Droit Des Assurances S6
Droit Des Assurances S6
Droit Des Assurances S6
LA DECHEANCE DE LASSURE
DOMAINE DE LA DECHEANCE
EFFETS DE LA DECHEANCE
Lopposabilit de la dchance lgard des tiers
Charge de la preuve
Contentieux du contrat
LA SUBROGATION DE LASSUREUR
LA SUBROGATION LEGALE
Objet de la subrogation
Assiette de la subrogation
LA SUBROGATION REELLE
Bnficiaires
Indemnits attribues
Action directe des cranciers privilgis et hypothcaires lencontre de lassureur
LACTION DIRECTE DE LA VICTIME
LES
CLAUSES
INSEREES
DANS
LES
CONTRATS
RESPONSABILITE CIVILE
Linterdiction faite lassur de reconnatre sa responsabilit
Les clauses portant sur la transaction
La clause de transmission des pices lassureur
La clause de direction du procs par lassureur responsabilit civile
LACTION DIRECTE
DASSURANCE
Prsentation :
Lassurance est un contrat entre assureurs et assurs et subsidiairement des
bnficiaires. Lassurance rpond au besoin de tout individu cherchant se prmunir
contre les alas de la vie qui peuvent latteindre un jour dans sa personne ou dans ses
biens.
Rglementation :
Dahir de 1913 formant Code des obligations et contrats pour ce qui a trait la
responsabilit civile, Code de commerce maritime de 1919, Dahir du 6 fvrier 1963
sur les accidents du travail, modifiant la lgislation de 1927 modifi par la loi du 1801 du 23 juillet 2003 et le Code des assurances du 3 octobre 2002.
LES INTERVENANTS
EN DROIT DES ASSURANCES
I- LES PROFESSIONNELS DE LASSURANCE
A- LES ENTREPRISES DASSURANCES
Pour tre agres, les entreprises d'assurances et de rassurance doivent, tre
constitues sous forme de socits anonymes ou de socits d'assurances mutuelles.
1- Les socits anonymes dassurances
Particularits : Concurrence intense et la commercialisation des produits dassurance
se ralise non pas directement par les compagnies, mais par un rseau
dintermdiaires dassurances. Le souci dquilibre et le but lucratif poussent vers
une gestion prive, la prime dassurance est calcule proportionnellement au risque de
lassur. Il y a slection des assurs pour carter ceux qui sont trop risqus et il y a
division des risques par le recours la coassurance et la rassurance.
Capital social : Les entreprises d'assurances et de rassurance doivent justifier d'un
capital social d'au moins cinquante millions (50.000.000) de dirhams.
Limites : Elles ne peuvent procder des oprations de fusion, de scission ou
d'absorption qu'aprs accord pralable de l'administration mais peuvent, aprs accord
de l'administration, transfrer une partie ou la totalit de leur portefeuille de contrats
avec ses droits et obligations une ou plusieurs autres entreprises agres. Elles ne
peuvent commencer leurs oprations que si elles sont agres par l'administration.
Agrment : Pour l'octroi ou le refus de l'agrment, il est pris en compte des moyens
techniques et financiers et leur adquation au programme d'activit de l'entreprise,
l'honorabilit et la qualification des personnes charges de la conduire, la rpartition
de son capital et la qualit des actionnaires ou, pour les socits, les modalits de
constitution du fonds d'tablissement, la contribution conomique et professionnelle
que l'entreprise peut apporter et l'impact sur la stabilit et les conditions
concurrentielles du march.
Contrle : Les entreprises d'assurances et de rassurance sont tenues, quelque soit le
montant de leur chiffre d'affaires annuel, d'tablir un manuel qui a pour objet de
dcrire leur organisation comptable ainsi que l'tat des soldes de gestion, le tableau de
financement et l'tat des informations complmentaires. Elles doivent, en complment
des provisions techniques, justifier, tout moment, de l'existence d'une marge de
solvabilit fixe par voie rglementaire et elles sont soumises au contrle de l'Etat
contrle sur pices sur les documents produits l'administration et contrle sur
place par des fonctionnaires asserments dlgus cet effet par l'administration.
Autorisation : Les spcimens des contrats d'assurance que les entreprises
d'assurances et de rassurance entendent mettre pour la premire fois doivent tre
communiqus l'administration pralablement leur mission.
Retrait de lagrment : L'administration peut retirer partiellement ou totalement
l'agrment une entreprise d'assurances et de rassurance lorsque l'intrt gnral
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I- LOPERATION DASSURANCE
A- FONDEMENT
Lassurance est un calcul de probabilits qui ne peut tre effectu que grce aux
statistiques tablies sur la base des vnements passs pour permettre lassureur de
dterminer un prix de vente. Les risques nouveaux, recenss dans des statistiques
insuffisantes ne permettent pas dtablir avec rigueur un calcul de probabilit de ce
fait lassureur se refusera de les garantir.
B- SELECTION DES RISQUES A ASSURER
Lassureur qui couvre des risques de nature diffrente procdera leur classification
par catgories et mme sous catgories comme cest le cas pour lassurance
automobile o les risques sont classs en : transports publics de voyageurs, transport
priv, transport public de marchandises et les autres vhicules automobiles.
C- LA COASSURANCE
Dfinition : lassureur pour maintenir lquilibre de son portefeuille ne peut se
charger dun risque qui dpasse ses moyens, la coassurance lui permet de sintresser
de tels risques, en souscrivant pour une part seulement, le surplus tant support par
dautres assureurs.
Inconvnients : on peut relever la facult pour chaque coassureur de se retirer et la
ncessit dans ce cas pour les autres de rechercher un nouveau partenaire ou de se
partager la part du prdcesseur. De mme toute variation de risques ncessite une
modification des tarifs appliqus et exige une concertation et parfois une nouvelle
rpartition de la part de risque supporte par chaque coassureur.
D- LA REASSURANCE
Dfinition : Il sagit dune opration par laquelle un assureur (entreprise dassurance)
devenu rassur, obtient dun rassureur (entreprise de rassurance) la garantie dune
partie ou de la totalit des risques assurs moyennant le paiement dune prime. Le
rassureur aura supporter tout ce qui dcoule du contrat dassurance, notamment les
erreurs et les fausses dclarations du risque par lassur initial et on dit quil y a
identit de fortune entre lassureur et le rassureur.
Rassurance proportionnelle : le rassureur suit le sort de la cdante c'est--dire que
lun et lautre couvrent lensemble du risque, ils se partagent la prime et se partagent
dans les mmes proportions les sinistres.
Rassurance non proportionnelle : il sagit seulement de rpondre aux besoins de la
cdante et de lui assurer une couverture particulire moyennant une rmunration
spciale.
Socit centrale de rassurance SCR: constitue le rassureur officiel au Maroc. Le
minimum quune entreprise dassurance peut rassurer au Maroc auprs de la SCR est
de 10% de son chiffre daffaires, au-del, elle peut se rassurer auprs dun
rassureur tranger ou auprs de la socit centrale de rassurance, ces 10% sont
appels la cession lgale. De mme, la socit centrale de rassurance se rassure
son tour auprs des rassureurs trangers.
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I- LE RISQUE
Constitue llment essentiel de lassurance et cest un lment incertain ne dpendant
pas exclusivement de la volont des parties et dont la ralisation est redoute par
lassur.
Le risque doit exister au moment de la formation du contrat, sinon le contrat est nul et
suppose un intrt de la part de lassur : intrt la conservation de la personne ou
du patrimoine expos au risque (bien ou responsabilit).
A- LES GARANTIES INTERDITES
Le lgislateur interdit deux types de garantie : la garantie des consquences de la faute
intentionnelle ou dolosive de lassur et la garantie du suicide conscient en matire
dassurance sur la vie.
B- LES EXCLUSIONS DE GARANTIE
Principe : Lexclusion dun risque est conventionnelle.
Preuve : Il faut que la preuve en soit apporte dans lcrit exig par la loi (police,
avenant, note de couverture, lettre, missives).
1- Exclusions de garanties proposes par la loi :
Les dommages dus au vice propre de la chose : il sagit des dommages subis par la
chose elle-mme, non de ceux que le vice de la chose peut causer aux biens
environnants. Cette prsomption de non assurance peut tre carte par les parties
moyennant surprime.
Les risques de guerre : sont viss les dommages causs par le risque de guerre
trangre et ceux causs par la guerre civile, les meutes ou les mouvements
populaires. Cest lassur de prouver que le sinistre rsulte dun fait autre que le fait
de guerre trangre pour que la garantie lui soit acquise et cest lassureur de
prouver que le sinistre rsulte de la guerre civile, de lmeute ou du mouvement
populaire pour refuser sa garantie.
2- Exclusions de garantie dorigine conventionnelle :
Lexclusion doit tre formelle : il faut quelle soit explicite, exempte dquivoque et
dambigut et rdige en caractres trs apparents. Sil y a doute, il doit tre lev en
faveur de la garantie et non pas dans le sens de lexclusion du risque et de la non
assurance.
Lexclusion du risque se prsente de deux faons diffrentes : Exclusion
directe par une formule ngative explicite o lassureur dclare ne pas prendre en
charge tel risque dtermin. Exclusion indirecte o lassureur donne du risque
couvert, une dfinition prcise dont tous les lments constituent autant de conditions
de la garantie donne de sorte que labsence de lune des conditions conduit
ncessairement la non assurance.
Lexclusion doit tre limite : il faut que le risque non couvert soit bien circonscrit,
la porte ou ltendue de lexclusion doit tre nette, prcise et sans incertitude.
C- DECLARATION DU RISQUE
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2- Particularits :
Si une rsiliation du contrat survient avant la fin de lanne garantie pour une raison
quelconque, lassureur est tenu dans cette situation de restituer lassur la portion de
la prime perue pour cette priode par lassureur.
3- Modification de la personne du dbiteur de la prime lgard de lassureur :
A lieu si transmission du contrat par suite de lalination de la chose assure ou du
dcs de lassur souscripteur. Dans ce cas, lassurance continue de plein droit au
profit de lacqureur ou de lhritier qui est charg dans cette situation dexcuter
toutes les obligations dont lassur tait tenu notamment les paiements des primes.
B- LE DEFAUT DU PAIEMENT DE LA PRIME
Le non paiement de la prime permet lassureur de suspendre la garantie aprs avoir
adress une lettre recommande lassur de mise en demeure linvitant rgler la
prime dans un dlai de 20 jours.
Particularits : Lassur souscripteur reste tenu de payer la prime au mme titre que
la portion de prime qui correspond la priode de suspension qui demeure acquise
lassureur. Une fois cette priode coule, lassureur a le droit de rsilier la police ou
den poursuivre lexcution en justice, cette lettre doit indiquer expressment quelle
est envoye titre de mise en demeure, rappeler la date et lchance de la prime.
Rsiliation : Lassureur a le droit 10 jours partir de lexpiration du dlai fix de
rsilier la police ou den poursuivre lexcution en justice. La rsiliation peut se faire
par une dclaration de lassureur contenue dans une lettre recommande adresse
lassur.
Paiement : La suspension de la garantie dassurance pour non paiement rend la prime
portable c'est--dire que lassur va se dplacer au sige central de la compagnie
dassurance pour verser la prime.
Rsiliation : En cas de non rsiliation, le contrat reprend ses effets midi le
lendemain du jour de paiement de la prime arrire et des frais engags par lassureur
pour sa rcupration.
III- LA PRESTATION
Cest la contrepartie de la prestation de lassur. Elle est de 2 sortes.
Dtermine lavance par la police : cest le cas dans les assurances de personnes
o le capital (ou rente) est fix davance par les parties.
Evalue aprs le sinistre : en fonction du prjudice subi mais dans la limite de la
somme assure, cest le cas dans les assurances de dommages car tant par essence
des contrats dindemnits, elles ne sont jamais susceptibles davoir pour effet un
enrichissement sans cause des assurs.
A- LES OBLIGATIONS DE LASSUREUR ET DE LASSURE EN CAS DE
SINISTRE
Une seule obligation pse sur lassureur, cest celle dexcuter dans le dlai convenu,
la prestation dtermine par le contrat lorsque le risque se ralise. Cette prestation
peut tre forfaitairement fixe, ce qui ne pose pas de problme ou, si elle a un
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caractre indemnitaire, doit tre fixe en accord avec toutes les parties. Si ce rsultat
ne peut tre obtenu, il faudra avoir recours au juge.
1- Aprs la survenance du sinistre :
Lassureur a la facult de faire procder des enqutes sur les consquences du
sinistre, sur lexactitude de la dclaration de celui-ci, de la dclaration du risque, la
facult de faire procder des expertises, soit des dommages matriels, soit des
dommages corporels et la facult de recueillir des tmoignages.
2- Dclaration du sinistre :
Lassur nest pas la seule personne tenue de la faire, dune manire gnrale il est
admis que toute personne intresse ou non, peut valablement faire cette dclaration
la place du souscripteur.
3- Obligations de lassur en cas de sinistre :
Il doit prendre toutes les mesures de nature limiter les dommages et viter
laggravation ou la propagation du sinistre. Il doit prserver le recours de lassureur
contre les tiers responsables. Il doit dclarer le sinistre son assureur ds quil en a
connaissance (dans les 24 heures en cas de vol, dans les 5 jours en gnral, dans les 3
mois pour les dossiers maladie ). Transmettre rapidement lassureur les
documents, informations, convocations et rclamations sy rapportant au sinistre.
B- LES BENEFICIAIRES DE LINDEMNITE DE SINISTRE
La prestation de lassureur peut tre verse, soit au souscripteur (sil se trouve tre en
mme temps assur et bnficiaire), soit lassur (qui na pas souscrit au contrat
mais qui se trouve tre bnficiaire de la prestation lorsque lassurance a t
contracte pour le compte dautrui), soit un bnficiaire.
1- Bnficiaires :
Personne dsigne par le souscripteur. Nouvel acqureur ou hritier suite
lalination de la chose assure. Masse des cranciers qui recueillent lindemnit
dassurance en cas de faillite ou de liquidation judiciaire de lassur. Cranciers
privilgis ou hypothcaires dont le titre de crance ou lhypothque est garanti par le
bien assur. Personnes subroges aux droits des victimes de certains dommages.
Victime de dommages dont lassur en responsabilit sest rendu totalement ou
partiellement coupable.
2- Limites de la crance de lassureur :
Lassureur nest tenu envers les cranciers que dans la mesure o il est tenu envers
lassur et il peut donc leur opposer tous, toutes les conditions gnrales du
contrat (tel les exclusions de risques pour faute intentionnelle de lassur, somme
assure) et toutes les exceptions encourues par lassur avant le sinistre (nullit, rgle
proportionnelle de prime, suspension de la garantie pour non-paiement des primes,
rsiliation).
3- Preuve de la crance contre lassureur :
Elle incombe au crancier (assur ou bnficiaire de lassurance) et englobe la preuve
du sinistre et la preuve de lobligation de garantie de lassureur.
C- LE REGLEMENT DU SINISTRE
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Le rglement seffectue, dans la majorit des cas par le paiement dune somme
dargent, mais lassureur peut se rserver par une clause de la police, de rparer en
nature.
1- Limites :
Lassureur peut toujours invoquer son erreur sur le principe de la responsabilit de son
assur condition den apporter la preuve. Il peut galement rcuprer la fraction
dindemnit verse tort et dpassant le montant de la garantie stipule.
2- Modalits de rglement :
Le rglement se fait la demande de lassur ou de toute personne ayant droit
lindemnit et rsulte dune expertise amiable (cest le cas notamment de la plupart
des assurances de choses) ou dune action judiciaire intente par lassur ou par la
victime bnficiaire de lindemnit (dans les assurances de responsabilit o la
victime dispose dune action directe contre lassureur).
3- Dlai de rglement :
Lassureur dispose dun dlai pour excuter son obligation et rgler lindemnit
dassurance. Ce dlai est fix dans la police, gnralement il est dun mois compter
de laccord amiable ou compter duquel la dcision judiciaire est dfinitive.
Lindemnit est paye au sige social de la socit ou lagence dont dpend le
contrat, ou tout autre lieu convenu entre les parties.
4- Rglement en matire dassurance de responsabilit :
Lorsque la victime a limit sa demande la rparation de son prjudice actuel et que
les premiers juges nont pas tenu compte de laggravation possible de lincapacit
permanente partielle, cette victime peut toujours introduire contre lassureur une
nouvelle demande en indemnisation.
5- Rglement des assurances de personnes :
Elles sont en principe des assurances caractre forfaitaire, les sommes assures sont
fixes par le contrat. Nanmoins un certain nombre de clauses peuvent adapter la
prestation de lassureur aux variations conomiques et montaires.
6- Rglement des assurances de dommages :
Le principe indemnitaire suppose une valuation correcte du prjudice subi du fait
dun dommage corporel, dun dommage matriel ou dun dommage pcuniaire
(immatriel). Lexpertise, quelle soit amiable ou judiciaire, a prcisment pour objet
dapporter lassureur les donnes techniques de cette valuation.
7- Paiement de la prestation due par lassureur :
Principe : si les rgles du droit des assurances prsident au rglement du sinistre, son
paiement relve du droit commun.
Provision : lassur ou le bnficiaire ont le droit de recevoir une provision.
Sanctions : lassureur de mauvaise foi peut tre condamn verser des intrts
moratoires ou des intrts compensatoires en cas de prjudice caus lassur du fait
du retard dans le versement de lindemnit dassurance.
Intrts moratoires : ces intrts dont le taux est fix par la loi ne sont pas accords
automatiquement, elles doivent tre sollicites par la partie civile. Ils commencent
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LE CONTRAT DASSURANCE
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Le contrat dassurance stablit au moyen dun crit nomm police ou sil sagit
dune pice provisoire, dune note de couverture et quand on modifie un contrat
existant, la pice qui constate cette modification est appele avenant .
5- Police dassurance :
Cest le document sign des parties qui constate lexistence et les conditions du
contrat dassurance et qui en constitue la preuve. Il doit obligatoirement contenir ces
obligations : les noms et domiciles des parties contractantes, la chose ou la personne
assure, la nature des risques garantis, le point de dpart et la dure de la garantie, son
montant, celui de la prime ou de la cotisation dassurance. Il se prsente sous la forme
dun imprim tabli par lassureur, elle comprend un ensemble de clauses communes
tous les contrats dune mme catgorie et appeles conditions gnrales . Elles
sont compltes par les conditions particulires qui manuscrites ou
dactylographies individualisent le contrat et comportent les indications exiges par la
loi.
6- La note de couverture :
Cest le document provisoire constatant lexistence dune garantie avant
ltablissement de la police ou de lavenant, il est souvent dlivr pour le compte
dune entreprise dassurance, par un intermdiaire habilit, agent ou courtier. Il
permet lassur dtre immdiatement garanti sans attendre la rdaction dfinitive de
la police mais il nest quun moyen de preuve provisoire et na plus deffet ds quelle
est remplac par la police ou par lavenant en cas de modification.
7- Lavenant :
Cest le mode normal de la modification de la police dassurance, il doit tre fait par
crit et sign par les parties. Il doit tre crit en caractres trs apparents et il prend
souvent la forme dun intercalaire, fait corps avec la police dassurance qui demeure
applicable sur tous les points qui nont pas fait lobjet des modifications.
8- Conditions :
La formation dun contrat dassurance obit aux rgles gnrales de formation des
contrats, c'est--dire quaux termes du DOC, il doit remplir 4 conditions pour sa
validit, savoir le consentement de la partie qui soblige, sa capacit de contracter,
un objet certain qui forme la matire de lengagement et une cause licite.
9- Particularits :
La police dassurance doit tre rdige en caractres apparents et certaines clauses
doivent tre rdiges en caractres trs apparents qui frappent le lecteur premire
vue, soit par leur encre de couleur diffrente, soit par les caractres particuliers de
leurs lettres : ce sont les clauses relatives aux nullits, aux dchances, la dure du
contrat et aux exclusions.
10- Juges :
Ce sont les juges du fond qui interprtent les clauses des polices dassurance. Si
celles-ci sont claires, prcises et licites, elles doivent tre appliques mais cela
nexclut pas la nullit des clauses illicites, abusives ou contraires aux principes
gnraux du droit. Sil y a une contradiction entre les clauses gnrales et les clauses
particulires, ce sont les clauses particulires qui lemportent. Si certaines clauses sont
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LA DECHEANCE DE LASSURE
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1- Cas de dchance :
Dfaut de dclaration dun sinistre : il concerne le simple retard apport dans la
dclaration lassureur, il est sanctionn par la dchance.
Retard dans la dclaration du sinistre aux autorits : ici lassureur nest fond
rclamer que des dommages intrts proportionns au dommage que ce retard lui a
caus.
Dfaut de production des pices : il est sanctionn par la dchance.
Retard apport dans la production des pices : ne peut donner lieu qu une
indemnit proportionne au dommage qu caus ce retard lassureur.
Si forclusion : c'est--dire si le recours de lassureur contre un tiers responsable ne
peut plus sexercer par la faute de lassur, la sanction est la dchance de lassur qui
sera tendue aux victimes et aux tiers.
2- Conditions :
La clause de dchance doit tre spciale, claire et prcise : Une clause ambigu
ou quivoque serait interprte en faveur de lassur puisque lassureur tant le
rdacteur du contrat.
La clause de dchance doit tre mentionne en caractres trs apparents : Une
typographie particulire doit la mettre en relief, soit par des caractres plus gras et
plus lisibles, soit par une encre de couleur. La clause doit tre insre dans la police
elle-mme. Si lassur ne dtient quune note de couverture renvoyant aux conditions
gnrales dune police qui ne lui a pas encore t dlivre, la dchance ne saurait lui
tre oppose.
Lassureur ne peut invoquer la dchance : que sil tablit que la faute de lassur
lui a caus un prjudice.
Les clauses de dchances : Doivent tre insres aux conditions gnrales du
contrat, elles sont nulles et inopposables aux tiers si elles figurent aux conditions
particulires. Elles sont dinterprtation stricte et si elles sont formules
conformment aux rgles imposes par le lgislateur, le juge ne peut les carter.
II- EFFETS DE LA DECHEANCE
1- Lassur :
Cest lui de prouver quil avait bien droit la garantie demande et quil avait
dclar le sinistre.
2- Lassureur :
Cest lui de prouver la faute de lassur et notamment le retard apport la
dclaration et que ce retard lui a caus un prjudice.
3- Moyens de dfense de lassur :
La force majeure : lassur peut invoquer la force majeure qui laurait empch de
remplir ses obligations.
La renonciation de lassureur invoquer la dchance : Peut sinduire de la
dsignation dexperts, doffres de rglements la victime, bref de tous actes par
lesquels lassureur assume sans quivoque la garantie du sinistre. Une telle
renonciation suppose que lassureur connat la faute de lassur et sil a rgl en
ignorant par exemple la survaluation frauduleuse de ses pertes par lassur, il
disposera dune action en rptition de lindu contre son assur.
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4- Lopposabilit de la dchance :
Aux bnficiaires dune assurance pour compte : La dchance est opposable
lassur- souscripteur lui mme et aux bnficiaires (en faveur desquels il a pass une
stipulation pour autrui), lassur dune assurance pour compte ou au bnficiaire
dune assurance en cas de dcs.
5- Linopposabilit des dchances :
Aux victimes dans les assurances de responsabilit : Aucune dchance motive
par un manquement de lassur ses obligations commis postrieurement au sinistre,
ne sera opposable aux personnes lses ou leurs ayants droit.
Aux cranciers hypothcaires ou privilgis dans les assurances de choses : La
dchance de la garantie portant sur lobjet dune sret nest pas opposable aux
cranciers hypothcaires ou privilgis qui disposent dune action directe contre
lassureur.
6- Charge de la preuve:
Si dlimitation du risque : la preuve pse sur lassur.
Si exclusion de risque : la preuve incombe lassureur.
Si condition de garantie : la preuve pse sur lassur.
Si obligation contractuelle de lassur non frappe de dchance : la preuve de
son excution incombe lassur.
Si obligation contractuelle soumise dchance : la preuve pse sur lassureur.
7- Contentieux du contrat :
Comptence en matire de fixation et au rglement des indemnits dues : le
dfendeur (assureur ou assur) sera assign devant le tribunal du domicile ou de la
rsidence de lassur, dfaut, devant le tribunal du domicile de lagent gnral de
lentreprise dassurance.
Comptence en matire dimmeubles ou de meubles par nature : le dfendeur sera
assign devant le tribunal de la situation des objets assurs.
Comptence en matire dassurances contre les accidents de toute nature :
lassur pourra assigner lassureur devant le tribunal du lieu o sest produit le fait
dommageable.
8- Prescription :
Principe : Toutes les actions drivant dun contrat dassurances sont prescrites par 2
ans (prescription biennale). Concerne laction en rglement de sinistre, laction en
rglement de prime ou cotisation, les actions en nullit, la dchance et la rsiliation.
Exceptions : Inapplicable laction que possde la victime contre lassur, laction
de lassur ou de lassureur subrog dans les droits de lassur contre le tiers
responsable du dommage de laction directe que possde la victime lencontre de
lassureur et de laction des cranciers privilgis et hypothcaires lencontre de
lassureur des biens dtruits qui garantissent leurs crances. Ces actions se prescrivent
conformment au droit commun en matire de responsabilit dlictuelle et quasidlictuelle, c'est dire en 5 ans et en tous les cas en 20 ans (article 100 du D.O.C.) et
en 15 ans pour toute action autre que dlictuelle ou quasi-dlictuelle.
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LA SUBROGATION DE LASSUREUR
Lassureur na aucun recours contre le tiers sil ne doit pas sa garantie pour quelque
raison que soit (nullit du contrat dassurance, rsiliation, suspension de la garantie
pour non paiement des primes), dans ce cas lassur- victime conserve son action
en rparation intgrale contre lauteur du dommage. Lassur indemnis totalement
par lassureur (qui lui est subrog) perd videmment tout recours contre le tiers
responsable.
2- Limites :
Le montant de lindemnit dassurance vers par lassureur son assur constitue la
limite du recours subrogatoire. Lassureur ne peut exercer son action subrogatoire que
dans la limite de ce quil a pay et lassur victime recouvre son action en
responsabilit contre le tiers pour le reste. Assureur et assur sont alors en concours
contre le tiers et le problme se pose de savoir qui doit supporter linsolvabilit
partielle du tiers si celui-ci ne peut pas les dsintresser intgralement : lassur doit
tre pay par prfrence lassureur.
3- Rgles de comptence et de prescription du recours subrogatoire :
Elles sont celles de laction en responsabilit.
Comptence : rgles de comptence dattribution et territoriale applicables la
victime.
Prescription : 30 ans selon le droit commun en matire contractuelle, 10 ans
compter de la manifestation du dommage ou de son aggravation en matire
extracontractuelle.
4- Dfendeur :
La subrogation sexerce le plus souvent contre lassureur de responsabilit du tiers
responsable et non contre le tiers responsable lui-mme.
B- ASSIETTE
Cest la dette de rparation du tiers responsable envers lassur- victime. Le tiers
responsable est celui qui a caus le dommage indemnis la victime par son
assureur : auteur de laccident, responsable de lincendie, du vol
1- Laction subrogatoire :
Elle ne peut tre exerce que si laction en responsabilit existe et nest pas teinte. Si
cette action est teinte pour quelque raison que ce soit, la subrogation ne peut pas
jouer si paiement du tiers- responsable la victime assure (le paiement teint la dette
de rparation et fait obstacle la subrogation) et si renonciation de lassur son
action en responsabilit (cela empche la subrogation mais dlivre en mme temps
lassureur).
2- Drogations la subrogation contre le tiers responsable :
Immunit lgale de certains responsables (proches et prposs) : aux termes de la
loi, Lassureur na aucun recours contre les enfants, descendants, allis en ligne
directe, prposs, employs, ouvriers ou domestiques et gnralement toute personne
vivant habituellement au foyer de lassur, sauf le cas de malveillance commise par
une de ces personnes . Cependant, lassureur conserve son recours contre ces tiers
qui ont commis un acte de malveillance, c'est--dire tout fait dolosif commis
intentionnellement, dans le but de nuire directement ou indirectement. Nanmoins, la
subrogation ne doit pas nuire lassur, car on ne subroge pas contre soi-mme ,
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donc lassureur ne peut exercer son recours que contre lauteur de la malveillance et
non contre lassur civilement responsable. La malveillance constitue une exclusion
de risque pour faute intentionnelle
Immunit conventionnelle : Lassureur peut valablement convenir avec lassur de
renoncer tout recours contre certains tiers, mme si leur responsabilit est de nature
dlictuelle. De son ct, lassur peut renoncer exercer un recours.
Renonciation de lassureur la subrogation : cette renonciation peut intervenir
dans la police, le plus souvent moyennant une surprime ou loccasion dun sinistre
dtermin. La renonciation de lassureur la subrogation nempche pas le recours de
lassur contre le tiers.
II- LA SUBROGATION REELLE
1- Bnficiaires :
Cranciers privilgis : c'est--dire toute personne disposant de par la loi dun droit
de prfrence sur les biens mobiliers ou immobiliers de lassur garanti par un contrat
dassurance.
Cranciers hypothcaires : c'est--dire toute personne titulaire dune hypothcaire
conventionnelle ou force.
Personnes : auxquelles les crances hypothcaires ont t rgulirement cdes.
2- Indemnits attribues :
Elles concernent les assurances de choses et les assurances de responsabilit.
3- Action directe des cranciers privilgis et hypothcaires lencontre de
lassureur :
Principe : Il faut quils disposent dune action contre lassur et que leur titre de
crance remplisse les conditions de validit prvues par la loi. Forts de ce titre, ils
peuvent intenter leurs actions devant le tribunal de premire instance qui a pouvoir
pour statuer sur les requtes de paiement des crances exigibles.
Prescription : Laction des cranciers privilgis et hypothcaires se prescrit selon les
rgles de droit commun c'est--dire par 15 ans (la prescription biennale est carte).
Opposabilit : Lassureur est en droit de leur opposer toutes les exceptions quil
aurait pu opposer lassur. Leur seront opposes les exclusions de risque, les nullits
pour omission de dclaration du risque, les rsiliations et les suspensions pour non
paiement de prime.
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doit tablir une double preuve : celle de sa dette de responsabilit envers la victime et
celle de lobligation de garantie de lassureur en vertu du contrat dassurance
Procs sous forme dappel en garantie : Lassur, assign par la victime, attire
lassureur devant la mme juridiction pour lui rclamer lexcution du contrat son
seul profit. Il faut que la juridiction saisie de laction en responsabilit contre lassur
soit comptente lgard du contrat dassurance.
I- LES CLAUSES INSEREES DANS LES CONTRATS DASSURANCE
RESPONSABILITE CIVILE
Les assureurs insrent dans les contrats dassurance de responsabilit civile un certain
nombre de clauses qui tendent les substituer lassur dans la dfense du procs en
responsabilit.
1- Interdiction faite a lassur de reconnatre sa responsabilit :
Elle suppose que lassur a lui-mme tir les conclusions juridiques de laccident en
se reconnaissant dbiteur de la rparation, mme de manire implicite. Ne tombent
pas sous le coup de cette interdiction ltablissement de la matrialit des faits pour
que soit ultrieurement tranche la question juridique de la responsabilit : le
constat amiable en assurance automobile en est la meilleure illustration. Tous les
actes dhumanit que lassur peut faire loccasion dun accident constituent
seulement lexcution de lobligation juridique de porter assistance toute personne
en danger et de lobligation morale de charit. Lassur peur donc donner des secours
immdiats la victime, la faire transporter, voire mme payer les premiers soins sans
encourir de sanction. Le fait de prendre la fuite aprs laccident peut traduire un
mouvement de panique et nimplique pas ncessairement une reconnaissance de
responsabilit.
2- Clauses portant sur la transaction :
La transaction par lassur seul est grave car elle dtermine dfinitivement avec la
mme autorit que la chose juge, le montant de la dette de lassur envers la victime.
Cest pourquoi les assureurs insrent-ils dans les contrats dassurance de
responsabilit une double clause, dune part interdisent lassur de transiger seul et
dautre part se rservent ce droit pour eux-mmes.
3- Clause de transmission des pices lassureur :
Lassureur ne peut organiser efficacement la dfense de lassur que sil est
rapidement et prcisment tenu au courant de la rclamation de la victime et des suites
de laffaire. Cest pourquoi une clause des polices dassurances impose gnralement
lassur de transmettre lassureur toutes les pices du dossier (lettre, avis,
convocations, tous actes de procdure).
4- Clause de direction par lassureur responsabilit civile du procs en dfense de
lassur responsable :
Cette clause oblige lassur laisser la direction du procs lassureur devant les
juridictions civiles et rpressives, mais elle noblige pas lassureur et laisse celui-ci
libre de laccepter ou de la refuser selon son intrt.
II- LACTION DIRECTE
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Plutt que dintenter une action en responsabilit contre lauteur de son dommage, la
victime peut prfrer agir directement contre lassureur du responsable dont la
solvabilit est la meilleure garantie de son indemnisation.
1- Demandeurs :
Les victimes elles-mmes atteintes directement ou par ricochet et qui invoquent un
prjudice personnel, mais aussi leurs ayants droit qui trouvent en cas de dcs laction
de la victime dans la succession. De mme les personnes et organismes subrogs aux
victimes ou leurs ayants droit, notamment lassureur de choses et les tiers- payeurs
de la victime dun dommage corporel (accident de travail, accident de circulation).
2- Ncessit dune dette de lassur :
Dette pralablement tablie : il faut supposer quau cours dun procs entre la
victime et lassur, la victime a obtenu une condamnation de lassur lui payer des
dommages intrts mais na pu obtenir lexcution de la dcision.
Dette non tablie : laction directe est la fois une action dclarative de la
responsabilit de lassur et une action en excution du contrat.
Garantie du contrat dassurance : doit exister.
3- Condition de laction directe :
La victime ne peut exercer son action directe que dans la mesure o elle na pas t
dsintresse par lassur responsable. Elle ne peut pas cumuler son action en
responsabilit contre lassur et son action directe contre lassureur de celui-ci.
Lorsquelle na reu quune indemnisation partielle, elle possde un recours pour le
surplus contre lassureur concurrence du montant de la garantie. A linverse, la
victime qui na pas t intgralement couverte par la garantie de lassureur, possde
une action pour le solde contre le responsable.
4- Prescription :
Laction directe ne trouvant pas son fondement dans le contrat dassurance mais dans
la loi, ce nest pas la prescription biennale qui sapplique mais la prescription de droit
commun applicable laction de la victime contre lassur. Lassureur peut opposer
aux tiers (victimes) qui invoquent le bnfice de lassurance, les exceptions
opposables au souscripteur originaire.
5- Opposabilit :
Le lgislateur et la jurisprudence interdisent lassureur dopposer la victime les
exceptions nes postrieurement au sinistre quil est en droit dopposer lassur luimme. Les exceptions opposables la victime dcoulent de faits ncessairement
antrieurs au sinistre puisquil sagit de moyens se rapportant la validit du contrat,
son existence et sa porte tel labsence de contrat, la nullit du contrat pour fausse
dclaration ou rticence, la rsiliation du contrat quelle quen soit la cause ou son
expiration avant le sinistre, la suspension rgulire de la garantie, le dfaut de prise
deffet du contrat pour non- paiement de la premire prime, de mme les exclusions
de risque.
6- Exceptions :
Lassureur peut renoncer opposer une exception la victime si lassureur a pay la
victime dans lignorance de lexception quil pouvait lui opposer, il peut exercer
contre elle laction en rptition.
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7- Inopposabilit :
Les exceptions dont la cause est postrieure au sinistre sont inopposables la victime,
ce sont notamment les suspensions, rsiliations, rductions de lindemnit dont les
conditions ne sont runies quaprs laccident, les dchances frappant lassur pour
dfaut de dclaration du sinistre lassureur, immixtion dans le procs malgr une
clause formelle, exagration frauduleuse du dommage ou fausse dclaration des
circonstances du sinistre, dfaut total de transmission des pices.
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BIBIOGRAPHIE
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- BERR C. Droit des assurances , Dalloz Paris, 2001
- CHAPUISAT F. Le droit des assurances , Que sais-je ? n1905 PUF Paris 1995
- GUELLAF A. Le contrle de lEtat sur le secteur des assurances , Arabian Al
Hilal Rabat 1998
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- LAMBERT-FAIVRE Y. Droit des assurances , Dalloz Paris 1998
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