Synthese Audit Financier Et Comptable
Synthese Audit Financier Et Comptable
Synthese Audit Financier Et Comptable
L’audit est une démarche cohérente de contrôle qui conduit à délivrer une
opinion sur ce qui en fait l’objet, par rapport au référentiel applicable.
Quelle que soit l’analyse retenue, un audit est mené avec discernement par un
professionnel indépendant, en vue de délivrer une opinion attendue sur la
matière contrôlée.
DEMARCHE DE CONTRÔLE
La conclusion d’une mission d’audit est l’opinion émise. Cette dernière a une
dimension relative puisqu’elle s’entend par rapport au référentiel applicable.
REFERENTIEL
Le risque lié à l’entité auditée est le risque d’anomalies significatives avec ses
deux dimensions risque inhérent et risque lié au contrôle.
Le risque lié à l’activité d’audit est le risque de non-détection, qui doit être géré
par l’auditeur en fonction du précédent.
L’auditeur doit donc pouvoir conclure que les informations financières publiées
ne comportent pas d’anomalies significatives.
Les résultats de ces travaux lui permettent de se faire une opinion sur la qualité
des informations comptables et financières.
c) les erreurs
Les sources d’erreurs sont diverses. Pour bien identifier une erreur et en mesurer
l’impact, il faut pouvoir en déterminer la cause ; les définitions suivantes ont été
retenues dans le lexique de la CNCC :
Pour établir les comptes, le comptable reprend les soldes des différents comptes
bancaires, dont certains sont créditeurs avec les disponibilités.
Le risque d’audit est la synthèse des différents risques. Une relation logique
inverse existe entre le seuil de signification retenu et le risque d’audit : plus le
risque d’audit est faible, plus le seuil de signification peut être élevé et
inversement.
Il sait que choisir un seuil de signification trop élevé, c’est choisir un programme
de travail qui laisse passer des erreurs qui lui sont intérieures ; donc s’il s’est
trompé, il aura effectué des travaux insuffisants.
Il sait aussi que choisir un seuil de signification trop bas, c’est prendre le risque
de trop avoir multiplié les contrôles et, du fait, de travaux inutiles, de perdre son
inefficacité par une dispersion dangereuse.
Tout auditeur doit vérifier avant d’accepter une mission qu’il aura les moyens de
la réaliser dans des conditions satisfaisantes.
2 LETTRE DE MISSION
La lettre de mission porte sur la mission de contrôle légal des comptes, dans son
ensemble, et pas sur telle ou telle intervention technique.
Les aspects à couvrir par une lettre de mission sont les suivants :
Orientation
Planification
Une phase clé dans la démarche d’audit car étant le fil conducteur de la
mission (instrument de délégation et de preuve), outil d’organisation
(répartition des travaux dans le temps) et permet d’assurer une meilleure
efficacité de la mission.
Identification de la société
Principaux interlocuteurs
Présentation (fiche 2)
Objet social
Activité
Structures
Comptabilité
Informatique
Personnel
Quantitatif et qualitatif
Seuil de signification
Domaines à examiner
2 LE PROGRAMME DE TRAVAIL
pour chaque séquence de travail (cycle) : (1) objectifs de l’audit – (2) risque
inhérent estimé – (3) seuil de signification – (4) niveau de couverture à obtenir
des contrôles de substance – (5) budget d’heures – (6) calendrier prévu pour les
tests de procédures et les contrôles de substance.
LE SEUIL DE SIGNIFICATION
Des entretiens avec les responsables des différents niveaux des unités
fonctionnelles
Cette étape permet d’apprécier la qualité des procédures en place par rapport
aux risques inhérents qui ont été identifiés. Le contrôle interne doit en effet être
en adéquation avec les caractéristiques de l’entité concernée : sa taille – son
activité – ses principales zones de risques, etc. Elles doivent être pertinentes et
adaptées.
opérations sélectionnées dans le système comptable. Les tests vont porter, par
exemple, sur les éléments suivants :
Toutes les opérations et tous les évènements sont enregistrés rapidement dans
la période comptable concernée, dans des conditions permettant la préparation
des comptes conformément à un référentiel comptable identifié
Etc.
L’examen des documents d’origine interne et externe, qui ensemble, justifient les
opérations : par exemple, pour le Cycle Achats/Fournisseurs, rapprochement
entre Demande d’approvisionnement (interne), Bon de commande (interne),
Accusé de réception de la commande (externe), Bon de livraison (externe) et
Facture (externe).
La surcharge de travail
Les priorités ayant conduit à sacrifier les opérations courantes : fusion, cession,
etc.
La comptabilité est tenue dans le respect des principes et règles comptables. Les
comptes annuels sont établis avec cet objectif. L’auditeur doit s’assurer que ces
principes sont correctement appliqués. Ils deviennent donc pour l’auditeur, des
critères et des objectifs de contrôle, nommés « Assertions ».
Les éléments probants sont définis sont des informations constituées par les
documents justificatifs et les pièces comptables ayant servi à l’établissement
des comptes et qui viennent corroborer des informations provenant d’autres
sources.
Pour collecter les éléments nécessaires dans le cadre de l’audit des comptes,
l’auditeur choisit parmi les techniques de contrôle définies dans la norme
NEP-500 (Inspection – Observation physique – Demande d’information –
Demande de confirmation des tiers – Vérification de calculs – Procédures
analytiques) et travaille en fonction des différents cycles des opérations qui
entrent dans le seuil de signification.
Cette organisation facilite la répartition des travaux entre les membres d’une
équipe d’audit – le risque d’omission dans les contrôles des comptes se trouve
ainsi réduit.
Ventes/Clients
Achats/Fournisseurs
Paie/personnel
Trésorerie
Stocks
Immobilisations
Taxe/Etat
Etc.
Les cas les plus classiques de mise en œuvre sont : les emprunts – les prêts et
avances au personnel – les immobilisations corporelles détenues par un tiers –
les immobilisations financières – les créances clients et dettes fournisseurs – les
engagements hors bilan et passifs éventuels – etc.
La demande est écrite, établie et signée par l’entreprise sur son papier à entête.
Elle stipule que la réponse écrite est à adresser directement à l’auditeur à l’aide
de l’enveloppe réponse affranchie jointe.
2 – L’OBSERVATION PHYSIQUE
La façon dont une procédure est appliquée, exemple, la prise d’inventaire par le
personnel désigné, aux emplacements prévus, dans les méthodes de comptage
et le relevé des existants physiques.
MISE EN ŒUVRE
DOSSIER DE TRAVAIL
3 – LA DEMANDE D’INFORMATION
MISE EN ŒUVRE
DOSSIER DE TRAVAIL
MISE EN ŒUVRE
Cette technique n’est pratiquement utilisée que lors du contrôle des comptes.
Elle ne nécessite pas de moyens particuliers, sauf si elle est utilisée pour des
fichiers informatisés où les fonctions avancées des tableurs doivent être
employées.
Exemples :
MISE EN ŒUVRE
Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes de l’exercice
contrôlé et des données de l’entité antérieures, postérieures ou prévisionnelles,
afin d’établir des relations entre elles
A – BILAN D’OUVERTURE
Des anomalies dans les comptes des exercices antérieurs au premier exercice
certifié par le commissaire aux comptes peuvent avoir des incidences sur ce
premier exercice. Le commissaire aux comptes doit donc s’assurer que le bilan
d’ouverture, identique au bilan de clôture de l’exercice précédent est bien
exempt d’anomalies.
B – CHIFFRES COMPARATIFS
Une attention particulière doit être portée sur le traitement des changements
de méthode comptable dont l’impact sur les exercices antérieurs doit être
comptabilisé et présenté en annexe.