published in: C. Clivaz, S. C. Mimouni, B. Pouderon (éd), Le judaïsme dans tous leurs états aux Ier-IIIe siècles (Les judéens des synagogues, les chrétiens et les rabbins), Brepols, 2015, p. 405-434
This article offers a new theory of rabbinic Midrash. Instead of focusing on its hermeneutical di... more This article offers a new theory of rabbinic Midrash. Instead of focusing on its hermeneutical dimension, the article illuminates the existential aspects of the midrashic project, put in the historical context of second century Palestine. Its main argument is that more than a hermeneutical approach to the biblical text, Tannaitic Midrash establishes the Torah as the higher form of reality and of being. Midrash gives to the Torah the same ontological status given by Platonic philosophy to the world of Ideas. The words of the Torah are the fundamental building stones of the world, in both its divine and human dimensions. That is the reason for which the rabbis practice what Daniel Boyarin calls "a psychotic reading" of the Torah. The latter is perceived as the "meta-language" that stands at the foundation of any possible language (that is, of any approach to reality) ; it is a "paranormal" text and therefore cannot be read as a normal one. This argument is made by the comparison of the midrashic approach to the Torah to the hermeneutical projects of Philo, Origen and Augustine. It also builds on recent theories of Midrash, mainly by Daniel Boyarin. The article ends by a reading of the first section of the Mekhilta de Rabbi Ishmael, inspired by the new theory.
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Books by Ron Naiweld
https://www.taylorfrancis.com/books/mono/10.4324/9781003539100/historical-materialist-reading-genesis-1-4-ron-naiweld
https://www.openbookpublishers.com/product/1209
The volume is divided into four parts. The first focuses on the vantage point of the synagogue; the second and third on non-rabbinic Judaism in, respectively, the Near East and Europe; the final part turns from diversity within Judaism to the process of "rabbinization" as represented in some unusual rabbinic texts.
Diversity and Rabbinization is a welcome contribution to the historical study of Judaism in all its complexity. It presents fresh perspectives on critical questions and allows us to rethink the tension between multiplicity and unity in Judaism during the first millennium CE.
On prétend parfois que l’« homme occidental » serait le seul être humain pouvant vivre sans mythes. Il n’en est rien.
À l’aune d’une lecture inédite de l’Ancien Testament, Ron Naiweld nous plonge dans ce grand mythe, support de la rencontre, fondatrice pour l’Occident, de la Bible et de la philosophie. Contre le récit traditionnel d’un dieu créateur unique et tout-puissant, sa lecture fait émerger une autre histoire. Son héros est un dieu motivé par le désir d’être reconnu comme tel par les hommes. Avec le temps et au contact des empires assyrien, babylonien et perse, le dieu développe son intelligence politique. Il apprend la puissance du peuple, l’utilité de l’ordre impérial et, de sa rencontre avec la pensée grecque, l’intérêt de l’idée monothéiste. Mais c’est avec saint Paul qu’il assouvit pleinement son désir.
En suivant pas à pas l’histoire de ce dieu, cet essai fascinant montre comment, à force de torsions, de relectures, d’appropriations, le mythe d’un peuple marginal dans la fabrique culturelle du monde ancien est devenu l’un des mythes fondateurs de la civilisation occidentale. Comment Yahvé est devenu Dieu.
Articles by Ron Naiweld
The article offers a reconstruction of the discursive environment in which the story of Sodom and Gomorrah (Genesis 19) was read when it first began to be disseminated. Through the double contextualization of the story – historical and literary –, we see how the destruction of the two cities was discussed in relation to political and social issues of the time. The discussion raises issues concerning immigration and the inscription of the patriarchal order in the land. Like the prophets, the narrators of Genesis use Sodom and Gomorrah to criticize the existing order, but they maintain an objective distance from the facts, and thus offer the narrative as a platform for discussing these subjects.
abstract:
As the constitutive text of rabbinic Judaism, the Mishnah provides a unique theological and political framework shaped through contact with both Jewish and Roman influences. The following is an attempt to reconstruct this framework by examining the rabbinic legal institution of the beit din in relation to the priestly model of sovereignty, on the one hand, and to the imperial context, on the other. Special attention is given to the Edict of Caracalla, issued shortly before the redaction of the Mishnah, and to the theological justification it gives to the universalization of Roman citizenship.
Lorsque Jacques m'a demandé de présenter le débat autour de la circoncision dans l'Empire romain, j'ai senti tout de suite embrassé par la difficulté de la tâche. La circoncision, nous le verrons, constituait dans le monde gréco-romain un objet polysémique, qui figurait dans plusieurs débats dont le rapport est difficilement déterminable. En effet, les discours antiques sur la circoncision-de Paul, de Philon, de Justin, de la législation romaine, de Tacite ou des rabbins-se croisent parfois, ce qui produit des conséquences sur la pratique et les significations qui lui sont attribuées, mais on ne trouve pas dans le monde gréco-romain une tentative de produire un discours englobant sur la circoncision ; un discours pluridisciplinaire, c'est-à-dire « pluridiscursif », qui prendra en compte les divers points de vue sur la pratique et l'ensemble des significations particulières que les discours spécifiques lui donnent. Si je veux répondre à la demande, je dois donc me livrer à la reconstruction discursive d'un débat qui n'a jamais eu lieu. Bien entendu, je ne suis pas le premier à me livrer à cet exercice. La littérature savante sur la pratique juive de la circoncision dans le monde antique est, en effet, abondante, et continue à croitre. Ce phénomène est lié à la situation actuelle, où la circoncision devient l'objet d'un discours universel. Aujourd'hui, ce n'est plus seulement les religieux qui en parlent-c'est-à-dire les rabbins et les théologiens-mais aussi les fonctionnaires des instances officielles des états occidentaux (notamment des juristes et des médecins) qui critiquent la circoncision au nom des valeurs humaines et universelles. Tout comme nos spécialistes juridiques ou médicaux, les historiens de l'antiquité de nos universités qui étudient la question se livrent en réalité à une critique universelle de la pratique. Ils essaient de saisir son sens à travers et au delà les voies des personnes qui en parlaient. Leur objectif est de rassembler des idées particulières afin d'en reconstituer un débat inclusif qui se serait déroulé au niveau imaginaire de l'universel. L'objectif de cet article est d'examiner et de problématiser les conditions qui ont rendu la circoncision en l'objet des débats « universels ».
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The volume is divided into four parts. The first focuses on the vantage point of the synagogue; the second and third on non-rabbinic Judaism in, respectively, the Near East and Europe; the final part turns from diversity within Judaism to the process of "rabbinization" as represented in some unusual rabbinic texts.
Diversity and Rabbinization is a welcome contribution to the historical study of Judaism in all its complexity. It presents fresh perspectives on critical questions and allows us to rethink the tension between multiplicity and unity in Judaism during the first millennium CE.
On prétend parfois que l’« homme occidental » serait le seul être humain pouvant vivre sans mythes. Il n’en est rien.
À l’aune d’une lecture inédite de l’Ancien Testament, Ron Naiweld nous plonge dans ce grand mythe, support de la rencontre, fondatrice pour l’Occident, de la Bible et de la philosophie. Contre le récit traditionnel d’un dieu créateur unique et tout-puissant, sa lecture fait émerger une autre histoire. Son héros est un dieu motivé par le désir d’être reconnu comme tel par les hommes. Avec le temps et au contact des empires assyrien, babylonien et perse, le dieu développe son intelligence politique. Il apprend la puissance du peuple, l’utilité de l’ordre impérial et, de sa rencontre avec la pensée grecque, l’intérêt de l’idée monothéiste. Mais c’est avec saint Paul qu’il assouvit pleinement son désir.
En suivant pas à pas l’histoire de ce dieu, cet essai fascinant montre comment, à force de torsions, de relectures, d’appropriations, le mythe d’un peuple marginal dans la fabrique culturelle du monde ancien est devenu l’un des mythes fondateurs de la civilisation occidentale. Comment Yahvé est devenu Dieu.
The article offers a reconstruction of the discursive environment in which the story of Sodom and Gomorrah (Genesis 19) was read when it first began to be disseminated. Through the double contextualization of the story – historical and literary –, we see how the destruction of the two cities was discussed in relation to political and social issues of the time. The discussion raises issues concerning immigration and the inscription of the patriarchal order in the land. Like the prophets, the narrators of Genesis use Sodom and Gomorrah to criticize the existing order, but they maintain an objective distance from the facts, and thus offer the narrative as a platform for discussing these subjects.
abstract:
As the constitutive text of rabbinic Judaism, the Mishnah provides a unique theological and political framework shaped through contact with both Jewish and Roman influences. The following is an attempt to reconstruct this framework by examining the rabbinic legal institution of the beit din in relation to the priestly model of sovereignty, on the one hand, and to the imperial context, on the other. Special attention is given to the Edict of Caracalla, issued shortly before the redaction of the Mishnah, and to the theological justification it gives to the universalization of Roman citizenship.
Lorsque Jacques m'a demandé de présenter le débat autour de la circoncision dans l'Empire romain, j'ai senti tout de suite embrassé par la difficulté de la tâche. La circoncision, nous le verrons, constituait dans le monde gréco-romain un objet polysémique, qui figurait dans plusieurs débats dont le rapport est difficilement déterminable. En effet, les discours antiques sur la circoncision-de Paul, de Philon, de Justin, de la législation romaine, de Tacite ou des rabbins-se croisent parfois, ce qui produit des conséquences sur la pratique et les significations qui lui sont attribuées, mais on ne trouve pas dans le monde gréco-romain une tentative de produire un discours englobant sur la circoncision ; un discours pluridisciplinaire, c'est-à-dire « pluridiscursif », qui prendra en compte les divers points de vue sur la pratique et l'ensemble des significations particulières que les discours spécifiques lui donnent. Si je veux répondre à la demande, je dois donc me livrer à la reconstruction discursive d'un débat qui n'a jamais eu lieu. Bien entendu, je ne suis pas le premier à me livrer à cet exercice. La littérature savante sur la pratique juive de la circoncision dans le monde antique est, en effet, abondante, et continue à croitre. Ce phénomène est lié à la situation actuelle, où la circoncision devient l'objet d'un discours universel. Aujourd'hui, ce n'est plus seulement les religieux qui en parlent-c'est-à-dire les rabbins et les théologiens-mais aussi les fonctionnaires des instances officielles des états occidentaux (notamment des juristes et des médecins) qui critiquent la circoncision au nom des valeurs humaines et universelles. Tout comme nos spécialistes juridiques ou médicaux, les historiens de l'antiquité de nos universités qui étudient la question se livrent en réalité à une critique universelle de la pratique. Ils essaient de saisir son sens à travers et au delà les voies des personnes qui en parlaient. Leur objectif est de rassembler des idées particulières afin d'en reconstituer un débat inclusif qui se serait déroulé au niveau imaginaire de l'universel. L'objectif de cet article est d'examiner et de problématiser les conditions qui ont rendu la circoncision en l'objet des débats « universels ».
discussions between scholars with regard to legal, hermeneutical, moral and other textual traditions; second, its study constitutes one of the main elements of the scholarly activity of the rabbinic academy (yeshivah) from the middle ages to our own day. The rabbinic discourse, like the academic one, features two types of subjects – the disciple or student (talmid hakham) and the master
(rav or rabbi). The former is engaged in a mimetic relationship intended to transform him into the latter. Because of some of the particularities of this discourse and the way in which it was preserved in the Talmud and other documents of classic rabbinic literature, it manifests some features of the process by which a disciple becomes a master that seem relevant to other
intellectual and ethical contexts as well and is therefore an apt source for inquiries into mimetic ethics in other educational contexts.
Published in: Metapher – Narratio – Mimesis – Doxologie Begründungsformen frühchristlicher und antiker Ethik Kontexte und Normen neutestamentlicher
Ethik/Contexts and Norms of New Testament Ethics Band VI (Herausgegeben von Ulrich Volp, Friedrich W. Horn und Ruben Zimmermann), Mohr Siebeck, 2016
The Mishnah presents itself as a digest of Jewish Law. The Mishnah’s law (or its “Judaism”) is compatible with the imperial conception of pluralism. This compatibility functions in two ways: 1. Following Mishnaic law does not compromise the Jew’s position vis-à-vis Roman power; 2. The Mishnah constructs Judaism as a cult, which is parallel to the imperial one without expressing a wish to undermine it.
Le texte original est copié de l'édition de Daniel Reiser
דניאל רייזר, רבי קלונימוס חלמיש שפירא, דרשות משנות הזעם (ירושלים, מאגנס, 2022)
https://cnrs.zoom.us/j/97716874610...
סיסמא – FYq7ev
מפגש ראשון ביום שני, 4.10.2021 בשעה שבע בערב שעון ישראל.
Online seminar - https://meet.google.com/wrd-jcxc-faq
Nous allons développer l'opposition évoquée l'année dernière entre les deux paroles du passé juif : celle des historiens, représentée par la figure emblématique de Flavius Josèphe, et celle des rabbins, représentée dans la légende talmudique par Rabban Yohanan ben Zakaï et portée dans l'histoire par la littérature rabbinique. Le potentiel de cette dernière de produire des vérités sur le passé sera examiné. Qu'est-ce qui se passe lorsqu'on laisse la parole rabbinique raconter l'histoire de l'antiquité ? Comment elle pense l'inscription du mythe monothéiste dans l'ordre impériale qui donnera naissance au moyen âge chrétien et musulman ? Quels sont les avertissements et les promesses qu'elle porte à l'avenir de son projet ?
Le séminaire a lieu le mercredi, de 17h à 19h, à la salle A6-51 (sixième étage), 54 Boulevard Raspail
Suite du programme:
10/1 – L’espoir rabbinique: de la destruction au petit salut (Talmud de Babylone, Guittin 56a)
17/1 – Peuple et violence 1 (les Pourim révolutionnaires italiens et la violence anti-juive)
24/1 – Peuple et violence 2 (une discussion du livre d’Elliott Horowitz « Reckless Rites » autour de la violence juive)
31/1 – L’espoir sioniste et la terre d’Israël 1 (Yehezkel Kaufmann, Naftali Herz Imber)
7/2 – Amon Raz-Krakotzkin : « Biblical Consciousness and Mishnaic Consciousness » (Zionism and Safed)
14/2 – L’espoir sioniste et la terre d’Israël 2 (Bialik sur la Mishnah et sur son voyage aux Etats Unis)
7/3 – Peuple, auto-répresentation et stratégies rhétoriques (les suppliques juives comme source pour une histoire politique des juifs)
14/3 – L’espoir juif comme antidote du présentisme (Hannah Arendt, Franz Kafka et les Trois Pères)
21/3 – Les rabbins et l’empereur : le Sanhedrin napoléonien dans les écrits des rabbins italiens
28/3 – Dany Trom: Esther dans la tradition politique juive (titre à confirmer)
4/4 – Conclusion
The aim of this workshop is to demarcate an intellectual space common for the individual projects. Its basic question concerns the relation between the forms of knowledge (‘epistemologies’) acknowledged and embodied by modern science and those inhabiting the Jewish sources – ‘how Jews know’.
Ce séminaire est consacré à l’étude du discours talmudique classique. Nous lirons le traité Horayot (instructions) du Talmud de Babylone. Nous essayerons de comprendre la logique du traité et du discours talmudique en général par l'étude du rapport entre le traité et les sources utilisées par ses rédacteurs (la Bible, la Mishnah, la Tossefta, les exégèses tannaïtiques). Seront pris en compte également les aspects philologiques et historiques de l’évolution du texte. Il s’agit d’un cours d’initiation, et une connaissance préalable du Talmud, de l’hébreu ou de l’araméen n’est pas requise.
Mercedi 1er juin 2015, bâtiment Le France, 17h30-19h30.
Résumé:
La réception de la Bible hébraïque (l'Ancien Testament) dans le monde gréco-romain révèle combien contre-intuitive était l'assimilation du dieu biblique à une idée monothéiste qui circulait parmi les élites intellectuelles de l'époque. Les philosophes qui ont critiqué les Juifs et les Chrétiens ont vu dans le texte biblique un mythe marginal dont le héros est un dieu particulier, mesquin et ignorant. La « monothéisation » du mythe biblique est l'activité exégétique et institutionnelle, juive et chrétienne, dont l'objectif est de rejeter les critiques des intellectuels antiques, et de montrer que, malgré les apparences, le dieu qui se prononce dans les livres sacrés des Juifs est le même que celui dont parlent les philosophes monothéistes du monde païen. L'étude de la monothéisation dans son contexte historique et culturel invite à repenser la rencontre fondatrice entre Athènes et Jérusalem et les rôles qui sont habituellement attribués aux deux cités.
לפני שנה וחצי, אלעד לפידות הזמין אותי לדבר בתיקון שבועות שערכנו בזום. בחרתי לדבר על הסיפור הזה, שמשך את תשומת לבי באותה התקופה. הכנתי לי רשימות, הערות, שמתוכן בניתי את ההרצאה. עם כל מה שקורה חשבתי לעבד אותן לטקסט קוהרנטי. אבל אין לי יכולת לעשות את זה היום. אז הנה חלק מההערות, ולאחריהן הסיפור כפי שהוא מובא בספר שופטים.
Lettres sur la mission d'Israël dans l'histoire de l'humanité
בכתב העת היהודי-צרפתי
(Les Archives Israélites (1864,
כשנתיים לאחר שספרו רומי וירושלים: שאלת הלאומים האחרונה פורסם בגרמנית.
המכתבים, עם כמה השמטות, תורגמו בעבר לעברית תחת הכותרת "מכתבים על תעודת ישראל בדברי ימי האנושות" על ידי ישורון קשת ופורסמו בקובץ משה הס, כתבים יהודים וציוניים (הוצאת הספריה הציונית תשי"ד), ושוב בקובץ רומי וירושלים וכתבים יהודיים אחרים (הוצאת הספריה הציונית תשמ"ג).
התרגום המוצע כאן הוא זמני והקוראות מוזמנות לתרום לשיפורו [ההערות הן של המתרגם אלא אם כן צוין אחרת].
d’aujourd’hui, aussi bien à l’échelle des nations qu’à celle des événements les plus infimes de notre vie quotidienne.
Dépassant l’actualité à partir de cas précis allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine (lutte contre la variole au XVIIIe siècle, assimilation de l’antisémitisme à une maladie contagieuse, propagation des innovations chez les enlumineurs et sculpteurs du Moyen Âge ou inquiétante contamination de la planète par la diffusion de particules radioactives…), des chercheurs venus de tous les horizons tracent les contours de ce phénomène multiforme – clé de compréhension des temps à venir.
https://enseignements.ehess.fr/2021-2022/ue/991
http://etudesjuives.ehess.fr/