Gestion Des Déchets Spéciaux Et Spéciaux Dangereux PDF
Gestion Des Déchets Spéciaux Et Spéciaux Dangereux PDF
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Présenté par :
Mr: Djidel abdessalam
Djidel abdessalam
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale……………………………………………………………………... 1
CHAPITRE I : Présentation de l’entreprise Entreprise Nationale de
Services aux Puits(ENSP)
I.1 Introduction ………………………………………………………………………........ 3
I.2. Présentation Juridique ………………………………………………………………. 3
I.3. Domaine d’activité de l’ENSP :……………………………………………………… 4
I.4. Organisation de l’ENSP :…………………………………………………………….. 4
I.5. Liste des Prestations de Services Fournies par L’ENSP :………………………...…. 6
I.5.1. Direction Fabrication ………………………………………………………..……... 6
I.5.2. Direction Snubbing …………………………………………………………...……. 6
I.5.3. Direction Wire line & well testing……………………………………………..…… 7
I.5.4. Direction Protection de l’Environnement:……………………………………...…... 8
I.6. Présentation du service QHSE ………………………………………………..…….. 8
I.6.1. Définition …………………………………………………………………………... 8
I.7. Présentation de la Direction Protection de l’Environnement(DPE)……….………... 9
I.7.1. Les activités de la DPE …………………………………………………………….. 10
I.7.2. Service de traitement de surface ………………………………………...…………. 10
I.7.3. Service de l’environnement :……………………………………………………….. 10
I.7.4. Champs d’intervention des équipes DPE :…………………………………………. 10
I.7.5. Équipements de Production traités…………………………………………………. 11
CHAPITRE II :Généralités sur les déchets
II.1. Introduction : ………………………………………………………………… 12
II.2.Définition de déchet...………………………………………………………………... 12
II.3.Différents types des déchets ……………………...………………………………... 12
II.3.1. Déchets ultimes :…………………………...…………………………...……….... 12
II.3.2. Déchets inertes :………………………...…………………………………...……... 12
II.3.3. Déchets ménagers et assimilés…..……………………………………………..…... 13
II.3.4. Déchets encombrants :…………………………………………………………...… 13
II.3.5. Déchets spéciaux :……………………………………………………………......... 13
II.3.6. Déchets spéciaux dangereux :……………………………………………………… 13
II.3.7. Déchets d'activité de soins :……………………………………………………… 14
Sommaire
Chapitre I :
Figure I.1 :Organigramme de L’ENSP………………………………………………….. 5
Figure I.2 : Outils Pétrole et Divers pièces et accessoires………………………………. 6
Figure I.4: Activité Snubbing……………………………………………………………. 7
Figure I.5 : Activité Wire Line et WellTesting………………………………………….. 7
Figure I.6 : Nettoyage des Bacs et capacités…………………………………………….. 8
Chapitre II :
Figure (II.1) : Déchets spéciaux…………………………………………………………. 13
Figure (II.2) : Déchets spéciaux dangereux……………………………………………... 13
Chapitre III :
Fig. III-1-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du
ciment……………………………………………………………………………………… 26
Figure III-1-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du cément……………….. 27
Fig. III-2-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du
sable………………………………………………………………………………………... 27
Figure III-2-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du sable…………………. 28
Fig. III-3-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume
de silicate de sodium……………………………………………………………… 29
Figure III-3-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction du volume de silicate de
sodium……………………………………………………………………………………... 30
Fig. III-4-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction de
concentration du charbon actif…………………………………………………………….. 30
Fig. III-4-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction de concentration du charbon
actif………………………………………………………………………………………… 31
Fig. III-5 évolution du taux d’huile récupéré en fonction de déférents agents de
traitement…………………………………………………………………………………... 32
Liste des tableaux
Introduction générale
L'environnement est défini comme étant l'ensemble des aspects physiques, chimiques,
biologiques et des facteurs sociaux et économiques susceptibles d'avoir un effet direct ou
indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et les activités humaines.
Cependant, les problèmes de l'environnement ne sont pas seulement que des
pollutions, nuisances, érosion des sols, etc…, mais aussi les pertes du patrimoine génétique
qui constituent un réel défi existentiel pour toutes les sociétés. Le premier constat (que
n'importe qui d'entre nous pourrait faire) est de dire que «la science avance et l'environnement
recule».
Réduire la consommation de l'énergie, diminuer les rejets autant que les émissions de
gaz nocifs dans l'atmosphère, constituent les premiers objectifs à atteindre pour une économie
respectueuse de l'environnement. La transformation de nos comportements constitue à
l'évidence un préalable.
A cet effet, une profonde sensibilisation aux préoccupations de l'environnement et des
problèmes qui s'y rattachent est un objectif incontournable pour nous. Nous devons toujours
avoir l'état d'esprit, les motivations, le sens de l'engagement pour travailler individuellement
et collectivement à résoudre ce véritable fléau mondial.
En effet, la protection de l'environnement est devenue un des enjeux majeurs de
développement économique. De plus, à travers une prise de conscience mondiale, les
émissions polluantes, les déchets industriels, la contamination des cours d'eau, les
perturbations climatiques, les incidences sur la santé, constituent désormais autant de sujets
sensibles, où l'industrie pétrolière fait souvent figure d'accusée, représentant ainsi de
nouvelles préoccupations pour la nation et que SONATRACH se doit de prendre en compte.
Ces décisions constituent l'esquisse d'une politique environnementale de l'entreprise et
ce, du plus haut niveau (Direction générale) jusqu'aux branches opérationnelles tant au nord
qu'au sud du pays. Chacune selon sa spécificité, en vue de maintenir les objectifs de
production pour la relance de l'économie du pays tout en prenant les mesures adéquates pour
la préservation du patrimoine national et la qualité de la vie [1].
Dans le cadre de la mise en application de la politique de l'entreprise relative à la
protection de l'environnement, le groupe SONATRACH s'est attelé très tôt à la mise en œuvre
d'un programme ambitieux visant à éliminer sinon réduire au maximum tous les impacts
environnementaux significatifs liés à ses activités et services, conformément aux textes
1
Introduction générale
2
Chapitre I :
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE NATIONALE DE
SERVICES AUX PUITS(ENSP)
Chapitre I Présentation de l’entreprise
3
Chapitre I Présentation de l’entreprise
L'ENSP est un groupe de services parapétroliers dont la mission est de satisfaire durablement,
par l'innovation et l'action, les besoins de SONATRACH et de ses associés étrangers.
Au-delà de son professionnalisme, l’ENSP est un groupe animé par une volonté de dialogue et
de transparence.
La compétence et la richesse des expériences de 2790 agents sont des atouts majeurs de
l'ENSP.
Le groupe ENSP évolue autour des valeurs communes ci-après :
Le professionnalisme
Le respect des collaborateurs
Le délai permanent de la sécurité et de la protection de l’environnement
L’ENSP est un groupe régi par des principes rigoureux et à une solide réputation en matière
de conduite éthique et de responsabilités environnementales.
L'ENSP, Société par actions, est autonome depuis le 29 mars 1989. Son capital social actuel
est de 8 Milliards de DA.[3]
I.3. Domaine d’activité de l’ENSP :
L’ENSP développe des activités opérationnelles suivantes :
Réaliser la maintenance et l’entretien des puits ;
Réaliser les opérations de slick line et testing ;
Réhabiliter les installations pétrolières ;
Concevoiret fabriquer les outils de forage et carottage ;
Réaliser les opérations de Well Services ;
Acquérir les données de forage pétrolier ;[3]
I.4. Organisation de l’ENSP :
1) ENSP Group :
Le groupe a redéfini son organisation pour s’adapter à son environnement, et améliorer sa
productivité ainsi que sa compétitivité, à l’effet de répondre au mieux de sa disponibilité vis-
à-vis de ses clients.
4
Chapitre I Présentation de l’entreprise
PDG
DGA ASSISTANTS
Directions Filiales et
Directions
Fonctionnelles Participations
Opérationnelles
Direction
Finances BJSP
Direction Wire Line
&WellTesting
Direction Audit
MESP
Direction
Protection de
l’environnement Direction
Business
Development
BASP
Direction Direction QHSE
Fabrication
Direction WESP
DirectionWell
Logistique
Services
Direction Pilotage
Direction & Stratégie
mudlogging
Direction Juridique
5
Chapitre I Présentation de l’entreprise
7
Chapitre I Présentation de l’entreprise
8
Chapitre I Présentation de l’entreprise
Système de management :
Système permettent d’établir une politique et des objectifs et d’atteindre ces objectifs un
organisme peut inclure de la qualité, un système de management financier, un système de
management environnemental.
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail (sms) est un dispositif
de gestion combinant personnes, politiques, moyens et visant à améliorer les performances
d’une entreprise en matière de santé et de sécurité au travail (S&ST).
C’est un outil qui permet de mieux maitriser l’organisation de l’entreprise et de
progresser en continu en intégrant la santé et de sécurité au travail à toutes les fonctions.
L’adoption d’un tel système est l’expression d’une approche globale et gestionnaire de
la prévention des risques professionnels .c’est une démarche volontaire qui vise à :
- anticiper les changements.
- augmenter la réactivité et performance de l’entreprise dans la prévention des risques en
santé et de sécurité au travail.
- limiter les dysfonctionnements en santé et de sécurité au travail.
- assuré une cohérence globale avec les autres démarches de management.
Sécurité : possibilité de survenance d’un dommage (accident) résultant d’une explosion
aux effets d’un phénomène dangereuse.
Santé : la santé est une notion relative, parfois non présentée comme corollaire de
l’absence de maladie. donc la santé est un état de complet bien –être physique, mental
et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
Qualité : ce la conformité des produits du service ou exigences né gosier entre le
client ou le Fournisseur c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service et satisfaire les
exigences de client.
I.7. Présentation de la Direction Protection de l’Environnement(DPE):
L’ENSP/DPE est une direction Opérationnelle de services parapétroliers dont la
mission et de satisfaire durablement, par l'innovation et l'action, les besoins de Sonatarch et de
ses associés étrangers.
Au-delà de son professionnalisme, la DPE est une Direction animée par une volonté
de dialogue et de transparence.
La compétence et la richesse des expériences de 442 agents sont des atouts majeurs de
la DPE[3].
9
Chapitre I Présentation de l’entreprise
Avec ces deux services de base, La DPE évolue autour des valeurs Communes ci-après :
Le professionnalisme.
Le respect des collaborateurs.
Le délai permanent de la sécurité et de la protection de l'environnement.
I.7.1. Les activités de la DPE :
La direction de protection de l’environnement DPE est divisée à deux services
Opérationnelles :
Service de traitement de surface.
Service de l’environnement.
NB : Le service de préparation pour assure aux le bonne fonctionnementdes deux services
opérationnels par : transport personnel, transport matériel, maintenance et la soudure.
I.7.2. Service de traitement de surface :
Le service TS assure les opérations suivantes :
Sablage
Dessablage
Bardage
Revêtement
I.7.3. Service de l’environnement :
Le service Environnement assure les opérations suivantes :
Nettoyage.
Transfert des produits (brut …..Etc.)
Nettoyage HP
Décontamination radioactivité Travaux APG : appareil à pression de gaz.
I.7.4. Champs d’intervention des équipes DPE :
Centres de stockage des hydrocarbures
Centres de raffinage des hydrocarbures
Centres de traitement des hydrocarbures
Stations de compression de gaz
Lignes de transport, oléoducs et gazoducs
Centres de collecte des hydrocarbures
Têtes de puits
10
Chapitre I Présentation de l’entreprise
11
Chapitre II :
GENERALITES SUR LES DECHETS
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Selon le cadre d’environnement un déchet est : tous des résidus d’un processus de
production ou transformation ou l’utilisation, toute substance matériau, produit ou plus
généralement tout bien, meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon,
Autrement dit, tout élément qui est abandonné est un déchet[4].
12
Chapitre III : Généralité sur les déchets
13
Chapitre III : Généralité sur les déchets
14
Chapitre III : Généralité sur les déchets
quatrième ;
• technologiques : tout procédé industriel conduit à la production de déchet ;
• économiques : les produits en une durée de vie limitée ;
•écologiques : les activités de la dépollution (eau, air) génèrent inévitablement d’autres
déchets qui nécessiteront une gestion spécifique ;
•accidentelles : les inévitables dysfonctionnements des systèmes de production et de
consommation sont eux aussi à l’origine de déchets[4].
II.7.Critères de dangerosité des déchetsspéciaux dangereux [7]:
15
Chapitre III : Généralité sur les déchets
8. Toxique : est toxique une substance ou un déchet qui par inhalation, ingestion ou
pénétration cutanée, en petites quantités, peut entraîner la mort ou des risques aigus
ouchroniques.
9. Cancérogène : est cancérogène une substance ou un déchet qui, par inhalation,
ingestion ou pénétration cutanée, peut produire le cancer ou en augmenter la fréquence.
10. Corrosive : est corrosive une substance ou un déchet qui, en contact avec les tissus
vivants, peut exercer une action destructrice avec ces derniers.
11. Infectieuse : est infectieuse une matière ou un déchet contenant des micro-organismes
viables ou leur toxines, susceptibles de causer la maladie chez l’homme ou chez d’autres
organismes vivants.
12. Toxique vis à vis de la reproduction : est toxique vis-à-vis de la reproduction une
substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutané, peut produire ou
augmenter la fréquence d’effets indésirables non héréditaires dans la progéniture ou porter
atteinte aux fonctions ou capacités reproductives.
13. Mutagène : est mutagène une substance ou un déchet qui, par inhalation, ingestion ou
pénétration cutanée, peut produire des défauts génétiques héréditaires ou en augmenter la
fréquence.
14. Dangereuse pour l’environnement : est dangereuse pour l’environnement une
substance ou un déchet qui, présente ou peut présenter des risques immédiats ou différés pour
une ou plusieurs composantes de l’environnement, susceptible de modifier la composition de
la nature, de l’eau, du sol, ou de l’air, du climat, de la faune, de la flore ou des micro-
organismes.
II.8. Stratégie de l’état algérien et de Sonatrach dans le domaine environnemental :
Toutes les entreprises sont soumises à des réglementations liés à la qualité, la santé, la
sécurité et à la protection de l’environnement. Une veille réglementaire personnalisée permet
de connaître les textes applicables à son activité et de mettre en œuvre les actions adaptées pour
maîtriser les risques et être en conformité vis-à-vis la règlementation.
Dans ce chapitre, on va s’intéresser uniquement par le volet environnement.
A propos de l'augmentation de l'activité industrielle en Algérie surtout les industries
pétrolières qui provoquent un grand problème sur l'écosystème l'état algérienne et
Sonatrach soulignent une stratégie pour la protection de l'environnement à partir des
législations nationales. [2]
16
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Décret n093-68 Relatif aux modalités d'application du texte sur les 01/031993
activés polluantes ou dangereuses pour l’environnement
Décret exécutif n0 Réglementant les rejets d'effluents liquides industriels 10/07/1993
93-160
Décret exécutif n0 Règlementant le déversement des huiles et lubrifiants dans le 10/07/1993
93-161 milieu naturel
Décret exécutif n0 Fixant les conditions et modalités de récupération et de 10/07/1993
93-162 traitement des huiles usagées
0
Décret exécutif n Portant institution d'un inventaire du degré de pollution des 10/07/1993
93-163 superficielles.
Décret exécutif n0 Définissant la qualité requise des eaux baignade. 10/07/1993
93-164
Décret exécutif n0 Réglementant les émissions atmosphériques de fumées, gaz, 10/07/1993
93-165 poussières, odeurs et particules solides des installations fixes
Décret exécutif Réglementant les émissions de bruits. 27/07/1993
n93-184
Décret exécutif n0 Fixant les règles de conservation des gisements 30/01/1994
94- 43 d'hydrocarbures et de protection aquifères associés.
Décret exécutif n0 Portant organisation
94- de la lutte contre les polluons marines et 17/09/1994
279 institution de plans d'urgence.
Décret exécutif n0 Portant organisation de l'administration centrale de ministère 07/01/2001
01- 09 de l'aménagement du territoire et del'environnement.
Loi n0 01/19 Relatif à la gestion, au control et à l'élimination des déchets. 12/12/2001
17
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Certains volets de ces lois intéressent directement par l'activité de forage pétrolier dans
le sud. La loi 83-03, articles130 et 131, définit, pour la première fois, la notion d'étude
d'impact.
C'est un "outil de base pour la mise en œuvre de la protection de l'environnement... "elle
vise à faire connaître et évaluer les incidences directes et/ou indirectes..." sur l'équilibre
écologique ainsi que sur le cadre et qualité de la vie de la population".
Ainsi, " ...les études préalables à la réalisation de l'aménagement ou d'ouvrages qui par
l'importance de leurs dimensions ou de leurs incidences sur le milieu naturel, peuvent porter
atteinte à ce dernier, doivent comporter une étude d'impact permettant d'en apprécier les
conséquences... ".
Après la loi 90-78 a été consacrée entièrement aux études d'impact sur l'environnement.
Dans son article 2, il est dit : " sont soumis à la procédure préalable de l'étude
d'impact, tous les travaux, aménagements ou ouvrage qui, par l'importance de leurs
dimensions ou leurs incidences, peuvent directement ou indirectement, porter atteinte à
l'environnement et notamment à la santé publique, à l'agriculture, aux espaces naturels, à la
faune, à la flore, à la conservation des sites et monuments et à la commodité du voisinage... "
Cette loi fait état, dans son annexe, d'une liste de projets dispensés de cette étude.
Le forage pétrolier n'en fait pas partie. L'étude d'impact doit comprendre successivement :
une analyse de l'état initial du site et de son environnement portant, notamment, sur les
richesses naturelles...
18
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Température C0 30
PH - 5,5 à 8,5
Matière en suspension - 30
DBO. Mg/l 40
DCO Mg/l 120
Azote Mg/l 40
Phosphate Mg/l 02
Cyanures Mg/l 0,1
Aluminium Mg/l 05
Cadmium Mg/l 0,2
Chrome LU Mg/l 03
Chrome VI Mg/l 0,1
Fer Mg/l 05
Manganèse Mg/l 01
Mercure Mg/l 0,01
Plomb Mg/l 01
Cuivre Mg/l 03
Zinc Mg/l 05
19
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Nickel Mg/l 05
Huile et graisse Mg/l 20
Hydrocarbures Mg/l 20
Phénols Mg/l 0,5
Solvants organiques Mg/l 20
Chlore actif Mg/l 01
PCB Mg/l 0,001
Détergents Mg/l 02
Tensioactif Mg/l 10
Récemment, la loi 01-19, du 12/12/2001, a été promulguée en ayant pour objet de
fixer les modalités de gestion, de contrôle et de traitement des déchets. L'article 6 de cette loi
stipule que "tout générateur et/ou détenteur de déchets doit prendre les mesures nécessaires
pour éviter, autant que faire se peut, la production de déchets, notamment par:
L’adoption et l'utilisation de technique de production plus propres, moins génératrices
de déchets.
L’abstention de mettre sur le marché des produits générant des déchets non
biodégradables.
L’abstention d'utilisation de matières susceptibles de crées des risques pour les
personnes, notamment pour la fabrication des emballages.
L'article 8 précise que "lorsque le générateur et/ou le détenteur de déchets est dans
l'impossibilité d'éviter de générer et/ou de valorises ses déchets, il est tenu d'assurer ou de faire
assurer, à ses frais, l'élimination de ses déchets de façon écologiquement rationnelle,
conformément à la disposition... ".
D'autre part, cette loi définit les "déchets spéciaux dangereux" comme étant "tous déchets
spéciaux (déchets issus de l'activité industrielle, agricole, de soin, de services, toutes autres
activés, qui, en raison de leur nature et de la composition des matières qu'ils contiennent ,ne
peuvent être collectés, transportés et traités dans les même condition que les déchets ménagers
et assimilés et les déchets inertes) qui, par leurs constituants ou par les caractéristiques
des matières nocives qu'ils contiennent, sont susceptibles de nuire à la santé publique et/ou
à l'environnement"
Dans l'article 20 de cette même loi, il est dit : "le dépôt, l'enfouissement et l’immersion
des déchets spéciaux dangereux dans des lieux autres que les sites et les installations qui leur sont
réservés, sont interdits".
20
Chapitre III : Généralité sur les déchets
De plus en plus se généralise une collecte automatisée des ordures ménagères par l'utilisation
de camions possédant un bras articulé. Le nombre d'ouvriers nécessaires à la collecte passe
alors à un : le machiniste aura la double charge de conduire le camion et diriger le bras
articulé [8].
II.9.2. Décharge :
Stocker les déchets dans une décharge est la méthode la plus traditionnelle de stockage
des déchets, et reste la pratique la plus courante dans la plupart des pays. Historiquement,
lesdécharges étaient souvent établies dans des carrières, des mines ou des trous
d'excavationdésaffectés. Utiliser une décharge qui minimise les impacts sur l'environnement
peut être unesolution saine et à moindre coût pour stocker les déchets ; néanmoins une
méthode plus efficacesera sans aucun doute requise lorsque les espaces libres appropriés
diminueront.
Les anciennes carrières ou celles mal gérées peuvent avoir de forts impacts sur
l'environnement, comme l'éparpillement des déchets par le vent, l'attraction des vermines et
les polluants comme les lixiviats qui peuvent s'infiltrer et polluer les nappes phréatiques et les
rivières. Un autre produit des décharges contenant des déchets nocifs et le biogaz, la plupart
du temps composé de méthane et de dioxyde de carbone, qui est produit lors de la
fermentation des déchets.
Les caractéristiques d'une décharge moderne sont des méthodes de rétention des lixiviats, tels
que des couches d'argile ou des bâches plastiques. Les déchets entreposés doivent être
compactés et recouverts pour éviter d'attirer les souris et les rats et éviter l'éparpillement.
Beaucoup de décharges sont aussi équipées de systèmes d'extraction des gaz installés après le
recouvrement pour extraire le gaz produit par la décomposition des déchets. Ce biogaz est
souvent brûlé dans une chaudière pour produire de l'électricité. Il est même préférable pour
l'environnement de brûler ce gaz que de le laisser s'échapper dans l'atmosphère, ce qui permet
de consumer le méthane, un gaz à effet de serre encore plus nocif que le dioxyde de carbone.
21
Chapitre III : Généralité sur les déchets
Beaucoup d'autorités locales, particulièrement dans les zones urbaines, ont des difficultés
pour ouvrir de nouvelles décharges car les riverains s'y opposent. Peu de personnes veulent
d'une décharge dans leur voisinage. C'est pourquoi le coût de stockage des déchets solides
dans ces régions est plus coûteux, les détritus devant être transportés plus loin pour être
stockés.
Certains s'opposent aux décharges quelque soient les conditions ou le lieu, en expliquant qu'au
final le stockage en décharge laissera une planète véritablement polluée avec plus aucune
fissure ou espace sauvage. Certains futurologues ont déclaré que les décharges seront les «
mines du futur » : comme certaines ressources s'appauvrissent, on pourra justifier qu'il est
nécessaire de les extraire des décharges où elles avaient été enfouies considérée alors comme
non valorisable.
Cet état de fait et la prise en compte croissante des impacts de la consommation excessive des
ressources a permis, dans plusieurs régions, d'accroître les efforts pour minimiser la quantité
de déchets mis en décharge. Ces efforts sont la mise en place de taxes ou prélèvements sur les
déchets mis en décharge, le recyclage des matériaux, leur transformation en énergie, la
conception de produits nécessitant moins de ressources, et une législation imposant aux
fabricants la prise en charge des coûts d'emballage et de stockage des déchets. Un sujet
connexe est le concept d'écologie industrielle, où les flux de matière entre les industries sont
étudiés. Les sous-produits d'une industrie peuvent être utiles à une autre, cela permet de
réduire les flux de déchets [8].
II.9.3. Incinération :
L’incinération est le processus de destruction d’un matériau en le brûlant.
L’incinération est souvent appelée « Énergie à partir des déchets » ou « des déchets vers
l’énergie » ; ces appellations sont trompeuses puisqu’il y a d’autres façons de récupérer de
l’énergie à partir de déchets sans directement les brûler.
Elle est connue pour être une méthode pratique pour se débarrasser des déchets contaminés,
comme les déchets médicaux biologiques. Beaucoup d’organisations utilisent aujourd’hui
l’exposition des déchets à haute température pour les traiter thermiquement. Cette technique
inclut la récupération du métal et de l’énergie des déchets solides municipaux comme le
stockage adapté des résidus solides (mâchefers) et la réduction du volume des déchets.
L'incinération est une technique éprouvée et répandue, en Europe comme dans les pays en
voie de développement, même si elle est soumise à controverse pour plusieurs raisons. Les
22
Chapitre III : Généralité sur les déchets
23
Chapitre III : Généralité sur les déchets
24
Chapitre III : Généralité sur les déchets
raffinés en d’autres produits. Les résidus solides (charbon) peuvent être transformés plus tard
en produits tels les charbons actifs.
La gazéification est utilisée pour transformer directement des matières organiques en un gaz
de synthèse appelé syngaz composé de monoxyde de carbone et d’hydrogène. Ce gaz est
ensuite brûlé pour produire de l’électricité et de la vapeur. La gazéification est utilisée dans
les centrales produisant de l’énergie à partir de la biomasse pour produire de l’énergie
renouvelable et de la chaleur[8].
Les bourbiers de forage, font partie de ces sites et installations réservés à cette fin.
En résumé, le législateur algérien est plus en plus préoccupé, et sensibles aux
questions de l'environnement et les textes deviennent de plus en plus spécifiques.
Dans les années à venir, on doit s'attendre à plus de rigueur en la matière, concernant les activités
de forage. Ceci est d'autant plus vrai s'il est envisagé d'exploiter des périmètres où
l'environnement est beaucoup plus vulnérable que les régions de notre étude.
25
Chapitre III :
Développement des équations empiriques
Chapitre III développement des équations empiriques
ciment en Kg / m3 10
0 9,61 9
8
50 6,38
% d'huile
7
100 5,26
6
150 5,57
5
200 5,08
4
26
Chapitre III développement des équations empiriques
7
% huile
4
0 50 100 150 200 250 300
Concentration du ciment en Kg / m3
a.2 le sable :
Masse de sable % d'huile
6.6
kg/m3 6.4
0 6,56 6.2
6.0
% d'huile
20 6,11
5.8
40 5,81 5.6
5.4
60 5,49
5.2
80 5,08 5.0
0 20 40 60 80 100
100 5,21 Masse de sable kg/m3
Fig. III-2-a résultats expérimentaux d’évolution du taux d’huile récupéré en fonction du sable
[9]
27
Chapitre III développement des équations empiriques
6.8
6.6
6.4
6.2
6.0
% d'huile
5.8
5.6
5.4
5.2
5.0
28
Chapitre III développement des équations empiriques
0 9,40 8.5
8.0
% d'huile
10 6,25
7.5
15 6,23 7.0
6.5
20 6,22
6.0
0 5 10 15 20 25
25 6,21
Volume de silicate de sodium en l/m3 (CC)
29
Chapitre III développement des équations empiriques
16
14
12
% d'huile
10
0 10 20 30 40 50
Volume de silicate de sodium en l/m3 (CC)
Concentration de % d'huile
10 6.90 8.5
8.0
% d'huile
20 6.25
7.5
30 5.88 7.0
6.5
40 6,48
6.0
50 6.23 5.5
0 10 20 30 40 50 60
Concentration de Charbon actif kg/m3
60 6.75
30
Chapitre III développement des équations empiriques
16
14
12
% d'huile
10
0 20 40 60 80 100
Concentration de Charbon actif kg/m3
Fig. III-4-b évolution du taux d’huile récupéré en fonction de concentration du charbon actif
D'après la figure III-5, la quantité optimale pour le stabilisant est : 23 kg/m3 pour le
charbon actif et 23 l/m3 pour silicate de sodium.
31
Chapitre III développement des équations empiriques
16
14 CIMENT Kg/m3
SABLE Kg/m3
CHARBON ACTIF Kg/m3
SILICATE DE SODIUM L/m3
12
% d'huile
10
0 20 40 60 80 100
X
32
Conclusion générale
Conclusion générale
33
References
Références
[1] Orientation du management SONATRACH.
[2] Journal officiel de la république algérienne.15/02/2001.
[3] MANUEL QSE (qualité, sante, sécurité et environnement) (entreprise nationale de
services aux puits ENSP spa). 20/02/2014.
[4] Journal officiel de la république algérienne : Loi n0 01/19 Relatif à la gestion, au
control et à l'élimination des déchets. 12/12/2001
[5] (en ligne), disponible sur le site : www.actu-environnement.com/ae/ news / pneu _
dechet_alipur_combustible_8782. php4
[6] (en ligne), disponible sur le site : www.cinor.fr/FR/sommaire/article.php ?numéro=58.
20/05/2015.
[7] Journal officiel de la république algérienne : Décret exécutif n° 06-104 du 29
Moharrem 1427 correspondant au 28 février 2006 fixant la nomenclature des déchets,
y compris les déchets spéciaux dangereux. 20/05/2015.
[8] (en ligne), disponible sur le site : www.wikipidia.com . 13/03/2015.
[9] Abass Hadj Abass, "les bourbiers des forages pétroliers et des unités de production
impact sur l'environnement et techniques de traitement", thèse de magister, université
d'Ouargla, 2011
Résumé :
Abstract:
The development of the oil industry in the area of Algeria and discharges which are produced
owing to oil drilling and operating units of production, causing major problems on the
ecosystem.
In this case, the Algerian state outlines a strategy for cleaning up these releases from
mechanical, chemical and thermal.
In this study we did a study on the effectiveness of these methods we proposed a principle
without drilling mud holes, it can give a definitive solution to the remediation of these
releases.
The key words:the tightness, treatment of cuttings, the pollution, the norms, drilling cuttings,
thermol desorption unit, vortex, stabilization, well cuttings
The tightness, treatment of cuttings, the pollution, the norms, drilling cuttings, thermol
desorption unit, vortex, stabilization, well cuttings