- Mondialisation
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La mondialisation désigne l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche les personnes dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d'œuvre et de connaissances.
Ce terme, spécifique à l'mondialisation économique, et les changements induits par la diffusion mondiale des Internet.
Sommaire
- 1 Définitions
- 2 Historique
- 3 Aspects de la mondialisation contemporaine
- 4 Facteurs essentiels de la mondialisation contemporaine
- 5 Annexes
Définitions
Le terme « mondialisation » apparaît pour la première fois en 1959 dans le journal "The economist ", il apparait ensuite en Français dans le journal "Le Monde". Ces expressions ont été créées autour de 1960, mais elles resteront inutilisées pendant une voire deux décennies. Ce n'est que dès les années 1980-90 que le terme "mondialisation" connait un succès et une utilisation fulgurante. Il signifie l'accroissement des flux, notamment du volume des échanges commerciaux de biens, de services, de main-d’œuvre, de technologie et de capital à l’échelle internationale[1] et dérive du verbe « mondialiser » attesté dès 1928[2]. Il désigne initialement le seul mouvement d'extension des marchés des produits industriels à l'échelle des blocs géopolitiques de la années 1990, d'une part sous l'influence des thèses d'émergence d'un « village global » portées par le philosophe Marshall McLuhan, et surtout par le biais des mouvements altermondialistes, qui attirent, par leur dénomination même, l'attention du public sur l'ampleur du phénomène.
Dans le monde anglophone, la popularisation du terme globalization et son usage comme terme fourre-tout a accentué le débat académique. Il est maintenant admis que le terme désigne le développement de l'interdépendance au niveau mondial. À partir de cette définition générale chaque grand courant académique met l'accent sur la dimension qui lui paraît la plus pertinente. Par exemple, certains universitaires comme Manuel Castells se concentrent sur le lien entre les dimensions économiques et sociales. D'autres, comme John Urry (en), mettent l'accent sur la complexité croissante qui caractérise tous les échanges humains (économiques, culturels et politiques). Aussi, le terme et sa popularité sont liés aux problématiques de développement, comme le montre Jan Nederveen Pieterse et son concept d'hybridity (en). Les polémiques qui agitent le milieu universitaire anglophone reflètent l'existence d'un débat planétaire. Urry est anglais mais Castells est espagnol et Pieterse hollandais.
Les termes globalization et mondialisation et les sens qui leur sont attribués sont fonction du point de vue et du courant de pensée des Laurent Carroué, spécialiste de ces questions plaide pour une distinction plus nette de ces deux termes. Pour lui la mondialisation peut être définie comme le processus historique d'extension du système capitaliste à l'ensemble de l'espace géographique mondial. Il critique l'usage trop vague de globalisation.
Origines et évolutions
La distinction entre ces deux termes est propre à la langues[réf. nécessaire]. En anglais, les différentes approches globalization/mondialisation sont explorées par différents courants de pensées. Le terme anglophone globalization couvre largement le même débat que la différence sémantique francophone. Comme dans le monde francophone, différentes personnes donneront différents sens aux termes, mettant l'accent sur la dimension économique, culturelle ou politique, en fonction de leur appartenance, consciente ou non, à tel ou tel courant de pensée.
D'un point de vue étymologique, monde (univers) et globe sont suffisamment proches pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans leur emploi initial en 1964 pour le premier, 1965 pour le second[pas clair]).
Toutefois, la proximité de « globalisation » avec l'anglais et la particularité de mondialisation a amené une divergence sémantique.
En économique à toutes les activités humaines et évoque sa limitation au culturels, politiques, économiques ou autres. Dans ce cadre l'expression monde peut désigner en outre l'terre, accessible par des moyens aéronautiques ou spatiaux (satellites), ou prendre des significations propres à chaque monde chinois…). En revanche, l'expression « globalisation financière » s'est imposée pour désigner la constitution d'un marché mondial intégré des capitaux. Par ailleurs, les problèmes liés à l'déforestation ou la pollution due au développement industriel et à l'activité humaine sont des exemples d'interaction des secteurs économique, culturel et politique avec les actions planétaires.
Mondialisation
Complètement générique, le terme mondialisation désigne un processus politiques voient leur dépendance mutuelle et leurs échanges matériels autant qu'immatériels s'accroître sur des distances significatives à l'échelle de la planète. Elle consiste en l'interdépendance croissante des économies et contribue à l'expansion des échanges et des [3].
Les mondialisations
La genèse du terme explique que ce processus soit le plus souvent envisagé sous le seul aspect de la mondialisation économique, développement des échanges de biens et de services, accentuée depuis la fin des marchés financiers au niveau mondial. Toutefois s'y ajoutent :
- l'aspect culture de populations parfois très éloignées d'une part et aussi la prise de conscience par les pays développés dans leur ensemble de la diversité des [4].
- l'aspect politique que représente le développement d'organisations internationales et d'ONG[5].
- l'aspect sociologique de la mondialisation résumé par Zygmunt Bauman, sociologue et professeur émérite des universités de Varsovie et de Leeds : « La mondialisation est inéluctable et irréversible. Nous vivons déjà dans un monde d’interconnexion et d’interdépendance à l’échelle de la planète. Tout ce qui peut se passer quelque part affecte la vie et l’avenir des gens partout ailleurs. Lorsque l’on évalue les mesures à adopter dans un endroit donné, il faut prendre en compte les réactions dans le reste du monde. Aucun territoire souverain, si vaste, si peuplé, si riche soit-il, ne peut protéger à lui seul ses conditions de vie, sa sécurité, sa prospérité à long terme, son modèle social ou l’existence de ses habitants. Notre dépendance mutuelle s’exerce à l’échelle mondiale (…) » [6].
- l'aspect géographique: la mondialisation est une réalité spatiale qui est aujourd'hui largement étudiée par de nombreux géographes notamment économie, politique) et la période historique envisagée.
Un phénomène inéluctable ?
Le caractère inéluctable ou naturel du processus de mondialisation est souvent mis en avant (voir la citation précédente).
Cependant, cette idée, présentée comme une « idée reçue » par les mouvements d’XXe siècle »[7].
Ainsi, pour l'éditorialiste Martin Wolf, responsable des rubriques économies au [8].
Mondialisme
Si la mondialisation est un processus qui se traduit dans les faits, le mondialisme est une État-nation, son caractère inhérent à vouloir apporter la paix définitive par l'instauration d'un humanisme. Le mondialisme en tant que tel ne constitue cependant pas une idéologie constituée. On le retrouve au sein d'idéologies plus vastes, allant du néolibéral à l'extrême-gauche.
Un glissement du sens du terme vers sa seule acception néo-libérale a donné naissance aux termes d'altermondialisation pour désigner des courants de pensée visant respectivement à limiter le processus de mondialisation ou à en modifier le contenu.
Conceptions de la mondialisation
Aussitôt que la mondialisation s’est imposée comme phénomène planétaire, on a cherché à la définir. Deux conceptions, qu’on peut dire « unitaire » et « conflictuelle et plurielle » s’affrontent autour de l’explication de ce phénomène[9],[10].
Conception unitaire
Selon la conception unitaire, la mondialisation évoque la notion d’un monde uni, d’un monde formant un village planétaire, d’un monde sans frontière. Ceci dans une approche géographique, idéologique ou économique. Cette conception est soutenue par des organisations internationales ou institutions internationales (notamment le OMC et autres), par le courant idéologique notamment le mondialisme. Elle est également partagée par quelques analystes[11].
Définir la mondialisation comme l’unification du monde signifie que l’on parle de l’interpénétration des technologies et des économies (intégration dans l’économie mondiale). De ce fait, les expressions comme culture mondiale ou gouvernance mondiale, citoyen mondial sont de plus en plus utilisées.
Si l’approche unitaire de la mondialisation bénéficie des atouts du XXIe siècle (c’est-à-dire le progrès et révolution de la technologie qui renforce l’intégration physique, l’internationalisation et l’expansion des mouvements financiers ; et la position du capitalisme, seul système économique et centre de l’économie mondiale), il est suivi, cependant, par toutes les critiques fusant sur l’capitalisme.
La conception qui définit la mondialisation comme l’unification du monde contient par ailleurs une position intellectuelle qui prône plus d’ouverture pour arriver à une paix mondiale, une suppression totale des frontières. En revanche, même si cette conception présenterait l’avantage de créer dans l’homme le germe de l’espoir, elle resterait cependant restrictive dans la mesure où elle négligerait les autres manifestations de la mondialisation.
Conception conflictuelle et pluraliste
Opposée à la conception unitaire, la conception conflictuelle et pluraliste considère la forme actuelle de la mondialisation comme la source de nos problèmes. Elle met en avant une approche de concurrence, qui est le principe de base de la forme actuelle de la mondialisation. Les sympathisants les plus farouches de cette conception sont les courants altermondialiste et solidarité, de la domination, de l'exploitation, des affrontements idéologiques et des relations humaines qui sont souvent régies par des rapports de force.
Cette conception présenterait selon ses tenants l’avantage d’appréhender un peu plus clairement les éléments divers de ce phénomène aux multiples aspects alors que la première s’articulerait autour d’un seul point. Du fait d’être défendue par les altermondialistes, cette conception est généralement vue comme une théorie économique et sociale proche du socialisme, notamment parce qu'elle prend la défense des plus pauvres. La vision de l'altermondialisme est davantage de coopération que de mise en concurrence des populations.
Historique
Voir aussi l'article mondialisation économique
Si le vocable « mondialisation » est récent, il désigne cependant différentes périodes de l'[12].
Antiquité
Contestée il y a encore peu, l'idée qu'une sorte de processus assimilable à la mondialisation ait eu lieu durant l'par les spécialistes[réf. nécessaire].
On peut situer une première expression de ce processus à partir du second millénaire avant Jésus-Christ: une vaste zone commerciale s'étendant de l'Croissant fertile. Cette première tentative sera de courte durée du fait de l'arrêt des échanges commerciaux causé par l'irruption d'envahisseurs indo-européens à la fin du second millénaire.
Une seconde tentative aura lieu à partir de la fondation de l'Hérodote, et, plus encore, de
- Le brassage des populations : à la suite des conquêtes d'Alexandre, les Grecs vont s'installer un peu partout dans l'empire perse (en particulier en koinè grecque devient la lingua franca, et la culture grecque devient culture universelle que s'efforcent d'acquérir les non-Grecs. S'y joint la constitution d'une Welt-Literatur (la bibliothèque d'Alexandrie contenant des textes indiens et bouddhistes).
- L'intensification et la mondialisation des échanges : le commerce devient particulièrement florissant, essentiellement du fait qu'Alexandre y réinjecte les liquidités jusqu'alors thésaurisées par les Perses. D'autre part la quasi-disparition de toute autorité impériale met à mal les barrières douanières. Se manifestent ainsi nombre de phénomènes typiques d'une économie "mondialisée" : des Grecs installés en Bouddhas qui seront exportés jusqu'au Syracuse et Alexandrie en particulier.
Avant le XVIIe siècle
Les hommes du XVIIe siècle ou des siècles antérieurs avaient des représentations du Monde différentes des nôtres. La Terre était peuplée de moins de 700 millions d'habitants. On ne peut donc pas vraiment parler de mondialisation.
On constate pourtant que des évènements politiques et empire romain, unification de la empire byzantin à partir du VIe siècle (empereur empire carolingien aux IXe siècle-Xe siècle, extension musulmane,
- Ouverture de routes commerciales dès la fin du Xe siècle en Pierre Riché, le terme Europe n'était pas encore employé), XIIe siècle, à cette époque, la Song.
- La 1415 et 1433 des expéditions vers l'Afrique (Amiral Zheng He).
- La Renaissance au XVe siècle s'accompagne d'échanges maritimes en Mer du Nord, en mer Baltique (Ligue hanséatique), et entre la Mer du Nord et les ports italiens en contournant l'XVIe siècle suivront les culturels entre XIXe siècle a sous-estimé l'importance des échanges matériels et civilisations éloignées jusqu'à la fin du Moyen Âge. Par exemple :
- La Route de la soie existait bien avant le XIIIe siècle,
- La mise en évidence de liens commerciaux réguliers entre la région de la Baltique et Rome,
- La découverte en vases grecs accrédite l'existence de mouvements mondiaux de biens et d'idées dès l'arabes sur l'Afrique,
- Il y eut aussi des échanges entre l'Monde arabe vers le IXe siècle, conduisant à l'introduction progressive en numération positionnel décimal à partir de l'An mil.
Aux XVe siècle et XVIe siècle, le mouvement de la Renaissance entraîne un grand bouleversement : l'grandes découvertes.
Pendant le siècle des Lumières, la diffusion de la presse, la prise de conscience de l'industrialisation et la Montesquieu analyse en ces termes : « Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du Monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières » [13].
La révolution industrielle
Le XIXe siècle qui, pour les historiens, va de la Révolution française à la Première Guerre mondiale, est marqué par l'essor de la révolution industrielle. On note alors l'abaissement des coûts de transport, avec la généralisation de la machine à vapeur et celui des coûts de communication avec le télégraphe. Ces deux éléments permettent une meilleure intercommunication des différentes parties du globe et d'importants transferts d'hommes, de biens et de savoirs.
Le XIXe siècle voit aussi d'importants flux de population à l'échelle planétaire. En Révolution agricole éloigne les paysans de leur campagne. Les villes absorbent avec difficulté la hausse soudaine de la population du vieux continent qui quadruple entre 1750 et 1900. Les Occidentaux migrent massivement à travers le monde (Amériques, Algérie…). Ces flux de population modifient en profondeur la répartition de la main-d'œuvre au niveau mondial.
Au niveau économique, l'colonisation entraîne des flux de matières premières depuis les colonies vers l'Europe. L'impact économique de ces échanges est cependant faible au regard de celui induit par les migrations mondiales.
La culturel, la multiplication des récits de voyage ou des modes comme l’orientalisme ou le cultures, elles-mêmes souvent mises à mal par la colonisation. Le Tour du monde en quatre-vingts jours, grâce au génie technique européen. À cette époque cependant, le mondialisme trouve sa première expression d'ampleur sur le socle du marxisme avec la fondation des Les chaos du « court XXe siècle »[14]
Les débuts du XXe siècle sont marqués par une méfiance croissante à l'égard des échanges mondiaux, entraînant le repli de nombreux pays sur eux-mêmes au détriment du processus de mondialisation.
Le phénomène commence dans le secteur où les échanges étaient les plus importants, celui de flux humains. En mettant en place de quotas à l'immigration (1911 pour les asiatiques, 1921 pour les autres populations), les révolutions russes privent l'Europe d'un important partenaire commercial et financier.
La plupart des pays érigent alors d'importantes barrières douanières dans le but de protéger leur économie. Ce brusque cloisonnement des échanges matériels et financiers est un facteur essentiel de la crise des Société des Nations et un refus des xénophobie.La mondialisation militaire vue des commandement Interarmées de Combat. Cette présence globale permettant la projection de la puissance armée, sous la forme la plus adaptée à l'action requise par la tactique, forme la base de l'ensemble des 1947. Ce déploiement contribue pour beaucoup pour l'opinion publique mondiale dans la perception d'un XXe siècle freine la mondialisation, la deuxième moitié du XXe relance et accélère ce processus. Après 1945, celui-ci reprend, de manière très inégale en fonction des domaines. La reconstruction de l'Europe ainsi, la mise en place du décolonisations limitent la portée des échanges de biens et de services. La mondialisation s'inscrit alors plutôt dans la création d'organisations internationales, ONU, FMI ou culture des cinéma.Alors que le terme est déjà utilisé, ce n'est que vers 1971 que les échanges de biens retrouvent, en part du PIB mondial, leur niveau de 1910 et que reprend véritablement la mondialisation économique. Appuyée sur la baisse des coûts de transport, celle-ci désigne essentiellement le développement des échanges en biens manufacturés entre pays riches et nouveaux pays industrialisés (Taïwan, Argentine…), qui représentent 80% du commerce mondial. Au sein du planification favorise de même d'importants échanges de biens, largement en isolation vis-à-vis du reste du monde.
Au début des agriculture) et tertiaires (services) restent hors du processus de mondialisation économique, tandis que les flux de population restent faibles. Par ailleurs, l'amélioration des flux d'informations ainsi que l'assouplissement des lois portant sur l'investissement étranger favorisent la mise en place de marchés financiers d'échelle internationale.
Aspects de la mondialisation contemporaine
La mondialisation contemporaine marque Jean Sévilla décrit cette mondialisation comme : « une idéologie conçue à l'image des [15]. »
Aspects économiques
Article détaillé : Mondialisation économique.L'évaluation des conséquences de la mondialisation économique comprend plusieurs volets, très contrastés selon la richesse du pays considéré.
Pays riches
Pour les pays riches, la mondialisation économique comporte deux bénéfices essentiels. Le premier profite au société de consommation. Quantitativement, cet effet est considérable, et peut être appréhendé en additionnant les gains des consommateurs à l'achat de produits textiles chinois. Le second bénéfice profite aux détenteurs du pays riches subissent en revanche la main-d'œuvre peu qualifiée, ainsi que de la Quantitativement peu importants[réf. nécessaire], ces effets posent cependant des problèmes du fait qu'ils sont localisés, touchant particulièrement certains individus ou certaines régions, alors que les gains sont répartis sur l'ensemble de la population. Ceci dit, la part de la population active en concurrence avec la main-d'œuvre peu qualifiée des pays en voie de développement n'est seulement que de 3%.
Cependant, les niveaux scientifiques et technologiques de la Chine et de l'télécommunications font que la concurrence directe des populations actives concerne maintenant les classes moyennes (délocalisation des centres d'appel par exemple), et les ingénieurs (tous les grands groupes de logiciels ont une antenne en plein essor en [réf. nécessaire]
Certaines études quantitatives pays riches à la délocalisations, désindustrialisation). Le problème des pays riches face à la mondialisation économique serait donc avant tout un problème de répartition de gains afin de pouvoir indemniser les autres pays en leur accordant une part des gains proportionnée à leur perte.[Lesquelles ?]
Toutefois certains[16] contestent ces études, leur objectivité, leurs auteurs et leurs conclusions. Ces opposants estiment pour leur part que la mondialisation n'a pas été porteuse de Europe, qu'elle aurait plutôt été génératrice d'iniquités et de concurrence désastreuse (de leur point de vue) entre réglementation, de protection sociale, de éducation, aboutissant à un
Nouveaux pays industrialisés
Jusqu'à la nouveaux pays industrialisés semblaient les grands gagnants de la mondialisation économique. Profitant d'une main d'œuvre qualifiée et à faible coût, ils ont bénéficié d'investissements très importants en provenance des pays riches comme l'aide financière apportée au Japon par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, ce qui leur a permis de construire une économie moderne et un système de formation solide, de sortir de la pauvreté. La crise asiatique a cependant montré l'étendue de leur dépendance à l'égard de marchés financiers prompts à l'emballement spéculatif comme à la panique.
Le bilan de la mondialisation économique pour ces pays est ainsi très contrasté, avec d'un côté des pays, comme la Taïwan définitivement classés parmi les pays riches, d'autres, Thaïlande, Philippines, ont du mal à se remettre de la volatilité des investissements, et d'autres encore bénéficient très largement de la mondialisation au niveau du pays, mais avec une répartition très inégale de ces gains (Chine).
Pays pauvres
Au niveau économique, les pays les plus pauvres restent largement en dehors du processus de mondialisation. Celui-ci requiert en effet des institutions stables, un respect du droit de la propriété privée, une absence de corruption ainsi qu'un certain développement humain (santé et éducation) que ne présentent pas la plupart de ces pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes des pays riches.
Aspects financiers
Article détaillé : Mondialisation financière.Après la Seconde Guerre mondiale les marchés financiers étaient réglementés nationalement et cloisonnés. Sous l'influence des différents acteurs mais aussi du Banque mondiale (déréglementation (abolition des contrôles des changes et des restrictions aux mouvements de capitaux), décloisonnement (éclatement des compartiments qui existaient). À partir de la fin des années 1970 un marché intégré des capitaux s'est peu à peu mis en place à l'échelle mondiale.
Au-delà des aspects géographiques c'est donc une nouvelle logique financière qui s'est instaurée, c'est pourquoi les spécialistes parlent plutôt de « globalisation » financière que simplement de mondialisation. On peut dire qu'aujourd'hui une sphère financière globalisée existe eu sein de l'flux financiers à l'échelle du monde, qui est engendrée en grande partie par les facilités d'échanges Toile.
La entreprises et celui des marchés financiers. Force est cependant de constater que les vrais gagnants au jeu de la Trésors publics, les établissements de crédit et les investisseurs institutionnels.
Les principaux risques liés au développement des marchés financiers sont :
- La volatilité des marchés s'est accrue, entraînant une instabilité des taux d'intérêts et des taux de change[réf. nécessaire] ;
- Les risques systémiques engendrés soit par des pertes économiques importantes ou par une perte de confiance se transmettent plus facilement à l'ensemble de l'économie (théorie des dominos).
La FMI, [réf. nécessaire]
Une régulation mondiale semble pour l'instant inaccessible : faut-il mettre en place une taxation comme le préconise Aspects
McDonald's à Shanghaï / À la pointe des associations d’idées que le ressentiment relie à l’américanisation, le phénomène de McDonaldisation de restauration rapide, qui lui-même a produit un vocabulaire propre aux (en).L'accès d'un nombre croissant d'individus à des réseaux d'information et de communication[17] communs conduit à deux effets :
- Le premier est une prise de diversité culturelle et de l'sources d'information, cela s'exprime par une meilleure environnement et des enjeux mondiaux. Le patrimoine culturel mondial change de visage : L'Unesco en dresse une image plus documentée (liste Mémoire du monde) et plus vivante (patrimoine culturel immatériel de l'humanité). Des amérindiens, ONG comme acteurs de premier plan. De même, le fort brassage des courants religieux et philosophiques a stimulé l'œcuménisme et le communautarismes identitaires fondés sur un refus du relativisme et l'affirmation de la supériorité d'une culture commune » marquée notamment par le recours à un « anglais de communication » (parfois appelé langue anglaise, des références culturels (cinéma, musique, télévision, modes de vie (sports occidentaux, cuisine italienne, chinoise…). Certains y voient un risque d'appauvrissement de la civilisation universelle est en soi objet de polémique. Certains auteurs, y compris dans le monde anglo-saxon, n'hésitent pas à parler d'un [18].
Certains auteurs n'hésitent pas à évoquer une conflictualité, une guerre d'influence véhiculée par la culture, en vue d'accroître la suprématie idéologique des protagonistes; à l'instar de Daniel Lindenberg, par exemple, qui déclare: "la guerre culturelle, théorisée par les néo-conservateurs, ne fait que commencer"[19]. D'autres comme Bruno Bernard dans l'Export facile pour Pme-Pmi donne la francophonie comme un atout majeur pour les francophones mais qui est souvent négligé par les francophones eux-mêmes[20].
Aspects institutionnels et politiques
La mondialisation, accordant dans son mode de régulation un primat à l'international sur le national, peut être lue comme une accélération d'un phénomène mondial d'intégration économique commencé dès le XVIe siècle, processus inégal sur le plan géographique et progressif à l'échelle temporelle. Elle crée de nouveau défis d'organisation institutionnelle et de répartition des pouvoirs politiques à l'échelle du monde, et met en question les conceptions classiques du système international.
Une certaine marginalisation des États
Les outils traditionnels de la politique publique, réglementation, perdent de leur efficacité dans un États, toujours délicate à obtenir et à maintenir.
La mondialisation génère des agents économiques, des moyens d'flux financiers dont l'ampleur échappe au contrôle de la structure des européen, il faut noter l'existence d'une certaine volonté d'harmoniser les normalisée des agents économiques en unités institutionnelles et en secteurs institutionnels.
Un rôle en devenir des acteurs transnationaux
L'accélération récente de la mondialisation entraîne une diversification et une autonomisation des acteurs transnationaux. Elle impose aux organisations internationales (FMI, OCDE, G8) de redéfinir leurs discours et leurs actions[21].
Des ONG (organisations non gouvernementales) tentent de combler ce vide, mais elles manquent de légitimité pour prétendre représenter les monde. Elles sont souvent marquées par des syndicats ont compris l'intérêt d'aborder la question du travail selon une approche mondialisée, en se regroupant dans une Aspects humains et sociaux
Migrations
Les flux humains de migration permanente sont les grands oubliés de la mondialisation. En 2002, les son histoire mais leur proportion au regard de sa population est moindre que celle des monde, les mouvements de population sont quantitativement faibles. La mobilité internationale durable reste le sort des plus défavorisés, déplacés par les rémunération pour leurs Inégalités de revenus
Article détaillé :Inégalité des revenus au sein des pays, mesuré par le revenus à l'intérieur des pays développés (dirigeants / employés, travailleurs qualifiés / travailleurs non qualifiés) et entre pays développés, pays en développement et pays pauvres[22].Encore, cette inégalité de revenus ne doit pas cacher le fait qu'elle reflète le plus souvent des différences considérables dans les modes de vie.
Tourisme
Article détaillé : tourisme.La hausse de niveau de vie et la baisse des coûts de transport ont largement contribué au développement du tourisme international qui est passé de 25 millions de personnes en 1950 à 500 millions en 2000. Toutefois, le tourisme international est essentiellement composé de ressortissants de pays riches visitant d'autres pays riches (les pôles récepteurs et les pôles émetteurs). Le tourisme en direction des pays pauvres est le plus souvent concentré sur un petit nombre de localisations, avec un effet assez faible sur le développement d'ensemble du pays d'accueil.
Aspects écologiques
Les risques écologiques sont également en partie globalisés et menacent les grands équilibres. Certains aspects des changement climatique et ses différentes caractéristiques : biodiversité, crise écologique a poussé les scientifiques à penser l'écologie globalement, selon la formule de René Dubos (« penser globalement, agir localement ») : les experts de l'écosphère, de ONG, les dirigeants du monde se réunissent lors de sommets de la Terre pour définir des politiques de environnement humain, le social, et l'économique.
Certaines approches tendent à appréhender les risques globalement selon leurs caractéristiques écologiques, sociales ou économiques : protocole de Kyoto, modèles climatiques et travaux du [23] (se traduisant par des Toile), etc.
La prise de conscience de l'unicité de la planète face aux problèmes des ressources est une caractéristique fondamentale de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Plusieurs événements ont en effet marqué ce responsabilité des entreprises. Elles trouvent leur expression dans le développement des Organisations non gouvernementales (WWF, Médecins sans frontières, etc.), qui deviennent des interlocuteurs des parties prenantes.
Ces enjeux de globalisation entraînent la nécessité de politiques d'connaissances et la propriété intellectuelle ont encore plus d'importance que les outils de communication pure.
Facteurs essentiels de la mondialisation contemporaine
La forme actuelle de la mondialisation de la fin du XXe siècle et du XXIe siècle repose sur deux facteurs essentiels[24] :
- la faiblesse des coûts de transport au regard des écarts des coûts de production (au sens économique du terme), qui touche les biens matériels,
- la baisse des coûts de communication au niveau mondial, qui touche la diffusion sous forme numérique des Échanges de biens matériels
Le premier facteur explique la mise en place d'une France et l'Allemagne en sont un exemple. Ce phénomène constitue essentiellement une continuation de ce qui avait été amorcé au XIXe siècle.
Ce processus trouve sa contrepartie dans la volonté des pays les plus riches de diminuer les droits de douane existant entre eux ainsi que ceux portant sur leurs produits dans les pays moins industrialisés. Les négociations du Organisation mondiale du commerce voient ainsi une diminution considérable des barrières douanières ainsi que l'élargissement de ce processus à l'agriculture et aux services.
Mondialisation de l’information
La grande nouveauté de la mondialisation du début du XXIe siècle est la mise en place de technologies de l'information (TIC), en sources ouvertes ou fermées, elles aussi à l'échelle mondiale. Avec l'accès à ces outils, la mondialisation touche autant les individus que les États ou les entreprises, avec une perception très variable selon les individus.
Le premier effet de cette mutation technologique est la entreprises multinationales et transnationales. La meilleure capitaux de circuler sans l'intermédiation des marchés financiers intégrés au niveau international.
Contrairement aux facteurs purement financiers, la mondialisation des technologies de l'information du type web, culturels étrangers (dessins animés japonais, cinéma indien, danses d'Amérique du Sud…) n'est plus le privilège d'une élite. Elle fait prendre cultures au niveau mondial.
Changement de représentation
On perçoit confusément que la mondialisation, qui s'accompagne d'enjeux de Le philosophe Michel Foucault parle d'épistémè, qu'il qualifie d'[réf. nécessaire]
L'historien René Rémond pense qu'il existe des cycles dont les caractéristiques sont le changement des représentations du monde, conduisant à de nouvelles représentations sociales, le changement des modes de diffusion de l'connaissance, la lecture scientifique des textes fondamentaux, et la remise en honneur de la Renaissance des XVe et XVIe siècles fut une période de remise en honneur des auteurs grecs et latins ; elle étendit la redécouverte de la art et aux techniques, et apporta l'siècle des Lumières vit un changement important de représentation du monde avec la « révolution copernicienne ». L'époque contemporaine voit aussi se former des représentations du monde différentes avec les nouvelles théories cosmologiques ou le développement d'Prédominance de la langue anglo-américaine
La mondialisation s'accompagne d'une domination de la "langue anglo-américaine", qui se manifeste avec le plus d'acuité sur 1996, il y avait une présence presque exclusive de l'anglais sur pages web dans le monde en anglais. En 2003, cette proportion a baissé à 45%[25]. Il y a donc une certaine diversification des langues sur internet. Cela n'empêche pas que la grande majorité des 6000 langues du monde n'est pas représentée sur internet.
La domination de la langue anglo-américaine est telle que certains auteurs, y compris dans le monde anglo-saxon, n'hésitent pas à parler d'[26]. Des organisations altermondialistes dénoncent dans le tout-anglais ce qu'elles considèrent être une manifestation de l'[27].
La domination de la langue anglo-américaine se manifeste aussi beaucoup à travers l'influence socioculturelle américaine. Les États-Unis exercent une influence très forte dans les domaines économique, financier, scientifique, emprunts lexicaux (institutions européennes, et particulièrement à la élargissement de l'Union européenne de 1995, l'usage de l'anglais a dépassé celui du 2001, 56,8% des pages reçues par la Commission européenne étaient écrites en français, 4,3 % en allemand et 8,8 % dans les huit autres langues communautaires[28]. Et ce bien que seulement 11.6% de la population de l'Union européenne soit anglophone (contre 12% de francophones et 18% de germanophones) [29]
Selon l'UNESCO, 2500 langues sur les quelque 6000 langues parlées dans le monde sont aujourd'hui en XXIe siècle, il y a donc une menace importante pour la multilingue ou de l'Annexes
Articles connexes
Généralités et aspects historiques
- Sur les aspects philosophiques et sociaux
- Sur la mondialisation financière
- Mondialisation financière ;
- Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
- Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) ;
- Libéralisme ;
- Sur les échanges internationaux
- Mondialisation commerciale
- Libre-échange et Protectionnisme ;
- Patriotisme économique;
- Localisme
- Organisation des échanges internationaux
- Mercantilisme ;
- Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
- Sur les aspects institutionnels, politiques, territoriaux
- Mondialisation institutionnelle ;
- Multilinguisme ;
- Antimondialisation ;
- Altermondialisation ;
- ATTAC ;
- Inégalité de richesse dans le monde | Pauvreté | Effets de la mondialisation sur l'environnement ;
- Restructuration
Bibliographie
- J. Adda, La Mondialisation de l'économie, Vol.1 La Découverte, Repères, Paris, 1996.
- J. Adda, La Mondialisation de l'économie, Vol.2 La Découverte, Repères, Paris, 1996.
- Ulrich Beck, Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation Éditions Flammarion, Paris, 2003.
- Suzanne Berger, Notre première mondialisation, Seuil, 2003, (ISBN 2-02-057921-9)
- Suzanne Berger, Made in monde, Les nouvelles frontières de l’économie mondiale, Seuil, 2006, (ISBN 2-02-085296-9)
- Jacques Brasseul, Un monde meilleur ? Pour une autre approche de la mondialisation, Armand Colin, 2005
- Nayan Chanda, Qu'est-ce que la mondialisation ?, [lire en ligne]
- Nayan Chanda, Au commencement était la mondialisation. La grande saga des aventuriers, missionnaires, soldats et marchands (trad. de l'amér. par Marie-Anne Lescourret), CNRS, Paris, 2010, 446 p. (ISBN 978-2-271-06961-0)
- ISBN 978-2-7246-1036-9)
- Jacques Fontanel, La Globalisation en "analyse" - Géoéconomie et stratégie des acteurs, L'Harmattan, 2005
- ISBN 9782724610413)
- Philippe Moreau Defarges, La mondialisation, Que sais-je ?, 128p, 2005, (ISBN 2-13-055259-5)
- ISBN 2259200095)
- « Misère de la mondialisation », Agone, no 16, 1996. [lire en ligne] [PDF]
- ISBN 2-228-90273-X)
- Ducobu, A.Yung-Do, Internationalisation des États et banques multinationales : acteurs, stratégies, régulation, Academia-Bruylant, Louvain-La-Neuve, Belgique, 2005
- Coordonné par Anne-Marie Laulan et Didier Oillo, francophonie et mondialisation, Les essentiels Hermès, CNRS éditions, 2008
Liens externes
- (fr)(en) Noam Chomsky sur la mondialisation
- (fr) Site du ministère de l'Économie et des finances à vocation pédagogique
- (fr) Centre de recherche sur la mondialisation, c'est un institut indépendant basé au Québec, regroupant des intellectuels, chercheurs, militants produisant de nombreux textes, analyses, documents d'études sur l'économie mondiale, les transnationales et l'environnement.
- (fr) Articles sur la mondialisation, Université Yale
- (fr)(es)(en)(de)(pt) Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations - GERM, portail de ressources sur les processus de mondialisation contemporains.
Notes et références
- XXe siècle, 1964 p.286), cité par le Trésor de la langue française informatisé « L'industrialisation, ses ressorts réels et son idéologie stimulent la mondialisation de certains marchés et la lutte entre les "marchés" occidentaux et les "marchés" soviétiques » (PERROUX, Écon.
- Alain Rey (dir), Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, 1998, p. 2273.
- La mondialisation : faut-il s'en réjouir ou la redouter ?
- Diversité culturelle, ↑ La mondialisation comporte enfin des dimensions culturelle, politique et environnementale plus vastes... La mondialisation : faut-il s'en réjouir ou la redouter ? (voir les articles
- Le Nouvel Observateur – 24/30.05.07
- les Éconoclastes, page 56 et 63 Petit bréviaire des idées reçues en économie,
- Les Éconoclastes" The global economy myth, cité par "
- Mondialisation : deux expressions contradictoires Cet article traite de ces théories « conceptionelles »
- Le monde : pluriel et singulier
- Mondialisation : deux expressions contradictoires
- Qu'est-ce que la mondialisation? Cet article est conseillé pour la datation du phénomène La mondialisation -- processus qui donne, selon la définition des dictionnaires, aux diverses activités et aspirations une "extension qui intéresse le monde entier" -- a commencé depuis bien longtemps. Des milliers d'années avant que n'apparaisse la racine du mot -- "monde" ou "globe"…
- Montesquieu, Esprit des lois, IV, 1748
- XXe siècle (1914-1991), 1994 Eric Hobsbawm, l'Âge des extrêmes : le court
- Jean Sévilla, Le terrorisme intellectuel, éditions Perrin, 2004.
- ↑ Hacker, Violaine (2011), “Building Medias Industry while promoting a community of values in the globalization: from quixotic choices to pragmatic boon for EU Citizens”, Politické Védy-Journal of Political Science, Slovakia Voir les dossiers de la mondialisation parus dans
- Robert Philippson, linguistic imperialism
- Daniel Lindenberg, Le nouvel économiste, page 12
- BRUNO BERNARD, l'export facile pour PME-PMI, page 107
- Mondialisation : les mots et les choses - Éclairages politiques
- Qu'est-ce que la mondialisation ? Si la mondialisation a créé des richesses sans précédent, les laissés-pour-compte ont été pareillement nombreux. Ceux qui ont tiré le plus grand profit de la mondialisation sont les pays industrialisés… Le fossé s'est également élargi entre pays riches et pays pauvres, de même qu'entre nantis et indigents d'un même pays.
- Voir par exemple : Management du risque. Approche globale. AFNOR. 2002.
- Qu'est-ce que la mondialisation ? La diminution du coût des communications et des transports a favorisé l'essor de la croissance économique…
- Mesurer la diversité linguistique sur internet Selon un rapport de l'UNESCO,
- Robert Philippson dans Linguistic imperialism, et Suresh Canagarajah, dans Resisting Linguistic Imperialism in English Teaching
- L'impérialisme linguistique. Le tout-anglais vecteur de la mondialisation libérale
- Le régime linguistique de la Commission européenne
- http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/rap-info/i0902.asp#P461_60334
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