- Secte anti-chrétienne
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Secte
Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une doctrine. Une secte peut aussi désigner une branche d'une religion, une école particulière. En ce sens, ce mot n'a rien de péjoratif.
Cependant ce terme a pris une dimension polémique, et désigne de nos jours un groupe ou une organisation, le plus souvent à connotation religieuse, dont les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples, afin de s'approprier leurs biens et de les maintenir sous contrôle, et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social.
Cette connotation négative de "secte" est récusée par la plupart des groupes visés, ainsi que par certains juristes et sociologues. Pour dénoncer des activités éventuellement néfastes de certains groupes, l'expression dérive sectaire est devenue récemment la formule officielle de certaines structures gouvernementales comme la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES).
Enfin, le mot "sectaire" est passé dans le langage courant et désigne une personne fermée à toute discussion, prompte à rejeter autrui, à le mépriser et à le catégoriser.
Sommaire
Sectes historiques et hérésies
D'un point de vue [1]. Ce terme est dérivé du verbe sequi, qui signifie « suivre » (la dérivation étymologique à partir du latin "secare", qui signifie « couper », est erronée[2].)
Le mot secte en grec, équivalent de la secta latine, est hairesis (αἵρεσις: option, opinion, secte, parti). Une judaïsme, dont il a repris une partie des enseignements. Néanmoins, ces religions ont acquis au fil du temps un grand nombre d'adeptes et une reconnaissance officielle importante.
L'Pline le Jeune de « superstition déraisonnable et sans mesure » [3] et que [4].
C'est dans le sens de sous-branche de religion que l'on peut parler de secte pour les groupements issus du hindouisme, du shintoïsme ou du taoïsme. Mais autant ces religions ont toujours été plus ou moins ouvertes à la dissidence, autant le catholiques, toute dissidence, qualifiée d'hérésie, a donc toujours eu une doctrines au pouvoir politique (après er) va faire apparaître la notion d'orthodoxie.
Le protestantisme a longtemps été considéré comme une Église catholique et a entraîné une grande répression de ses membres à la Renaissance, qui déboucha sur de longues guerres en France et Allemagne, guerre entre pays de religions différentes) et des massacres, notamment lors de la nuit qui marqua la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572 ou lors de la prise de Magdebourg. Quelques siècles plus tôt, les persécutions de l'cathare.
Dans son Voltaire classe comme sectaire toute croyance non acceptée universellement ou non prouvée de façon évidente.[5]
Le mot secte peut avoir une connotation moins péjorative dans d'autres cultures: le mot sect en anglais, par exemple, est plutôt neutre, et le mot cult reprend notre définition du mot secte. Le mot culte en français, n'a aucune connotation péjorative. L'emploi de ces deux mots différents permet de lever une partie de l'ambiguïté du terme français. sect tend à correspondre à la définition étymologique (comme pour les sectes protestantes qui n'a alors guère de portée négative), alors que cult tend à correspondre à la définition sociologique du terme français secte (comme pour cargo cult ou [6].
Typologie des sectes
Au XIXe siècle, les sociologues Max Weber et religieux extrémiste, intransigeant et en rupture avec la société. Dans cette typologie, le type Secte n'a de sens que par opposition au type Église, alternative dissidente de la religion qui prend sa place au milieu des institutions profanes.
Françoise Champion la résume ainsi :[7]
« Selon [Weber et Troeltsch], on naît dans l'Église, qui est coextensive à la société, mais on entre dans une secte par conversion. Selon eux, également, l'Église accepte un compromis avec le monde, alors que la Secte le récuse. Enfin, dans l'Église, il y a deux catégories de personnes : clercs ou religieux d'un côté, laïcs de l'autre. Aux premiers, une morale exigeante; aux seconds, une morale plus accessible. Cette distinction clercs-laïcs ne se retrouve pas dans la Secte : tous les membres y sont, en principe, égaux et tous sont soumis à la même morale, exigeante. »Pour les sociologues, les Témoins de Jéhovah seraient une « secte protestante » ne souhaitant pas devenir une Nathalie Luca ,[8]« L'exemple magistral en est la naissance du protestantisme. À la Réforme, un besoin de radicalité s'exprime, pour revenir au plus proche d'un christianisme authentique moins imprégné de la vie sociale. C'est une démarche volontaire et pleinement religieuse de chrétiens engagés. La secte - le mot n'a pas de connotation péjorative - est une force de rupture par rapport à l'Église dont elle est issue et qu'elle accuse de se compromettre avec le monde. La réforme a donné naissance à quantité de groupes radicaux, de «sectes». Mais, à chaque époque, on retrouve ce besoin de radicalité: Baptistes, Témoins de Jéhovah, Pentecôtistes, Charismatiques, protestants et catholiques, etc. Et comme la radicalité est difficilement viable à long terme, peu à peu la secte se « routinise », perd de sa ferveur initiale, et devient une Église vouée à d'autres réactions sectaires et schismes ! »La rupture entre la secte au sens péjoratif et la société est un point fondamental. Cette rupture est pratiquement toujours considérée comme un dommage, qui selon les points de vue, sera imputé aux membres de la secte, ou au contraire à la société. Qui dit dommage dit rétribution, avec là encore des interprétations variables : prévention et juste punition pour les uns, persécution pour les autres. L'affaire peut dégénérer en conflit ouvert et guerre civile, comme cité plus haut pour le protestantisme.
Certains considèrent que cette définition, qui perdura jusqu'à la fin du XXe siècle, est aujourd'hui inadaptée au changement sémantique du mot secte. Les polémiques sur le sujet ne facilitent pas l'accord sur le sens du mot et donc sa définition. Dans ces conditions, la définition sociologique est encore considérée par certains intellectuels comme la meilleure.
Des sociologues de religion comme Sabrina Pastorelli [9] ou [10] cette dernière, après une brève présentation de l’incapacité de la justice à offrir une définition convenable et un historique des politiques gouvernementales de lutte contre les « menaces » sectaires, résume la vision symbolique française du phénomène sectaire : celui-ci serait en fait identifié à une maladie qui attaquerait le corps social. Le rôle de l’Hervieu-Léger note au passage le rôle des associations antisectes dans l’élaboration de cette vision, en particulier avec le « délit de manipulation mentale ».
Elle présente sous la forme d’un marché de biens symboliques un portrait de la religion (qu'elle définit comme une inscription dans une lignée croyante) et de la spiritualité (bricolage symbolique, au sens de Roger Bastide de manière individuelle).
Les sectes de nos jours
Dans la seconde moitié du XXe siècle apparaissent de nouveaux mouvements qui ne correspondent plus à la définition classique de Weber et Troeltsch. Comme causes possibles de leur émergence, on cite la baisse de fréquentation des religions traditionnelles, le désenchantement du monde[11], et l'effondrement des idéologies comme le [12]. Par ailleurs, certains sociologues et théologiens estiment que le phénomène de mondialisation a permis l'apparition d'un véritable « supermarché du religieux »[13] où le choix des croyances est plus vaste.
Dans les scandales qui ont alarmé l'opinion publique, tels que suicides collectifs, affaires politico-illégal de la médecine, le terme secte a pris une forte synonyme de groupe totalitaire et dangereux, ou en tout cas, de système aliénant et forçant ses adeptes à se placer en position de rupture avec la société et ses normes.
Tentatives de définition
Le seul fait d'être en rupture avec les normes de la société ne suffit pas à définir une secte. Par exemple, certains mouvements politiques, sans être forcément dangereux, ont des visions politiques bien différentes de celles qui ont cours.
En France, fin 1993, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme proposait cette définition : « Groupement se présentant ou non comme une religion, dont les pratiques constatées sont susceptibles de tomber sous le coup de la législation protectrice des droits des personnes ou du fonctionnement de l'État de droit ; comportement sectaire : refus des lois, en exerçant des voies de fait, en accomplissant des détournements, des abus de confiance, des infractions financières et fiscales, des mauvais traitements, de la non-assistance à personne en danger, des incitations à la haine raciale, des trafics de stupéfiants. »[14]
L'expression « mouvement coercitif » avait, un temps, été utilisé comme une alternative au terme secte (voir le rapport parlementaire de 1995). Le rapport de 1999 de la MILS donnait la définition plus brève : "Association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l'Homme et à l'équilibre social."
En 2008, les associations anti-sectes, les commissions parlementaires et les missions du gouvernement disent étudier le comportement d'un groupe vis-à-vis de ses membres plutôt que les préceptes du groupe (ce qui équivaudrait à une évaluation objective des actes plutôt que des croyances). Divers critères tels que la manipulation mentale des adeptes, l'organisation pyramidale et la centralisation du pouvoir aux mains d'une personne avec gourou, ou d'un collège restreint de dirigeants, l'extorsion de fonds ou encore le fait que la doctrine se présente comme exclusive sont employés pour cette étude.
Ces critères ne font pas l'unanimité et ne s'appliquent pas dans leur totalité à tous les mouvements parfois considérés comme sectaires. En outre, ce ne sont pas les seuls critères permettant de qualifier une organisation de secte. De ce fait, les acteurs de la lutte anti-sectes ne sont parfois pas tous d'accord pour combattre certains groupes en particulier, comme par exemple l'Office culturel de Cluny, les mormons ou l'[15].
XXe siècle contre des nouveaux mouvements religieux, comme l'Harvey Cox, quatre mythes sont récurrents dans la mise à l'index de ces mouvements, le mot mythe ne signifiant pas ici que ces aspects ne puissent pas être présents dans un groupe, mais plutôt que ces thèmes reviennent invariablement, quand bien même ils n'existeraient pas dans ce groupe :
- le mythe de la subversion: la secte représente une menace pour la société,
- le mythe sexuel: la secte se livre à des pratiques sexuelles perverties : pédophilie, orgies, polygamie, ou abstinence totale,
- le mythe de la dissimulation: la secte est volontairement trompeuse,
- le mythe du mauvais œil: la secte a recruté ses adeptes par la manipulation mentale, car personne n'y aurait adhéré volontairement.
[16] distingue les groupes problématiques voire destructeurs de ceux qui peuvent être clarificateurs voire bénéfiques, en utilisant comme critères:
- Degré de maturité
- Intégration dans la société
- Le type de l'autorité dans le groupe
Sectes et religions
Perceptions du mot 'secte'
La plus grande partie des polémiques autour du terme secte ont leur source dans le fait que ce terme recouvre plusieurs définitions et opinions. On peut observer, suivant les personnes et groupes qui l’utilisent :
- Le sens étymologique et sens premier : une branche, le plus souvent dissidente, d’une religion installée.
- Le sens positif déclaré par les nouveau mouvement religieux : groupe d'individus libres exerçant ensemble une activité dans le champ de la spiritualité, comme d'autres s'associent dans un domaine artistique, avec son système de philosophie originale, plus ou moins perfectionné et des adeptes, apparemment, non manipulés mentalement.
- Le sens négatif "fort" : toute organisation, y compris les sociétés secrètes, ayant été condamnée pour préjudices envers ses adeptes, manipulés mentalement, ou ayant subi d'autres contraintes.
- Le sens négatif "étendu" : toute organisation soupçonnée d’exercer une manipulation mentale sur ses adeptes afin de les exploiter.
Les deux sens à connotation négative ont été adoptés par les médias et ensuite par la population. Les militants antireligieux auront tendance à minimiser toute différence entre le terme secte et le terme religion (ou spiritualité) et emploieront parfois le sens négatif étendu. Les membres ou défenseurs des grandes religions auront, pour certains, tendance à adopter le sens négatif fort, afin de désigner par secte tous les mouvements qu’ils jugent dangereux (et seulement ceux-là) et, pour d'autres [réf. nécessaire], appliqueront de manière générale le sens de nouveau mouvement religieux, plus valorisant pour eux. Hors du cadre des religions, les défenseurs des libertés spirituelles ont choisi également de le limiter au sens négatif fort à partir de critères objectifs (jugements des tribunaux par exemple), afin d’éviter que la dénomination secte n'entraîne une méfiance injustifiée vis-à-vis de groupes religieux ou philosophiques qui ne pratiquent apparemment pas la manipulation mentale, pas plus, au demeurant, que dans n’importe quel groupement humain.
L'appellation de secte au sens négatif "étendu", est fondée sur la notion de manipulation mentale, difficile à identifier et, plus particulièrement, à distinguer de l’endoctrinement "religieux".
Selon l'historienne belge [17], les grandes religions présentent des caractéristiques qui peuvent laisser penser qu'elles ne diffèrent pas essentiellement des mouvements sectaires.
D'autres auteurs apportent un point de vue différent, en considérant que les « grandes religions » ne peuvent être assimilées aux sectes, en tout ou en partie, parce qu'elles sont reconnues, admises et intégrées à la société[18]. Toujours selon Anne Morelli, c'est le label décerné par le gouvernement du pays qui les héberge qui donnerait aux groupes religieux la qualification de secte ou non[19]. Par ailleurs, des communautés appartenant à des religions installées sont également considérées comme des "sectes" (au sens péjoratif du terme) par les mouvements antisectes, ainsi que par les médias comme par exemple la [20]chez les catholiques.
Dans le Catholicisme
De nombreux groupes extérieurs de l'église catholique romaine sont considérés comme des sectes catholiques : en:Palmarian Catholic Church, Église catholique apostolique du Brésil, en:Free Catholic Church, en:Movement for the Restoration of the Ten Commandments of God, entre autres.
Voir aussi : Adamites, Amish, Bogomilisme, Donatisme, Église hussite et Mennonitisme, Orthodoxes vieux-croyants, Société religieuse des Amis, Église évangélique vaudoise,
A l'origine, la chrétienté commença comme secte [21][22]
Dans l'Islam
Article détaillé : Dans le BoudhismeArticle détaillé : Dans l'HindouismeL'hindouisme que dans un contexte indien, le mot « secte ne doit pas désigner une fraction de la communauté ou une exclusion, mais plutôt d'une tradition organisée, généralement établie par les fondateurs de l'hérésie, car l'absence d'un centre obligatoire le rend impossible, mais met plutôt l'accent sur les adhérents et les adeptes »”[23]
Scandales autour des sectes et médiatisation
Des affaires de suicides collectifs ou d'agressions sexuelles ont défrayé la chronique depuis 1978 entraînant une importante médiatisation du phénomène, provoquant de profondes inquiétudes.
Les maisons de la communauté de suicide collectif qui a attiré l'attention mondiale sur la problématique des nouveaux mouvements religieuxAinsi des suicides collectifs ou des massacres, ont choqué l'opinion publique, d'autant plus qu'une partie des victimes étaient des enfants .
- Le 18 novembre 1978, 914 adeptes du Temple du Peuple (People's Temple), dont 260 enfants, moururent par absorption volontaire de cyanure ou assassinés dans le temple de Jonestown au Jim Jones, fut retrouvé mort d'une blessure à la tête par 19 septembre 1985, 60 adeptes de Datu Mangayanon se suicidèrent à Mindanao aux Philippines ;
- Le 1er septembre 1986, 7 adeptes de l'Église des Amis de la vérité se suicidèrent à Wokayama au 28 août 1987, 32 adeptes de Park Soon Ja se suicidèrent à Séoul en 1993 72 adeptes davidiens périrent dans l'incendie de leur ferme lors du Siège de Waco au Texas alors que la police les assiégeait depuis plusieurs semaines. ;
- À trois reprises de 1994 à 1997, des adeptes de l'Ordre du Temple solaire furent retrouvés morts, par suicide, ou assassinés : le 4 octobre 1994 53 adeptes, dont 16 enfants, dans deux villages de Suisse, Cheiry et Salvan ; le 23 décembre 1995, 16 adeptes parmi lesquels 3 enfants, retrouvés carbonisés dans le Vercors en 24 mars 1997, 5 autres adeptes furent retrouvés morts au Québec ;
- Le 26 mars 1997, 39 adeptes de la secte Heaven's gate (Porte du Paradis) se suicidèrent par ingestion de phénobarbital, dans une villa de Rancho Santa Fé, en 18 mars 2000 : À Kanungu, En Ouganda, près de 500 adeptes de la secte apocalyptique de Joseph Kibwetere, le « mouvement pour la restauration des Dix Commandements de Dieu », s'immolèrent ou furent brûlés vifs dans leur église ; un charnier de près de 500 personnes fut découvert ensuite dans les environs.
D'autres affaires ont également marqué l'opinion :
- 1995 : le chef spirituel des Gilbert Bourdin, fut mis en examen suite à des accusations de « viols et agressions sexuelles » sur une ex-adepte ;
- 20 mars 1995 : l'attentat au gaz sarin perpétré par des membres de Tôkyô fit 12 morts et plus de 5 000 blessés ;
- 17 mars 2000, en application des articles 406 et suivants et 485 du Code de Procédure Pénale Français, de l'article L 372 du Code de la Santé Publique, l’ex-médecin Ryke Geerd HAMER, déjà condamné 2 fois en Allemagne,1 fois en Autriche a été condamné pour "exercice illégal de la médecine en France, complicité de non-assistance à personne en danger,complicité d'exercice illégal de la médecine, escroquerie" à la peine de DIX HUIT MOIS d'emprisonnement dont NEUF MOIS avec sursis simple. Il a été également condamné à des amendes en dédommagement aux familles de ses victimes. Deux membres d’une association, dirigées par l’ex-médecin ont été condamnées pour exercice illégal de la médecine, non-assistance à personne en danger et à dédommager les familles de leurs victimes. Elles poussaient les malades du cancer à abandonner leur traitement et à envoyer des dons.
- 26 décembre 2002 : la société Mouvement raëlien toujours en activité au Québec ; ce clonage n'a depuis jamais été confirmé par des preuves sérieuses ;
La forte médiatisation du « phénomène sectaire » a pu conduire l'opinion publique à amalgamer entre elles des organisations aux aspirations pourtant très différentes. Ainsi, par le même terme générique de « secte », on a désigné autant des groupes criminels, dangereux, pédophiles, polygames, et totalitaires que des nouveaux groupements religieux, ésotériques ou simplement excentriques, en décalage avec la société, qui n'ont jamais été coupables de tels crimes.
Si cette médiatisation a eu pour effet de mettre en lumière des abus au sein de certains groupements, elle a parfois été très préjudiciable à des personnes ou des organisations[24].
Les défenseurs des mouvements dit sectaires mettent en avant le fait que certaines personnes, suite à la découverte de leur appartenance à des groupements considérés comme sectaires, ont été licenciées, se sont vu refuser la garde d'un enfant[25] ou ont subi la rupture de leurs contrats commerciaux.Lutte contre les sectes
Ce qui est communément appelé « les sectes » pose un épineux problème d'ordre public, en même temps qu'il pose le problème des libertés. En effet, évaluer l'influence et la dangerosité sectaire est difficile, à cause de leur caractère hermétique.
Un débat oppose depuis longtemps ceux qui pensent que, face aux mouvements considérés comme sectaires et dangereux, l'autorité se doit d'intervenir pour protéger les citoyens et, de l'autre côté, ceux qui estiment que l'État n'a pas le droit d'enfreindre les libertés de religion et d'association des citoyens. C'est l'opinion qu'exprime le sociologue [26].
Selon Mme En Europe
Le 18 décembre 1974, les statuts de l'Association pour la défense des valeurs familiales et de l'individu (qui deviendra ADFI) ont été déposés par Claire et Guy Champollion. »[27]. En janvier 1975, Ouest France a été le premier média au monde à utiliser l'expression « la secte Moon » [28]