DL Sap 03-18
DL Sap 03-18
DL Sap 03-18
Sommaire :
1. LES CONCEPTS
1.1. Introduction
Les mentalités évoluent, en particulier les attitudes vis-à-vis du travail et de l’autorité.
Le travail n’est plus seulement source de salaire et éventuellement de prestige social, mais il
doit apporter développement et enrichissement personnels. L’autorité, quant à elle, ne peut
être considérée comme une valeur absolue liée à la position hiérarchique ; elle est de plus en
plus fondée sur la compétence. On a pu dire à juste titre que « ceux qui ont l’autorité »
laissent place « à ceux qui font autorité ».
La gestion des carrières ou développement des potentiels humain de l’entreprise vise à
atteindre le meilleur équilibre possible entre les besoins en hommes des structures, les attentes
à l’égard du travail et les potentiels et les aspirations des personnes.
La mise en place d’un programme de développement peut être considérée comme un
investissement de l’entreprise exigeant un effort immédiat dont les résultats futurs pourront
être mesurés en terme d’accroissement de productivité, d’amélioration du climat social, de
diminution des coûts, d’accroissement de stabilité du personnel, d’amélioration de flexibilité
humaine de l’organisation.
Un plan de développement global des RH vise à connaître, puis planifier pour agir, il
comporte normalement les deux phases suivantes :
Mise en œuvre d’un programme d’appréciation des collaborateurs,
Elaboration du plan de développement des carrières des populations cadres et non
cadres.
Mettre en place un SAP, c’est, passer ainsi d’une évaluation implicite et spontanée à
une évaluation explicite et organisée.
Implicite et spontanée : c’est à dire pas de critères préalablement définis, presque
autoritaire, absence très souvent d’entretien.
Explicite et organisée : c’est à dire normée (explicite), concertée (entretien formel), et
transparente (lien entre les perspectives probables de l’évolution de carrière et les
résultats).
Eric Campoy et al, disent que « l’évaluation désigne une activité sous-jacente à toute
pratique sociale dès qu'une décision quelconque doit être prise » ; l'appréciation quant à elle
«correspond plus précisément à l'ensemble des situations standardisées et périodiques dans
lesquelles l'entreprise mesure la performance de chaque salarié»1.
1
Eric Campoy, Etienne Maclouf, Karim Mazouli, Valérie Neveu, Gestion des ressources humaines, Editeur(s) :
Pearson, 2008, Paris, p. 93
3
L’appréciation
Pour Tania Saba et al, l'évaluation peut être définie « comme un système structuré et
formel visant à mesurer, à évaluer et à influencer les caractéristiques, les comportements et
les résultats d'un employé occupant un poste donné ».3:
2
Maurice Thévenet, Cécile Dejoux, Éléonore Marbot, Fonctions RH: Politiques, métiers et outils des ressources
humaines, Editions Pearson éducation, 2007, Paris, p. 12.
3
Tania Saba, Simon L. Dolan, Susan E. Jackson, Randall S. Schuler, La gestion des ressources humaines
Tendances, enjeux et pratiques actuelles, Edition du renouveau pédagogique, Canada, 2002, p. 258.
4
Eric compoy et all, op cité, p93.
5
Annick Cohen-Haegel , Toute la fonction Ressources Humaines, DUNOD, p. 200.
6
Loïc Cadin, Francis Guérin, Frédérique Pigeyre, Jean Pralong, Gestion des ressources humaines, Edition
Dunod, Paris 2002, p. 300.
7
Sekiou et all, Gestion des ressources humaines », edition de boeck, Canada, 2001, p. 304.
8
Jean Mari Peretti, Ressources humaines et gestion des personnes, édition Vuibert, Paris 2002, p. 89.
4
La compétence :
« La compétence renvoie à une performance durable, par opposition à une
performance exceptionnelle ou contractuelle, rendant compte d’un niveau d’atteinte
d’objectifs préalablement fixés. Les relations entre compétence et performance ne sont pas
biunivoques : autrement dit un niveau de compétence ne permet pas d’inférer un niveau de
performance. Donc la compétence est un des éléments déterminants de la performance avec
les contraintes de l’environnement et la motivation.»10
Selon Guy le Boterf, « la compétence est une notion pluridimensionnelle qui se situe
au carrefour de trois types de ressources :
Les ressources mobilisées grâce à la biographie et la socialisation du sujet, que l’on
peut dénommer savoir être ;
La formation, qui va donner une dimension cognitive à la compétence, que l’on peut
dénommer savoir ;
La situation professionnelle c'est-à-dire l’expérience de travail et les exigences de
l’entreprise qui vont modeler la compétence, que l’on peut dénommer savoir-faire. »12
Le potentiel
Selon Christian Morvan, « le potentiel est un ensemble de prédispositions personnelles
qui peuvent permettre à une personne d’évoluer ou de s’orienter vers de nouvelles
responsabilités à moyen terme. »13
9
Pierre Romelaer, Gestion des ressources humaines, édition Armand colin, 1993, p. 146
10
Valérie Marbach, Evaluer et rémunérer les compétences, Editions d'organisation, 2000, p .14.
11
Annick Cohen-Haegel, op.cit. p 183.
12
Claude Blanche Allègre, Anne-Elisabeth Andreassian, Gestion des ressources humaines, Editions de Boeck,
2008, Bruxelles, p. 23.
13
Idem, p. 127.
14
Annick Cohen-Haegel, op.cit. p. 183.
15
Idem, p. 179
5
La performance
« La performance : qui mesure les résultats qu’une personne atteint (atteinte des objectifs,
préalablement définis et mesurables). »16
16
Annick Cohen-Haegel, op.cit. p. 183.
17
Bernard Martory, Daniel Crozet, Gestion des ressources humaines Pilotage social et performances, éditions
Dunod, 2001, paris, p. 149.
18
Idem, p. 25
6
L’appréciation est
Un examen :
o Du bilan des activités des 12 derniers mois
o De l’efficience des moyens mis à disposition
o De l’analyse des aptitudes professionnelles personnelles mises en œuvre.
Une expression et un recueil des motivations et itinéraire professionnelle
souhaité.
Une projection partagée de nouveaux objectifs.
Finalité du SAP
Amélioration et développement par la rationalisation des décisions de développement
de carrière.
Motivation et reconnaissance par le management de la performance : Ce système est
utilisé principalement pour mobiliser, responsabiliser et faire progresser le
collaborateur, le but est l’amélioration de la performance, l’identification des
compétences et du potentiel.
Identification des besoins en formation pour préparer les cadres à la réalisation des
objectifs de l’entreprise.
Participation et l’adhésion du personnel aux objectifs de l’entreprise.
Communication des attentes : pour permettre :
7
Objectif du SAP
Connaître ce que le cadre
o Sait faire (performance)
o Peut faire (potentiel)
o Veut faire (motivation)
Négocier les objectifs essentiels
Améliorer la communication
Repérer le cadre par rapport à son travail, être reconnu.
Mesurer sa propre efficacité.
Développer ses compétences.
Economiques
o Réhabilitation du travail comme valeur
o Performance des hommes
o Utilisation du Potentiel des RH
o Utilisation adéquate des RH
Organisationnel
o Adéquation hommes/postes
o Favoriser le management participatif (DPO)
o Avoir une meilleure organisation du travail
Social
o Dimension humaine du travail
o Développement des compétences
o Libération des initiatives
o Responsabilisation
o Adhésion et motivation.
LES PERFORMANCES
LES COMPETENCES
La réalisation effective
par rapport aux Le projet
objectifs fixés et Les compétences utilisées professionnel de
négociés pour atteindre ces objectifs développement
individuel.
L’interprétation de
l’écart entre La personne en
objectif/résultat action dans un
poste
Il y a
Les compétences critiques : celles qui expliquent la réussite (performance supérieur à
la norme).
Les compétences indispensables: celles qu’il est impératif de détenir pour tenir le
poste de façon acceptable.
La méthode d’appréciation
Modalités d’évaluation
L’évaluation se fera sous forme d’entretien formalisé entre chaque cadre et son
responsable hiérarchique direct.
Au cours de cet entretien, préparé de part et d’autre l’appréciateur :
Evaluera les performances de son collaborateur : Au cours de la période écoulé
dans l’atteinte des objectifs fixés et négociés sur la base de fiche d’évaluation.
Discutera et arrêtera avec son collaborateur les objectifs à inscrire pour la
période suivante.
Discutera et arrêtera avec lui les actions de perfectionnement individuel.
Prendra connaissance de ses souhaits pour le projet de développement personnel
en matière d’évolution de carrière, les commentera et formulera le cas échéant, des
propositions d’actions à entreprendre pour favoriser cette évolution.
L’introduction d’un SAP dans une organisation demande à tous les membres un effort
d’adaptation. Cet effort suscite des résistances. Mais, il ne faudrait surtout pas dramatiser ces
phénomènes de résistance au changement et ne pas les interpréter comme des signes d’échecs
ou d’inadaptation. La tentation serait forte « de laisser tomber ». Ce serait une erreur.
10
Pour prévenir une telle erreur et éviter de dramatiser les résistances au changement, il
faudrait plutôt les considérer comme des signes consécutifs à l’introduction d’une innovation
dans l’organisation.
1.6.1. L’apprécié :
Il joue un rôle important dans l’appréciation en participant
A la fixation des objectifs
A la définition des moyens nécessaires
Prend conscience de ses performances
Exprime et précise ses besoins en formation.
Il
Conduit l’entretien
Évalue les performances de l’apprécié
Analyse les écarts
Propose des actions de progrès.
Pour P. LEBOULEUX
« …dans une entreprise, un objectif est un but mesurable, à atteindre par un
responsable dans un délai, dans un cadre de moyens prédéterminés (…) il n’y a pas réellement
objectif que si les critères d’appréciation (nature, niveau, méthode de mesure) sont fixés avant
l’action. Ils font partie du contrat… »
Pour P. F. DRUCKER
« …le véritable problème à résoudre ne consiste pas en fait, à fixer les objectifs
nécessaires mais à décider de quelle façon on doit les fixer…il faut choisir, dans chaque
sphère, les éléments que l’on doit soumettre à une évaluation et déterminer les normes d’une
telle évaluation. Les éléments choisis, en effet, définissent des centres d’intérêt et contribuent
à rendre la réalité visible, palpable. »
Un objectif est un résultat mesurable attendu à une échéance précise grâce à la mise en
œuvre d’actions appropriées
Mais aussi
Un objectif est une prévision +une volonté
La Management par objectif met l’accent sur les résultats ou sur la réalisation des
objectifs et non sur les activités. Elle donne de l’importance au comportement humain.
La MPO permet :
Auto évaluation des réalisations,
Cerner les forces et faiblesses
Prendre confiance en soi
Connaître le pourquoi des actions entreprises
Amélioration par soi même
Sentir important au sien de l’organisation
Caractéristiques du MPO
Le M.P.O. implique un effort pour définir les buts à atteindre à tous les niveaux de
l’entreprise. Le M.P.O. n’a son sens complet que s’il exprime une attitude d’agressivité par
rapport à l’environnement. C’est par cette agressivité volontariste que l’on distingue l’objectif
de la prévision. En conséquence ne mérite le nom d’objectif que les buts qui ne peuvent être
atteint sans vaincre une résistance ou repousser une limite antérieure. Le M.P.O. repose sur le
leadership des chefs à tous les niveaux Dans la plupart des cas, le cadre pratique servant à la
formulation puis au contrôle des objectifs sera constitué par les budgets.
2. La position occupée sur le marché : C'est la part que l’on a du marché, le volume des
ventes, la qualité du produit et son avance technique, le contact avec la clientèle, les prix, le
marketing.
6. La capacité de réalisation du personnel cadre et non cadre : C'est-à-dire tous les aspects
concernant le développement des compétences nécessaires (opérationnels) et la motivation.
Cela peut concerner successivement la sélection, la formation, la structure des salaires et des
avantages sociaux, la promotion et les plans de succession. Les attitudes à l’égard du travail,
c'est-à-dire les mesures spécifiques d’amélioration de la motivation du personnel, par exemple
des conventions collectives plus efficaces en matière de sécurité de l’emploi, des conditions
de vie au travail.
Les objectifs de réalisation : Ce sont les objectifs dont on parle le plus dans une entreprise.
Ils concernent tous les processus de fixation et de réalisation des objectifs à atteindre dans les
différents domaines d’activités de l’entreprise : chiffre d’affaires, quantités d’unités produite
et/ou vendues, rentabilité, l’extension des parts de marché, nouvelle clientèle
14
1. Il ne faut pas fixer un objectif parce qu’il « faut bien fixer un objectif »
Un objectif qui n’a pas une utilité manifeste, évidente, et qui n’apporte pas un « plus »
devient une simple occupation, sans intérêt, et une corvée de plus pour tout le monde
2. La fixation d’objectif ne doit pas être considérée comme une opération banale
C’est le contraire même de la routine conformiste. C’est un moment fort où l’on
réfléchit sur l’avenir. Un avenir qu’il faut infléchir le plus possible dans le sens du
souhaitable, dans le sens du progrès. Un moment où il faut faire preuve à la fois d’audace et
de lucidité.
Audace parce qu’il faut bousculer les habitudes, relever des défis de progrès, pour soi,
pour l’entreprise,
Lucidité parce que le management par objectif vise à diminuer les incertitudes de
l’avenir en maîtrisant le mieux possible ses éléments pour mieux le percevoir, y
définir la place que nous voulons et orienter rationnellement tous les efforts dans ce
sens.
Vouloir sans cesse une « formule magique » qui rendraient le jugement superflu au
profit du « tout chiffré ». Les critères sont destinés avant tout à faciliter le jugement
humain, à rapprocher des avis susceptibles de diverger. Les repères sont négociés dans
un champ de jugement volontairement réduit et banalisé pour diminuer le
subjectivisme inhérent à la nature humaine.
objectifs induits (de deuxième niveau) que pour les objectifs « ouverts », laissés à l’initiative
des structures. Préciser et/ou reformuler l’intitulé des objectifs si nécessaire.
Continuer les étapes 2 et 3 autant de fois que nécessaire jusqu’à la clarification totale
des objectifs généraux et induits. Le chef de structure et ses collaborateurs ne doivent plus
avoir d’incertitude ou de zone d’ombre au sujet des objectifs.
Une fois l’accord définitif obtenu, les fiches 1 et 2, du cahier d’objectifs, validées par
le directeur de l’entité, deviennent les documents de référence unique pour toutes les
opérations qui suivent. Ces fiches doivent être adaptées aux réalités et besoins de l’entité.
1ère étape
Chacun des responsables associés aux étapes précédentes et ses collaborateurs
réfléchissent aux implications des objectifs fixés à leur entité et déterminent ceux par lesquels
leur propre structure est / ou peut être concernée. Cette étape peut nécessiter plusieurs
réunions de clarification et de « rodage » du fait que les collaborateurs n’ont pas intégré ou
compris les objectifs.
Une fiche N° 1 pourrait résumer ce qui pourrait se faire à cette étape
2ème étape
Le premier responsable de structure (directeur, chef d’unité) et ses collaborateurs
directs (chefs de départements, chefs de service…) établissent ensemble les domaines et
fonctions concernées par les objectifs induits (ceux de niveau 2) et affectent ces derniers en
conséquence (fiche 2).
La fiche 2 (amendée ou non) est alors validée par le responsable et soumise au Directeur de
l’entité pour approbation. Ensuite elle devient le document de référence officiel pour chaque
structure concernée
3ème étape
A partir de la fiche 2, devenu officiel, chaque niveau hiérarchique décompose, avec
ses propres collaborateurs, chacun des objectifs en de nouveaux objectifs induits jusqu’à
épuisement des objectifs assignés à la structure.
4ème étape
Les objectifs induits sont à leur tour approfondis avec le niveau hiérarchique
immédiatement supérieur et validés selon le même principe. Il s’agit de reproduire le
processus jusqu’au niveau hiérarchique le plus bas. Le support n°2 devenant support n°3 puis
support n° 4 et ainsi de suite jusqu’à la fin
Règle 1
Dans tous les cas de figure, le collaborateur peut et doit recourir à la hiérarchie qui doit
lui apporter l’aide nécessaire en cas de difficulté. Le collaborateur ne saurait, par ailleurs,
modifier, de son propre chef, le contenu d’un objectif qui contribue lui-même à la réalisation
d’un objectif plus large et pour lequel des engagements ont été pris.
Règle 2
S’agissant d’objectifs d’études d’amélioration ou de résolution de problèmes, le
responsable doit appliquer ou se battre pour l’application de l’idée ou de la solution
développée avec succès par son collaborateur et qui a fait l’objet « d’un contrat ».
Éventuellement adapter et réajuster mais ne pas céder aux pressions si elles ne semblent pas
fondées. En tous les cas, la non application signifierait, aux yeux de l’intéressé que l’on se
moque de lui. La déception est à la mesure de la conviction et des efforts engagés dans la
réalisation de l’objectif. Il serait alors très mal venu de parler de manque de motivation !!
3. Le plan d’action
La formalisation des éléments qui précédent dans un plan détaillé faisant donc
ressortir :
La programmation temporelle de l’action : quelles étapes ? Quels résultats
intermédiaires ? La programmation peut faire apparaître une phase étude, elle-
même pouvant être décomposée en plusieurs étapes, pour préciser le problème
et affiner l’objectif, et une phase action proprement dite. Néanmoins, des délais
précis doivent être assignés à chacune des phases.
L’inventaire des moyens nécessaires pour mener à bien l’action : personnel,
équipements et autres ressources…
Une stratégie de mobilisation des acteurs devant être impliqués dans l’action
Le soutien attendu du responsable : appuis, interfaces, aides…
Le système d’information de contrôle et de suivi de réalisation de l’action
(tableau de bord, indicateurs…)
19
3. ENTRETIEN D’APPRECIATION :
L’entretien favorise et organise le dialogue entre le responsable et le collaborateur.
3.1. Définition
L’entretien d’appréciation est un moment fort et fondamentale de l’appréciation. Il
n’est pas une conversation improvisée mais une réunion structurée, planifiée et fixé une fois
par an. Il se déroule en face à face entre l’appréciateur et l’appréciée. Ce n’est pas un
interrogatoire (questions-réponses) mais un dialogue entre les deux parties.
Les phases de l’entretien d’appréciation diffèrent s’il s’agit du premier entretien ou d’un
entretien bilan lorsque le système est déjà mis en place :
Entretien bilan
Appréciation des résultats par rapport aux objectifs
Objectifs N+1 et fixation des moyens
Projet de développement personnel.
3.3. Déroulement
L'entretien d'appréciation se déroule en deux phases :
La première partie de l'entretien porte sur le bilan et l'analyse de la période écoulée : II
s'agira d'apprécier les résultats obtenus et la maîtrise du poste.
La seconde partie de l'entretien concerne la préparation de l'avenir : elle portera sur la
définition de nouveaux objectifs et le développement de carrière du collaborateur
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3 - Identifier les objectifs permanents, de progrès et de projet sur la base des deux sources
d'inventaires.
4 - Choix et validation des objectifs retenus ; cette étape consiste à retenir et valider les
objectifs satisfaisants aux critère suivants : priorité, impact et faisabilité
5 - Formalisation précise de chacun des objectifs (but, échéance, indicateurs de mesure, plan
d’action, …)
21
6 - Hiérarchisation des objectifs : cette étape consiste à mettre évidence le poids respectif des
objectifs retenus les uns par rapport aux autres.
Comme il est illusoire de vouloir satisfaire toutes les attentes, il est nécessaire pour le
responsable :
D’ordonner les actions prioritaires et pertinentes
De formuler des propositions cohérentes, et réalistes allant dans le sens du
développement du collaborateur dans son emploi, pour qu’il améliore ses
performances.
De la mise, en situation de développer ses compétences en lui en fournissant l'occasion
du développement des possibilités d'évolution du collaborateur pour sa carrière et pour
l'Entreprise.
L’écoute et le dialogue
L'entretien est un moment privilégie de communication et d'échange où le responsable
et le collabore leur se doivent de favoriser l'écoute réciproque et donner leur point de vue
respectif sur les sujets abordés.
II est également important que chacun de son côté, s'efforce de développer un climat
de confiance empreint de réalisme et d’objectivité.
Dispositions pratiques
Le responsable qui a l'initiative de l'entretien est appelé à prendre certaines
dispositions pratiques nécessaires au bon déroulement de l'entretien :
Préciser au collaborateur l'objectif de l'entretien et lui remettre un exemplaire du guide
de l'entretien et de la fiche d'appréciation
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Le but recherché étant de mieux connaître et mettre en valeur les compétences actuelles et
potentielles du collaborateur ; et de tenir compte de ses souhaits personnels dans la mesure
des possibilités offertes par l'Entreprise.
Préparation du responsable
Avant l’entretien le responsable consultera la fiche carrière ou au besoin, le dossier
administratif du collaborateur, puis fera le point sur ses précédentes évaluations et sur les
résultats obtenus. Il convient de ne négliger aucune recherche d’informations
complémentaires nécessaires pour cerner au mieux la personnalité du collaborateur.
Préparation du collaborateur
Avant l'entretien le collaborateur est appelé à réfléchir à ce qu'il est dans l'Entreprise, à
ce qu'il voudrait être, à la façon d'y parvenir et aux délais qui lui sont nécessaires.
La réflexion portera sur les aspects suivants.
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Cette liste de points clé de la réflexion n'est pas exhaustive, le collaborateur aura à
l'enrichir par tout autre aspect qu’il juge important.
b) Formation
Souhaits du collaborateur et avis du responsable,
Classement de ces souhaits par degré d'urgence
Résultats attendus par le collaborateur et le responsable
c) Possibilité de promotion
Comment pouvoir satisfaire les ambitions du collaborateur
e) Mobilité géographique
Pour quelle destination et quelle missions
Les délais proposés, conditions, contraintes
f) Plan d'action
Quels objectifs concrets réalistes et mesurables
Mode opératoire :
Ce volet est renseigné par la structure Ressources Humaines qui mentionnera dans :
Sur la base des observations et conclusions partielles, portées dans les rubriques
précédentes, et après avoir examiné le projet professionnel formulé par le collaborateur,
l’appréciateur portera dans :
La rubrique - Appréciation générale : Une appréciation globale sur le projet professionnel
des collaborateurs, sur la base des résultats obtenus, de la maîtrise du poste, des points forts et
des points d’améliorations.
La rubrique - Propositions d’orientation de carrière : L’appréciateur, en tenant compte
d’une part, des souhaits du collaborateur, et d’une part des possibilités et des besoins et
priorités de l’organisation, propose l’orientation de carrière appropriée au profit du
collaborateur, en précisant la ou les fonctions qu’il aura à assumer à court et moyen terme.
La rubrique - Mesures d’accompagnement : L’appréciateur indiquera les actions à engager
à court et à moyen terme, en matière de formation et de mobilité, pour préparer l’évolution de
carrière du collaborateur.
La rubrique - Avis du responsable hiérarchique : Après avoir pris connaissance du projet
professionnel exprimé par le collaborateur, et des propositions d’orientations carrière
formulées par l’appréciateur, le responsable hiérarchique donne son avis et se prononce sur
les actions à engager, et les mesures à prendre.
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3) L’élaboration de la procédure
Elle peut se faire directement par la direction des ressources humaines, beaucoup
d’entreprises gagnent à créer une task force sur ce projet avec un groupe de cadres et de futurs
évaluateurs appartenant à différentes sections de l’entreprise,
Une information sur la procédure en cours ainsi qu’une demande de suggestions et une
discussion sur les grands axes préalables garantissent la prise en compte d’informations
pertinentes et impliquent plus de gens dans cette opération,
6) l’information du personnel
Elle porte sur la démarche, le déroulement, le contenu de l’appréciation. La
préparation de l’entretien, les suites données, les recours. Cette information ne doit pas être
tardive.
Les difficultés pour réussir sont nombreuses,
De nombreux partenaires sont en causes;
Le jugement sur autrui n’est jamais objectif;
La mesure en science humaines est difficile;
Ce qu’il faut apprécier doit correspondre à ce que l’on veut en retirer;
L’attitude de l’encadrement n’est pas toujours constructive;
Les dispositifs sont très souvent imparfaits ou inadaptés.
Le SAP devra être considéré, non pas comme une simple procédure DRH, mais aussi
bien comme un outil de management, un outil de reconnaissance, un outil de gestion de
ressources humaine, un outil de communication.
— 21 — FD X 50-183
Annexe D
Statut :
Entreprise Groupe
Professionnels
Extra-professionnels
Familiaux
Motivations :
Domaines de prédilection :
Meilleures réussites
Projet professionnel :
Court terme
Moyen/Long terme
Perceptions de l’environnement
Organisation Résultats Relations humaines
professionnel :
Service
Entreprise
Groupe
Objectifs :
Analyse des écarts par rapport aux objectifs de l'année écoulée
Qualité
Quantité
Comportement
Qualitatif
Quantitatif
Comportemental
FD X 50-183 — 24 —
Formation :
Souhaits
Formation — Adaptation
Sans
Faible Adapté Maître Observations
objet
Savoir
Connaissances Générales
Connaissances théoriques du poste
Technologies du poste
Langues (préciser)
Savoir Faire
Méthode / Organisation / Respect des consignes
Gestion du temps / Productivité
Management d'équipe / Délégation / Médiation
Qualité / Sécurité / Efficacité / Fiabilité
Communication / Pédagogie / Conviction
Conceptualisation / Analyse / Stratégie
Savoir Être
Professionnalisme / Rigueur
Loyauté / Sens des valeurs / Éthique
Autonomie / Sens des responsabilité / Jugement
Dynamisme / Réactivité / Volonté / Disponibilité
Leadership / Animation / Charisme
Sociabilité / Esprit d'équipe / Don de soi
Ouverture / Écoute / Tolérance
Adaptabilité / Résistance au stress / Flexibilité
Anticipation / Intuition
Pragmatisme / Sens pratique / Logique
Créativité / Inventivité
Initiative / Prise de risque
— 25 — FD X 50-183
Projet professionnel
à 6 mois 6 à 12 mois 1 à 2 ans 2 à 5 ans
Synthèse des souhaits
Accroissement de responsabilité
Changement d'activité
Changement de métier
Changement d'entreprise
Changement de région
Date de l’entretien :
Signatures :