Roman Noir. Roman Populaire. Eugene Sue

Il s'agit du chapitre VIII de ma thèse. Ce chapitre a été en partie sacrifié dans la version publiée : L'Age des Ombres. Il décrit un moment de transformation des théories du complot. Si l'obsession, commune dans la France de la Restauration, pour les émanations des jésuites et des Illuminés de Bavière se maintient sous la monarchie de Juillet, elle s'enrichit de nouvelles représentations nées de l'action -bien réelle- des sociétés secrètes ouvrières.

Este ensaio procura traçar a história editorial e o sucesso comercial do romance Les Mystères de Paris, de Eugène Sue, por meio da análise dos distintos padrões de impressão (folhetim e livro), a sua recepção e as suas traduções. Paralelamente ao exame das formas de circulação e comercialização do livro, verificou-se a sua difusão no acervo de bibliotecas e gabinetes de leituras, bem como a sua adaptação para o teatro e ópera.

Il "Lamoricière, Pio IX, Antonelli", volumetto del 1860 a firma Benedetto Castiglia, è opera interessante, per quanto minore, quale testimone di una pratica testuale, osservabile in molta narrativa siciliana secondo-ottocentesca, in cui la storia tende sempre più ad annullarsi con la realtà, rispondendo alle attese socio-antropologiche della nuova classe sociale borghese, e a caricarsi di aspetti mutuati dalla letteratura popolare e feuilletonistica.
Un esempio di tale prassi narrativa, relativamente al contesto isolano, era stato rappresentato da "I Misteri di Palermo" di Benedetto Naselli, pubblicati nel 1852, con evidente allusione al noto precedente letterario de "Les Mystères de Paris" di Eugène Sue: alla perdita di centralità dell'elemento storico faceva da contraltare, nel romanzo di Naselli, l'emergere di un affresco degli ambienti sociali più degradati della periferia cittadina.
Una rapida scorsa alle vicende biografiche dell'autore del "Lamoricière, Pio IX, Antonelli" rivela che Castiglia fu intellettuale appassionatamente partecipe alle vicende del proprio tempo, proteso a combattere sul piano che più gli era congeniale, quello della cultura, una battaglia parallela e complementare alle battaglie risorgimentali per l’affrancamento dalla dominazione borbonica, l’affermazione delle libertà costituzionali e il raggiungimento dell’Unità nazionale.
L’esperienza de “La Ruota”, in particolare, cui Castiglia aderì dalla fondazione fino alla forzata soppressione , rappresenta un momento rilevante all’interno del percorso che avrebbe portato l’autore alla pratica del romanzo, sia perché è possibile rintracciare "in nuce" quella poetica dell’impegno e quella fede nella funzione civile della letteratura che avrebbe caratterizzato le opere successive, sia perché la rivista fu sede di un’accesa polemica – di stampo ghibellino e in chiave democratica – contro intellettuali e politici di Francia come Thiers e Guizot, personaggi che si ritrovano nell’intreccio del "Lamoricière, Pio IX, Antonelli".
Su alcuni dati occorre soffermarsi: è quanto mai significativo che la stesura del romanzo avvenga proprio nel 1860, mentre i Mille al seguito di Garibaldi combattevano per la liberazione della Sicilia.
Il "Lamoricière, Pio IX, Antonelli", «scritto in sei giorni colla febbre di antiche speranze nella certezza della prossima redenzione» – come chiarisce lo stesso Castiglia nella dedica che accompagna la prima edizione e che riporta la data del 20 maggio 1860 – è dunque frutto indiscutibile della volontà dell’autore di partecipare con il proprio contributo agli avvenimenti di quella particolarissima stagione.
L’impronta di fondo resta quella del romanzo storico risorgimentale, relativamente alla concezione della letteratura come veicolo ideale per la divulgazione degli ideali patriottici e l’incivilimento del popolo (che qui passa attraverso lo sgretolamento di false credenze), così come per l’adozione dell’eterodiegesi (con il ricorso, di chiara derivazione manzoniana, al narratore onnisciente), ma l’ambientazione è coeva, essendo la materia storica cui attinge storia degli eventi accaduti appena qualche mese prima rispetto all’avvio della narrazione: è un’operazione che Castiglia rivendica con forza, posponendo al titolo la formula di romanzo storico contemporaneo.

Cet article s’intéresse à la résurgence du romanesque littéraire du XIXe siècle dans la « littérature » du XXIe siècle. La comparaison historico-culturelle entre les deux siècles permet de faire ressortir les ressemblances entre le roman-feuilleton et les séries télévisées à partir d’ingrédients précis. L’écriture littéraire ou télévisuelle implique une fabrique narrative et thématique qui va à la recherche du plaisir du lecteur avide de la saturation romanesque.

Les trois albums publiés par Riff Reb's aux éditions Soleil, et en particulier le plus récent, offrent au dix-neuviémiste une occasion privilégiée de sortir du corpus des oeuvres sans cesse (ré)adaptées en BD au profit d'un répertoire tout personnel. Au gré de son parcours de lecteur, le dessinateur a imposé, à travers Jack London ou Mac Orlan, sa conception d'une pratique longtemps vue comme un outil pédagogique. Alors que certaines adaptations se réduisent à des transcriptions surchargées de texte, Riff Reb's entend mettre en évidence l'apport de l'image. L'intérêt de son projet tient également au fait qu'il s'applique à choisir des récits qui mettent « l'élégance » de l'aventure au profit d'une réflexion sur l'humanité ou d'une profondeur politique et philosophique. Rien d'étonnant alors au fait qu'il ait privilégié dans ces trois albums le XIX e et le premier XX e siècle, de Victor Hugo à Eugène Sue (Kernok le pirate), Jack London (projet avorté d'adaptation du Vagabond des étoiles, puis publication du Loup des mers et illustration d'Un typhon au large des côtes du Japon), B. Traven (Le Vaisseau des morts), Pierre Mac Orlan (À Bord de l'Étoile matutine) ou Joseph Conrad (Un sourire). Les révoltés, les exilés et les marginaux ont sa préférence, ce qui n'exclue pas un certain attrait pour le roman noir et le fantastique (Edgar Poe, William Hodgson, Marcel Schwob). L'unité des trois volumes qu'il a publiés dans la collection « Noctambule », aujourd'hui présentés comme une trilogie maritime, ne se trouve donc pas tant dans la thématique de la piraterie ou de la navigation que dans une méditation sur la révolte, la liberté et la mort. Mathilde Labbé A lire dans Le Magasin du XIXe siècle, n° 6, novembre 2016, p. 172-175. http://etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs.fr/magasin.html

El objetivo de este capítulo es reconstruir la llegada de obras de Eugene Sue a través de los anuncios de las librerías de Mérida, Yucatán entre 1840 y 1867. También se propone hacer unas aproximaciones a la influencia de estos textos en un par de escritores yucatecos Vicente Calero Quintana y José Patricio Nicoli.

Etude de The Women of London et The Women of Paris, publiés par le même auteur (toutefois anonyme) chez l’éditeur George Vickers en 1863-1864, de façon à pouvoir étudier quels changements amènent ou non les variations génériques et géographiques dans une production romanesque sérielle.
Je commencerai par une présentation générale des œuvres, penny dreadfuls centrés sur des femmes, avant de comparer les parcours des 2 héroïnes, très différents sur aux plans géographique, social et moral, pour enfin caractériser le rapport au romanesque de ces deux exemples de littérature urbaine

Les caricatures de concierges, portiers et domestiques auxiliaires des portes et du passage dans les lieux publics de l ’immeuble, ou privés de l'appartement, sont nombreuses au XIXe siècle, en dessin et en littérature. En effet le concierge ou portier est alors un phénomène moderne, et sa situation sociale, de même que celle de son local, est située dans l'entre-deux. Sa fonction de contrôle se heurte dès lors à la fois aux pressions du propriétaire de l'immeuble et à la résistance de ses locataires. Le portier ou concierge occupe donc une place spéciale dans la représentation caricaturale du XIXe siècle. Entre servilité et volonté de surpuissance, il fait l ’objet de nombreux tiraillements. Alors qu'il est écartelé socialement entre locataire et propriétaire, ses représentations caricaturales s'étirent entre animal et dieu.