie produit des métabolites ;
•chimiques : toute réaction chimique est régie par le principe de la conservation de la
matière et dès que veut obtenir un produit à partir de deux autres on en produira un

14
Chapitre III : Généralité sur les déchets

quatrième ;
• technologiques : tout procédé industriel conduit à la production de déchet ;
• économiques : les produits en une durée de vie limitée ;
•écologiques : les activités de la dépollution (eau, air) génèrent inévitablement d’autres
déchets qui nécessiteront une gestion spécifique ;
•accidentelles : les inévitables dysfonctionnements des systèmes de production et de
consommation sont eux aussi à l’origine de déchets[4].
II.7.Critères de dangerosité des déchetsspéciaux dangereux [7]:

1. Explosible : est explosible une substance ou un déchetsolide, liquide, pâteux ou


gélatineux qui, même sans laprésence de l’oxygène atmosphérique, peut présenter uneréaction
exothermique avec développement rapide de gazet, qui dans des conditions d’essai
déterminés, détone,déflagre rapidement ou, sous l’effet de la chaleur, exploseen cas de
confinement partiel.
2. Comburante : est comburante une substance ou un déchet qui, au contact d’autres
substances, notamment des substances inflammables, présente une réaction fortement
exothermique.
3. Extrêmement inflammable : est extrêmement inflammable une substance ou un
déchet dont le point d’éclair est extrêmement bas et le point d’ébullition bas, ainsi qu’une
substance ou une préparation gazeuse qui, à température et pression ambiantes, est
inflammable à l’air.
4. Facilement inflammable : est facilement inflammable une substance ou un déchet
pouvant s’échauffer au pointde s’enflammer à l’air à température ambiante sans apport
d’énergie ou à l’état solide qui peut s’enflammer facilement par une brève action, d’une
sourced’inflammation et qui continue à bruler ou à se consumer après l’élimination de cette
source; ou à l’état liquide, dont le point d’éclair est très bas, ou qui, au contact de l’eau ou de
l’air humide, produit des gaz extrêmement inflammables en quantités dangereuses.
5. Inflammable : est inflammable une substance ou un déchet liquide dont le point
d’éclair est bas.
6. Irritante : est irritante une substance ou un déchet non corrosive qui, par contact
immédiat, prolongé ou répété avec la peau ou les muqueuses, peut provoquer une réaction
inflammatoire.
7. Nocive : est nocive une substance ou un déchet qui, parinhalation, ingestion ou
pénétration cutanée, peut entraînerla mort ou des risques aigus ou chroniques.

15
Chapitre III : Généralité sur les déchets

8. Toxique : est toxique une substance ou un déchet qui par inhalation, ingestion ou
pénétration cutanée, en petites quantités, peut entraîner la mort ou des risques aigus
ouchroniques.
9. Cancérogène : est cancérogène une substance ou un déchet qui, par inhalation,
ingestion ou pénétration cutanée, peut produire le cancer ou en augmenter la fréquence.
10. Corrosive : est corrosive une substance ou un déchet qui, en contact avec les tissus
vivants, peut exercer une action destructrice avec ces derniers.
11. Infectieuse : est infectieuse une matière ou un déchet contenant des micro-organismes
viables ou leur toxines, susceptibles de causer la maladie chez l’homme ou chez d’autres
organismes vivants.
12. Toxique vis à vis de la reproduction : est toxique vis-à-vis de la reproduction une
substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutané, peut produire ou
augmenter la fréquence d’effets indésirables non héréditaires dans la progéniture ou porter
atteinte aux fonctions ou capacités reproductives.
13. Mutagène : est mutagène une substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou
pénétration cutanée, peut produire des défauts génétiques héréditaires ou en augmenter la
fréquence.
14. Dangereuse pour l’environnement : est dangereuse pour l’environnement une
substance ou un déchet qui, présente ou peut présenter des risques immédiats ou différés pour
une ou plusieurs composantes de l’environnement, susceptible de modifier la composition de
la nature, de l’eau, du sol, ou de l’air, du climat, de la faune, de la flore ou des micro-
organismes.
II.8. Stratégie de l’état algérien et de Sonatrach dans le domaine environnemental :
Toutes les entreprises sont soumises à des réglementations liés à la qualité, la santé, la
sécurité et à la protection de l’environnement. Une veille réglementaire personnalisée permet
de connaître les textes applicables à son activité et de mettre en œuvre les actions adaptées pour
maîtriser les risques et être en conformité vis-à-vis la règlementation.
Dans ce chapitre, on va s’intéresser uniquement par le volet environnement.
A propos de l'augmentation de l'activité industrielle en Algérie surtout les industries
pétrolières qui provoquent un grand problème sur l'écosystème l'état algérienne et
Sonatrach soulignent une stratégie pour la protection de l'environnement à partir des
législations nationales. [2]

16
Chapitre III : Généralité sur les déchets

Tableau II.1 : Quelques textes législatifs sur la protection de l'environnement en Algérie.


N0 du texte Désignation du texte règlementaire Date de
promulgation
Loi n083-03 Relatif à la protection de l'environnement 05/02/1983

Décret n084-378 Fixant les conditions de nettoiement, d'enlèvement des 15/12/1984


déchets solides urbains
Décret n088-228 Définissant les conditions, procédures et modalités 05/11/1988
d'immersion des déchets susceptibles de polluer la mer,
effectuées par les navires ou aéronefs.
Décret n090-78 Relatif aux études d'impact sur l'environnement 27/02/1990

Décret n093-68 Relatif aux modalités d'application du texte sur les 01/031993
activés polluantes ou dangereuses pour l’environnement
Décret exécutif n0 Réglementant les rejets d'effluents liquides industriels 10/07/1993
93-160
Décret exécutif n0 Règlementant le déversement des huiles et lubrifiants dans le 10/07/1993
93-161 milieu naturel
Décret exécutif n0 Fixant les conditions et modalités de récupération et de 10/07/1993
93-162 traitement des huiles usagées
0
Décret exécutif n Portant institution d'un inventaire du degré de pollution des 10/07/1993
93-163 superficielles.
Décret exécutif n0 Définissant la qualité requise des eaux baignade. 10/07/1993
93-164
Décret exécutif n0 Réglementant les émissions atmosphériques de fumées, gaz, 10/07/1993
93-165 poussières, odeurs et particules solides des installations fixes
Décret exécutif Réglementant les émissions de bruits. 27/07/1993
n93-184
Décret exécutif n0 Fixant les règles de conservation des gisements 30/01/1994
94- 43 d'hydrocarbures et de protection aquifères associés.
Décret exécutif n0 Portant organisation
94- de la lutte contre les polluons marines et 17/09/1994
279 institution de plans d'urgence.
Décret exécutif n0 Portant organisation de l'administration centrale de ministère 07/01/2001
01- 09 de l'aménagement du territoire et del'environnement.
Loi n0 01/19 Relatif à la gestion, au control et à l'élimination des déchets. 12/12/2001

17
Chapitre III : Généralité sur les déchets

Décret exécutif n° fixant les modalités d'agrément des groupements de 10/09/2005


05- 314 générateurs et/ou détenteurs de déchets spéciaux.
Décret exécutif n° fixant les modalités de déclaration des déchets spéciaux 10/09/2005
05- 315 dangereux.
Décret exécutif n° fixant la nomenclature des déchets, y compris les déchets 28 /02/2006
06- 104 spéciaux dangereux.
Décret exécutif n° définissant les valeurs limites des rejets d’effluents liquides 19 avril 2006
06- 141 industriels.
Décret exécutif n° déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités 19/05/2007
07- 144 d'approbation des études et des notices d'impact sur
l'environnement
Décret exécutif n° déterminant le
07-champ d'application, le contenu et les modalités 19/05/2007
145 d'approbation des études et des notices d'impact sur
l'environnement

Certains volets de ces lois intéressent directement par l'activité de forage pétrolier dans
le sud. La loi 83-03, articles130 et 131, définit, pour la première fois, la notion d'étude
d'impact.
C'est un "outil de base pour la mise en œuvre de la protection de l'environnement... "elle
vise à faire connaître et évaluer les incidences directes et/ou indirectes..." sur l'équilibre
écologique ainsi que sur le cadre et qualité de la vie de la population".
Ainsi, " ...les études préalables à la réalisation de l'aménagement ou d'ouvrages qui par
l'importance de leurs dimensions ou de leurs incidences sur le milieu naturel, peuvent porter
atteinte à ce dernier, doivent comporter une étude d'impact permettant d'en apprécier les
conséquences... ".
Après la loi 90-78 a été consacrée entièrement aux études d'impact sur l'environnement.
Dans son article 2, il est dit : " sont soumis à la procédure préalable de l'étude
d'impact, tous les travaux, aménagements ou ouvrage qui, par l'importance de leurs
dimensions ou leurs incidences, peuvent directement ou indirectement, porter atteinte à
l'environnement et notamment à la santé publique, à l'agriculture, aux espaces naturels, à la
faune, à la flore, à la conservation des sites et monuments et à la commodité du voisinage... "
Cette loi fait état, dans son annexe, d'une liste de projets dispensés de cette étude.
Le forage pétrolier n'en fait pas partie. L'étude d'impact doit comprendre successivement :
 une analyse de l'état initial du site et de son environnement portant, notamment, sur les
richesses naturelles...
18
Chapitre III : Généralité sur les déchets

 une analyse des effets sur l'environnement...


 les raisons pour lesquelles le projet présenté a été retenu.
 les mesures envisagées par le maître d'ouvrage ou le pétitionnaire pour supprimer,
réduire et compenser les conséquences dommageables du projet sur l'environnement.
Excepté BP, aucun autre opérateur pétrolier en Algérie, même pas la sonatrach, n'a
fourni d'étude d'impact de ses forages pétroliers sur l'environnement.
Le décret n° 93-160 est venu réglementer, quant à lui, les rejets d'effluents liquides
industriels notamment avec l'institution de "contrôles périodiques et inopinés des
caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des rejets ", conduits par des "inspecteurs
de l'environnement" habilités par les pouvoir publiques.
Ce même texte fixe les limites maximales des paramètres de rejet des installations de
déversement industrielles tableau (tableau (II.2)).
Tableau II.2 : limites maximales des paramètres de rejet
Paramètre Unité Valeurs maximales

Température C0 30
PH - 5,5 à 8,5
Matière en suspension - 30
DBO. Mg/l 40
DCO Mg/l 120
Azote Mg/l 40
Phosphate Mg/l 02
Cyanures Mg/l 0,1
Aluminium Mg/l 05
Cadmium Mg/l 0,2
Chrome LU Mg/l 03
Chrome VI Mg/l 0,1
Fer Mg/l 05
Manganèse Mg/l 01
Mercure Mg/l 0,01
Plomb Mg/l 01
Cuivre Mg/l 03
Zinc Mg/l 05

19
Chapitre III : Généralité sur les déchets

Nickel Mg/l 05
Huile et graisse Mg/l 20
Hydrocarbures Mg/l 20
Phénols Mg/l 0,5
Solvants organiques Mg/l 20
Chlore actif Mg/l 01
PCB Mg/l 0,001
Détergents Mg/l 02
Tensioactif Mg/l 10
Récemment, la loi 01-19, du 12/12/2001, a été promulguée en ayant pour objet de
fixer les modalités de gestion, de contrôle et de traitement des déchets. L'article 6 de cette loi
stipule que "tout générateur et/ou détenteur de déchets doit prendre les mesures nécessaires
pour éviter, autant que faire se peut, la production de déchets, notamment par:
 L’adoption et l'utilisation de technique de production plus propres, moins génératrices
de déchets.
 L’abstention de mettre sur le marché des produits générant des déchets non
biodégradables.
 L’abstention d'utilisation de matières susceptibles de crées des risques pour les
personnes, notamment pour la fabrication des emballages.
L'article 8 précise que "lorsque le générateur et/ou le détenteur de déchets est dans
l'impossibilité d'éviter de générer et/ou de valorises ses déchets, il est tenu d'assurer ou de faire
assurer, à ses frais, l'élimination de ses déchets de façon écologiquement rationnelle,
conformément à la disposition... ".
D'autre part, cette loi définit les "déchets spéciaux dangereux" comme étant "tous déchets
spéciaux (déchets issus de l'activité industrielle, agricole, de soin, de services, toutes autres
activés, qui, en raison de leur nature et de la composition des matières qu'ils contiennent ,ne
peuvent être collectés, transportés et traités dans les même condition que les déchets ménagers
et assimilés et les déchets inertes) qui, par leurs constituants ou par les caractéristiques
des matières nocives qu'ils contiennent, sont susceptibles de nuire à la santé publique et/ou
à l'environnement"
Dans l'article 20 de cette même loi, il est dit : "le dépôt, l'enfouissement et l’immersion
des déchets spéciaux dangereux dans des lieux autres que les sites et les installations qui leur sont
réservés, sont interdits".

20
Chapitre III : Généralité sur les déchets

II.9. Technique de gestion des déchets :

II.9.1.Collecte des déchets :

La collecte des déchets se fait en général au moyen de camions-poubelles, qui se


rendent à chaque point de production de déchets pour ramasser les ordures (collecte de type
« porte-à-porte »). On trouve également des systèmes de collecte où un réseau centralise les
déchets, comme la collecte pneumatique des déchets.

De plus en plus se généralise une collecte automatisée des ordures ménagères par l'utilisation
de camions possédant un bras articulé. Le nombre d'ouvriers nécessaires à la collecte passe
alors à un : le machiniste aura la double charge de conduire le camion et diriger le bras
articulé [8].

II.9.2. Décharge :
Stocker les déchets dans une décharge est la méthode la plus traditionnelle de stockage
des déchets, et reste la pratique la plus courante dans la plupart des pays. Historiquement,
lesdécharges étaient souvent établies dans des carrières, des mines ou des trous
d'excavationdésaffectés. Utiliser une décharge qui minimise les impacts sur l'environnement
peut être unesolution saine et à moindre coût pour stocker les déchets ; néanmoins une
méthode plus efficacesera sans aucun doute requise lorsque les espaces libres appropriés
diminueront.
Les anciennes carrières ou celles mal gérées peuvent avoir de forts impacts sur
l'environnement, comme l'éparpillement des déchets par le vent, l'attraction des vermines et
les polluants comme les lixiviats qui peuvent s'infiltrer et polluer les nappes phréatiques et les
rivières. Un autre produit des décharges contenant des déchets nocifs et le biogaz, la plupart
du temps composé de méthane et de dioxyde de carbone, qui est produit lors de la
fermentation des déchets.
Les caractéristiques d'une décharge moderne sont des méthodes de rétention des lixiviats, tels
que des couches d'argile ou des bâches plastiques. Les déchets entreposés doivent être
compactés et recouverts pour éviter d'attirer les souris et les rats et éviter l'éparpillement.
Beaucoup de décharges sont aussi équipées de systèmes d'extraction des gaz installés après le
recouvrement pour extraire le gaz produit par la décomposition des déchets. Ce biogaz est
souvent brûlé dans une chaudière pour produire de l'électricité. Il est même préférable pour
l'environnement de brûler ce gaz que de le laisser s'échapper dans l'atmosphère, ce qui permet
de consumer le méthane, un gaz à effet de serre encore plus nocif que le dioxyde de carbone.

21
Chapitre III : Généralité sur les déchets

Une partie de ce biogaz peut aussi être utilisé comme carburant.

Beaucoup d'autorités locales, particulièrement dans les zones urbaines, ont des difficultés
pour ouvrir de nouvelles décharges car les riverains s'y opposent. Peu de personnes veulent
d'une décharge dans leur voisinage. C'est pourquoi le coût de stockage des déchets solides
dans ces régions est plus coûteux, les détritus devant être transportés plus loin pour être
stockés.

Certains s'opposent aux décharges quelque soient les conditions ou le lieu, en expliquant qu'au
final le stockage en décharge laissera une planète véritablement polluée avec plus aucune
fissure ou espace sauvage. Certains futurologues ont déclaré que les décharges seront les «
mines du futur » : comme certaines ressources s'appauvrissent, on pourra justifier qu'il est
nécessaire de les extraire des décharges où elles avaient été enfouies considérée alors comme
non valorisable.
Cet état de fait et la prise en compte croissante des impacts de la consommation excessive des
ressources a permis, dans plusieurs régions, d'accroître les efforts pour minimiser la quantité
de déchets mis en décharge. Ces efforts sont la mise en place de taxes ou prélèvements sur les
déchets mis en décharge, le recyclage des matériaux, leur transformation en énergie, la
conception de produits nécessitant moins de ressources, et une législation imposant aux
fabricants la prise en charge des coûts d'emballage et de stockage des déchets. Un sujet
connexe est le concept d'écologie industrielle, où les flux de matière entre les industries sont
étudiés. Les sous-produits d'une industrie peuvent être utiles à une autre, cela permet de
réduire les flux de déchets [8].
II.9.3. Incinération :
L’incinération est le processus de destruction d’un matériau en le brûlant.
L’incinération est souvent appelée « Énergie à partir des déchets » ou « des déchets vers
l’énergie » ; ces appellations sont trompeuses puisqu’il y a d’autres façons de récupérer de
l’énergie à partir de déchets sans directement les brûler.
Elle est connue pour être une méthode pratique pour se débarrasser des déchets contaminés,
comme les déchets médicaux biologiques. Beaucoup d’organisations utilisent aujourd’hui
l’exposition des déchets à haute température pour les traiter thermiquement. Cette technique
inclut la récupération du métal et de l’énergie des déchets solides municipaux comme le
stockage adapté des résidus solides (mâchefers) et la réduction du volume des déchets.
L'incinération est une technique éprouvée et répandue, en Europe comme dans les pays en
voie de développement, même si elle est soumise à controverse pour plusieurs raisons. Les

22
Chapitre III : Généralité sur les déchets

controverses concernent généralement les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux


incinérateurs qui ont fonctionné dans le passé, avant l'application des normes actuelles.
En premier lieu, il s’agit d’un mode d'élimination de déchets qui a un taux de valorisation
limité. L'incinération détruit les ressources naturelles contenues dans les déchets et ne permet
pas de récupérer 100% du pouvoir calorifique du déchet. L'énergie récupérée, sous la forme
de chaleur ou d'électricité, provient du refroidissement des fumées de combustion dans une
chaudière, qui permet de récupérer de la chaleur, qui peut être utilisée directement ou à son
tour entraîner une turbine pour produire de l'électricité. L'incinération est malgré tout
identifiée en France en 2002 comme la deuxième source d'énergie renouvelable pour la
production d'électricité (après l'hydraulique) et pour la production de chaleur (après la
biomasse).
Deuxièmement, l’incinération des déchets solides des villes produit une certaine quantité de
polluants atmosphériques (dioxines et furannes, métaux lourds, gaz acides, poussières), dont
les valeurs limites d'émissions sont fixées par la réglementation. Au cours des années 1990,
des avancées dans le domaine du contrôle des rejets et de nouveaux règlements
gouvernementaux ont permis une réduction massive de la quantité des différents polluants
atmosphériques, y compris les dioxines et de furannes. L’Union européenne et l’Agence
américaine de protection de l’environnement (EPA) ont pris la décision de créer des normes
très strictes concernant l’incinération des déchets.
L’incinération produit aussi un grand nombre de résidus solides (mâchefers) qui doivent être
éliminés en décharge ou qui font l'objet d'un traitement si une valorisation en technique
routière est envisagée. Dans les années 1980, l’entreposage en lieu sûr des mâchefers, qui à
cette époque étaient aussi mélangés aux cendres, était un problème environnemental
important. Au milieu des années 90, des expériences en France ont été réalisés pour traiter et
élaborer des mâchefers (extraction des métaux ferreux et d'aluminium, criblage, broyage,
concassage, maturation à l'air libre pour favoriser des réactions de carbonatation et
d'oxydation). Les résultats positifs des suivis de plateformes expérimentales utilisant des
mâchefers sous les routes ont permis le développement de cette filière [8].
II.9.4. Compost et fermentation :
Les déchets organiques, comme les végétaux, les restes alimentaires, ou le papier, sont de
plus en plus recyclés. Ces déchets sont déposés dans un composteur ou un digesteur pour
contrôler le processus biologique de décomposition des matières organiques et tuer les agents
pathogènes. Le produit organique stable qui en résulte est recyclé comme paillis ou terreau
pour l’agriculture ou le jardinage.

23
Chapitre III : Généralité sur les déchets

Il y a un très large éventail de méthodes de compostage et de fermentation qui varient en


complexité du simple tas de compost de végétaux à une cuve automatisée de fermentation de
déchets domestiques divers. Ces méthodes de décomposition biologique se distinguent en
aérobie, comme le compost, ou anaérobie, comme les digesteurs, bien qu’existent aussi des
méthodes combinant aérobie et anaérobie[8].
II.9.5. Traitement biologique et mécanique :
Le traitement biologique et mécanique (TBM) est une technique qui combine un tri
mécanique et un traitement biologique de la partie organique des déchets municipaux. Le
TBMest aussi parfois appelé TMB (traitement mécanique et biologique) cela dépend de
l’ordre danslequel s’effectuent les opérations.
La partie « mécanique » est souvent une étape de tri du vrac. Cela permet de retirer les
éléments recyclables du flux de déchets (tels les métaux, plastiques et verre) ou de les traiter
de manière à produire un carburant à haute valeur calorifique nommé combustible dérivé des
déchets qui peut être utilisé dans les fours des cimenteries ou les centrales électriques.
La partie « biologique » réfère quant à elle à une fermentation anaérobique ou au compostage.
La fermentation anaérobique détruit les éléments biodégradables des déchets pour produire du
biogaz et du terreau. Le biogaz peut être utilisé pour créer de l’énergie renouvelable. La partie
« biologique » peut aussi faire référence à une étape de compostage.
Dans ce cas les composants organiques sont traités par des micro-organismes à l’air libre.
Ils détruisent les déchets en les transformant en dioxyde de carbone et en compost. Il n’y a
aucune énergie produite par le compostage.
TBM est de plus en plus reconnu comme une méthode efficace dans les pays où les
techniques de gestion des déchets évoluent comme le Royaume-Uni ou l’Australie, pays où la
compagnie WSN Environnemental solutions a pris une position majeure dans le
développement des usines de type TBM[8].
II.9.6. Pyrolyse et gazéification :
La pyrolyse et la gazéification sont deux méthodes liées de traitements thermiques où les
matériaux sont chauffés à très haute température et avec peu d’oxygène. Ce processus est
typiquement réalisé dans une cuve étanche sous haute pression. Transformant les matériaux
en énergie cette méthode est plus efficace que l’incinération directe, plus d’énergie pouvant
être récupérée et utilisée.
La pyrolyse des déchets solides transforme les matériaux en produits solides, liquides ou
gazeux. L’huile pyrolytique et les gaz peuvent être brûlés pour produire de l’énergie ou être

24
Chapitre III : Généralité sur les déchets

raffinés en d’autres produits. Les résidus solides (charbon) peuvent être transformés plus tard
en produits tels les charbons actifs.
La gazéification est utilisée pour transformer directement des matières organiques en un gaz
de synthèse appelé syngaz composé de monoxyde de carbone et d’hydrogène. Ce gaz est
ensuite brûlé pour produire de l’électricité et de la vapeur. La gazéification est utilisée dans
les centrales produisant de l’énergie à partir de la biomasse pour produire de l’énergie
renouvelable et de la chaleur[8].
Les bourbiers de forage, font partie de ces sites et installations réservés à cette fin.
En résumé, le législateur algérien est plus en plus préoccupé, et sensibles aux
questions de l'environnement et les textes deviennent de plus en plus spécifiques.
Dans les années à venir, on doit s'attendre à plus de rigueur en la matière, concernant les activités
de forage. Ceci est d'autant plus vrai s'il est envisagé d'exploiter des périmètres où
l'environnement est beaucoup plus vulnérable que les régions de notre étude.

25
Chapitre III :
Développement des équations empiriques
Chapitre III développement des équations empiriques

III-1 Développement des équations empiriques:

Dans ce chapitre on va essai de développer des équations empiriques à partir des


données expérimentaux [9], dans le but d'interpoler et extrapoler ces résultats et optimiser
quelques paramètres expérimentaux du traitement de déchet le cas des huiles pétroliers.

Aux cours du notre stage au niveau de l'unité de traitement de déchet et vu aux


quelques difficultés d'avoir des résultats d'analyse (dans un temps limité), on a choisi des
résultats expérimentaux du traitement de déchets qui sont retirés de la littérature.

a. solidifiant en fonction du teneur en huile:


a.1 le ciment :
Concentration du % d'huile

ciment en Kg / m3 10

0 9,61 9

8
50 6,38
% d'huile

7
100 5,26
6
150 5,57
5

200 5,08
4

250 4,92 0 50 100 150 200 250 300


Concentration du ciment en Kg / m3
300 4,28

Fig. III-1-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du


ciment [9]

Interpolation par la méthode de Lagrange:

% huile =8.8781-0.03671. X+7.69048.10-5 .X2 (X= concentration du cément)……..(1)

26
Chapitre III développement des équations empiriques

La figure III-1-b montre la variation d’huile récupérée en fonction de la quantité de ciment


ajouté. On constate que la teneur en huile est diminuée avec l’augmentation de la
concentration du ciment additionnée jusqu'à une valeur minimale (presque 225Kg / m3)

7
% huile

4
0 50 100 150 200 250 300
Concentration du ciment en Kg / m3

Figure III-1-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du cément

a.2 le sable :
Masse de sable % d'huile
6.6
kg/m3 6.4

0 6,56 6.2

6.0
% d'huile

20 6,11
5.8

40 5,81 5.6

5.4
60 5,49
5.2

80 5,08 5.0

0 20 40 60 80 100
100 5,21 Masse de sable kg/m3

Fig. III-2-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du sable
[9]

27
Chapitre III développement des équations empiriques

Interpolation par la méthode de Lagrange:

% d'huile =6.58214-0.0255. X+1.09821.10-4 .X2 (X=masse de sable)………(2)


Évolution de la teneur en huile en fonction du sable ajouté est illustrée dans la figure
III-2-b. On observe le sable est ajouté pour améliorer la solidification (chaque mélange
contient 200Kg / m3 selon le travail qui a été déjà fait [9]). D’après les résultats théorique
obtenus on peut dire que la teneur en huile est diminue en fonction de la concentration du
sable ajouté jusqu'à une valeur minimal de ~118 Kg / m3.

6.8

6.6

6.4

6.2

6.0
% d'huile

5.8

5.6

5.4

5.2

5.0

0 50 100 150 200


Masse de sable kg/m3

Figure III-2-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du sable

28
Chapitre III développement des équations empiriques

b. stabilisants en fonction de la teneur en huile :


b.1 silicate de sodium (l’encapsulant):

Volume de silicate % d'huile


9.5
de sodium en l/m3 (CC)
9.0

0 9,40 8.5

8.0

% d'huile
10 6,25
7.5

15 6,23 7.0

6.5
20 6,22
6.0

0 5 10 15 20 25
25 6,21
Volume de silicate de sodium en l/m3 (CC)

Fig. III-3-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du


volume de silicate de sodium [9]
Interpolation par la méthode de Lagrange:

% d'huile =9.3087-0.37037 .X+0.01014 .X2 (X = Vol. de silicate de sodium en l/m3


(CC))…(3)

Évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume de silicate de sodium est


montrée dans la figure III-3-b. les résultats obtenus permet de dire que la teneur en huile est
diminue avec l’augmentation de la concentration de silicate de sodium incorporée jusqu'à des
valeurs entre 10 -20 l/ m3.

29
Chapitre III développement des équations empiriques

16

14

12
% d'huile

10

0 10 20 30 40 50
Volume de silicate de sodium en l/m3 (CC)

Figure III-3-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume de silicate de


sodium
b.2 charbon actif (l'adsorbant) :

Concentration de % d'huile

Charbon actif kg/m3


9.5
0 9,40
9.0

10 6.90 8.5

8.0
% d'huile

20 6.25
7.5

30 5.88 7.0

6.5
40 6,48
6.0

50 6.23 5.5
0 10 20 30 40 50 60
Concentration de Charbon actif kg/m3
60 6.75

Fig. III-4-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction de


concentration du charbon actif [9]

30
Chapitre III développement des équations empiriques

% d'huile =8.94548-0.16836 X+0.00227 X2 (X= Concentration de Charbon actif


kg/m3)…(4)

La figure III-4-b représente l'évolution du taux d'huile récupéré en fonction de la quantité du


charbon actif, d'après cette figure on constate que la quantité optimale du charbon actif est
compris entre 30 à 40 kg/m3.

16

14

12
% d'huile

10

0 20 40 60 80 100
Concentration de Charbon actif kg/m3

Fig. III-4-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction de concentration du charbon actif

Pour optimiser la quantité des différents constituants des solidifiant et stabilisants, on a


essai de présenter les quatre courbes d'évolution du teneur d'huile en fonction des quantités
des différents constituants.

D'après la figure III-5, la quantité optimale pour le stabilisant est : 23 kg/m3 pour le
charbon actif et 23 l/m3 pour silicate de sodium.

31
Chapitre III développement des équations empiriques

16

14 CIMENT Kg/m3
SABLE Kg/m3
CHARBON ACTIF Kg/m3
SILICATE DE SODIUM L/m3
12
% d'huile

10

0 20 40 60 80 100
X

Fig. III-5 évolution du taux d’huile récupéré en fonction de déférents agents


de traitement

32
Conclusion générale

Conclusion générale

D'après cette étude on peut conclure les points suivants:

- Le déchet industriel pétrolier constitue un grand problème pour


l'environnement, et les différents procédés de traitement de ces déchets occupent une
grande importance dans le secteur de recherche et développement industriel.

- Les équations empiriques obtenues basant sur des données expérimentales


tirées de littérature, permettent d'estimer théoriquement les valeurs optimales des
quantités et concentration des stabilisants utilisés dans le traitement des déchets
pétroliers (cas d'huile) on a trouvé que 23 kg/m3 pour le charbon actif et 23 l/m3 pour
silicate de sodium, dans l'attente de valoriser ces résultats pratiquement.

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References

Références
[1] Orientation du management SONATRACH.
[2] Journal officiel de la république algérienne.15/02/2001.
[3] MANUEL QSE (qualité, sante, sécurité et environnement) (entreprise nationale de
services aux puits ENSP spa). 20/02/2014.
[4] Journal officiel de la république algérienne : Loi n0 01/19 Relatif à la gestion, au
control et à l'élimination des déchets. 12/12/2001
[5] (en ligne), disponible sur le site : www.actu-environnement.com/ae/ news / pneu _
dechet_alipur_combustible_8782. php4
[6] (en ligne), disponible sur le site : www.cinor.fr/FR/sommaire/article.php ?numéro=58.
20/05/2015.
[7] Journal officiel de la république algérienne : Décret exécutif n° 06-104 du 29
Moharrem 1427 correspondant au 28 février 2006 fixant la nomenclature des déchets,
y compris les déchets spéciaux dangereux. 20/05/2015.
[8] (en ligne), disponible sur le site : www.wikipidia.com . 13/03/2015.
[9] Abass Hadj Abass, "les bourbiers des forages pétroliers et des unités de production
impact sur l'environnement et techniques de traitement", thèse de magister, université
d'Ouargla, 2011
Résumé :

Le développement de l’industrie pétrolière dans la zone de l’Algérie et les rejets qui


sont résulté à cause des forages pétroliers et de l’exploitation des unités de la production,
provoquent des grandsproblèmes sur l’écosystème.
En ce cas l’état Algérien souligne une stratégie pour la dépollution de ces rejets à
partir des méthodes mécaniques, chimiques et thermiques.
Dans cette étude nous avons fait une étude sur l’efficacité de ces méthodes et nous
avons proposé un principe de forage sans bourbiers, ce dernier qui peut donner une solution
définitive de la dépollution de ces rejets.
Les mots clés : L'étanchéité, traitement des rejets, la pollution pétrolier, les normes, forage,
traitement mécanique, traitement thermique, traitement chimique, stabilisation,
solidification, teneur en hydrocarbure.
:‫ملخص‬
‫ سطرث‬,‫في ظم تزايذ انُشبط انبترٔني ببنجزائر ٔ يب اَجر عهيّ يٍ َفبيبث سبيت انتي نٓب تبثير سهبي عهى انُظبو انبيئي‬
‫انحكٕيت انجزائريت برَبيجب نهحذ يٍ خطر انًٕاد انسبيت انتي تحتٕيٓب ْبتّ انُفبيبث ٔ دنك بتٕفير طرق نهًعبنجت يُٓب‬
ٔ ‫انًيكبَيكيت انكيًيبئيت ٔ انحراريت ٔ َحٍ في دراستُب ْذِ قًُب بذراست فعبنيت ٔ َجبعت ْبتّ انطرق يٍ انُبحيت انتقُيت‬
‫االقتصبديت ثى قًُب ببقتراح يبذا انحفر يٍ دٌٔ يخهفبث بترٔنيت ٔ ٔجذَب اٌ ْذا انًبذا ببيكبَّ اٌ يحذ َٓبئيب يٍ خطر انًٕاد‬
.‫انسبيت انًٕجٕدة في ْذِ انُفبيبث‬
‫ التصهب‬,‫ انًعبنجتانًيكبَيكيت انكيًيبئيت ٔ انحراريت‬,‫ َفبيبث سبيت‬,‫انُشبط انبترٔني‬: ‫الكلمات الدالة‬

Abstract:
The development of the oil industry in the area of Algeria and discharges which are produced
owing to oil drilling and operating units of production, causing major problems on the
ecosystem.
In this case, the Algerian state outlines a strategy for cleaning up these releases from
mechanical, chemical and thermal.
In this study we did a study on the effectiveness of these methods we proposed a principle
without drilling mud holes, it can give a definitive solution to the remediation of these
releases.
The key words:the tightness, treatment of cuttings, the pollution, the norms, drilling cuttings,
thermol desorption unit, vortex, stabilization, well cuttings
The tightness, treatment of cuttings, the pollution, the norms, drilling cuttings, thermol
desorption unit, vortex, stabilization, well cuttings

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