Memoire Hassan TOUIKI PDF
Memoire Hassan TOUIKI PDF
Memoire Hassan TOUIKI PDF
Prpar et soutenu par : Mr. Hassan TOUIKI
Encadr par : Mr. Abdelfattah SABBAR, Professeur vacataire la facult des
Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Rabat Souissi.
Membres du jury
Prsident :
Mme. Bouchra NADIR, Professeur la facult des Sciences Juridiques,
conomiques et Sociales Rabat Souissi.
Suffragants :
Mr. Mohamed AHBCHANE, Professeur la Facult des Sciences Juridiques
conomiques et Sociales Rabat Souissi
lyce Chefchaouni.
Juillet 2013
Ddicace
Je ddie ce modeste travail celle qui m'a donn la vie,
le symbole de tendresse, qui s'est sacrifie pour mon bonheur et
ma russite, ma chre mre Nadia Rabii, cole de mon
enfance, qui a t mon ombre durant toutes les annes des tudes,
et qui a veille tout au long de ma vie mencourager, me
donner l'aide et me protger.
Ma belle-sur Zineb
Ma nice Sofia
A mes Amis.
Je ddie ce travail.
REMERCIEMENT
Je tiens tout dabord remercier Dieu le tout
puissant et misricordieux, qui nous a donn la force et
la patience daccomplir ce modeste travail.
REMERCIEMENT SPECIAL
A MES CHERS AMIS ET ENCADRANTS :
Meredyth Bowler-Ailloud
Chef de Projet IDS
&
Gilles DOUBLIER
Expert en Gestion des dchets et de l'environnement
.
,
)
(...
Rsum
Durant ces dernires dcennies, la protection de lenvironnement sest impose
comme une donne fondamentale prendre en compte dans le processus de
dveloppement conomique et social dans lequel sest engag le Maroc.
La stratgie nationale pour la protection de lenvironnement et le dveloppement
durable, le plan daction y affrent, les lois environnementales et les monographies
rgionales et locales etc., tmoignent dune dmarche positive et de la volont de ltat
procder une meilleure gestion de lenvironnement qui est de plus en plus menac.
A linstar des autres secteurs industriels, lindustrie des plastiques au Maroc et
comme partout ailleurs dans le monde, connait un remarquable essor d
particulirement au dveloppement de la ptrochimie, le plastique est devenu ainsi un
matriau de base du monde industriel aprs lacier, et bnficier dun intrt particulier
en raison de ses caractristiques qui sont de plus en plus recherches que la lgret, la
commodit et le prix rduit.
Au Maroc les sacs et les sachets en plastique demeurent le produit plastique les
plus rpandus dont la consommation connait une croissance exponentielle.
Toutefois, llimination de ces produits aprs usage, dans les dcharges a conduit
au dveloppement de vritables champs de plastiques a travers tout le royaume,
situation qui poste prjudice lesthtique de nos villes et de nos campagnes.
Les sacs plastiques sont une source de pollution considrable, durant tout
leur cycle de vie. Leur production consomme des produits ptroliers, de l'eau, de
l'nergie, et met des gaz effet de serre responsables du rchauffement climatique.
Cette problmatique a conduit les partis concerner (chercheurs scientifique,
juristes, citoyens) de dvelopper des solutions permettant de protger lhomme et la
nature menacs par les sacs et les sachets en plastiques.
Abstract
In recent decades, environmental protection has become a key factor to be taken
into account in the process of economic and social development which is committed
Morocco.
The national strategy for environmental protection and sustainable development,
the related action plan, environmental laws and regional and local monographs etc.,
show a positive approach and willingness of the state to make better management of
the environment is increasingly threatened.
Like the other industrial sector, the plastics industry in Morocco as elsewhere in
the world, is experiencing a remarkable growth especially due to the development of
petrochemicals, plastics and became a material of base industrial world after steel, and
benefit of particular interest because of its following features are becoming more
popular as lightness, convenience and the reduced price.
In Morocco, bags and plastic bags are still the most common plastic product whose
consumption is experiencing exponential growth.
However, the disposal of these products after use in landfills has led to the
development of real fields of plastic through the whole kingdom, a situation that
position harms the aesthetics of our cities and our countryside.
Plastic bags are a major source of pollution, throughout their life cycle. Production
consumes petroleum products, water, and energy and emits greenhouse gas emissions
responsible for global warming.
This problem has led parties concern (scientific researchers, lawyers, citizens ...) to
develop solutions to protect people and natures threatened by bags and plastic bags.
Sommaire
Introduction gnrale..9
1re partie:La politique de gestion des sacs et sachets en
plastiques..13
Chapitre1 : identification de ltat actuel de la gestion des sacs et sachets en
plastiques...15
Section 1 : le cadre rglementaire et institutionnel .......................................................... 15
1-1.le cadre rglementaire de gestion des sacs en plastiques au Maroc ........................... 15
1-2 le cadre institutionnel ................................................................................................. 21
1-3 les contraintes juridiques et institutionnelles ............................................................ 21
Section 2 : secteur de plasturgie au Maroc et la production des sacs en plastiques. ........ 22
2-1donnes sur lactivit de plasturgie au Maroc ............................................................. 22
2-2 le secteur de production des sacs et sachets en plastiques ......................................... 24
2-3 lorientation vers la production des sacs plastiques dgradables au Maroc ............... 29
Chapitre2 :lexprience internationale en matire de gestion des sacs en plastiques..33
Section 1 : La gestion des emballages en France ............................................................. 33
1-1Prsentation des types de dchets demballages plastiques mnagers ........................ 33
1-2Le cadre rglementaire des emballages en France ...................................................... 34
1-3Transposition au droit franais .................................................................................... 36
1-4 lacteur principal de gestion des emballages plastiques en France ............................ 37
Section2 : incitations financires pour la promotion du secteur de tri-recyclagevalorisation. ...................................................................................................................... 39
2-1e systme du point vert................................................................................................ 39
2-2 les mesures incitatives............................................................................................... 41
2-3 Le dveloppement du recyclage des emballages plastiques. ..................................... 45
Introduction
gnrale
Les villes marocaines produisent des quantits de plus en plus importantes de
dchets. Le systme de gestion et de traitement mis en place, ne semble pas s'adapter
cette volution bien que de nombreuses tudes et plans aient t raliss.
Les dchets mnagers et assimils sont pour l'essentiel mis en dcharge ou alors
laisss dans la nature. Cependant, une partie des dchets produits qui sont de nature
biologique peuvent se dgrader naturellement. Les autres dchets (non biologiques) ne
subissent pas ce principe si important de biodgradabilit.1C'est le Cas prcisment de
la plupart des plastiques utiliss au Maroc et dans d'autres pays. (Sachets et .divers
articles plastiques).
Le sac plastique reste un des emblmes de notre socit de consommation, socit
qui nest ni plus ni moins une socit productrice de dchets. Sa dure d'utilisation est
de quelques minutes, mais sa dure de vie stend potentiellement sur plusieurs
sicles.2
Le nombre de sachets utiliss au Maroc annuellement est estim 3 milliards, soit
une moyenne de consommation de sacs en plastique par habitant et par an slve
11,7 kg, soit 900 sacs par habitant sont consomms par an.3
Ces rsultats placent le Royaume comme deuxime plus gros consommateur au
monde des sacs plastique, il arrive ainsi aprs les Etats-Unis. Il faut un laps de temps
pour fabriquer un sac plastique qui sera utilis en moyenne 20 minutes (le temps de
faire les courses) et ensuite sil est abandonn dans la nature, dans nos champs, nos
forts, nos montagnes, nos mers. Ce sac mettra plusieurs centaines dannes avant de
disparatre compltement. Cette priode est bien trop longue et les consquences qui
en dcoulent sont nfastes aussi bien pour lhomme travers notamment lobstruction
des regards des eaux uses lintrieur des villes, que pour les animaux aussi bien
1
GUIDE
PRATIQUE
SUR
LA
GESTION,
organisation
internationale
de
la
francophonie
DES
DCHETS
MNAGERS
ET
DES
SITES
DENFOUISSEMENT
TECHNIQUE
DANS
LES
PAYS
DU
SUD/
publication
2005
2
3
marins que terrestres travers lingestion des sacs, que pour la nature travers la
dfiguration des diffrents milieux rcepteurs.4
Les usages industriel, commercial et domestique font des sachets plastiques des
lments trs rpandus dans les zones urbaines. Les multiples usages et rutilisations
leur confrent une place importante dans le quotidien des populations. Ces usages, de
mme que la production des dchets qui en dcoule sont en rapport avec les conditions
sociales, conomiques et culturelles du milieu.
Sur le plan conomique on peut mettre l'hypothse qu'il existe un rapport entre le
niveau de vie des populations, leur revenu et l'usage des sachets plastiques. Les prix
des emballages plastiques tant relativement faibles, ils restent la porte de toutes
les bourses et leur usage est aussi bien rpandu dans les mnages que dans le
commerce.
Sur le plan socio-culturel on peut penser que des facteurs tels que le type de
comportement de la population qui transparat dans le mode d'usage des sachets et de
rejet de dchets, interviennent aussi dans la production de dchets plastiques. On peut
citer ici la substitution du sachet plastique au panier mnager (couffin).
Sur le plan sociodmographique, la densit des units domestiques, de la
population et des tablissements publics ainsi que la croissance de la population
semble intervenir aussi, dans la production de dchets qui se fait en grande partie dans
les mnages. Les diffrentes formes d'utilisation, de rutilisation et de rejet de sachets
plastiques montrent qu'il existe diffrentes perceptions du problme des dchets
plastiques au niveau des populations.5
Depuis quelques annes, on observe une mobilisation de plus en plus forte contre
lutilisation des sacs plastiques. Des actions diverses sont menes par les pouvoirs
publics, les associations, afin de rduire limpact de ces sacs sur notre
environnement. Des tudes sont ainsi ralises, des initiatives de collecte et de
destruction sont menes et des campagnes de sensibilisation sont organises dans
4
Dpartement
de
lenvironnement,
direction
de
la
surveillance
et
la
prvention
des
risques
Gestion des sacs en plastique au
Maroc Etat actuel et plan daction, tude labor en mars 2007.
5
dpartement de lenvironnement.
La
La
politique
de
gdestion
des
d
sacs
n
plastiques
au
politique
e
gestion
es
seacs
et
sachets
en
pMaroc
lastiques
le
Combette
Patrick,
Ernoult
Isabelle/physique
des
polymres
volume
1/dition
presse
internationale
polytechnique
pour
le
canada/diteur
Hermann
2005.page
187.
10
Problmatique
des
sacs
plastiques
au
Maroc
:
Bilan
et
perspectives/dpartement
de
lenvironnement,
page
10
11
Texte
de
loi
22-10
relatives
lutilisation
des
sacs
et
sachets
en
plastique
dgradable
ou
biodgradable/consulter
les
annexes.
12
Loi n 22-10, Chapitre premier : Objet et champ d'application /Section premire : Objet /Article premier.
13
Article
du
journal
lconomiste,
dition
N
3585
du
01/08/2008.
14
Selon des modalits fixes par voie rglementaire, chapitre 2, article 6 de la loi 22-10.
Loi n 22-10, Chapitre 1 : objet et champs dapplication/section 2 : champs dapplication/article 3.
Loi n 22-10, chapitre 3 : Recherches,
constatation
des
infractions
et
contrle/article
7
16
Bulletin
officiel
n
5962
du
19
21-7-2011.
15
De mme que les agents chargs de contrle sont dsigns par lautorit
gouvernementale charge de lindustrie et par lautorit gouvernementale charge de
lenvironnement.17
Arrt
conjoint
du
ministre
de
lindustrie,
du
commerce
et
des
nouvelles
technologies,
de
la
ministre
de
la
sant
et
du
secrtaire
dEtat
auprs
de
la
ministre
de
lnergie,
des
mines,
de
leau
et
de
lenvironnement,
charg
de
leau
et
de
lenvironnement
n
3166-11
du
7
hija
1432
(
4
novembre
2011
)
pris
en
application
de
larticle
premier
du
dcret
n
2-11-98
du
14
rejeb
1432
(
17
juin
2011
)
pris
pour
lapplication
de
la
loi
n
22-10
relative
lutilisation
des
sacs
et
sachets
en
plastique
dgradable
ou
biodgradable
Compos de 4 chapitres et 12 articles, le prsent arrt a pour objet de dfinir la
composition des matriaux constituant les sacs et sachets en plastique, la couleur,
lpaisseur du film, les caractristiques dcotoxicit ainsi que la dure de vie desdits
sacs et sachets viss au paragraphe 2 de larticle 2 de la loi n 22-10 susvise,
dterminant les diffrentes catgories des sacs et sachets en plastique sacs et sachets en
plastique :
a) sacs rayons alimentations : sacs servant contenir un ou plusieurs produits
alimentaires et qui peuvent tre utiliss pour la pese du produit ;
b) sacs de caisse : sacs servant contenir un ou plusieurs produits non alimentaires
poignes rapportes ou chancrures.
c) sacs bretelles : sacs qui possdent des bretelles intgres aux sacs et destins
contenir et assurer le transport de produits destins au grand public, de tout type
et de toute forme ;
d) autres sacs et sachets en plastique : sacs servant en gnral pour contenir et
transporter les produits et marchandises 18
17
Article
3
du
Dcret
n
2-11-98
du
14
rejeb
1432
(17
juin
2011)
pris
pour
lapplication
de
loi
n
22-10
Paragraphe 2 de larticle 2 de la loi n 22-10
18
arrts porte sur la composition des matriaux constituant les sacs et sachets
Article
1
de
larrt
numro3167-11 pris en application de larticle 2 du dcret n 2-11-98 pris pour lapplication de
la loi n 22-10
20
Article
3
de
larrt
numro3167-11 pris en application de larticle 2 du dcret n 2-11-98 pris pour lapplication de
la loi n 22-10
21
Comit
technique
de
normalisation
des
matires
en
plastiques.
dite
et
diffuse
par
le
service
de
normalisation
industrielle
marocaine.anne
2009.
traves son
dpartement de lenvironnement.
Le dcret dapplication de la loi 22-10 dsigne lautorit gouvernementale,
charge de lindustrie, pour le contrle au niveau de la fabrication pour le march local
des sacs et sachets en plastiques dgradable ou biodgradable et lautorit
gouvernementale, charge de lenvironnement ,pour le contrle au niveau de
limportation ,de dtention en vue de la vente, de la mise ne vente ,ainsi que de la
vente ou distributeur titre gratuit de ces sacs et sachets.24
Le ministre de lindustrie oriente et organise le secteur de plasturgie et
participe llaboration des lois, dcrets et arrts capable de renforc larsenal
juridiques en mtiers de fabrication des sacs en plastiques.
De lautre cot le dpartement de lenvironnement dploie ses efforts dans
llaboration des programmes de sensibilisation et dlimination des sacs en plastique
en accordant plusieurs partenariats avec des acteurs conomiques et gouvernementaux.
1-3 les contraintes juridiques et institutionnelles
La loi 22-10 a t promulgue dans des conditions trs spcifiques, selon les
spcialistes du secteur plusieurs contraintes participent linapplicabilit de cette loi,
sajoute aussi linefficacit institutionnelle savoir :
23
Espace Qualit n39- 2009/priodiques dinformation dit par le ministre de lindustrie, du commerce et des
nouvelles technologies /dossier : normalisation et consommateur : des partenaires pour un monde meilleur.
24
Le dcret dapplication de la loi 22-10
Cette loi a fait introduire un nouveau produit au Maroc sans aucune tude
dimpact environnemental ce qui va lencontre de la loi sur les tudes
dimpact.
Cette loi dfinit des exigences qui relvent de lexprimentation base sur des
exportations aux limites de la ralit du terrain et des alas climatiques.
La loi souffre dun dsquilibre de responsabilit, seul les transformateurs et les
dtenteurs de sacs y compris les vendeurs et les citoyens sont responsables en
cas de non conformit des sacs de payer une amende allant de 500000
1000000 de dirhams alors que dans la chaine de valeur, le responsable de
dgradation cest cens tre lagent pro-oxydant et par magie le fournisseur de
pro-oxydant na aucune responsabilit sur ces produits.
le dcret instaurant des modalits dinspection et de contrle auprs des
gouverneurs des prfectures et des provinces na pas encore vu le jour. Ces
modalits ont pour but de favoriser le respect de la norme et le renforcement de
la lutte contre le secteur informel dans le domaine du plastique. Ce qui laisse
cette loi comme une lettre morte sans atteindre lefficacit escompte.
Absence dune coordination efficiente entre les dpartements concerns dans
llaboration des lois et des plans stratgiques.
Manque de comptence pour lautorit gouvernementale charge de
lenvironnement pour le contrle de la production au niveau national des sacs
en plastiques.25
Section 2 : secteur de plasturgie au Maroc et la production des sacs en plastiques.
2-1donnes sur lactivit de plasturgie au Maroc
Le secteur de plasturgie au Maroc regroupe environ 600 entreprise dans divers
domaines qui emploient quelques 25000 personnes dune manire directe et plus de
10 000 personnes supplmentaire en indirect :
25
Analyses
et
donnes
discut
avec
la
fdration
marocaine
de
plasturgie.
26
Chiffres
et
statistiques
de
la
fdration
marocaine
de
plasturgie
et
le
ministre
de
lindustrie.
Revue
plasturgia
.2009
montre que 24 % des transformateurs produisent des sacs et sachets plastiques, 14%
font des produit destins lagroalimentaire, 13% sont des produits darticles
managers, 12% des produit sont destins la construction, 10% fabriquent des films
agricoles.
Le reste des entreprises constituants chacune moins de 10%, fabriquent des
pices automobiles et aronautiques, des emballages pour la cosmtiques et le
mdical.27
2-2 le secteur de production des sacs et sachets en plastiques
En ce qui concerne le secteur de production des sacs et sachets plastiques,
daprs une enqute ralise par la fdration marocaine de plasturgie et sa section des
producteurs de sacs, sachets et films en 2010, il faut retenir les informations suivantes :
27
Chiffres et statistiques de la fdration marocaine de plasturgie et le ministre de lindustrie.
Maroc
4500
artisans
plasturgie au Maroc)
4 400 000 000MDH (30% du chiffre
daffaire du secteur de plasturgie au
Maroc)
Investissement ralis
121 282 T
densit
nombre de machines
noir de carbone)
(polyamide
solvant
Colle
(alcool)
0,15-0,22g
sac 0,055g/sac
0,002g/sac
Source FMP
mahere
premiere
fusion
extrusion
souage
coupe/soudure
conditonnment
Revente aux dtaillants et utilisateurs, savoir les piceries, les drogueries, les
Supermarchs, etc.
Le secteur de la fabrication non formelle des sacs en plastique utilise le mme
circuit que le secteur formel. Mieux, les deux circuits sentremlent. Les produits de la
fabrication non formelle se trouvent le plus souvent dans lutilisation des produits non
alimentaires comme la droguerie.30
Secteur
formel
Achat des
matires
Premires
vierges
Secteur informel
Valorisation des
produits de
recyclage
recyclage
Achat des
matires
Premire
Fabrication du film
Valorisation des
produits de
recyclage
Fabrication du film
Fabrication du sac
Fabrication du sac
Commercialisation
Commercialisation
30
Rapport
dactivit
2009-2010,
dpartement
de
lenvironnement.
Absence
dune
structure
hirarchique organise
la production.
(produit fini)
Absence des quipements de refroidissement.
Absence de contrle qualit et de suivi de la
traabilit du produit fini.
Une
structure
trop
fiable
du
service
maintenance.
31
NABIL
SAOUAF,
thse
de
doctorat
(contribution
loptimisation
de
la
formation
de
la
production
de
sac
en
plastiques
dgradable
soutenu
FST
Mohammedia
en
2013
Cette analyse a fait apparaitre que le secteur de production des sacs et sachets
en plastiques aujourdhui, est confront :
-la recrudescence de linformel qui tire toute la profession vers le bas, bloquant ainsi
linvestissement, la mise niveau, et la contribution de cette branche dactivit dans
lvolution du PIB national.
-lexistence dun march a faible valeur ajout orient prix et concurrenc de manire
dloyale.
-labsence dexigence qualit du produit fini de la part dune clientle mal inform.
Compte tenu du fait que dans la plupart des cas observes par le bureau dtudes,
lpaisseur nest pas maitris et les essais de choix au remplissage ne sont pas
effectus (absence dune structure de laboratoire au sein des entreprise), les producteur
scurisent leur qualit de produit finis par un dpassement volontaire des valeurs
normatives (environs 18,5 m pour 17,5 m dfinie par la norme NM 11.4.050)32
Pour les professionnels de plasturgie au Maroc la loi 22-10 reste pour la
majorit une loi qui ne prsente aucune solution aux problmes environnementaux
causs par les sacs en plastiques pou son introduction dun nouveau produit Maroc
sans aucune tude dimpacte, ce produit gnralis risque de nuire par le principe de
concentration biologique la biotope et la biocnose et faire paraitre mme de
nouvelle forme dallergies chez lhomme du faite de lpandage dans la nature des
mtaux lourds que contient le pro-oxydant.
2-3-1Lavenir des sacs dgradables au Maroc
Le principe du pro-oxydant est assez ancien, il date des annes soixante dix du
sicle dernier et probablement avant, la grande majorit des fabricants de pro-oxydant
32
tude ralis par lANPME et le ministre de lindustrie en collaboration aves les professionnels du secteur de production
des sacs et sachets en plastiques/bureau dtude BTEI.2010
le font fabriquer en Asie des prix modique ce qui augmente le facteur de risque pour
cet lment.33
Les Pro-oxydants sont des produits chimiques qui induisent l'effort oxydant, en
produisant des espces ractives l'oxygne ou en empchant les systmes
antioxydants. Les mtaux de transition peuvent servir de pro-oxydants.34
Cette nouvelle catgorie des sacs en plastique dgradable sest rcemment
dveloppe. Ces plastiques sont fabriqus partir de polymres auxquels sont ajouts
des additifs oxydants minraux favorisant leur dgradation en morceaux plus petits
(mme invisibles lil). Gnralement utiliss pour des produits courte dure de
vie (sacs de caisse, emballages), ces plastiques peuvent se fragmenter, sous certaines
conditions (lumire, chaleur), mais ne sont pas biodgradables. Ils pourraient mme
gnrer des effets ngatifs sur lenvironnement travers laccumulation de rsidus
dans le milieu.35
Les industriels revendiquent aussi que plus la nuisance des additifs au milieu
environnementale, le sac dgradable na plus davenir au Maroc pour la simple raison
que le gouvernement lors de la loi de finance 2013 a instaur une cotaxe pour les
produits en plastique dont lobjectif est de financer la collecte, le tri et la valorisation
de dchets plastiques dont fait partie le sac. Donc on naura plus besoin de dgrader les
sacs, mieux encore, on naura plus le droit de produire des sacs dgradable du faite que
ces sacs contienne des pro-oxydant qui peuvent contaminer les dchets plastique et
provoquant leurs dstabilisation ce qui rendraient sans valeur marchande et ncessitant
un investissement supplmentaire pour les stabiliser do un cout exorbitant.36
Les fournisseurs de pro-oxydants au Maroc sont actuellement au nombre de 5 et
ce chiffre risque de se multiplier par vingt voir trente fois si le march sactive
puisquil ne sagit que de mlange de deux proportions lune mtallique et lautre
33
Bouteilles et flacons,
Emballages rigides autres que bouteilles et flacons, qui englobent les pots,
botes et barquettes en particulier mais galement les tuis, blisters, calages et
autres.
Chacune des familles a ensuite t dtaille par type de rsine. A noter que dans le cas
des emballages souples, une distinction a t ralise en termes de taille (formats > A4
ou < A4).38
37
Entretien
avec
Mr
Nabil
SAOUF
directeur
de
la
F.M.P
LE
13/05/2013.
38
Rapport Ecobilan - Cadet International : Etude sur lopportunit du tri et du recyclage des emballages
mnagers plastiques autres que bouteilles et flacons/synthse prpare pour Eco-Emballages et ADEME /8
dcembre 2009.
disposition
interdira
galement
les
faux
sacs
biodgradables,
dits
qu'il
n'est
pas
biodgradable,
ds
lors
qu'il
est
valorisable
Un dcret, pris dans les douze mois suivant la publication de la prsente loi, dtermine,
dans le respect des rgles dfinies dans le cadre de l'Union europenne, les usages du
39
Article 47 de la LOI n 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole adopt par lassembl gnrale.
plastique pour lesquels l'incorporation dans celui-ci de matires d'origine vgtale est
rendue obligatoire. Il prcise les taux d'incorporation croissants imposs.40
Directive 94/62/CE du 20 dcembre 1994 du Parlement europen et du Conseil
relative aux emballages et aux dchets d'emballages
Afin d'assurer un haut niveau de protection de l'environnement et de garantir le
fonctionnement du march intrieur. La directive europenne n 94/62/CEE du 20
dcembre 1994 [modifie par les directives 2004/12/CE du 11 fvrier 2004
et2005/20/CE du 9 mars 2005] relative aux emballages et aux dchets d'emballages
vise tous types d'emballages et de dchets d'emballages. Elle fixe les objectifs
atteindre et moyens mettre en uvre, savoir :
Le premier point du premier article de la directive 94/62/CE exprime la volont
d'harmonisation des mesures nationales de gestion des emballages, dans le
double objectif de protection de l'environnement et de garantie du
fonctionnement du march intrieur, sans entraves aux changes ni distorsions
ou restrictions de concurrence.41
La prvention de dchets d'emballages est la premire priorit pour y
parvenir, avec comme principes fondamentaux pour guider les actions des
Etats :
-
la rutilisation d'emballages,
40
Article de lADEM publi en 2005 sur le site http://www.notre-planete.info
41
Article 1 de la directive 94/62/CE sur les emballages
42
Article
6
de
la
directive
94/62/CE
43
<Performances
Environnementales
des
Pratiques
de
Transport
et
de
LogistiqueOUTIL1
>:
Rglementation
relative
aux
emballages,
publi
en
2006
- Dcret n 92-377 du 1 er avril 1992 portant application, pour les dchets rsultant de
l'abandon des emballages, de la loi n 75-633 du 15 juillet 1975 modifie.
- Dcret n 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n 75-633 du 15
juillet 1975 modifie et relatif notamment aux dchets d'emballages dont les dtenteurs
ne sont pas les mnages.
Les dcrets de transposition postrieurs la directive sont :
- Dcret n 98-638 du 20 juillet 1998 relatif la prise en compte des exigences lies
lenvironnement dans la conception et la fabrication des emballages.
- Dcret n 96-1008 du 18 novembre 1996 relatif aux plans dlimination des dchets
mnagers et assimils.
- Dcret n 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au transport par route, au ngoce et au
courtage de dchets.
1-4 lacteur principal de gestion des emballages plastiques en France
Certes que la gestion des dchets fait partie de la mission principale des
collectivits locales en France .Mais pour mener bien cette mission et surtout dtre
capable de contrler les flux des dchets demballages y compris ces du plastique .la
cration de Eco-emballage parait une ide harmonieuse pour ide les collectivits dans
les oprations de la collecte ,tri et de recyclages de toute sorte demballages qui
remplissent les poubelles des mnages franais.
1-2-1Eco-Emballage : sortie de la cuisse du dcret 92-377 du 1 avril 1992, cette
socit anonyme a t cre linitiative dun groupement dentreprise prives pour
aider la mise en uvre de la collecte slective, du tri et du recyclage sur tout le
territoire franais. Disposant dune mission dintrt public, cette socit na eu aucun
mal se faire agrer pas les pouvoirs publics, et sattacher la coopration de
lassociation des maires de France, au sein dune commission de concertation.44
44
Dany
DIETMANN.
Dchets
mnagers.
Le
jardin
des
imposteurs.
dition
lHarmattan
2005.
1-2-2Mission :
co-Emballages a pour mission de rpondre, au nom des entreprises avec
lesquels il contracte, leur obligation de contribuer financirement la collecte, au tri
slectif et au retraitement des emballages mnagers que ces entreprises mettent sur le
march. ce titre, Eco-Emballages peroit des contributions financires de la part des
entreprises et soutient financirement les acteurs du dispositif de collecte, de tri et de
recyclage.45
Eco-Emballages n'a pas pour vocation d'aider la totalit des collectivits locales.
Seules seront aides celles qui s'engagent mettre en place des systmes de collecte et
de tri des dchets d'emballage rpondant au cahier des charges dfini par la socit.46
Son activit est encadre par un cahier des charges fix par le Ministre de
lEnvironnement et du Dveloppement Durable et mis jour en octobre 2010. Ce
cahier des charges fixe les priorits dEco-Emballages:
harmoniser les consignes de tri sur lensemble du territoire national alors quelles
sont encore trs disparates dune collectivit lautre ;
45
Code de l'environnement franais/ Sous-section 2 : Dchets d'emballages dont les dtenteurs finaux sont les mnages.
46
Defeuilley Christophe, Quirion Philippe. Les dchets d'emballages mnagers : une analyse conomique des
politiques allemande et franaise. In: Economie et statistique, N290, 1995. pp. 69-79.
47
Cahier des charges, annexe l'agrment d'un organisme dlivr en application des articles r.543-58 et r.543-59 du Code
de l'Environnement franais.
48
Snat, 2005. http://www.senat.fr/questions/base/2005/qSEQ05030697S.html
49
Rapport dactivit 2011, Eco-Emballages.
50
24,22 ct / kg
ou bleu
Autres bouteilles et flacons (y compris
24,47 ct / kg
28,06 ct / kg
sachet)
Source Eco-emballage
51
Donn
et
statistique
rapport
de
co-emballage
2012.
52
La contribution l'unit
La contribution l'unit est un forfait pour chaque unit d'emballage. Cette
contribution fixe et progressive vise limiter le nombre d'lments d'emballages pour
un mme produit.
TARIFS DE LA CONTRIBUTION A L'UNITE
emballage > 1 g
Source Eco-emballage
2-2 les mesures incitatives
La redevance incitative est un mode de financement du Service Public
dElimination des Dchets visant :
-favoriser la rduction des dchets, la diminution des quantits de dchets confies aux
collectivits et lutilisation optimale des filires de valorisation des dchets mnagers
(augmentation des quantits de dchets diriges vers le recyclage et le compostage).
-matriser la hausse des cots du service public dchets et en amliorer la transparence.
Elle intresse donc la fois les collectivits locales et les usagers, car elle permet de
limiter la hausse de la facture dchets, et les pouvoirs publics, car elle sinscrit dans les
politiques de prvention et de valorisation des dchets.53
2-2-1REOM (Redevance d'enlvement des ordures mnagres)
La redevance denlvement des ordures mnagers (REOM) a t institue par la
loi de finance pour 1974 (article L2331-4) 54.Son montant varie gnralement :
53
ADEME dossier juillet 2006
54
Centre danalyse conomique environnement ; les dchets : droit de proprit, conomie et environnement .dition
BRUYLANT BRUXELLES, 2006.
selon le volume des bacs ou des sacs remis par lautorit gestionnaire du
service,
chaque type dusager et ne reflte pas la quantit rellement produite (dans le cas
dune redevance au nombre de personne dans le foyer), on parle de redevance
gnrale ou classique . Ainsi une REOM classique, le montant de la redevance ne
varie pas en fonction des efforts de rduction des dchets raliss par lusager
(prvention, tri, compostage). Lorsquon lie le montant de la REOM la quantit de
dchets produits, on lappelle (redevance incitative) (RI).55
Lorsque la collectivit opte pour la REOM, elle doit crer le fichier des
redevables et le tenir jour, mettre les factures et en assurer le recouvrement. Cette
gestion est comparable celle de la redevance spciale, mais elle concerne tous les
usagers.
Les sommes prleves au titre de la redevance, augmentes des recettes
ventuelles, doivent couvrir lintgralit du cot du service.56
Le REOM peut inciter les mnagers rduire la ressource si la commune
choisie une assiette adquate. Or dans la pratique, les choix effectus par les
communes nexploitent ce potentiel qua de trs rare exception selon une enqute de
lassociation AMORCE auprs de 40 communes de la rgion Rhne alpes pratiquant la
redevance : seul une commune intgre un critre incitatif. 57
Les avantages de la REOM :
La redevance est a priori plu quitable que la taxe puisquelle permet de faire
payer chacun le cout rel du service rendu. Ainsi fondu sur le principe pollueur
Agence de l'Environnement et de la Matrise de l'Energie : Financement du service public d'limination des dchets
55
56
M.lecref
et
G.blanc(le
financement
des
services
publics
:
impts
ou
redevance)
revue
droit
fiscal
n93,1998
AMORCE
(juillet
2001)
qui
finance
le
service
public
local
des
dchets
mnagers,
tude
ralise
pour
le
ministre
de
lcologie
et
du
dveloppement
durable.
57
AMORCE
est lassociation nationale des collectivits, des associations et des entreprises pour la gestion des dchets,
de lnergie et des rseaux de chaleur. Fonde en 1987
de la valeur du logement ou du local (pour les professionnels).
Ainsi, elle nest pas du
tout lie la quantit de dchets produite par le mnage ou le professionnel.59
La TEOM est
perue
pour
le
compte
des
collectivits
locales
par
les
Trsoreries, qui
la leur reversent en prlevant 8% de frais de gestion sur les sommes perues (frais
d'assiette et de recouvrement, de dgrvement et de non-valeur).
Lorsque les sommes perues augmentes des recettes ventuelles (vente de
matriaux ou dnergie, soutiens des socits agres) ne couvrent pas lintgralit du
cot du service, le budget gnral de la collectivit peut tre mis contribution pour
complter le financement.60
Depuis 1992, la TEOM ou le financement par le budget seul doivent tre
complts par une redevance spciale (RS) perue auprs des usagers horsmnages (entreprises, tablissements publics) dont les dchets sont collects par la
collectivit.
Les avantages de la TEOM
la TEOM prsente des avantages incontestables par son caractre forfaitaire
simple et la simplicit dapplication.la scurit de son recouvrement pour les
58
GLACHANT
M.
(29
janvier
2004)/la
rduction
la
source
des
dchets
mnagers
:
pourquoi
ne
pas
essayer
la
tarification
incitative.
59
Agence de l'Environnement et de la Matrise de l'Energie : Financement du service public d'limination des dchets 2010.
60
Idem
communes car ce dernier est confi ladministration dtat qui prlve au passage 8%
de la taxe perue mais qui en garantit la perception et en assure le reversement chaque
mois la commune qui jouit ainsi dune recette garantit et rgulire.
La TEOM ntant pas une recette affecte, elle peut tre abonde par le budget
gnral si cela est ncessaire. Le TEOM tant due par les propritaires, son
recouvrement sen trouve simplifi et mieux assur en effet, le propritaire-bailleur
transfre le montant de la taxe paye sur son locataire mais il en support le poids si ce
dernier lui rembourse pas.61
2-2-3 la redevance spciale
La redevance spciale (RS) correspond au paiement, par les producteurs de
dchets non mnagers, de la prestation de collecte et de traitement de leurs dchets
effectue par la collectivit ou par un prestataire dsign et rmunr par elle. Elle a
t cre par la loi n 75-633 du 15 juillet 1975, mais c'est la loi n 92-646 du 13 juillet
1992, reprise dans le code gnral des collectivits territoriales, qui rend son institution
obligatoire compter du 1er janvier 1993, pour toutes les collectivits qui n'ont pas
instaur la redevance d'enlvement des ordures mnagres, ds lors qu'elles bnficient
du transfert partiel ou total des comptences et qu'elles assurent au moins la collecte
(loi du 12 juillet 1999). L'institution de la RS ne dispense pas les producteurs de
dchets non mnagers du paiement de la TEOM. La redevance spciale est donc
cumulable avec la TEOM mais pas avec la REOM ni avec la redevance d'enlvement
des dchets de camping et de caravaning.62
Condition dapplication :
La RS s'applique aux dchets non mnagers que la collectivit peut "collecter et
traiter sans sujtions techniques particulires, eu gard leurs caractristiques et aux
quantits produites". Il s'agit des dchets des commerces, des artisans et des
61
GLACHANT
M.
(29
janvier
2004)/la
rduction
la
source
des
dchets
mnagers
:
pourquoi
ne
pas
essayer
la
tarification
incitative.
62
Articles L2333-78, L2333-77 et L 2333-80", Code Gnral des Collectivits Territoriales
Andr Le Bozec : Mise en place de la redevance incitative du service public d'limination des dchets. dition Quae,
30 sept. 2008
64
"La redevance spciale pour les dchets non mnagers", ADEME, 2000
65
Eco-Emballage (2009) Le projet de dveloppement du recyclage des emballages plastiques, Une contribution
essentielle lamlioration de la performance de recyclage.
En ce qui concerne les sanctions la loi a fix des amendes aux contrevenants
allants de 10.000 a 1000000 MDH mais en effet cette sanction et considrer comme
rpressive et non incitative puisque la sommes des amendes doivent tres destiner a un
fonds spciale pour la promotion du secteur du recyclage et valorisation des sacs et
sachet en pastiques
Sur le plan institutionnel, labsence dun oprateur spcifique la gestion des
dchets plastiques y compris les sacs et sachets en plastiques comme le cas dEcoemballage en France montre que les autorits reste incapable dinvestir davantage
dans la modernisation et linnovation des instituions de gestions.
68
69
Philippe
Jurgensen
:
L'conomie
verte:
Comment
sauver
notre
plante,
dition
Odile
Jacob
(fv.
2009).
70
71
Philippe Jurgensen : L'conomie verte: Comment sauver notre plante, dition Odile Jacob (fv. 2009).
72
73
Ceci revient deux difficults majeures qui sont la disponibilit des ressources et le
cot lev que peut gnrer ce type de production.75
Pour le terme biodgradabilit il exprime la destine dun produit une fois
quil se retrouvera dans lenvironnement. Sil est biodgradable, il sera assimil par
lenvironnement. Sil est non biodgradable, il saccumulera, jusqu causer une
nuisance, dans lenvironnement.76
La biodgradation dpend de diffrents paramtres : le milieu de dgradation
(temprature, humidit, cosystme), la structure des polymres composant le
matriau et le procd de fabrication du matriau.77
1-3Classification selon la composition
On retrouve principalement deux types de sacs classs selon leur composition :
les sacs composs de biopolymres et les sacs en plastique avec additif qui acclre la
dgradation
1-3-1 Les polythylnes oxo biodgradables
Une nouvelle catgorie demballages sest rcemment dveloppe, les plastiques dits
oxo-dgradables , oxo biodgradables ou oxo-fragmentables .Ces
emballages sont fabriqus partir de polymres auxquels sont ajouts des additifs
oxydants minraux favorisant leur dgradation en morceaux plus petits (mme
invisibles lil nu). Gnralement utiliss pour des produits courte dure de vie
(sacs de caisse, emballages), ces plastiques peuvent se fragmenter, sous certaines
conditions (lumire, chaleur), mais ne sont pas biodgradables. Ils pourraient mme
gnrer des effets ngatifs sur lenvironnement travers laccumulation de rsidus
dans le milieu.78
Ces sacs plastiques "dgradables" se dsagrgent en petits fragments dans
l'environnement, ces fragments peuvent perdurer trs longtemps et aucune tude sur
leur volution long terme n'est disponible. En effet, ces produits sont qualifis de
76 www.innu-science.com/fre/ .
77
78
81
Etude technico-conomique rgionale sur les emballages biodgradables et compostables destins au
conditionnement de produits agroalimentaires. Juin 2005.
82
Pauline OLIVIER et Claire RIEFER : Lutilisation des biopolymres dans lindustrie des emballages papiers
complexes et lamins : info ou intox ? cole internationale du papier, de la communication imprime et des
biomatriaux Grenoble.
Sophie Taillefer : Avis sur les sacs demplettes .valuation de leur impacte environnemental (RECYCQUBEC2007).
84
La norme NF NE 13432 a t accepte par dcision de la commission du 28 juin 2001 (2001/524/CE), les
rfrences de cette norme sont publies au journal officiel des communauts europennes.
85
des sacs
plastiques usags.
Ce programme a pour objectifs de :
collecter et dliminer les sacs en plastique dans les diffrentes rgions du Royaume ;
86
Sophie Taillefer Avec la collaboration
Consistance du programme
Cration de commissions locales de pilotage et de suivi des oprations.
identification des points noirs connus par lexistence massive des sacs en plastiques
ainsi que des zones de stockage.
mobilisation des moyens humains, financiers et des quipements ncessaires pour la
ralisation des oprations de ramassage.
transport des sacs en plastiques ramasss aux fours de cimenteries pour
incinration.87
Il convient de noter, que les crdits pour le lancement de ce programme au titre
de lanne 2010 sont de 40 millions DHS (dont 20 millions de dirhams fournis par le
Secrtariat dEtat charg de lEau et de lEnvironnement et 20 millions de dirhams
fournis par le Ministre de lIntrieur). La Direction de la Promotion Nationale est
charge de coordonner les oprations sur le terrain avec les services extrieurs chargs
de lEnvironnement, les autorits locales et les units de ciment.88
Bilan des campagnes : 2009-2010
Mise en place de comits rgionaux pour coordonner les oprations de collecte,
de stockage, de transport et dlimination des sacs en plastiques en fours de
cimenteries et ce lchelle de 38 provinces et prfectures.
Organisation de plus de 61 Campagnes.
radication de plus de 320 points noirs.
Collecte et limination de 260 tonnes de sacs en plastiques en fours de
cimenteries,
Mobilisation de plus de 1500 ouvriers pendant plus de 180 jours de travail.
87
2011.
88
Groupement
Holcim Maroc
Ciment du
Maroc
Lafarge Maroc
ASMENT
TEMARA
Total
Rgions
Chaouia
Ourdigha
Fs
Boulemane
Oriental
Marrakech
Tensift Al
Haouz
Doukala
Abda
Souss-massa
draa
Laayoune
Boujdour
MeknesTafilalet
Tanger Ttouan
Grand
Casablanca
Rabat Sal
ZemmourZaer
11
89
Total
24,00
21,00
45,00
10,1
36,00
46,10
15,1
15,25
30,35
15,00
16,2
31,20
5,00
6,2
11,20
3,00
4,6
7,60
7,5
5,00
12,50
00
21,40
18,40
00
5,00
5,00
7,45
11,00
18,45
13,00
18,00
31,00
100,15
160
260
Source dpartement de lenvironnement
mines, de l'eau et de l'environnement, Mr. Fouad Douiri au cous dune session des
questions orales parlementaires.90
Les contraintes lies ce programme
La durabilit de ces initiatives na pas t possible en raison du manque de
ressources prennes de financement de la collecte des sacs plastiques (rmunration
des rcuprateurs).91
La collecte et lincinration des sacs en plastique cote environ 20.000 DH la
tonne! Soit plus que la production de rsine vierge elle-mme! signale lassociation
professionnelle des cimentiers .A noter que le prix de la rsine slve actuellement
12.000 DH la tonne. Lincinration des sacs en plastique nest donc pas une solution
raliste. Cest pourquoi le gouvernement encourage la dgradation programme.
Un autres problme sajoute, cest celui de limpact dincinration des sacs sur
lenvironnement daprs certaines tudes .Dans le cas ou ils sont incinrs, les sacs
servent
alors
de
carburant
peu
coteux
pour
entretenir
la
combustion.
90
Mr. Fouad DOUIRI. Le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, session des questions orale de la
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
2-2 la promotion dune alternative de substitution des sacs en plastiques par des
sacs en toiles.
Lutilisation des sacs en plastique a connu ces dernires annes une
augmentation vertigineuse, stimule par les changements survenus dans le mode de
consommation.
Selon les chiffres officiels, au Maroc, environ 2,7 milliards de sacs en plastique
sont dposs chaque anne dans les dcharges. En labsence dun recyclage efficace,
ces sachets se retrouvent dans la nature, crant plusieurs problmes : dgradation des
paysages naturels, risques de transmission de germes pathognes, ingestion par le
btail, pollution des ressources en eau, etc.92
Pour remdier cette situation et dans le cadre de la mise en uvre du
programme pilote de promotion du sac cologique en toile, le ministre de lnergie,
des mines, de leau et de lenvironnement et le ministre dlgu charg des Affaires
gnrales et de la gouvernance, ont sign le 27 mars 2013 Rabat, des conventions de
partenariat avec des coopratives pour la production de sacs en tissu.
Ce Programme qui associe lconomie sociale et la protection de
lenvironnement, permettra la production denviron 3 millions de sacs cologiques en
toile et contribuera lamlioration du chiffre daffaires denviron 150 coopratives,
dont la plupart sont fminines.93
Il permettra galement la mobilisation des associations environnementales
locales dans 26 villes pilotes, pour la distribution des sacs et la sensibilisation des
mnages aux modes de consommation durable, et ce partir du mois de juin 2013.
Le montant de la convention est de 70 millions de dirhams en faveur de 150
coopratives cest une action louable dont lobjectif en premier lieu de lancer ce
concept de coopratives qui est la base dune conomie nouvelle et qui a fait ses
92
2011.
93 Nadia Ouiddar, Une initiative pour diminuer lutilisation des sacs en plastique LE MATIN, Publi le : 30 mars
2013.LE MATIN
preuves dans des pays comme lInde le Bangladesh pour faire travailler la population
et la faire sortir de la prcarit.94
95
pratique courante lorsque ces matriaux sont thermoplastiques. Cest le cas notamment
du polythylne sous ses deux formes haute et basse densit.
Les pratiques de rcupration du PE ne concernent pas les sacs en plastiques.
Les raisons sont nombreuses, dont :
Faible poids du sac qui va lencontre dune bonne productivit du collecteur et
lhumidit lev des sacs
Difficult technique remettre en uvre les sacs (pas de possibilit de broyage par
exemple)
Ces difficults techniques nont pas empch des tentatives de rcupration et
dlimination des sacs en plastique dans le cadre de partenariat sign par le
dpartement de lenvironnement et les professionnels cimentiers du Maroc pour la
valorisation des sacs dans les fours de cimenterie . 96
94
Entretien avec Mr. Nabil SAOUAF, le directeur de la fdration marocaine de plasturgie Ain sbaa, Casablanca le
13/05/2013.
95
96
Ajir A., 2009. Gestion des dchets solides Au Maroc-Programme national des Dchets Mnagers. 1ier Expo Andalousie
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie
Dans les pays dvelopps, la rcupration est souvent facilite par le systme de
collecte dit collecte slective . Ainsi, ct de la collecte traditionnelle des ordures
en mlange, du porte porte, il existe deux principales formes de collecte sparative :
La collecte par apport volontaire : les usagers trient leurs dchets et vont
dposer les matriaux valorisables dans des conteneurs spcifiques implants
dans des lieux publics ou dans des dchetteries. (Images)
La collecte au porte porte : les usagers trient leurs dchets, et les prsentent
devant leur porte o ils sont ramasss sparment par les services de collecte.
La collecte slective suppose ainsi la participation des mnages un premier tri la
source des dchets recyclables, principalement les produits demballage :
Les bouteilles en plastiques,
Les emballages mtalliques,
Papier/ carton,
Le verre,
Les dchets verts
Pour les sacs de plastiques ils sont considrs comme un emballage non
recyclable qui doit tres dpos dans un conteneur ordinaire pour les dchets
mnagers 97
Le tri la source ou la rcupration slective est une composante
fondamentale de toute politique de minimisation des dchets et de dveloppement des
filires de
97
Association des cits et rgions pour le recyclage et la gestion durable des ressources : dchets municipaux en
Europe (vers une socit europenne du recyclage) victoire dition ,2009 .page 45.
98
Source wikipidia (article sur le tri slectif).
mise en uvre et surtout tre conue et ralise en troite collaboration avec les
premiers concerns, savoir les populations cibles.99
Les principales mesures pralables et daccompagnement dune initiative de tri
la source sont prsents ci-aprs :
1. Motivation et volont des responsables communaux dappuyer et de mobiliser les
ressources requises pour la mise en uvre dune exprience de tri ;
2. Ncessit de concevoir et de planifier toutes les tapes de la filire : systme de tri,
collecte et dbouchs de valorisation des matriaux rcuprs ;
3. Analyse rigoureuse des aspects conomique et commerciaux de la filire mise en
place
4. Participation active des premiers concerns, savoir les populations cibles, la
conception et la mise en uvre de linitiative ;
5. Accompagnement de linitiative par un plan dinformation, de sensibilisation et
dducation des populations concernes.100
Plan de mise en uvre de lexprience de tri :
v Systme de tri propos
Compte tenu des expriences passes, de la motivation trs limite des
communes pour la mise en uvre dune initiative de tri et de la difficult de mobiliser
des fonds communaux pour le financement dune telle opration, il y a lieu dassocier
les ONG et le secteur priv la conception et la gestion de cette exprience.
Lexprience de tri doit tre conue comme un projet commercial bnficiant
du soutien et du parrainage des autorits communales et du Dpartement de
lEnvironnement.
99
Soudi B. et Chrifi H., 2011. Quelles options de gestion des dchets solides municipaux adaptes au contexte
marocain.Enda maghreb.
100
Idem
recherchs et qui nont pas de problme de dbouchs tels que : papier/carton, le verre,
les canettes, etc.
Une fois lexprience savre concluante et en fonction des produits disponibles
et de la demande, la collecte de nouveaux produits peut tre considre.102
v Modalit de mise en uvre
Pour tre soutenable dans le temps, lexprience doit tre conue sur une base
commerciale, en dautres termes, les revenus gnrs doivent au minimum compenser
les frais de fonctionnement. Linitiative doit viser en premier lieu les produits
valorisables demands par le march. Pour ce faire il faudrait associer des oprateurs
privs la conception et la gestion du projet. Les tapes suggres pour la mise en
uvre du projet :
Identification des emplacements des points de collecte.
Campagne de mobilisation de tous les acteurs autour du projet (lus,
services techniques et administratifs, usagers, gestionnaires et gardiens,
prestataires, etc.)
Constitution dun comit de pilotage du projet compos des
reprsentations des autorits locales et des populations cibles,
Ngociation avec les propritaires du site et signature dune convention
de leur utilisation aux fins de collecte.
Elaboration dun cahier des charges pour la gestion des points de
collecte.103
Appel
doffres
auprs
des
socits
prives,
des
associations
un
procd
de
traitement
Pour faire russir une opration de recyclage des dchets au Maroc les intervenants
du secteur doivent :
1. Ncessit dune reconnaissance juridique et institutionnelle par les pouvoirs
104
Claude Duval : Matires plastiques et environnement 2e dition - Recyclage. Biodgradabilit. Valorisation: Recyclage.
Biodgradabilit. Valorisation. 7 oct. 2009
105
Idem
I ADS. Maroc EDIC, 2004. Dveloppement du secteur de recyclage des dchets au Maroc: diagnostic (Partie 1) et Plan
daction (Partie 2) pour le Dpartement de lEnvironnement, Maroc
106
petites et moyennes communes qui nont pas atteint le seuil critique du point de vue du
tonnage des dchets. Ces dernires doivent faire lobjet de dveloppement de projets et
de solutions locales adaptes leurs moyens et capacits.107
4. Les activits de recyclage partir des dchets mnagers et assimils sont
assez dveloppes au Maroc. Elles sont principalement organises en filires
informelles et voluent selon la loi de loffre et de la demande. Lintgration de ces
activits dans le systme de gestion des dchets devrait se faire en prservant le
caractre priv de lactivit et en amliorant les filires existantes du point du vue de la
reconnaissance de lutilit publique et du rle social du recyclage.108
5. Les activits de recyclage ne bnficient pas dun marketing innovant et
prospectif permettant de dnicher et de dvelopper de nouveaux segments du march.
Le secteur de recyclage devrait bnficier dune veille technologique continue en vue
de sa mise niveau, de la diversification de loffre des produits de recyclage et du
dveloppement de ses activits.
1-3La valorisation
La valorisation est un terme gnrique recouvrant l'ensemble des techniques qui
permettent le remploi, la rutilisation, le recyclage ou la rgnration des dchets.
Dans le monde entier, la notion de dchets a beaucoup volu durant les deux
dernires dcennies: les dchets sont considrs dsormais comme un gisement de
rcupration de diverses matires. A ce titre ils ont une valeur ajoute potentielle qu'il
faut utiliser au mieux des possibilits technologiques et des conditions conomiques
du march. Ainsi, le recyclage et la valorisation sont considrs aujourdhui des
composantes fondamentales de tout systme de gestion rationnelle des dchets.109
La valorisation est galement un choix politique et conomique engendrant des
changements profonds et des mutations dans les comportements des citoyens
107
ADS. Maroc EDIC, 2004. Dveloppement du secteur de recyclage des dchets au Maroc: diagnostic (Partie 1) et Plan
daction (Partie 2) pour le Dpartement de lEnvironnement, Maroc.
108
Soudi B., 2010. Gestion de la matire organique Valorisation des Dchets Organiques Compostage. Cours 3ime
anne cycle ingnieur, Institut Agronomique et Vtrinaire Hassan II, Rabat.
109
Idem
principalement en amont des circuits de gestion des dchets: mise en place des
systmes de tri slectif considr comme la clef de la russite de tout programme de
valorisation et de recyclage des dchets.
La valorisation des dchets constitue dsormais un choix stratgique pour faire
face laccroissement de plus en plus important, des quantits des dchets gnrs et
de la demande de matires premires, mais galement lpuisement alarmant des
ressources naturelles.
Pour contribuer amliorer le procd de valorisation dun systme de reprise
et de valorisation des emballages. Ce systme doit avoir comme fondement le principe
du producteur-rcuprateur : tout producteur et tout distributeur de produits
emballs et toute personne responsable de leur premire mise sur le march, est tenu
la reprise de ces sacs et emballages utiliss en vue de les rutiliser ou de les
valoriser.110
Trois options sont offertes :
v Reprendre et grer par leurs propres moyens les emballages utiliss ;
v Confier la charge de cette obligation des entreprises agres sur une base
contractuelle ;
v Adhrer au systme public de reprise et de valorisation des emballages utiliss
ce qui donne droit l'utilisation d'un logo spcial, opposable sur les emballages
utiliss.
Ce systme vise :
La rduction de la mise en dcharge des dchets d'emballage ;
La limitation de l'impact ngatif de l'abandon des dchets d'emballage dans la
nature ;
110
Programme des Nations Unies pour lenvironnement. Directives techniques pour l'identification et la gestion
cologiquement rationnelle des dchets plastiques et leur limination, 23 aot 2002
111
ADS. Maroc EDIC, 2004. Dveloppement du secteur de recyclage des dchets au Maroc: diagnostic (Partie 1) et Plan
Idem
Valorisation des dchets de sachets plastiques Utilisation comme liant dans la fabrication de matriaux composites :
113
Application dans les villes subsahariennes/Confrence Internationale sur la Valorisation des Dchets et de la Biomasse
Rsiduelle dans les Pays en Dveloppement, 9-11 Juillet2009 Ouagadougou, Burkina Faso
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
Secrtariat Gnral Direction de la Surveillance et de la Prvention des Risques (anne 2007) dvelopper par des propositions
en consultation avec lInitiatives de Dveloppement Stratgique. France
115
Idem
116
Valorisation des dchets de sachets plastiques Utilisation comme liant dans la fabrication de matriaux composites :
Application dans les villes subsahariennes/Confrence Internationale sur la Valorisation des Dchets et de la Biomasse
Rsiduelle dans les Pays en Dveloppement, 9-11 Juillet2009 Ouagadougou, Burkina Faso
117
Idem
rurale et dans les quartiers marginaliss des zones urbaines qui souffrent de la
mdiocrit des infrastructures routires.
118
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
Secrtariat Gnral Direction de la Surveillance et de la Prvention des Risques (anne 2007)
119
Sadat assocaites Maghreb, rapport final tude pilote sur les sacs et les sachets en plastique au Maroc juillet 1998 discut et
120
Chiffres
prsent
par
la
fdration
marocaine
de
plasturgie,
2012
121
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
Secrtariat Gnral Direction de la Surveillance et de la Prvention des Risques (anne 2007) dvelopper par des proposition
en consultation avec Initiatives de Dveloppement Stratgique. France
122
Idem
Idem
Idem
NABIL
SAOUAF,
thse
de
doctorat
(contribution
loptimisation
de
la
formation
de
la
production
de
sac
en
plastiques
dgradable
soutenu
FST
Mohammedia
en
2013
129
130
Avis du Conseil Economique et Social. Projet de loi-cadre n 99-12 portant sur la charte nationale de
lenvironnement et du dveloppement durable, 2012
131
Idem
132
Soudi B. et Chrifi H., 2011. Quelles options de gestion des dchets solides municipaux adaptes au contexte
marocain. Enda maghreb.
133
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
Secrtariat Gnral Direction de la Surveillance et de la Prvention des Risques (anne 2007) dvelopper par des proposition
en consultation avec Initiatives de Dveloppement Stratgique. France
134
Idem
ADS Maroc EDIC, 2004. Dveloppement du secteur de recyclage des dchets au Maroc: diagnostic (Partie 1) et Plan
135
Idem
Effet du nouage sur lenvol dun sac en plastique
UFRCA. FST de Mohammedia
138
139
Idem.
140
Idem
Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan daction tablis par la fdration marocaine de plasturgie et
Secrtariat Gnral Direction de la Surveillance et de la Prvention des Risques (anne 2007) dvelopper par des proposition
en consultation avec Initiatives de Dveloppement Stratgique. France
142
Idem
Conclusion gnrale
La gestion des dchets solides pose d'normes problmes au niveau du Maroc
(prcollecte, collecte et traitement). De nombreuses tudes ont t ralises sur le
systme de gestion des dchets mais le systme de production de ces dchets reste un
domaine peu explor, surtout pour ce qui concerne les dchets plastiques.
L'tude que la production domestique, de la rcupration et du recyclage des
dchets des sacs en plastiques qui a fait l'objet de ce mmoire, nous a laisse la fois
perplexe et plein d'espoir.
Perplexe du fait que les quantits de sacs en plastiques continueront crotre, et
plein d'espoir parce que beaucoup de choses peuvent tre faites avec laide de la
population pour une gestion plus efficace et durable.
Le problme des dchets plastiques reste prpondrant dans la gestion des
dchets urbains, du point de vue de leur collecte, car ils envahissent quantitativement
la nature (les poubelles, les dcharges, les espaces publics, les arbres...).
D'importantes quantits de dchets solides sont produites par jour et les
plastiques occupent une proportion non ngligeable soit environ 8%
selon le
notamment que ce document pourrait servir de base pour une rflexion sur le problme
de la gestion, de la rcupration et du recyclage des sacs et sachets en plastiques car,
le problme se pose non seulement au Maroc, mais galement dans toutes les pays du
monde.
Bibliographie
Ouvrages gnraux :
v Jean-Michel Balet < Aide-mmoire Gestion des dchets >2 dition
DUNOD.2010
v Combette Patrick, Ernoult Isabelle<physique des polymres volume 1>.dition
presse internationale polytechnique pour le canada (diteur Hermann) 2005.
v Dany DIETMANN <Dchets mnagers. Le jardin des imposteurs>dition
lHarmattan 2005.
v Defeuilley Christophe, Quirion Philippe< Les dchets d'emballages mnagers :
une analyse conomique des politiques allemande et franaise> Economie et
statistique. 1995.
v Centre danalyse conomique environnement < les dchets : droit de proprit,
conomie et environnement > dition BRUYLANT BRUXELLES, 2006.
v Philippe Jurgensen <L'conomie verte: Comment sauver notre plante> dition
Odile Jacob .fv. 2009.
v Claude
Duval :
Matires
plastiques
et
environnement
2me
dition,
Dunod.2007
v Centre danalyse conomique environnement <les dchets : droit de proprit,
conomie et environnement >dition BRUYLANT BRUXELLES, 2006.
v Andr Le Bozec < Mise en place de la redevance incitative du service public
d'limination des dchets>. dition Quae, 30 sept. 2008
Thses et mmoires :
v NABIL SAOUAF, thse de doctorat <contribution loptimisation de la
formation de la production de sac en plastiques dgradable >soutenu FST
Mohammedia en 2013.
v BELYAMANI. Dveloppement d'un matriau thermoplastique, biodgradable
et hydrosoluble base d'une protine du lait. Chimie et science des
matriaux. Thse de doctorat d'universit. Saint-
Etienne/Universit Jean Monnet, 2012.
des risques <Gestion des sacs en plastique au Maroc Etat actuel et plan
daction>, tude labor en mars 2007
v dpartement de lenvironnement <Problmatique des sacs plastiques au Maroc :
Bilan et perspectives >.2008
v synthse prpare Ecobilan <Etude sur lopportunit du tri et du recyclage des
emballages mnagers plastiques autres que bouteilles et flacons>. pour EcoEmballages et ADEME.8 dcembre 2009.
v dpartement de lenvironnement. <Rapport dactivit 2009-2010>
v Eco-Emballages <Rapport
dactivit
2011>.
v AMORCE : lassociation nationale des collectivits, des associations et des
entreprises pour la gestion des dchets, de lnergie et des rseaux de chaleur.
<Qui finance le service public local des dchets mnagers>tude ralise pour
le ministre de lcologie et du dveloppement durable. Juillet 2001.
v Agence
de
l'Environnement
et
de
la
Matrise
de
l'Energie
:
<Financement
du
service
public
d'limination
des
dchets>
2010.
v GLACHANT M<la rduction la source des dchets mnagers : pourquoi ne
pas essayer la tarification incitative>.29 janvier 2004.
Etude
technico-conomique
rgionale
sur
les
emballages