A DEAL OR NO DEAL?
Nine days of horror as Israeli
offensive on exhausted northern
Gaza intensifies
Nine days of horror as Israeli offensive on
exhausted northern Gaza intensifies1
Bodies lie under blankets in Beit Lahiya after the 29 October Israeli strike. Photograph:
Reuters
1
https://www.theguardian.com/world/2024/oct/29/nine-days
Israel’s recent offensive in northern Gaza has killed more than
700 people in a little over three weeks, with nearly 300 of
those deaths, mainly in the north, occurring in the past nine
days alone. While it has attempted to justify its renewed
focus on the north by claiming it is targeting regrouped
Hamas fighters,
.
The Israeli military has repeatedly struck shelters for
displaced people across Gaza, saying it is carrying out precise
strikes targeting Palestinian militants and has tried to avoid
harming civilians. The strikes have often killed women and
children. These are the reported deaths in the past nine days:
20 October
At least 87 people were killed overnight when an Israeli
airstrike hit several multi-storey buildings in Beit Lahiya in
northern Gaza, according to Gaza’s health ministry. Images
suggested two or three big blocks of flats were demolished in
the strike.
Graphic footage afterwards showed the bodies of several
children among the dead, while footage from the nearby
Kamal Adwan hospital showed body bags.
Israel has said the casualty figures were exaggerated, despite
evidence of civilian deaths.
The UN special coordinator for the peace process in the
Middle East, Tor Wennesland, said after the airstrike: “The
nightmare in Gaza is intensifying … Horrifying scenes are
unfolding in the northern strip amidconflict, relentless Israeli
strikes and an ever-worsening humanitarian crisis.”
SOUBRESAUTS ET TERGIVERSATIONS
IDÉOLOGIQUES (2005-2024) :
CONVERGENCE ET CONNIVENCE ENTRE
NÉOCONSERVATEURS ÉTATSUNIENS ET
NÉO-SIONISTES ISRAËLIENS
Noha Khalaf*
EXTRAIT
Après des années d’alarmisme et de déshumanisation des
Palestiniens, il est probable que de nombreux sionistes
libéraux
abandonneront
leurs
engagements
démocratiques au profit de leurs engagements ethniques,
estimant que c’est le prix de la survie. Il n’est pas difficile
d’imaginer comment cela va se dérouler : Israël réprimera
plus durement les droits des Palestiniens, essentiellement
en égalisant le statut des Arabes à l’intérieur et au-delà de
la Ligne verte. Les lois qui érodent encore davantage les
droits des citoyens non juifs et interdisent leurs
représentants politiques seront adoptées avec une
écrasante majorité juive. Le déploiement d’unités
militaires dans et autour des villes arabes en Israël suivra
bientôt. Ainsi, dans un climat de terreur existentielle et
sur fond d’épisodes récurrents de violence de rue, dont
les événements de mai dernier n’étaient qu’un léger
prélude, Israël achèvera sa transformation. La réaction
judéo-israélienne arrivera à son terme : un État juif et non
démocratique.
Au cours des dix dernières années, les niveaux les plus
élevés d’intolérance ethnique et de ségrégationnisme en
Israël ont été systématiquement constatés parmi les Juifs
israéliens de moins de trente ans. »
Les dilemmes du monde arabe
L’
AFFAIRE
est entendue2. Malgré un déferlement
inouï de violence contre les populations civiles
et
la
destruction
sans
précédent
des
infrastructures urbaines, la quasi-totalité des
États arabes ne porteront pas secours aux
Palestiniens, à Gaza et en Cisjordanie, ni aux
2
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/11/BELKAID/67730
Libanais (1). Constitué dans les années 1970
après le rapprochement entre l’Égypte et Israël,
l’ancien « front du refus » est dispersé, par
l’effet de la distance — dans le cas de l’Algérie
—, de guerres civiles ou de l’effondrement de
l’État — dans les cas de l’Irak, de la Libye, de la
Syrie ou du Yémen. Quant aux monarchies du
Golfe, au-delà d’une solidarité de façade —
notamment diplomatique au sein de l’enceinte
des Nations unies — ou de silences gênés, leurs
dirigeants
allient
duplicité,
complexe
d’infériorité militaire et fascination à l’égard
d’Israël — sans oublier la volonté de défendre
leurs propres intérêts stratégiques.
Les Émirats arabes unis (EAU) consentent ainsi
une importante aide humanitaire acheminée
par camions vers Gaza et proposent de mettre à
disposition
des
troupes
pour
y
gérer
l’après-guerre, mais sans jamais négliger leurs
objectifs, dont l’un des principaux reste le
maintien de bonnes relations avec Tel-Aviv. Hors
de question, dès lors, pour cette fédération
composée de sept émirats de remettre en cause
la normalisation avec Israël entérinée par les
accords Abraham, conclus le 13 août 2020 sous
la houlette des États-Unis. Les deux parties
multiplient les projets communs en matière de
nouvelles technologies, de défense ou de
tourisme.
L’idylle
résiste
à
l’intensité
dévastatrice des « frappes » israéliennes, aux
drames humains qu’elles engendrent, aux pires
massacres à Gaza ou à Beyrouth. Et les
dirigeants émiratis l’assument sans ciller. Les
médias
officiels
ainsi
qu’une
kyrielle
d’intellectuels très suivis sur les réseaux sociaux
ne
cessent de reprocher au Hamas le
déclenchement de la guerre aux dépens de son
peuple. Soit un argumentaire identique à celui
de leurs homologues saoudiens.
Certes, le royaume se montre moins énamouré
d’Israël que son voisin, à la fois partenaire et
rival.
Officiellement,
Riyad
a
gelé
les
négociations qui devaient mener à une
normalisation
avec
Tel-Aviv
(2)
;
mais,
contrairement à ce qu’affirment les Saoudiens,
les contacts directs n’ont pas cessé, notamment
sur le plan sécuritaire. Alors que les Émirats
comptent une population de cinq cent mille
sujets — pour deux millions et demi d’étrangers
— facile à museler pour l’empêcher d’exprimer
son hostilité à Israël, la monarchie saoudienne
doit
composer
avec
trente-six
millions
d’habitants, dont une large partie demeure
propalestiniens. Les autorités ont d’ailleurs
arrêté plusieurs imams à la suite de prêches
incendiaires — parfois à connotation antisémite
— contre Israël. De son côté, le petit royaume
de Bahreïn, signataire des accords Abraham et
vassal de Riyad, a concédé une suspension des
échanges commerciaux avec Tel-Aviv afin de
calmer une colère susceptible de provoquer un
soulèvement populaire comparable à celui de
2011 (3).
Dans les trois cas, en réalité, les dirigeants
observent avec intérêt l’évolution du rapport de
forces régional. L’affaiblissement conjoint du
Hamas et du Hezbollah fait le jeu de ces
monarchies hostiles à la fois au mouvement des
Frères musulmans — auquel appartient le parti
palestinien — et à une milice chiite alliée de la
République islamique d’Iran. On se souvient
que c’est pour avoir refusé de provoquer une
guerre civile au pays du Cèdre en créant une
formation armée sunnite capable de s’attaquer
au Parti de Dieu que l’ancien premier ministre
libanais Saad Hariri a été séquestré en
novembre
2017
à
Riyad,
avant
qu’une
intercession française ne le fasse libérer (4).
Apparu le visage hagard sur les écrans de la
télévision satellitaire saoudienne Al-Arabiya, M.
Hariri avait alors dénoncé la mainmise du
Hezbollah sur la vie politique libanaise et
déclaré que « les bras de l’Iran dans la région
[seraient] coupés ». Cette prédiction disait
surtout
l’obsession
du
prince
héritier
Mohammed Ben Salman (MBS) : elle se réalise
sept ans plus tard, grâce à l’armée israélienne, à
la grande satisfaction des monarchies du Golfe.
Même le Qatar — régulièrement mis en cause
pour sa proximité avec le Hamas en particulier,
et avec les Frères musulmans en général — voit
d’un bon œil l’amoindrissement de la capacité
de nuisance de l’Iran dans la région.
Ces mêmes monarchies ne vont pas jusqu’à
souhaiter qu’Israël « finisse le travail » en
s’attaquant à Téhéran. Toutes, à commencer par
les Émirats, savent qu’elles auraient trop à y
perdre. Leur pays attaqué, les gardiens de la
révolution n’hésiteraient pas à s’en prendre à
leurs voisins du Golfe. Quelques missiles
suffiraient à priver une ville comme Dubaï
d’électricité et d’eau potable, sans oublier les
dommages profonds infligés au tourisme, sur
lequel repose, entre autres, l’économie de cette
cité-État. Dès lors, toutes les capitales du
Khaleej (« Golfe ») militent pour que les
États-Unis freinent les ardeurs guerrières de M.
Benyamin Netanyahou (lire « Le triomphe
sanglant de Benyamin Netanyahou »). Le prince
héritier Mohammed Ben Zayed (« MBZ ») des
Émirats arabes unis a en ce sens effectué une
visite officielle à Washington du 23 au 26
septembre. Le président Joseph Biden a alors
élevé son pays au rang de partenaire de défense
majeur
des
États-Unis,
une
distinction
présentée par les médias émiratis comme une
reconnaissance de l’importance stratégique de
leur fédération sur l’échiquier mondial (5).
Durant son séjour américain, MBZ a rencontré
de nombreuses personnalités politiques — dont
les anciens présidents William Clinton et George
W. Bush — et il a tenu à tous le même message
: les Émirats sont des alliés solides de
l’Amérique et d’Israël, charge à Washington
d’empêcher que la guerre actuelle n’aille trop
loin.
Une
préoccupation identique prévaut en
Égypte,
malgré
une
lecture
stratégique
différente de la situation. Dès le 7 octobre 2023
au soir, comme à chaque intervention militaire
israélienne à Gaza, le pays a proposé ses bons
offices pour conclure d’un cessez-le-feu. Ses
dirigeants ont tout mis en œuvre pour
empêcher l’expulsion de centaines de milliers
de Palestiniens vers le Sinaï. Au Caire, comme
ailleurs au Proche-Orient, perdure la mémoire
de l’histoire longue, et l’on a bien saisi que ces
réfugiés n’auraient jamais pu revenir à Gaza,
qu’ils n’auraient dès lors pas manqué de
constituer un problème de politique, voire de
stabilité, intérieure. Si le président Abdel Fattah
Al-Sissi et son gouvernement ont critiqué l’«
aventurisme » du Hamas, ils ne se réjouissent
pas forcément de son effondrement. Leur
position, pragmatique, se fonde sur la situation
dans l’enclave, où aucune force politique n’est
capable de prendre le relais du mouvement
islamiste. Les dirigeants égyptiens n’ignorent
pas le discrédit total touchant l’Autorité
palestinienne (lire « Quel avenir pour les
Palestiniens ? ») et redoutent un recours à une
force internationale d’interposition dans un
territoire
qu’ils
situent
dans
leur
zone
d’influence. Du point de vue égyptien, du reste,
l’existence du Hamas avait ceci de positif qu’elle
« occupait » les Israéliens et conférait au Caire
un rôle stratégique, ne serait-ce que pour ses
capacités de médiation. Las, un an après
l’attaque du 7 octobre 2023, Israël a repris le
contrôle de la frontière sud de Gaza et s’installe
dans un face-à-face inédit depuis plusieurs
décennies avec l’Égypte. Si d’aventure des
colons revenaient dans la bande palestinienne,
les exigences de sécurité frontalière de Tel-Aviv
se renforceraient, et l’Égypte se trouverait dans
la situation inconfortable de devoir s’y plier.
D’ailleurs, c’est l’hubris israélienne qui inquiète
le plus les Égyptiens. Les rassemblements
organisés par des membres du Likoud et des
représentants de partis d’extrême droite afin
d’exiger
la
colonisation
de
Gaza
puis
l’établissement d’un « Grand Israël » ne sont
pas passés inaperçus au Caire. Les discours
répétés de MM. Itamar Ben-Gvir et Bezalel
Smotrich en ce sens, non plus. Respectivement
chargés de la sécurité nationale et des finances,
ces ministres de M. Netanyahou n’éprouvent
aucune gêne à se déclarer partisans, au nom
d’une lecture des textes bibliques, d’un État qui
comprendrait une partie du Liban, de la Syrie,
de l’Irak, de la Jordanie, de l’Arabie saoudite
mais aussi de l’est de l’Égypte, en sus du Sinaï.
Ces dernières semaines, sur les réseaux sociaux,
de nombreux Égyptiens ont relayé les captures
d’écran montrant des soldats israéliens à Gaza
qui arborent à l’épaule un écusson dessinant
cette nouvelle géographie régionale.
Si l’idée que des Israéliens rêvent d’annexer une
partie de leur territoire fait — pour le moment
— hausser les épaules en Irak ou en Arabie
saoudite, tel n’est pas le cas au Liban, où l’on
n’oublie pas que le projet sioniste originel
prévoyait d’englober le sud du pays du Cèdre.
Tel n’est pas le cas non plus en Égypte, où, sans
parler de l’hostilité d’une grande partie de la
population,
nombre
d’élites
n’assument
toujours pas la paix conclue avec Israël à la fin
des années 1970 (6). Ces milieux s’inquiètent
du
jusqu’au-boutisme
guerrier
de
M.
Netanyahou et de l’exigence de nouvelles
conquêtes territoriales prônée par ses alliés.
Selon
nos
actuellement
informations, un débat agite
la
hiérarchie
de
l’armée
égyptienne, où la question d’un effort de
défense plus important se pose désormais. Un
réarmement qu’accompagnerait une éventuelle
remilitarisation préventive du Sinaï. Car, au
Proche-Orient, le front de la guerre ne
demande qu’à s’élargir.
AKRAM BELKAÏD
(1) Lire « Un silence arabe », Le Monde diplomatique,
mars 2024.
(2) Lire Hasni Abidi et Angélique Mounier-Kuhn, «
Riyad - Tel-Aviv, coup de frein à la normalisation »,
Le Monde diplomatique, novembre 2023.
(3) Lire Marc Pellas, « Une monarchie de plomb règne
sur Bahreïn », Le Monde diplomatique, novembre
2021.
(4) Lire Marie Jordac, « L’étrange séquestration de
Saad Hariri », dans Manière de voir, n° 174, «
Liban, 1920-2020, un siècle de tumulte »,
décembre 2020 - janvier 2021.
(5) Fatiha Dazi-Heni, « Le pari gagnant et risqué des
Émirats arabes unis au Proche-Orient », Orient XXI,
14 octobre 2024.
(6) Marwa El-Shinawy, « Netanyahu revives the
Greater Israel plan », 15 octobre 2024.
La disparition de Yahya Sinwar n'est qu'un prélude,
https://www.academia.edu/43796598/Stochastic_Model_an
d_Worldwide_Conflict_Resolution_chaos_control_modeling_
and_simulation
j'ai fait une pause, en attendant un nouveau trigger?
on ne peut tuer tous les chefs et intellectuels, avec
l'intelligence artificielle on ne peut vaincre la volonté d'un
peuple.
https://www.academia.edu/s/6fed733e46?fbclid=IwY2xjawF_
IONleHRuA2FlbQIxMQABHfU0IpnA9dderg42gvYdU7j_h384xA
NEYGDj3-p0mPAjr2oSfqwM21piog_aem_zxseQTi28amanC0H
0czUcA
The disappearance of Yahya Sinwar is only a prelude,
https://www.academia.edu/43796598/Stochastic_Model_an
d_Worldwide_Conflict_Resolution_chaos_control_modeling_
and_simulation
I took a break, waiting for a new trigger?
we cannot kill all the leaders and intellectuals, with artificial
intelligence we cannot defeat the will of a people.
Yahya Ibrahim Hassan Sinwar (Arabic: ﯾﺣﯾﻰ إﺑراھﯾم ﺣﺳن اﻟﺳﻧوار,
romanized: Yaḥyá Ibrāhīm Ḥasan al-Sinwār; born 29 October
1962), commonly known as Yahya Sinwar,[note 1][3] is the de
facto leader of Hamas. A Palestinian politician, he has been
the chairman of the Hamas Political Bureau since August
2024[4] and the Hamas leader in the Gaza Strip since
February 2017, succeeding Ismail Haniyeh in both roles
The Biden administration has warned Israel that it faces
possible punishment, including the potential stopping of US
weapons transfers, if it does not take immediate action to let
more humanitarian aid into Gaza.
A letter written jointly by Antony Blinken, the US secretary of
state, and Lloyd Austin, the defence secretary, exhorts
Benjamin Netanyahu’s government to ease humanitarian
suffering in the territory by lifting restrictions on the entry of
assistance within 30 days or face unspecified policy
“implications”.
The four-page missive, dated 13 October, was sent to Yoav
Gallant, the Israeli defence minister, and Ron Dermer, the
strategic affairs minister, and came to light after being posted
on social media by Barak Ravid, an Israeli journalist who
works for Axios, after apparently being leaked.
Jason Burke
Benjamin Netanyahu’s office has said that Israel will decide
alone on the form of any retaliation to Iran’s barrage of 180
missiles fired at the country earlier this month, although it
would listen to advice from Washington.
The comments came after US media reported that the Israeli
prime minister had given an assurance to the US president,
Joe Biden, that Israel would not attack sites associated with
Iran’s nuclear programme or oilfields before the US
presidential election.
On Tuesday, Israel continued to press its offensive in Lebanon
and Gaza, with airstrikes in Gaza killing a further 50
Palestinians as Israeli forces fought Hamas and other militants
in the north of the territory.
Tens of thousands of civilians have been trapped in the
densely populated northern Gaza neighbourhood of Jabaliya
by a new Israeli military operation there. Most are suffering
appalling conditions and mounting casualties from Israeli
shelling, bombs and missiles.
In Lebanon, Israel’s military launched several strikes in eastern
areas, a day after Netanyahu vowed to “mercilessly strike
Hezbollah in all parts of Lebanon – including Beirut”.
Hamas official Osama Hamdan told Al Jazeera: “Biden’s
speech included positive ideas, but we want this to
materialise within the framework of a comprehensive
agreement that meets our demands.”
As expected, Netanyahu’s far-right coalition partners3 – the
finance minister, Bezalel Smotrich, and the national security
minister, Itamar Ben-Gvir – immediately voiced opposition to
the new truce plan when Shabbat ended on Saturday night,
threatening to resign if it goes ahead.
Such a deal would be “foolhardy, constituting a victory for
terrorism and a threat to Israel’s national security,” Ben-Gvir,
the head of the ultranationalist Jewish Power party, said on X.
An aide to the prime minister confirmed on Sunday that Israel
had put the framework forward, but described it as “flawed”
and in need of more work.
However, Netanyahu is also under increasing pressure from
his military and intelligence chiefs, as well as the centrist
members of his war cabinet, to accept a ceasefire and
hostage release deal. Benny Gantz, a leading rival who joined
Netanyahu’s emergency unity government after 7 October,
3
https://www.theguardian.com/
has said he will resign if the prime minister does not commit
to a “day after” plan for Gaza by 8 June.
What is al-Mawasi and why did Israel attack
a ‘safe zone’?
4
EXCERPT:
Is al-Mawasi a safe zone?
Far from it. Despite its designation, al-Mawasi has been
attacked by Israeli forces on multiple occasions. In the most
deadly attack, on 13 July, Israeli jets bombed al-Mawasi,
killing 90 people and injuring 300 displaced Palestinians,
according to Gaza’s health ministry.
The Israeli military said that strike had targeted and killed
Mohammed Deif, the shadowy leader of Hamas’s military
wing, but Hamas says Deif is still alive. Two attacks took place
in late June, one in May and one in February, as well as the
latest attack.
….We have all been profoundly shaken by recent events in
Israel and Gaza. This latest conflict marks the start of a
4
https://www.theguardian.com/world
chapter that is likely to affect millions of lives, both in the
Middle East and further afield, for years to come.
D. Noha Khalaf: Mahmoud Darwish and the
“butterfly effect that never goes away” in
Gaza!
Aug 24, 2024
!ّ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ وأﺛﺮ اﻟﻔﺮاﺷﺔ اﻟﺬي ﻻ ﯾﺰول” ﻓﻲ ﻏﺰة: ﻧﮭﻰ ﺧﻠﻒ.د
د .ﻧﮭﻰ ﺧﻠﻒ
وﻛﺄﻧﮫ ﻻ ﯾﺰال ﻣﻮﺟﻮدا ﻟﯿﺬﻛﺮﻧﺎ ﺑﻌﻼﻗﺔ اﻟﻤﺎﺿﻲ ﺑﺎﻟﺤﺎﺿﺮ ،وﺑﺎﺳﺘﻤﺮار اﻟﻤﺄﺳﺎة
واﻟﻤﺠﺎزر اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ ،وﺻﻒ ﻣﺤﻤﻮد
دروﯾﺶ ﻣﺎ ﺣﺪث ﻋﻠﻰ اﻟﺸﺎطﺊ ﻓﻲ ﺑﯿﺖ ﻻھﯿﺎ ،ﺷﻤﺎل ﻏﺰة ،ﻋﺎم 2006ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪة
ﺑﻌﻨﻮان’ اﻟﺼﺮﺧﺔ/اﻟﺒﻨﺖ‘ ﻓﻲ دﯾﻮاﻧﮫ ’أﺛﺰ اﻟﻔﺮاﺷﺔ’ اﻟﺬي ﻧﺸﺮ ﻓﻲ ﻋﺎم وﻓﺎﺗﮫ ،أي
ﻓﻲ ﻋﺎم ، 2008وﻗﺪ ﺟﺎء ﻓﯿﮭﺎ:
“ﻋﻠﻰ ﺷﺎطﺊ اﻟﺒﺤﺮ ٌ
ﺑﻨﺖ .وﻟﻠﺒﻨﺖ أَھﻞ
وﻟﻸھﻞ ٌ
ﺑﯿﺖ .وﻟﻠﺒﯿﺖ ﻧﺎﻓﺬﺗﺎن وﺑﺎبْ …
وﻓﻲ اﻟﺒﺤﺮ ﺑﺎرﺟﺔٌ ﺗﺘﺴﻠﱠﻰ
ﺑﺼﯿ ِﺪ اﻟ ُﻤﺸﺎة ﻋﻠﻰ ﺷﺎطﺊ اﻟﺒﺤﺮ:
أرﺑﻌﺔٌ ،ﺧﻤﺴﺔٌ ،ﺳﺒﻌﺔٌ
واﻟﺒﻨﺖ ﺗﻨﺠﻮ ﻗﻠﯿﻼً
ُ
ﯾﺴﻘﻄﻮن ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻣﻞ،
ﻷن ﯾﺪاً ﻣﻦ ﺿﺒﺎب
ﯾﺪاً ﻣﺎ إﻟﮭﯿﺔً أﺳﻌﻔﺘﮭﺎ ،ﻓﻨﺎدت :أَﺑﻲ
ﯾﺎ أَﺑﻲ !..ﻗُﻢ ﻟﻨﺮﺟﻊ ،ﻓﺎﻟﺒﺤﺮ ﻟﯿﺲ ﻷﻣﺜﺎﻟﻨﺎ
ﻟﻢ ﯾ ُِﺠﺒْﮭﺎ أﺑﻮھﺎ اﻟ ُﻤﺴﺠﱠﻰ ﻋﻠﻰ ظﻠﮫ
ﻓﻲ ﻣﮭﺐ اﻟﻐﯿﺎب
د ٌم ﻓﻲ اﻟﻨﺨﯿﻞ ،د ٌم ﻓﻲ اﻟﺴﺤﺎب
ُ
اﻟﺼﻮت أﻋﻠﻰ وأَﺑﻌﺪ ﻣﻦ
ﯾﻄﯿﺮ ﺑﮭﺎ
ﺷﺎطﺊ اﻟﺒﺤﺮ .ﺗﺼﺮخ ﻓﻲ ﻟﯿﻞ ﺑﺮّﯾﺔ،
ﻻ ﺻﺪى ﻟﻠﺼﺪى.
ﺧﺒﺮ
ﻓﺘﺼﯿﺮ ھﻲ اﻟﺼﺮﺧﺔَ اﻷﺑﺪﯾﺔَ ﻓﻲ ٍ
ﻋﺎﺟﻞ ،ﻟﻢ ﯾﻌﺪ ﺧﺒﺮاً ﻋﺎﺟﻼً
ٍ
ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻋﺎدت اﻟﻄﺎﺋﺮات ﻟﺘﻘﺼﻒ ﺑﯿﺘﺎ ً ﺑﻨﺎﻓﺬﺗﯿﻦ وﺑﺎب”!..
ﺣﺪث ذﻟﻚ ﻋﺎﻣﯿﻦ ﻗﺒﻞ رﺣﯿﻠﮫ ،وﺛﻤﺎﻧﯿﺔ أﻋﻮام ﻗﺒﻞ اﻟﻌﺪوان ﻋﻠﻰ ﻏﺰة ﻓﻲ ﻋﺎم
2014ﺟﯿﺚ رﺳﻢ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ
ﺑﻜﻠﻤﺎﺗﮫ اﻟﻤﺒﺎﺷﺮة واﻟﻤﺘﺄﻟﻘﺔ ﺑﺒﺴﺎطﺘﮭﺎ أﺣﯿﺎﻧﺎ ،وﺑﻌﻤﻘﮭﺎ ورﻣﻮزھﺎ ،اﺣﯿﺎﻧﺎ أﺧﺮى،
ﺻﻮرة اﻟﺠﺮﯾﻤﺔ اﻟﺘﻲ ارﺗﻜﺒﺘﮭﺎ اﻟﺒﻮارج اﻻﺳﺮاﺋﯿﻠﯿﺔ ﻋﻠﻰ ﺷﺎطﻰء ﻏﺰة واﻟﺘﻲ
ﺗﺸﺒﮫ ﻛﻞ اﻟﺠﺮاﺋﻢ اﻟﺘﻲ ﯾﺮﺗﻜﺒﮭﺎ اﻟﻜﯿﺎن اﻟﺼﮭﯿﻮﻧﻲ ﻣﻨﺬ ذﻟﻚ اﻟﺤﯿﻦ و ﺑﺸﻜﻞ ﻣﻮﺳﻊ
و اﺑﺸﻊ و اﻛﺜﺮ وﺣﺸﯿﺔ اﻟﯿﻮم ﻓﻲ ﻋﺎم .2024
ﻟﻢ ﺗﻜﻦ ﺣﺮﻛﺔ اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ اﻻﺳﻼﻣﯿﺔ ،ﺣﻤﺎس ،ﻗﻮﯾﺔ ﻓﻲ ﻋﺎم 2006ﻛﻤﺎ ھﻲ اﻟﯿﻮم،
ﻛﻤﺎ ﻟﻢ ﺗﻜﻦ ﻟﮭﺎ ﺻﻮارﯾﺦ ﻓﻲ ﻋﺎم ، 2014و ﻟﻢ ﺗﻜﻦ ﻣﻮﺟﻮدة ﻓﻲ ﺻﺒﺮا و
ﺷﺎﺗﯿﻼ اﻓﻲ ﻋﺎم،1982
ﻋﻨﺪﻣﺎ ارﺗﻜﺒﺖ ﻣﺠﺰرة ﺻﺒﺮا وﺷﺎﺗﯿﻼ )ﻣﻨﺬ اﺛﻨﯿﻦ
وارﺑﻌﻮن ﻋﺎﻣﺎ( ،ھﺬه اﻟﻤﺠﺰرة اﻟﺘﻲ وﺻﻔﮭﺎ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪﺗﮫ اﻟﺮاﺋﻌﺔ
’ﻣﺪﯾﺢ اﻟﻈﻞ اﻟﻌﺎﻟﻲ‘ وﻛﺄﻧﮫ ﺗﻨﺒﺄ ﺑﺄﺑﯿﺎﺗﮫ ﺑﺎرﺗﻜﺎب ﻣﺠﺎزرﻣﺴﺘﻘﺒﻠﯿﺔ وﻣﺘﺘﺎﻟﯿﺔ ﺑﺮﻣﺰﯾﺔ
ﻋﺎﻟﯿﺔ ﻗﺎﺋﻼ’ :ﺻﺒﺮا ﺗﻘﺎطﻊ ﺷﺎرﻋﺎن ﻋﻠﻰ ﺟﺴﺪ ،ﺻﺒﺮا ھﻮﯾﺔ ﻋﺼﺮﻧﺎ ﺣﺘﻰ اﻷﺑﺪ،
وﺻﺒﺮا ﻻ أﺣﺪ‘.
ﻛﻤﺎ رﺑﻂ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﺑﯿﻦ ﻟﺒﻨﺎن ورﻓﺢ ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪة اﺧﺮى ﻣﻦ دﯾﻮاﻧﮫ ’أﺛﺮ
اﻟﻔﺮاﺷﺔ‘ ﺑﻌﻨﻮان ’أ ﺑﻌﺪ ﻣﻦ اﻟﺘﻤﺎھﻲ‘ ﺣﯿﺚ ﻗﺎل ﻓﯿﮭﺎ:
“ﻛﺎﻧﺖ روﺣﻲ اﻟﺘﻲ طﺎرت َﺷ َﻌﺎﻋﺎ ً
ﻣﻨﻲ ،وﻣﻦ ﺑﻄﻦ اﻟﻮﺣﺶ ﺗﺴﻜﻦ ﺟﺴﺪاً آﺧﺮ,
أَ ﱠ
ﺧﻒ وأَﻗﻮى ،ﻟﻜﻨﻲ ﻻ أﻋﺮف أﯾﻦ أﻧﺎ
اﻵن :أﻣﺎم اﻟﺘﻠﻔﺰﯾﻮن ،أم ﻓﻲ اﻟﺘﻠﻔﺰﯾﻮن؟
أﻣﺎ اﻟﻘﻠﺐ ،ﻓﺈﻧﻲ أراه ﯾﺘﺪﺣﺮج ،ﻛﻜﻮز ﺻﻨﻮﺑﺮ ﻣﻦ ﺟﺒﻞ ﻟﺒﻨﺎﻧﻲ إﻟﻰ َرﻓَﺢ”.
ان ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﻟﻢ ﯾﻜﻦ ﻓﻘﻂ ﺷﺎﻋﺮا ﺑﻞ ﻣﺆرﺧﺎ ﻟﻤﺄﺳﺎة وأﺳﻄﻮرة ﻓﻠﺴﻄﯿﻦ،
وﻟﻠﻤﻠﺤﻤﺔ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﯿﺔ اﻟﻼﻣﺘﻨﺎھﯿﺔ و اﻟﻤﺘﻜﺮرة ﻣﺜﻞ اﻣﻮاج اﻟﺒﺤﺮ ،ﻓﮭﻮ ﯾﻤﺜﻞ اﻟﺬاﻛﺮة
اﻟﺠﻤﺎﻋﯿﺔ واﻟﻀﻤﯿﺮ اﻟﺤﻲ ﻟﻤﺴﯿﺮة اﻟﺸﻌﺐ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ ,ﻛﻤﺎ ﯾﻤﻜﻨﻨﺎ اﻋﺘﺒﺎر ان
اﻓﻜﺎره ﺗﺸﻜﻞ ﻣﺎ ﯾﻤﻜﻦ ان ﻧﺴﻤﯿﮫ ﻓﻠﺴﻔﺔ اﻟﻨﻀﺎل اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ ،و ﺛﻮرﺗﮫ اﻟﻤﺘﺒﻠﻮرة
داﺋﻤﺎ و اﻟﺘﻲ ﺗﺠﻤﻊ ﻋﺒﺮ ﻓﻜﺮ ﺟﺪﻟﻲ ﺑﯿﻦ اﻟﺘﺸﺎؤم واﻟﺘﻔﺎؤل ،ﻓﺘﻠﺘﻘﻲ ﻣﻊ ﻣﺼﻄﻠﺢ
اﻟﻜﺎﺗﺐ اﻟﺮاﺣﻞ اﻣﯿﻞ ﺣﺒﯿﺒﻲ ’اﻟﺘﺸﺎؤل‘ ﻓﻲ رواﯾﺘﺔ اﻟﺸﮭﯿﺮة ’ ٍ اﻟﻮﻗﺎﺋﻊ اﻟﻐﺮﯾﺒﺔ ﻓﻲ
اﺧﺘﻔﺎء ﺳﻌﯿﺪ اﺑﻲ اﻟﻨﺤﺲ اﻟﻤﺘﺸﺎﺋﻞ‘ ﻣﻤﺎ ﯾﻌﻨﻲ اﻟﺘﺄرﺟﺢ ﺑﯿﻦ اﻟﺨﻮف ﻣﻦ اﻟﺘﻜﺮار
واﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ اﻟﻤﺨﺮج ،وﺑﯿﻦ اﻟﺘﺸﻜﯿﻚ ﺑﺎﻻﻧﺘﺼﺎر )اﻟﺘﺸﺎؤم( و اﻻﻧﺘﺼﺎر )اﻟﺘﻔﺎؤل(
و ﯾﺮى اﻧﮫ رﻏﻢ اﻟﻮﺻﻒ اﻟﺪﻗﯿﻖ واﻟﻤﺒﺎﺷﺮ ﻟﻠﻮاﻗﻊ اﻷﻟﯿﻢ ان ھﻨﺎك ﻗﺪرة ﻋﻠﻰ
ﺗﺮﺟﻤﺘﮫ ﻓﻲ ﺻﻮر ﺳﻮرﯾﺎﻟﯿﺔ اﻟﻰ ﻣﺎ ھﻮ أﺳﻤﻰ ﻣﻦ اﻟﻮاﻗﻊ اﻟﺬي ﺑﺸﺒﮫ اﻟﺒﺤﺮ
اﻟﻌﻤﯿﻖ و اﻟﻐﺎﻣﺾ.
ﻓﻤﺜﻞ ﻛﻞ اﻟﻔﻼﺳﻔﺔ اﻟﻌﻤﺎﻟﻘﺔ ،ﯾﮭﺘﻢ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﺑﺎﻟﺘﺴﺎؤﻻت أﻛﺜﺮ ﻣﻦ اھﺘﻤﺎﻣﮫ
ﺑﺎﻷﺟﻮﺑﺔ ،ﻛﻤﺎ ﺟﺎء ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪﺗﮫ ﺑﻌﻨﻮان’ﻣﺎذا… .ﻟﻤﺎذا ﻛﻞﱡ ھﺬا؟‘ اﻟﻮاردة ﻓﻲ ﻧﻔﺲ
دﯾﻮاﻧﮫ ’أُﺛﺮ اﻟﻔﺮاﺷﺔ‘ ،ﺣﯿﺚ ھﻜﺬا ﻣﺮت اﻷﯾﺎم ،واﻟﻤﺠﺎزر ﺗﺘﻜﺮر ﻣﻦ دﯾﺮ ﯾﺎﺳﯿﻦ
اﻟﻰ ﺻﺒﺮا اﻟﻰ ﺟﻨﯿﻦ اﻟﻰ ﻏﺰة،
وﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﯾﻮاﻛﺒﮭﺎ ﻛﺎﻟﻔﺮس اﻟﺸﺠﺎع ،ﯾﺴﺒﻘﮭﺎ أﺣﯿﺎﻧﺎ وﯾﻠﺤﻘﮭﺎ أﺣﯿﺎﻧﺎ ﻣﻌﺒﺮا
ﻋﻦ وﺣﺪة ھﺬا اﻟﻔﺮس ﻓﻲ دﯾﻮاﻧﮫ ’ﻟﻤﺎذا ﺗﺮﻛﺖ اﻟﺤﺼﺎن وﺣﯿﺪا;’ ﻛﻤﺎ ﯾﺨﺸﻰ
ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ اﻟﺘﺄﺧﺮ ﻋﻦ اﻟﺤﺪث وﻋﻦ اﻟﺤﻠﻮل ،ﻛﻤﺎ ﻗﺎل ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪة أﺧﺮى ﻣﻦ
ﻧﻔﺲ ھﺬا اﻟﺪﯾﻮان ﺑﻌﻨﻮان
’;وﺻﻠﻨﺎ ﻣﺘﺄﺧﺮﯾﻦ’ ﺟﺎء ﻓﯿﮭﺎ:
“ﻓﻲ ﻣﺮﺣﻠﺔ ﻣﺎ ﻣﻦ ھﺸﺎﺷ ٍﺔ ﻧُ َﺴ ﱠﻤﯿﮭﺎ ﻧﻀﺠﺎً ،ﻻ ﻧﻜﻮن ﻣﺘﻔﺎﺋﻠﯿﻦ وﻻ ﻣﺘﺸﺎﺋﻤﯿﻦ،
إذ ﻧﻨﻈﺮ إﻟﻰ اﻟﻮراء ﻟﻨﻌﺮف أَﯾﻦ
ﻧﺤﻦ ﻣﻨﱠﺎ وﻣﻦ اﻟﺤﻘﯿﻘﺔ ﻧﺴﺄل :ﻛﻢ ارﺗﻜﺒﻨﺎ
ﻣﻦ اﻷﺧﻄﺎء؟ وھﻞ وﺻﻠﻨﺎ إﻟﻰ اﻟﺤﻜﻤﺔ
ﻣﺘﺄﺧﺮﯾﻦ .ﻟﺴﻨﺎ ﻣﺘﺄﻛﺪﯾﻦ ﻣﻦ ﺻﻮاب
اﻟﺮﯾﺢ ،ﻓﻤﺎذا ﯾﻨﻔﻌﻨﺎ أن ﻧﺼﻞ إﻟﻰ أ ّ
ي
ﺷﻲء ﻣﺘﺄﺧﺮﯾﻦ ،ﺣﺘﻰ ﻟﻮ ﻛﺎن ھﻨﺎﻟﻚ
ﻣﻦ ﯾﻨﺘﻈﺮﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﺳﻔﺢ اﻟﺠﺒﻞ ،وﯾﺪﻋﻮﻧﺎ
إﻟﻰ ﺻﻼة اﻟﺸﻜﺮ ﻷﻧﻨﺎ وﺻﻠﻨﺎ ﺳﺎﻟﻤﯿﻦ..
ﻻ ﻣﺘﻔﺎﺋﻠﯿﻦ وﻻ ﻣﺘﺸﺎﺋﻤﯿﻦ ،ﻟﻜﻦ ﻣﺘﺄﺧﺮﯾﻦ!..
وﻓﻲ ﻧﻔﺲ ھﺬا اﻟﺪﯾﻮان ﻗﺼﯿﺪة ﻋﺒﺮ ﻓﯿﮭﺎ ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﻟﯿﺲ ﻓﻘﻂ ﻋﻦ اﻟﺨﻮف ﻣﻦ
اﻟﺘﺄﺧﺮ ﺑﻞ أﯾﻀﺎ ﻣﻦ اﻟﺮﻛﻮض
واﻟﺸﻠﻞ ،ﻓﻔﻲ ﻗﺼﯿﺪﺗﮫ ’ﻟﯿﺘﻨﻲ ﺣﺠﺮ‘ ﻗﺎل:
“ﻟﯿﺘﻨﻲ ﺣﺠﺮ
ﻻ أَ ﱡ
ﺣﻦ اﻟﻰ أيﱢ ﺷﻲء
ﻣﺲ ﯾﻤﻀﻲ ،وﻻ اﻟ َﻐ ُﺪ ﯾﺄﺗﻲ
ﻓﻼ أَ ِ
وﻻ ﺣﺎﺿﺮي ﯾﺘﻘﺪ ُم أو ﯾﺘﺮاﺟ ُﻊ
ﻻ ﺷﻲء ﯾﺤﺪث ﻟﻲ”!..
وﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪة اﺧﺮى ﺑﻌﻨﻮان’ َﻣﻜ ُﺮ اﻟﻤﺠﺎز‘ ﻋﺒﺮ ﻣﺤﻤﻮد ﺑﺸﻜﻞ واﺿﺢ ﻋﻦ ﺻﻌﻮﺑﺔ
ﺗﻘﺪﯾﺮ اﻟﻤﻮﻗﻒ اﻟﺼﺤﯿﺢ ﺑﻌﺪ ﻣﻌﺮﻛﺔ ﻣﻦ
ُ
ُ
ﺧﺴﺮت…”
اﻧﺘﺼﺮت ﻣﺠﺎزاً أﻗﻮل:
اﻟﻤﻌﺎرك ﻗﺎﺋﻼ“ :ﻣﺠﺎزاً أﻗﻮل:
اﻣﺎ ﻓﻲ ﻗﺼﯿﺪﺗﮫ ااﻟﺸﮭﯿﺮة اﻟﻨﻲ ﻛﺘﺒﮭﺎ دروﯾﺶ ﻓﻲ ﻋﺎم’ 2002ﺣﺎﻟﺔ ﺣﺼﺎر‘ ﻓﮭﻲ
ﺗﺬﻛﺮﻧﺎ ﺑﺎﻟﻮﺿﻊ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ اﻟﻌﺎم اﻟﯿﻮم ﺣﯿﺚ ﻗﺎل:
“ھﻨﺎ ،
ﻋﻨﺪ ﻣﻨﺤﺪرات اﻟﺘﻼل،
ﻗﺮب ﺑﺴﺎﺗﯿﻦ ﻣﻘﻄﻮﻋﺔ اﻟﻈﻞ،
ﻧﻔﻌﻞ ﻣﺎ ﯾﻔﻌﻞ اﻟﺴﺠﻨﺎء،
و ﻣﺎ ﯾﻔﻌﻞ اﻟﻌﺎطﻠﻮن ﻋﻦ اﻟﻌﻤﻞ:
ﻧﺮﺑﻲ اﻷﻣﻞ”.
اﻣﺎ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺤﺮب اﻻﺑﺎدة اﻟﻤﺴﺘﻤﺮة ﻣﻨﺬ ﻋﺸﺮة اﺷﮭﺮﺿﺪ اﻟﺸﻌﺐ اﻟﻔﻠﺴﻄﯿﻨﻲ ﻓﻲ
ﻏﺰة ﻓﯿﺒﺪو وﻛﺄن دروﯾﺶ ﻗﺪ ﺗﻨﺒﺄ ﻋﻦ ﻣﻤﺴﺘﻘﺒﻞ ﻏﺎﻣﺾ ﻋﺒﺮ ﻧﻔﺲ اﻟﻘﺼﯿﺪة :
“ﺳﯿﻤﺘﺪ ھﺬا اﻟﺤﺼﺎراﻟﻰ ان ﻧﻌﻠﻢ
اﻋﺪاﺋﻨﺎ
ﻧﻤﺎذج ﻣﻦ ﺷﻌﺮﻧﺎ اﻟﺠﺎھﻠﻲ”.
و ﻓﻲ ﻣﻘﻄﻊ آﺧﺮ،:
“ﻛﻠﻤﺎ ﺟﺎءﻧﻲ اﻷﻣﺲ ،ﻗﻠﺖ ﻟﮫ:
ﻟﯿﺲ ﻣﻮﻋﺪﻧﺎ اﻟﯿﻮم ،ﻓﻠﺘﺒﺘﻌﺪ
وﺗﻌﺎل ﻏﺪا”
و ﯾﻀﯿﻒ:
“ﻓﻲ اﻟﺤﺼﺎر ،ﺗﻜﻮن اﻟﺤﯿﺎة ھﻲ اﻟﻮﻗﺖ
ﺑﯿﻦ ﺗﺬﻛﺮ أوﻟﮭﺎ و ﻧﺴﯿﺎن آﺧﺮھﺎ .
اﻟﺤﯿﺎة.
اﻟﺤﯿﺎة ﺑﻜﺎﻣﻠﮭﺎ
اﻟﺤﯿﺎة ﺑﻨﻘﺎﺋﺼﮭﺎ
ﺗﺴﺘﻀﯿﻒ ﻧﺠﻮﻣﺎ ﻣﺠﺎورة
ﻻ زﻣﺎن ﻟﮭﺎ
ھﻨﺎ ﺗﺘﺴﺎ ﻏﯿﻮﻣﮭﺎ ﻣﮭﺎﺟﺮة
ﻻ ﻣﻜﺎن ﻟﮭﺎ …..
و اﻟﺤﯿﺎة ھﻨﺎ ﺗﺘﺴﺎءل:
ﻛﯿﻒ ﻧﻌﯿﺪ اﻟﯿﮭﺎ اﻟﺤﯿﺎة
ﯾﻘﻮل ﻋﻠﻰ ﺣﺎﻓﺔ اﻟﻤﻮت:
ﻟﻢ ﯾﺒﻘﻰ ﻟﻲ ﻣﻮطﻰء ﻟﻠﺨﺴﺎرة :
ﺣﺮ اﻧﺎ ﻗﺮب ﺣﺮﯾﺘﻲ
و ﻏﺪي ﻓﻲ ﯾﺪي….
ﺳﻮف ادﺧﻞ ﻋﻤﺎ ﻗﻠﯿﻞ ﺣﯿﺎﺗﻲ
و اوﻟﺪ ﺣﺮا ﺑﻼ أﺑﻮﯾﻦ،
و اﺧﺘﺎر ﻹﺳﻤﻲ ﺣﺮوﻓﺎ ﻣﻦ اﻟﻼ زورد….
و ﻓﻲ اواﺧﺮ ھﺬه اﻟﻘﺼﯿﺪة اﻟﺠﻤﯿﻠﺔ اﻟﻄﻮﯾﻠﺔ ﯾﻘﻮل:
“ﺳﻼم ﻋﻠﻰ ﻣﻦ ﯾﺸﺎطﺮﻧﻲ اﻻﻧﺘﺒﺎه اﻟﻰ ﻧﺸﻮة اﻟﻀﻮء،
ﺿﻮء اﻟﻔﺮاﺷﺔ ،ﻓﻲ آﺧﺮ ھﺬا اﻟﻨﻔﻖ”
ﻓﻔﻲ ذﻛﺮى رﺣﯿﻠﮫ اﻟﺴﺎدس ﻋﺸﺮ ،وﻛﮭﺪﯾﺔ ﻟﺮوح اﻟﺸﺎﻋﺮ وﻟﻜﻞ اﻟﺸﮭﺪاء ،و اﻟﺸﻌﺐ
اﻟﺼﺎﻣﺪ ،ﯾﺠﺐ ﻋﻠﯿﻨﺎ أن ﻻ ﻧﺘﺮك ’أَﺛ ُﺮ اﻟﻔﺮاﺷﺔ اﻟﺬي ﻻ
ﯾُ َﺮى وأُﺛ ُﺮ اﻟﻔﺮاﺷﺔ اﻟﺬي ﻻ ﯾﺰول ‘ وأن ﻧﺘﻤﻜﻦ و ﻧﺘﻤﺘﺮس أﻛﺜﺮ ﻓﺄﻛﺜﺮ ﺑﻤﻮھﺒﺔ
ﺣﯿﺚ ﻋﺮف ﻣﺤﻤﻮد دروﯾﺶ ﻣﻌﻨﻰ اﻷﻣﻞ “ﻟﯿﺲ،اﻷﻣﻞ
.” إﻧﮫ ﻣﻮھﺒﺔ.اﻷﻣﻞ ﻣﺎ ﱠدةً وﻻ ﻓﻜﺮة
D
EPUIS
quinze ans, Gaza a subi cinq
expéditions punitives5 : 2006 (« Pluie
d’été ») ; 2008-2009 (« Plomb durci
») ; 2012 (« Pilier de défense ») ;
2014 (« Bordure protectrice ») ; et
2021 (« Gardien des murailles »).
Israël a choisi ces noms pour mieux
maquiller les assaillants en assiégés.
Et, depuis quinze ans, les mêmes
personnages débitent les mêmes
slogans pour légitimer les mêmes
5
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/HALIMI/63214
châtiments. Car le déséquilibre des
moyens engagés rend le terme de «
guerre » inapproprié. D’un côté, une
des armées les plus puissantes et les
mieux équipées du monde, qui
dispose de l’appui sans limites des
États-Unis,
qui
soumet
ses
adversaires à un blocus terrestre et
maritime de chaque instant (1). En
face, pas un char, pas un avion, pas
un navire, pas de soutien (autre que
verbal) d’une seule capitale. Il fallait
par conséquent tout l’aplomb d’un
ambassadeur israélien en France
pour reprocher aux Palestiniens «
l’un des crimes de guerre les plus
abjects du XXIe siècle (2) ». Le
nombre de victimes respectif lors de
ces cinq conflits est une réponse qui
suffit.
Depuis quinze ans, comme chacun
sait, les Israéliens « ripostent » ou «
répliquent » aux agressions dont ils
sont l’objet. Car l’histoire qu’ils
racontent ne démarre jamais une
seconde avant l’enlèvement d’un de
leurs soldats ou un tir de roquettes
qui les vise. La chronologie des
affrontements
omet
ainsi
les
vexations ordinaires infligées aux
Palestiniens,
les
contrôles
permanents, l’occupation militaire, le
blocus
d’un
territoire
qu’aucun
aéroport ne dessert, le mur de
séparation, le dynamitage de leurs
maisons, la colonisation de leurs
terres.
Or, à supposer que demain le Hamas
disparaisse, tout cela subsisterait.
Israël, qui a aidé ce mouvement à
prendre son envol et qui contribue à
son financement, le sait. Mais mettre
en avant un tel adversaire le sert. Et
lui permet de présenter le combat
d’un peuple pour disposer d’un État
comme l’agression terroriste d’une
organisation religieuse messianique.
En intervenant avec brutalité à
Jérusalem contre des fidèles sur
l’esplanade
des
Mosquées,
les
autorités israéliennes ne pouvaient
ignorer qu’elles feraient l’affaire du
mouvement islamiste.
Pour cynique et transparente qu’elle
soit, l’opération du premier ministre
Benyamin
Netanyahou
s’est
poursuivie
sans
encombre.
résolution
des
Nations
Ni
unies
(qu’Israël aurait pu ignorer une fois
de plus), ni mesure de sanction, ni
rappel
d’ambassadeurs,
ni
suspension des livraisons d’armes.
Tout comme Washington, l’Union
européenne a repris les éléments de
langage de la droite israélienne ; le
gouvernement français — soutenu
par Mme Marine Le Pen, par
Bernard-Henri Lévy et par la maire
socialiste de Paris Anne Hidalgo — ne
s’est réveillé que pour interdire une
manifestation de solidarité avec les
Palestiniens. À croire que plus Israël
est puissant et dominateur, moins il
est démocratique, et plus le monde
entier est à ses pieds.
Toutefois, comme cinq « guerres »
viennent de le prouver, ce « Dôme de
fer » diplomatique ne garantira pas
sa tranquillité. La violence de la
résistance répond toujours à la
violence de l’oppression, sauf quand
un peuple est écrasé et soumis. Le
peuple palestinien est debout.
SERGE HALIMI
Genocide, Urbicide and Ecocide ?
Genocide is when there are no more people
around. Urbicide is when whole cities are
flattened. Ecocide is when even remaining
plants are being targeted
Please refer to the Guardian Cartoon below
La guérilla est plus forte d'une armée
d'occupation
ﻣﻘﺗل ﺿﺎﺑط إﺳراﺋﯾﻠﻲ ﻛﺑﯾر وﺳﻛرﺗﯾرﺗﮫ ﻓﻲ اﺷﺗﺑﺎﻛﺎت ﻏرب ﻏزة
A senior Israeli officer and his secretary were killed in clashes
west of Gaza
https://petra.gov.jo/Include/InnerPage.jsp?ID=262586&lang=
ar&name=news
Une peinture murale représentant l'activiste palestinienne Ahed Tamimi sur le
mur de séparation israélien en Cisjordanie occupée. © Maya Alleruzzo, AFP
L'armée
israélienne
a
annoncé,
lundi
6
novembre,
l'arrestation de la militante Ahed Tamimi, icône mondiale de
la résistance contre l’occupation et la répression israélienne
dans les Territoires palestiniens.
La militante âgée de 22 ans est "soupçonnée d'incitation à la
violence et à des activités terroristes", a indiqué un
porte-parole de l'armée à l'AFP. Selon la même source, la
jeune femme "a été appréhendée dans la ville de Nabi Saleh.
Elle a été transférée aux forces de sécurité israéliennes pour
un interrogatoire plus approfondi".
Ahed Tamimi a été arrêtée lors d'un raid de l'armée
israélienne "visant à appréhender des individus soupçonnés
d'être impliqués dans des activités terroristes et d'incitation à
la haine" dans le nord de la Cisjordanie occupée, a ajouté le
porte-parole.
Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par
l'attaque terroriste du Hamas en Israël, les forces de sécurité
israélienne procèdent à des arrestations massives de
Palestiniens soupçonnés de violence, d'incitation à la violence
ou d'être membres du Hamas.
Interrogée par l'AFP sur les motifs de cette arrestation, une
source issue des services de sécurité a transmis une
publication Instagram qui a largement circulé sur les réseaux
sociaux. Le texte, attribué à la jeune militante, promet des
termes très violents et explicites de "massacrer" des
Israéliens "dans toutes les villes de Cisjordanie, de Hébron à
Jénine", faisant notamment référence à Hitler, selon la
capture d'écran d'une publication en arabe et en hébreu
transmise par l'armée à l'AFP.
Lundi, le compte cité dans cette capture d'écran était
inaccessible. L'AFP n'a pas pu vérifier dans l'immédiat si ce
compte appartient effectivement à Tamimi.
"Ils l'accusent d'avoir publié un post qui incite à la violence,
mais Ahed ne l'a pas écrit", assure sa mère Narimane Tamimi
à l'AFP. "Il y a des dizaines de pages au nom d'Ahed et avec sa
photo mais avec lesquels elle n'a aucun lien. Ahed, elle,
quand elle essaye d'ouvrir un compte sur les réseaux sociaux,
il est aussitôt bloqué", poursuit-elle.
RAFAH
Genocide
Conclusion 6
36. In conclusion, Madam President, many propagators of
grave
6
atrocities
have
protested
that
they
https://webtv.un.org/fr
were
CR 2024/1
International Court Cour internationale of Justice de Justice
THE HAGUE LA HAYE
YEAR 2024
misunderstood; that they did not mean what they said; and
that their own words were taken out of context. What State
would admit to a genocidal intent? Yet, the distinctive feature
of this case
has not been the silence as such, but the
reiteration and repetition of genocidal speech throughout
every sphere of State in Israel.
37. We remind the Court of the identity and authority of
the genocidal inciters: the Prime Minister; the President; the
Minister of Defence; the Minister of National Security; the
Minister of
Energy and Infrastructure; members of the
Knesset; senior army officials; and foot soldiers. Genocidal
utterances are therefore not out in the fringes; they are
embodied in State policy.
126
OCHA, Hostilities in the Gaza Strip and Israel | Flash
Update #4 (10 Oct. 2023), https://www.ochaopt.org/
content/hostilities-gaza-strip-and-israel-flash-update-4.
127
OCHA, Hostilities in the Gaza Strip and Israel | Flash
Update #30 (5 Nov. 2023), https://www.ochaopt.org/
content/hostilities-gaza-strip-and-israel-flash-update-30;
Latin Patriarchate of Jerusalem, Gaza, 16th December 2023
(16
Dec.
2023),
https://www.lpj.org/en/gaza-16th-december-2023.
128
OCHA, Hostilities in the Gaza Strip and Israel | Flash
Update #35 (10 Nov. 2023),
https://www.unocha.org/publications/
report/occupied-palestinian-territory/hostilities-gaza-strip-an
d-israel-flash-update-35-enarhe; OCHA, Hostilities in the
Gaza Strip and Israel | Flash Update #40 (15 Nov. 2023),
https://www.ochaopt.org/content/hostilities-gaza-strip-and
israel-flash-update-40.
129
Emma Farge, “UN agencies voice anger at Gaza
hospital attacks, deprivation”, Reuters (19 Dec. 2023),
https://www.reuters.com/world/middle-east/un-agencies-voi
ce-anger-attacks-gaza-hospitals-2023-12-19/; Forensic
Architecture, Destruction of Medical Infrastructure in Gaza
(20 Dec. 2023),
https://forensic-architecture.org/investigation/
destruction-of-medical-infrastructure-in-gaza.
130
“U.N. Says Israeli Forces Fired on Aid Convoy in Central
Gaza”, New York Times (29 Dec. 2023),
https://www.nytimes.com/2023/12/29/world/middleeast/un
-israel-gaza-aid.html; UNRWA, The Gaza Strip: UNRWA
schools sheltering displaced people constantly hit (19
November 2023), https://www.unrwa.org/newsroom/official
statements/gaza-strip-unrwa-schools-sheltering-displaced-pe
ople-constantly-hit; UNRWA, UNRWA Guesthouse in southern
Gaza receives three direct hits from Israeli Forces’ naval
bombardment (13 Nov. 2023),
https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/unrw
a-guesthouse-southern-gaza-receives-three-direct-hits-israeli
Forces.
131
United Nations, Statement by Martin Griffiths,
Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs and
Emergency Relief Coordinator, UN relief chief: The war in
Gaza must end (5 Jan. 2024)
https://www.unocha.org/news/un
relief-chief-war-gaza-must-end.
- 42 38. The intent to destroy is plainly understood by soldiers
on the ground. It is also fully understood by some within the
Israeli society, with the Government facing criticism for
allowing in any aid to Gaza, on the basis that it is recanting
on its “promise” to starve Palestinians132. Any suggestion that
Israeli officials did not mean what they said, or were not fully
understood — by soldiers and civilians alike — to mean what
they said, should be rejected by this Court. The evidence of
genocidal intent is not only chilling, it is also overwhelming
and incontrovertible.
39. Madam President, it is now my honour to request you
to call Mr John Dugard on the subject of jurisdiction.
The PRESIDENT: I thank Mr Ngcukaitobi, and I now invite
Prof. John Dugard to take the floor. You have the floor,
Professor.
Mr DUGARD:
JURISDICTION
1. Madam President, distinguished Members of the
Court. It is a great privilege to appear before you today on
behalf of the Republic of South Africa. In my speech I will
address the question of jurisdiction.
2. The people of South Africa and of Israel both have a
history of suffering. Both States have become parties to the
Genocide Convention in the determination to end suffering.
In this spirit neither has attached a reservation to Article IX
of the Convention on the Prevention and Punishment of the
Crime of Genocide.
3. It is in terms of this Convention, dedicated to saving
humanity, that South Africa brings this dispute before the
Court.
4. The prohibition of genocide is a peremptory norm.
Obligations under the Genocide Convention are erga omnes,
obligations owed to the international community as a whole.
States parties to this Convention are obliged not only to
desist from genocidal acts but also to prevent them.
132
Muhammad Shehada, @muhammadshehad2, Tweet
(4:44 p.m., 3 Jan. 2024), https://twitter.com/
muhammadshehad2/status/1742572764597228027; Dan
Cohen, @dancohen3000, Tweet (4:18 a.m., 5 Jan. 2024)
https://twitter.com/dancohen3000/status/174310978457064
6826.
- 43 That the obligation of States parties to prevent acts of
genocide is the foundation of the Convention is clear from its
placement in Article I of the Convention.
5. Article IX of the Genocide Convention makes it clear
that States parties are guardians of
the Genocide
Convention. Unlike other treaties designed to protect human
rights133, it does not oblige States to pursue negotiations as a
prelude to approaching this Court. It does not treat the
ending of genocidal acts as a bilateral affair between States.
Instead, it envisages a situation in which a State, acting on
behalf of the international community as a whole, seises the
jurisdiction of the Court as a matter of urgency to prevent
genocide.
6. South Africa has a long history of close relations with
Israel. For this reason, it did not bring
this dispute
immediately to the attention of the Court. It watched with
horror as Israel responded to
the terrible atrocities
committed against its people on 7 October 2023 with an
attack on Gaza that resulted in the indiscriminate killing of
innocent Palestinian civilians, most of whom were women
and children.
7. The South African Government repeatedly voiced its
concerns, in the Security Council134 and in public
statements135, that Israel’s actions had become genocidal. On
10 November, in a formal diplomatic démarche, it informed
Israel that while it condemned the actions of Hamas, it
wanted the International Criminal Court (ICC) to investigate
the leadership of Israel for international crimes,
133
See, for instance, Convention on the Elimination of All
Forms of Racial Discrimination, Article 22; Convention
against Torture and other Cruel, Inhuman or Degrading
Treatment or Punishment, Article 30.
134
South Africa, Department of International Relations
and Cooperation (DIRCO), South Africa calls for the
international community to hold Israel accountable for
breaches of International Law (30 October 2023 ),
Application, para. 13, fn. 33,
https://www.dirco.gov.za/south-africa-calls-for-the-internatio
nal-community-to-hold-israel-accountable-for-breaches-of
international-law/#:~:text=Home-South%20Africa%20calls%2
0for%20the%20International%20community%20to%20hold,f
or%
20breaches%20of%20International%20Law&text=Save%20th
e%20Children%20has%20reported,world's%20conflict%2
0zones%20since%202019.
135
South Africa, DIRCO, Ministerial Statement on the
Ongoing Israeli Palestinian Conflict by Dr GNM Pandor,
Minister for International Relations and Cooperation, in the
National Assembly House of Parliament (7 November 2023),
Application, para. 13, fn. 34,
https://www.dirco.gov.za/ministerial-statement-on-the-ongoi
ng-israeli-palestinian-conflict
by-dr-gnm-pandor-minister-for-international-relations-and-co
operation-in-the-national-assembly-house-of-parliament-7november-2023/; South Africa, The Presidency, President
Ramaphosa Meets with the Jewish Board of Deputies (13 Nov.
2023), Application, fn. 36
https://www.thepresidency.gov.za/presidemt-ramaphosa-me
ets-south-african-jewish-board deputies.; Kate Bartlett,
“South Africa Refers Israel to The Hague over Gaza War
Crimes”, VOA News ( 17 Nov. 2023), Application, para. 13, fn.
37,
https://www.voanews.com/a/south-africa-refers-israel-to-the
-hague-over-gaza-war-crimes- /7359022.html.
- 44 including genocide136. As the Court will know, the definition of
genocide in the Rome Statute repeats that of the Genocide
Convention137.
8. On 17 November South Africa referred Israel’s
commission of the crime of genocide to the International
Criminal Court for “vigorous investigation”138. In announcing
this decision President Ramaphosa publicly expressed his
abhorrence “for what is happening right now in Gaza, which
is now turned into a concentration camp where genocide is
taking place”139. To accuse a State of committing acts of
genocide and to condemn it in such strong language is a
major act on the part of a State. At this stage it became clear
that there was a serious dispute between South Africa and
Israel which would end only with the end of Israel’s genocidal
acts.
9. South Africa repeated this accusation at a meeting of
BRICS on 21 November 2023140 and at an Emergency Special
Session of the United Nations General Assembly on 12
December 2023141. No response from Israel was forthcoming.
None was necessary. By this time, the dispute had
crystallized as a matter of law. This was confirmed by Israel’s
official and unequivocal denial on 6 December 2023 that it
was committing genocide in Gaza142.
10. However, as a matter of courtesy, before filing the
present Application, on 21 December 2023, South Africa sent
a Note Verbale to the Embassy of Israel to reiterate its view
that Israel’s acts of genocide in Gaza amounted to genocide
— that it, as a State party to the Genocide Convention, was
under an obligation to prevent genocide from being
committed143. Israel responded by way of a
136
South Africa, DIRCO, DIRCO démarches the
Ambassador of the State of Israel (10 Nov. 2023), Application,
para. 13, fn. 35.
https://www.dirco.gov.za/dirco-demarches-the-ambassadorof-the-state-of-israel/.
137
See Article 6 of the Rome Statute of the International
Criminal Court.
138
South Africa, Embassy in the Netherlands, Letter from
the South African Embassy in The Netherlands to the
Prosecutor of the International Criminal Court (17 Nov.
2023Application, para. 13, fn. 38, https://www.icc-cpi.int/
sites/default/files/2023-11/ICC-Referral-Palestine-Final-17No
vember-2023pdf.
139
Kate Bartlett, “South Africa Refers Israel to The Hague
over War Crimes”, VOA News (17 Nov. 2023), Application,
para. 13, fn. 37, see above fn 3.
140
South Africa The Presidency, Opening Remarks by
President Ramaphosa to the Extraordinary Joint Meeting of
BRICS Leaders of Invited BRICS members on the Situation in
the Middle East Application, para. 13, fn. 39,
https://www.thepresidency.gov.za/opening-remarks-presiden
t-cyril-ramaphosa-extraordinary-joint-meeting-brics-leaders
and-leaders.
141
UN News, UN General Assembly votes by large
majority for immediate humanitarian ceasefire during
emergency session (video of the session a 1:13:37) (12 Dec.
2023),
Application,
para.
13,
fn.
40.,
https://news.un.org/en/story/2023/12/1144717.
142
See Israel, Ministry of Foreign Affairs, Hamas-Israel
Conflict 2023: Frequently asked Questions, updated to 8
Dec., pp. 13-5. This statement declares: “The accusation of
genocide in these circumstances is not just legally and
factually incoherent , it is obscene”:
https://www.gov.il/BlobFolder/generalpage/swords-of-iron-fa
q-6-dec-2023/en/
English_Documents_Israel-Hamas-Conflict-2023-FAQs-IsraelMFA-8-12-23.pdf.
143
South Africa, DIRCO, Note Verbale (21 Dec. 2023), Ref
No ISRA/10/2023. judges’ folder, tab 2, pp. 2-3.
- 45 -
Note Verbale144 that failed to address the issues raised by
South Africa in its Note and neither affirmed nor denied the
existence of a dispute. This was emailed late on 27 December
2023, this Note Verbale was received by the relevant South
African team on 29 December 2023 after the present
Application was filed145.
11. On 4 January 2024, South Africa replied to this Note
Verbale146, highlighting Israel’s
failure to provide any
response to the matters raised by South Africa over the
previous months, as reiterated in its Note Verbale. South
Africa made it clear that, given Israel’s ongoing conduct
against Palestinians in Gaza, the dispute referred to in its
Note Verbale of 21 December 2023 remained unresolved
and was “plainly not capable of resolution by way of a
bilateral meeting”. Nevertheless, South Africa proposed a
meeting on 5 January 2023, again out of courtesy. Israel
responded to this
Note Verbale by proposing that “we
reconnect to coordinate a meeting at the earliest
opportunity”
after the close of hearings in the present
case147. To this South Africa understandably replied that such
a meeting would serve no purpose148. Madame President,
these Notes Verbales are to be found in the judges’ folder.
12. The existence of a dispute is a matter to be
determined by an objective determination of the facts149 as
they existed at the time of the filing of the Application150. At
this time South Africa had already accused Israel in the
Security Council, the General Assembly and other public fora
of engaging in genocidal acts. It had conducted a diplomatic
démarche on Israel warning it that it viewed its conduct as
genocidal. It had requested the International Criminal Court
to vigorously investigate
crimes under the Genocide
Convention committed by Israel in the Gaza Strip and it
accused Israel,
inter alia, of the deliberate targeting of
civilians, intentionally causing starvation and impeding relief
144
Israel, Note Verbale (27 Dec. 2023), Ref No
2023/1645/004, judges’ folder, tab 3, p. 4.
145
The Court was informed about this matter in a
letter dated 5 Jan. 2024. See judges’ folder, tab 6, p.
8. 146 South Africa, Note Verbale (4 Jan. 2024), Ref
No. ISRA/01/2024. Judges’ folder, tab 4, pp. 5-6. 147
Judges’ folder, tab 5, p. 7.
148
Judges’ folder, tab 7, p. 9.
149
Obligations concerning Negotiations relating to
Cessation of the Nuclear Arms Race and to Nuclear
Disarmament (Marshall Islands v. United Kingdom),
Preliminary Objections, Judgment, I.C.J. Reports 2016 (II), pp.
849- 850, para. 39.
150
Ibid., p. 851, para. 42.
- 46 -
supplies. It had accused Israeli leaders of expressing the
“intent of committing genocide”151. Israel had flatly denied
South Africa’s accusations152.
13. Despite these harsh accusations, Israel has persisted
in its genocidal acts against the population of Gaza. What
more evidence could be required to establish a dispute? It is
precisely because of a situation of this kind, affecting the
international community as a whole, that Article IX of the
Genocide Convention does not require negotiations as a
precondition to seising the jurisdiction of the Court. Certainly
a respondent State cannot prevent a referral to the Court by
claiming that there
is no dispute and that it wants
discussions on this matter when the existence of a dispute is
clear. For a State to insist on a time frame for negotiations
would simply be a licence to commit genocide and would run
counter to the object and purpose of the Genocide
Convention.
14. Madam President, the question of the crystallization
of a dispute has been addressed by this Court in preliminary
objections at the merits stage where the burden of proof is
higher. Although the Court has generally adopted a flexible
approach to this subject153, it has laid down a number of
tests for the existence of a dispute:
(a) “It must be shown that the claim of one party is positively
opposed by the other”154; (b) The date for determining the
existence of the dispute is the date of the application but
subsequent conduct may be considered155;
(c) Whether the dispute exists must be determined by an
objective determination of the facts156;
151
International Criminal Court, Statement of the Prosecutor
of the International Criminal Court, Karim A.A. Khan, KC, on
the Situation in the State of Palestine: receipt of a referral
from five States Parties (17 Nov. 2023),
https://www.google.nl/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=w
eb&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwje1M_6gdCDAxXg1
QIHHcp3BNIQFnoECC0QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.icc-c
pi.int%2Fnews%2Fstatement-prosecutor-international
criminal-court-karim-aa-khan-kc-situation-state-palestine&us
g=AOvVaw1SF2ycSLIZ_pRLQiAIDeGj&opi=89978449.
152
See above, fn. 10.
153
See the dissenting opinion of Judge Crawford in
Obligations concerning Negotiations relating to Cessation of
the Nuclear Arms Race and to Nuclear Disarmament
(Marshall Islands v. United Kingdom), Preliminary Objections,
Judgment, I.C.J. Reports 2016 (II), p. 1093-94, paras. 2-3, pp.
1095-1101, paras. 7-19.
154
South West Africa (Ethiopia v. South Africa; Liberia v.
South Africa), Preliminary Objections, Judgment, I.C.J.
Reports 1962, p. 328.
155
Application of the Convention on the Prevention and
Punishment of the Crime of Genocide (The Gambia v.
Myanmar), Preliminary Objections, Judgment, I.C.J. Reports
2022, p. 502, para. 64.
156
Obligations concerning Negotiations relating to
Cessation of the Nuclear Arms Race and to Nuclear
Disarmament (Marshall Islands v. United Kingdom),
Preliminary Objections, Judgment, I.C.J. Reports 2016 (II), pp.
849- 850, para. 39.
- 47 (d) “[A] dispute exists when it is demonstrated, on the basis
of the evidence, that the respondent was aware, or could not
have been unaware, that its views were ‘positively
opposed’”157. 15. When these propositions are applied to the
facts of this case it is incontrovertible that a dispute exists
between South Africa and Israel. South Africa strongly
believes that what Israel is doing in Gaza amounts to
genocide; Israel denies this and claims that such an
accusation is legally and factually wrong and moreover is
obscene158.
16. An objective determination of the facts shows that a
dispute existed on the date of the submission of South
Africa’s Application and this has been confirmed by Israel’s
subsequent
statements and by its continuing conduct in
Gaza. Moreover, Israel must have been aware from South
Africa’s public statements, the démarche and the referral of
the matter to the International Criminal Court of Israel’s
genocidal acts that a dispute existed between the two States.
17. Madame President, the Court has indicated that in an
application for provisional measures it is sufficient to show
that there is a prima facie basis for jurisdiction159. It is
submitted that South Africa has convincingly established the
existence of a dispute between it and Israel over the
fulfilment of the latter’s obligations under the Genocide
Convention.
18. Finally, it is submitted that regard should be had to
the special considerations that apply to the existence of a
dispute under Article IX of the Genocide Convention between
a State that brings
an application in furtherance of its
obligation to prevent genocide and a State accused of
committing genocide.
This concludes my speech, Madam President. I thank you,
Members of the Court, for your attention. I now ask you to
call to the podium Professor Max du Plessis to address you on
the nature of the rights requiring protection and the link
between such rights and the measures requested. Thank
you.
Enzo Traverso : la guerre à Gaza «
brouille la mémoire de l’Holocauste
»78
L’historien italien s’inquiète des effets dévastateurs de
l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour
justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée
israélienne à Gaza. Ce dévoiement pourrait causer une «
remontée spectaculaire » de l’antisémitisme, alerte-t-il.
Joseph Confavreux et Mathieu Dejean
7
https://www.youtube.com/watch?v=dY54GZS_KgA
https://www.mediapart.fr/journal/international/051123/enzo-traverso-la-guerre-gaza-brouille-la-memoire-de-l
-holocauste
8
https://www.youtube.com/watch?v=2StGmFeGHDM
5 novembre 2023 à 11h45
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L’
historien
L’historien
italien Enzo Traverso, spécialiste du totalitarisme et des
politiques de la mémoire, enseigne l’histoire intellectuelle à
l’université Cornell aux États-Unis. De passage à Paris, l’auteur
de La Violence nazie (La Fabrique, 2002), La fin de la
modernité juive (La Découverte, 2013), Mélancolie de gauche
(La Découverte, 2016) ou encore Révolution - Une histoire
culturelle (La Découverte, 2022), analyse dans cet entretien
les
effets
potentiellement
dévastateurs
de
l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour
justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée
israélienne à Gaza.
Le nord de la bande de Gaza pilonné et
rasé pour être une zone de sécurité
israélienne. Ses résidents, déjà réfugiés,
sont
condamnés
à
redevenir
des
réfugiés. Où?9
Par Amira Hass
9
https://alencontre.org/moyenorient/palestine/le-nord-de-la-bande-de-gaza-pilonne-et-rase-pour-etre-une-zon
e-de-securite-israelienne-ses-residents-deja-refugies-sont-condamnes-a-redevenir-des-refugies-ou.html
10
Samedi 4 novembre, 10h43. Finalement, nous recevons des
10
https://www.youtube.com/watch?v=2StGmFeGHDM
https://www.academia.edu/40471236/PALESTINE_VOLUME_III_GENOCIDE
Extrait:
Joseph Confavreux pose alors la question: «Quelles pourraient être les conséquences d’une
telle interprétation pour la mémoire de l’Holocauste? Le risque n’est-il pas aussi d’avoir un
regain d’antisémitisme?»
Enzo Traverso répond: «Oui, ce risque existe: une guerre génocidaire menée au nom de la
mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et discréditer cette mémoire, avec le résultat de
légitimer l’antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne, plus personne ne
pourra parler de l’Holocauste sans susciter la méfiance et l’incrédulité; beaucoup finiront par
croire que l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts d’Israël et de
l’Occident. La mémoire de la Shoah comme «religion civile» des droits humains, de
l’antiracisme et de la démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de paradigme
pour construire le souvenir d’autres violences de masse, des dictatures militaires en Amérique
latine à l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au Rwanda… Si cette mémoire
s’identifie à l’étoile de David portée par une armée qui accomplit un génocide à Gaza, cela
aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères seraient brouillés, tant sur le plan
épistémologique que sur le plan politique. On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et
où les mots n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères constitutifs de notre
conscience morale et politique – la distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense,
l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime – risqueraient d’être sérieusement abîmés.
Notre conception de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois et un dispositif
institutionnel mais aussi une culture, une mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait
affaiblie. L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une remontée spectaculaire.»
(Réd. – un entretien à lire in extenso en s’abonnant à Mediapart)
Joseph Confavreux then asks the question: “What could be the consequences of such an
interpretation for the memory of the Holocaust? Isn’t the risk also of having a resurgence of
anti-Semitism?
Enzo Traverso responds: “Yes, this risk exists: a genocidal war waged in the name of the
memory of the Holocaust can only offend and discredit this memory, with the result of
legitimizing anti-Semitism. If we cannot stop this campaign, no one will be able to talk about
the Holocaust without arousing distrust and disbelief; many will end up believing that the
Holocaust is a myth invented to defend the interests of Israel and the West. The memory of
the Shoah as a “civil religion” of human rights, anti-racism and democracy would be reduced
to nothing. This memory served as a paradigm to construct the memory of other mass
violence, from military dictatorships in Latin America to the Holodomor in Ukraine, to the
genocide of the Tutsis in Rwanda... If this memory is identified with the star of David carried
by an army carrying out genocide in Gaza, this would have devastating consequences. All our
bearings would be blurred, both epistemologically and politically. We would enter a world
where everything is equal and where words no longer have any value. A whole series of
benchmarks constituting our moral and political consciousness – the distinction between
good and evil, defense and offense, oppressor and oppressed, executioner and victim – would
risk being seriously damaged. . Our conception of democracy, which is not only a system of
laws and an institutional device but also a culture, a memory and a set of experiences, would
nouvelles de mon amie Manal. Un court texte sur Messenger:
ils ont trouvé refuge avec d’autres membres de leur famille
dans un appartement du camp de réfugiés de Jabaliya.
Environ une heure avant notre bref échange, une bombe avait
frappé la grande école d’Al Fakhura gérée par l’UNRWA, située
à la périphérie du camp de réfugiés. Ses salles de classe
abritent des milliers de personnes déplacées du nord de la
bande de Gaza. Selon les premiers rapports, entre 12 et 15
personnes ont été tuées dans l’attentat, et plusieurs dizaines
ont été blessées.
La chaîne Al Jazeera en anglais diffuse les images habituelles
d’après les bombardements: une pagaille dans la rue alors
que tout le monde court pour évacuer les blessés dans des
voitures ou des ambulances; une personne, les vêtements
maculés de sang, est allongée sur une civière; une autre, le
visage et le corps floutés par les cameramen, gît mort sur le
sol. Une femme crie en direction de la caméra et agite les
mains vers le ciel.
Chaque balustrade du grand bâtiment en forme de L est
recouverte de couvertures et de vêtements, les familles
déplacées essayent d’aérer leurs quelques biens. Dix ou onze
heures plus tôt – vers minuit vendredi – une ou plusieurs
bombes ont frappé une autre école, également devenue un
refuge pour des milliers de personnes déplacées. Elle est
située dans un quartier résidentiel entre la ville de Gaza et
Jabaliya. L’école Osama Bin Zayd porte le nom d’un des
emerge weakened. Anti-Semitism, historically in decline, would see a spectacular rise.” (Editor
– an interview to read in full by subscribing to Mediapart)
compagnons de Mahomet. Les réseaux sociaux regorgent
d’images saisissantes des corps des morts, à côté de
photographies plus professionnelles: une vingtaine de corps,
chacun enveloppé dans un tissu blanc, allongés en deux
rangées sur le sol, une femme assise de l’autre côté du
cadrage, vêtue de noir, faisant ses adieux à ses proches.
Le réconfort d’un signe de vie tant attendu d’un membre de la
famille ou d’un ami ne dure que quelques secondes. Il est
immédiatement supplanté par l’angoisse constante qu’une
bombe meurtrière tombe dans l’instant qui suit, et par la
certitude que leur vie n’est plus qu’un cycle de deuil sans fin.
L’appartement de la famille de Manal a probablement déjà
été détruit par les bombardements et les incursions
israéliennes. Il a été détruit deux fois depuis 2009. Sa fierté et
celle de son mari ont toujours été les garçons qu’ils ont réussi
à envoyer dans une école de médecine à l’étranger, et le petit
jardin qu’ils cultivaient dans la cour de l’immeuble. Ils ont
planté et replanté.
Ils ont rendu visite aux garçons en Europe et, bien qu’ils
auraient pu rester avec eux, ils sont toujours revenus à Gaza,
pour retrouver leur jardin et leur appartement. La conscience
de ce qui les attend hante notre court échange de messages:
selon les déclarations des responsables israéliens, les
habitants du nord de la bande de Gaza ne seront pas
autorisés à retourner dans leurs maisons bombardées, ils ne
pourront pas les reconstruire pour la troisième ou la
quatrième fois. La région est destinée à devenir une zone de
sécurité israélienne. Les réfugié·e·s
redeviendront des réfugié·e·s.
qui
y
résident
La voix de Manal est éteinte, mais elle n’oublie pas de me
demander comment je vais. Je lui demande pourquoi elle
n’est pas allée dans le sud. Elle me répond: «Parce que, de
toute façon, ils bombardent partout. Ils bombardent tout le
monde, y compris les convois qui se dirigent vers le sud. Il n’y
a pas d’endroit sûr. C’est l’extermination. Sais-tu ce qu’est
l’extermination?» J’entends des explications similaires de la
part de nombreuses autres personnes qui ont décidé de
rester dans le nord de la bande de Gaza, malgré les directives
de l’armée – faites dès le 13 octobre – de se déplacer vers le
sud. Chaque jour, de tels bombardements sont signalés, tuant
et blessant des civils.
En effet, Al Jazeera a rapporté samedi après-midi [4
novembre] que l’armée avait annoncé que les habitants du
nord de la bande de Gaza pourraient évacuer vers le sud
entre 13 heures et 16 heures. La chaîne d’information a
probablement obtenu ce renseignement sur la page Facebook
en arabe du porte-parole de l’IDF [armée israélienne], qui a
posté, juste avant midi: «Aux habitants de Gaza, je voudrais
vous informer que les Forces de défense israéliennes
autoriseront le passage sur la route de Salah a-Din
aujourd’hui entre 13 heures et 16 heures. Pour votre propre
sécurité, profitez de cette période pour vous diriger vers le
sud, au-delà de la rivière de Gaza. Si vous tenez à votre vie et
à celle de vos proches, allez vers le sud comme indiqué. Soyez
assurés que les dirigeants du Hamas ont déjà pris soin de se
protéger.»
Les habitants de Gaza ont compris que les bombardements
qui ont précédé l’annonce du porte-parole étaient un moyen
de les persuader d’évacuer le nord. Des sources
palestiniennes ont rapporté qu’une bombe avait explosé aux
portes de l’hôpital pour enfants Al-Nasser de la ville de Gaza
[soignant entre autres les enfants atteints de cancer],
bombardant sa seule source d’énergie, ses panneaux solaires.
Selon Al-Jazeera, le système d’énergie renouvelable d’une
résidence pour personnes âgées de la ville a également été
endommagé. A également été frappée la zone proche de
l’Hôpital indonésien de Gaza [spécialisé dans les prothèses
orthopédiques, qui relèvent d’une nécessité impérative].
Les ordres/recommandations du porte-parole ont-ils
convaincu Manal et sa famille de migrer plus au sud? Jusqu’à
présent, rien ne permet de le savoir: la connexion a été
interrompue [liaisons téléphoniques et Internet sont
régulièrement interrompues]. Al Jazeera a affirmé que le
créneau de trois heures [de 13h à 16h] était absurde car les
avions continuent de pilonner la zone qui doit être traversée
pour atteindre la route principale de Salah a-Din depuis des
villes comme Jabaliya, Beit Lahiya ou le camp de réfugiés
d’a-Shati. Même si la route principale n’est pas bombardée,
qui trouvera des véhicules ou des charrettes pour transporter
300 000 personnes, dont 160 000 qui résident dans des
bâtiments de l’UNRWA? Et où trouvera-t-on le carburant?
Faute de carburant, les chauffeurs remplissent à nouveau
leurs réservoirs d’huile de friture, comme ils le faisaient en
2007 lors du siège le plus sévère de la bande de Gaza. Mais
l’huile de cuisine va elle aussi s’épuiser.
Se séparer par précaution
Nadeem, le fils de mes amis, vit à l’étranger. Les amis avaient
déménagé dans une école de l’UNRWA dans le camp de
réfugiés de Nuseirat au cours de la deuxième semaine de la
guerre. Jeudi dernier, après une journée sans nouvelles d’eux,
Nadeem m’a écrit: «Ils sont vivants. Mes oncles sont dans une
école du camp de réfugiés d’a-Shati. L’école a été touchée et
leur fils a été tué. Ils ont été évacués vers une autre école, où
ils ont essayé de prendre une voiture pour se rendre à
Nuseirat, mais les routes étaient bloquées. Il n’y a pas de
voitures et ils sont trop nombreux pour une seule voiture.
Nous avons perdu le contact avec eux.»
Le 23 octobre, le père de Nadeem m’a envoyé une photo d’un
tract qui avait été largué la veille par un avion israélien: «Un
avertissement urgent! A la population de la bande de Gaza. Le
fait de se trouver au nord de la rivière de Gaza met votre vie
en danger. Quiconque choisit de ne pas évacuer le nord de la
bande de Gaza vers le sud de la vallée peut être considéré
comme membre d’une organisation terroriste.» 11 Puisque le
11
Dans leur «guerre contre le Hamas», des dirigeants israéliens – de Netanyahou à Naftali
Bennett – qualifient l’ennemi comme des nazis et les massacres abominables du 7 octobre
sont assimilés à l’Holocauste, un narratif servant à justifier les modalités de l’offensive
militaire sur Gaza. Dans un entretien publié sur Mediapart le 5 novembre, l’historien Enzo
Traverso – professeur à l’Université Cornell – souligne: «Certes, le 7 octobre a été un
massacre épouvantable, mais le qualifier de plus grand pogrom de l’histoire après
l’Holocauste signifie suggérer une continuité entre les deux. Cela induit une interprétation
assez simple: ce qui s’est passé le 7 octobre n’est pas l’expression d’une haine engendrée par
des décennies de violences systématiques et de spoliations subies par les Palestiniens; c’est un
nouvel épisode dans la longue séquence historique de l’antisémitisme, qui va de
village de Nuseirat et le camp de réfugiés qui le jouxte se
trouvent au sud de la rivière de Gaza, l’armée ne considérera
pas mes amis comme des membres d’une organisation
terroriste: des parents âgés d’une cinquantaine d’années, leur
plus jeune fils – un étudiant en droit qui excelle dans tout ce
qu’il touche, du oud [instrument de musique à cordes] à
l’ordinateur en passant par les mathématiques – et deux
grands-mères réfugiées de 1948. L’une est paralysée et
aveugle, l’autre souffre d’une maladie respiratoire. Ils
devraient se sentir en sécurité dans la salle de classe qui est
devenue leur refuge depuis trois semaines.
l’antijudaïsme moyenâgeux jusqu’à la Shoah, en passant par les pogroms dans l’Empire des
Tsars. Le Hamas serait donc le énième avatar d’un antisémitisme éternel. Cette lecture rend
inintelligible la situation, cristallise ces antagonismes et sert à légitimer la réponse
israélienne. Nétanyahou s’était d’ailleurs distingué, il y a quelques années, en déclarant que si
Hitler avait mis en œuvre la Shoah, le Grand mufti de Jérusalem en serait l’inspirateur.»
Joseph Confavreux pose alors la question: «Quelles pourraient être les conséquences d’une
telle interprétation pour la mémoire de l’Holocauste? Le risque n’est-il pas aussi d’avoir un
regain d’antisémitisme?»
Enzo Traverso répond: «Oui, ce risque existe: une guerre génocidaire menée au nom de la
mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et discréditer cette mémoire, avec le résultat de
légitimer l’antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne, plus personne ne
pourra parler de l’Holocauste sans susciter la méfiance et l’incrédulité; beaucoup finiront par
croire que l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts d’Israël et de
l’Occident. La mémoire de la Shoah comme «religion civile» des droits humains, de
l’antiracisme et de la démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de paradigme
pour construire le souvenir d’autres violences de masse, des dictatures militaires en Amérique
latine à l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au Rwanda… Si cette mémoire
s’identifie à l’étoile de David portée par une armée qui accomplit un génocide à Gaza, cela
aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères seraient brouillés, tant sur le plan
épistémologique que sur le plan politique. On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et
où les mots n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères constitutifs de notre
conscience morale et politique – la distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense,
l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime – risqueraient d’être sérieusement abîmés.
Notre conception de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois et un dispositif
institutionnel mais aussi une culture, une mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait
affaiblie. L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une remontée spectaculaire.»
(Réd. – un entretien à lire in extenso en s’abonnant à Mediapart)
La mère de Nadeem, avec son rire contagieux et les histoires
de son travail d’enseignante puis de directrice d’école,
exprime son opinion sur la situation par un silence
permanent. Elle ne répond pas aux messages WhatsApp,
même s’il y a un appel qui se prolonge quelques minutes. La
maison qu’ils ont construite au nord du camp d’a-Shati a été
bombardée avec le reste du quartier. La plupart des
propriétaires étaient des réfugiés qui avaient pu s’établir avec
des ressources fruit de leurs études universitaires dans les
années 1980, à leur compétence et à leur travail acharné.
Dans la nuit de vendredi à samedi [du 3 au 4 novembre],
l’agence de presse palestinienne Wafa [créée en 1972] a
rapporté que «les avions de l’occupation ont recommencé à
bombarder des civils dans les camps de réfugiés de Nuseirat
et d’al-Bureij». Le WhatsApp de mes amis est silencieux, mais
je sais que Nadeem m’aurait contacté si les nouvelles avaient
été mauvaises. Tout ce que je peux faire, c’est imaginer les
tressaillements de la grand-mère aveugle, la peur de
s’endormir à nouveau, le murmure de la prière, la décision de
son père de dissimuler ses craintes et le regard vide de sa
mère.
A quelle distance se situait l’explosion? Quelles en sont les
conséquences? S’il est une chose qui montre à quel point
cette guerre est différente des précédentes, c’est bien
l’absence de rapports des deux plus importantes
organisations de défense des droits de l’homme à Gaza, Al
Mezan Center for Human Rights et le Palestinian Centre for
Human Rights. Leurs courageux chercheurs sur le terrain ne se
déplacent plus pour rendre compte quotidiennement des
bombardements et des dégâts qu’ils causent, comme ils
l’avaient fait avec diligence lors de toutes les guerres et
attaques précédentes, au risque de leur vie d’une manière qui
semblait mesurée à l’époque.
Sur la base de témoignages, ils indiquaient quelle arme de
destruction avait bombardé ou tiré et à quelle date précise,
combien de personnes avaient été touchées, leur nom et leur
âge, qui étaient des civils et qui étaient des combattants. Ils
se rendaient dans les hôpitaux, vérifiaient les certificats de
décès et recueillaient les témoignages des médecins sur les
types de blessures. Chaque jour, pendant 18 à 20 heures.
Même sans s’enquérir auprès d’eux, il est clair que cette fois
la tâche relève de l’impossible. D’abord à cause de
l’intensification des bombardements et du nombre sans
précédent de morts, mais aussi à cause du danger accru pour
la vie des membres des ONG en raison de la densité des
bombardements.
L’un des chercheurs de ces ONG, qui vit dans un endroit
supposé «sûr» – Rafah, dans le sud de la bande de Gaza – m’a
envoyé un SMS sur WhatsApp il y a trois semaines: «Tout va
bien». Lors d’un appel téléphonique, il a expliqué ce que
«bien» signifiait: lui et six autres membres de sa famille
avaient été blessés par une bombe larguée sur une maison
voisine. Dans une autre correspondance, il y a une semaine,
lorsque je lui ai écrit que le mot «bien» semblait étrange, il
m’a répondu qu’il s’agissait d’un mot de la culture musulmane
et arabe. Je dis «bien» pour que vous soyez calme, que vous
ayez l’esprit tranquille. Puis il a expliqué ce que nous savons
tous: «On ne peut pas décrire la situation. Il n’y a pas
d’endroit sûr. Ni les maisons, ni les hôpitaux, ni les rues, ni les
mosquées, ni les églises. Le danger des bombes et de la mort
est partout.»
Sa famille est originaire du village de Burayr (où se trouve
aujourd’hui le kibboutz Bror Hayil, près de Sderot). Une autre
famille d’amis du même village, qui vivait depuis 1949 dans le
camp de réfugiés de Jabaliya, a déménagé à Rafah. Une
trentaine de sœurs, de frères, de cousins et leurs enfants,
ainsi qu’un couple de parents âgés d’environ 80 ans, en
mauvaise santé et marchant difficilement, s’entassent dans
l’appartement d’un parent. L’un des frères et sa fille sont allés
acheter du pain il y a une semaine – c’est-à-dire qu’ils ont fait
la queue pendant des heures près d’une boulangerie en
espérant que la farine et le carburant ne viendraient pas à
manquer avant leur tour. Une bombe a été larguée à
proximité, projetant des fragments de béton. Ils ont tous deux
été extraits des décombres: le frère avec une main cassée, la
fille avec un os pelvien cassé. Ils ont dû attendre cinq jours
avant d’être opérés.
Hassan, membre de la fratrie, professeur de sciences, a été
naturalisé dans le pays européen où il a étudié. Vendredi, lui,
sa femme et ses enfants faisaient partie des ressortissants
étrangers qu’Israël et l’Egypte avaient autorisés à quitter Gaza
– environ 1047 jusqu’à présent. Il m’a dit: «Je ne retournerai
jamais dans la bande de Gaza.» Malgré la difficulté affective
de se séparer de parents âgés, de nombreuses familles
décident consciemment de se séparer, de se répartir entre
deux abris ou de se scinder lorsqu’elles vont chercher de la
nourriture ou de l’eau. De cette façon, leur sort pourrait être
différent de celui des nombreuses familles décimées par les
bombardements. Le départ à l’étranger n’est donc pas perçu
comme un abandon de la famille, mais plutôt comme un
moyen d’en maintenir au moins une partie en vie. (Article
publié dans le quotidien Haaretz, le 6 novembre 2023;
traduction rédaction A l’Encontre)
L’ARTICLE DANS SON INTéGRALITÉ
AVEC MES REMERCIEMENTS A
HASNA ABID
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Enzo Traverso : la guerre à
Gaza « brouille la mémoire de
l’Holocauste »
CADEAU
L’historien italien s’inquiète des effets dévastateurs de
l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour
justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée
israélienne à Gaza. Ce dévoiement pourrait causer une «
remontée spectaculaire » de l’antisémitisme, alerte-t-il.
Joseph Confavreux et Mathieu Dejean
5 novembre 2023 à 11h45
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L’
historien
L’historien
italien Enzo Traverso, spécialiste du totalitarisme et des
politiques de la mémoire, enseigne l’histoire intellectuelle à
l’université Cornell aux États-Unis. De passage à Paris, l’auteur
de La Violence nazie (La Fabrique, 2002), La fin de la
modernité juive (La Découverte, 2013), Mélancolie de gauche
(La Découverte, 2016) ou encore Révolution - Une histoire
culturelle (La Découverte, 2022), analyse dans cet entretien
les
effets
potentiellement
dévastateurs
de
l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour
justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée
israélienne à Gaza.
Tout en dénonçant la terreur du 7 octobre, il appelle à ne pas
tomber dans le piège tendu par le Hamas et par l’extrême
droite israélienne, qui conduirait à la destruction de Gaza et à
une nouvelle Nakba. « On peut manifester pour la Palestine
sans déployer le drapeau du Hamas ; on peut dénoncer la
terreur du 7 octobre sans cautionner une guerre génocidaire
menée sous prétexte du “droit légitime d’Israël de se
défendre” », défend-il.
Agrandir l’image : Illustration 1
Enzo Traverso à Paris le 2 novembre 2023. © Photo Sébastien
Calvet / Mediapart
Mediapart : Dans « La fin de la modernité juive » (La
Découverte, 2013), vous défendiez l’idée qu’après avoir été
un foyer de la pensée critique du monde occidental, les juifs
se sont retrouvés, par une sorte de renversement paradoxal,
du côté de la domination. Ce qui se passe aujourd’hui
confirme-t-il ce que vous écriviez ?
Enzo Traverso : Hélas, ce qui est train de se passer aujourd’hui
me semble confirmer les tendances de fond que j’avais
analysées, et cette confirmation n’est pas du tout
réjouissante. Dans ce livre, je montrais que l’entrée des juifs
dans la modernité eut lieu, vers la fin du XVIIIe siècle, sur la
base d’une anthropologie politique particulière. Cette
minorité diasporique se heurtait à une modernité politique
façonnée par le nationalisme, qui voyait en eux un corps
étranger, irréductible à des nations conçues comme des
communautés ethniques et territoriales.
Engagés, après l’émancipation, dans la sécularisation du
monde moderne, les juifs se sont retrouvés, au tournant du
XXe siècle, dans une situation paradoxale : d’une part, ils
s’éloignaient progressivement de la religion, en épousant avec
enthousiasme les idées héritées des Lumières ; de l’autre, ils
étaient confrontés à l’hostilité d’un environnement
antisémite. C’est ainsi qu’ils sont devenus un foyer de
cosmopolitisme, d’universalisme et d’internationalisme. Ils
adhéraient à tous les courants d’avant-garde et incarnaient la
pensée critique. Dans mon livre, je fais de Trotski,
révolutionnaire russe qui vécut la plupart de sa vie en exil, la
figure emblématique de cette judéité diasporique,
anticonformiste et opposée au pouvoir.
La guerre à Gaza confirme que le nationalisme le plus
étriqué, xénophobe et raciste, dirige aujourd’hui le
gouvernement israélien.
Le paysage change après la Seconde Guerre mondiale, après
l’Holocauste et la naissance d’Israël. Certes, le
cosmopolitisme et la pensée critique ne disparaissent pas, ils
demeurent des traits de la judéité. Pendant la deuxième
moitié du XXe siècle, cependant, un autre paradigme juif
s’impose, dont la figure emblématique est celle de Henry
Kissinger : un juif allemand exilé aux États-Unis qui devient le
principal stratège de l’impérialisme américain.
Avec Israël, le peuple qui était par définition cosmopolite,
diasporique et universaliste est devenu la source de l’État le
plus ethnocentrique et territorial que l’on puisse imaginer. Un
État qui s’est bâti au fil des guerres contre ses voisins, en se
concevant comme un État juif exclusif – c’est inscrit depuis
2018 dans sa Loi fondamentale – et qui planifie
l’élargissement de son territoire aux dépens des Palestiniens.
Je vois là une mutation historique majeure, qui indique deux
pôles antinomiques de la judéité moderne. La guerre à Gaza
confirme que le nationalisme le plus étriqué, xénophobe et
raciste, dirige aujourd’hui le gouvernement israélien.
D’un autre côté, l’offensive du Hamas le 7 octobre a agi
comme une réactivation mémorielle très forte en Israël, à tel
point qu’aujourd’hui la mémoire de l’Holocauste est utilisée
pour justifier les massacres à Gaza. Comment maintenir une
mémoire juive qui ne soit pas instrumentalisée ainsi ? Peut-on
réactiver la première judéité dont vous parliez ?
Ce qui est train de se passer risque de brouiller
considérablement notre paysage culturel, intellectuel et
mémoriel. Je peux comprendre les réactions émotionnelles
très fortes au 7 octobre, mais elles ne devraient pas étouffer
un effort nécessaire de contextualisation et de
compréhension rationnelle. Nous ne sommes pas en mesure
aujourd’hui d’analyser la situation avec la distance critique
indispensable, l’histoire s’écrit toujours a posteriori, mais
certaines choses sont assez claires.
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de nous faire partir »
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D’une part, l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre a été
un massacre épouvantable que rien ne justifie. D’autre part,
ce qui est en train de se passer à Gaza aujourd’hui prend les
traits d’un génocide qu’il faut arrêter : une population de 2,5
millions de personnes est enfermée dans un territoire soumis
à des bombardements intensifs, privée d’électricité, de gaz,
de nourriture, d’eau, de médicaments. Ses infrastructures
sont détruites systématiquement. Un million de civils ont été
forcés à se déplacer vers le sud de Gaza, où ils subissent
encore les bombardements. Les hôpitaux sont paralysés, le
désespoir règne partout.
Je suis conscient que le concept de génocide ne peut pas être
utilisé à la légère, qu’il appartient au domaine juridique et
s’adapte mal aux sciences sociales, qu’il a toujours fait l’objet
d’usages politiques, pour stigmatiser des ennemis ou
défendre des causes mémorielles. Cela est vrai, mais ce
concept existe, et la seule définition normative dont nous
disposons, celle de la Convention de l’ONU de 1948,
correspond à la situation qui existe aujourd’hui à Gaza.
Une guerre génocidaire menée au nom de la
mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser
et discréditer cette mémoire.
Dans un tel contexte, l’évocation de l’Holocauste devient une
source permanente de malentendus. L’instrumentalisation de
la mémoire de l’Holocauste n’est pas nouvelle. Aujourd’hui,
elle sert à légitimer la guerre à Gaza. Lorsqu’on évoque
l’Holocauste, c’est pour présenter l’antisémitisme comme la
clef d’explication du 7 octobre et s’étonner, voire s’indigner de
la vague de solidarité avec les Palestiniens qui s’est
manifestée massivement dans le Sud global.
Certes, le 7 octobre a été un massacre épouvantable, mais le
qualifier de plus grand pogrom de l’histoire après l’Holocauste
signifie suggérer une continuité entre les deux. Cela induit
une interprétation assez simple : ce qui s’est passé le 7
octobre n’est pas l’expression d’une haine engendrée par des
décennies de violences systématiques et de spoliations subies
par les Palestiniens ; c’est un nouvel épisode dans la longue
séquence historique de l’antisémitisme, qui va de
l’antijudaïsme moyenâgeux jusqu’à la Shoah, en passant par
les pogroms dans l’Empire des Tsars. Le Hamas serait donc le
énième avatar d’un antisémitisme éternel. Cette lecture rend
inintelligible la situation, cristallise ces antagonismes et sert à
légitimer la réponse israélienne. Nétanyahou s’était d’ailleurs
distingué, il y a quelques années, en déclarant que si Hitler
avait mis en œuvre la Shoah, le Grand mufti de Jérusalem en
serait l’inspirateur.
Quelles pourraient être les conséquences d’une telle
interprétation pour la mémoire de l’Holocauste ? Le risque
n’est-il pas aussi d’avoir un regain d’antisémitisme ?
Oui, ce risque existe : une guerre génocidaire menée au nom
de la mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et
discréditer cette mémoire, avec le résultat de légitimer
l’antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne,
plus personne ne pourra parler de l’Holocauste sans susciter la
méfiance et l’incrédulité ; beaucoup finiront par croire que
l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts
d’Israël et de l’Occident. La mémoire de la Shoah comme «
religion civile » des droits humains, de l’antiracisme et de la
démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de
paradigme pour construire le souvenir d’autres violences de
masse, des dictatures militaires en Amérique latine à
l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au
Rwanda… Si cette mémoire s’identifie à l’étoile de David
portée par une armée qui accomplit un génocide à Gaza, cela
aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères
seraient brouillés, tant sur le plan épistémologique que sur le
plan politique.
On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et où les mots
n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères
constitutifs de notre conscience morale et politique – la
distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense,
l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime –
risqueraient d’être sérieusement abîmés. Notre conception
de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois
et un dispositif institutionnel mais aussi une culture, une
mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait affaiblie.
L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une
remontée spectaculaire.
Agrandir l’image : Illustration 2
Enzo Traverso à Paris le 2 novembre 2023. © Photo Sébastien Calvet /
Mediapart
Vous vivez aux États-Unis, mais vous connaissez bien la France
et l’Allemagne, où il y a un poids de la culpabilité dans la
société vis-à-vis du sort fait aux juifs pendant la Seconde
Guerre mondiale. Comment interprétez-vous les réactions
des gouvernements de ces pays ?
Aux États-Unis, le contexte rappelle davantage la guerre du
Vietnam que l’Holocauste, car les États-Unis sont directement
impliqués dans la guerre à Gaza. Il ne s’agit plus d’accuser les
puissances occidentales de complicité par omission, parce
qu’elles étaient restées passives face à l’extermination des
juifs ou, dans le cas de la France, s’étaient tenues à l’écart
pendant le génocide des Tutsis au Rwanda. La configuration
n’est plus la même : une guerre génocidaire est en train de se
passer à Gaza avec le feu vert des représentants des
puissances occidentales, qui se sont tous rendus à Tel-Aviv
pour apporter leur soutien à Israël.
L’ampleur des mobilisations américaines tient à une
conscience aiguë des discriminations raciales qui s’est
développée dans tout le pays sur l’onde de Black Lives
Matter.
Les États-Unis ont déployé deux porte-avions en
Méditerranée orientale pour rassurer Tsahal. Tous répètent
qu’Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit
international humanitaire – alors qu’Israël viole ce droit
depuis des décennies et qu’il est évident que celui-ci n’est pas
respecté à Gaza. Israël agit avec le soutien militaire et
financier des États-Unis. Comme à l’époque de la guerre du
Vietnam, on manifeste parce qu’on sait que les États-Unis ont
le pouvoir d’arrêter cette guerre. Je crois que l’ampleur des
mobilisations américaines tient aussi à une conscience aiguë
à l’égard des inégalités et des discriminations raciales qui s’est
développée dans tout le pays sur l’onde de Black Lives Matter.
En France, plusieurs manifestations ont été interdites, mais
l’opposition à la guerre est aussi très large. Il faut observer
que le Sud global manifeste, non seulement devant les
ambassades israéliennes ou américaines, mais aussi
françaises. Dans les reportages d’Al Jazeera, on ironise sur
Macron, qui un jour appelle à une coalition internationale
contre le Hamas et le lendemain à une coalition pour l’aide
humanitaire, sans jamais indiquer qui ferait partie de ces
coalitions, comment agiraient-elles et par quels moyens. Tout
cela apparaît comme une improvisation maladroite et assez
pitoyable. Ceux qui attendaient de la France une posture plus
indépendante et plus digne, comme celle de Chirac en 2003
au moment de la guerre en Irak, ont été profondément déçus.
En France, La France insoumise (LFI) est accusée
d’antisémitisme par presque l’ensemble des forces
politiques. Sa parole est devenue inaudible dès lors qu’elle a
refusé de qualifier le Hamas de terroriste. Comment
lisez-vous ce mécanisme ?
C’est un immense écran de fumée, une opération médiatique.
Utiliser cette tragédie pour des règlements de compte
politiques est assez minable. On peut critiquer telle ou telle
prise de position des représentants de LFI, la seule force
politique représentée à l’Assemblée nationale clairement
opposée à cette guerre, mais l’accuser d’antisémitisme est
simplement grotesque.
Sur le terrorisme, il y a pourtant des choses assez simples à
dire. D’abord, il existe une hypocrisie extraordinaire de la part
des pays occidentaux qui refusent de négocier avec le Hamas
parce qu’il s’agit d’une organisation terroriste, tout en
demandant la libération des otages. Mais avec qui
négocie-t-on la libération des otages, si ce n’est avec le Hamas
? Pour ne pas se salir les mains, on délègue cela au Qatar.
D’autre part, le Hamas a tué 1 400 personnes le 7 octobre,
dont plus de mille civils. Il s’agissait d’un massacre de civils
planifié et revendiqué. C’est donc une évidence qu’il s’agit
d’un acte terroriste. Mais qualifier le Hamas d’organisation
terroriste ne règle pas le problème pour autant, car le Hamas
ne peut pas être réduit à ses pratiques terroristes. Le «
terrorisme » du Hamas est comparable à celui de
l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) avant les
accords d’Oslo, de l’Irgoun [matrice de l’actuel Likoud – ndlr]
avant la naissance de l’État d’Israël, du Front de libération
nationale (FLN) pendant la guerre d’Algérie… Le recours à des
moyens d’action qu’on peut qualifier de terroristes n’est pas
incompatible avec les objectifs politiques d’un mouvement de
libération nationale.
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Historiquement, le terrorisme est l’arme des pauvres et des
guerres asymétriques. Le Hamas correspond assez bien à la
définition classique du « partisan » : un combattant irrégulier,
avec une forte motivation idéologique, et enraciné dans un
territoire, au sein d’une population qui le protège. Le Hamas
prend des otages ; l’armée israélienne fait des prisonniers et
des « dommages collatéraux » lors de ses opérations
militaires. Le terrorisme du Hamas n’est que la doublure du
terrorisme d’État israélien. Le Hamas veut détruire Israël, sans
en avoir les moyens ; Israël veut détruire le Hamas, après
l’avoir favorisé pendant des années contre l’OLP, en rasant
entièrement Gaza. Si le terrorisme est toujours inacceptable,
celui de l’oppresseur est bien pire que celui de l’opprimé.
Aujourd’hui, les Palestiniens reconnaissent le Hamas comme
une force armée qui résiste à l’occupation. Ce n’est pas à nous
de dire qui fait partie de la résistance palestinienne, en
fonction de nos sympathies ou de nos orientations
idéologiques. Le Hamas ne suscite aucune sympathie en moi,
mais son appartenance à la résistance palestinienne est un
fait incontestable. Et c’est seulement à partir de la
reconnaissance de cette réalité qu’on peut trouver une
solution.
Agrandir l’image : Illustration 3
Enzo Traverso à Paris le 2 novembre 2023. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Vous avez déclaré, avant le 7 octobre, qu’une gauche qui ne
critique pas le sionisme n’est pas authentiquement de
gauche. Qu’entendez-vous par là ?
Si on veut faire l’histoire du sionisme, il faut prendre en
compte l’hétérogénéité et la diversité de ses courants, car il
ne se réduisait pas à Theodor Herzl et au sionisme politique.
En Europe centrale, par exemple, le sionisme culturel ne
prônait pas la création d’un État mais plutôt d’un foyer
national juif qui aurait coexisté avec les Arabes de Palestine
sur une base extraterritoriale ; d’autres préconisaient la
création d’un État binational. C’était la position de Yehuda
Magnes, le fondateur de l’université hébraïque de Jérusalem,
et, au départ, de Gershom Scholem et d’autres. Il y avait aussi
un sionisme marxiste, représenté par Ber Borokhov, ou
encore un sionisme fasciste qui admirait Mussolini.
Cependant, le sionisme qui s’est imposé en Israël en
devenant la colonne vertébrale de l’État est le sionisme
politique. Depuis sa naissance, cet État qui se dit
sioniste a mené, avec tous ses gouvernements, une
politique d’expansion territoriale et de colonisation aux
dépens des Palestiniens, qui ont été expulsés ou
ségrégués. Je pense qu’une gauche authentique devrait
s’opposer à cette politique-là. C’est ça que j’entends par
antisionisme.
Beaucoup de juifs sont antisionistes. Cela n’a rien à voir avec
l’antisémitisme, la destruction de l’État d’Israël ou l’expulsion
des juifs de Palestine. Il y a une nation israélienne qui existe,
qui est bien vivante et dynamique et qui a le droit d’exister,
mais je pense aussi que cette nation n’a pas d’avenir avec
l’entité politique qui la représente aujourd’hui. Dans le
monde global du XXIe siècle, un État fondé sur des bases
ethniques et religieuses exclusives est une aberration, en
Palestine comme ailleurs. J’observe que ces positions – l’antisionisme est
une forme d’antisémitisme, le Hamas veut détruire Israël – sont mises en avant
non pas quand l’existence d’Israël est menacée, mais quand Israël est en train
de détruire les Palestiniens.
Dans l’histoire, la colonisation s’est soit terminée par
l’éradication des peuples autochtones, soit par l’expulsion des
colons. Israël s’est constitué dans un moment postcolonial.
Est-il possible, donc, que l’issue soit différente ?
Je n’ai pas de capacité prédictive, mais je crains le pire. Depuis
des décennies la situation s’aggrave. Les modèles légués par
l’histoire ne sont pas forcément valables, parce que nous ne
vivons plus dans le monde du XXe siècle. Le sionisme est un
colonialisme sui generis, très différent du modèle britannique
en Inde ou français en Algérie. La solution à deux États, plus
personne n’y croit, et compte tenu de l’acuité des conflits, je
vois mal comment pourrait surgir un État binational
israélo-palestinien. Mais si on sort de la contingence et qu’on
voit les choses dans une perspective historique, il n’y a pas
d’alternative à la coexistence des juifs et des Arabes en
Palestine, sur des bases égalitaires.
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Gaza »
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En Europe, nous sommes confrontés à l’héritage d’un siècle et
demi de racisme et de colonialisme qui ont laissé des traces
dans les mentalités, les représentations, les perceptions et les
relations sociales. Cela ne se voit pas qu’aux élections, cela se
voit quotidiennement, avec les contrôles au faciès dans le
métro, avec les lois islamophobes, le débat sur l’immigration,
etc. En Israël, j’ai l’impression que le racisme est entré
également dans l’ordre naturel des choses. Il y a une
accoutumance à la ségrégation de Gaza, aux colons de
Cisjordanie qui confisquent les terres et disposent de routes
réservées, aux check-points pour les Palestiniens, aux
opérations militaires arbitraires, aux vexations quotidiennes.
De l’autre côté du mur, cette accoutumance ne peut que
produire un sentiment d’abandon, de désespoir, d’humiliation
et de haine. Je pense qu’il faut lutter contre cette
accoutumance, qui est un obstacle insurmontable à toute
perspective de paix.
Joseph Confavreux et Mathieu Dejean
"10:01 (1) 05/11/2023
Hamas : "Les propos du ministre Eliyahu reflètent le
terrorisme contre le peuple palestinien"
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a réagi aux propos
du ministre du Patrimoine Amichai Eliyahu selon lesquels le
largage d'une bombe atomique sur la bande de Gaza était
"une option", en disant que "ses déclarations reflètent un
terrorisme sans précédent contre notre peuple palestinien,
représentant un danger pour toute la région et pour le
monde. Ces déclarations nazies d'un des ministres du
gouvernement d'occupation découlent d'un plein soutien de
plusieurs pays, principalement des États-Unis, à l'agressivité
sioniste contre la bande de Gaza"."
(1) https://www.i24news.tv/.../1699160976-liveblog-l-armee...
Hamas: "Minister Eliyahu's remarks reflect terrorism
against the Palestinian people"
Hamas spokesman Hazem Qassem responded to
Heritage Minister Amichai Eliyahu's comments that
dropping an atomic bomb on the Gaza Strip was "an
option", saying that "his statements reflect terrorism
without precedent against our Palestinian people,
representing a danger for the entire region and for
the world. These Nazi statements by one of the
ministers of the occupation government arise from
the full support of several countries, mainly the
United States, for Zionist aggression against the Gaza
Strip."
For now, the Biden administration is allowing Israel to carry
out its intense bombing campaign, which has wiped out
entire families in Gaza, according to Amnesty International.
US officials have ruled out even discussing a ceasefire, saying
that those conversations would ultimately benefit Hamas.
Some images of the disaster in Gaza
12
12
https://www.npr.org/sections/pictureshow/2023/10/15/1206040971/photos-scenes-from-the-israel-gaza-war
Palestinians storm a UN-run aid supply center, that distributes
food to displaced families following Israel’s call for more than
one million residents in northern Gaza to move south for their
safety, in Deir al-Balah on October 28, 2023, amid the ongoing
battles between Israel and the Palestinian group Hamas.
[MOHAMMED ABED/AFP via Getty Images]13
Mondialisation de la Colère ATLANTA ETATS
UNIS SOURCE LE FIGARO 27 OCTOBRE
13
https://www.middleeastmonitor.com/20231030-un-storming-of-un-aid-warehouses-shows-gazans-are-despera
te/
Amnesty International is calling on14
The Israeli authorities to:
● Immediately end unlawful attacks and abide by
international humanitarian law; including by ensuring
they take all feasible precautions to minimize harm to
civilians and damage to civilian objects and refraining
from direct attacks on civilians and civilian objects,
indiscriminate and disproportionate attacks.
● Immediately allow unimpeded delivery of humanitarian
aid to Gaza’s civilians.
● Urgently lift its illegal blockade on Gaza, which amounts
to collective punishment and is a war crime, in the face
of the current devastation and humanitarian
imperatives.
● Rescind their appalling “evacuation” order, which has left
more than one million people displaced.
● Grant immediate access to the Independent Commission
of Inquiry on the Occupied Palestinian Territory to carry
out investigations, including collecting time sensitive
evidence and testimonies.
14
https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/damning-evidence-war-crimes-israeli-attacks-wipeout-entire-families-gaza-enar
The international community and particularly Israel’s allies,
including EU member states, the US and the UK, to:
● Take concrete measures to protect Gaza’s civilian
population from unlawful attacks.
● Impose a comprehensive arms embargo on all parties to
the conflict given that serious violations amounting to
crimes under international law are being committed.
States must refrain from supplying Israel with arms and
military materiel, including related technologies, parts
and components, technical assistance, training, financial
or other assistance. They should also call on states
supplying arms to Palestinian armed groups to refrain
from doing so.
● Refrain from any statement or action that would, even
indirectly, legitimize Israel’s crimes and violations in
Gaza.
● Pressure Israel to lift its illegal 16-year blockade of the
Gaza strip which amounts to collective punishment of
Gaza’s population, is a war crime and is a key aspect of
Israel’s apartheid system.
● Ensure the International Criminal Court’s ongoing
investigation into the situation of Palestine receives full
support and all necessary resources.
https://www.youtube.com/watch?v=e62lxWlcwFE
Mon père s'est marié à deux reprises Une fois à l'Est et une
deuxième fois à l'Ouest... de Jérusalem... Je suis palestinienne
Et ma demi- sœur est israélienne On ne se parle plus... Je
parle arabe, elle parle hébreu Mais on ne se comprend plus...
Ons Jabeur15 avait rappelé que les Palestiniens faisaient
l'objet d'injustice durant les 75 dernières années. « Ce que
subissent les civils est incroyable, quelle que soit leur religion,
ou leur origine. La violence n'aboutira jamais à la paix. Je ne
peux pas soutenir la violence, mais je ne peux pas supporter
de voir des gens se faire prendre leurs terres. Il est nécessaire
de comprendre le contexte... Chacun a besoin et mérite la
paix. Arrêtez la violence et liberté pour la Palestine », a-t-elle
écrit.
Ons Jabeur (arabe : )أﻧس ﺟﺎﺑر, née le 28 août 1994 à Ksar Hellal, est une joueuse de tennis
tunisienne, professionnelle depuis 2010.
Ons Jabeur (Arabic: )أﻧس ﺟﺎﺑر, born August 28, 1994 in Ksar Hellal, is a Tunisian tennis player,
15
professional since 2010.
Ons Jabeur recalled that Palestinians had been subjected to
injustice for the past 75 years. “What civilians endure is
incredible, regardless of their religion or origin. Violence will
never lead to peace. I can't support violence, but I can't stand
seeing people have their land taken. It is necessary to
understand the context... Everyone needs and deserves
peace. Stop the violence and freedom for Palestine,” she
wrote.
Why must we erase all this from the memory of Gazans?
https://www.academia.edu/94324742/%C5%92uvres_dArt_r%C3%A9alis%C3%A9es_par_de
s_talents_palestiniens_de_Gaza_et_de_Cisjordanie
Jean-Paul Sartre October 15, 1972 after the Munich attacks
which cost the lives of eleven Israeli athletes "in this war, the
only weapon of the Palestinians is terrorism. It is a terrible
weapon but the oppressed do not have one other, and the
French who approved the terrorism of the FLN against French
people must also approve the terrorist action of the
Palestinians."
Jose Luis Garcia Vigil
4 days ago
Unfortunate fact where diplomacy failed to stop the repeated
armed conflict of several decades of existence. In this conflict,
political and economic interests of both nations converge. It is
not a cultural struggle, unless religious ideology is considered
as such in Judeo -Christian confrontation vs Islamic. Given the
null negotiation and the desire of one country to cancel the
other neighbor, there is no laudable result to invoke. In a war
everyone loses. In case, the superiority in Israel's armament
and logistics destroys Palestine, the war will last for many
more years and Israel will not have peace because the allies
of Palestine will enter the war, then the allies of Israel and the
war conflict between two countries Balcanize even more such
geopolitical region at risk of carrying closer to a conflict
between the great leaders of war economy such as the United
States, China and Russia.
34m ago11.04 CEST
WHO asks Israel to reverse evacuation order,
says it amounts to 'death sentence' for
vulnerable patients
The World Health Organization (WHO) has said asking
vulnerable patients to evacuate hospitals in Gaza amounted
to a “death sentence”, and the director general of the agency
called upon Israel to reverse its decision to order an
evacuation.
WHO said Friday that local health authorities in Gaza had
informed it that it was impossible to evacuate vulnerable
hospital patients from northern Gaza, after Israel’s military
called for civilians to relocate south within 24 hours.
“There are severely ill people whose injuries mean their only
chances of survival is being on life support, such as
mechanical ventilators,” Reuters reports WHO spokesperson
Tarik Jasarevic said. “So moving those people is a death
sentence. Asking health workers to do so is beyond cruel.”
The WHO director, Tedros Adhanom Ghebreyesus, has said
that hospitals in Gaza are at “breaking point” and appealed
directly to Israel to change its mind.
In a message posted to social media, he said:
Hospitals in Gaza are at a breaking point. Without immediate
entry of aid, essential health care services will come to a halt.
I visited Gaza in 2018. Access to care was already difficult. I
know first-hand that a mass evacuation to the enclave’s south
would be disastrous – for patients, health workers and other
civilians left behind or caught in a dangerous and maybe a
deadly mass movement. We appeal for the reversal of the
decision.
Martin Smith
3 days ago
Whatever happens now, this is a big win for
Hamas. If Israel tries to starve out Gaza it will
be
met
by
widespread
international
opposition and can say goodbye to Saudi
normalisation
and
possibly
the
existing
Abraham Accords too. A ground invasion of
Gaza - a dense, deeply hostile urban
environment - would be an army's worst
nightmare (and almost certainly lead to the
death of hostages). Hamas wins just by not
being
destroyed,
and
its
tenacity
and
effectiveness show it cannot be destroyed.
https://www.academia.edu/s/20ab8e2dad#co
mment_1411990
Michel Chossudovsky, Global Research, October 8, 2023
War and Natural Gas:
The Israeli Invasion and Gaza’s Offshore Gas
Fields
by Michel Chossudovsky
January 8, 2009
The December 2008 military invasion of the Gaza Strip by
Israeli Forces bears a direct relation to the control and
ownership of strategic offshore gas reserves.
This is a war of conquest. Discovered in 2000, there are
extensive gas reserves off the Gaza coastline.
British Gas (BG Group) and its partner, the Athens based
Consolidated Contractors International Company (CCC)
owned by Lebanon’s Sabbagh and Koury families, were
granted oil and gas exploration rights in a 25 year agreement
signed in November 1999 with the Palestinian Authority.
The rights to the offshore gas field are respectively British Gas
(60 percent); Consolidated Contractors (CCC) (30 percent);
and the Investment Fund of the Palestinian Authority (10
percent). (Haaretz, October 21, 2007).
The PA-BG-CCC agreement includes field development and
the construction of a gas pipeline.(Middle East Economic
Digest, Jan 5, 2001).
The BG licence covers the entire Gazan offshore marine area,
which is contiguous to several Israeli offshore gas facilities.
(See Map below). It should be noted that 60 percent of the
gas reserves along the Gaza-Israel coastline belong to
Palestine.
The BG Group drilled two wells in 2000: Gaza Marine-1 and
Gaza Marine-2. Reserves are estimated by British Gas to be of
the order of 1.4 trillion cubic feet, valued at approximately 4
billion dollars. These are the figures made public by British
Gas. The size of Palestine’s gas reserves could be much larger.
Map 1
Map 2
Who Owns the Gas Fields
The issue of sovereignty over Gaza’s gas fields is crucial. From
a legal standpoint, the gas reserves belong to Palestine.
The death of Yasser Arafat, the election of the Hamas
government and the ruin of the Palestinian Authority have
enabled Israel to establish de facto control over Gaza’s
offshore gas reserves.
British Gas (BG Group) has been dealing with the Tel Aviv
government. In turn, the Hamas government has been
bypassed in regards to exploration and development rights
over the gas fields.
The election of Prime Minister Ariel Sharon in 2001 was a
major turning point. Palestine’s sovereignty over the offshore
gas fields was challenged in the Israeli Supreme Court. Sharon
stated unequivocally that “Israel would never buy gas from
Palestine” intimating that Gaza’s offshore gas reserves belong
to Israel.
In 2003, Ariel Sharon, vetoed an initial deal, which would
allow British Gas to supply Israel with natural gas from Gaza’s
offshore wells. (The Independent, August 19, 2003)
The election victory of Hamas in 2006 was conducive to the
demise of the Palestinian Authority, which became confined
to the West Bank, under the proxy regime of Mahmoud
Abbas.
In 2006, British Gas “was close to signing a deal to pump the
gas to Egypt.” (Times, May, 23, 2007). According to reports,
British Prime Minister Tony Blair intervened on behalf of Israel
with a view to shunting the agreement with Egypt.
The following year, in May 2007, the Israeli Cabinet approved
a proposal by Prime Minister Ehud Olmert “to buy gas from
the Palestinian Authority.” The proposed contract was for $4
billion, with profits of the order of $2 billion of which one
billion was to go the Palestinians.
Tel Aviv, however, had no intention on sharing the revenues
with Palestine. An Israeli team of negotiators was set up by
the Israeli Cabinet to thrash out a deal with the BG Group,
bypassing both the Hamas government and the Palestinian
Authority:
“Israeli defence authorities want the Palestinians to be paid
in goods and services and insist that no money go to the
Hamas-controlled Government.” (Ibid, emphasis added)
The objective was essentially to nullify the contract signed in
1999 between the BG Group and the Palestinian Authority
under Yasser Arafat.
Under the proposed 2007 agreement with BG, Palestinian gas
from Gaza’s offshore wells was to be channeled by an
undersea pipeline to the Israeli seaport of Ashkelon, thereby
transferring control over the sale of the natural gas to Israel.
The deal fell through. The negotiations were suspended:
“Mossad Chief Meir Dagan opposed the transaction on
security grounds, that the proceeds would fund terror”.
(Member of Knesset Gilad Erdan, Address to the Knesset on
“The Intention of Deputy Prime Minister Ehud Olmert to
Purchase Gas from the Palestinians When Payment Will Serve
Hamas,” March 1, 2006, quoted in Lt. Gen. (ret.) Moshe
Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from
Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security?
Jerusalem Center for Public Affairs, October 2007)
Israel’s intent was to foreclose the possibility that royalties be
paid to the Palestinians. In December 2007, The BG Group
withdrew from the negotiations with Israel and in January
2008 they closed their office in Israel.(BG website).
Invasion Plan on The Drawing Board
The invasion plan of the Gaza Strip under “Operation Cast
Lead” was set in motion in June 2008, according to Israeli
military sources:
“Sources in the defense establishment said Defense Minister
Ehud Barak instructed the Israel Defense Forces to prepare for
the operation over six months ago [June or before June] ,
even as Israel was beginning to negotiate a ceasefire
agreement with Hamas.”(Barak Ravid, Operation “Cast Lead”:
Israeli Air Force strike followed months of planning, Haaretz,
December 27, 2008)
That very same month, the Israeli authorities contacted
British Gas, with a view to resuming crucial negotiations
pertaining to the purchase of Gaza’s natural gas:
“Both Ministry of Finance director general Yarom Ariav and
Ministry of National Infrastructures director general Hezi
Kugler agreed to inform BG of Israel’s wish to renew the talks.
The sources added that BG has not yet officially responded to
Israel’s request, but that company executives would probably
come to Israel in a few weeks to hold talks with government
officials.” (Globes online- Israel’s Business Arena, June 23,
2008)
The decision to speed up negotiations with British Gas (BG
Group) coincided, chronologically, with the planning of the
invasion of Gaza initiated in June. It would appear that Israel
was anxious to reach an agreement with the BG Group prior
to the invasion, which was already in an advanced planning
stage.
Moreover, these negotiations with British Gas were
conducted by the Ehud Olmert government with the
knowledge that a military invasion was on the drawing board.
In all likelihood, a new “post war” political-territorial
arrangement for the Gaza strip was also being contemplated
by the Israeli government.
In fact, negotiations between British Gas and Israeli officials
were ongoing in October 2008, 2-3 months prior to the
commencement of the bombings on December 27th.
In November 2008, the Israeli Ministry of Finance and the
Ministry of National Infrastructures instructed Israel Electric
Corporation (IEC) to enter into negotiations with British Gas,
on the purchase of natural gas from the BG’s offshore
concession in Gaza. (Globes, November 13, 2008)
“Ministry of Finance director general Yarom Ariav and
Ministry of National Infrastructures director general Hezi
Kugler wrote to IEC CEO Amos Lasker recently, informing him
of the government’s decision to allow negotiations to go
forward, in line with the framework proposal it approved
earlier this year.
The IEC board, headed by chairman Moti Friedman, approved
the principles of the framework proposal a few weeks ago.
The talks with BG Group will begin once the board approves
the exemption from a tender.” (Globes Nov. 13, 2008)
Gaza and Energy Geopolitics
The military occupation of Gaza is intent upon transferring
the sovereignty of the gas fields to Israel in violation of
international law.
What can we expect in the wake of the invasion?
What is the intent of Israel with regard to Palestine’s Natural
Gas reserves?
A new territorial arrangement, with the stationing of Israeli
and/or “peacekeeping” troops?
The militarization of the entire Gaza coastline, which is
strategic for Israel?
The outright confiscation of Palestinian gas fields and the
unilateral declaration of Israeli sovereignty over Gaza’s
maritime areas?
If this were to occur, the Gaza gas fields would be integrated
into Israel’s offshore installations, which are contiguous to
those of the Gaza Strip. (See Map 1 above)
These various offshore installations are also linked up to
Israel’s energy transport corridor, extending from the port of
Eilat, which is an oil pipeline terminal, on the Red Sea to the
seaport – pipeline terminal at Ashkelon, and northwards to
Haifa, and eventually linking up through a proposed
Israeli-Turkish pipeline with the Turkish port of Ceyhan.
Map 3
Ceyhan is the terminal of the Baku, Tblisi Ceyhan Trans
Caspian pipeline.
“What is envisaged is to link the BTC pipeline to the
Trans-Israel Eilat-Ashkelon pipeline, also known as Israel’s
Tipline.” (See Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and
the Battle for Oil, Global Research, July 23, 2006)
The original source of this article is Global Research
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Global Research, 2023
Un véhicule militaire israélien brûlé après avoir été touché par des tireurs
palestiniens qui se sont infiltrés dans des zones du sud d'Israël, du côté israélien
de la frontière entre Israël et Gaza, le 7 octobre 2023. © Reuters
Le leader de la branche militaire du Hamas, Mohammed
Deif, a déclaré que 5 000 roquettes avaient été tirées sur
Israël tôt samedi pour lancer l’opération « Déluge Al-Aqsa ». «
Nous avons décidé de dire que trop c’est trop », a expliqué M.
Deif, qui a exhorté tous les Palestiniens à affronter Israël.
10 h 30 | L'ambassade d'Israël à Washington affirme que le nombre
d'otages israéliens à Gaza s'élève à une centaine
Selon un dernier bilan publié sur X par l'ambassade d'Israël à
Washington, plus de 300 Israéliens ont été tués et 1800
blessés. Elle affirme également qu'une centaine de civils et
soldats israéliens ont été kidnappés par le Hamas.
source la montagne.fr
In New York, we speak with Rashid Khalidi, author of The Hundred Years’ War
on Palestine, who lays out how this weekend’s extreme violence between
Hamas and Israel will force “a paradigm shift.” Colonial powers will no longer
believe they can force people to live under the conditions Israel has subjected
Palestinians to and expect no retaliation of the oppressed, says Khalidi. “That
idea has exploded as a result of the horrific events over the past two-and-a-half
days,” says Khalidi, who calls the blockade of Gaza “a pressure cooker. It had
to explode.” In response to the escalated conflict, the U.S. promised Israel
would have “what it needs to defend itself,” pledging more military aid and
munitions to Israel, already the largest annual recipient of U.S. military funding,
as the Biden administration moved warships toward Israel. “We finance this
occupation. We finance this violence,” says Khalidi, who calls on Biden to
defuse the situation instead of escalating it. “You cannot make peace over the
bodies of Palestinians.”
https://www.democracynow.org/2023/10/9/rashid_khalidi_palestine_israel_explosion
Almost fifteen years ago in December 2008, Israel invaded
Gaza under “Operation Cast Lead (2008-2009)”.
The following article was first published by Global Research in
January 2009 at the height of the Israeli bombing and
invasion under Operation Cast Lead.
Author’s Note and Update
Early Saturday October 7, 2023, Hamas launched “Operation
Al-Aqsa Storm” which was led by its Military Chief
Mohammed Deif. On that same day, Netanyahu confirmed a
so-called “State of Readiness For War.”
Israel has now (October 7, 2023) officially declared an illegal
war on Palestine.
Military operations are invariably planned well in advance.
Was “Operation Al-Aqsa Storm” a “surprise attack”? Did
Netanyahu and his vast military-intelligence apparatus have
foreknowledge of the Hamas attack?
Was a carefully formulated plan to wage an all out war
against Palestine envisaged prior to the launching of
“Operation Al-Aqsa Storm”?
According to Dr. Philip Giraldi,
“As a former intelligence officer, I find it impossible to believe
that Israel did not have multiple informants inside Gaza as
well as electronic listening devices all along the border wall
which would have picked up movements of groups and
vehicles.”
[Did Netanyahu have foreknowledge] about developments in
Gaza and chose to let it happen so they can wipe Gaza off
the map… in retaliation” (Philip Giraldi, October 8, 2023)
It should also be understood that Netanyahu’s October 7,
2023 illegal declaration of war against Gaza is a continuation
of its 2008-2009 invasion of Gaza under “Operation Cast
Lead.” The underlying objective is the outright military
occupation of Gaza by Israel’s IDF forces and the expulsion of
Palestinians from their homeland.
https://www.globalresearch.ca/war-and-natural-gas-the-israeli-invasion-and-gaza-s-offshoregas-fields/11680
Le Freedom Theatre pleure une de ses
adolescentes
Chers adhérents, partenaires et soutiens du
Freedom Theatre de Jénine
L'armée israélienne multiplie les attaques à
Jénine. Le Freedom Theatre est situé à
l'entrée du camp de réfugiés, sur la voie
d'accès empruntée par les tanks et les
soldats. Lorsque ces derniers stationnent
dans cette rue, il est impossible d’entrer dans
le théâtre et d’en sortir, nos amis sont ainsi
confinés pendant les déchaînements de
violence. Il est devenu très dangereux d’être
au Freedom Theatre.
L'incursion israélienne du 19 juin a été
particulièrement tragique. Sadeel
Naghnaghia, une adolescente habitant près
du théâtre figure parmi les victimes. C'est
une jeune nièce d'Adnan Naghnaghia, le
régisseur du Freedom Theatre. Un soldat de
l’armée d’occupation a tiré sur elle
délibérément.
Lire http://atljenine.net/spip.php?article258
Nous connaissons bien Adnan. Il a
accompagné la troupe lors de toutes ses
tournées en France. Au fil des ans, beaucoup
de visiteurs de passage au Freedom Theatre
ont été accueillis par lui.
L'association ATL Jénine partage avec vous la
peine de la famille de Sadeel, notamment
d’Adnan, et de tout le Freedom Theatre.
Dans la solidarité avec nos amis de Jénine, il
est plus que jamais nécessaire de
communiquer avec le Freedom Theatre et de
faire connaître en France la terrible situation
malgré laquelle son équipe ne cesse de
produire et de diffuser ses spectacles en
maintenant aussi les activités du programme
enfants et jeunes.
Les Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine
(ATL Jénine), MVAC18, boîte 84,15 passage
Ramey, 75018 Paris
www.atljenine.net
https://fr-fr.facebook.com/ATLJenine/
Violente bataille lors d'un raid
israélien à Jénine, cinq Palestiniens
tués
LE
19 JUIN. 2023 À 08H08 (TU)
Mis à jour le
19 juin. 2023 à 19h47 (TU)
Par
AFP
Par Rosie SCAMMELL, Jaafar ASHTIYEH © 2023 AFP16
16
https://information.tv5monde.com/international/violente-bataille-lors-dun-raid-israelien-jenine-cinq-palestinie
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Image
Explosion lors d'un raid militaire israélien à Jénine, le 19 juin 2023 en Cisjordanie occupée AFP Jaafar
ASHTIYEH
4 minutes de lecture
Cinq Palestiniens, dont un combattant, ont été tués et plus de
90 blessés lundi lors d'un raid militaire israélien à Jénine ayant
provoqué d'intenses affrontements dans cette ville du nord
de la Cisjordanie occupée où des missiles ont été tirés par un
hélicoptère israélien.
Sept membres des forces de sécurité israéliennes ont été
blessés et hospitalisés pendant cette incursion dans le camp
de réfugiés de la ville. Les troupes israéliennes, qui y étaient
entrées vers 04H00 locales (01h00 GMT), selon les autorités
locales, s'en sont retirées autour de 15H00 après de très
violents combats, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Fichier vidéo
Après le départ des troupes, les habitants sont sortis en
masse dans les rues pour les funérailles des Palestiniens tués:
un adolescent de 15 ans et quatre hommes âgés de 19 à 29
ans, selon le ministère de la Santé palestinien. L'un d'eux,
Qassam Abou Saria, était un combattant du Jihad islamique, a
annoncé ce groupe armé dans un communiqué.
La ministre de la Santé, Mai al-Kaila, a réclamé l'envoi
"urgent" de fournitures médicales, médicaments et poches de
sang à Jénine, où 91 personnes ont été blessées, dont 23
grièvement, d'après un communiqué.
Un photographe de l'AFP a décrit des heurts d'une intensité
rare, dans lesquels un journaliste palestinien a été blessé, et a
dit avoir vu un hélicoptère tirer deux missiles, ce qui n'était
pas arrivé depuis des années.
"Véritable guerre"
L'armée israélienne a dit être entrée à Jénine pour y arrêter
des "suspects" appartenant au Jihad islamique ainsi qu'au
mouvement islamiste Hamas.
Un hélicoptère militaire a "ouvert le feu vers des hommes
armés afin d'aider à l'extraction de soldats", sur fond
d'"échange de tirs très intense", indique un communiqué.
Selon une source au sein des renseignements palestiniens,
c'est la première fois qu'un hélicoptère a recours à des
missiles sur Jénine depuis la fin de la Seconde Intifada
(soulèvement palestinien, 2000-2005).
En début d'après-midi, alors que les combats faisaient rage,
Khaled Ahmad, médecin du Croissant-Rouge palestinien posté
près d'une ambulance à l'hôpital Avicenne, a qualifié la
situation de "véritable guerre" à l'intérieur du camp.
Après le départ des troupes israéliennes, des habitants ont
montré deux trous béants où selon eux deux véhicules
militaires israéliens ont été touchés par des explosifs.
Le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée
israélienne, a indiqué qu'un véhicule blindé de transport de
troupes avait été endommagé par un engin explosif d'une
puissance "très inhabituelle".
L'armée a indiqué être sortie du camp en récupérant tous ses
véhicules.
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a promis
d'utiliser "tous les moyens à disposition pour frapper les
éléments terroristes là où ils se trouvent".
Un engin explosif lancé par des Palestiniens devant un véhicule blindé israélien,
lors d'une opération à Jénine, le 19 juin 2023 en Cisjordanie occupée AFP Jaafar
ASHTIYEH
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, s'est dit
"extrêmement préoccupé" et a dénoncé, dans un discours, une hausse de
l'"usage excessif de la force" des forces israéliennes en Cisjordanie, territoire
palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Le Secrétariat général de la Ligue arabe a condamné "les crimes commis par
l'armée d'occupation", tandis que l'Union européenne, "extrêmement
préoccupée par les derniers événements à Jénine", a déclaré dans un
communiqué que "les opérations militaires [devaient] être proportionnées et
conformes au droit international humanitaire".
"Spirale"
Ces "massacres incessants" sont des "tentatives de faire exploser la région et
l'entraîner dans une spirale de violence", a réagi Nabil Abou Roudeina,
porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
Le raid israélien a eu lieu alors que Barbara Leaf, sous-secrétaire d'Etat
américaine chargée du Proche-Orient, était à Ramallah pour des discussions
avec des responsables palestiniens.
Plus tard dans la journée, deux soldats israéliens ont été blessés par des
Palestiniens qui les ont percutés avec leur véhicule à un poste de contrôle près
de Jénine, selon l'armée israélienne.
"Les soldats ont riposté par des tirs et les victimes ont été identifiées", a ajouté
l'armée. Le ministère palestinien de la Santé a indiqué que deux Palestiniens
blessés par balle étaient soignés dans un hôpital de Jénine, dont un dans un état
critique.
Bastion de groupes armés palestiniens, le nord de la Cisjordanie est le théâtre
d'affrontements souvent meurtriers entre des Palestiniens et les forces
israéliennes qui y mènent des incursions fréquentes.
Assiégé par l'armée israélienne en 2002, le camp de Jénine avait été dévasté lors
de combats au cours desquels 52 Palestiniens et 23 soldats israéliens avaient été
tués.
Le camp de 23.000 habitants se situe dans une zone palestinienne dite autonome
en vertu des accords israélo-palestiniens d'Oslo (1993).
Explosion lors d'un raid militaire israélien à Jénine, le 19 juin 2023 en
Cisjordanie occupée AFP Jaafar ASHTIYEH
Depuis le début de l'année, au moins 164 Palestiniens, 21
Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués dans des
violences liées au conflit israélo-palestinien, selon un
décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles
israéliennes et palestiniennes.
Ces statistiques incluent, côté palestinien, des combattants et
des civils parmi lesquels des mineurs, et côté israélien, en
majorité des civils parmi lesquels des mineurs, et trois
membres de la minorité arabe.
Cette femme palestinienne n’existe pas: voici son portrait
Yasmine n’a ni compte bancaire, ni permis de conduire, ni
assurance maladie. En fait, elle n’existe pas. Israël refuse de
fournir des papiers d’identité à cette jeune palestinienne de
27 ans. Rencontre avec un fantôme tout ce qu’il y a de plus
vivant.
Palestine, terre d'humiliation
Lorène Mesot
Il pleut des bombes sur l’Ukraine et l’Occident pleure avec elle. A moins de
2000 kilomètres, les Palestiniens vivent sous occupation israélienne depuis plus
de cinquante ans. Aujourd’hui, les médias comptent des morts qu’on ne voit
plus. Heidi.news a arpenté les rues de Cisjordanie à la rencontre de ceux qui
subissent l'humiliation au quotidien, à l'heure où la région connaît une tragique
recrudescence des violences.
https://www.heidi.news/explorations/palestine-terre-d-humiliation
En direct de Gaza Il est 12h à Gaza ce vendredi 12 mai 2023
Bilan provisoire 32 palestiniens assassinés dont sept enfants
,cinq femmes, deux personnes âgées, et dix jeunes 98 blessés
En direct de Gaza
Il est 12h à Gaza ce vendredi 12 mai 2023
Bilan provisoire après quatre jours de bombardements
32 palestiniens assassinés dont sept enfants ,cinq femmes, deux personnes âgées, et dix
jeunes
986 blessés
295 raids en quatre jours et destruction massive
Quatrième jour de la nouvelle agression israélienne contre la bande de Gaza
Bilan provisoire ce vendredi 12 mai 2023 à 12h après quatre jours de bombardements
israéliens intensifs partout dans la bande de Gaza.
32 palestiniens assassinés dont sept enfants, cinq femmes ,deux personnes âgées, et dix
jeunes .
98 blessés, parmi eux 25 enfants, 15 personnes âgées et 17 femmes.
295 raids israéliens partout dans la bande de Gaza jusqu'à présent
L'artillerie de l'armée israélienne bombarde des maisons et des terrains
La marine israélienne tire des bombes assourdissantes sur les plages de la bande de Gaza.
Quinze maisons détruites totalement
Neuf immeubles endommagés
Une école agricole touchée
Un club sportif visé.
Un ministère endommagé
Une usine détruite
Trois usines touchées
Deux centres médicaux touchés
Sept puits d'eau visés
Terrains agricoles endommagés
Quatre heures d'électricité par jour pour chaque foyer
Quartiers populaires bombardés
Population horrifiée
Familles terrorisées
Horrible!
ziad medoukh
https://www.gazaenfrancais.net/la-mere-palestinienne-origine-de-notre-savoir-memoire-denotre-terre-et-espoir-pour-notre-avenir/
MASSACRE A AL-AQSA
La police israélienne intervient à l’intérieur de la mosquée
Al-Aqsa, à Jérusalem, le 5 avril 2023. AHMAD GHARABLI / AFP
La police israélienne a annoncé, mercredi 5 avril dans la nuit,
être intervenue à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, à
Jérusalem-Est, pour en faire sortir des « agitateurs » qui y
avaient introduit « des feux d’artifice, des bâtons et des
pierres ». Elle affirme avoir procédé à « plus de 350 »
interpellations sur l’esplanade des Mosquées.
AgenceMediaPalestine
@AgenceMediaPal
ALERTE La population de #Gaza est actuellement bombardée par l’aviation
israélienne. #GazaUnderAttack
À Gaza ou en Cisjordanie, la situation est
totalement désespérée pour les jeunes
Palestiniens"
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230326-%C3%A0-gaza-ou-en-cisjordanie-la-si
tuation-est-totalement-d%C3%A9sesp%C3%A9r%C3%A9e-pour-les-jeunes-palestiniens
Des membres d'une famille palestinienne dans une charrette tirée par un
âne dans une allée de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 23
décembre 2021. © Mohamed Abed, AFP (archives)
De passage à Paris, l’ancien négociateur palestinien et avocat spécialisé
dans les droits de l’Homme Ghaith al-Omari, fervent défenseur du dialogue
et de la solution à deux États, a accordé un long entretien à France 24. Ce
premier volet est consacré à la jeunesse palestinienne et à ses maigres
perspectives d’avenir.
Avocat spécialisé dans les droits de l’Homme et chercheur éminent au sein
du groupe de réflexion du Washington Institute for Near East Policy, Ghaith
al-Omari est un acteur reconnu du processus de paix israélo-palestinien, au
point mort depuis 2014.
Ancien négociateur palestinien, notamment au sommet de Camp David et
aux pourparlers de Taba, et ancien conseiller du président de l’Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas jusqu’en 2006, il était de passage à Paris
cette semaine pour la présentation du projet "Murmuré depuis Gaza"
auquel il a participé. Il s’agit d’une série de courts-métrages animés
mettant en scène des témoignages de Palestiniens racontant leur quotidien
difficile sous l’emprise du mouvement palestinien Hamas.
Cisjordanie occupée : l’armée israélienne reste passive face
aux violences des colons
Des extrémistes juifs ont mené, dimanche, une expédition punitive dans la ville
d’Howwarah, après qu’un Palestinien a tué deux habitants d’une colonie. Elle a
eu lieu sous le regard d’une base de l’armée toute proche.
Par Louis Imbert(Jérusalem, correspondant)
Publié hier à 10h22, mis à jour 27/02/23 à 15h25 lemonde.fr
Noha Khalaf
·
ﻓﻲ ﯾوم اﻟﻣرأة اﻟﻌﺎﻟﻣﻲ
رﺳﺎﻟﺔ اﻟﻰ ﺟدي
ﺟدي,
ﻟﻘد رﺣﻠت ﺑﻌد ﻣﺎ أﻧﺟﺑﺗﻧﻲ أﻣﻲ،
و ﯾﻘﺎل اﻧك ﻏﺿﺑت
،ﻋﻧدﻣﺎ ﻋﻠﻣت اﻧﻧﻲ اﻧﺛﻰ
ﺣﯾث ﻛﻧت ﺗرﯾد أن أﻛون ﻣن اﻟذﻛور
.ﻟﻛﻲ أﺣﻣل ﻣن ﺑﻌدك ﺳﯾف اﻟﺳﯾﺎﺳﺔ و اﻟﺷﮭﺎﻣﺔ واﻟﺻﻣود
،ﺟدي
رﺑﻣﺎ ﻛﻧت ﻋﻠﻰ ﺣق أن ﺗﺣﻠم
ان اﻛون طﻔﻼ ﻟﯾﻘوﻟوا إﻧﻧﻲ أﺷﺑﮭك
و أﻧﻧﻲ ﺳﺄﺛﺄر ﻣن ﺑﻌدك
!ﺿد اﻟذﯾن ﻏدروك
ﻓﮭل ﻛﺎﻧت ﻛﻠﻣﺎﺗك ﺳﺣرا ﻋﻠﻰ ﻗدري
وﺗرﻛﺗﻧﻲ ﺑﻌد رﺣﯾﻠك أﺣﺎرب وﺣدي
ﻓﻲ ﻋﺎﻟم اﻟﻘﺑﺎﺋل و اﻟﻌﺷﺎﺋر
.:و أﺷﺑﺎه اﻟذﻛور
،ﺟدي
ﺗﻌﻠﻣت ﻣﻧك
إن ﻋﺎﻟﻣﻧﺎ ﻣﻘﺳوم ﺑﯾن اﻟﻌﻘﺎرب و اﻟﺛﻌﺎﻟب
’و ﻣﺻﺎﺻﻲ اﻟدﻣﺎء
و أن اﻟﻛﻠﻣﺎت ﺗﺗﺣدى و ﺗرﻋب
.و ﻟﻛﻧﮭﺎ ﻻ ﺗﻘﺗل اﻟﻠﺻوص و اﻟذﺋﺎب
،ﺟدي
ﻟﻘد ﺣﺎرﺑت وﺣدي
ﻓﻲ ﻋﺎﻟم اﻟذﻛور و اﻟﺻﻘور،
’و ﺧﺳرت ﻣﺛﻠك ﻣﻌﺎرك و ﺣروب
ﻷﻧك ﻟم ﺗﺧﺑرﻧﻲ إن اﻟﺻﻣت أﻓﺿل ﻣن اﻟﻛﻠﻣﺎت
و ان اﻟﮭروب اﻓﺿل ﻣن اﻟﺣروب
،ﻟﻛن اﻟذﻧب ﻟﯾس ذﻧﺑك
،ﻓﺎﻟﻘدر ﻛﺎن أﻗوى ﻣﻧﻲ و ﻣﻧك
’وﺗرﻛت ﻟﻰ إرﺛﺎ أﺛﻘل ﻣﻧﻲ
..ﻣﻠﻰء ﺑﺎﻟﺗﺣدﯾﺎت و اﻟﺧﯾﺎﻧﺎت
ﻛﻣﻠت ﻋﻣري و ﻛﺄﻧﮫ ﺗﻛﻣﻠﺔ ﻟﻌﻣرك
و ﺧطﺎي اﺳﺗﻣرار ﻟﺧطﺎك
’ﻟﻛن ﺣﯾﺎﺗك ﻛﺎﻧت أﻓﺿل ﻣﻧﻲ
ﻷﻧك اﻧطﻠﻘت ﻣن أرض ﺗطل ﻋﻠﻰ
’ﺑﺣر وﺣﻘول
.أﻣﺎ اﻧﺎ ﻓﺎﻧطﻠق ﻋﻣري ﻣن اﻟﻼ ﻣﻛﺎن وﺟﻔﺎف اﻟﻠﺟوء
،ﺟدي
رﺑﻣﺎ ﻛﺎﻧت ﻣﺄﺳﺎﺗك أﻗﺳﻰ ﻣن ﻣﺄﺳﺎﺗﻲء
’ﻷﻧك ﺷﺎھدت ﻓﻘدان أﻏﻠﻰ ﻣﺎ ﻋﻧدك ﻣن وطن و أﻣﺎن
و ﻟﻛن ﻣﺄﺳﺎﺗﻲ اﻟﺗﻲ ﻟﯾﺳت اﻻ ﺗﻛﻣﻠﺔ ﻟﻌﻣرك
،ﻣﻣﺗدة وﻣﮭددة ﺑﺎﻟﻧﺳﯾﺎن
ﻓﻠم أﺣظﻰ ﺑوطن وﻟم اﻣﻠك ﺑﯾﺎرة
،أوﺣﺗﻰ ﺑﯾت ﻓﻲ ﻋﺎﻟم ﻣﮭﺟور
ﻓﺄﻧﻌﻲ اﻟﯾوم ﺣظﻲ و ﺣظك
ﺑﻌد أن ﻓﺎت اﻻوان
،وﻣرﻋﻠﯾﻧﺎ ﻗطﺎر اﻟزﻣﺎن
.و ﻓﺗت ﺟﺳدك وﺣوﻟﮫ إﻟﻰ ﻏﺑﺎر
ﻟﻘد ﻣﺿت ﺳﻧوات طوﯾﻠﺔ ﻋﻠﻰ رﺣﯾﻠك
و ﻟﻛﻧﻧﻲ اراك ﻛﺄﻧك ﺗرﺣل ﻣرة اﺧرى اﻵن
،ﻷن اﻟﺗﺎرﯾﺦ ﯾﻛرر ﻧﻔﺳﮫ
و ﻟﯾس ﻋﻠﻰ اﻟﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻠوم
ﻓﺎﻟﻠوم ﻋﻠﻰ ﻛل ﻣن اﺳﺗوﻟوا
و ﻛل ﻣن ﺑﺎﻋوا اﻟﻣﻛﺎن
،ودﻣروا ﺣﯾﺎة اﻟﺷﺟر واﻻﻧﺳﺎن
و اﻟﻠوم ﻋﻠﻰ ﻛل ﻣن ﻟم ﯾﺗﻌﻠم
ﻣن دروس اﻟﻐدر و اﻵﻻم
،ﻓﺑﻘﯾت ﻣﺛﻠك أؤﻣن ﺑﺄن اﻟﺣق ﻻ ﯾزول
،ﺣﺗﻰ ﻟو ﻛﻧﺎ زاﺋﻠون
واﻟﯾوم أﺷﻌر أﻧﻧﻲ ﻣﺗﻌﺑﺔ
ﺑﻌد أن أﻣﺿﯾت ﻋﻣري
ارﻛض وراء اﻟﻧﺟوم واﻷﺣﻼم
.و ﻧﺣو ﺳراب وﻋﺎﻟم ﻣﺟﮭول
ﻛﺗﺑت ھذه اﻟرﺳﺎﻟﺔ اﻟﻰ ﺟدي اﻟﺻﺣﻔﻲ ﻋﯾﺳﻰ اﻟﻌﯾﺳﻰ ﻣن رواد
اﻟﺻﺣﺎﻓﺔ اﻟﯾﺎﻓﺎوﯾﺔ و ﻣؤﺳس ﺟرﯾدة ﻓﻠﺳطﯾن ﻓﻲ ﻋﺎم
،1911واﻟذي رﺣل ﻓﻲ ﻋﺎم ،1950ﺑﻌد أن ﻓﻘد ﻛل إرﺛﮫ
اﻟﺛﻘﺎﻓﻲ و اﻟﻣﻌﯾﺷﻲ ﺑﺳﺑب ﻧﻛﺑﺔ ﻓﻠﺳطﯾن وﻏطرﺳﺔ اﻻﺣﺗﻼل
اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ.
. وأوﺟﮭﮭﺎ ﻟﮫ اﻟﯾوم،و ﻗد ﻛﺗﺑت ﻟﮫ ھذه اﻟرﺳﺎﻟﺔ ﻣﻧذ ﺳﻧوات
٢٠٢٣ ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﻋﯾد اﻟﻣرأة اﻟﻌﺎﻟﻣﻲ.
ﻧﮭﻰ ﺧﻠف
8 mars 2023 en Palestine Femmes
palestiniennes engagées, dignes et
courageuses
Extrait:
L’année 2022 a connu la mort de 21 femmes et jeunes filles
palestiniennes dont 9 femmes assassinées suite aux différents
bombardements israéliens dans la bande de Gaza, et 12
assassinées par l’armée d’occupation israélienne, ou mortes à
la suite d'attaques de colons en Cisjordanie occupée, sans
oublier la détention toujours de 29 femmes dans les prisons
israéliennes parmi elles une députée, deux mineures, et trois
jeunes étudiantes.
Selon le Club des prisonniers palestiniens publié en février
2023, les autorités israéliennes ont arrêté 17000 femmes
palestiniennes depuis 1967. Parmi elles se trouvent des
mères, des femmes âgées, des épouses, des femmes
enceintes, des malades, des personnes ayant des besoins
spéciaux, des filles mineures, des étudiantes à plusieurs
niveaux d'enseignement, des universitaires, des professeures,
des dirigeantes et des élues au conseil législatif.
En 2022, ce sont 172 femmes palestiniennes qui ont été
arrêtées par l'armée israélienne dont 129 à Jérusalem
Où qu’elles soient : en Cisjordanie, dans la bande de Gaza,
dans les territoires de 1948, ou, en exil, les femmes
palestiniennes demeurent plus que jamais déterminées et
espèrent comme toute notre population un lendemain
meilleur, un lendemain de liberté et de paix, un lendemain de
justice.
Les Palestiniens célèbrent cette journée mondiale de la
femme avec une pensée particulière pour les mères de
martyrs palestiniens tombés suite à des attaques et
agressions israéliennes, tout comme les mères qui portent le
deuil de ses fils assassinés par des soldats israéliens à
Naplouse et à Jénine en février 2023. Mais encore pour les 29
détenues toujours dans les prisons israéliennes dont 9 mères
de famille et 15 malades, et pour celles de la Cisjordanie qui
défient l’occupation, la colonisation et le mur d’apartheid, et
pour les femmes de Gaza qui souffrent, comme toute la
population civile, de ce blocus inhumain imposé depuis plus
de seize ans par les forces de l’occupation.
ziad medoukh <
[email protected]>
Nablus hit by deadly Israeli raid
The Israeli army's daytime operation in the old city left 11
people dead and over one hundred injured. It is the heaviest
death toll in the West Bank since the Second Intifada
(2000-2005).
By Louis Imbert (Nablus, special correspondent)
Published on February 23, 2023 at 12h45 Lemonde.fr
Cisjordanie : une dizaine de Palestiniens
tués lors d'un raid israélien à Jénine
Le bilan s'élève à neuf personnes tuées, parmi lesquelles "une
femme âgée", lors de ce raid et 16 autres blessées, dont
quatre sont dans un état grave.
Les forces israéliennes ont "délibérément tiré des grenades
de gaz lacrymogènes" dans le service pédiatrique d'un hôpital
de Jénine, "provoquant l'asphyxie de certains enfants", a
encore déclaré la ministre palestinienne.
Interrogée par l'AFP sur cette déclaration, l'armée israélienne
n'a pas commenté dans l'immédiat. "Des forces de sécurité
mènent une opération dans le camp de réfugiés de Jénine.
Des détails seront fournis ultérieurement", a indiqué l'armée
israélienne sur Telegram.
D'après la Croix-Rouge, l'évacuation des nombreux blessés est
difficile, a déclaré la ministre Mai al-Kaila.
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230126-cisjor
danie-plusieurs-palestiniens-tu%C3%A9s-lors-d-un-raid-isra%
C3%A9lien-%C3%A0-j%C3%A9nine
Un projet qui commence par un rêve à Jénine
et tente de devenir une réalité, rejoindre
Gaza
Communiqué du Freedom Theatre de Jénine, à propos de sa
nouvelle création « Metro Gaza »
Le rêve ne s’est pas réalisé, « Métro Gaza » n’est pas arrivé à Gaza, mais le
rêve d’arriver à Jérusalem s’est réalisé, le rêve de retourner à Haïfa, à la
maison de Juliano, de rassembler l’identité palestinienne éclatée entre la
Cisjordanie, la bande de Gaza, et la Palestine occupée en 1948, entre Jénine,
Ramallah, Jérusalem, et Haïfa, jusqu’à la destination de notre tournée
théâtrale, Gaza, est devenu une réalité... une réalité rêvant de la possibilité
d’y arriver.
Le 8 décembre 2022, jour de première de la pièce « Métro Gaza », Jénine
pleurait trois martyrs... La représentation a été précédée d’une phase
d’élaboration compliquée par les attaques répétées et la prise d’assaut du
camp de réfugiés de Jénine. Nous éprouvions des sentiments contradictoires
et perturbants questionnant la pertinence de notre dispositif et de notre
méthodologie de travail de résistance par la culture. Vous pouvez imaginer un
comédien en plein travail de création, participant à une période de
répétitions intensive, impliqué activement dans l’élaboration d’une oeuvre
théâtrale, et en même temps les funérailles des martyrs, menées par les
combattants de la résistance armée, passant devant lui, et puis la nuit, il ne
parvient pas à se reposer une seconde, il ne peut fermer l’oeil à cause du
fracas et des coups de feu tirés au cours de l’arrestation par les forces
d’occupation d’un des jeunes du camp de réfugiés de Jénine.
L’équipe de la pièce « Métro Gaza » était sur les nerfs, continuellement
soumise au stress pendant toute la période d’élaboration... Mais, malgré la
situation et les difficultés, le résultat est là, et le Freedom Theatre en est fier.
Nous avons pu accomplir un travail théâtral pleinement professionnel,
assurant le plus haut niveau de représentation, de style, d’argument, de
narration et d’enjeu, suscitant le débat avec notre public arabe palestinien
dans un nouveau style de théâtre.
C’est non sans fierté que le Freedom Theatre conclut l’année 2022 avec ce
projet qui va poursuivre son parcours, trouant les ténèbres de cette situation
de crises et d’épreuves, avec une programmation locale au cours de l’année
2023, puis une tournée théâtrale en Europe afin de diffuser de par le monde
les récits et les rêves des Palestiniens et particulièrement de ceux de Gaza.
Un grand merci à notre ami metteur en scène Hervé Loichemol, à l’intrépide
créatif Gilles Vuissoz et à tous nos partenaires de la « Compagnie FOR » de
Ferney-Voltaire.
Un merci spécial aux actrices ; Shaden Salim et Yasmine Shalaldeh et à notre
acteur Ahmed Tobasi, et merci au producteur du Freedom Theatre, Mustafa
Sheta, et au technicien, Adnan Naghnaghiye, d’avoir surmonté les difficultés
et relevé les défis malgré toutes ces vicissitudes... pour que le théâtre
continue de présenter ce qui dépasse l’attendu et atteint le meilleur, toujours.
Tout ce qui nous importait dans ces circonstances, c’est que « Métro Gaza »
nous permette d’approcher et de rencontrer les Palestiniens de l’intérieur et
ceux de la diaspora, et d’interroger le sens de la notion d’"aliénation", ainsi
que de clarifier la nature du traitement par l’occupation des Palestiniens à
l’intérieur des territoires occupés en 1948 et à Jérusalem. La réussite dont
nous sommes le plus fiers, c’est de représenter les différentes composantes
de l’identité palestinienne, de montrer nos spectacles à toutes les étapes
pointées sur la carte de notre tournée, et de conclure l’année 2022 avec un
projet qui commence par un rêve à Jénine et tente de devenir une réalité,
rejoindre Gaza.
https://www.aurdip.org/un-projet-qui-commence-par-un-re
ve.html
After hummus, falafel and so many other flagship dishes of
Palestinian and Levantine cuisine, knefeh nabulsi is the
latest victim of appropriation by Israel.
Patrimoine mondial
Dans ses restaurants, Fadi Kattan reprend des recettes palestiniennes telles
que la makloubeh ou le mansaf en leur insufflant un zest de modernité, afin
de les faire découvrir la culture culinaire palestinienne au plus grand nombre.
Cette dernière, rappelle Salma Serry, ne tient pas qu’à des recettes et des
ingrédients : « La knefeh par exemple n'est pas dégustée comme n’importe
quel dessert. En Palestine, elle est consommée lors de célébrations comme
l’obtention d’un nouvel emploi ou la libération d’un prisonnier politique. La
manger chaude dans la rue, découpée avec dextérité par un artisan, fait partie
de la culture. C’est tout ce contexte qu’il est important de rappeler quand on
parle de nourriture palestinienne. »Une culture singulière menacée par
l’appropriation israélienne, mais qui pourrait trouver son salut dans les
similitudes qu’elle partage avec les cuisines levantines, selon Fadi Kattan. « Le
couscous a été enregistré au patrimoine mondial à la fois par le Maroc,
l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Pour éviter toute appropriation, les Syriens, les
Libanais, les Palestiniens et les Jordaniens devraient faire de même pour les
recettes qu’ils partagent. »
In English
The Palestinian and Levantine cuisine that Israel tries to appropriate
c© 2022 L’Orient-Le Jour. Tous droits réservés.
The Systematic Destruction of Palestinian
Memory171819
https://www.academia.edu/40471236/PALESTINE_VOLUME_III_STILL_HOPE_FOR_A_NEW_R
OAD_MAP_FOR_CONFLICT_RESOLUTION_BETWEEN_THE_DOMINANT_AND_THE_DOMINAT
ED
Thomas L. Friedman
An unsteady equilibrium has held in Israel and the West Bank for a generation. Its days
may be numbered.
17
18
Madame la Ministre,
En Palestine, l’année 2023 a commencé comme a fini 2022. À Jénine, comme à Jérusalem ou à
Masafer Yatta, à Bethléem et à Naplouse, à Hébron, à Salfit et à Gaza : assassinats par l’armée
d’occupation, violence des colons, destruction de maisons et de cultures, ordres d’évacuation,
confiscation de terres, installation de nouvelles colonies, arrestations arbitraires. Il n’aura pas fallu
attendre longtemps pour que les crimes s’enchainent : l’armée d’occupation a fait exploser des
maisons et tué deux jeunes gens à Jénine. Les enfants du camp de réfugiés à qui était demandé leurs
souhaits pour cette année ont répondu qu’ils espéraient qu’il y ait des journées sans martyr·e à
pleurer.
Madame la Ministre, est-ce ainsi que des enfants doivent vivre ?
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGrbvCxHjpPKDdJBLKpKtZzCPlb
ﯾوﻧس اﻟﺷﯾﺑﺎﻧﻲ
وﻣن, ﻻ ﯾﻣﻛن ﻓﺻل ﺷﻌب ﻣؤﻣن ﺑﻌﻘﯾدﺗﮫ وﺑوطﻧﮫ ﻋن ارﺿﮫ وﺗراﺑﮫ ﻣﮭﻣﺎ طﺎل اﻟزﻣﺎن,ً ﻣن اﻟﻣﻌروف ﻋﻠﻰ اﻟواﻗﻊ وﺗﺎرﯾﺧﯾﺎ
19
ﺑﺎﻟرﻏم ﻣن اﻟﺿﺣﺎﯾﺎ ﻣن اﻟﺷﺑﺎب واﻟﻧﺳﺎء واﻻطﻔﺎل ﺣﺗﻰ اﻵن, اﻟﻣؤﺳف ان ھذه اﻟﺣﻘﯾﻘﮫ ﻟم ﺗدرك ﺣﺗﻰ اﻵن ﻣن ﻗﺑل اﻟﻣﻌﻧﯾﯾن.It
is well-known in reality and historically, that a people who believe in their faith and their
homeland cannot be separated from their land and soil no matter how long it takes, and it is
unfortunate that this fact has not yet been realized by those concerned, despite the victims
of youth, women and children so far.
Christmas in Bethlehem, where it all started
https://www.custodia.org/en/news/christmas-bethlehem-where-it-all-started?https://www.
custodia.org/en?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=_Newsletter
_en26_1222
What in the World Is Happening in Israel?
The New York Times
Dec. 15, 2022
BY THOMAS L. FRIEDMAN
https://www.nytimes.com/2022/12/15/ opinion/israel-palestinians-arabs-jews.html
A WEEK of reporting from Israel and the West Bank has left me feeling that the prospect for a
two-state solution has all but vanished. But no one wants to formally declare it dead and
buried — because categorically ruling it out would have enormous ramifications. So,
diplomats, politicians and liberal Jewish organizations pretend that it still has a faint
heartbeat. I do as well. But we all know that the two-state option is not in a hospital. It's in
hospice. Only a miracle cure could save it now.
Alas, though, just because the two-state concept is vanishing doesn't mean the onestate
solution — with Israel alone controlling the West Bank, Jerusalem and pre-1967 Israel
forever — automatically becomes the easy default. Not at all. The more you examine closely
how Israeli Jews and Palestinian Arabs have been living together between the Jordan River
and the Mediterranean Sea the more you realize three important things:
First, you realize that, despite episodic blowups, these highly diverse, often antagonistic, but
deeply intertwined communities have been kept in rough equilibrium since the 1993 Oslo
Accords, thanks to a combination of Israel's security clampdowns, the workings of the
Palestinian Authority, economic growth and a whole lot of pragmatic compromises and
self-restraint exercised by all sides every day.
L'exclusion d'un vieil homme
Muhammad Abbass , 96 ans résident de Jérusalem-Est a reçu un ordre
d'expulsion et de démolition de sa maison.
« Gaza est un homme qui pleure et qui ne
veut pas le dire » : l’enclave traversée du
Nord au Sud, entre mer et mur20
Par Louis Imbert (Gaza, envoyé spécial) Publié le 30 octobre
2022 à 05h00 Mis à jour le 30 octobre 2022 à 17h14
The Systematic Destruction of Palestinian Memory: Case Study: Har Homa
Prior to 1996, Jabal Abu Ghneim (Abu Ghneim Hill) was a forested oasis and a
popular picnic destination for Palestinian families from Bethlehem and its
surrounding villages. In 1996 Israel began constructing the settlement of Har
Homa on Jabal Abu Ghneim, and soon thereafter all of the trees that had
covered the hill were gone and Palestinians were banned from entering the
area. Today, approximately 15,000 Jewish Israeli settlers live in Har Homa. The
settlement serves as a buffer for Israel, cutting off Palestinian east Jerusalem
from Bethlehem and the West Bank and, if connected to other Jerusalem area
settlements such as Gilo and Ma’aleh Adumim, effectively severing the
northern and southern West Bank. Although Har Homa did not exist in 1993
when the Oslo Accords were signed, during past negotiations Israel has
demanded that this area be ceded to it and this demand (which Palestinians
have refused) has become one of the major issues blocking a peace agreement.
20
https://www.afsc.org/resource/israel%E2%80%99s-settlement-policy-occupied-pale
stinian-territory
TReportageSix jours durant, les journalistes Louis Imbert,
Lucien Lung et Hassan Jaber ont traversé l’étroite enclave à
pied, suscitant la sympathie de la population et la méfiance
des autorités. Au fil des rencontres, ils ont éprouvé
l’atmosphère ubuesque du territoire et mesuré
l’enfermement qui accable les Gazaouis.
Au poste-frontière d’Erez, les voyageurs entrent à Gaza en
suivant une série de flèches, dessinées au marqueur bleu sur
des feuilles de format A4. Une main anonyme les a scotchées
aux murs de multiples sas, dans cet immense hangar de verre
et de métal, presque désert. Juchés au-dessus de nous, à
l’étage, dans une passerelle vitrée, des soldats israéliens
dominent nos allées et venues. Ils commandent les
ouvertures et fermetures des portes lorsqu’un employé arabe
leur révèle à grands gestes, à grands cris, une complication
imprévue.
En bas, les militaires sont presque absents, les caméras
omniprésentes. La plupart des échanges ont lieu avec les
auxiliaires palestiniens de ce « terminal ». Cela réduit les «
frictions » avec quelque 17 000 Gazaouis dotés par l’armée
d’un permis de passage. Ce sont des ouvriers ou des
entrepreneurs, pères de famille pour la plupart, des malades
en route vers les hôpitaux de Jérusalem-Est, des « privilégiés
».
Autour d’Erez s’étend le mur israélien : une vaste construction
de béton et de grillages bardée de caméras et de capteurs. Il
ceint la ville de Gaza et son arrière-pays. Mais de « pays » à
vrai dire, il n’y a pas. Gaza n’est qu’une langue de sable
étriquée au bord de la Méditerranée, d’à peine 40 kilomètres
de long, de 6 à 12 kilomètres de large.
Le 6 octobre 202, deux enfants profitent de la vue en
surplomb d’une plage de la ville de Gaza. LUCIEN LUNG POUR
« M LE MAGAZINE DU MONDE »
Plus de deux millions de Palestiniens y demeurent, soumis à
un blocus israélien depuis 2007. C’est l’année où le
mouvement islamiste Hamas a pris le contrôle de l’enclave,
chassant l’Autorité palestinienne. Pour prendre la mesure de
cet enclos, nous l’avons traversé à pied, du Nord au Sud, au
début du mois d’octobre. Durant six jours, nous avons
parcouru tôt le matin et tard l’après-midi, avec le
photographe Lucien Lung et le journaliste gazaoui Hassan
Jaber, cet espace où la résistance des corps et des âmes défie
l’entendement.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans les territoires
palestiniens occupés, l’Europe paie, Israël détruit
Au débouché du mur, le périple démarre par la traversée d’un
vaste terre-plein grillagé, à ciel ouvert, qui s’étend sur près de
2 kilomètres. Nous saluons des douaniers aussi cordiaux
qu’inutiles, derniers vestiges de l’Autorité palestinienne, puis
franchissons le point de contrôle du Hamas. En remontant au
nord, un village de bois et de tôle, des champs de maïs. Une
caméra du Hamas, suspendue dans un arbre, et un garde
dans sa guérite nous scrutent. Nous bifurquons à l’est, sous
l’œil d’un ballon d’observation israélien tout blanc, tout rond.
Soudain, juste derrière une courte pente, le terrain s’aplanit
sur un site industriel en plein air. Ahmad Al-Kafarneh émerge
d’une pyramide de graviers, la face couverte de poussière
blanche. A 27 ans, Ahmad récupère les décombres causés par
des bombardements qu’Israël a menés dans l’enclave en août.
Il les broie et en fait des parpaings tout neufs. Ces frappes
aériennes contre le Jihad islamique, petit mouvement frère
du Hamas, l’ont déçu. « Je prie pour une autre guerre,
plaisante-t-il, provocateur. Celle de 2021 était mieux [onze
jours de bombardements, 260 morts Palestiniens et 13 en
Israël]. Celle de 2014, walla ! Très bonnes affaires ! » Pour la
dernière fois après l’opération terrestre de 2008-2009,
l’armée israélienne avait envoyé alors chars et fantassins dans
Gaza.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’Autorité
palestinienne dans le piège de la répression
Ahmad Al-Kafarneh n’est pas à plaindre. Il possède une
cabane sous les oliviers de son père, qui dirige le plus grand
clan familial des environs (2 500 membres). Elle est juchée sur
une courte falaise de calcaire qui fend leurs champs, à 2
kilomètres d’Erez, à l’intérieur des terres. La vue s’étend loin
en Israël. Ahmad a des cousins là-bas : un ingénieur, un
homme d’affaires. « Ils sont doux et beaux, comme toi. C’est
l’argent qui donne ça », juge-t-il en époussetant ses
avant-bras. Il offre des goyaves. Dans dix jours, il récoltera les
olives. Dans ses bois, on le croirait à l’écart du monde. Ce
n’est pas vrai : « Les gars du Hamas passent tout le temps. Ils
pourchassent ceux qui essaient de quitter Gaza. Il y a un point
faible, là, dans le mur. Ils ont peur que ces évadés n’informent
les Israéliens. Voilà deux semaines, ils ont attrapé un fugueur
de 13 ans. »
A Gaza, un rond-point à la gloire du drone Ababil, fabriqué
par le Hamas qui contrôle l’enclave depuis 2007. LUCIEN
LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Nous marchons jusqu’au soir sur des chemins de terre. Des
paysans arrosent d’étroites parcelles de patates et d’oignons,
serrées dans la zone la plus surveillée de l’enclave, qui
s’étend, large de quelques centaines de mètres, entre une
ligne de guérites du Hamas et le mur israélien. La bande de
Gaza ne produit qu’environ 10 % de ce qu’elle mange.
Posée sur une hauteur, la ville de Beit Hanoun domine cette
région agricole, étriquée et bucolique. Ce soir, la famille
d’Ahmad y célèbre un mariage. Au crépuscule, la noce nous
embarque derrière le marié, qui tourne dans les rues, debout
à travers le toit ouvert d’une voiture, auprès de sa mère, suivi
par un cortège de vuvuzelas. Pas moins de 3 000 personnes
l’attendent sur un terrain vague, sous des tentures
multicolores. Demain, les Al-Masri, qui ont leur fief dans la
rue principale du village, doivent célébrer une seconde noce,
de même ampleur. Le Hamas maintient la paix entre ces deux
familles rivales, qui se sont longtemps écharpées. La dernière
fois, en 2004, c’était après un accident de la route entre deux
jeunes de chaque clan, qui a dégénéré en bataille rangée :
trois mois de combats, neuf morts, environ 300 blessés.
Gaza est une fractale de culs-de-sac. Rien n’est plus
contesté que le cadastre, jamais bien établi, en ce
pays de réfugiés.
Deux routes traversent Gaza du Nord au Sud. L’une longe la
côte. L’autre suit à l’intérieur des terres le tracé d’une antique
voie romaine. Elle court, droite comme un « i » à travers un
tissu de petite industrie. On y passe insensiblement de
campagnes en faubourgs, en longeant Jabalia, où a éclaté la
première Intifada, en 1987, puis on plonge dans la ville de
Gaza.
Des camions y lèvent une poussière de tous les diables. Notre
petite équipée suscite la sympathie d’à peu près tout le
monde sur ces routes, voire l’hilarité. Coups de klaxon.
Sonnettes de vélo. Palabres. Partout, des chemins de terre
serpentent dans les vergers et butent sur des barbelés,
d’inextricables figuiers de barbarie ou du grillage. Chaque
propriétaire borne ainsi ses terres. Gaza est une fractale de
culs-de-sac. Rien n’est plus contesté que le cadastre, jamais
bien établi, en ce pays de réfugiés, où le droit foncier ottoman
et celui du mandat britannique (1922-1948) s’appliquent
encore.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Gaza, station
balnéaire pour adoucir le blocus
La ville de Gaza a poussé sous l’essor de près de 200 000
Palestiniens, contraints, à la naissance de l’Etat d’Israël, à
chercher refuge ici en 1948 durant la Nakba, la « catastrophe
». La croissance urbaine a modifié les courants sur la côte :
aux pieds du camp de réfugiés de Shati, ils ont emporté la
plage. Sur une pente de pierres et de béton, des pêcheurs
nettoient de petits crabes d’automne au ventre bleu. Dans
leur dos, le jour filtre à peine à travers des ruelles si serrées
qu’il est malaisé d’en sortir un cercueil.
Une station d’essence dans la ville de Gaza, le 4 octobre 2022.
LUCIEN LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
En dehors de Shati, Gaza ne manque pas de charme. Le plan
de ses quartiers neufs est régulier, le vent de la mer balaie
leurs trottoirs, larges et ombragés par des eucalyptus, des
palmiers, des flamboyants, des bosquets majnoun, « fous ».
On croise sur les boulevards bondés du centre des jeunes
filles dévoilées, des conductrices en pagaille. La police des
mœurs du Hamas a d’autres chats à fouetter. Dans une rue
calme du centre, nous passons devant le café Mazazik et l’étal
de jouets d’Al-Alami (bouées et mitraillettes en plastique) et
retrouvons notre guide du jour, Ziad Obaid.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’enfer des
voyageurs palestiniens aux portes de Gaza
Le directeur général du port de Gaza est un randonneur.
Chaque matin, à l’aube, il marche seul en bordure de la ville.
Son épouse, malade d’un cancer, a cessé de l’accompagner.
Ziad Obaid est depuis vingt ans le directeur d’un port qui
n’existe pas, sinon dans ses rêves. Ses quais figurent comme
une promesse dans le premier accord de paix d’Oslo, en 1993,
mais ils n’ont jamais été construits. Un chantier s’est lancé à
l’hiver 1999, vite interrompu par la seconde Intifada
(2000-2005).
« Lorsque j’ai vu les hélicoptères Apache israéliens bombarder
le quartier général de la police à Gaza, je me suis dit que les
problèmes allaient durer. » Ziad Obaid nous emmène à 3
kilomètres au sud de la ville, sur un lopin de terre en bord de
mer, où la digue de son port aurait dû s’arrimer. Des paysans y
plantent des poivrons. « Je me demande qui leur a donné
l’autorisation. C’est une terre d’Etat, s’étonne Ziad. Après la
guerre de 2014, nous avons cessé de négocier la construction
avec Israël. Plus personne n’y croit. » Cette année-là, le père
de Ziad est mort. « Ma femme m’encourage encore : elle dit
“Tu le trouveras, ton port, il faut garder espoir…” Mais même
rêver de ce rêve devient douloureux. »
« Un corridor pour aller où ? »
L’Autorité palestinienne a dépêché Ziad Obaid dans
d’innombrables sommets en Europe, pour faire valoir son
existence : programme Euromed, « Autoroutes de la mer »…
Il a vu les quais de Marseille, Toulon, Gênes, Naples,
Barcelone, Hambourg, d’Athènes, et ceux d’Istanbul, de Dubaï
et d’Oman. « Maintenant, l’Autorité envisage de nous mettre
à la retraite, craint Ziad Obaid, employé du ministère des
transports. Nous, les 20 000 fonctionnaires qui demeurons à
Gaza », où le Hamas fait la loi.
Fin septembre, il a ri jaune lorsque les islamistes ont célébré
l’ouverture d’un « corridor maritime », sur le petit port de
pêcheurs de la ville : une prétendue ouverture vers le monde
extérieur. « Ça ne veut rien dire, soupire-t-il. Un corridor pour
aller où ? Avec quoi ? C’est une mauvaise blague qu’ils font
aux gens simples qui n’y comprennent rien. »
Depuis vingt ans, Ziad Obaid est le directeur général du port
fantôme de Gaza. Ici, sur le terrain où l’infrastructure devait
être bâtie. LUCIEN LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE
»
Dans les terres s’étire une route transversale, d’Est en Ouest,
qui fut longtemps réservée aux Israéliens de la colonie de
Netzarim. Elle a été démantelée par l’armée en 2005, comme
toutes les implantations de Gaza. De hauts bâtiments
administratifs, un tribunal, une université, un hôpital,
construits grâce à des aides de la Turquie ou du Qatar, se
dressent, depuis, dans un vaste espace indéterminé : des
champs, du bâti résidentiel et des terrains vagues.
Les randonneurs sont rares, à Gaza. Partout, notre
passage étonne, puis suscite le soupçon, donc le
contrôle.
Sous les murs d’un camp d’entraînement militaire, deux
agents du renseignement du Hamas garent soudain leur
pick-up à nos côtés. Pantalons mous de jogging, tatanes,
visage austère pour l’un, tout sourire pour l’autre. Les
randonneurs sont rares, à Gaza. Partout, notre passage
étonne, puis suscite le soupçon, donc le contrôle. Une heure
plus tôt, nous avons déjà attendu une demi-heure le droit de
passer un point de contrôle routier. L’occasion de deviser avec
trois membres des brigades Al-Qassam, la branche armée du
Hamas, sur les mérites respectifs de nos chaussures – toutes
de fabrication chinoise. Ils se plaignent : ils paient de leur
poche leur uniforme.
Un militaire rejoint bientôt nos deux membres du
renseignement. Puis c’est leur chef qui accourt. Enfin, trois
officiers en civil du Hamas arrêtent leur SUV près de nous. Un
bourdonnement nous fait lever les yeux au ciel : la croix
blanche d’un drone d’observation israélien stationne à notre
verticale. Ils sont omniprésents. L’armée israélienne
comptabilise en temps « normal » quatre mille heures de vol
chaque mois au-dessus de Gaza : l’équivalent de cinq engins
en vol permanent. Un pet de poudre, long et sourd, se fait
alors entendre derrière l’enceinte du camp militaire. Un
nuage de fumée grisâtre s’élève. C’est une roquette qui vient
de décoller vers la Méditerranée. Le Hamas teste ses pas de
tir. Nos interrogateurs sourient. Ils font mine de n’avoir rien
entendu et nous souhaitent une bonne balade.
Fadel Al-Utol, archéologue gazaoui formé au Louvre, le 4
octobre 2022. LUCIEN LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU
MONDE »
Au troisième jour, nous avons déjà parcouru près de la moitié
de Gaza, du Nord au Sud, en zigzaguant. A l’aube, nous
gagnons un plateau de sable ombragé qui domine l’unique
rivière de Gaza, près du mur israélien. Les joncs prolifèrent
entre les bicoques de Bédouins. Fadel Al-Utol offre le café. La
veille, cet archéologue en chapeau de paille a ouvert ici un
chantier de fouilles. Il creuse autour de mosaïques byzantines,
qui viennent d’être mises au jour dans cette zone miséreuse
et reculée, préservée de la pression immobilière.
Au fond de deux vastes trous luisent des entrelacs
géométriques et des médaillons figurant des oiseaux – un
canard, des échassiers –, une chèvre et d’autres ongulés, de
gros félins. « C’est étrange, ne cesse de répéter Fadel, le
pavement est orienté vers l’est : c’est le sens de lecture d’une
église. » Ce pourrait être aussi une villa. De telles trouvailles
ne sont pas rares à Gaza, mais celle-ci est exceptionnelle.
Fadel la date entre le Ve et le VIIe siècle.
Le propriétaire du terrain, Salman Al-Nabahin, frotte les
tessons à l’aide d’une éponge humide pour nous faire
apprécier le dégradé des couleurs et la finesse du dessin. Il a
fiché trois drapeaux palestiniens autour du chantier, pour
faire solennel. Ce policier à la retraite a fait sa découverte il y
a six mois, en plantant un olivier avec son fils.
« Gaza est un homme qui pleure et qui ne veut pas le
dire. A chaque baffe que les Israéliens lui mettent, il
dit “c’est la dernière” et il se fait encore casser la
gueule. » Fadel Al-Utol, archéologue
A 42 ans, Fadel Al-Utol vit « comme un poisson dans la mer »
au creux des vieilles pierres. Parfois, il lève la tête et constate
que « Gaza est un homme qui pleure et qui ne veut pas le dire.
A chaque baffe que les Israéliens lui mettent, il dit que “c’est la
dernière” et il se fait encore casser la gueule. » Il enseigne aux
écoliers que leur terre n’a pas toujours été un douloureux
cul-de-sac, mais le débouché des routes d’Arabie et de
l’Extrême-Orient,
qui
atteignaient
ici le monde
méditerranéen.
Son chantier école, c’est le monastère de Saint-Hilarion. Le
plus ancien de Terre sainte. Il ne se compare, par la taille, qu’à
celui de Saint-Siméon, dans le nord de la Syrie. Hilarion l’a
fondé, avec ses disciples, au IVe siècle à 1 kilomètre au sud de
la rivière.
Fadel est un archéologue de guerre, comme il y a des
médecins du front. Il forme depuis 2018 une équipe de
spécialistes gazaouis, sous le patronage de l’Ecole biblique de
Jérusalem, avec des fonds levés par l’organisation française
Première Urgence. Ensemble, ils ont restauré autour de la
sépulture d’Hilarion les mosaïques éclatantes d’une église,
plusieurs baptistères et chapelles, une hôtellerie et des bains,
où des voyageurs de toutes confessions se lavaient de la
poussière des routes jusqu’au IXe siècle.
Fadel Al-Utol est né dans le camp de réfugiés de Shati. A 14
ans, il a demandé timidement du travail au frère dominicain
Jean-Baptiste Humbert. Archéologue, ce dernier menait des
fouilles presque sous les fenêtres de Fadel, sur le port antique
d’Anthédon. Il lui a confié une éponge, puis une pioche. «
J’avais à peine été à l’école pendant la première Intifada. Gaza
devenait un paradis, se souvient Fadel. Yasser Arafat venait
de revenir d’exil » pour faire naître à Gaza l’Autorité
palestinienne, en 1994. « Avec lui, plein d’étrangers sont
arrivés et des Palestiniens d’Israël. C’était Pigalle, ici ! »
L’« Apollon » et le Hamas
Fadel Al-Utol s’est formé au Louvre et à Saint-Denis, à Arles, à
Châtel-sur-Moselle pour la taille de pierre, à Epinal, à Nancy, à
Genève. Depuis près de dix ans, un dieu grec occupe son
esprit, nuit et jour : l’Apollon de Gaza. Cette statue de bronze
antique, à taille humaine, merveilleusement préservée, a été
découverte dans l’enclave en 2013 par une famille de
pêcheurs. C’est un trésor pour l’histoire de l’art, comparable
aux pièces des grands musées européens. Le Hamas a mis la
main dessus. Il le tient au secret, peut-être dans l’un des
tunnels où ses officiers se cachent. « Ils croient que les
Israéliens le cherchent », estime Fadel. En 2021, l’archéologue
est parvenu à rencontrer un haut officier du Hamas. « Ils
savent que j’ai des contacts au Louvre. Ils voulaient vendre
l’Apollon 50 millions de dollars aux Français, ou bien le leur
louer. L’officier m’a dit : “Tu me donnes l’argent et je
t’emmène au point de contrôle d’Erez avec lui.” »
Cet officier affirme à Fadel Al-Utol que l’Apollon est brisé sur
plusieurs de ses parties les plus fragiles – les genoux, les bras,
la jointure des pieds et le cou. Il aurait subi un
bombardement israélien. « J’ai répondu au militaire : “Même
à 2 shekels [50 centimes d’euros], je le prends pas. C’est pour
Gaza ! C’est interdit de le vendre. » Fadel sait que, à l’air libre,
l’Apollon se corrode. « On va le retrouver en poudre. » Tout
cela, il l’a expliqué patiemment à l’officier du Hamas, avant de
lui faire cette proposition : « Tu me le donnes, je l’étudie, je
passe Erez avec lui et je l’amène aux Français pour qu’ils le
restaurent. Moi, je règle tout, je fais les papiers et toi, tu
regardes. Quand c’est fini, on le présente au musée
archéologique de Gaza… Le gars m’a regardé bizarre. Si tu ne
parles pas d’argent, il ne comprend pas. »
Au sud de Gaza, la côte offre quelques plages surveillées par
des maîtres-nageurs. Ici, le 8 octobre 2022. LUCIEN LUNG
POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
A deux pas de son nouveau chantier, Fadel Al-Utol nous a
accompagnés vers les rives du Wadi Gaza. La rivière
bouillonne, noire, large de 5 mètres environ et peu profonde,
sous une pente raide où des ordures dégringolent jusqu’aux
rives herbeuses. Au-delà de cette crête se dresse la tour d’une
station d’épuration flambant neuve, inaugurée en décembre
2020. C’est elle qui a rendu vie à la rivière en y déversant ses
eaux traitées.
Voilà deux ans, le Wadi Gaza ne coulait que l’hiver,
lorsqu’Israël ouvrait ses barrages en amont. Les berges ont
été renforcées. Au soleil, l’eau passe par toutes les nuances
de l’orange. Son odeur d’égout se laisse oublier, mais elle vous
remonte à la gorge plus loin, là où une usine ou des
habitations recrachent leurs eaux usées.
Ahmad Abu Naïm est un industriel. Il récupère de
vieux plastiques. Il les fait fondre dans d’immenses
cuves. Il fait passer cela de l’état gazeux à l’état
liquide dans une sorte d’alambic. Il en coule du gasoil,
qui ne convient qu’aux engins agricoles, et de
l’essence pour de résistantes guimbardes.
En passant sous le pont de la route Saladin, la vallée s’élargit.
En juin, des bulldozers ont nettoyé ici une ancienne décharge.
Sur ce terre-plein, où la rivière disparaît sous une masse
impénétrable d’épineux, la famille Tatah a célébré le mariage
de son fils cadet, Youssef. « J’avais obtenu une bourse pour
étudier en Allemagne, souffle-t-il. Mais mon père a voulu me
garder près de lui. » A midi, leur voisin Ahmad Abu Naïm,
s’active au bord de l’eau, dans la poussière. Ses bras, son
visage, sont noircis d’une épaisse couche de graisse.
Ahmad est un industriel. Il récupère de vieux plastiques. Il les
fait fondre dans d’immenses cuves posées à l’air libre, à
même la terre. Il fait passer cela de l’état gazeux à l’état
liquide dans une sorte d’alambic. Il en coule du gasoil, qui ne
convient qu’aux engins agricoles, et de l’essence pour de
résistantes guimbardes. C’est un métier tout neuf et lucratif
que le sien. Les concurrents prolifèrent. L’essence est chère à
la pompe, l’inventivité des Gazaouis sans limite. Aujourd’hui,
Ahmad Abu Naïm tâche d’équiper les cheminées de son
installation d’une sorte de gros ventilateur. « Pas de fumée,
pas d’odeur ! », affirme-t-il, contre toute évidence.
En pétrolier qui se respecte, il se cherche un label « vert »,
écologique. Il doit convaincre un comité, formé par les cinq
mairies se partageant le cours de la rivière, que son
entreprise n’est pas polluante. C’est que d’autres esprits
inventifs ont convaincu le Programme des Nations unies pour
le développement (PNUD) de lever 67 millions d’euros afin de
créer une réserve naturelle dans le Wadi Gaza.
Le Wadi Gaza, seule rivière du territoire, que les Nations unies
souhaitent transformer en réserve naturelle. Ici, le 4 octobre
2022. LUCIEN LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Mais qui se chargera de déloger les militaires ? Comme tout
espace prétendu « vide » dans l’enclave, le wadi est leur
terrain de jeu. A l’est, les guérites de militaires pullulent près
du mur israélien. A l’ouest de la route Saladin, des camps
d’entraînement étendent partout leurs murs, dans le lit du
wadi et sur sa crête. Pour traverser ces zones sensibles,
omniprésentes à Gaza, nous avons fini par trouver une
parade. Hassan Jaber, notre collaborateur gazaoui, nous suit
au volant d’une voiture-balai. Dès que s’annonce un point de
contrôle, nous montons à bord. Nous passons assis à l’arrière,
incognito. Nous arrêtons la voiture plus loin et poursuivons à
pied. Pas question d’abandonner Hassan et la Mercedes jaune
antédiluvienne. Marchant seuls ici, sans guide, on nous
prendrait assurément pour des espions israéliens.
La flânerie, une activité ici immobile
Peu de gens marchent à Gaza pour leur plaisir. Il existe
pourtant en Cisjordanie une tradition palestinienne de la
randonnée, dite sarha. C’est l’art, pour un peuple
montagnard, d’envoyer paître le monde et de se perdre sans
but à travers les collines. Mais, à Gaza, la flânerie est une
activité immobile : elle se pratique de préférence assis et face
à la mer. A 5 kilomètres au sud de l’embouchure du Wadi
Gaza, dans les faubourgs de Deir El-Balah, nos pas nous
mènent sur le plus beau point de vue de l’enclave.
Un promontoire juché quelques dizaines de mètres au-dessus
de la plage. Ce matin déjà brûlant, des poubelles incendiées
dans la nuit fument encore. Des jeunes du clan Al-Agra se
tiennent des deux côtés de la route, à l’ombre, menaçants. La
veille, les policiers du Hamas ont abattu deux membres de
cette famille, Kamal et Nasser. Trafiquant de drogue, selon le
Hamas, Kamal avait tiré en août sur un policier, qui a perdu un
œil. On bifurque prudemment vers l’intérieur des terres, dans
le centre de Deir El-Balah. Les miliciens du Jihad islamique y
paradent sur des tapis de fleurs, à la veille de leur
trente-cinquième anniversaire.
Célébrations pour le trente-cinquième anniversaire du Jihad
islamique, dans la ville de Gaza, le 6 octobre 2022. LUCIEN
LUNG POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Au bout d’une dizaine de kilomètres, s’ouvre la grande ville du
Sud, Khan Younès, que les Gazaouis surnommaient à la fin des
années 1980 « la République islamique ». Ses clans,
propriétaires agricoles, y demeurent puissants. Sur la place
centrale, un mendiant nous a désignés à pleins poumons
comme « juifs ».
Le lendemain, nous parcourons nos derniers kilomètres sur la
route côtière. En bord de plage, de hauts filets cueillent des
oiseaux épuisés, migrants d’Europe, qui ne toucheront pas la
Terre sainte. Mohammed Zohrab, 23 ans, maître-nageur
sauveteur en uniforme rouge, très Alerte à Malibu, employé
par la mairie locale, saute de sa guérite pour nous montrer
trois cailles. « Ce sont des femelles : regarde leur gorge
blanchâtre. » Grosses comme le poing, elles s’agitent dans
une cage. « On en prend trois ou cinq tous les jours depuis un
mois, dit son cousin, Hani, chômeur comme plus de 60 % de
la jeunesse à Gaza. Je les vends pour 25 shekels [7 euros] la
paire au marché. C’est mon seul revenu. On les mange façon
poulet, grillées ou farcies au riz et aux épices. »
Six kilomètres plus loin, deux tours d’observation militaires se
dessinent sur l’horizon : l’une palestinienne, l’autre
égyptienne, si proches que l’on pourrait étendre du linge
entre elles. Ici s’étire Rafah, cité bâtie contre la frontière. Son
marché est en effervescence. C’est jour de paie et
d’emplettes. Devant les banques, une foule de pauvres gens
se presse. Ils touchent des aides, que l’Autorité palestinienne
distribue pour la première fois depuis près de deux ans. Rafah
est un mur. Une masse de réfugiés y a buté en 1948. « Nous
venons de partout en Palestine : cela a formé à Rafah un
embryon de société civile », relève Samira Abdel Alim,
coordinatrice dans Gaza de l’Union des comités des femmes
palestiniennes. Israël a récemment classé son organisation
féministe comme « terroriste » et la réprime, sans convaincre
ses bailleurs européens.
Samira est une enfant de la frontière. « J’avais 8 ans lorsque
des soldats israéliens ont détruit notre maison au bulldozer,
en 1981, pour dégager une zone tampon militarisée dans le
sud de Rafah », se souvient-elle, après leur retrait du Sinaï
égyptien voisin, qu’ils occupaient depuis 1967. « Nous vivions
à 2 mètres de la nouvelle frontière. Ma mère a refusé de
partir lorsque les Israéliens ont voulu détruire notre maison.
Les soldats ont muré les fenêtres. Puis ils se sont installés à
l’intérieur. Ma mère n’a renoncé que lorsqu’ils ont commencé
à arrêter des voisins. Mais elle a refusé l’argent qu’ils offraient
en compensation. »
Marxiste-léniniste et religieuse
Samira Abdel Alim n’a pas connu son père. Sa mère fut une «
gauchiste » en vue à Rafah. « Laïque et fumeuse de cigarettes,
elle aidait les combattants du Front populaire de libération de
la Palestine (FPLP) », issu du nationalisme arabe et du
marxisme. Comme elle, Samira se dit marxiste-léniniste.
Qu’elle soit religieuse et porte le voile ne change rien à
l’affaire. « La religion est pour Dieu et la mère patrie pour tous
», tranche-t-elle.
Longtemps, elle a été élue au conseil politique pour Gaza du
FPLP, considéré comme une organisation terroriste par
l’Union européenne. Dès les années 1990, elle a rivalisé en
son sein avec les activistes du Hamas pour gagner le cœur des
pauvres de Rafah – qui fut longtemps l’un des bourgs les plus
miséreux dans Gaza.
Cela a changé au tournant des années 2010. Des tunnels
clandestins creusés sous la frontière égyptienne ont enrichi
une bourgeoisie locale, à force de trafics en tout genre. A
deux pas de chez Samira Abdel Alim, au beau milieu de Rafah,
on trouve le poste-frontière vers l’Egypte. Tout au bout de la
route Saladin, c’est l’unique porte – chère et difficile – vers le
vaste monde dont disposent les Gazaouis qui ne peuvent
passer en Israël. L’antique voie romaine y file droit au milieu
de rien, à travers le désert du Sinaï. Mais, cet après-midi, ce «
terminal » est fermé. Le vent soulève des paquets de sable
sous sa vieille arche d’aluminium.
Louis Imbert Gaza, envoyé spécial
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/10/30/gaza-du-nord-au-sud-une-traverseeentre-mer-et-mur_6147892_4500055.html
REQUIEM POUR SHERINE
https://www.facebook.com/AmmanTVOfficial/videos/607710563980109/?extid=CL-UNK-UN
K-UNK-AN_GK0T-GK1C
REQUIEM POUR SHERINE
Shérine, es-tu Jénine ?
Palestine, es-tu Shérine?
Noha Khalaf
Shérine, Jénine, Palestine
Les noms se confondent !
Partout on assassine!
Depuis vingt ans, un grand massacre a eu lieu dans le camp
de réfugiés de Jénine.
Mon poème hurlait alors :
Jénine !
Marée de sang
Sang des martyrs!
Jénine !
Corps et lambeaux !
Des yeux éveillés malgré le carnage,
Des bras levés au-delà du Mur,
Les bottes de L'Occupant dans l’enceinte des maisons,
Le crime du siècle se perpétue en toutes saisons !
Jénine, camp de réfugiés
Témoin du premier crime,
La Nakba du siècle dernier,
Jénine ! Cumul de vieilles blessures,
Jénine ! Coup de poignard dans le dos d'un enfant ,
Qui voulut défier à torse nu
Les morsures du temps,
Et briser le silence maudit.
Jénine !
Une mère pleure dans le noir,
Cherchant ses enfants égarés,
Jénine !
Une belle femme,crucifiée ,
Nommée Palestine !
Était-elle Shérine ?
Shérine es- tu Jénine ?
Palestine es- tu Shérine ?
Aujourd’hui Jénine entrelace Shérine
Son sang s’entremêle à celui des martyrs !
Shérine, une fleur
Au cœur des champs,
Une étoile dans les cieux saints de Jérusalem.
Qui guide et illumine
Les enfants de Jénine,
Des enfants Assiégés,
Asphyxiés
Isolés,
Afin de camoufler
Le crime du siècle dernier,
Par un autre crime encore
Plus meurtrier.
Jénine, terre occupée,
Victime d'un monde déséquilibré
Au profit des armées,
Jénine, signe de honte
Sur le front,
De ceux qui l'ont abandonnée
Souffrant seule,
Se déchiquetant en silence
Face aux chars et aux fusées.
Jénine, soigne ses blessures sans bruit,
Malgré la faim et la soif
Rejette en toute dignité l’aide
De ceux qui l’ont assassinée.
Jénine enlace aujourd'hui Shérine ?
Sa dernière victime,
Jénine chante en chœur,
Malgré le son des armes:
Le Requiem de ‘Shérine’,
Un chant d’'héroïsme
Pour les déshérités,
Un hymne de vérité et d’humanité,
Face à un monde déshumanisé.
NOHA KHALAF21
21
Lisez :
https://www.academia.edu/32585636/THINKING_GLOBAL_THE_CASE_FOR_PALESTINE_By_Noha_Khalaf
https://www.academia.edu/31367378/Edward_Saids_Out_of_Place_An_Anthropological_Quest_for_Identity_
by_Noha_Khalaf
ASSASSINAT DE LA JOURNALISTE PALESTINIENNE A JÉNINE
PAR L’OCCUPANT ISRAÉLIEN
source tv5monde.com22
22
quelque soit le mot utilisé par les uns et les autres, Shreen Abu Akleh était une cible et
tuée de sang froid par l’occupant israélien (ndlr)
DAM - JASADIK-HOM (Your Body of Theirs) - ( ﺟﺳدﻛﮭمOfficial
Video)
https://www.youtube.com/watch?v=YNLYjZmRx0Q
Zionism and Ukraine: impact on the end of the
war, how far can Russia go for the mastery of
nuclear weapons threatening its borders?
To anticipate the end of the war in Ukraine a bit of
history.
Zionist movement. A Jewish political movement formed in
the last quarter of the 19th century for the purpose of
bringing Jews back to Zion (ie, Jerusalem, the land of
Israel). Zionism was born in Ukraine and flourished there
despite Soviet persecution.
The first Jewish organization intent on systematic
settlement of Palestine, then part of the Ottoman Empire,
was established in Kharkiv in the wake of the pogroms that
followed the assassination of Alexander II. A group of
students created BILU (the Hebrew acronym of Isaiah 2:5,
‘House of Jacob, Let us Go’) and in the summer of 1882
sent a band of settlers to Palestine, where the newcomers
founded Rishon L'Tzion and G'dera. Another movement,
known as Hibbat Zion (Love of Zion), also became popular
in Ukraine. Odesa was a center of Zionist activity. Important
early Zionists in Ukraine include L. Pinsker, an Odesa
physician who wrote the classic Autoemancipation, and
Ahad Ha'am (Hebrew for ‘One of the People,’ pseud of A.
Ginsberg), the founder of Cultural Zionism. Ukrainian
Zionists played a decisive role in defeating the so-called
Uganda scheme, a plan to settle East Africa instead of
Palestine. M. Ussishkin organized a conference in Kharkiv in
1903 to protest the Uganda plan.
http://www.encyclopediaofukraine.com/display.asp?linkpath=pages%5CZ%5CI
%5CZionistmovement.htm
Emma Watson pro-Palestinian post sparks
antisemitism row23
Israeli officials attack actor’s message, and are accused of
‘cynical weaponisation’ of term
Emma Watson has used her platform to support a number of high-profile causes.
Photograph: Mark Cuthbert/Getty Images
Nadia Khomami Arts and culture correspondent
@nadiakhomami
Tue 4 Jan 2022 17.28 GMT
●
23
https://www.theguardian.com/world/2022/jan/04/emma-watson-pro-palestinian-post-spark
s-antisemitism-row
●
●
Emma Watson has been accused of antisemitism by Israel’s
former ambassador to the United Nations after she posted a
message of support for the Palestinian cause.
Watson, best known for playing Hermione Granger in the
Harry Potter films, posted an image on Instagram24 showing a
photograph of a pro-Palestinian protest with the banner
“Solidarity is a Verb” written across it. It was accompanied
with a quote about the meaning of solidarity from the
intersectional feminist scholar Sara Ahmed.
« La solidarité ne suppose pas que nos luttes soient les mêmes luttes, ou que notre
douleur soit la même douleur, ou que notre espoir soit pour le même avenir. La
solidarité implique l’engagement, et le travail, et la reconnaissance que même si nous
n’avons pas les mêmes sentiments, ni les mêmes vies, ni les mêmes corps, nous vivons
vraiment sur un sol commun ». — Sara Ahmed
24
Israel’s apartheid against Palestinians: Cruel
system of domination and crime against
humanity
February 1, 2022Index Number: MDE
15/5141/2022
ISRAEL AND OCCUPIED PALESTINIAN TERRITORIES DETENTION
Amnesty International has analyzed Israel’s intent to create and maintain a
system of oppression and domination over Palestinians and examined its
key components: territorial fragmentation; segregation and control;
dispossession of land and property; and denial of economic and social
rights. It has concluded that this system amounts to apartheid. Israel must
dismantle this cruel system and the international community must pressure
it to do so. All those with jurisdiction over the crimes committed to maintain
the system should investigate them.
https://www.youtube.com/watch?v=or5rEZHYg7w
Palestinian prison break: Israel has every
reason to fear this bold move
https://www.middleeasteye.net/opinion/palestinian-prison-break-israel-has-every-reason-fe
ar-bold-move?fbclid=IwAR2LwaI66FhTK32bm-uYDXEcRkPh-FlGIYXYAgLfBLNvzhnYFpzPr6pw_i
w
https://www.youtube.com/watch?v=Uava4FZsMFw
Mamoun Fahham
·
:ﻧﻔق اﻟﺣرﯾﺔ ،و اﻟﺻﯾﺣﺔ اﻟﻣدوﯾﺔ
،أﻋﺎد اﻟﺳﺟﺎن اﻷﺳرى اﻟﻰ اﻟزﻧزان
...ﺳﯾﺎن
.ﻓﺈن اﻷﺳرى أﻋﺎدوا ﻓﺿﺢ اﻟﺳﺟﺎن
،ﺧرﻗوا اﻟظﻼم ﺑﻧﻔق ﯾﺗﻧﻔﺳون ﻋﺑره ﻟﮭﻧﯾﮭﺔ ﺧﺎطﻔﺔ ،ﻧﺳﻣﺔ ﻣن ﻧﺳﻣﺎت اﻟﺣرﯾﺔ
،وﻟﻛﻧﮭم ﻛﺎﻧوا ﯾﻔﺟرون ﺣدﺛﺎ ﺧﺎرﻗﺎ ،و ﺻرﺧﺔ ﻣدوﯾﺔ ﺗﻌﯾد اﻟﺣﯾﺎة ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ اﻟﻣﻧﺳﯾﺔ
،ﻓﻛﺎن ،أن ﻧﺷر اﻟﺳﺟﺎن ﺟﯾﺷﮫ ﻓﻲ ﻛل ﻣﻛﺎن
،ﺑﺎﻟﺳﮭول واﻟﺟﺑﺎل وﺑﺎﻟﺿﻔﺔ اﻟﻐرﺑﯾﺔ
،وزرع ﺣول اﻷرض أﻓﺧﺎﺧﺎ و ﻋﯾوﻧﺎ وﻗﺿﺑﺎن
ﺣﺗﻰ اﺗﺿﺣت ﺑﺻورة ﺟﻠﯾﺔ ،ﻟﻛل ﻣﺗﺧﺎذل و ﻣﺗﮭﺎون و ﺟﺑﺎن
...اﺑﻌﺎد اﻟﺳﺟن اﻟﻌﺎﺑرة ﺑﺎﻟﻘﮭر و اﻟﻌﮭر ،ﺣدود ﻛل اﻻوطﺎن
اﺛﺑت اﻻﺳرى اﻷﺣرار ﺑﻐوﺻﮭم ﺑﻌﻣق اﻟﺗرﺑﺔ اﻟﻧدﯾﺔ ،و ﺑﻧزھﺗﮭم ﻓﻲ اﻟﺳﮭول
...واﻟودﯾﺎن ،و ﻗﻣم اﻟﺟﺑﺎل اﻷﺑﯾﺔ
...أﻧﮫ ﻻﯾﻣﻛن ...وﻻ ﺣﺗﻰ ﯾﺗﺧﯾل
...أن ﺗﻘﺎم ﻓﯾﮭﺎ...ﻛﻣﺎ ﯾﺷﯾﻊ اﻟﻼﻋﺑون ﻋﻠﻰ وﺗر اﻟﻧﺳﯾﺎن ،ﻣن زور و ﺑﮭﺗﺎن
دوﻟﺗﺎن..!
Il existe des symboles qui rendent la vie meilleure, en voici
une Gazaouie symbole de la renaissance d'une nouvelle
Palestine.
Gaza la vie
Le drapeau palestinien à #Tokyo2020
Hanna Barakat bat un record pour la #Palestine, 5ème au général
du 100 mètres .
UNE BEAUTÉ PALESTINIENNE
L’icône
Guerres sans fin contre les Palestiniens
Hazem Harb. – « Map of Land #02 » (Carte du territoire n° 2),
2019
© Hazem Harb - CAP Kuwait Permanent Collection
Reema Dodin25
I - Palestine Peace Movement (PPM)
Creating One State for Palestinians
and Jews in Palestine Mohamed
Rabie
Due to the failure of all efforts to reach a political settlement to the
Arab-Israeli conflict, a new vision and a new approach are needed to
address this century-old conflict and achieve peace and security for
Reema Dodin is an American political advisor serving as the deputy director of the White
House Office of Legislative Affairs in the Biden administration.
25
all. After negotiating for three decades, no progress has been made,
and the "peace process" ended in total failure. Meanwhile, Jewish
settlement activities which started in 1967 in the West Bank have
made a solution based on the two-state concept impossible. No
Israeli leader dares to evacuate the more than 700,000 Israeli settlers
living on Palestinian land occupied in 1967, and no Palestinian leader
dares to abandon the Palestinian refugees' right of return. Palestine
Peace Movement (PPM) is a political organization whose purpose is
to facilitate the creation of a unified state on the entire land of
Palestine where Israeli Jews and Palestinian Arabs live side by side in
peace as equal citizens. To promote this goal, PPM intends to
participate in Israeli and Palestinian politics, nominate candidates for
parliament, and promote the establishment of one state in Palestine
worldwide. However, despite being an active political movement,
PPM will refrain from making proposals to deal with social or
economic issues; instead, it shall concentrate on changing public
perceptions on both sides of the conflict to support the one-state
solution. Being an open political movement, PPM gives all individuals
and groups, regardless of their views, affiliations, and nationalities,
the right to join the movement as active members, provided they
commit themselves to support Arab-Jewish peaceful coexistence in
Palestine as equal citizens of one state. This means that every Israeli
and Palestinian committed to the one-state idea can run for office
under the umbrella of PPM, regardless of his/her social views. The
new state that PPM seeks to create shall be democratic, secular, and
demilitarized. To felicitate the creation of such a state, PPM plans to
lobby Arab, Jewish, European, and American politicians, participate in
Israeli and Palestinian politics, and seek the support of world leaders,
renowned intellectuals, and national and international civil society
organizations. The democratic formula envisioned by PPM calls for
the sharing of political power by Israeli Jews and Palestinian Arabs
and major civil society organizations. Consequently, Palestine will be
transformed into a shared homeland for two peoples living side by
side in peace, thus setting an example for other peoples to solve their
conflicts and live in peace. The Palestine Peace Movement is a
membership organization; all members are entitled to participate in
group discussions, serve on all committees, and represent PPM in
international forums. But due to the role PPM intends to play in
Palestinian and Israeli politics, all members who are not citizens of
either Israel or Palestine would not be able to run for office or vote in
either state. PPM members are required to pay membership dues;
such dues are paid one time only, and membership is for life. Every
member is free to determine his and her dues; the minimum,
however, is 100 US dollars. The following are the main principles and
objectives that guide the work of PPM:
1. The creation of a bi-national state in Palestine where Israeli Jews
and Palestinian Arabs live side by side as equal citizens, sharing the
same land, resources, and political power.
2. The proposed name of the new state is: "The State of Palestine."
3. The drafting of a visionary constitution to guarantee sharing
powers by Jews and Palestinians while dividing the executive powers
between the president and the prime minister.
4. Giving the public the power to elect the state's president and
parliament, while giving the parliament the power to elect the state's
prime minister from outside its ranks.
5. Given the power-sharing principle, if the elected president happens
to be Jewish; the parliament would be required by law to elect an
Arab prime minister; and if the elected president happens to be an
Arab, the parliament would be required to elect a Jewish prime
minister.
6. The allocation of 25% of the parliament seats to the major civil
society organizations, divided equally between the Arab and Jewish
organizations.
7. After allocating 25% of the parliament seats to the civil society
organization, the political parties would share the remaining seats
according to the votes each party gets.
8. All people holding Israeli citizenship at the time of forming the
State of Palestine shall have the right to live in the new state as full
citizens.
9. All people holding Palestinian citizenship at the time of forming the
State of Palestine shall have the right to live in the new state as full
citizens.
10. Every man and woman born in Palestine or one of his/her parents
or grandparents shall have the "right of return" to Palestine and gain
the right to citizenship after living there for one year; such people
need not be Arabs and Jews only; all people who meet this condition
shall have the same right, regardless of their nationality, religion,
color or origin;
11. The Palestinians who lost property in Palestine since 1947 shall
have the right to regain ownership of their properties and be free to
develop them, rent them, or sell them to whomever they wish
without outside interference. However, there will be no forced
evacuation of anyone living in Palestine.
The one-state solution outlined above is the only formula capable of
overcoming the five major obstacles hindering the two-state solution:
the issue of Jerusalem, the borders of an assumed Palestinian state,
Israeli security requirements, Israeli settlements in Jerusalem and the
West Bank, and the Palestinian right of return to Palestine; and well
as the division of Palestinians between the West Bank and Gaza.
Declaring Palestine as a shared homeland for both Israeli Jews and
Palestinian Arabs ends conflict over Jerusalem as it becomes the new
state's capital. And since the borders of historic Palestine will become
the borders of the new state, the issues of borders and security
would be solved to the satisfaction of the Jewish and Palestinian
communities. Giving the Palestinian refugees the right to regain
ownership of the lost property while having the freedom to rent or
sell such property indirectly facilitates solving the complicated issues
of the right of return and Jewish settlements in the West Bank and
Jerusalem. Declaring Palestine a shared homeland for Jews and Arabs
who claim a right to that land is the only practical and humane
solution to the conflict. Since Jews and Arabs lived together in peace
in the past, they can live in peace together again. Moreover, Jews and
Arabs have two of the world's richest pools of human talent,
experience, and worldwide connections to build a very dynamic
economy and a rich, diversified culture. The creation of one state in
Palestine is the only way for both Arabs and Jews to reclaim their
humanity, free themselves from hatred and enmity, and save their
children and grandchildren from the Tsunami of radicalism that
continues to gain strength on both sides of the conflict.
Ideological radicalism is the most malicious cancer humanity has ever
known; it dies only when it kills the body it inhabits. Therefore, we
must work together to foster the immunity of the Arab-Jewish body
so that it can resist radicalism, overcome decades of war, and
establish everlasting peace in the land of peace.
Strasbourg
Since Strasbourg is the home of the European Parliament, it was
chosen to host the intended founding meeting of the Palestine Peace
Movement (PPM). This makes it easy for the international media to
cover the event and the PPM declaration. This also allows members
of the European Parliament to attend the PPM deliberations, and
endorse the movement’s intentions.
The idea of the conference is to get between 30 and 40 Arabs, Jews,
Europeans, Africans, Americans, Asians, and Latin Americans who are
committed to peace and freedom to meet and endorse the proposed
plan to establish one state for the Arabs and Jews of Palestine.
Invitations for attending the conference will be sent to people who
have already agreed to the plan. No proposals or amendments would
be discussed in Strasbourg.
The following are the major tasks of the conference:
First, to prepare and announce a statement at the end of the
conference clarifying the objectives and the steps to be taken, as well
as the establishment of the Palestine Peace Movement as an
international political movement to promote Arab-Jewish peaceful
coexistence in Palestine in one state.
Second, to elect a Board of Directors of eleven persons to guide and
supervise the work of PPM and appoint an executive committee of
five board members to manage the daily activities of PPM.
Third, to write bylaws for the movement according to the
internationally accepted laws that regulate and govern such
organizations.
Fourth, to determine what committees should be formed and define
their tasks, such as public relations, financial affairs, membership
recruitment, activities inside and outside of Palestine, and
information, research and publications.
The intention is to complete the work in one day.
Mohamed Rabie is an author and former distinguished professor of
international political economy. He grew up in a refugee camp due to the ethnic
cleansing of his town in 1948. In 1988 he conceived the idea of the US-PLO
dialogue, drafted the document that guided negotiations, and coordinated the
secret contacts between the US and the PLO that led the US government to
recognize the PLO and launch the peace process; in 1989, he articulated the
shared homeland model of conflict resolution. Dr. Rabie published over 52 books
in English and Arabic; his writings, interests, and activities reflect a strong
commitment to peace, freedom, social justice, and dialogue among different
peoples and cultures.
II - Palestine, the Birthplace of Civilization
When and where Civilization was born
Prof. Mohamed Rabie
Palestine, the Birthplace of Civilization
The human race passed through two major civilizations on its way to the
present one: the agricultural and industrial civilizations. For a society to build a
civilization it has to be settled and productive; no society that lived on the move,
like the hunter-gatherer and the tribal societies could build a civilization or
produce anything of real value; therefore, neither one made history. The tribal
age lasted about twenty thousand years before the development of agriculture
and the dawn of civilization. However, about two thousand years before the
agricultural age, the tribal man managed to domesticate several animals and
use them to improve the quality of his life, strengthen his capacity to fight his
enemies, and ease the movement from one place to another. As a result, the
tribal man paved the way for the discovery of the life cycle of plants, and the
birth of civilization.
The agricultural age lasted about ten thousand years before man
managed to transform life again and start a new age, the industrial age, which
became evident in the second half of the 18th century. While the days of the
agricultural age were serene and seemed changeless, the days of the industrial
age were busy and exhausting. Now, unlike previous ages, we live in an age that
changes day by day and cannot stop changing because no power is in control of
the ongoing change. This new age, which I call the knowledge age, started to
reveal itself, culture, and characteristics in the mid-1990s with the widespread
use of the Internet for communication and other purposes. This development
made life a highly dynamic process of transformation that affects every aspect
of our daily life, causing living to become chaotic with no certainty of what will
happen the next day; the knowledge age has made change the only changeless
fact of life.
This paper tries to identify where civilization was first born, when it was
born, and who is responsible for its birth and development. Civilization was born
with the discovery of the life cycle of plants some twelve thousand years ago.
People who made this discovery were also the first to produce scientific
knowledge and use it to transform tribal life, develop agriculture, and give birth
to civilization. And with the full development of the agricultural way of life, a
new, much different society with its own culture and economy emerged, giving
birth to the first civilization in human history. Civilization means a new, more
enjoyable, and secure way of life, a more productive economy, and a more
sophisticated culture that changes people’s attitudes and character, making
them more humane and respectful of others’ rights.
Who Discovered Agriculture?
Historians of ancient times agree on two points: first, agriculture was
discovered in the geographical area that lies between the Euphrates and the
Nile rivers, or in the area that includes present-day Iraq, Jordan, Syria, Lebanon,
Palestine, and Egypt. The second is that Jericho, Palestine is the oldest city in the
world and the first agricultural settlement to appear with a social organization
and a productive economy. The history of Jericho as an agricultural settlement
dates back to 10,000 BCE. “The Ein es-Sultan spring at what would become
Jericho was a popular camping ground for Natufian hunter-gatherer
groups…Around 9600 BCE, the droughts and cold ended, making it possible for
Natufian groups to extend the duration of their stay, eventually leading to
year-round habitation and permanent settlement.”[1] The inhabitants of those
settlements are the people who discovered the life cycle of plants and
developed agriculture, which gave birth to civilization.
“Jericho is located 258 meters below sea level in an oasis in Wadi Qelt in
the Jordan Valley, which makes it the lowest city in the world. The nearby spring
of Ein es-Sultan produces 1,000 gallons of water per minute, irrigating some 10
square kilometers through multiple channels and feeding into the Jordan River,
10 kilometers away. Rich alluvial soil and abundant spring water have made
Jericho an attractive place for settlement.”[2] Weather in Jericho and around it is
pleasant in the fall and winter, not too bad in the spring, and hot, but dry in
summer.
Jericho “is believed to be one of the oldest inhabited cities in the world and
the city with the oldest known protective wall in the world.”[3] Archeologists
have unearthed the remains of more than 20 successive settlements in Jericho,
the first of which dates back 11,000 years. “Jericho is one of the earliest
continuous settlements in the world, dating perhaps from about 9000 BCE.
Archaeological excavations have demonstrated Jericho’s lengthy history: it
provides evidence of the first development of permanent settlements and thus
of the first steps toward civilization.”[4] Jericho is described in the Hebrew Bible
as “the city of palm trees.”[5] Yes, palm trees, banana farms, watermelons,
oranges, and grapefruits are Jericho’s most famous agricultural products.
According to UNESCO, “the first permanent settlement on the site of
Jericho developed near the Ein es-Sultan spring between 9,500 and 9000 BCE.”[6]
At Jericho, circular dwellings were built of clay and straw bricks left to dry in the
sun and then plastered together with a mud mortar. Each house measured
about 5 meters across and was roofed with a mud-smeared brush. Palestinians
inherited these techniques from their ancestors and used them throughout
history. After the Israelis ethnically cleansed about half of the Palestinian people
from their homes and cities in 1948, thousands of the refugees settled around
Jericho, used the same material and techniques, and built little houses in which
thousands still live today.
Jericho was surrounded by extensive defensive walls strengthened with
rectangular towers and possessed an extensive underground burial chamber.
During the Middle Bronze Age, Jericho was a small prominent city of the Canaan
region, reaching its greatest Bronze Age extent in the period from 1700 to 1550
BCE. Jericho seems to have reflected the greater urbanization in the Canaan era
at that time. Due to Kathleen Kenyon’s discoveries, “Jericho was recognized as
the oldest continuously occupied settlement in history.”[7]
“The wall may have served as a defense against floodwater, with the
tower used for ceremonial purposes. The wall and tower were built around 8000
BCE. For the tower, carbon dates published in 1981 and 1983 indicate that it
was built around 8300 BCE and stayed in use until 7800 BCE.”[8] The wall and
tower would have taken a hundred men more than a hundred days to construct,
thus suggesting the development of a social organization. “The identity and
number of the inhabitants of Jericho during that period are unknown. But what
is known about this population is that it had domesticated emmer wheat,
barley, pulses, and hunted wild animals.”[9]
Michal Strutin is the author who wrote that Jericho is “the city with the
oldest known protective wall in the world history.”[10] But as Strutin admitted
this astonishing fact about Jericho, she could not tell a true story without trying
to falsify the consciences of her readers, claiming that the land belongs to Israel,
when the story she is telling predates Judaism and the arrival of the Israeli
tribes to Palestine by more than seven thousand years and predates the state of
Israel by about eleven thousand years. Otherwise, Strutin would have to admit
that the land belongs to the Palestinian people who existed and flourished in
that land about 10,000 years before Zionists uprooted most of them to create
Israel. A reviewer of Strutin’s book says about Jericho that it is “a land where
nature and people have interacted since the dawn of civilization. It is an
eloquent tribute to a beauteous land whose geography is inscribed upon her
heart.”[11] However, the reviewer talks about Jericho and the land and nature,
but without mentioning the identity of the people who interacted with nature
since the dawn of civilization.
“Year-round warm weather, the abundance of water and fertile land, and
the availability of domesticated animals made a semi-nomadic life possible. And
this, in turn, enabled man to observe nature closely, follow its seasonal course,
and ultimately discover the life cycle of plants. Since tribal man was forced by
nature and culture to spend most of his time foraging, it is believed that the
woman was responsible for the discovery of the life cycle of plants and thus the
development of agriculture.”[12] In fact, women in most traditionally
agricultural societies continue to spend most of their time cultivating the land,
tending plants, preparing produce for food, and preserving it for cold seasons
and hard times. “Plant and animal domestication meant much more food and
hence much denser human populations. The resulting food surpluses and the
animal-based means of transporting those surpluses were a prerequisite for the
development of settled, politically centralized, socially stratified, economically
complex, technologically innovative societies.”[13]
This suggests that the Palestinian woman is history’s genius who
discovered the life cycle of plants, developed agriculture, and caused the
transformation of humans from being savages killing each other to being
civilized living in houses and working peacefully together. Therefore, the
Palestinian woman must be considered the mother of scientific Knowledge,
the Palestinian family the incubator that developed civilization, and the
Palestinian society the maker of history. Before Jericho appeared as a
permanent agricultural settlement, there was no scientific knowledge in the
world, no civilization, no productive social organization, and thus no history. No
doubt that archeologists have discovered many old sites around the world;
though stones and sites may be able to give a vague idea about a situation,
they cannot tell the story of an epoch, because history is a process, not stones.
As scientific knowledge was discovered, humanity took its first step toward
civilization, and history started recording human achievements and tragedies
ever sense.
The above information proves that the formation of permanent human
settlements in Palestine happened more than 7,000 years before Judaism
appeared and the Hebrews invaded Palestine, about 9,000 years before Jesus
was born and Christianity appeared in Palestine, and about 10,000 years before
Islam and most other religions appeared in the world. Therefore, no religion or
state or people had anything to do with the birth of civilization, except the
Palestinians; it was the Palestinians who used their brains to discover the life
cycle of plants, build permanent settlements in their land, and give birth to
civilization.
And from Palestine, agriculture and thus civilization traveled to the
surrounding areas. The history of the old empires tells us that the Akkadian
Empire was the first empire in history, it was established in and around
present-day Iraq in 2334 BCE and ended in 2154 BCE. The second oldest empire
to appear in history was the Assyrian Empire; it was established in 2025 BCE
and ended in 605 BCE; it included parts of modern-day Iraq, Turkey, Syria, and
Iran. The third oldest empire was the Babylonian Empire, which appeared in
1894 BCE and ended in 1595 BCE; it controlled modern-day Iraq. The fourth
oldest empire was the Hittite Empire; it was established in 1600 BCE and ended
in 1178 BCE; it controlled parts of modern-day Syria, Iraq, and Turkey. And the
fifth oldest empire was the Egyptian Empire; it was established in 1550 BCE and
ended in 1077 BCE; it controlled many parts of Egypt.[14] This means that it
took people around Palestine over 7,000 years after the development of
civilization to establish empires, build social and political organizations, and
armies to expand and rule several parts of the world nearby.
“While the Roman Empire was one of the longest empires and is probably
the most famous in the span of human history, it is fairly modern. The earliest
empires preceded the Roman Empire by over 2,000 years. These early empires
were formed by the early civilizations of Ancient Mesopotamia and the
surrounding areas. As these civilizations grew, so did their sphere of power and
their desire to conquer near and distant lands. Many of these first empires ruled
over the same lands, eventually replacing one another as they fell.”[15]
However, all those empires, including the Roman Empire, appeared around
Palestine, the birthplace of scientific knowledge and civilization. So it took the
first and oldest empire about 8,500 years after Jericho was established to
appear.
Throughout most history, Palestine was ruled by various groups, including
the Assyrians, Babylonians, Persians, Greeks, Romans, Arabs, Turks, and
Egyptians, and now the Israelis.[16] Nevertheless, the Palestinians have never
considered forming an empire, yet they continued to develop, change, and
enrich the lives of peoples around them for more than 10,000 years before
Zionist Jews began to arrive in Palestine as settlers colonialists in the 19th
century.
James Henry Breasted says in, The Dawn of Conscience, that the Book of
Proverbs of Judaism was taken from a much older Egyptian book of moral
wisdom; “this discovery proves that civilized development in the countries
surrounding Palestine was several thousand years earlier than that of the
Hebrews. Our moral heritage, therefore, derives from a wider human past
enormously older than the Hebrews, and it has come to us through the Hebrews
rather than from them.”[17] Breasted says further that “the rise of man to
social idealism took place long before the traditional age of revelation began. It
was a result of the social experience of the man himself and was not projected
into the world from the outside”[18]
Evolvement of Civilization
During the agricultural age, villages, cities, and commercial centers appeared,
allowing the agricultural man to work and think and organize life in ways that
made him more social, productive, and secure. And this caused society to enter
a slow but continuous process of change and transformation. And unlike the
tribal man, the agricultural man moved from concentrating on the material
things to discovering the human values of justice, truth, and honesty and
develop the concepts of self-awareness and social responsibility. This happened
when humans began to differentiate between right and wrong, moral, and
immoral behavior, and develop a conscience that understood these values and
tried to abide by them. Having a family living in a home located on or near a
farm made this human transformation not only possible but inevitable.
Attachment to one’s home and love of man to wife and parents to children and
children to parents and each other was a natural development of family life
spending its time working and eating together and entertaining each other.
Religion appeared around the middle of the agricultural age or about
6,000 years after the birth of civilization. By that time feudalism had become a
major institution controlling the best agricultural land, exploiting farm workers
and servants, and denigrating the weak and poor. Faced with this situation,
religion tried to replace the emphasis on material things with emphasis on the
moral and ethical aspects of life. Injustice, exploitation, the enslavement of the
weak were the major forces that caused religion to appear and call for justice,
empathy, truthfulness, and morality. For example, during the reign of King
Ikhnaton in Egypt, he moved faith in god from the local sphere to the universal
one, he made god one entity that controls life on earth and man’s destiny in the
hereafter life. Consequently, Ikhnaton made God eternal, universal, and one
entity, and therefore, moved religion toward monotheism, telling believers to
depend on God who controls their destinies; a message that Judaism,
Christianity, and Islam embraced when they appeared centuries later.
However, the humanizing process of man that started with the
development of agriculture about 10,000 years ago in Palestine, was never
completed. And due to the chaos that characterizes the current transition from
the industrial to the knowledge age, the pillars of the old society are crumbling
slowly and no new ones are being developed or even conceived to replace them,
causing much of the progress in character and conscience that was achieved in
the distant past to be lost.
During the tribal age, the tribe was the nation to which every member
gave allegiance. And due to the tribal way of life, the family did not play a major
role in societal life and thus in shaping the tribal culture. And since character
and conscience were developed in farm homes during the agricultural age, the
tribal man behaved in a savage way that did not give much consideration to
human life. In the agricultural age, though the clan became the unit of society,
the family became the heart of society; love for children, wife, land, and
neighbors became the major source of pleasure, if not the essence of life.
Farming the land forced man to live on his farm or close to it, build a house
where he and his family lived together, and perform most tasks as one team.
Since there were no schools for kids to attend, all able members of each family
worked together and pursued one purpose in life that all shared.
“The surviving documents demonstrate historically that the thing which
was long called the moral consciousness of mankind has grown up with each
generation out of the discipline and the emotions of family life, supplemented
by reflections and teachings of experienced elders. The supreme values which lie
within the human soul have, therefore, as a matter of historical fact, entered
the world for the first time through the operation of those gentle and ennobling
influences which touch us continually in our family life; they were not anywhere
here upon our globe until the life of father, mother, and children created them.
It was the sunshine and the atmosphere of the earliest human homes that
created ideals of conduct and revealed the beauty of self-forgetfulness.”[19]
Sean Ellerker says that “anyone who has not specialized in ancient history
could be forgiven for thinking that nothing meaningful happened before the
Fifth Century BC when the western classical age is generally considered to have
begun. However, the civilized world existed and flourished for an incredible
3,500 years before the classical Greeks first came to prominence.”[20] 3,000
years is how long it took agriculture to travel from Palestine to North Europe
and start a process to civilize its people.
No doubt that the family of the agricultural age was the force that labored
day and night to enable us to develop conscience and character. Meanwhile,
religion, particularly in the absence of the state, played a leading role in
humanizing us; however, its overall impact on people’s conduct was more
negative than positive, as it was transformed into an ideology that
discriminated against the followers of other religions. For example, Jews
discriminated against the Canaanites and massacred them in Palestine about
4,000 years ago; Christianity discriminated against Jews and persecuted them
during the reign of the Roman Empire; Islam discriminated against both
Christians and Jews and killed many of them during its conquests. Today, Hindus
and Buddhists discriminate and kill Muslims in India and Myanmar, Christians
kill Muslims in the Philippines, and Zionist Jews kill Muslims and Christians in
Palestine.
During the industrial age, the nucleus family replaced the clan of the
agricultural age as the basic unit of society. And in the evolving knowledge age,
the individual is fast becoming the unit of the new society replacing the nucleus
family of the industrial age. However, the individual is incapable of further
developing the character or conscience of man because he rarely interacts with
the larger society or cares for a human cause. Meanwhile, the nucleus family of
the industrial age can no longer play the role it had played earlier because it
does not have shared tasks to perform or time to stay together long enough to
shape cultures; kids attend schools, most parents work to make ends meet, and
even rich parents are driven by the lust for money and power, leaving the
upbringing of children to nannies and kindergartens.
Due to passing through a difficult transition that is taking us from the
industrial to the knowledge age, chaos, loss of direction and the lust for money
have combined to create a new jungle that engulfs the lives of most people
everywhere. No individual or group of people or a state seems stable enough to
think deeply or behave rationally. This is why I believe that our world has never
had a collective leadership that is so politically and economically corrupt and
morally and intellectually bankrupt as the one we have today. Moreover, the
crumbling of the pillars of the industrial society has allowed big corporations to
lose business ethics and see each customer as an object to exploit; a commodity
to sell to maximize profits. Most humans in this age have become prisoners in a
virtual world that they can neither understand nor control. Consequently,
humanity suffered a serious setback that it cannot overcome without changing
the systems that regulate business organizations and manage societal life.
How to get out of this chaotic and unhealthy transition and reorient
society to move in the right direction is difficult to say, especially since no social,
political, or business leader seems to know the right direction. Based on my
unique experience of living in many countries and going through all stages of
human development from the hunter-gatherer to the knowledge age, I can say
that we have become leaderless. Nonetheless, nothing can be done as long as
the current leaders and economic philosophies and social systems are in place;
these are philosophies and systems that serve the interests of the rich and
powerful, enabling them to legally confiscate the rights and wealth of the
general public and falsify its conscience to pursue their evil intentions.
Since racism is an attitude based on certain beliefs, it cannot be a part of
the human genes; it is an ideology taught to people, often at an early age, that
poisons their souls and lead them to hate others and discriminate against them.
Children born in racist families and closed religious communities have become
racists with falsified consciences. Racism must therefore be considered a
contagious disease that moves from one group to another, and from one
generation to another. Racists who succeed to cleanse themselves of this curse
oftentimes become strangers in their native communities, if not outcasts forced
to find a new community to belong to. This is why Jews who recognize the rights
of the Palestinian people and support their just cause are accused of being
self-hating Jews. So to be a good Jew you must hate all Palestinians and
everyone who supports them, and celebrate the Israeli killing of Palestinian
children in their homes and villages; you also must deny the Palestinians their
human rights, including the right to return to their stolen land and homes in
Palestine.
Conclusion
James Breasted defines the dawn of conscience as “the rise of the ideals of
conduct and the resulting Age of Character; there was a time when man was
completely unaware of conduct when all that he did was a matter of instinct. It
was an enormous advance when he first became aware of his conduct and a
still greater advance when he reached a point where he discerned conduct as
something to be approved or disapproved."[21] This discernment was a great
step towards the appreciation of conscience and its constructive role in human
life. And as conscience developed, it slowly became a powerful social force,
influencing the culture of societies that had produced it, as well as other
societies that became aware of its existence and role. Breasted also says that
the process of humanizing people began in the ancient Near East. This is
probably why the Palestinians have remained peaceful throughout their history
and behaved in a civilized manner with a mature conscience. Palestinians never
tried to form an empire like their neighbors and therefore, they did not prepare
themselves to face the savages who invaded their land in the older and modern
times.
For people to understand what civilization and character mean, they only
need to consider what happened in Palestine between the UN partition plan of
November 1947 and 1949. Tom Segev Israeli journalist and historian said, “Of
the tens of thousands of [Jewish] immigrants in transit vans, hundreds came
with their meager possessions to Jaffa day by day, searching for homes in
abandoned properties in the newly captured towns. Few found anything. For
nearly every inhabitable home had already been taken over. As for the Arabs
who stayed in Israel, they felt defeated, humiliated, and scared. They had good
reason to be frightened because the Israeli soldiers often had few compunctions
about looting, even when houses were still occupied. Robbing and looting of
Arab property were rampant during and immediately after the 1948 war and
Ben Gurion was bitterly surprised by the mass looting, in which all sections of
the Jewish population participated.”[22]
In contrast, during the same period, which lasted over two years, there
was no government in charge of the free Palestinian territories, and therefore
no police to protect people from criminals. But despite the spread of poverty
and homelessness, the Palestinians did not experience one incident of stealing,
rape, or killing. Their experience with poverty, insecurity, fear, homelessness,
and hunger made them more passionate, they helped each other and behaved
as members of one family. And on the road to nowhere, the young helped the
old, small children found boys to carry them, and women with babies found
men to guard them while feeding their babies.
My family and I were terrorized and forced to flee our home on the 22 of
January 1948 on a rainy, very cold, and extremely dark night. We walked from
our orange groves to the old town barefooted with only our sleeping gowns. We
were never allowed to go back. On the way to nowhere, we slept in caves,
mosques, churches, and on streets. But the residents of the villages we passed
through did not leave one person hungry or thirsty. We arrived in Jericho at the
end of 1948 without money, food, or hope; we built a little shack using some
bamboo sticks wrapped in old clothes. We lived in that shack about 17 months
before the United Nations Relief and Works Agency arrived and began to
provide us with food. During those months, my older sister and I spent one day
climbing the hills around the camp looking for wild vegetables to feed the
family, and one day wandering in the desert looking for dry bushes to make a
fire to cook the vegetables we collected the day before.
Historical events and facts prove that some Palestinians who survived the
onslaught of the Israelites in older times embraced Judaism. However, many of
them left Judaism and converted to Christianity when Jesus began to preach his
message. Many more Palestinians abandoned both Judaism and Christianity
and embraced Islam in the 7th century when their land was occupied by Muslim
forces. For example, there is a large Israeli tribe today that has the name Rabie,
which is my family name, and there is a Christian family in the village of Birzeit
in the West Bank that has the same name. There are also two Christian
Palestinian and Jewish Zionist families that have the name Tamari. This means
that members of the Rabie families are likely to be the descendants of an
ancient Arabic or Jewish tribe, and so are members of the Tamari families.
One of the conclusions reached by Breasted says that “the Hebrews, on
entering Palestine, were in immediate contact with a highly advanced
composite civilization of the Canaanites, built up largely out of Babylonian and
Egyptian elements. This Canaanite civilization had already passed through a
long social experience during which many cultural elements were also
developed due to the Canaanites themselves. Indeed it was, without doubt, the
very language, which the Hebrew invaders found in Palestine, the Canaanitish
speech, current there at the time, which the Hebrews adopted, and which has
descended to us as the Hebrew of the Old Testament.”[23] However, “the god
who had led the Israelites into Palestine, had found savage pleasure in the
slaughter of the Canaanites.”[24]
James Breasted says further that “the Hebrew people were still very largely
the product of their long centuries of pastoral life as nomadic herdsmen on the
desert fringes before they entered Palestine. They still carried with them the
rude and barbarous habits of the desert tribesmen and even the half-savage
practices of a primitive stage of life, like the slaying of first-born children as a
sacrifice to the tribal god.”[25]
The above remarkable statements were made by a social scientist who
dedicated his life to studying the history of man's conscience decades before
Israel was created and the Zionist forces managed to colonize the western mind
in general and the American mind in particular. If another Breasted comes
today, he would not be able to write or publish a book like the Dawn of
Conscience; he would be accused of Antisemitism and probably prosecuted and
imprisoned for telling such facts about the Hebrews and the heinous crimes they
committed in the past.
Nevertheless, those tribes were subjected to events that caused them much
pain; they were punished by their God who had adopted them and promised
them the land of Palestine that was the Canaanites' home. Jack Miles describes
the Israelites journey from Egypt to Palestine as follows: “the first crescendo is
that of Israelite suffering; groaning in Egypt, briefly exulting at their liberation,
complaining after that event, timorously shrinking from and then meekly
submitting to the Lord at Sinai, finally sinking into idolatry and suffering a
horrendous punishment by the hand of the same God who rescued them. The
second crescendo is that of divine militance, first waging war against Egypt,
then warning Israel, then terrifying Israel with a display of unpredictable
violence, then actually attacking Israel. The third crescendo is that of divine
justice. The fourth is that of Moses’ intensifying relationship with God. Moses,
the frightened shepherd, ends up speaking to God, face to face, as one speaks to
a friend.”[26]
Miles tells us what God had said to the Israelites. “I will send forth My
terror before you, and I will throw into panic all the people among whom you
come, and I will make all your enemies turn tail before you. I will send a plague
ahead of you, and I shall drive out before you the Hivites, the Canaanites, and
the Hittites. I will not drive them out in a single year, lest the land becomes
desolate and the wild beasts multiply to your hurt; for I will deliver the
inhabitants of the land into your hands, and you will drive them out before you.
You shall make no covenant with them and their gods. They shall not remain in
your land, lest they cause you to sin against Me; for you will serve their gods,
and it will prove a snare to you.”[27]
Again and again, this god proves to be hateful and insecure; shows
determination to hurt as many people as needed to gain some followers whose
souls are poisoned by his deeds. “In an age of such moral vision, the old
Midianite nature god of the desert, who had led the Israelites into Palestine,
had found savage pleasure in the slaughter of the Canaanites.”[28] And by
saying “for you will serve their gods, he admits that he is not the universal God
that created all peoples, or even the only tribal god; therefore, he cannot be just
or merciful. However, Jews moved later toward monotheism and universalism,
claiming that their god is the creator God. But to change gods, which they have
the right to do, must first disavow the acts and promises of the first god,
acknowledge the crimes they committed upon his instructions, and return to the
Palestinian people what they had stolen from them.
Mathew Tindal says that “no wonder that a single person in the power of
another might be devoted to God, since free and independent nations were so
devoted; and it was by virtue of such a vow, which Israel vowed unto the Lord,
that the Canaanites, who had never done Israel the least injury, men, women,
and children were to be utterly destroyed.”[29] Here God acts, not as the Lord of
the Universe, but as King of the Israelites, granting them favors at the expense
of other nations that did not deserve to be punished because they committed
nothing wrong against either God, his prophets, or his the Israeli people.
Two slogans were used by the Zionists who invaded Palestine with the help
of the British colonizers; the British even coined one slogan and gave it to the
Zionists as a gift to help them deceive the world public and justify their crimes in
Palestine. The slogan says, “a land without people for a people without a land.”
The crimes committed by the Zionists in Palestine include killing and maiming
thousands of Palestinians, carrying out many massacres, and confiscating 78%
of Palestine land, and causing about 800,000 Palestinians to live in squalid
refugee camps for generations. The second slogan says that the Zionists “made
the desert bloom.” In 1936, tiny Palestine exported more oranges to Europe
than any other country in the world. Moreover, Palestine hosts probably the
oldest olive tree in the world whose age is estimated at 5000 years; “It has
stood in this spot near Bethlehem longer than Judaism, Christianity, and Islam,
since before the time of the prophets of the Holy Land.”[30] What the Hebrew
god told his people about Palestine and its land in older times indicates that
Palestine was a paradise on earth, not a desert in the wilderness.
Nevertheless, the Zionist claim that the Israeli tribes of older times were the
first to settle the land of Palestine continues to be believed in many circles,
despite having been refuted, not only by Breasted and Miles, but also by Israeli
historian Professor Shlomo Sand of Tel Aviv University who wrote two books on
this topic: The Invention of The Jewish People, and the Invention of the Land of
Israel.
When the early Zionists came to Palestine from Europe in the 19th century,
they had the American model of colonizing the New World to follow; and those
who came to Palestine after being tortured and massacred by Nazi Germany in
the 1940s had the Nazi model to follow; so the Nazi model became the tool to
ensure the implementation of the American colonial model. And to translate
this policy into facts on the ground, Israeli leaders borrowed the South African
apartheid model of creating scattered cantons surrounded by high walls to
divide and control the Palestinians who managed to remain in Palestine. People
who are ignorant of these facts cannot be blamed; most of them live under
social and political systems that work hard to falsify their conscience and lead
them to be content and obedient believing in fiction, miracles, and revelation.
People who know the facts but condone Israeli crimes provide Israel with the
space and support to complete its colonial project; those are people whose
conscience is infected with hatred and enmity to whoever does not look like
them and others who do not believe in their religions.
Breasted acknowledges that man never hesitated to use military force to
destroy his kind, yet he urges us to resort to our conscience because it is the only
force that can save us from destruction. However, Breasted realizes, and urges
us to realize, that “man has been fashioning destructive weapons for possibly a
million years, whereas conscience emerged as a social force less than five
thousand years ago.”[31] This suggests that, for conscience to catch up with the
material progress we have made, there is a need to slow down the development
and application of military force and speed up the sociopolitical and
sociocultural processes to resurrect the conscience, which cannot be done
without recognizing the rights of the natives of every old and new occupied
land.
Laws are being enacted today in America, Germany, France, Britain, Greece,
and other states to shield Israel from being held accountable for its heinous
crimes and silence whoever criticizes Israeli behavior. These laws, while violating
the principle of democracy and human rights, they are limiting freedom of
speech in the West and hurting companies that refuse to do business in Jewish
settlements erected on land confiscated from the Palestinians. This means that
almost everyone in the West is paying a price due to Israeli crimes and
colonialist policies. Consequently, no citizen in the West will regain his freedom
until the Palestinian people are freed from occupation with their historical and
human rights restored.
In May 2021, the number of Palestinians in historic Palestine outnumber
Jews. According to the Jewish Virtual Library, the Israeli population was
9,327,000, of whom 6,894,000 are Jewish (74%) and 1,966,000 (21%) are
Palestinian Arabs.[32] As for the West Bank and Gaza, the population was
5,203,080.[33] This makes the Arabs in historic Palestine about 7.2 million,
compared to about 6.9 million Jews. This makes the total number of Arabs and
Jews in Palestine 14,06 million, 51% of them are Arabs and 49% are Jewish.[34]
But with an Arab fertility rate of 3.3 births inside Israel, and 4.4 in the West
Bank and Gaza, compared to 1.5% for Jews, the number of Arabs will reach 8.4
million in 2025, compared to 7.3 million Jews, or 54% Arabs and 46% Jews,
causing Jews in historic Palestine to become a shrinking minority. But when a
minority controls a majority and denies it its rights, it becomes an apartheid
state, which human rights organizations, inside and outside Palestine have
declared Israel to be.
On the other hand, the number of Palestinians in the world is estimated at
13.3 million, compared to 14.7 million Jews. But since the rate of population
growth among Palestinians is 2.7 times the rate of growth among Jews, it will
take the Palestinians 4 years to outnumber Jews in the world. Therefore, the
Palestinians are not going to disappear or shrink, but the numbers of both
Israeli Jews and world Jews are shrinking fast compared to the Palestinians. So
the longer the Israelis wait to reach a peaceful settlement with the Palestinian
people, the more power and credibility they will lose. Being an apartheid state is
not going to save Israel from the fate of South Africa despite American official
support. Support for the Palestinians among young Jewish Americans and
liberals is much more than anyone had expected a few years ago. History tells
us that no colonial settler state has ever survived without exterminating the
natives of the land, and no savages have ever won a cultural war against
builders of civilization in the long run.
Prof. Rabie is a distinguished professor of International Political Economy; he
attended 5 universities and taught at 10 others on four continents. He has
published 52 books in addition to over 120 scholarly papers and 1,500
newspaper articles. Books are 15 in English, one in Albanian, and 36 in Arabic.
English Books include four published by Palgrave Macmillan between 2013 and
2017: Saving Capitalism and Democracy; Global Economic and Cultural
Transformation; A Theory of Sustainable Sociocultural and Economic
Development; The Global Debt Crisis and its Socioeconomic Implications. Arabic
Books include 3 poetry collections, 2 novels, and a story; the rest is mostly
academic books and collections of ideas and reflections. Prof. Rabie is president
of the Arab Thought Council in Washington, DC, a member of the Arab Thought
Forum in Jordan, and a fellow of the Alexander Von Humboldt Foundation since
1992. Grants and scholarships financed his education from high school to
receiving his Ph.D. in 1970; grants covered studies in Jordan, Egypt, Germany,
and America. He is the winner of the State of Palestine Lifetime Achievement
Award for scholarly publications and several other awards. His writings and
positions reflect a strong commitment to peace, social justice, freedom, human
development, as well as social, cultural, economic, and environmental
sustainability.
Mithen, Steven, After the ice: a global human history, 20,000–5000 BCE
[1]
(Harvard University Press, 2006) 57.
[2]
Broadman & Holman (The Holman Illustrated Study Bible-HCSB, 2006) 1391
[3]
Michal Strutin, Discovering Natural Israel, (Jonathan David Publishers, 2001) 4.
[4]
Jericho, history and facts, Britannica;
https://www.britannica.com/place/Jericho-West-Bank
[5]
[6]
Deuteronomy 34:3
Ancient Jericho: Tell es-Sultan". (UNESCO World Heritage Centre. 2012)
[7]
[8]
Wikipedia, Kathleen Kenyon
Jericho, Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Jericho
[9]
Ibid
[10]
Ibid
[11]
Jonathan David Publishers, Discovering Natural Israel,
https://www.jdbooks.com/jddetails.cfm?Book=94
[12]
Mohamed Rabie, Global Economic and Cultural Transformation, (Palgrave
Macmillan, 2013) 25
[13]
Jared Diamond, Guns, Germs and Steel: The Fate of Human Societies, (W.W.
Norton, 1999) 92
[14]
8 Oldest Empires in the World, Oldest Empires in the World;
https://www.oldest.org/politics/empires/
[15]
Ibid, the Oldest Empires in the World
[16]
Palestine, History.com;
https://www.history.com/topics/middle-east/palestine
[17]
James H. Breasted, the dawn of conscience, the golden age project.
http://www.goldenageproject.org.uk/dawn.php
[18]
[19]
Ibid
James Breasted, The Dawn of Conscience, Scribner Sons, New York, 1933 pp.
410--411
[20]
Sean
Ellerker,
The
Dawn
of
Civilization,
Troubador.
https://www.troubador.co.uk/bookshop/history-politics-society/the-dawn-of-civilization/
[21]
Breasted, The Dawn of Conscience, xxxiii
[22] Tom Segev, “1949-The New Israelis,” New Outlook; August/September 1984; 40
[23]
Breasted, the dawn of conscience, (Charles Scribner’s Sons, 1933) 347
[24]
Ibid, 359
[25]
Ibid, 349
[26] Jack Miles, God, a Biography, (Vintage Books, 1995) 114
[27]
[28]
[29]
Ibid, 118
Ibid, Breasted, 359
Mathew Tindal, Christianity is Old as Creation, (London, 1732)
[30] Shatha Hammad, This olive tree in Bethlehem has stood for 5,000 years, Middle East Eye, November 11,
2019 https://www.middleeasteye.net/discover/tree-trust-meet-man-guarding-palestines-oldest-olive-tree
[31]
Ibid, Breasted, xi
[32] Latest population statistics for Israel, 2020, Vital Statistics.
https://www.jewishvirtuallibrary.org/latest-population-statistics-for-israel
[33] https://www.worldometers.info/world-population/state-of-palestine-population/
[34] Palestinians to outnumber Jewish population by 2020
https://www.haaretz.com/pa-palestinians-to-outnumber-jews-by-2020-1.5285402
DISCUSSION
Donatella Mazzoleni26
14 hrs ago
Thanks to Academia for the invitation to participate in this discussion.
Other
publication:
https://www.academia.edu/39367153/Historic_Centres_and_Identity_Enhancement_and_R
estoration_between_Italy_and_Palestine_The_Case_of_Hebron
26
Thanks to Prof. Rabie for his so inspiring work.
Prof. Mohamed Rabie's text is very complex, I have read it with great attention
and respect and I have done the same with all the comments that have
appeared so far.
Prof. Rabie's text presents many different levels of analysis and articulates them
in a passionate and scientifically heterogeneous way, because it ranges from
considerations that concern the entire history of humanity, hints of geopolitical,
anthropological, demographic, history religions, up to lively arguments and
painful direct testimonies lived in the first person. But precisely because of its
heterogeneity, the text forces us to remember that any academic discussion, in
order to be really useful for knowledge, must not hide its lived roots. So, I
consider it very stimulating.
I do not have the necessary skills to discuss the many historical, archaeological
and political arguments stimulated by Prof. Rabie's text. I would like to express
first of all my emotion and my deep empathy for the author's experience in
1948 of the tragic expropriation of his home and escape in a night of terror.
Then, I can contribute to this discussion by pointing to my work "Strenght
Beauty Violence and Pain in the Landscapes of Palestine" published in the book
"Historic Centers and Identity. Enhancement and Restoration between Italy and
Palestine. The Case of Hebron", 2018, and that can be read here:
STRENGTH BEAUTY VIOLENCE AND PAIN IN THE LANDSCAPES OF PALESTINE.
From my point of view as an architect, in this essay I talked about: Palestine as
the place of origins - The body of the territory - Landscapes of the soul Palimpsest and emblem - Globalization and apocalypses - The perception of
space in the world - The sentiment of liberty - The sentiment of fear - Palestine
as the heart of the world - Wounds - The power of architecture - Scars, fabrics,
regenerations - Achieving reconciliation with Mother Earth - Principles for an
ethic of responsibility in architecture - Principles for architecture as a language
of peace.
I hope that my contribution will add a drop to the sea of the work that must be
done for a better world, and that surely must first of all invest the wonderful
territory of Palestine, so full of meaning for the human and cultural roots of all
of us.
Perspective view of the central park in the Old
City of Hebron which has been turned into
green space with a playground for children
Donatella Mazzoleni
III - APOCALYPSE IN WEST BANK
EXCERPT
The authority is on the threshold of collapse, while
the projects of creeping annexation, expelling
residents from Jerusalem, displacing them and
demolishing their homes are progressing in full
swing, and an increasing number of traitors and
agents are daring to “leak” their homes in Jerusalem
to Zionist organizations without fear, fear or shame,
after the authority has lost its ability "Deadness" has
given up its fangs and claws... Israel is advancing in
Jerusalem and Area C and invading A and B as well,
while the authority is immersed in a desperate
search for salaries at the end of the month, and a
miserable debate over the ministerial reshuffle or
.change
FULL TEXT
اﻟﻐﺎﺑﺔ اﻟﺟﺎﻓﺔ وﻋود اﻟﺛﻘﺎب:ﻣﻘﺎل اﻟﯾوم
ﻛﺗب :ﻋرﯾب اﻟرﻧﺗﺎوي ،ﻣدﯾر ﻋﺎم ﻣرﻛز اﻟﻘدس ﻟﻠدراﺳﺎت اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ
اﻟﺟﻣﻌﺔ 16ﺗﻣوز/ﯾوﻟﯾو 2021
أﻣﺎ اﻟﻐﺎﺑﺔ ﻓﮭﻲ اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑﻌد أن ﺟ ّﻔت ﯾﻧﺎﺑﯾﻌﮭﺎ ،وﺑﺎﺗت ﺗﻘف ﻋﻠﻰ ﺷﻔﺎ ﺣﺎﻓﺔ ﻣن
"اﻟﺣرﯾق اﻟﻛﺑﯾر" اﻟذي ﯾﻧﺗظر ﻋود ﺛﻘﺎب ،وأﻣﺎ اﻟﻘول ،ﻓﮭو – ﺑﺗﺻرف -ﻟﻠﻣﺑﻌوث اﻷﻣرﯾﻛﻲ
ھﺎدي ﻋﻣر ،وﻟﯾس ﻷﺣ ٍد آﺧر ،وﻛﺎن ُﯾﺑْﻠﻎ ﺑﮫ ﻣﺣدﺛﯾﮫ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن ،ﺑﻌد أن ﻓرغ ﻣن ﻟﻘﺎءات
ﻣﻛﺛﻔﺔ ﻣﻊ ﻣﺳؤوﻟﯾن ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﻓﻲ رام ﷲ.
ﻋﻣرو ﻗﺎل إﻧﮫ ﻟم ﯾر اﻟﺳﻠطﺔ ﯾوﻣﺎ ً ﻋﻠﻰ ھذا اﻟﺣﺎل ﻣن اﻟﺳوء ،ﻣﻠﺧﺻﺎ ً اﻷﺳﺑﺎب ﻓﻲ ﺛﻼﺛﺔ(1) :
أزﻣﺔ اﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ﺧﺎﻧﻘﺔ ،ﺗﻧذر ﺑﻌدم ﻗدرة اﻟﺳﻠطﺔ ﻋﻠﻰ دﻓﻊ رواﺗب أﺟﮭزﺗﮭﺎ اﻟﻣدﻧﯾﺔ واﻷﻣﻧﯾﺔ ...
) (2أزﻣﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ داﺧﻠﯾﺔ ،ﻓﻲ إﺷﺎرة ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﯾﺑدو إﻟﻰ ﺣﺎل اﻟﺳﻠطﺔ ﺑﻌد اﻧﺗﻔﺎﺿﺔ اﻟﻘدس
وﺳﯾﻔﮭﺎ ،وﺗﺣدﯾداً ﻣﻧذ ﺟرﯾﻣﺔ ﺗﺻﻔﯾﺔ ﻧزار ﺑﻧﺎت وﻣﺎ ﺗرﺗب ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻣن أﻓﻌﺎل وردود أﻓﻌﺎل...
) (3أزﻣﺔ ﺷرﻋﯾﺔ ،ﺗﺿﻊ اﻟﺳﻠطﺔ ﻓﻲ ﻣوﻗﻊ اﻟﺷك واﻻرﺗﯾﺎب ﻣن ﻗﺑل ﻧﺎﺧﺑﯾﮭﺎ ،وﻓﻲ ﺗﻠك إﺷﺎرة
إﻟﻰ ﺗﺄﺟﯾل اﻻﻧﺗﺧﺎﺑﺎت وﺗﻘﺎدم اﻟﺷرﻋﯾﺎت.
ﻛل ﻣﺎ أورده ھﺎدي ﻋﻣرو ﻓﻲ ﺗﺷﺧﯾص ﺣﺎل اﻟﺳﻠطﺔ واﻷﺳﺑﺎب اﻟﺗﻲ أدت إﻟﯾﮫ ،ﺻﺣﯾﺢ ،ﺑل
وﺻﺣﯾﺢ ﺗﻣﺎﻣﺎً ،ﺑﯾد أﻧﮫ ﺗﺟﺎھل ،ﻋﺎﻣداً ﻋﻠﻰ اﻷرﺟﺢ ،ﺳﺑﺑﺎ ً راﺑﻌﺎً ،ھو اﻷﻛﺛر أھﻣﯾﺔ ﻣﻣﺎ ُذﻛر:
ﻣﺄزق ﻣﺷروع اﻟﺳﻠطﺔ واﻧﺳداد أﻓق ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ،وﺗﺂﻛل ﻓرص اﺳﺗﺋﻧﺎف ﻣﺳﺎر ﺗﻔﺎوﺿﻲ ﺟﺎد
وﺟدي ،وﺗزاﯾد ﻧﮭم اﻟﺟﺎﻧب اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ﻟﻼﺳﺗﯾطﺎن واﻟﺿم واﻻﻗﺗﻼع وﺗدﻣﯾر اﻟﻣﻧﺎزل وطرد
اﻟﺳﻛﺎن ،إﻟﻰ ﻏﯾر ﻣﺎ ھﻧﺎﻟك ﻣﻣﺎ ﯾﺗرﺗب ﻋﻠﻰ "ﻧظﺎم اﻟﻔﺻل اﻟﻌﻧﺻري" اﻟﻣﻔروض ﻋﻠﻰ
اﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،اﻟﻣﺻﺣوب ﺑـ "ﺟراﺋم ﺣرب" وﻓﻘﺎ ً ﻟﻠﻘﺎﻧون اﻟدوﻟﻲ اﻹﻧﺳﺎﻧﻲ...ھﻧﺎ "ﻣرﺑط
اﻟﻔرس" ،وﻣن ھذا اﻟﻣﺄزق ،ﺗﺗﻧﺎﺳل ﺑﻘﯾﺔ اﻷزﻣﺎت واﻟﻣﺂزق.
وﻣﻣﺎ ﻗﺎﻟﮫ ھﺎدي ﻛذﻟك ،أن ﻟم ﯾﺄت ﻟﯾﺗوﺳل اﻷطراف ﻓﻌل ﻣﺎ ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﯾﮭﺎ ﻓﻌﻠﮫ ،ﻓﮭﻲ أﻋرف
ﺑﺎﻟﺗزاﻣﺎﺗﮭﺎ وأدرى ﺑواﺟﺑﺎﺗﮭﺎ ...وﻣن ﺑﺎب أوﻟﻰ ،ﻓﮭو ﻟم ﯾﺄت ﻟﯾﺿﻐط ﻋﻠﻰ اﻷطراف أو
ﻟﯾﻔرض ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟوﻓﺎء ﺑﺎﻟﺗزاﻣﺎﺗﮭﺎ ...ﻛل ﻣﺎ ﺻدر ﻋن ﻋﻣرو ،ﺟﺎء ﺑﻣﺛﺎﺑﺔ ﺗﺣذﯾر ﻣن أن
اﻧﮭﯾﺎر اﻟﺳﻠطﺔ ﻟن ﺗﺗوﻗف ﺗداﻋﯾﺗﮫ ﻋن ﺣدود اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ واﻟﻛﯾﺎن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،ﺑل ﺳﺗطﺎل
اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن وﺗطﺎول أﻣﻧﮭم واﺳﺗﻘرارھم ...ﺑﺻرﯾﺢ اﻟﻌﺑﺎرة ،ھﺎدي ﻋﻣرو ﯾطﻠق ﺻﻔﺎرة
إﻧذار ﻟﻺﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن ﺑﻘوﻟﮫ :أدرﻛوا اﻟﺳﻠطﺔ ﻗﺑل أن ﺗطﺎل ﺷرارات اﻟﻔوﺿﻰ واﻻﻧﮭﯾﺎر اﻟﻛﺑﯾرﯾن
ﺛﯾﺎﺑﻛم وﻏرف ﻧوﻣﻛم ،ﻻ ﺣﺑﺎ ً ﺑﺎﻟﺳﻠطﺔ وﺷﻌﺑﮭﺎ ﺑﺎﻟطﺑﻊ ،ﺑل ﻏﯾرة ﻋﻠﻰ إﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن وأرواﺣﮭم،
وﺻوﻧﺎ ً ﻷﻣن إﺳراﺋﯾل واﺳﺗﻘرارھﺎ ...ﻻ ﺟدﯾد ﻓﻲ اﻷﻣر ،ﻓﮭذه ھﻲ ﻓﻠﺳﻔﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻷﻣرﯾﻛﯾﺔ
ﻓﻲ ﻛل ﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠق ﺑﺎﻟﺻراع اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ،ﯾﻌﯾد اﻧﺗﺎﺟﮭﺎ دﯾﻣﻘراطﯾون وﺟﻣﮭورﯾون
ﺑﻠﮭﺟﺎت ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ ،ﺣﺗﻰ وإن ﻛﺎن ﻣوﻓدوھم ﻣن أﺻول ﻋرﺑﯾﺔ أو ﺣﺗﻰ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ.
اﻟﺳﻠطﺔ ﻓﻲ ﻣﺄزق اﻗﺗﺻﺎدي ،ﺗﺗﻧﺎﻗص إﯾراداﺗﮭﺎ ﺑﺗراﺟﻊ اﻟﺟﺑﺎﯾﺔ واﻟﻣﺳﺎﻋدات اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ،
وﺗﺗدھور ﻣﻊ ﺗزاﯾد اﻻﻗﺗطﺎﻋﺎت اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ﻣن أﻣوال اﻟﻣﻘﺎﺻﺔ ...اﻟﺳﻠطﺔ اﺳﺗﻧﻔذت رﺻﯾدھﺎ
اﻻﺋﺗﻣﺎﻧﻲ ﻟدى اﻟﻣﺻﺎرف اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﺑﻠﻎ اﻟﺳﺣب ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻛﺷوف ،ﺣدود اﻟﺧطر ،وإن اﺳﺗﻣر
اﻟرﻛون ﻋﻠﻰ اﻻﺳﺗداﻧﺔ ﺑﺄﺳﻌﺎر اﻟﻔﺎﺋدة اﻟﻣرﺗﻔﻌﺔ ،ﺳﯾﻧﺗﮭﻲ إﻟﻰ إﻓﻼس اﻟﺳﻠطﺔ واﻧﮭﯾﺎر اﻟﻧظﺎم
اﻟﻣﺻرﻓﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ.
ﻻ أﺣد ﺷدﯾد اﻟﺣﻣﺎﺳﺔ ﻻﺳﺗﻣرار اﻟﺿﺦ اﻟﻣﺎﻟﻲ ﻓﻲ ﺻﻧﺎدﯾﻘﮭﺎ "اﻟﻣﺛﻘوﺑﺔ" ،اﻟﻌرب أداور
ظﮭورھم ﻣﻧذ زﻣن ،وأوروﺑﺎ اﺳﺗﻧﻔذت ﺳﻘف ﻣﺳﺎﻋداﺗﮭﺎ ،ﺳﯾﻣﺎ وھﻲ ﺗرى "ﻣزارﯾب" اﻟﮭدر
واﻟﻔﺳﺎد ﻋﻠﻰ ﺣﺎﻟﮭﺎ ،وﺗرى اﻟﻧظﺎم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﺗﺗﺂﻛل ﺷرﻋﯾﺎﺗﮫ ،ﻓﯾﻣﺎ ﺣﻛوﻣﺎت اﻟﯾﻣﯾن
اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ﺗﺗﻔﻧن ﻓﻲ اﻟﺑﺣث ﻋن أﺑواب ﺗﻠﺟﺄ إﻟﯾﮭﺎ ﻟﻠﺳطو ﻋﻠﻰ أﻣوال اﻟﻣﻘﺎﺻﺔ ،ﺳﯾﻣﺎ ﺑﻌد أن
ارﺗﺿت اﻟﺳﻠطﺔ ﺑﺎﺳﺗﻼم "أﻣوال اﻟﻣﻘﺎﺻﺔ اﻟﻣﻧﻘوﺻﺔ" ،ﻋﻣﻼً ﺑﻘﺎﻋدة "اﻟﻛﺣل أﻓﺟدأﺣﺄﺣدﺿل
ﻣن اﻟﻌﻣﻰ".
وأﻛﺎد أﺟزم ،أن ﻣن ﺑﯾن اﻷﺳﺑﺎب اﻟﺗﻲ أدت إﻟﻰ ﺗﺟﻔﯾف ﻣﻧﺎﺑﻊ اﻟدﻋم اﻟﺧﺎرﺟﻲ ،اﻟﻐرﺑﻲ
ﻋﻣوﻣﺎً ،إﻧﻣﺎ ﯾﻌود إﻟﻰ ﺗﺂﻛل ﺷرﻋﯾﺔ اﻟﺳﻠطﺔ وﺗﻔﺎﻗم ﻣﯾوﻟﮭﺎ اﻻﺳﺗﺑدادﯾﺔ ،واﺳﺗﻧﻛﺎﻓﮭﺎ ﻋن
إﺻﻼح اﻟﻧظﺎم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ وﺗﺟدﯾده...ھﻧﺎ ﻻ ﯾﻧﻔﻊ اﻟﺣدﯾث ﻋن "ﻣؤاﻣرة ﺧﺎرﺟﯾﺔ" ﻋﻠﻰ
اﻟﺳﻠطﺔ ،ﺑل ﯾﺗﻌﯾن ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟﻧظر إﻟﻰ ﯾﺗوﺟب ﻓﻌﻠﮫ ،ﻟﺟﮭﺔ ﺗﻘدﯾم ﻧﻣوذج أﻓﺿل ﻓﻲ اﻟﺣﻛم
واﻹدارة واﻟﻘﯾﺎدة ،ﺣﺗﻰ ﻻ ﻧﻘول ﻓﻲ ﻗﯾﺎدة اﻟﻧﺿﺎل ﻟﻛﻧس اﻻﺣﺗﻼل ،ﻓﺗﻠﻛم ﻣﮭﻣﺔ ﻟم ﻧﻌد ﻧرﺗﺟﯾﮭﺎ
ﻣن اﻟﻧظﺎم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ اﻟﻘﺎﺋم.
ﺗﻘف اﻟﺳﻠطﺔ ﻋﻠﻰ ﻋﺗﺑﺎت اﻧﮭﯾﺎر ،ﻓﯾﻣﺎ ﻣﺷﺎرﯾﻊ اﻟﺿم اﻟزاﺣف وطرد اﻟﺳﻛﺎن ﻣن اﻟﻘدس
وﺗﮭﺟﯾرھم وھدم ﻣﻧﺎزﻟﮭم ﺗﺳﯾر ﻋﻠﻰ ﻗدم وﺳﺎق ،وﻓﯾﻣﺎ ﻋدد ﻣﺗزاﯾد ﻣن اﻟﺧوﻧﺔ واﻟﻌﻣﻼء
ﯾﺗﺟرؤون ﻋﻠﻰ "ﺗﺳرﯾب" ﺑﯾوﺗﮭم ﻓﻲ اﻟﻘدس ﻟﻠﻣﻧظﻣﺎت اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ دوﻧﻣﺎ ﺧﺷﯾﺔ أو ﺧوف أو
ﺧﺟل ،ﺑﻌد أن ﻓﻘدت اﻟﺳﻠطﺔ ﻗدرﺗﮭﺎ "اﻟردﻋﯾﺔ" وﺗﺧﻠت ﻋن أﻧﯾﺎﺑﮭﺎ وﻣﺧﺎﻟﺑﮭﺎ ...إﺳراﺋﯾل ﺗﺗﻘدم
ﻓﻲ اﻟﻘدس واﻟﻣﻧطﻘﺔ )ج( وﺗﺗﻐول ﻋﻠﻰ )أ و ب( ﻛذﻟك ،ﻓﯾﻣﺎ اﻟﺳﻠطﺔ ﻏﺎرﻗﺔ ﻓﻲ ﺑﺣث ﯾﺎﺋس
ﻋن رواﺗب آﺧر اﻟﺷﮭر ،وﺟدل ﺑﺎﺋس ﺣول اﻟﺗﻌدﯾل أو اﻟﺗﻐﯾﯾر اﻟوزاري.
ﺛﻣﺔ أﺟﻧدﺗﺎن ﻣﺗﻘﺎﺑﻠﺗﺎن :أﺟﻧدة إﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ذات طﺑﯾﻌﺔ اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ،ﺗﺗﺣرك ﺑﺛﺑﺎت ،وﺗﺿﯾف
ﻣﻧﺟزاً ﺟدﯾداً ﻛل ﯾوم ،إﻟﻰ ﺳﺟل إﻧﺟﺎزاﺗﮭﺎ اﻟﻣﺗﺣﻘﻘﺔ ﻋﻠﻰ ﺣﺳﺎب اﻷرض واﻟﺣﻘوق اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
...وأﺟﻧدة ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،ﺗﻛﺗﻔﻲ ﺑﺈدارة ﻣﺎ ﯾطرأ ﻣن أزﻣﺎت ﻣﺣﻠﯾﺔ ،ﻣن دون ﻟﺣظﺔ ﺗوﻗف أﻣﺎم
ﻣﺳﺗﻘﺑل اﻟﻣﺷروع اﻟوطﻧﻲ وﻣﺂﻻﺗﮫ ،ﻓﻼ وﻗت ﻟذﻟك ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﯾﺑدو ،ﻓﻲ ظل اﻟﻐرق ﻓﻲ
"ﯾوﻣﯾﺎت" اﻹدارة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،اﻟﺗﻲ ﺑﺎﺗت ﻛﺎﻟﻘرﺑﺔ اﻟﻣﺛﻘوﺑﺔ واﻟﻣﺗﮭرﺋﺔ ،ﻛﻠﻣﺎ ﻧﻔﺧت ﻓﯾﮭﺎ ،ﻛﻠﻣﺎ
اﺗﺳﻌت ﺛﻘوﺑﮭﺎ.
وﻟوﻻ ﺧﺷﯾﺔ ﻣن ﻓوﺿﻰ ﯾدﻓﻊ ﺛﻣﻧﮭﺎ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾون ﻓﻲ اﻟﻐﺎﺑﺔ اﻟﺟﺎﻓﺔ ،ﻟﻘﻠﻧﺎ ﻣﺎ أﺣوﺟﻧﺎ إﻟﻰ ﻋود
ﺛﻘﺎب ،ﻓﺎﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻠﺧص ﻣﺑرر وﺟودھﺎ اﻟﯾوم ،ﺑﺗوﻓﯾر اﻷﻣن واﻻﺳﺗﻘرار ﻹﺳراﺋﯾل،
وﺗﻘﻠﯾص ﻛﻠف اﻻﺣﺗﻼل وﻗﻠﻘﮫ ،ﻟم ﺗﻌد ﻣطﻠوﺑﺔ وﻻ ﻣرﻏوﺑﺔ ،ﺑل ﺑﺎﺗت ﻋﺑﺋﺎ ً ﻋﻠﻰ ﺷﻌب
ﻓﻠﺳطﯾن وﻣﺷروﻋﮫ اﻟوطﻧﻲ ،أﯾﺎ ً ﻛﺎن ﺗﻌرﯾﻔﺎت ھذا اﻟﻣﺷروع وﻣﺿﺎﻣﯾﻧﮫ.
IV - I cry my eyes out when I write about Gaza
Dearest Amin, in the last week of March 1968, I wrote
precipitously and precipitately about the battle of Karameh an
opus titled, "Le dernier hurrah du Ghazza de Ahmad Hilmi
Basha Abdel Bakki, du Hajj Amin Husseini, Djamal et Raja
Husseini, Michel Apicarios, Anwar Nussebeh, et Awni
Abdel-Hadi. En filigrane, il y avait le halo de Emile Ghoury le
Glorieux alter ego chrétien de Amine Husseini. Mon père ,
décédé en 1951, les adressait comme Emile Husseini et
Amine Ghouri comme symbole de la symbiose
Islamo-Chrétienne. " Later, I corrected that to, « Le dernier
Huurah en date de Gaza. En Octobre-Novembre 1956, les
fedayins Palestiniens de Gaza, Khan Yunes, Rafah, Deir El
Balah, Beit Hanoun, Djabalia etc... étaient les seuls à se battre
contre l'invasion Israélienne et Tripartite comme le
confirment les mémoires de Moshe Dayan. The Israelis tried
to kill them all. Later the survivors remained as a precious
part of the Egyptian commandos. When, in May 1967, King
Hussein of Jordan joined the alliance with Abdel-Nasser,
Nasser sent his Deputy Chief of Staff the martyr to be General
Abdel Muneim Riad to organize the CIS- Jordanian front. He
brought with him a few hundred war-proof commandos of
Gaza. After the defeat, he placed them as the proverbial
strategic hedgehog controlling two crossings on the Jordan
river, the Allenby and the Damia Bridges, protecting Amman
against an Israeli invasion. The rationale for the Israeli attack
on March 1968, that should be dubbed the real Arab Spring
was to eliminate the last real fierce fighting force elbowing
the road to Amman. The Israelis incurred heavy losses but
they killed 150 Palestinian commandos and captured
hundreds others to not be heard of after, for most of them.
This is to the shame of Arab countries and United Nations,
because being irregular fighters, they were not subject to the
protection of the Geneva convention. Many subsequent
memoirs, Dayan's, Peres', Sharon's, Herzog's, Benny Morris'
etc... confirm the Ghazzan's bull eye in the Israeli objectives.
When I was serving in the Syrian Army between 1973 and
1975, I was lucky to have a chance encounter with a heroic
Christian Jordanian officer (Assaad Ghanma), second to the
brave General Mash'hour Hadithi, the Jordanian commander
of the front of Karameh. General Ghanma was already the
hero of the battle of Amumu in November 1966 and fought
valiantly and daringly at Karameh. It is a honour of my life that
I could, with the legendary Habib Kahwaji, talk to him for few
minutes. He stated that the real objective of the attack on
Karameh was to kill all the Ghazzans. This is not to diminish
the heroism of the other Palestinians and Jordanians, but " à
tout seigneur tout honneur."
I cry my eyes out when I write about Gaza. Be all blessed.
Mussalam Khayat
V - La suspension par Israël de la
distribution de courrier en
provenance et à destination de Gaza
est une punition collective
inacceptable
Jun 20,2021 Israël Territoires Palestiniens Partagez
EN | AR
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a
soumis une lettre de réclamation officielle à l'Union Postale
Universelle (UPU) concernant la récente imposition par Israël
de restrictions plus draconiennes sur la bande de Gaza
assiégée, qui a entraîné un arrêt brutal des services postaux.
La lettre adressée à Bishar Abdirahman Hussein, directeur
général de l'UPU, explique en détail comment, depuis la
récente guerre d'Israël sur Gaza en mai dernier, connue sous
le nom d'opération "Gardiens des murs", le gouvernement
israélien a décidé de renforcer davantage son blocus, qui dure
depuis 15 ans, et d'imposer plus de restrictions sur ce qu'il
autorise à entrer et sortir de l'enclave.
"Parmi ces restrictions imposées par Israël, il y a une
interdiction générale de la distribution du courrier à
destination et en provenance de Gaza par le passage
frontalier d'Erez, contrôlé par Israël - le passage à partir
duquel Israël contrôle pratiquement tous les accès à/de
Gaza", lit-on dans la lettre. "Cette suspension abrupte de la
distribution du courrier a porté préjudice à de nombreuses
personnes, y compris celles qui attendent de recevoir leur
passeport des ambassades étrangères en Israël ou en
Cisjordanie occupée pour voyager à des fins humanitaires,
telles que des études à l'étranger, des unifications familiales
ou la réception de traitements médicaux non disponibles
localement."
Euro-Med Monitor ajoute que " Ceci signifie principalement
que les Gazaouis qui attendent maintenant indéfiniment
d'être autorisés à envoyer leurs passeports aux ambassades
étrangères - ou de recevoir lesdits passeports de ces
dernières - ne peuvent pas soumettre des pétitions à Israël
pour obtenir des 'permis de sécurité' pour voyager, même
dans des circonstances humanitaires extrêmes. "
Le président d'Euro-Med Monitor, Ramy Abdu, a souligné
dans la lettre que "la suspension arbitraire et punitive par
Israël de la distribution du courrier de/vers Gaza représente
un acte inacceptable et illégal de punition collective contre
une population civile."
La lettre note également que "En plus de cette récente
suspension arbitraire, Israël maintient depuis longtemps des
restrictions inutiles et punitives sur les services postaux à
Gaza, où seul le courrier papier est autorisé à entrer et sortir
de l'enclave."
En mai dernier, Maha Hussaini, membre du conseil
d'administration d'Euro-Med Monitor, a écrit un récit
personnel convaincant sur son expérience concernant les
restrictions imposées par Israël sur le courrier à Gaza,
qu'Euro-Med Monitor a joint à la lettre de plainte officielle
adressée à l'UPU. Maha Hussaini a reçu le prestigieux prix
Martin Adler, qui lui a été envoyé de Londres à Gaza par
courrier en novembre 2020. Cependant, Israël a intercepté le
colis et l'a retenu pendant des mois. De son côté, Hussaini
s'est battue sans relâche pour recevoir son colis, mais en vain.
Vous trouverez l'histoire complète ici.
https://euromedmonitor.org/fr/article/4473/La-suspension-par-Isra%C3%ABl-de-la-distributi
on-de-courrier-en-provenance-et-%C3%A0-destination-de-Gaza-est-une-punition-collective-i
nacceptable?fbclid=IwAR3BpKa-mVk7_gAHYBnRQT3ePG1s7sUEP43-7qmCNexZA3QVEuyLWI
3X9yU
Euro-Med Monitor souligne que "l'UPU est le principal forum
de coopération entre les acteurs du secteur postal et joue un
rôle de conseil, de médiation et de liaison afin de garantir un
réseau véritablement universel de produits et de services
actualisés". Cela nécessite, note la lettre, que "l'UPU appelle
de toute urgence le gouvernement israélien à lever la
restriction sur la distribution postale étant donné la grave
violation des droits fondamentaux des résidents de Gaza et
l'atteinte à leurs moyens de subsistance et à leur vie
familiale."
VI - GAZA RECONSTRUCTION:
TOWARD A SELF-DETERMINED
MECHANISM
By Talal Ahmad Abu Rokbeh
Following the Israeli attack on Gaza in 2014, the Palestinian and Israeli governments,
and with international sponsorship, formed a temporary arrangement through which
large quantities of “dual-use” items were allowed to enter Gaza for the purpose of
reconstruction. This mechanism is known as the Gaza Reconstruction Mechanism
(GRM), and is considered by many Palestinians to be corrupt and unjust, as it
legitimizes the Israeli blockade imposed on Gaza since 2006, and effectively impedes
the reconstruction process. The GRM gives Israel the right to completely control
what is allowed to enter Gaza, including necessary materials for reconstruction.
The continuous Israeli attacks on Gaza in recent years, especially the most recent
assault in May 2021, have led to widespread destruction of material resources that
undermines prospects for recovery and reconstruction in the besieged enclave. As the
GRM fundamentally perpetuates the Israeli regime’s siege, what is needed is a new
reconstruction mechanism.
This policy memo explores what a more robust, effective, and representative
Palestinian reconstruction plan should look like. It offers recommendations to
Palestinian leadership and civil society, as well as the international donor
community, for how they can bring about a self-determined reconstruction
mechanism.
possibilities of resistance. Its aim is to
What a New Mechanism Requires
obscure the fact that reconstruction needs
to extend to
The GRM is limited to the reconstruction of
“A new reconstruction
buildings and public facilities including
mechanism must revitalize the
infrastructure and roads, within a
Palestinian national struggle as a
settler-colonial context. It is intertwined with
prerequisite for rebuilding Palestinian
the structures and policies of neoliberalism
infrastructure.”
in a way that meets the needs of the Israeli
regime, and thus, undermines the
the political sector so that it imposes conditions on Israel that pressure it to end its
ongoing siege of Gaza.
A new reconstruction mechanism must revitalize the Palestinian national struggle as
a prerequisite for rebuilding Palestinian infrastructure. It must also be designed to
end the Palestinian political division, so as not to limit its scope to Gaza. That is, the
new mechanism should lay out a plan for a unified Palestinian political sphere which
defies their fragmentation, and which contributes to strengthening Palestinians’
confidence in their leadership as a means to achieve a desired political future. This
would necessitate the formation of a supervisory committee for the reconstruction
mechanism - a committee whose membership would include politically and socially
diverse Palestinians from across all parts of colonized Palestine.
1
[email protected] www.Al-Shabaka.org August 2021
Recommendations
Palestinian leadership and civil society, as well as the donor community partaking in the
GRM, should consider the following recommendations:
• Palestinian leadership and civil society must mobilize nationally and internationally
against the continuation of the GRM, taking advantage of the rise in international
solidarity with the Palestinian cause. They must speak out publicly against the GRM
to raise awareness about how the GRM is a tool of the colonizer that must be
protested. This is particularly important for youth, who are at the forefront of the
new struggle for liberation.
• Palestinian leadership must actively work towards internal reconciliation as part of
its campaign to raise awareness against the GRM. A unified Palestinian political
front against a colonial reconstruction mechanism is an ideal platform for
promoting unity at the political level. This would contribute to restoring
Palestinians’ trust in their leadership, and to building confidence among the donor
community about funding a reformed reconstruction plan led by united
Palestinians.
• Palestinian leadership and civil society must form a nonpartisan National Council for
Reconstruction that consists of professional and specialized individuals from across
colonized Palestine. This council must ensure the separation of reconstruction
funds from public funds granted to the Palestinian Authority and Hamas
governments. It must also play an active role in all stages of the reconstruction
process, including in design, planning, implementation, monitoring, and
evaluation.
• The international donor community must ensure that funding for the new
mechanism does not infringe on the struggle for Palestinian self-determination. It
must couple this assistance with political pressure, including boycotting and
sanctioning the Israeli regime until it lifts its siege on Gaza.
• The international donor community must likewise reform funding programs to
directly revitalize the Palestinian economic sector, thereby reducing its
dependence on the Israeli regime.
2
[email protected] www.Al-Shabaka.org August 2021
human rights issues.
Talal Ahmad Abu Rokbeh, is a Palestinian
residing in Gaza. He is a political
researcher and holds a doctorate in
political science from the University of
Carthage in Tunis. He works as a political
analyst and editor-in-chief of the
magazine Tasamoh, and he is a member
of the Arab Network for Tolerance. He
has conducted several research projects,
as well as political and legal studies. He is
a trainer specialized in Palestinian
political affairs, and has written many
books on the Palestinian political system.
He participated in many regional and
local conferences on various political and
Al-Shabaka, The Palestinian Policy Network
is an independent, non-partisan, and
non-profit organization whose mission is to
educate and foster public debate on
Palestinian human rights and self
determination within the framework of
international law. For more information visit
www.al-shabaka.org or contact us by email:
[email protected].
Al-Shabaka materials may be reproduced
and circulated with due attribution to
Al-Shabaka: The Palestinian Policy Network.
The opinion of individual members of
Al-Shabaka’s policy network do not
necessarily reflect the views of the
organization as a whole.
3
[email protected]
VII - A Alain Gresh présente l’archive audio du
mois de Juin 2021
Alain Gresh présente « La Palestine n'a pas disparu », par
Edward Said
Edward Said, « La Palestine n’a pas disparu »
L’archive du mois est un récit de voyage d’Edward W. Saïd
(1935-2003) publié dans « Le Monde diplomatique » de mai
1998. Une archive qui résonne avec l’actualité palestinienne,
présentée par Alain Gresh.
Edward Said, « La Palestine n’a pas disparu »↑
03:25
pause
Écouter ailleurs : RSS Apple Google YoutubeSpotify Deezer
Cole Keister. — « Behind blooming
flowers, Al-Aqsa mosque shines. »
(Derrière les fleurs, la mosquée
Al-Aqsa scintille), 2018.
Écouter l’archive du mois
présentée par Alain Gresh
pause
03:25 / 22:29
le podcast du « diplo » • •
Par Thibault Henneton & Maya B. L’archive est
lue par Thibaud Croisy.
« Gardien des murailles », c’est le
nom
donné
par
Israël
à
son
intervention militaire à Gaza, la
cinquième en quinze ans. « Le
déséquilibre des moyens engagés
rend
le
terme
de
“guerre”
inapproprié », écrit Serge Halimi dans
son éditorial, « Un peuple debout ».
Écouter l’éditorial de Serge
Halimi
play
3:55
Éditorial, par Serge Halimi • Lu par Anne
Lenglet + • •
Ce terme peut cependant s’entendre de
plusieurs façons, explique Alain Gresh,
ancien rédacteur en chef du Monde
diplomatique, aujourd’hui directeur du
journal en ligne Orient XXI, qui signe…
«
Guerres
sans
fin
contre
les
Palestiniens » dans le numéro de juin.
Écouter
Gresh
l'analyse
d’Alain
play
extrait 0:59
extrait par Alain Gresh • Lu par Marine Behar
+• •
Avant de présenter Edward Said,
longtemps collaborateur du « Diplo
», Alain Gresh évoque « l’opération la
plus ratée et la plus inutile d’Israël à
Gaza » (Haaretz, 18 mai 2021), le
rôle du premier ministre Benyamin
Netanyahou et son possible départ
du
gouvernement
après
douze
années au pouvoir.
« Quand vous tranchez, il y a toujours
un prix à payer. Si vous n’en êtes pas
capable, vous ne pouvez pas
prétendre diriger : je sais payer le prix.
»
Netanyahou en 2018,
défendant les livraisons
d’argent qatari à Gaza sur
le tarmac de l’aéroport
Ben Gourion.
Blocus terrestre et maritime de la
bande de Gaza
Par Cécile Marin (septembre 2019)
Écouter l’archive du mois
La Palestine n’a pas disparu
play
15:20
par Edward W. Said • Lu par Thibaud
Croisy • •
Très critique sur l’accord d’Oslo,
l’auteur de « L’Orientalisme » se
rend en Palestine en 1998. Au
terme de son voyage, l’intellectuel
dresse un constat contradictoire :
si, d’un côté, les Israéliens agissent
en maîtres absolus, en interdisant,
par exemple, aux Palestiniens de
construire à Jérusalem-Est, ces
derniers ne lâchent pourtant rien,
refusant de s’incliner.
VIII - Guerres sans fin contre les Palestiniens Une domination israélienne toujours
plus brutale
par Alain Gresh
Après onze jours de conflit qui ont fait 230 morts palestiniens
et 12 morts israéliens, Israël et le Hamas ont conclu un
cessez-le-feu sans conditions préalables. L’arrêt des hostilités
n’a pas apaisé les tensions à Jérusalem-Est et en Cisjordanie,
pas plus qu’il ne règle les questions de fond. À défaut de
disposer d’un État viable et de ne plus subir la colonisation,
les Palestiniens continueront de se battre pour leurs droits.
En Palestine, l’histoire se répète.
Régulièrement,
inexorablement,
impitoyablement. Et c’est toujours la
même tragédie ; une tragédie que
l’on
pouvait
données
sur
anticiper,
le
tant
terrain
les
sont
aveuglantes, mais qui continue à
surprendre ceux qui prennent le
silence
des
l’acquiescement
médias
des
pour
victimes.
Chaque fois, la crise épouse des
contours particuliers et emprunte
des chemins inédits, mais elle se
résume à une vérité limpide : la
persistance depuis des décennies de
l’occupation israélienne, du déni des
droits
fondamentaux
du
peuple
palestinien et de la volonté de le
chasser de ses terres.
Il y a très longtemps, au lendemain
de la guerre de juin 1967, le général
de Gaulle avait cerné ce qui allait
advenir : « Israël organise, sur les
territoires qu’il a pris, l’occupation,
qui ne peut aller sans oppression,
répression, expulsions ; et il s’y
manifeste contre lui une résistance,
qu’à son tour il qualifie de terrorisme.
» De même, il déclara à l’occasion du
détournement d’un avion israélien,
en 1969, que l’on ne pouvait mettre
sur le même plan l’action d’un
groupe clandestin, le Front populaire
pour la libération de la Palestine
(FPLP),
qualifié
à
l’époque
de
terroriste, et les « représailles » d’un
État comme Israël, qui, en 1968, avait
détruit la flotte civile aérienne
libanaise sur l’aéroport de Beyrouth.
Il imposa dès lors un embargo total
sur les ventes d’armes à Tel-Aviv.
Autre époque, autre vision.
Le chapitre le plus récent de cette
catastrophe toujours recommencée
s’est donc ouvert à Jérusalem. Les
éléments en sont connus : la
répression
brutale
de
jeunes
Palestiniens chassés des espaces
publics de la porte de Damas et de
l’esplanade des Mosquées, où ils
célébraient chaque soir la rupture du
jeûne du ramadan — bilan : plus de
trois cents blessés ; l’invasion de
cette même esplanade par la police
israélienne, qui n’a hésité ni à lancer
des gaz lacrymogènes sur les fidèles
ni à tirer des balles prétendument en
caoutchouc ; l’expulsion programmée
de familles entières du quartier (...)
https://www.monde-diplomatique.fr
/2021/06/GRESH/63207
IX - (PART 1)THE IMPERATIVE OF CHANGING
THE TERMS OF REFERENCE in dealing with
the situation in Palestine
22 May 2021
By: Dr. Noha Khalaf
Changing the terms of reference when thinking and talking about
Palestine, requires first to break down all the myths that have been
produced by the Western colonial mind in order to present a
distorted narrative about what really happened in Palestine and what
is still happening today.
The main problem, I believe is not only in the mind set of the West
which has always adopted and supported the Zionist colonial
narrative, but especially in the pervasion of their terminology in the
Palestinian narrative, particularly in the three decades that led to a
lopsided peace process.
The United States, attempted to transform the original Palestinian
revolutionary mindset and narrative even prior to 1982, when the
Palestinian leadership was still establishing its headquarters in Beirut.
A very interesting document published by "The Washington Institute
for Near East Policy" in 1988, just after the first Palestinian Intifadah
in 1987, was entitled "building for peace: A PRESIDENTIAL STUDY
GROUP ON U.S. POLICY IN THE MIDDLE EAST" and drew its legitimacy
from being a bipartisan document written by a panoply of strategic
thinkers and politicians from both American parties, some being well
know rightist hawkish thinkers like Laurence Eagleberger while others
known to be more moderate like Walter Mondale.
This document started to be largely diffused among the Palestinian
leadership in Tunis at the time, with some of them considering it a
god- sent creative blueprint for action and an optimistic road map for
the future peace process.
Several poisonous concepts were introduced in that document
among which referring to the dominant features of the Arab-Israeli
environment "an intractable communal conflict, a potentially
dangerous inter-state conflict and a regional leadership unwilling or
unable to take the risks necessary to make a negotiated settlement
possible. The inter-communal conflict between Palestinians and
Israelis, manifested in the uprising, has now become a chronic
problem, rendering peacemaking both more urgent and more
difficult".
The document added that: "Previous administrations have developed
four basic principles, proven effective in negotiating peace between
Israel and Egypt, which we believe should continue to guide American
peacemaking: The legitimate rights of the Palestinians should be
secured through direct negotiations. The principal participants in the
negotiations must be Israel, Palestinian representatives and Jordan.
Any Palestinian participant must accept UN Resolutions 242 and 338,
renounce terror and recognize Israel's right to exist. There should be a
prolonged transitional period in which the intentions of the
Palestinians to live in peace with Israel and Jordan could be tested.
Once all the parties are ready to accept these principles, active
American diplomacy will become critical in helping them negotiate a
settlement. But the conditions for reaching agreement on these
principles simply do not exist in the current environment. The first
task of U.S. diplomacy is to lay the foundation upon which
negotiations can be built. This will require the next administration to
Focus on three elements: - Encouraging the Emergence of a
Responsible Palestinian Leadership. For nearly ten months, the
Palestinians have demonstrated a willingness to resist Israel but they
have not yet shown an ability to convince Israelis that they are ready
to live in peace. They need to produce a leadership capable of clearly
communicating and delivering on a commitment to coexist in peace
with Israel. The PLO has repeatedly failed this test, but in this
environment, it would be a mistake for the next administration to
retreat from its conditions - acceptance of UN Resolutions 242 and
338, renunciation of terror and recognition of Israel's right to exist and send the signal that something less might be acceptable."
In the framework of this present article, it is not possible to refer to
all the political terminology used in this document but suffice it to say
that it has greatly influenced the Palestinian Leadership who had
been waiting since 1982 for a sign from the USA to engage in a peace
process similar to that engaged by Egypt and Israel in 1979.
In November 1988, six years after the murderous siege of Beirut, and
during the 15th of November Palestine National Council, the
"Declaration of Palestinian Independence" was proclaimed and
several UN Resolutions were reiterated and accepted such as UN
resolution181. This happened only 3 years before the Madrid process
and 5 years before the lopsided OSLO accords.
It is evident that the 1988 a American document influenced highly
the minds of the Palestinian leadership who started to transform
themselves into a moderate leadership to be acceped by the USA
while renouncing the concept of "terrorism" as imposed which
unconsciously and paradoxically constituted the false assumption by
the Palestinian leadership that the previous Palestinian legitimate
revolutionary process had in fact been "terrorist".
The situation today has changed dramatically, but in a positive way
for the Palestinian resistance and the Palestinian people in general
and it is a waste of time to continue using imposed UN and US terms
of reference when talking about Palestine.
A diplomatic stance and the use of a lopsided terminology is not
possible anymore, whether on an academic, media or political level.
Speaking of “two states” based on the Oslo process, or even on the
basis of an ineffective international legality does not stand anymore.
Speaking of two peoples or two "communities" sharing the same land
should be replaced clearly by referring to the relation between an
armed occupier imposing itself on an unarmed Palestinian population
for over 73 years.
All the political jargon that has been imposed on the Palestinian
people by a western and imperialist set of mind bent on supporting
and promoting the Zionist racist expansionist state created by them
in the region, while camouflaging historical truths, has to be
relegated to the dustbins of history.
Violence against the Palestinians has not only been physical:
assassinating them, imprisoning them, uprooting them, stealing their
homes throwing them out of their villages, transforming them into
poor refugees for over seven decades, but has also led to subjecting
them to moral and psychological terror for years in order to twist and
pervert their narrative, in order to overthrow not only their
geography, but also their history.
Although Palestinian refugees have witnessed the 1948 Nakba or
"catastrophe" which has left them homeless and drowned them in
poverty, know the real story, along with Palestinian historians who
have investigated the crimes committed against Palestine and its
people, still all western academia basing itself on western and
imperialist dominant ideology continues to deny the real plight of
the Palestinians’ multiple and complex tragedy, while only reiterating
the tragedy of the Jewish people which no one denies, but which has
also been created by the West, which is still using its guilt complex
towards the Jews, in order to transform their original victims, into
armed monsters exercising the same old methods of genocide and
ethnic transfers and perpetrating hundreds of "shoahs" against the
Palestinian people.
Moreover, not only has historical truth been camouflaged by the
supporters of Israel but a new set of concepts has been developed by
the so called objective international institutions and by some
intellectuals, constantly inventing hypocritical concepts trying to save
Israel and its Zionist ideology on one hand, while forcing the
Palestinians to accept the unjust status quo and denying their own
narrative.
This moral violence which has been multiplied against the
Palestinians since the launching of the lopsided peace process
between Egypt and Israel in 1979, culminating with the Oslo accords
in 1993 has caused tremendous damage and harm on the legitimate
moral resistance of the Palestinian people and their identity, which
must not be underestimated, nor neglected by Palestinian thinkers
and historians. These accords were justly criticized by the late thinker
Edward Said as having transformed the wretched Palestinians into
"consenting victims". These accords have been exploited to the full by
the Zionists, viewing Palestinian concessions as a sign weakness
leading them to reinforce their clout and their seizure of Palestinian
lands while encouraging the building of more settlements and
increasing their aggressiveness and arrogance, while continuing their
criminal ethnic cleansing and seizure of Palestinian lands. The last
example being their plan for the seizure of the Cheikh al Jarrah Arab
quarter in Jerusalem as part of their general strategy to stop the
Palestinians from establishing their capital in Jerusalem, in conformity
with the latest Trump’s administration “Deal of the Century”
declaring Jerusalem as the eternal capital of the Zionist state while
moving the US Embassy to Jerusalem. This deal which is in fact a deal
between crooks, falsely calling it "the normalization" of relations
between a number of Arab Rich Gulf states and the Zionist entity,
whereas in fact it constituted an "abnormal" twist in middle Eastern
history, since most Arab and even ‘third world’ states had refused to
have even normal diplomatic relations with the Israeli state before
1992.
The concept of "coexistence" between a colonized people and an
armed military colonial outpost in the Middle East composed of a
terrorist army calling itself "Israel" is not possible anymore. In fact It
has never been possible, despite all attempts to impose such a vicious
coexistence since the Oslo Accords, while depending on the 73 year
old "international legitimacy" unjustly given to this entity since 1948,
in an era which had not yet been transformed into a post colonial one
and in which many states had not liberated themselves from the old
colonialism which was still plotting to reorganize its hegemony under
a new masked face.
Changing the terms of "political reference" imposed by the United
States and supported by "international legitimacy" concerning
Palestine is long overdue.
The change in the stance of the Palestinian resistance which has
evolved recently makes the destabilization of the Zionist military
outpost and all of this old terminology possible today and dreaming
of the "impossible" as has been expressed by in the historical meeting
between Edward Said and Mahmoud Darwish, now both gone, where
they both referred to the "impossible" dream, reveals that their
dream can today come a reality.
For almost ten days, Israel has been bombing Gaza massively killing
innocent people, as well as shooting demonstrators in all Palestinian
cities in the West Bank, as well as in all the Palestinian cities that
were occupied in 1948 and which are referred to diplomatically but
falsely as "mixed" cities whereas Israel has been in fact treating the
original arab Palestinian population as second class citizens while
using all devious methods to transplant their original arab culture by
an imposed Israeli imported culture, an imposed hybrid "mixed"
identity.
The academic terms of reference must change if we want to have a
truthful debate about the whole Palestinian situation. Terms still
used today such as reducing the colonial situation into one referred
as an internal protracted communal conflict, from which emerges the
distorted concept of "Mixed cities" whereas the truth is that these
cities, like all of Palestine reflect a relation between a colonizing and
colonized population subjected to an "apartheid" system, on the
original inhabitants, which were also referred to for years simply as
Arabs and not Palestinians since 1948.
Biden should really reread his history before calling the aggression
that Israel is launching a "self defensive" campaign against unarmed
civilians whom he still refers to a "terrorists" while implying that the
present conflict, which is inclusive of all the Palestinian people is
simply a conflict between "Hamas" and "Israel" in a continuous
attempt to break the unity of the Palestinian people, with the old
vicious colonial dream of "divide and rule".
* Palestinian ex ambassador and researcher in strategic and
international affairs. -
[email protected]
X- (Part 2) The imperative of transforming
strategic concepts and philosophical mindsets
by exchanging old biased allies with a
different set of reliable allies
25 May 2021
By: Dr. Noha Khalaf*
The Palestinian resistance has achieved an unprecedented victory in
its latest valiant battle with the Zionist military forces of occupation.
What is vital today is the upgrading of this victory in political terms,
especially through a transformation in strategic thinking, in order not
to fall back within the treacherous traps of past prejudiced so
called ‘peace brokers’ who have failed the test of history and whose
methods have always aimed at ‘breaking Palestine piece by piece’,
while engaging once again in step by step diplomacy, with the hope of
reversing Palestinian achievements, instead of seeking a global and
just peace through the liberation of all Palestinian lands from the
military grips of the Zionist army of occupation.
One has therefore to be constantly skeptical about any real change
occurring in the strategic thinking of major arab political and research
centers, which are still revolving around western and classical
diplomatic concepts, with their bunch of brokers still believing that
only money and reconstruction will resolve the 73 year old
Palestinian plight without any real moral or ethical attempt leading
to the long awaited liberation for Palestine , the only path to the
alleviation of all regional problems. Even the term ‘Brokers’ whether
honest or dishonest, should be dropped from our vocabulary, since a
broker is usually someone seeking personal benefit from a deal,
whether it is called ‘the Deal of the Century’ or ‘the Oslo Deal’. The
US, their European, and Arab allies, have been incapable for decades
to find a solution to the ‘Palestinian problem’, that is in case they
have not contributed to make it worse, and this for various reasons
which have to be deconstructed if Palestine is to be liberated from
the violent inhuman Israeli occupation.
In order for the Arab and Palestinian mindset to be transformed, in
view of a viable future for the Palestinian people with the
achievement of all their rights, above all the need to liberate all their
lands allowing for the return of all Palestinian refugees and members
of their worldwide dispersed populations , it is imperative for them
to seek out for other international partners and allies, outside the
traditional old western pro- Zionist circles and their Arab regional
allies, which have always been the fastest in jumping at the
Palestinian scene with promises of financial support, to push for their
agendas which in fact aim at saving the Zionist occupation, especially
after every Palestinian successful battle, as we can observe today.
Unfortunately, the real and genuine international strategic allies of
the Palestinian Liberation Movement, are much slower in moving at
the front scene, but are surely working behind the scenes to solidify
Palestinian achievements, while the poisonous ‘primacy’ of the
United States functions with the logic of ‘rapid diplomatic forces of
intervention’, backed financially by all its rich Gulf allies who have
normalized with the Zionist entity.
The main reason, for the West’s long time support for Zionist
ideology, as we well know is due to the fact that the Zionist entity,
having been their precious original creation, has been acting as their
proxy in the region, while poisoning the lives of millions of people
inside and around Palestine for 73 Years. The other main deep rooted
cause, which makes the US and its allies incapable of achieving any
peace, is their ‘military mindset’ when dealing with world conflicts,
given that they are the main producers and suppliers of military
equipment around the world, functioning as commercial arms sales
‘brokers’ benefiting, since their economy is based on profits from
arms production, dominated by what the past American president
Eisenhower has referred to since decades as the “the military
industrial complex” in the following terms: ‘In the councils of
government, we must guard against the acquisition of unwarranted
influence, whether sought or unsought, by the military-industrial
complex. The potential for the disastrous rise of misplaced power
exists and will persist.’
The other international allies and partners which the Palestinian
decision makers should seek out to replace their old ‘brokers’ are
mainly China, Russia, Iran along with a great number of revolutionary
pro Palestinian nations scattered around the globe. It is up to the
Palestinians to seek a positive and strong strategic alliance with these
allies, instead of sliding back into a lazy and opportunistic
dependence on the Western powers to propose and impose their
failed solutions.
The Palestinian people have been very fast, active and efficient in
facing the murderous forces of occupation, with their bare chests and
have accepted the high price of death, martyrdom and homelessness.
It is time for their leadership to follow their example by rejecting all
attempts to benefit from what they call cease fires, but which in fact
aim at short circuiting the process of Palestinian resistance, and this
implies the strategic rejection of all the past imposed terms of
reference based on the hegemonic deep rooted military mindset of
the USA and Zionism.
The power of such a military mindset persists until this day and as a
distinguished Russian Strategic thinker
Andrey Kortunov has
observed about the doings of the Trump administration, in his 2018
speech entitled: ‘Politics as the continuation of war by other means?’
saying: “On the surface, we can see that the role of the military in
formulating and implementing foreign policy is growing throughout
the world. Look at the key figures in the Trump administration: never
before have there been so many senior military officers in the White
House. Even the Brookings Institution, a purely civilian establishment,
is headed by a retired general. And which has the most influence over
U.S. policy in Syria and Afghanistan, the Department of State or the
Pentagon?”
What is most pertinent in Andrey Kortunov’s strategic and
philosophical analysis is made clear through the title of his essay:
‘Politics as the continuation of war?’, which is an attempt to reverse
the classical and international accepted famous definition of ‘war’ as
being ‘the continuation of politics by other means’, coined by the
prominent German Prussian military theorist Carl Von Clausewitz
around 200 years ago, and which remained for years a major concept
influencing Western and world strategic thinking..
Actually a few decades ago, the famous French philosopher, Michel
Foucault, expressed the same idea saying: “we can invert Clausewitz’s
proposition and say that ‘politics is the continuation of war’ by other
means...the role of political power is perpetually to use a sort of
silent war to reinscribe that relationship of force, and to reinscribe its
institutions, economic inequalities, language, and even the bodies of
individuals. This is the initial meaning of our inversion of Clausewitz’s
aphorism—politics is the continuation of war by other means.”
The essential difference between these two contradictory concepts:
‘Politics as a continuation of war by other means’ and ‘war as a
continuation politics by other means’ might not be clear at first hand,
but in fact when dealing with the colonial set up in Palestine , the
precept of ‘politics as the continuation of war by other means ’
should be kept in mind since the Zionist entity is a military bastion,
referred to as a ‘garrison’ state, was built on violence and terror, with
all of its ‘politics’ no matter how it is called, whether democratic or
apartheid, can only be a continuation of war, since as a nuclear
military outpost armed to the teeth, the ‘Zionist entity’s strategy
cannot but be based on war, never able to transform itself into a
peaceful ‘political’ entity. Similarly the United States with its military
mindset will never be able to transform itself into a peace loving
state seeking a long standing peace in the Middle East.
The original idea of ‘war being the continuation of politics by other
means’, is still adopted by the West which, when dealing with a
protracted revolutionary war of liberation as in the Palestinian case ,
views battles as passing phenomena which seek to achieve some
partial political goal, followed by a new set of ‘peaceful’ negotiated
settlements, in view of achieving a win-win situation for both
occupier and occupied, aiming at some kind of forced violent
coexistence, while forgetting that liberation from a colonial settler
apartheid occupation is an irreversible uncompromising process.
Andrey Kortunov, in his reference to Clausewitz’s definition has stated
that “two world wars have made people think that politics should not
actually be continued on the battlefield. Alternative, predominantly
diplomatic instruments of politics gradually relegated war to the
footnotes of history – or, at the very least, it appeared to many that
this was what was happening” but he adds “It seems that this
situation is beginning to change now. War, with its own internal logic,
special mentality, principles and priorities, is beginning to penetrate
the fabric of global politics with ever greater intensity. Clausewitz’s
formula is beginning to work in reverse, with ‘politics being the
continuation of war by other means’. This victory of war over politics
and diplomacy cannot but cause concern about the direction in which
the modern world is going”.
Kurtonov adds “The aim of war is to cause maximum damage to the
adversary. Here, too, we are observing the military mentality
advancing on the political mentality. The introduction of various
sanctions is a classic example. It is clear to everyone that, more often
than not, sanctions do not cause any changes in the behavior of their
target, especially when it comes to unilateral sanctions. Nevertheless,
the world continues to resort to them; in fact, sanctions are turning
into a universal instrument in the foreign policy toolkit and are largely
replacing traditional diplomacy. But all this, however, is just an
outward manifestation of ‘war’ infringing on the domain of politics.
Much more serious is the nascent expansion of a militarized mindset
into the civilian aspects of global politics.”
Kurtonev adds “One more manifestation of military logic dominating
political thinking is manifested in the fact that, in recent decades,
great powers usually win the wars but lose at peace. Material,
political and intellectual resources for waging wars are surprisingly
easy to find, whereas peace building resources are universally scarce.
Humanity is prepared to bankroll wars but not peace. This was the
case in Afghanistan, Somalia, Iraq, Libya and many other places. The
same fate may befall Syria. We keep falling into the same trap of
having no weighted and realistic strategy for extricating ourselves
from crisis situations, adding that’ while ‘Foreign policy is historically
the art of discerning 50 shades of grey in a black-and-white image.
‘War’, for its part, does not tolerate shades. It is a zero-sum game,
and if politicians increasingly perceive the world as a global
battlefield, then they inevitably begin seeing it in black and white’.
Reflection and introspection are no longer an option”.
Finally, in our opinion, it seems clear that the pervasion of the logic of
war is what explains the persistence of the military occupation of
Palestine since 1948, no matter how many attempts have been made
by the strong military and political powers to look for different shades
and options, while trying to embellish the ‘black’ side of occupation
with a ‘rosy’ political jargon, unfortunately reiterated by
international organizations and institutions, also controlled by these
same powers, constantly eroding the moral and ethical concept of ‘
legitimacy’ by having recognized from the very start, an occupying
power based on terror as a ‘normal’ state, while persisting in calling
today the relationship of the Zionists with their new Gulf allies as a
process of ‘normalization’, which is an attempt to create an optical
illusion by calling an abnormal and inhuman situation as ‘normal’,
which means imposing the logic of ‘war and aggression’ as a ‘normal
process.
It seems today that the philosophy of war developed by Kurtonev
applies exactly to what is happening in Palestine. I would like to add
in this context that many Soviet and presently Russian strategic
thinkers are of the same caliber as Kurtonev who reflect constantly
on global security issues, within prestigious institutions.
Unfortunately their ideas have been ignored by Arab politicians
whose mindset has always preferred to deal with hypocritical and
vicious thinkers, like Kissinger, and hawkish Zionist ideologues such as
Bernard Lewis, Samuel Huntington and Lawrence Eagleburger while
dealing on the political level with the likes of Martyn Indyk, Dennis
Ross and recently with the mediocre Jared Kushner (to mention only
a few such notorious politicians).
Of course language has been a barrier for arab strategists, inhibiting
their understanding of other strategic thinkers, whether Russian,
Chinese or Iranian, since the colonial Anglo Saxon heritage has not
only influenced their thinking but also installed in them a feeling of
cultural inferiority when dealing with the West.
While it is perhaps difficult at this point, to communicate with
Chinese strategists due to the cultural and language barrier, it is clear
that China’s alliance with Russia has been strongly consolidated in
recent years, with Russia fulfilling more the diplomatic and political
role of this alliance, especially in dealing with the Arab Region where
the Russians have a longer diplomatic tradition based on historical
and geopolitical proximity.
While Chinese and Russian intervention in the Palestinian present
situation might appear more passive, yet their positions have been
made clear on the international level, while Iranian logistic support
and influence on the Palestinian Resistance has been more prominent
and successful.
At this point, it is also necessary to note that before 1982, several
research centers in Beirut had started to develop some kind of
elaborate strategic thinking. But the destruction of this momentum,
by the Israeli 1982 war and siege of Beirut, led to years of political
wandering for the Palestinian resistance, which ended up falling
into the trap of a mediocre and failing peace process.( as shown in
part 1).
This present study deals mainly with revealing the poverty of Arab
strategic thinking and the future dangers incurred due to the
persistence of their mindset. It should not be considered as an
apology for Russian or Chinese strategic thinking . It simply calls for a
reconsideration of Palestinian strategic options today, especially that
we still unfortunately hear Biden and his allies, coming out with their
old jargon using the same obsolete terms that have been used in
previous conflicts with the aim of pulling the Palestinians back to a
failed peace process , with some analysts pretending that Biden’s
policy is that of a pure ‘savior’ caring for both ’sides’ while insisting on
Israel’s ‘defensive posture’, and this in contrast, with that of the
‘cowboy’ methods of his predecessor Trump.
This is not the first time that the Palestinian resistance has led
victorious military battles (the list is too long), while unfortunately
the political increments and achievements have been eroded so
many times by the so called peace ‘brokers’.
The resistance movement has been launched recently by a much
better trained and well equipped military leadership, supported by its
regional allies and has been supported by all the Palestinian people,
who are waiting to put an end to the belligerent military occupation
of Palestine.
Moreover, all Palestinians today are optimistic that the present
revolutionary steadfast leadership with the support of their regional
allies, will lead them to a total and final victory by strategically
avoiding to fall into the old traps and deviationist illusionary
pretenses of support used by their many pro Zionist declared and
undeclared enemies.
* Palestinian ex ambassador and researcher in strategic and
international affairs. -
[email protected]
XI - Marwan Barghouti président de tous les
Palestiniens ?
Publié par Gilles Munier sur 6 Avril 2021, 06:07am
Catégories : #Palestine, #Gaza
Marwan Barghouti est le seul dirigeant populaire à bénéficier d'une popularité
allant bien au-delà des divisions politiques intra-palestiniennes. Représentant de la
génération qui a succédé à celle des dirigeants historiques comme Yasser Arafat, il a
joué un rôle central lors de la première (1987) et de la seconde (2000) Intifada,
avant d'être emprisonné par l'occupant israélien en 2001 et condamné à cinq peines
de réclusion à perpétuité pour ses faits de résistance - Image : archives
Info-Palestine.eu
Par Gideon Lévy (revue de presse : Chronique de Palestine –
2/4/21)*
Si j’étais palestinien, je voterais pour Marwan Barghouti en tant que
président de l’Autorité palestinienne.
Si j’étais un sioniste israélien qui s’obstine à croire en une solution à deux
États, je ferais aussi tout ce que je peux pour faire gagner Barghouti. Et
même en tant qu’Israélien qui ne croit plus en la solution à deux États, je
rêverais – vraiment – du moment où cet homme sortira enfin de prison
et deviendra le dirigeant des Palestiniens.
Il est actuellement la seule chance de donner un nouvel espoir au peuple
palestinien en train d’agoniser et au cadavre étendu au-dehors, je veuix
parler du cadavre du processus de paix – qui n’a jamais été un processus
de paix et n’a jamais eu l’intention de l’être.
Il n’y a plus rien d’autre maintenant pouvant susciter de l’émotion, de
l’imagination et de l’espoir que d’imaginer Barghouti libéré de la prison
d’Hadarim, tout comme un combattant de la liberté encore plus admiré a
été libéré de la prison Victor Verster en Afrique du Sud le 11 février 1990,
je veux parler de Nelson Mandela libéré après 27 ans.
Lui-même, comme Barghouti, avait été condamné à la perpétuité.
Comme Barghouti, il avait été reconnu coupable de « terrorisme ».
Lire également : Une interview de Aarab Marwan Barghouti: « Les
grévistes de la faim ont besoin de notre soutien »
Mais l’homologue de Mandela était le courageux Frederik Willem de
Klerk, alors que l’acharnement israélien contre Barghouti n’est rien
d’autre que de l’incitation à la haine, de la stupidité et de la lâcheté.
Il n’y a pas de preuve plus claire du fait qu’Israël n’a jamais voulu
parvenir à un accord que l’emprisonnement sans fin et totalement
stupide de Barghouti. Demandez à n’importe quel membre du service de
sécurité du Shin Bet ou à n’importe quel homme d’État israélien
connaissant bien le sujet, et ils vous diront que Barghouti est la dernière
chance – l’ultime chance d’unir les Palestiniens et de faire la paix.
Mandela a été élu président de son pays, et Barghouti pourrait briguer la
présidence de son peuple. Mandela l’a fait en tant qu’homme libre, et
Barghouti le fera en tant que prisonnier purgeant une peine grotesque de
cinq peines d’emprisonnement à perpétuité – plus
supplémentaires – qui pourraient ne jamais se terminer.
40
ans
Barghouti est vraiment la dernière chance. Et les responsables israéliens
le savent très bien. Au contraire, c’est précisément parce qu’ils le savent
mieux que moi qu’il ne sera jamais libéré.
Néanmoins, se représenter ce petit homme hyperactif qui porte une
simple montre Casio, avec son sourire captivant et son hébreu bien à lui
– il prononce «kibush» (l’occupation) comme «kivush» et «imma» (la
mère) avec l’accent sur le deuxième syllabe plutôt que la première –
libéré de prison et devenir président, enflamme l’imagination. À quel
point un petit pas pourrait entraîner un si grand changement !
Il y a 24 ans cette semaine, lors de la Journée de la Terre en 1997, alors
que nous roulions dans sa voiture à travers les pneus enflammés des
manifestations à Ramallah, il m’a dit: «Ce que je crains le plus, c’est que
nous perdions espoir.» Ce moment est arrivé. Seul Barghouti peut encore
nous en faire délivrer.
Quiconque veut comprendre ce qui est arrivé aux Palestiniens devrait
regarder ce qui est arrivé à Barghouti. Cet homme de paix transformé en
soi-disant « terroriste » est la preuve que les Palestiniens ont déjà tout
essayé.
Que n’a-t-il pas tenté ? Il a frappé aux portes des comités centraux des
partis sionistes à la fin des années 90, les suppliant de faire quelque
chose avant que tout n’explose. Mais Israël n’a rien fait et tout a explosé.
Lire également : De sa prison israélienne, Marwan Barghouti appelle
à la résistance armée
Il a emmené ses enfants au Ramat Gan Safari Park, et lors d’un
merveilleux et inoubliable voyage parlementaire en Europe, il s’est lié
d’amitié avec des membres de la Knesset des partis Likud et Shas et
même des colonies. Il était fan de l’équipe de football Hapoel de Tel Aviv.
Et c’était un homme de paix, peut-être l’homme de paix palestinien le
plus déterminé de tous les temps.
Ce n’est que lorsqu’il a réalisé que rien ne ferait bouger Israël de son
attitude arrogante et de son culte de la force qu’il a réalisé sa propre
prophétie selon laquelle tout exploserait et il a rejoint les rangs de la lutte
armée – tout comme Mandela, bien que le chapitre violent de sa lutte soit
maintenant mis en retrait.
Barghouti est en prison depuis une vingtaine d’années déjà. Il a été
reconnu coupable de « terrorisme » contre un État dont l’occupation est
le pire et le plus cruel terrorisme entre le Jourdain et la mer
Méditerranée.
La dernière fois que je l’ai vu, il portait l’uniforme brun du Service
pénitentiaire israélien. C’était dans la salle d’audience de Tel Aviv.
Maintenant, il envisage de se présenter aux élections palestiniennes, une
élection sous occupation.
S’il est élu président, ce ne sont pas seulement les Palestiniens qui en
bénéficieront. S’il est élu président, l’occupation enregistrera un autre
terrible défi dans son histoire : pas seulement un combattant de la liberté
derrière les barreaux, mais un président sous les menottes.
Gidéon Lévy, né en 1955, à Tel-Aviv, est journaliste israélien et
membre de la direction du quotidien Ha’aretz. Il vit dans les
territoires palestiniens sous occupation.
Version originale : 4 mars 2021 – Haaretz
http://www.france-irak-actualite.com/2021/04/marwan-bargho
uti-president-de-tous-les-palestiniens.html
*Source et Traduction : Chronique de Palestine
Sur le même sujet, lire aussi :
L’ombre de Marwan Barghouti plane sur la présidence palestinienne
Elections législatives palestiniennes : Mahmoud Abbas destitue Nasser
al-Qudwa des rangs du Fatah
وداﻋﺎ ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور اﻟرواﺋﻲ: ﻓﻲ ﯾوم اﻷرض- XII
27
اﻟﻣﻌﺟون ﺑﺗرﺑﺔ اﻷرض
ﻧﮭﻰ ﺧﻠف.د
Salman Natour (Arabic: ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور, 1949-2016) was a Palestinian writer and novelist, Born in
Daliyat al-Karmel south of Haifa in 1949, and graduated in his hometown's high school then
27
[citation needed]
attained higher education in Jerusalem then in Haifa.
[citation needed]
He was an editor for the cultural section of Al-Ittihad newspaper.
Natour published about 30 books among which was one book in Hebrew, a number in Arabic,
and four books for children.
[1]
[2]
He died on February 15, 2016 following a heart attack.
https://en.wikipedia.org/wiki/Salman_Natour
رﺣل ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور اﻟﻛﺎﺗب اﻟرواﺋﻲ و اﻟﻣﺳرﺣﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻓﻲ 15ﺷﺑﺎط )ﻓﺑراﯾر(
ﻣن ھذا اﻟﻌﺎم ﻓﻲ ﻣﺳﻘط رأﺳﮫ ،داﻟﯾﺔ اﻟﻛرﻣل ،ﻓﻲ ﻣدﯾﻧﺔ ﺣﯾﻔﺎ اﻟﺟﻣﯾﻠﺔ ،اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﯾﻧﺗﻣﻲ
اﻟﯾﮭﺎ و ﯾﻣﺛﻠﮭﺎ ﻟدرﺟﺔ اﻧﮫ ﻋﻧدﻣﺎ ﻛﺎن ﯾﺗﺣدث ﻋﻧﮭﺎ ﯾﺷﻌر اﻟﻣﺳﺗﻣﻊ و ﻛﺄن ﺟﺑل
اﻟﻛرﻣل ﯾﮭﻣس ﻟﮫ ﺑﮭدوء و ﻛﺄن ظﻠﮫ ﻣﻣﺗدا ﻋﺑر اﻟﺑﺣر.
ﺟﺎء ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور اﻟﻰ ﺑﺎرﯾس ﻓﻲ اﻟﺳﺎدس ﻣن ﻛﺎﻧون أﻻول )دﯾﺳﻣﺑر( 2015
ﻛﺳﻧدﺑﺎد ﺑﺣري ﺣﺎﻣﻼ ﻋﻠﻰ ظﮭره اﻛﯾﺎس ﻣﻠﯾﺋﺔ ﺑﻘﺻص ﻣن اﻟذاﻛرة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟﺗﻲ
ﻛﺎن ﯾوزﻋﮭﺎ و ﻛﺄﻧﮫ ﯾوزع أرﻏﻔﺔ ﺧﺑز ﺳﺎﺧﻧﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺟﯾﺎع ﻣن اﻟﺟزء اﻵﺧر ااﻟﺿﺎﺋﻊ
ﻣن ﻓﻠﺳطﯾن اﻟﻣﺑﻌﺛرﯾن ﻋﺑرﻣدن اﻟﺷﺗﺎت .و ﻛﺎﻧت ﻟﮭذه اﻟﻘﺻص ﻧﻛﮭﺔ ﺟﻣﯾﻠﺔ ﻏرﯾﺑﺔ
ﺗﻣزج ﺑﯾن راﺋﺣﺔ اﻟﺑﺣر و اﻷرض.
ﻋﻧدﻣﺎ ﺣﺿر ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ﻹﻟﻘﺎء ﻣﺣﺎﺿرة ﻓﻲ اﺣدى اﻟﻣﻌﺎھد اﻟﺑﺎرﯾﺳﯾﺔ اﻟﻣرﻣوﻗﺔ
ﻛﺎﻧت اﻟﻣدﯾﻧﺔ ﻻ ﺗزال ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺣزن و ظﻼم ﺑﻌد اﻷﺣداث اﻟداﻣﯾﺔ اﻟﺗﻲ ھزﺗﮭﺎ ﻓﻲ 13
ﺗﺷرﯾن اﻟﺛﺎﻧﻲ .اﻟﺗﻣت ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣن ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ اﻟﺷﺗﺎت ﻣﻊ ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ﻓﻲ ﺳﺎﺣﺔ
‘اﻟﺟﻣﮭورﯾﺔ’ ﺣﯾث ﻛﺎﻧت ﺗﺗراﻛم ﺑﺎﻗﺎت اﻟورود ﺑﺄﺳﻣﺎء اﻟﺿﺣﺎﯾﺎ ﺗﺣت اﻟﺗﻣﺛﺎل
اﻟﺑروﻧزي اﻟﺿﺧم اﻟﻣﻧﺻوب ﻓﻲ وﺳط اﻟﻣﯾدان و ھو ﺗﻣﺛﺎل ﻹﻣرأة ﺗﺣﻣل ﻏﺻن
اﻟزﯾﺗون ﻓﻲ اﻟﯾد اﻟﯾﻣﻧﻰ ﻛرﻣز ﻟﻠﺳﻼم و اﻟﻣﺻﺎﻟﺣﺔ و اﻟوﻓﺎء ،و ﻋﻠﻰ رأﺳﮭﺎ طﻘﯾﺔ
ﺗرﻣز اﻟﻰ اﻟﺛورة اﻟﻔرﻧﺳﯾﺔ و اﻟﻣواطﻧﺔ و اﻟﺣرﯾﺔ و ﺗﺳﺗﻧد ﺑﯾدھﺎ اﻟﯾﺳرى ﻋﻠﻰ إﻋﻼن
ﺣﻘوق اﻹﻧﺳﺎن و اﻟﻣواطن ،ﺑﯾﻧﻣﺎ ﺗﺣﯾط اﻟﺗﻣﺛﺎل اﻷول ﺗﻣﺎﺛﯾل ﻟﺛﻼث ﻧﺳﺎء أﺧرﯾﺎت
ﺗﻣﺛﻠن اﻟﺣرﯾﺔ و اﻟﻣﺳﺎواة و اﻷﺧوة.
وﻗف ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور أﻣﺎم ھذا اﻟﺗﻣﺛﺎل و ھو ﯾﻣزج ﻓﻲ ﻧظرﺗﮫ ﺑﯾن اﻟﺗواﺿﻊ و اﻟﺣزن و
اﻟﺷﻣوخ :ﺣزن ﺣﯾث ﻻ ﺟﻣﮭورﯾﺔ ﻓﻲ ﺑﻼدﻧﺎ و ﻻ ﺣرﯾﺔ و ﻻ ﻣﺳﺎواة و ﻻﻣواطﻧﺔ ،
و ﺗواﺿﻊ ﻷﻧﮫ ﻛﺎن ﯾﺿﻊ ﻋﻠﻰ رأﺳﮫ طﻘﯾﺗﮫ اﻟﻘدﯾﻣﺔ رﻣزا ﻟﺛورﺗﮫ ﻏﯾر اﻟﻣﻛﺗﻣﻠﺔ،
وﺷﻣوخ ﻷﻧﮫ ﯾﻣﺛل ﺟﺑل اﻟﻛرﻣل و ﺷﺟر اﻟزﯾﺗون و أرض ﻓﻠﺳطﯾن .
وﻋﺑر اﻟﺣدﯾث ﻣﻌﮫ ﻋرض ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ﻋﻠﻰ ‘اﻟﺷﻠﺔ’ ﻣﺷروﻋﮫ اﻟذي ﺳﻣﺎه ‘آذار
اﻟﺛﻘﺎﻓﻲ’ و اﻗﺗرح ﻋﻠﯾﮫ اﻟﺟﻣﯾﻊ أن ﯾﻌود ﻣرة أﺧرى اﻟﻰ ﺑﺎرﯾس ﻓﻲ ﺷﮭر آذار و ﻓﻲ
ﯾوم اﻷرض ﺑﺎﻟذات ﻟﻌرض ﻣﺳرﺣﻲ ﻓﻲ ذﻛرى ھذه اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ،و ﻟﻛن ﻟﻸﺳف
ﻛﺎﻧت رﺣﻠﺗﮫ اﻟﺷﺗﺎﺋﯾﺔ اﻟﻲ ﺑﺎرﯾس ،اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﻻ ﯾزال ﯾﻌﺗﺑرھﺎ ‘ﻣدﯾﻧﺔ اﻷﻧوار’،
ﻣﺗﻧﻔﺳﮫ اﻷﺧﯾر ﺧﺎرج اﻟﺳﺟن اﻟﺛﻘﺎﻓﻲ و اﻟﻣﻌﻧوي اﻟﻣﻧﺻوب ﻣن ﻗﺑل اﻹﺣﺗﻼل
اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ﻓوق رؤوس اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن.
و ﻛﺎن ﺳﻠﻣﺎن اﻟﻧﺎطور ﻗد ﻧﺷر ﻓﻲ ﻋﺎم 2014وﺛﯾﻘﺔ ﺣول ﻣﺷروع ‘آذار اﻟﺛﻘﺎﻓﻲ’
ﻣرددا ان ﺷﮭر آذار ھﺎﻣﺎ ﻷﻧﮫ ﯾﺷﻣل ﻋدد ﻣن اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺎت اﻟﮭﺎﻣﺔ ﻗﺎﺋﻼ:
“آذار اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ” ھو اﺳﺗﺣداث ﺑﺎدرﻧﺎ اﻟﯾﮫ ﻓﻲ اطﺎر ﻣﺷروع “اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺣﻘوق
وﻓﺿﺎءات” ﻓﻲ ﻣرﻛز ﻣﺳﺎواة ﻋﺎم ، 2012اﺣﺗﻔﺎء ﺑﺎﻟﺛﻘﺎﻓﺔ ﺑﺷﻛل ﻋﺎم وﺑﺎﻟﻌرﺑﯾﺔ
واﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑﺷﻛل ﺧﺎص ،اذ ﯾﻛرس ﺷﮭر اذار ﻣن ﻛل ﻋﺎم ﺗﺣت ھذا اﻟﻌﻧوان ﻷﻧﮫ
ﯾﺟﻣﻊ ﻋددا ﻣن اﻷﺣداث اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ) 13اذار اﻟﯾوم اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺛﻘﺎﻓﺔ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ و 30اذار ،ﯾوم اﻻرض( واﻟﻌﺎﻟﻣﯾﺔ ) 8آذار ﯾوم اﻟﻣرأة اﻟﻌﺎﻟﻣﻲ و 21
آذار ﯾوم اﻷم( وﺟﻣﯾﻊ ھذه اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺎت ﺗﻛﺗﺳب طﺎﺑﻌﺎ ﺛﻘﺎﻓﯾﺎ وﺣﺿﺎرﯾﺎ وﻧﺿﺎﻟﯾﺎ اﯾﺿﺎ.
وﻻ ﺷك ﻓﻲ أن ﺗﻛﺛﯾف اﻟﻧﺷﺎطﺎت اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ ﻓﻲ ﻛﺎﻓﺔ أﻧﺣﺎء اﻟوطن ﻣن اﻟﺟﻠﯾل وﺣﺗﻰ
اﻟﻧﻘب ﯾﺣدث ﺣراﻛﺎ ﯾﺣﻔز ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻧﺷﯾط واﻟﻣﺑﺎدرة ﻓﻲ ﻛﺎﻓﺔ أﯾﺎم اﻟﺳﻧﺔ”.
ﻣﺿﯾﻔﺎ “ﻧﺣن ﻧﻌﺗز ﺑﺛﻘﺎﻓﺗﻧﺎ ﻷﻧﮭﺎ ﺗطورت وارﺗﻘت رﻏم ﻛل ظروف اﻟﻘﮭر واﻟﺗﻣﯾﯾز
اﻟﻌﻧﺻري ،وﻟﻛن اﻷھم ﻣن ﻛل ذﻟك ھو ﻷﻧﮭﺎ ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ أﺳس اﻟﺗﻌددﯾﺔ اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ
واﻟﺗﻌدد وﻓﯾﮭﺎ ﻣﺗﺳﻊ ﻟﻛﺎﻓﺔ اﻟﺗﯾﺎرات واﻻﻧﺗﻣﺎءات وﻗدرة ﻋﻠﻰ اﻟﺣوار ﻣﻊ اﻟﻐﯾر وھﻲ
ﻣﺗﻌددة اﻟﻣﺟﺎﻻت وﺗﺷﻣل اﻷدب واﻟﻣﺳرح واﻟﻔﻧون اﻷداﺋﯾﺔ واﻟﺗﺷﻛﯾﻠﯾﺔ واﻟﺳﯾﻧﻣﺎ وﻛل
أﻧواع اﻟﻧﺗﺎج اﻻﺑداﻋﻲ”
و ﺑﺎﻟرﻏم ﻣن ﻣﺣﺎوﻻﺗﮫ اﻟﻌدﯾدة ﻟﺗطوﯾر اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ إﻻ أن ﻣوﻗف ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور
ﻛﺎن ﻧﻘدﯾﺎ ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص ﻋﻼﻗﺔ اﻟﻣﺛﻘﻔﯾن و اﻟﻣﺑدﻋﯾن ﺑﯾن ﺑﻌﺿﮭم ،ﻗﺎﺋﻼ ﻓﻲ ﺑداﯾﺔ ﺳﻠﺳﻠﺔ
ﻣﻘﺎﻻﺗﮫ ﻓﻲ ﻋﺎم 2014ﺑﻌﻧوان” ﺧﻣس رﺳﺎﺋل وﺣﺎﻟﺔ ﺛﻘﺎﻓﯾﺔ ﻧﺎھﺿﺔ” “ :ﯾﺷﻐﻠﻧﻲ
ﺳؤال ﺛﻘﺎﻓﻲ ﻣﻧذ ﺑدأت أﺣﻣل اﻟﮭم اﻟﺟﻣﺎﻋﻲ ﻓﻲ اﻟﺣﯾﺎة اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ وھو :أي اﻟﻣواﻗﻊ أﻓﺿل
ﻟﻠﻣﺑدع أن ﯾﻛﺑر ﻓﯾﮫ وﯾﺑرز ،أھو ﻓﻲ ﺣدﯾﻘﺔ ﻣزدھرة وﻣﺗﻌددة اﻟورود أم ﻓﻲ ﺻﺣراء
ﻗﺎﺣﻠﺔ أو ﻓﻲ أرض ﻣﮭﻣﻠﺔ؟
ﺛم ﯾﺟﯾب ﻋﻠﻰ ﺗﺳﺎؤﻟﮫ “أﻋﺗﻘد ﺑﺎن اﻟﺟواب واﺿﺢ .اﻻﻓﺿل ﻓﻲ ﺣدﯾﻘﺔ ﻏﻧﺎء ،ﺟﻣﺎﻻ
وﻗﯾﻣﺔ وﺑراﻋﺔ .إذن ﻟﻣﺎذا ﺗﻛﺛر اﻟﺻراﻋﺎت اﻟﺷﺧﺻﯾﺔ ﺑﯾن اﻟﻣﺑدﻋﯾن وﺑدﻻ ﻣن أن
ﯾدﻋم أﺣدھم اﻵﺧر ﯾﻌﻣل ﻋﻠﻰ ﺗﺣطﯾﻣﮫ ﻛﺄﻧﮫ “اﻟﺷطﺎرة” ان ﺗﻠﻘﻲ ﺑزﻣﯾﻠك ﻋﻠﻰ
اﻻرض داﻣﯾﺎ؟…” .ھﻛذا و ﺻف ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ﻣن وﺟﮭﺔ ﻧظر ﻧﻘدﯾﺔ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ و
اﻟﻣﺛﻘﻔﯾن ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ﻓﻲ رﺳﺎﻟﺗﮫ اﻷوﻟﻰ.
أﻣﺎ ﻓﻲ رﺳﺎﻟﺗﮫ اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ﺑﻌﻧوان “ﺛﻘﺎﻓﺗﻧﺎ ﺑﯾن
ﻣﺎ ﻛﺎن وﻣﺎ ﯾﺟب ان ﯾﻛون” ﻛﺗب ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ”:ﻧﺗﺣدث ﺑﻔﺧر واﻋﺗزاز ﻋن ﺛﻘﺎﻓﺗﻧﺎ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑﻌد اﻟﻧﻛﺑﺔ ﻓﻲ ﻣﺎ ﯾﺳﻣﻰ “اﻟداﺧل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ” ،او “ﻣﻧﺎطق ال ”48او
“داﺧل اﻟﺧط اﻷﺧﺿر” ،وأﻧﺎ أﻣﯾل إﻟﻰ ﺗﺳﻣﯾﺗﮭﺎ “ﻏرب ﻓﻠﺳطﯾن” أو “ﻓﻠﺳطﯾن
اﻟﻐرﺑﯾﺔ “ ،وﻣﺻدر ھذا اﻟﻔﺧر ھو أﻧﻧﺎ اﻣﺗداد ﻟﻧﮭﺿﺔ ﺛﻘﺎﻓﯾﺔ ازدھرت ﻗﺑل اﻟﻧﻛﺑﺔ
وﻛﺎن ﻟﮭﺎ أﺛر ﻛﺑﯾر ﻋﻠﻰ ﻣﺟﻣل اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ .واﻟﺳﺑب اﻵﺧر ھو اﻧﻧﺎ رﻏم اﻟﺣﻛم
اﻟﻌﺳﻛري وﻣﺣﺎوﻻت طﻣس ھوﯾﺗﻧﺎ اﻟﻌرﺑﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،ﻓﻘد ﻧﺟﺣﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ
ھذه اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ وﻓﻲ اﻧﺗﺎج ﺛﻘﺎﻓﺔ ﻣﻘﺎوﻣﺔ ،اﺻﺑﺣت ﻣدرﺳﺔ ﻓﻲ اﻟﻧﺿﺎل اﻟوطﻧﻲ ﻋﻠﻰ أھم
وأﺧطر اﻟﺟﺑﮭﺎت ،أﻻ وھﻲ اﻟﺟﺑﮭﺔ اﻟﻔﻛرﯾﺔ واﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ وﻗد ﻋزز ھذا اﻻﻧﺟﺎز ﺗﺷﺑﺛﻧﺎ
ﺑوطﻧﻧﺎ وﻣﻛن ھوﯾﺗﻧﺎ اﻟوطﻧﯾﺔ واﻷھم ﻣن ﻛل ذﻟك أﻧﮫ ﺣدد دورﻧﺎ اﻟﻧﺿﺎﻟﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺧط
اﻷﻣﺎﻣﻲ ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ ﻓﻛرا وﺛﻘﺎﻓﺔ وﺳﯾﺎﺳﺔ واﯾدﯾوﻟوﺟﯾﺔ”.
وﺑﯾﻧﻣﺎ ﻛﺎن ﯾؤﻛد ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ان”ﻟﻧﺎ ﻣوﻗﻌﻧﺎ وﻟﻧﺎ دورﻧﺎ وﻟﻧﺎ رﺻﯾدﻧﺎ وﻟﻧﺎ اﻟوطن
وﻟﻧﺎ ﻛل ﻣﺎ ﯾﻠزم ﻹﻧﺗﺎج ﺛﻘﺎﻓﺔ اﻧﺳﺎﻧﯾﺔ راﻗﯾﺔ” إﻻ أﻧﮫ ﻛﺎن ﯾﺗﺳﺎءل ” :ﻓﮭل ارﺗﻘﯾﻧﺎ ﺣﻘﺎ
إﻟﻰ ﻣﺳﺗوى اﻟﺗﺣدﯾﺎت؟”
و ﯾﺿﯾف ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور”ﻓﻲ ﻗراءة ﺳرﯾﻌﺔ ﻟﺗﺟرﺑﺗﻧﺎ اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﻘود اﻟﺳﺗﺔ
اﻟﻣﺎﺿﯾﺔ ﻧﺗوﻗف ﻋﻧد ﻋدد ﻣن اﻟﻌﻼﻣﺎت اﻟﻔﺎرﻗﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺑرز ﺧﺻوﺻﯾﺔ ھذه اﻟﻣرﺣﻠﺔ :
أوﻻ :اﻧﻘﺳﻣت اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ واﻷدب ﺑﺷﻛل ﺧﺎص ﺑﯾن ﺗﯾﺎرﯾن ﻣﺗﻣﺎﯾزﯾن ﺣﺗﻰ
ﻣﻧﺗﺻف اﻟﺳﺑﻌﯾﻧﯾﺎت ،ﺗﯾﺎر ﺛﻘﺎﻓﻲ ﻣﻊ اﻟﺳﻠطﺔ اﻻﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ وﺑرﻋﺎﯾﺗﮭﺎ وﺗﯾﺎر اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ
اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻧﺎھﺿﺔ ﻟﻠﺳﻠطﺔ واﻟﺗﻲ أﻧﺗﺟت أدب اﻟﻣﻘﺎوﻣﺔ.
ﺛﺎﻧﯾﺎ :ﻣن ﻣﻧﺗﺻف اﻟﺳﺑﻌﯾﻧﯾﺎت وﺣﺗﻰ ﺑداﯾﺔ اﻟﺗﺳﻌﯾﻧﯾﺎت ﺗراﺟﻌت ﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﺳﻠطﺔ
وﺗﻌززت اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟوطﻧﯾﺔ وأﺻﺑﺣت ھﻲ اﻷﻛﺛر اﻧﺗﺷﺎرا وﻗﺑوﻻ ﻓﻲ اﻟداﺧل واﻟﺧﺎرج.
ﺛﺎﻟﺛﺎ :ﻧﺷﺄت وﺗطورت اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻓﻲ اﻟداﺧل ﺑﺗﯾﺎرﯾﮭﺎ اﻟﻣﺗﻣﺎﯾزﯾن ﺑرﻋﺎﯾﺔ
“ﺣﺎﺿﻧﺔ” ،ﻛﺎﻧت اﻟﺳﻠطﺔ اﻻﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ )ﺑﻣؤﺳﺳﺎﺗﮭﺎ اﻟرﺳﻣﯾﺔ
واﻟﮭﺳﺗدروﺗﯾﺔ وﺟﮭﺎز اﻟﺗﻌﻠﯾم وﺻﺣﻔﮭﺎ وﻣﻛﺗب ﻣﺳﺗﺷﺎر رﺋﯾس اﻟﺣﻛوﻣﺔ ﻟﻠﺷؤون
اﻟﻌرﺑﯾﺔ -ﺟﮭﺎز اﻟﻣﺧﺎﺑرات ﻟﺗوﺟﯾﮫ اﻟﺳﯾﺎﺳﺔ اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ ازاء اﻟﻣواطﻧﯾن اﻟﻌرب(
ﺣﺎﺿﻧﺔ اﻟﺗﯾﺎر اﻻول وﻛﺎﻧت اﻟﺣرﻛﺎت اﻟوطﻧﯾﺔ )ﺣرﻛﺔ اﻷرض وﺗﻧظﯾﻣﺎت اﻟﺗﯾﺎر
اﻟﻘوﻣﻲ ،واﻟﺣزب اﻟﺷﯾوﻋﻲ وﻣؤﺳﺳﺎﺗﮫ اﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ واﻟﺟﺑﮭوﯾﺔ ( ﺣﺎﺿﻧﺔ اﻟﺗﯾﺎر اﻟﺛﺎﻧﻲ.
راﺑﻌﺎ :ﻓﻲ ﻣطﻠﻊ اﻟﺗﺳﻌﯾﻧﯾﺎت ﺳﻘطت ﺣﺎﺿﻧﺎت اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،اﻟﺳﻠطوﯾﺔ
واﻟوطﻧﯾﺔ .اﻻﻧﮭﯾﺎرات اﻟﺗﻲ أﺻﺎﺑت اﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻻﺷﺗراﻛﯾﺔ وﺣرﻛﺎت اﻟﺗﺣرر ﻓﻲ
اﻟﻌﺎﻟم ﻛﺎن ﻟﮭﺎ ﺗﺄﺛﯾر ﻣﺑﺎﺷر ﻋﻠﻰ اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻓﻲ اﻟداﺧل واﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﻋﻠﻰ
ﻣﺑدﻋﯾﮭﺎ أن ﯾﺳﺑﺣوا ﻓﻲ ﺑﺣر ﻋﻣﯾق ﺑﻌد ﺗﺣطم ﻗوارﺑﮭم وﻣﻧﮭم ﻣن ﻧﺟﺎ وواﺻل وﻣﻧﮭم
ﻣن ﻏرق أو ﺗﻌب وﺗوﻗف ،وﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى ادرﻛت اﻟﺳﻠطﺔ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ وأﺟﮭزﺗﮭﺎ
أن ھذه ﻓرﺻﺗﮭﺎ ﻻﺳﺗﻌﺎدة ﻣوﻗﻌﮭﺎ وﺗﺄﺛﯾرھﺎ ﻟﻛن ﺑﺄﺳﺎﻟﯾب ﺟدﯾدة وذﻛﯾﺔ ﻓﺄﻗﺎﻣت داﺋرة
اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ وﺧﺻﺻت اﻟﻣﯾزاﻧﯾﺎت وﺑدأت ﺗﺑﻠور ﺗﯾﺎر اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ اﻻﺳراﺋﯾﻠﻲ.
ﺣﺎﻟﺔ ﻣرﺑﻛﺔ ﺟدا ،ﻓﺎﻟﺗﯾﺎر ﺑﺄﺑطﺎﻟﮫ وﻣﻧﺗﺟﯾﮫ اﺳراﺋﯾﻠﯾون واﻟﺛﻘﺎﻓﺔ ﻋرﺑﯾﺔ وﺣﺗﻰ ﯾﻣﻛن أن
ﺗﻌرف ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﺿد اﻻﺣﺗﻼل ﻟﻛﻧﮭﺎ ﻻ ﺗﺗﺟﺎوز ﺧطﺎب اﻟﯾﺳﺎر اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ
اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ.
ﺧﺎﻣﺳﺎ :ﻛﺎن ﻟﺗوﻗﯾﻊ اﺗﻔﺎﻗﺎت أوﺳﻠو ) (1993وﻟﻣﺳﺎر اﻟﻣﻔﺎوﺿﺎت ﺑﯾن ﻣﻧظﻣﺔ
اﻟﺗﺣرﯾر واﻟﺣﻛوﻣﺎت اﻻﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ واﻋﺗﺑﺎر ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﻲ اﻟداﺧل ﺷﺄﻧﺎ اﺳراﺋﯾﻠﯾﺎ ،ﺗﺄﺛﯾر
ﻛﺑﯾر ﺷﻛل ﺻﻔﻌﺔ أﺻﺎﺑت ﺑﺎﻷﺳﺎس اﻟﺗﯾﺎر اﻟوطﻧﻲ ﻓﻲ اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ وﻗد ﺷﻌر اﺑطﺎﻟﮫ أﻧﮭم
ﺿﺣﯾﺔ ﺧﯾﺎﻧﺔ وأﻧﮭم ﻓﻘدوا اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﺗﻲ داﻓﻌوا ﻋﻧﮭﺎ ﻓﻲ أدﺑﮭم واﺑداﻋﮭم وھﻲ ﺗﺣرﯾر
اﻟوطن واﻟﻌودة واﻟﺳﻼم اﻟﻌﺎدل ،وﺑدأت ﺗﺗﺑﻠور اﺗﺟﺎھﺎت ﻟﻔك ارﺗﺑﺎط اﻟﻣﺑدع
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﺑﻘﺿﯾﺔ ﺷﻌﺑﮫ اﻟﺗﻲ ﺻودرت ﻣﻧﮫ ،ﻓﻣﻧﮭم ﻣن ذھب إﻟﻰ “اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ ﻣن اﺟل
اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ ،واﻟﻔن ﻣن اﺟل اﻟﻔن” وﻣﻧﮭم ﻣن ذھب إﻟﻰ اﻵﺧر اﻻﺳراﺋﯾﻠﻲ واﻟﻰ ﻣؤﺳﺳﺎﺗﮫ
وﺣﺗﻰ ﻟﻐﺗﮫ .وﺑﻘﻲ ﻋدد ﻗﻠﯾل ﻣﺗﻣﺳﻛﺎ ﺑﺛواﺑﺗﮫ ﯾﻧﺎطﺢ طواﺣﯾن اﻟﮭواء وﯾﺻﺎرع اﻟرﯾﺢ”.
و ھﻛذااﻧﺗﻣﻰ ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور اﻟﻰ ھذا اﻟﻌدد اﻟﻘﻠﯾل اﻟذي ﺑﻘﻲ ﯾﻧﺎطﺢ طواﺣﯾن اﻟﮭواء و
ﯾﺻﺎرع اﻟرﯾﺢ ﺣﺗﻰ آﺧر ﻟﺣظﺔ .
وﻗد ﺗرك ﺧﻠﻔﮫ ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطورﻋددا ﻛﺑﯾرا ﻣن اﻟﻣؤﻟﻔﺎت اﻟﮭﺎﻣﺔ وﻣن اھﻣﮭﺎ ” اﻟذاﻛرة
… رﺣﻠﺔ اﻟﺻﺣراء” .و ﺑﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﯾوم اﻷرض أرى ﻣن اﻷھﻣﯾﺔ اﻹﺷﺎرة اﻟﻰ ﻣﺎ ﻛﺗﺑﮫ
ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور واﺻﻔﺎ ﻣﺎ ﺣدث ﻋﻧدﻣﺎ اﺣﺗرق ﺟﺑل اﻟﻛرﻣل ﻓﻲ ﻋﺎم 2010
“ھﺎﻣﺎت اﻟﺷﺟر اﻻﺧﺿر ﺗﺣوﻟت اﻟﻰ ﻟﮭب ﺣﺎرق و ﺳرﻋﺎن ﻣﺎ ﺻﺎرت ﺣطﺑﺎ و
ﻋﯾداﻧﺎ ﺳوداء ،وﺿﻌﺗﻧﺎ ﻧﺣن اﻟﻧﺎس اﻟﻌﺎدﯾﯾن أﻣﺎم ﻋﺟز ﻗﺎﺗل ،ﻛﻧﺎ ﻧدرﻛﮫ ﺗﻣﺎﻣﺎ ،
ﻣﻘﺗﻧﻌﯾن اﻧﻧﺎ ﻻ ﺷﻲء أﻣﺎم اﻟطﺑﯾﻌﺔ ﺣﯾن ﺗﻐﺿب و ﻟﻛﻧﮭﺎ وﺿﻌت ھذه اﻟدوﻟﺔ اﻟﻣﻧﺗﻔﺧﺔ
أﯾﺿﺎ أﻣﺎم ﺣﻘﯾﻘﺗﮭﺎ ،و ھﻲ اﻧﮭﺎ ﻻ ﺷﻲء أﻣﺎم اﻟطﺑﯾﻌﺔ ﺣﯾن ﺗﻐﺿب ” .ﻣﺿﯾﻔﺎ “ﻻ
ﻧﺷﻣت ﻻﺷﺗﻌﺎل اﻟﻧﺎر ،ﻓﺎﻷرض أرﺿﻧﺎ و اﻟﺷﺟرﺷﺟرﻧﺎ و اﻟطﯾور طﯾورﻧﺎ و ھﻛذا
اﻟﺛﻌﺎﻟب و اﻟﻌﻘﺎرب و اﻟﻧﺣل و اﻟﻔراش و ﻣﺎ ﻟﯾس ﻣﻧﺎ و ﻟﻧﺎ ھو ﻣﺎ ﯾﻘﯾﻣوﻧﮫ ﻋﻠﻰ ھذه
اﻷرض اﻟطﯾﺑﺔ ﻣن ھﺷﺎﺷﺔ و زﯾف و طﻘوس ﻟﻠﻣوت و ﻧﺻب ﻟﻠﮭﻣﺟﯾﺔ و ﻛره
ﻷﺻﺣﺎب اﻟﺑﻼد اﻟﻣﻘﯾﻣﯾن ﻋﻠﯾﮭﺎ و اﻟﻣﺑﻌدﯾن ﻋﻧﮭﺎ” ﻣﺿﯾﻔﺎ ” اﻧﮭم ﻣﻧذ ﺳﺗﯾن ﻋﺎﻣﺎ و
أﻛﺛر ﺗﻌﺎﻣﻠوا ﻣﻊ طﺑﯾﻌﺔ ﺑﻼدﻧﺎ ﺑﺛﻘﺎﻓﺔ ﻟﯾﺳت ﺛﻘﺎﻓﺗﻧﺎ و ﻓﺗﺣوھﺎ ﺑﻣﻔﺎﺗﯾﺢ اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻷوروﺑﯾﺔ
إﺳﺗﻌﻼء ﻋﻠﻰ اﻟﺷرق و إﻣﻌﺎﻧﺎ ﺑﺣق اﻟﻘوة ﻻ ﻗوة اﻟﺣق … ﺟﻌﻠوا ﺷﺟرة اﻟﺻﻧوﺑر
اﻷوروﺑﻲ ﺑطﻼ ﺛﻘﺎﻓﯾﺎ ﻓﻘﻠﻌوا أﺷﺟﺎر اﻟزﯾﺗون و اﻟﺳﻧدﯾﺎن و اﻟﺗﯾن و اﻟرﻣﺎن اﻟﺗﻲ
زرﻋﮭﺎ أھﻠﻧﺎ و زرﻋوا أﺷﺟﺎر اﻟﺻﻧوﺑر اﻹﺑرﯾﺔ و اﻟﯾوم ﺑﻌد اﻟﺣرﯾق ،اﻛﺗﺷف
ﺧﺑراِھم ان ھذا اﻟﺷﺟر اﻷوروﺑﻲ ﻻﯾﺗﻧﺎﺳب و طﺑﯾﻌﺔ ﺑﻼدﻧﺎ ﻷﻧﮫ ﺳرﯾﻊ أﻻﺷﺗﻌﺎل
…”.
ھﻛذا و ﺑﮭذه اﻟدﻗﺔ ﻛﺎن ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور ﯾراﻗب ﻣﺎ ﺣدث ﻟﺟﺑل اﻟﻛرﻣل ﻓﻲ ﻋﺎم 2010
ﻛﻣﺎ ﻛﺎن ﯾﺗﺎﺑﻊ ﺑﺎﻟﺗﻔﺻﯾل ﻛل اﻟﻛوارث اﻷﺧرى اﻟﺗﻲ أﺻﺎﺑت ﻓﻠﺳطﯾن ﻣﻧذ أﻛﺛرﻣن
ﺳﺗﯾن ﻋﺎﻣﺎ,.
ﻋﻧدﻣﺎ ﺟﺎء ﺳﻠﻣﺎن ﻧﺎطور اﻟﻲ ﺑﺎرﯾس ﻓﻲ اﻟﺷﺗﺎء اﻟﻣﺎﺿﻲ ﻛﺎن ﯾﺑدو ﻣرھﻘﺎ و ﻟﻛن
ﻣﻛﺎﺑرا و ﻣﺛﺎﺑرا و ﻣﺻﻣﻣﺎ ﻋﻠﻰ ﺗوﺻﯾل رﺳﺎﻟﺔ اﻟﻛرﻣل اﻟﻰ اﻟﻌﺎﻟم ﻋﺑر ﺑﺎرﯾس ،اﻟﺗﻲ
ﻟم ﯾﺗﻣﻛن ﻣن زﯾﺎرﺗﮭﺎ ﻣر ة ﺛﺎﻧﯾﺔ ﻓﻲ اﻟرﺑﯾﻊ ﺣﯾث ﺷﺎء اﻟﻘدر أن ﯾﺑﻘﻰ ﺣﺗﻲ اﻷﺑد
ﻣﻠﺗﺣﻣﺎ ﺑﺄرﺿﮫ و ﺟﺑﺎﻟﮭﺎ ﻓﻲ ﺣدﯾﻘﺔ ﺻﻐﯾرة ﻣزدھرة ﻣﺗﻌددة اﻟورود.
ﻛﺎﺗﺑﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
NOUHA KHALAF
https://www.raialyoum.com/index.php/%D9%81%D9%8A-%D9%8A%D9%88%D9%85-%D8%A7%D9%84%D8%A
3%D8%B1%D8%B6-%D9%88%D8%AF%D8%A7%D8%B9%D8%A7-%D8%B3%D9%84%D9%85%D8%A7%D9%86-%
D9%86%D8%A7%D8%B7%D9%88%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D8%B1%D9%88%D8%A7%D8%A6%D9%8A/?fbcl
id=IwAR3_8ISvYJbxmxvamEiq2IqycyA4muNrP1J7tAjJDkPRE7xSwKDbtP5Bs9w
- IVﻣﻘﺎل اﻟﯾوم :ﻣدرﺳﺗﺎن ﻓﻲ اﻟﺗﻔﻛﯾر اﻹﺳراﺋﯾل ﺣﯾﺎل اﻷردن
ﻛﺗب :ﻋرﯾب اﻟرﻧﺗﺎوي ،ﻣدﯾر ﻋﺎم ﻣرﻛز اﻟﻘدس ﻟﻠدراﺳﺎت اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ
ﺟرﯾدة اﻟدﺳﺗور اﻟﺛﻼﺛﺎء 6ﻧﯾﺳﺎن/أﺑرﯾل2021
ﺗﺎرﯾﺧﯾﺎً ،ﻧظر "اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣرﻛزي" ﻓﻲ إﺳراﺋﯾل إﻟﻰ اﻷردن ،ﺑوﺻﻔﮫ "ﻣﻧطﻘﺔ ﻋﺎزﻟﺔ" ﺗﻔﺻﻠﮭﺎ
ﻋن ﺗﮭدﯾدات ﺻﻌود اﻟﻧﺎﺻرﯾﺔ واﻟﺗﯾﺎر اﻟﻘوﻣﻲ – اﻟﺑﻌﺛﻲ ﻓﻲ ﻛل ﻣن اﻟﻌراق وﺳورﯾﺎ،
واﻋﺗﺑرت أﻣن اﻷردن واﺳﺗﻘراره ،رﻛﻧﺎ ً ﻣن أرﻛﺎن "ﻧظرﯾﺔ اﻷﻣن اﻟﻘوﻣﻲ" اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ،
وﺿﻣﺎﻧﺔ ﻷﻣن وھدوء أطول ﺣدود ﺑﯾن اﻟﻌرب واﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن...ﺣﺗﻰ أن ھذه اﻟﻔرﺿﯾﺔ ،ﺑﺎﺗت
ﻣن اﻟﻣﺳﻠﻣﺎت اﻟﺗﻲ ﯾرددھﺎ دﺑﻠوﻣﺎﺳﯾون وﺑﺎﺣﺛون وإﻋﻼﻣﯾون ،ﻋرﺑﺎ ً وأﺟﺎﻧب ،ﻣن دون
ﻣواﻛﺑﺔ أو ﺗﻣﺣﯾص.
ﻗد ﺗﻛون ھذه اﻟﻘراءة ﺻﺣﯾﺣﺔ طﯾﻠﺔ ﻧﺻف اﻟﻘرن اﻷول ﻣن ﻋﻣر "اﻟدوﻟﺔ اﻟﻌﺑرﯾﺔ" ،وإن
ﻛﺎﻧت ﻻ ﺗﻧﻔﻲ وﺟود ﻗراءات أﺧرى ،أﻛﺛر ﻋدواﻧﯾﺔ ﺗﺟﺎه اﻷردن ،ﺑﯾد أﻧﮭﺎ ﻛﺎﻧت ﺗﻌﺑر ﻋن
وﺟﮭﺎت ﻧظر "ﺟﯾوب" ﯾﻣﻧﯾﺔ ﻣﺗطرﻓﺔ...ﻟﻛن اﻟﻣﺷﮭد ﻓﻲ رﺑﻊ اﻟﻘرن اﻷﺧﯾر ،ﺗﻐﯾر ،وﺗﻐﯾر ﻋﻠﻰ
ﻧﺣو ﺟذري.
ﻓـ"اﻟﺗﯾﺎر اﻟﻣرﻛزي" ﻓﻲ إﺳراﺋﯾل ،ﺗﻌرض ﻻھﺗزاز ﺟوھري ﻓﻲ ﺑﻧﯾﺗﮫ وﺗرﻛﯾﺑﺗﮫ وطراﺋق
ﺗﻔﻛﯾره...ﻟم ﯾﻌد اﻟﯾﺳﺎر اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ وﺣرﻛﺔ اﻟﻌﻣل )اﻟﻣﺎﺑﺎي( ،ﻓﻲ ﻗﻠب ھذا اﻟﺗﯾﺎر ،ﺑل ﻋﻠﻰ
ھﺎﻣش اﻟﺧرﯾطﺔ اﻟﺣزﺑﯾﺔ واﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ،اﻧزاﺣت إﺳراﺋﯾل ﺑرﻣﺗﮭﺎ ﺻوب اﻟﯾﻣﯾن اﻟدﯾﻧﻲ واﻟﻘوﻣﻲ،
وﺗﺿﺎﻋﻔت أﻋداد اﻟﻣﺳﺗوطﻧﯾن ،وﺗﻌزز ﻧﻔوذ "ﻟوﺑﻲ اﻻﺳﺗﯾطﺎن" ﻓﻲ اﻟﺳﯾﺎﺳﺎت وﻣؤﺳﺳﺎت
ً
"ﯾﻣﯾﻧﯾﺔ" أو ﻧﺷﺄت ﻋﻠﻰ
ﺻﻧﻊ اﻟﻘرار اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ،وﻣﺎ ﻛﺎن "ﯾﻣﯾﻧﺎً" ﻣن ﻗﺑل ،ﺻﺎر أﻛﺛر
"ﯾﻣﯾﻧﮫ" أﺣزاب وﺟﻣﺎﻋﺎت ،أﻛﺛر ﺗطرﻓﺎً ،ﻓﺣوﻟﺗﮫ إﻟﻰ "ﻣرﻛز" ﺟدﯾد ﻓﻲ اﻟﺣﯾﺎة اﻟﺣزﺑﯾﺔ
اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ.
وﻛﺎن ﻣن اﻟطﺑﯾﻌﻲ ،أن ﺗﺗﺄﺛر ﻧظرة إﺳراﺋﯾل ﻟﻸردن ،ﺗﺑﻌﺎ ً ﻟﮭذه اﻻﻧزﯾﺎﺣﺎت ،وأن ﯾﻔﺿﻲ
اﻟﺗﺑدل ﻓﻲ ﺗوازﻧﺎت اﻟﻘوى داﺧل اﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﺣزﺑﯾﺔ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ،إﻟﻰ ﺗﻐﯾﯾر ﻓﻲ ﻧظرﺗﮭﺎ
ﻟﻸردن ،ﻛﯾﺎﻧﺎ ً وﻗﯾﺎدة ،ﻣوﻗﻌﺎ ً وأدوارا...ﻟﻧﻧﺗﮭﻲ اﻟﯾوم ،إﻟﻰ وﺟود ﻣدرﺳﺗﯾن اﺛﻧﺗﯾن ﻓﻲ اﻟﺗﻔﻛﯾر
اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﻲ اﻟﺟدﯾد ﺣﯾﺎل اﻷردن:
واﺣدة ،ﻗدﯾﻣﺔ ،وﺗﻧطﻠق ﻣن ﻧﻔس اﻷﺳس واﻟﻔرﺿﯾﺎت اﻟﺗﻲ أﻓﺿت إﻟﻰ اﻻﺳﺗﻧﺗﺎج ﺑﺄن أﻣن
اﻷردن ﺟزء ﻣن أﻣن إﺳراﺋﯾل...وﺟﮭﺔ اﻟﻧظر ھذه ﻣﺎ زاﻟت ﻣﺑﺛوﺛﺔ ﻓﻲ اﻟﻣﺳﺗوﯾﯾن اﻷﻣﻧﻲ
واﻟﻌﺳﻛري ،أﻣﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﺳﺗوى اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ ،ﻓﻧﺣد آﺛﺎرھﺎ ﻋﻧد ﺟﯾل اﻟﻘدﻣﺎء ﻣن ﺳﯾﺎﺳﯾﻲ إﺳراﺋﯾل،
وﻏﺎﻟﺑﺎً ،اﻟﻣﺗﺣدرﯾن ﻣن ﺧﻠﻔﯾﺎت ﯾﺳﺎرﯾﺔ ،أو ﻣن ﺟﻧراﻻت اﻟﺟﯾش اﻟﻣﺗﻘﺎﻋدﯾن ،اﻟذﯾن ﺗﺣوﻟوا
إﻟﻰ اﻟﻌﻣل اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ ،اﻟﺣزﺑﻲ ،اﻟﺑرﻟﻣﺎﻧﻲ واﻟﺣﻛوﻣﻲ.
أﻣﺎ اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ،ﻓﮭﻲ ﻣﺗﻐﻠﻐﻠﺔ ﻓﻲ أوﺳﺎط اﻟﯾﻣﯾن اﻟﺗوراﺗﻲ – اﻟدﯾﻧﻲ ،واﻟﯾﻣﯾن اﻟﻘوﻣﻲ اﻻﺳﺗﯾطﺎﻧﻲ
اﻟﻌﻧﺻري اﻟﻣﺗطرف ،وھﻲ ﻣﺑﺛوﺛﺔ ﻓﻲ أوﺳﺎط أﺣزاب ﯾﻣﯾﻧﯾﺔ ودﯾﻧﯾﺔ ﺑﺄﻛﻣﻠﮭﺎ ،ﻛﻣﺎ أن ﻟﮭﺎ رﺟﻊ
ﺻدى ﻋﻧد ﺗﯾﺎرات وﺷﺧﺻﯾﺎت ﻓﻲ أﺣزاب ﺗﺑدو أﻗل ﺗطرﻓﺎ ً وأﻗل إﯾﻐﺎﻻً ﻓﻲ "إﯾدﯾوﻟوﺟﯾﺎ
أرض إﺳراﺋﯾل اﻟﻛﺎﻣﻠﺔ".
أوﻟوﯾﺎت ھذه اﻟﻣدرﺳﺔ ﺗﺑدو ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ ،ﻓﮭﻲ ﺗﻧظر ﻟﻠﺿﻔﺔ ﺑوﺻﻔﮭﺎ "ﯾﮭودا واﻟﺳﺎﻣرة" ،وﺟزء ﻻ
ﯾﺗﺟزأ ﻣن أرض إﺳراﺋﯾل "اﻟﻣوﻋودة" ،ﺗؤﯾد اﻟﺗوﺳﻊ اﻻﺳﺗﯾطﺎﻧﻲ اﻟﻣﻧﻔﻠت ﻣن ﻛل ﻗﯾد وﻋﻘﺎل،
وﺗروّ ج ﻟﻠﺿم ،ﻛل أو ﻣﻌظم أﺟزاء اﻟﺿﻔﺔ اﻟﻐرﺑﯾﺔ ،واﻟﻘدس ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﮭﺎ ،ھﻲ اﻟﻌﺎﺻﻣﺔ اﻷﺑدﯾﺔ
اﻟﻣوﺣدة ،اﻟﺗﻲ ﺗﻣﻠﻲ "ﺗطﮭﯾرھﺎ" ﻣن اﻟوﺟود اﻟﻌرﺑﻲ ،ﺑﻛل طرق اﻟﺗﻣﯾﯾز واﻟﺗﺿﯾﯾق واﻟﺗﻣﯾﯾز
اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ.
ﻣن ﯾﺗﺑﻧﻰ ﻣواﻗف وﺳﯾﺎﺳﺎت ﻣن ھذا اﻟﻧوع ،ﯾﻌرف ﺗﻣﺎم اﻟﻣﻌرﻓﺔ ،أﻧﮭﺎ ﺗﺻطدم ﺑﻣﺻﺎﻟﺢ
اﻷردن وﺣﺳﺎﺑﺎﺗﮫ وﺣﺳﺎﺳﯾﺎﺗﮫ ﻓﻲ اﻟﺣل اﻟﻧﮭﺎﺋﻲ ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،وﺗﺗﺿﺎرب ﻣﻊ "اﻟرﻋﺎﯾﺔ
اﻟﮭﺎﺷﻣﯾﺔ" ﻟﻸﻗﺻﻰ واﻟﻣﻘدﺳﺎت...ﻣن ﯾرﻓض اﺳﺗﻘﻼل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،أو "اﻻﻧﻔﺻﺎل ﻋﻧﮭم"،
ﺣﺗﻰ ﺑذرﯾﻌﺔ ﺣﻔظ اﻟﮭوﯾﺔ اﻟﯾﮭودﯾﺔ ﻟدوﻟﺔ إﺳراﺋﯾل ،ﻣن ﯾرﻓض ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن واﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة،
ﻻ ﺑد ﯾﻔﻛر ﺑﺑداﺋل أﺧرى ،ﻣن ﻧوع "اﻟﺣل ﺧﺎرج ﻓﻠﺳطﯾن" ،ﻓﻲ اﻷردن وﻋﻠﻰ ﺣﺳﺎب اﻟﺷﻌﺑﯾن
اﻷردﻧﻲ واﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ.
ﻣﺛل ھذا اﻟﺳﯾﻧﺎرﯾو ،ﻻ ﯾﻘﯾم وزﻧﺎ ً ﻷﻣن اﻷردن واﺳﺗﻘراره ،ﺑل ﯾُرﺟﺢ ﻛﻔﺔ "اﻟﻔوﺿﻰ"
و"اﻟﻔﻠﺗﺎن" ﻓﯾﮫ ،ﻋﻠﻰ أﻣل ﺗﻌﺑﯾد اﻟطرﯾق ﻟﺣﻠول ﺧﺎرج ﻓﻠﺳطﯾن...ﻣﺎ ﻗﺎﻟﺗﮫ ﺳﻣﯾدار ﺑري ﻗﺑل
ﯾوﻣﯾن ﻋن ﻧﺗﻧﯾﺎھو اﻟﻛﺎره ﻟﻸردن ،واﻟذي ﯾﺑﺣث ﻋن ﺑداﺋل ﻟﻘﯾﺎدﺗﮫ ﺣﺗﻰ ﻣن ﺧﺎرج اﻟﻌﺎﺋﻠﺔ
اﻟﻣﻠﻛﯾﺔ" :ﺟﻧرال" ﻋﻠﻰ ﺳﺑﯾل اﻟﻣﺛﺎل ،ﯾﻧدرج ﻓﻲ ﺳﯾﺎق ﺗﻔﻛﯾر ھذه اﻟﻣدرﺳﺔ ،وھو ﺗﻔﻛﯾر ﻟﯾس
ﺣدﯾﺛﺎ ً ﻋﻠﻰ أﯾﺔ ﺣﺎل ،ﻟﻛﻧﮫ ﺑﺎت ﯾﻣﺛل "ﺗﯾﺎراً ﻣرﻛزﯾﺎً" ﻓﻲ إﺳراﺋﯾل.
Quelques références et/ou liens sur 9 Films Palestiniens et 3
films sur la Palestine
DOCUMENTAIRES DE STÉPHANE VALENTIN
XIII.
« Sumud » (Résistance en arabe), 2010
XIII.1.
« Nous les palestiniens avons une main cassée et l'autre qui travaille, il n'y a pas
de place pour une main qui mendie ». Malgré les conditions dans lesquelles
vivent les palestiniens, ils restent un peuple debout qui continue à
entreprendre et à croire en la possibilité d'une indépendance économique, sans
besoin de la compassion ni de l'aumône internationale que l'Occident a
l'habitude de fournir. « Laissez-nous travailler et vous verrez vous-même le
résultat ». Loin de l'image tragique habituelle, ce film documentaire présente
un pays qui résiste et qui patiente, il présente la force de « Sumud » (Résistance
en arabe). Film produit par "Le Philistin" et réalisé par Stéphane Valentin sur
une idée originale de Jean-Marie Dansette. https://youtu.be/HM8pWSm5Qa4
XIII.2
« Amal » (espoir en arabe), 2016
« L'espoir en Palestine, c'est déjà un projet ». Des palestiniens nous parlent de
la nécessité d'espérer dans leur pays, dans un discours direct, rapide, sans
prétention. « Amal » signifie « espoir » en arabe. C'est aussi le prénom le plus
donné en Palestine. Alors qu'elle est entièrement morcelée par l'occupation et
que son futur semble de plus en plus sombre, à quoi lui sert l'espoir ? Durée
41min Production : SumudAct. https://youtu.be/0YjanGHh3bk
XIII.3
Ramallah's Maradona, 2013
Un film sur la situation en Palestine à travers le prisme du football et les
problèmes que rencontrent les sportifs professionnels ou amateurs.
Documentaire de 1h13, 2013, par Stéphane Valentin. Langues : arabe, anglais et
français.
Sous-titres
en
français.
Distribution
Rambalh
Films.
https://youtu.be/Z9sOw_Hqzt4
XIII.4
AUTRES FILMS PALESTINIENS
Ce qui constitue un film palestinien fait l'objet d'un vaste débat. Certains
prétendent que ce qui le détermine, c'est l'identité du réalisateur, ou ce que
raconte le film. D'autres suggèrent qu'il est porté par la production et qu'il
dépend donc des institutions ou des individus financiers qui le soutiennent. Le
cinéma national palestinien est un cinéma relativement jeune, et il est unique
en ce qu'il existe en l'absence d'État. Cette question a abouti à une controverse,
comme le démontre la sélection du film « « Intervention Divine » (voir
ci-dessous) pour les Oscars. Voici 9 films palestiniens qui peuvent vous aider à
vous précipiter sur ce qu'il y a de meilleur dans cette tradition encore jeune.
XIII.5
Mariage en Galilée (Michel Khleifi, 1987)
Ce fut le premier long métrage palestinien important réalisé par un « initié de
l'intérieur », et qui a aidé à démontrer qu'un cinéma national palestinien était
possible. Bien que sous couvre-feu, un maire palestinien veut célébrer le
mariage de son fils avec une cérémonie traditionnelle. Le gouverneur militaire
israélien qui dirige le village palestinien commence par refuser, par crainte
d'une manifestation politique. Et il finit par autoriser la célébration à condition
de pouvoir y assister.
XIII.6.
Intervention Divine (Elia Suleiman, 2002)
Cette comédie noire, surréaliste, a engendré un intérêt international en 2002
autour de la controverse pour savoir s'il pourrait se qualifier pour un Oscar du
Meilleur Film Etranger, étant donné le débat sur le statut de la Palestine. Et
pourtant, il a été envisagé pour un Oscar l'année suivante. John Pavlik,
porte-parole des Oscars, a dit que le comité avait décidé de traiter la Palestine
de la même façon que Hong Kong. Suleiman joue E.S., qui s'occupe de son père
malade à Jérusalem tout en ayant une liaison avec une femme de Ramallah.
Comme l'un et l'autre n'ont pas le droit d'aller d'une ville à l'autre, leur relation
se passe à un checkpoint de l'armée israélienne.
XIII.7.
Le Paradis Maintenant (Paradise Now) (Hany Abu Assad, 2005)
Ce film aux multiples récompenses s'attaque frontalement à la question des
attentats suicide et raconte l'histoire de deux Palestiniens qui préparent une
attaque en Israël. Tout en remportant de nombreux prix lors de festivals
cinématographiques dans le monde entier, il a gagné le Golden Globe (pour la
première sélection d'un film palestinien) et a été présenté pour un Oscar en
2006. À nouveau, cette nomination aux Oscars (en 2006) a été l'objet de débats
et de controverse. Les responsables israéliens ont contesté sa représentation et
on a fait référence à l'Autorité Palestinienne comme pays du film, pour parler
ensuite de Territoires Palestiniens. La question du financement a elle aussi été
soulevée. Bien que le film ait été catalogué comme palestinien, il avait été
produit avec des fonds européens par un réalisateur arabe-israélien.
XIII.8.
Chronique d'une Disparition (Elia Suleiman, 1996)
Ce fut le premier long métrage d'Elia Suleimen, dans lequel il a par ailleurs tenu
le premier rôle auprès de membres de sa famille. Il joue un personnage
dénommé E.S., revenu en Israël et en Cisjordanie après une longue absence.
Suleiman a dit que ce film représente son parcours personnel dans ce que cela
signifie être un Palestinien. Il le montre dans une série de scènes le plus
souvent déconnectées avec une approche documentaire. Le film se divise en
deux parties : la première fait une chronique de la vie domestique dans le
secteur arabe de Nazareth et la deuxième observe une vision plus politique de
la ville.
XIII.9.
Jénine, Jénine (Mohammed Bakri, 2002)
Initialement interdit par le Comité du Cinéma Israélien sur l'idée qu'il était
diffamatoire et qu'il pouvait blesser le public, « Jénine, Jénine » est un
documentaire qui étudie ce à quoi Bakri fait référence comme étant la « vérité
palestinienne » sur le choc violent entre l'armée israélienne et les résidents du
camp de réfugiés de Jénine, en avril 2002, au cours de l'Opération Bouclier de
Défense
XIII.10.
Le Sel de cette Mer (Anne-Marie Jacir, 2008)
C'est le premier long métrage réalisé par une réalisatrice palestinienne. Il se
concentre sur l'histoire de Soraya, Palestinienne née à Brooklyn, qui va à
Ramallah pour aller récupérer la maison et l'argent de son grand-père qui lui
avaient été pris avant son expulsion en 1948. Elle rencontre Emad, qui veut
quitter la Palestine et, fatigués de tout ce qui contraint leur vie, ils décident de
prendre les choses en main, même si cela signifie enfreindre la loi.
XIII.11.
L'Anniversaire de Laila (Rashid Masharawi, 2008)
Cette comédie douce-amère raconte l'histoire de la vie quotidienne à Ramallah,
en se concentrant sur l'ancien juge devenu chauffeur de taxi, Abu Laila
(Mohammed Bakri). Le jour de l'anniversaire de sa fille de 10 ans, sa femme lui
demande de rentrer plus tôt à la maison et de lui apporter un cadeau et un
gâteau. Ce qui apparaît comme une tâche très simple se transforme en
aventure absurde de la vie sous occupation.
XIII.12.
Les Enfants d'Arna (Juliano Mer-Khamis, 2003)
Ce documentaire à vif parle de l'association de théâtre pour enfants de Jénine,
créée par la mère du réalisateur, Arna Mer-Khamis, militante juive israélienne
des droits de l'Homme. Se déplaçant dans le temps, il juxtapose la vie des
enfants dans le théâtre, avec les martyrs et les combattants qu'ils deviennent.
Des combattants ont assassiné le directeur à Jénine en 2011.
XIII.13.
Omar (Hany Abu-Assad, 2013)
Ce thriller qui a remporté plusieurs Oscars raconte l'histoire d'un jeune adulte
palestinien mis sous pression pour qu'il collabore avec les autorités
israéliennes. Omar est le premier film palestinien entièrement financé par des
Palestiniens.
Chapitre XIV- New ROAD MAP FOR CONFLICT
RESOLUTION
اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﻟﺗﺻﻔﯾﺔ اﻟﻣﺷروع اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ XIV-1
إن ﻗﯾﺎم رﺟﺎل ﺷرطﺔ أﻣرﯾﻛﯾﯾن ﺑﻘﺗل ﺟورج ﻓﻠوﯾد ﯾوم 25ﻣﺎﯾو ﻋﺎم 2020ﯾﻣﺛل ﻧﻘطﺔ ﻓﺎﺻﻠﺔ ﻓﻲ ﺗﺎرﯾﺦ
اﻹﻧﺳﺎﻧﯾﺔ ﺗﻘول ﻛﻔﻰ ﻟﻠﺗﻔرﻗﺔ اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ واﻟطﻐﯾﺎن ،ﻛﻣﺎ أن اﻟﻣواﻗف اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ اﻟﺗﻲ اﺗﺧذﺗﮭﺎ ﻗطﺎﻋﺎت ﻛﺑﯾرة
ﻣن ﺷﻌوب أوروﺑﺎ وأﻣرﯾﻛﺎ ﻣن ﻣﻼﯾﯾن اﻟﻣﮭﺎﺟرﯾن اﻟﻌرب واﻷﻓﺎرﻗﺔ وﺳﻛﺎن أﻣرﯾﻛﺎ اﻟﺟﻧوﺑﯾﺔ ﺗﻣﺛل ﻧﻘطﺔ
ﻓﺎﺻﻠﺔ أﺧرى ،إﻧﮭﺎ ﺻرﺧﺔ ﻣدوﯾﺔ ﺗﻘول ﻟﺷﻌوب اﻟﻐرب إن ﺳﯾﺎﺳﺎت اﻻﺳﺗﻌﻣﺎر ودﻋم أﻧظﻣﺔ اﻟﺣﻛم
اﻟدﻛﺗﺎﺗورﯾﺔ واﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ وﺗدﻣﯾر اﻟﻧﺳﯾﺞ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ واﻟﺛﻘﺎﻓﻲ ﻟﻠﺷﻌوب ھﻲ ﺗﺳوﻧﺎﻣﻲ ﻣدﻣرة ﻻ ﺑد ﻣن اﯾﻘﺎﻓﮭﺎ
ﻗﺑل أن ﺗدﻣر ﺑﻼدﻛم وﺗﻘﺗل أطﻔﺎﻟﻛم وﺗﻧﮭﻲ طﻣوﺣﺎﺗﻛم .إن إﯾﻘﺎف ﺗﺳوﻧﺎﻣﻲ اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ ،واﻟﺗﺣرر ﻣن
اﻻﺳﺗﻌﻣﺎر ﺗﻣﺛل آﺧر ﻣراﺣل ﺻراع اﻹﻧﺳﺎن ﻣﻊ ﻗوى اﻟﺷر واﻹﺟرام.
ُؤﺳس اﻟﻣوﻗف اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ واﻟﺷﻌوب اﻟﻌرﺑﯾﺔ ﻣﻣﺎ ﯾﺟري ﻋرﺑﯾﺎ ودوﻟﯾﺎ ﻋﻠﻰ اﻷﺳس اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ:
ﻟذﻟك ﻻ ﺑد وأن ﯾ
َ
.1اﻧﺳﺣﺎب ﻣﻧظﻣﺔ اﻟﺗﺣرﯾر ﻣن اﺗﻔﺎق أوﺳﻠو ،وﺳﺣب اﻋﺗراﻓﮭﺎ ﺑدوﻟﺔ إﺳراﺋﯾل وﺣﻘﮭﺎ ﻓﻲ اﻟوﺟود
اﻟذي ﺟﺎء ﻣﻧذ اﻟﺑداﯾﺔ ﻣﺧﺎﻟﻔﺎ ﻹرادة اﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ واﻟﻘﺎﻧون اﻟدوﻟﻲ وﺣﻘوق اﻹﻧﺳﺎن؛
.2اﺳﺗﻛﻣﺎل ﻋﻣﻠﯾﺔ إﻋﺎدة ﺗوﺣﯾد اﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﯾﺷﺎرك ﻓﻲ ﺻﯾﺎﻏﺗﮭﺎ
ﻣﻔﻛرون ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾون ﻣن اﻟداﺧل واﻟﺧﺎرج ،وﻟﯾس ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ ﺗواﻓق ﺑﯾن ﻓﺗﺢ وﺣﻣﺎس ﻻ ﯾﻐﯾر
ﺷﯾﺋﺎ؛
.3ﺗﺷﻛﯾل ﻣﺟﻠس وطﻧﻲ ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ ﺟدﯾد ﻓﻲ ﻏﺿون ﺑﺿﻌﺔ أﺷﮭر ،ﻋﻠﻰ أن ﯾﻛون اﻟﺗﻣﺛﯾل ﻣﻧﺎﺻﻔﺔ
ﺑﯾن ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﻲ اﻟداﺧل واﻟﺷﺗﺎت ،واﻧﺗﺧﺎب ﻟﺟﻧﺔ ﺗﻧﻔﯾذﯾﺔ ﺟدﯾدة ﻟﻣﻧظﻣﺔ اﻟﺗﺣرﯾر ،واﻟﺗﺣﺿﯾر
ﻻﻧﺗﺧﺎﺑﺎت رﺋﺎﺳﯾﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،ﯾﺷﺎرك ﻓﯾﮭﺎ أھل اﻟﺷﺗﺎت ﻋﻠﻰ ﻗدم اﻟﻣﺳﺎواة ﻣﻊ اﻟداﺧل؛
.4دﻋوة 20 -15ﻣﻔﻛر ﻋرﺑﻲ وﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻟﻣؤﺗﻣر وﺗﻛﻠﯾﻔﮭم ﺑوﺿﻊ اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﺗﺣرﯾر ،وﺧطﺔ
ﻟﻠﺗﺣرك ﻋﻠﻰ ﻋﻠﻰ ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺳﺎﺣﺎت اﻧطﻼﻗﺎ ﻣن ﻓﻠﺳﻔﺔ "اﻟﺻﺑر اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﻲ واﻟﺗﻛﺗﯾك اﻟﻔﺎﻋل"؛
ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ:
أوﻻ :إﻧﮭﺎء اﻻﺣﺗﻼل اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﻟﻔﻠﺳطﯾن وﺗﺻﻔﯾﺔ اﻟﻣﺷروع اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﻟﻛوﻧﮫ ﺣرﻛﺔ ﻋﻧﺻرﯾﺔ ﻣﻌﺎدﯾﺔ
ﻟﻺﻧﺳﺎﻧﯾﺔ.
ﺛﺎﻧﯾﺎ :دﻋوة اﻟﻣﺛﻘﻔﯾن اﻟﻌرب اﻟﻣﻠﺗزﻣﯾن ﺑﻘﺿﺎﯾﺎ ﺗﺣرﯾر اﻹﻧﺳﺎن ﻣن اﻟظﻠم واﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ ﻟﻣؤﺗﻣر ﻋﺎم ،وإﻋﻼن
ﺗﺿﺎﻣﻧﮭم ﻣﻊ ﻓﻠﺳطﯾن وﺷﻌﺑﮭﺎ ،وإﻋﺎدة طرح اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑوﺻﻔﮭﺎ ﺻراﻋﺎ ﻋرﺑﯾﺎ ﺻﮭﯾوﻧﯾﺎ ،وﻗﺿﯾﺔ
وﺟود وﻟﯾس ﺣدود ،وطرح ﻗﺿﯾﺔ ﺣق اﻹﻧﺳﺎن اﻟﻌرﺑﻲ أﯾﺎ ﻛﺎن ﻓﻲ اﻟﻛراﻣﺔ واﻟﺣرﯾﺔ.
ﺛﺎﻟﺛﺎ :ﺗوﻗف اﻟﺗواﺻل ﻣﻊ اﻷﻧظﻣﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ اﻟﻣطﺑﻌﺔ ﻋﺎﻣﺔ ،وﺗﻌزﯾز اﻟﺗواﺻل ﻣﻊ اﻟﺟﻣﺎھﯾر اﻟﻌرﺑﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﻟم
ﺗﺗﺧﻠﻰ ﯾوﻣﺎ ﻋن ﻓﻠﺳطﯾن ،ﻓوﻋﻲ اﻟﺷﻌوب أﻛﺑر ﻣن وﻋﻲ اﻟﺣﻛﺎم ،واﻟﺑﻼد ﻟﻠﺷﻌوب وﻟﯾس ﻟﻠﺣﻛﺎم ،واﻟﻣﺳﺗﻘﺑل
ﻷطﻔﺎﻟﮭم وأﺣﻔﺎدھم وﻟﯾس ﻟم ﯾﺳرق ﺛروات اﻷوطﺎن وﯾﺻﺎدق اﻷﻋداء.
راﺑﻌﺎ :اﻟﺗﻌﺎﻣل ﻓﻘط ﻣﻊ وﺳﺎﺋل اﻹﻋﻼم اﻟﻌرﺑﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗطرح ﻗﺿﯾﺔ ﻓﻠﺳطﯾن ﻋﻠﻰ أﺳﺎس أﻧﮭﺎ ﺻراع وﺟود
ﻋرﺑﻲ ﺻﮭﯾوﻧﻲ ،واﻟﺗرﻛﯾز ﻋﻠﻰ أن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﺷﻛﻠوا ﻣﻧذ ﻋﺎم 1947ﺧط اﻟدﻓﺎع اﻷول ﻋن اﻟﻌرب
واﻟﻌروﺑﺔ ﻓﻲ وﺟﮫ اﻻﺳﺗﻌﻣﺎر اﻻﺳﺗﯾطﺎﻧﻲ اﻟﺗوﺳﻌﻲ اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ.
ﺧﺎﻣﺳﺎ :دﻋوة اﻟﺷﻌوب اﻟﻌرﺑﯾﺔ إﻟﻰ ﻣﻘﺎطﻌﺔ ﺑﺿﺎﺋﻊ ﻛﺎﻓﺔ اﻟدول اﻟﺗﻲ ﺗﺳﺎﻧد إﺳراﺋﯾل وﺗدﻋﻣﮭﺎ ،وﻣﻘﺎوﻣﺔ
اﻟﺗطﺑﯾﻊ ﻣﻊ اﻟﻛﯾﺎن اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﺑﻛﺎﻓﺔ اﻟطرق اﻟﺳﻠﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗﺎﺣﺔ.
ﺳﺎدﺳﺎ :ﺗﺑﻧﻲ ﻣﺷروع اﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ اﻟﻌﻠﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﯾﻌﯾش ﻓﯾﮭﺎ اﻟﻌرب
واﻟﯾﮭود ﻋﻠﻰ ﻗدم اﻟﻣﺳﺎواة ﻓﻲ اﻟﺣﻘوق واﻟواﺟﺑﺎت ،ﻣﻊ رﻓض اﻟﺗﻔﺎوض ﻣﻊ أي طرف ﯾﮭودي أو ﻏرﺑﻲ إﻻ
ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﺗﻔﻛﯾك اﻟﻣﺷروع اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﺑوﺻﻔﮫ ﻣﺷروﻋﺎ اﺳﺗﻌﻣﺎرﯾﺎ ﯾﻌﺎدي اﻹﻧﺳﺎﻧﯾﺔ وﯾﻘوم ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻔرﻗﺔ
اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ.
ﺳﺎﺑﻌﺎ :ﻛﺧطوة ﻋﻠﻰ طرﯾق ﺗﻔﻛﯾك اﻟﻣﺷروع اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ،ﻣطﺎﻟﺑﺔ ھﯾﺋﺔ اﻷﻣم وﻛﺎﻓﺔ اﻟدول اﻷﻋﺿﺎء ﺑﺗﻌﻠﯾق
اﻋﺗراﻓﮭﺎ ﺑﺈﺳراﺋﯾل ﺣﺗﻰ ﺗﻘوم ﺑﺗﺣدﯾد ﺣدودھﺎ اﻟﺟﻐراﻓﯾﺔ ،ﻓﺎﻻﻋﺗراف ﺑﺎﻟدول ﯾﺗم ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ وﺟود ﺷﻌب
وﺣﻛوﻣﺔ ﺿﻣن ﻣﻧطﻘﺔ ﺟﻐراﻓﯾﺔ ﻣﺣددة ،وﻟﯾس دوﻟﺔ ﺑﻼ ﺣدود وﺳﯾﺎﺳﺔ ﻋﻧﺻرﯾﺔ ﺑﻼ ﻗﯾود.
ﺛﺎﻣﻧﺎ :إﻧﺷﺎء ﻣرﻛز دراﺳﺎت اﺳﺗراﺗﯾﺟﻲ ﻋرﺑﻲ ﻓﻲ أوروﺑﺎ أو أﻣرﯾﻛﺎ ﺑﺈﺷراف ﻣﻔﻛرﯾن ﻋرب ﻻ ﯾﻧﺗﻣون
ﻟﻧظﺎم أو ﻓﺻﯾل ﻟﻣﺗﺎﺑﻌﺔ ﺗطور اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺧﺗﻠف اﻟﺳﺎﺣﺎت ،وﻛﺷف اﻟﺳﯾﺎﺳﺎت واﻟﻣواﻗف
اﻟﻐرﺑﯾﺔ اﻟﻣﻌﺎدﯾﺔ ﻟﻠﻌرب ،وﻣراﺟﻌﺔ ﺧطﺔ اﻟﻌﻣل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑﺷﻛل ﻣﺗواﺻل ،وﺗﻘﯾﯾم أداء اﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﻌرﺑﯾﺔ
ﻣن ﻛﺎﻓﺔ اﻟﺟواﻧب ،ورﺳم اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﺗﺣرر وﺗﻧﻣﯾﺔ ﻋرﺑﯾﺔ ﺷﺎﻣﻠﺔ ،ﺗﺷﻛل ﺧﺎرطﺔ طرﯾق ﻟﻣﺳﺗﻘﺑل ﻋرﺑﻲ
واﻋد.
ﺗﺎﺳﻌﺎ ،ﺗﺟﻣﯾﻊ اﻟﻘوى اﻟﻣﻧﺎھﺿﺔ ﻟﻠﻌﻧﺻرﯾﺔ ﻓﻲ ﺣرﻛﺔ ﻋﺎﻟﻣﺔ واﺣدة ﺗﺗﺟﺎوز اﻟﺣدود اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ واﻟﻌﻘﺎﺋدﯾﺔ ،وﺗﻘوم
ﺑﻧﺷﺎطﺎت ﺗوﻋﯾﺔ وﺗﺛﻘﯾف ﻟﻠﺷﻌوب ﺑﮭدف ﺗﻣﻛﯾن اﻹﻧﺳﺎن ﻣن اﺳﺗﻌﺎدة ﻛراﻣﺗﮫ وﺣﻘوﻗﮫ ﻓﻲ ﻛل ﻣﻛﺎن.
إن ﻟدي ﺷﺧﺻﯾﺎ ﻣﺷروﻋﯾن اﺣدھﻣﺎ ﯾﺗﻛﻔل ﺑوﻗف اﻟﮭﺟرة اﻟﻌرﺑﯾﺔ واﻹﻓرﯾﻘﯾﺔ إﻟﻰ أوروﺑﺎ واﻟﮭﺟرة ﻣن أﻣرﯾﻛﺎ
اﻟﺟﻧوﺑﯾﺔ إﻟﻰ أﻣرﯾﻛﺎ اﻟﺷﻣﺎﻟﯾﺔ ،واﻟﻣﺷروع اﻟﺛﺎﻧﻲ ﯾﺗﻛﻔل ﺑﺗﺳدﯾد دﯾون ﻛﺎﻓﺔ اﻟدول اﻟﺛرﯾﺔ واﻟﻔﻘﯾرة ﻓﻲ ﯾوم واﺣد
ﺑﻼ ﺗﻛﻠﻔﺔ ﻟدوﻟﺔ أو ﺑﻧك أو داﻓﻊ ﺿراﺋب ،ودون زﯾﺎدة اﻟﺳﯾوﻟﺔ اﻟﻧﻘدﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟم ...ﻣﺷﺎرﯾﻊ ﻧﻘدﻣﮭﺎ ھدﯾﺔ ﺑﺎﺳم
اﻷﻣﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ ﻟﺷﻌوب اﻟﻌﺎﻟم أﺟﻣﻊ.
إن ﺗطﺑﯾق ھذه اﻟﻣﻘﺗرﺣﺎت ﯾﺷﻛل ﺑﺣد ذاﺗﮫ إﻋﺎدة ﺗﺄﺳﯾس ﻟﻠﻧﺿﺎل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ واﻟﻌرﺑﻲ ﻋﻠﻰ أﺳس ﺟدﯾدة ﺑﻌد أن
ﻓﻘد ھوﯾﺗﮫ ورﺳﺎﻟﺗﮫ ﻓﻲ ﻣﻔﺎوﺿﺎت ﻋدﻣﯾﺔ ﻗﺎﻣت ﺑﺗﻐﯾﯾب اﻟﺷﻌوب اﻟﻌرﺑﯾﺔ وإھﺎﻧﺔ ﻛراﻣﺗﮭﺎ ،وﺗﺳﺑﺑت ﻓﻲ ﺗراﺟﻊ
ﻗﺿﺎﯾﺎھﺎ ﻋﺎﻣﺔ .إن ﺗواﺻل ﻗوى اﻟﺗﺣرر واﻟوﺣدة واﻟﻧﮭﺿﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ ﻣﻊ اﻟﺟﻣﺎھﯾر ﻻ ﺑد وان ﯾﻛون ﻣﺑﺎﺷرا ﻻ
ﯾﻣر ﻣن ﺧﻼل ﻗﻧوات رﺳﻣﯾﺔ ،وﯾﻌﻣل ﺑﺎﺳﺗﻣرار ﻋﻠﻰ ﺿﺦ دم ﺟدﯾد ﻓﻲ ﺣرﻛﺔ اﻟﺷﻌوب اﻟﻌرﺑﯾﺔ ﻧﺣو اﻟوﺣدة
واﻟﺣرﯾﺔ وﺗﺣرﯾر ﻓﻠﺳطﯾن ،وإﻗﺎﻣﺔ اﻟﻌدل واﻟﻣﺳﺎواة ﻓﻲ اﻟوطن اﻟﻌرﺑﻲ.
ﺷﻌﺎرﻧﺎ ھو اﻟﺗﻔﺎوض ﻓﻘط ﻣﻊ ﻏﯾر اﻟﺻﮭﺎﯾﻧﺔ ﻣن اﻟﯾﮭود ودﻋﺎة اﻟﺳﻼم ،وذﻟك ﻋﻠﻰ إﻧﮭﺎء آﺧر اﺣﺗﻼل
اﺳﺗﻌﻣﺎري ﻋﻧﺻري ﻓﻲ اﻟﺗﺎرﯾﺦ ،وھو اﺳﺗﻌﻣﺎر ﻓﻠﺳطﯾن ،وﺗﺻﻔﯾﺔ اﻟﺣرﻛﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ واﻟﻔﻛر اﻟﻣﻧﺑﺛق ﻋﻧﮭﺎ
ﻣﻘﺎﺑل اﻟﻌﻔو ﻋن ﺟراﺋم اﻟﺻﮭﺎﯾﻧﺔ ﺑﺣق اﻟﺷﻌوب اﻟﻌرﺑﯾﺔ ،واﻟﺳﻣﺎح ﻟﮭم ﺑﺎﻹﻗﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ﻛﻣواطﻧﯾن
ﻣﺗﺳﺎوﯾن ﻣﻊ ﻏﯾرھم ﻓﻲ اﻟﺣﻘوق واﻟواﺟﺑﺎت .وﻓﯾﻣﺎ ﯾﻠﻲ ﻧﻘدم ﻣﺷروع اﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة اﻟذي ﯾﺑدأ ﺑﺗﺷﻛﯾل ﺣرﻛﺔ
ﺳﻼم ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ ﺑﺎﺳم "ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔPalestine Peace Movement ".
ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
إن ﻓﺷل اﻟﺟﮭود اﻟﺛﻧﺎﺋﯾﺔ وﻣﺗﻌددة اﻷطراف ﻓﻲ اﯾﺟﺎد ﺣل ﺳﻠﻣﻲ ﻟﻠﺻراع اﻟﻌرﺑﻲ اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﯾﺟﻌل ﻣن
اﻟﺿروري ﻣﯾﻼد رؤﯾﺔ ﺟدﯾدة وأﺳﻠوب ﻣﺧﺗﻠف ﻟﻠﺗﻌﺎﻣل ﻣﻊ ھذه اﻟﻣﻌﺿﻠﺔ ،وﺗﺣﻘﯾق ﺳﻼم ﺷﺎﻣل وداﺋم ﻓﻲ
ﻓﻠﺳطﯾن .إذ ﻓﯾﻣﺎ ﻛﺎﻧت "ﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﺳﻼم" ﺗراوح ﻓﻲ ﻣﻛﺎﻧﮭﺎ ،ﻛﺎﻧت ﺣرﻛﺔ اﻻﺳﺗﯾطﺎن ﻓﻲ اﻷراﺿﻲ اﻟﺗﻲ اﺣﺗﻠﺗﮭﺎ
إﺳراﺋﯾل ﻋﺎم 1967ﺗﺳﺎرع اﻟﺧطﻰ ،ﻣﺎ ﺟﻌل ﻋدد اﻟﻣﺳﺗوطﻧﯾن ﯾﺗﺟﺎوز 700أﻟف ﺷﺧص ،اﻷﻣر اﻟذي ﺟﻌل
ﻣﺷروع اﻟدوﻟﺗﯾن ﻏﯾر ﻗﺎﺑل ﻟﻠﺗطﺑﯾق .إذ ﺑﯾﻧﻣﺎ ﻻ ﯾﺟرؤ زﻋﯾم إﺳراﺋﯾﻠﻲ ﻋﻠﻰ ﺗﻔﻛﯾك اﻟﻣﺳﺗوطﻧﺎت ،ﻻ ﯾﺟرؤ
زﻋﯾم ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻧﺎزل ﻋن "ﺣق اﻟﻌودة" .وﻣﻊ ﻓﺷل اﻟﻣﺑﺎﺣﺛﺎت ،ﻓﻘد ﻣﻌظم اﻟﯾﮭود واﻟﻌرب اﻟﻣؤﻣﻧﯾن
ﺑﺎﻟﺗﻌﺎﯾش اﻟﺳﻠﻣﻲ اﻷﻣل ،ﻓﯾﻣﺎ ﻛﺳب اﻟﻣﺗطرﻓون ﻋﻠﻰ اﻟﺟﺎﻧﺑﯾن ﻓرﺻﺔ ﻟﻠﺗروﯾﺞ ﻟﺑراﻣﺟﮭم اﻟداﻋﯾﺔ إﻟﻰ إﻗﺻﺎء
اﻵﺧر وﻋدم اﻻﻋﺗراف ﺑوﺟوده .وﺣﯾث أﻧﮫ ﻟم ﯾﻌد ﻣﻣﻛﻧﺎ اﻟﺗوﺻل ﻟﺣل ﻟﻠﺻراع ،ﻓﺈن ﺗﺷﻛﯾل ﺣرﻛﺔ ﺳﻼم
ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ ﯾﺻﺑﺢ اﻟﺳﺑﯾل ﻟﺗﺣﻘﯾق اﻟﻐرض اﻟﻣطﻠوب.
ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ )اﻟﺣرﻛﺔ( ھﻲ ﺗﻧظﯾم ﺳﯾﺎﺳﻲ دوﻟﻲ ﯾﺳﻌﻰ ﻟﺗﺣﻘﯾق ھدف واﺣد :إﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺔ
دﯾﻣﻘراطﯾﺔ ﻋﻠﻣﺎﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﯾﻌﯾش ﻓﯾﮭﺎ ﻋرب ﻓﻠﺳطﯾن وﯾﮭودھﺎ ﻓﻲ ﺳﻼم ﺑوﺻﻔﮭم
ﻣواطﻧﯾن ﯾﺗﻣﺗﻌون ﺑﺣﻘوق وواﺟﺑﺎت ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ .وﻣن أﺟل ﺗﺣﻘﯾق ھذا اﻟﮭدف ،ﺳوف ﺗﺷﺎرك اﻟﺣرﻛﺔ ﻓﻲ
اﻻﻧﺗﺧﺎﺑﺎت اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ واﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻛﺗﻧظﯾم ﺳﯾﺎﺳﻲ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس ﻓﻛرة اﻟدوﻟﺔ .وﻓﻲ ﺿوء اﻟﺗزاﻣﮭﺎ ﺑﮭدف
ﺳﯾﺎﺳﻲ واﺣد ،ﻓﺈن اﻟﺣرﻛﺔ ﺳوف ﺗﻣﺗﻧﻊ ﻋن طرح ﻣﺑﺎدرات ذات طﺑﯾﻌﺔ اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ أو اﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ﻛﻲ ﺗﺗﯾﺢ
اﻟﻣﺟﺎل ﻟﻛل ﻣن ﯾؤﻣن ﺑﺎﻟﺗﻌﺎﯾش اﻟﺳﻠﻣﻲ ﻓﻲ دوﻟﺔ واﺣدة ﻟﯾﻧﺿوي ﺗﺣت ﻣظﻠﺗﮭﺎ ،ﻣﻊ اﻻﺣﺗﻔﺎظ ﺑﺑراﻣﺟﮫ
اﻟﺧﺎﺻﺔ .وھذا ﯾﻌﻧﻲ أن ﻣن ﺣق ﻛل ﺷﺧص أن ﯾﻛون ﻋﺿوا ﻓﻲ اﻟﺣرﻛﺔ ،ﺷرﯾطﺔ أن ﯾﻠﺗزم ﺑﮭدف إﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺔ
ﻋرﺑﯾﺔ ﯾﮭودﯾﺔ واﺣدة ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،وأن ﯾﺳﮭم ﻓﻲ اﻟﺗوﻋﯾﺔ اﻟﺟﻣﺎھﯾرﯾﺔ ،داﺧل ﻓﻠﺳطﯾن
وﺧﺎرﺟﮭﺎ ،وﻓﻲ اﻟﻣﺣﺎﻓل اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ واﻟدوﻟﯾﺔ.
ﻟﻣﺎ ﻛﺎﻧت اﻟﺧطوط اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻔﺻل ﻓﺋﺎت ﻛل ﻣﺟﺗﻣﻊ ﻋن ﺑﻌﺿﮭﺎ اﻟﺑﻌض ﻗد أﺻﺑﺣت ذات طﺑﯾﻌﺔ
اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ ﺛﻘﺎﻓﯾﺔ أﻛﺛر ﻣﻧﮭﺎ اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ اﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ،ﻓﺈن اﻟﻣﻌﺎدﻟﺔ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ أﺳﺎس أن ﻟﻛل
ﻣواطن ﺻوت واﺣد ﻓﻘدت ﺻﻼﺣﯾﺗﮭﺎ؛ اﻷﻣر اﻟذي ﺟﻌل اﻟﻧظﺎم اﻟدﯾﻣﻘراطﻲ اﻟﻐرﺑﻲ ﯾﺗﺣول إﻟﻰ ﻧظﺎم ﻣﻛن
أﻗﻠﯾﺔ ﺿﺋﯾﻠﺔ ﻓﻲ ﻛل ﻣﺟﺗﻣﻊ ﻣن اﺣﺗﻛﺎر اﻟﺳﻠطﺔ ،واﺳﺗﺧداﻣﮭﺎ أداة ﻻﺳﺗﻐﻼل أﻏﻠﺑﯾﺔ اﻟﻣواطﻧﯾن واﻟﺗﺣﻛم ﻓﻲ
ﻣﺻﺎﺋرھم .وﺣﯾث إﻧﮫ ﻟم ﯾﻌد ﺑﺎﺳﺗطﺎﻋﺔ اﻟﻧظﺎم ھذا ﺗﺣﻘﯾق ﻋداﻟﺔ اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ أو ﻣﺳﺎواة ،ﻓﺈن اﻟﻧظﺎم اﻟدﯾﻣﻘراطﻲ
ﻟﻠدوﻟﺔ اﻟﻣﻧﺷودة ﻻ ﺑد وأن ﯾﺿﻣن ﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻛﺎﻓﺔ ﻓﺋﺎت اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ ﻓﻲ اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ .ﻟﮭذا ،ﺗدﻋو اﻟﻣﻌﺎدﻟﺔ
اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ إﻟﻰ ﺗﻘﺎﺳم اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﺑﯾن اﻟﻌرب واﻟﯾﮭود ،ﻣﻊ إﺷراك ﻣﻧظﻣﺎت اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟﻣدﻧﻲ اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ
ﻋﻠﻰ اﻟﺟﺎﻧﺑﯾن .وھذا ﻣن ﺷﺄﻧﮫ أن ﯾُﺣوﱢ ل ﻓﻠﺳطﯾن إﻟﻰ وطن ﻣﺷﺗرك ﻟﺷﻌﺑﯾن ﯾﻌﯾﺷﺎن ﻓﻲ ﺳﻼم وأﻣن ﺿﻣن
ﺣدود وطن ﻣﺷﺗرك.
وﻣن أﺟل اﻟﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﺟﺎﻧﺑﻲ اﻟﺻراع ،ﻓﺈن ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻗررت أن
ﺗﻛون ﻣﻧظﻣﺔ ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ اﻟﻌﺿوﯾﺔ .وﻣﻊ أن ﺣق اﻟﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ﺳﯾﻛون
ﻣﺣﺻوراً ﺑﻣن ﯾﺣﻣل اﻟﺟﻧﺳﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ واﻟﺟﻧﺳﯾﺔ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ،إﻻ أﻧﮫ ﻣن ﺣق ﻛﺎﻓﺔ اﻷﻋﺿﺎء اﻟﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻓﻲ
ﻋﺿوﯾﺔ اﻟﻠﺟﺎن اﻟﺗﻲ ﺗﺷﻛﻠﮭﺎ اﻟﺣرﻛﺔ .أﻣﺎ رﺳم اﻟﻌﺿوﯾﺔ ﻓﯾدﻓﻊ ﻣرة واﺣدة ﻟﻣدى اﻟﺣﯾﺎة ،واﻟﺳﻣﺎح ﻟﻛل ﺷﺧص
ﺑﺗﺣدﯾد رﺳم ﻋﺿوﯾﺗﮫ ،ﻋﻠﻰ أن ﻻ ﯾﻘل ﻋن 100دوﻻر.
وﺗﺣدد اﻟﻧﻘﺎط اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ أھم اﻟﻣﺑﺎدئ اﻟﺗﻲ ﺗﻘوم ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟﺣرﻛﺔ ،واﻷھداف اﻟﺗﻲ ﺗﺳﻌﻰ إﻟﯾﮭﺎ:
.1إﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺔ واﺣدة ﺛﻧﺎﺋﯾﺔ اﻟﮭوﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﯾﻛون ﻣن ﺣق ﻛل ﯾﮭود وﻋرب
ﻓﻠﺳطﯾن أن ﯾﻌﯾﺷوا ﻓﯾﮭﺎ ﻛﻣواطﻧﯾن ﻣﺗﺳﺎوﯾن ﻓﻲ اﻟﺣﻘوق واﻟوﺟﺑﺎت.
.2اﺳم اﻟدوﻟﺔ اﻟﻣﻘﺗرح ھو "دوﻟﺔ اﻷرض اﻟﻣﻘدﺳﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ" )The Holly Land State of
(Palestine
.3ﻛﺗﺎﺑﺔ دﺳﺗور ﻟﻠدوﻟﺔ ﯾﺿﻣن ﻣﺷﺎرﻛﺔ اﻟﺷﻌﺑﯾن ﻓﻲ اﻟﺳﻠطﺔ ،وﺗﻘﺎﺳم اﻟﺳﻠطﺔ اﻟﺗﻧﻔﯾذﯾﺔ ﺑﯾن رﺋﯾس
اﻟدوﻟﺔ ورﺋﯾس اﻟوزراء.
.4ﻗﯾﺎم اﻟﺷﻌب ﺑﺎﻧﺗﺧﺎب رﺋﯾس اﻟدوﻟﺔ وﻣﺟﻠس اﻟﻧواب ﻣﺑﺎﺷرة ،ﻣﻊ ﻗﯾﺎم ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب ﺑﺎﻧﺗﺧﺎب رﺋﯾس
اﻟوزراء ،ﻋﻠﻰ أن ﯾﻛون اﻟﺷﺧص اﻟﻣﻧﺗﺧب وﺟﻣﯾﻊ اﻟوزراء ﻣن ﺧﺎرج اﻟﻣﺟﻠس.
.5ﻓﻲ ﺣﺎل ﻓوز ﯾﮭودي ﺑﻣﻧﺻب رﺋﺎﺳﺔ اﻟدوﻟﺔ ،ﯾﻛون ﻋﻠﻰ ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب ،ﺑﺣﻛم اﻟدﺳﺗور ،أن ﯾﻧﺗﺧب
رﺋﯾس وزراء ﻋرﺑﻲ .وﻓﻲ ﺣﺎل ﻓوز ﻋرﺑﻲ ﺑﻣﻧﺻب رﺋﺎﺳﺔ اﻟدوﻟﺔ ،ﯾﻧﺗﺧب ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب رﺋﯾس
وزراء ﯾﮭودي.
ﺗﺧﺻﯾص %25ﻣن ﻣﻘﺎﻋد ﻣﺟﻠس اﻟﻧواب ﻟﻣﻧظﻣﺎت اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟﻣدﻧﻲ ،ﺗوزع ﻣﻧﺎﺻﻔﺔ ﺑﯾن
.6
اﻟﻣﻧظﻣﺎت اﻟﻌرﺑﯾﺔ واﻟﯾﮭودﯾﺔ .ﺛم ﺗوزع اﻟﻣﻘﺎﻋد اﻟﺑﺎﻗﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻷﺣزاب اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﺑﻧﺎء ﻋﻠﻰ ﻧﺳﺑﺔ
اﻷﺻوات اﻻﻧﺗﺧﺎﺑﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺣﺻل ﻛل ﺣزب ﻋﻠﯾﮭﺎ.
.7ﻛل ﻣن ﯾﺣﻣل اﻟﺟﻧﺳﯾﺔ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ﯾوم إﻋﻼن اﻟدوﻟﺔ اﻟﺟدﯾدة ﯾﻛون ﻣواطﻧﺎ ﻓﯾﮭﺎ .وﻛل ﻣن ﯾﺣﻣل
اﻟﺟﻧﺳﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﯾوم إﻋﻼن اﻟدوﻟﺔ اﻟﺟدﯾدة ﯾﻛون ﻣواطﻧﺎ ﻓﯾﮭﺎ.
.8ﯾﻛون ﻣن ﺣق ﻛل ﻣن وﻟد ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ،أو أﺣد واﻟدﯾﺔ أو أﺟداده أن ﯾﻌود إﻟﯾﮭﺎ ،وأن ﯾﺣﺻل ﻋﻠﻰ
ﺟﻧﺳﯾﺗﮭﺎ ﺑﻌد ﺳﻧﺔ ﻣن اﻹﻗﺎﻣﺔ اﻟداﺋﻣﺔ ﻓﯾﮭﺎ .وھذا اﻟﺣق ﯾﺷﻣل ﺣﻣﻠﺔ ﻛﺎﻓﺔ اﻟﺟﻧﺳﯾﺎت ،ﺑﻐض اﻟﻧظر ﻋن
ھوﯾﺎﺗﮭم وأدﯾﺎﻧﮭم وأﻟواﻧﮭم وﻣﻧﺎﺑﻌﮭم.
.9ﯾﻛون ﻣن ﺣق ﻛل ﻣن ﻓﻘد ﺑﻌض أو ﻛل ﻣﻣﺗﻠﻛﺎﺗﮫ ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ﻣﻧذ ﻋﺎم 1947أن ﯾﺳﺗﻌﯾدھﺎ ،وأن
ﯾطورھﺎ وﯾؤﺟرھﺎ وﯾﺑﯾﻌﮭﺎ ﻟﻣن ﺷﺎء دون أي ﺗدﺧل ﺧﺎرﺟﻲ ،ﻣﻊ اﻻﻟﺗزام ﺑﻌدم ﺗرﺣﯾل ﻣواطن ﻣن
ﺑﯾﺗﮫ رﻏم إرادﺗﮫ.
إن إﻋﻼن ﻓﻠﺳطﯾن وطﻧﺎ ً ﻣﺷﺗرﻛﺎ ً ﻟﻠﯾﮭود واﻟﻌرب اﻟذﯾن ﯾ ّدﻋون أن ﻟﮭم ﺣﻘﺎ ً ﻓﯾﮭﺎ ھو اﻟﺣل اﻹﻧﺳﺎﻧﻲ اﻟوﺣﯾد
ﻟﻠﺻراع اﻟداﺋر ﻣﻧذ ﻋﻘود ﻋﻠﻰ اﻷرض اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ .ﻟﻘد ﻋﺎش اﻟﻌرب واﻟﯾﮭود ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ﻛﺟﯾران وأﺻدﻗﺎء
ﻓﻲ اﻟﻣﺎﺿﻲ ،و ﺑﺈﻣﻛﺎﻧﮭم اﻟﻌﯾش ﺟﻧﺑﺎ ً إﻟﻰ ﺟﻧب ﻓﻲ اﻟﻣﺳﺗﻘﺑل .إﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ذﻟك ،ﯾﻣﻠك ﻋرب ﻓﻠﺳطﯾن وﯾﮭودھﺎ
رﺻﯾداً ھﺎﺋﻼً ﻣن اﻟﻛﻔﺎءات اﻟﻌﻠﻣﯾﺔ واﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟدوﻟﯾﺔ واﻟﻣﺎل ،ﻣﺎ ﯾﺟﻌﻠﮭم ﻗﺎدرﯾن ﻋﻠﻰ ﺗطوﯾر اﻗﺗﺻﺎد
دﯾﻧﺎﻣﯾﻛﻲ وﺛﻘﺎﻓﺔ ﻣﺗﻧوﻋﺔ ﺛري ﺣﯾﺎﺗﮭم وﺣﯾﺎة ﺷﻌوب اﻟﻌﺎﻟم.
إن ﺣل اﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة ﻛﻣﺎ ﺟﺎء أﻋﻼه ،ھو اﻟﺣل اﻟوﺣﯾد اﻟﻘﺎدر ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻐﻠب ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻓﺔ اﻟﻌﻘﺑﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻌﯾق ﺣل
اﻟدوﻟﺗﯾن :ﻣﺷﻛﻠﺔ اﻟﻘدس ،ﺣدود اﻟدوﻟﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،اﻟﻣطﺎﻟب اﻷﻣﻧﯾﺔ ﻟﻠطرﻓﯾن ،اﻟﻣﺳﺗوطﻧﺎت ﻓﻲ اﻟﺿﻔﺔ
اﻟﻐرﺑﯾﺔ ،وﺣق اﻟﻌودة ﻟﻠﻼﺟﺋﯾن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،ﻛﻣﺎ ﯾﺿﻣن أﯾﺿﺎ إﻋﺎدة ﺗوﺣﯾد ﻗطﺎع ﻏزة واﻟﺿﻔﺔ اﻟﻐرﺑﯾﺔ.
وﻓﻲ اﻟواﻗﻊ ،ﻟﯾس ﺑﺈﻣﻛﺎن اﻟﯾﮭود أو اﻟﻌرب أن ﯾﺳﺗﻌﯾدوا إﻧﺳﺎﻧﯾﺗﮭم وﯾﺣرروا أﻧﻔﺳﮭم ﻣن اﻟﻛراھﯾﺔ
واﻟﻌداوة ،وأن ﯾﻧﻘذوا أطﻔﺎﻟﮭم وأﺣﻔﺎدھم ﻣن ﺗﺳوﻧﺎﻣﻲ اﻟﺗطرف اﻟﻌﻘﺎﺋدي اﻟذي ﯾﺟﺗﺎح اﻟﻣﻧطﻘﺔ إﻻ ﺑﺎﻟﺗﻌﺎﯾش
اﻟﺳﻠﻣﻲ ﻓﻲ وطن ﻣﺷﺗرك ،وﺗﻘﺎﺳم اﻟﺳﻠطﺎت .إن اﻟﺗطرف اﻟدﯾﻧﻲ واﻟﻌﻧﺻري ھو أﺧطر اﻷﻣراض اﻟﺗﻲ
ﺗﺻﯾب اﻷﻣم ،ﻹﻧﮫ ﻻ ﯾﻣوت إﻻ ﺣﯾن ﯾﻘﺿﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺟﺳد اﻟذي ﯾﺳﻛن ﻓﯾﮫ وﯾﻌﯾش ﻋﻠﻰ ﻣص دﻣﮫ .ﻟذﻟك ﻛﺎن
ﻋﻠﻰ أﺣرار اﻟﻌﺎﻟم أن ﯾﻌﻣﻠوا ﺳوﯾﺎ ً ﻟﺗﻌزﯾز ﻣﻧﺎﻋﺔ اﻟﺟﺳم اﻟﯾﮭودي واﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻛﻲ ﯾواﺟﮫ ذﻟك اﻟﻣرض
اﻟﺧﺑﯾث ،وﯾﺗﺟﺎوز أﺣﻘﺎد اﻟﻣﺎﺿﻲ وﺻوﻻ إﻟﻰ ﺳﻼم ﺷﺎﻣل وﻋﺎدل.
ﻓﻲ ﺿوء ھذه اﻟرؤﯾﺔ واﻟﺣﻘﺎﺋق ،ﻧدﻋو ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺛﻘﻔﯾن واﻟﻧﺎﺷطﯾن اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﯾن ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟم أﺟﻣﻊ ،ﺧﺎﺻﺔ
اﻟﻌرب واﻟﯾﮭود ﻣﻧﮭم ،إﻟﻰ اﻻﻧﺿﻣﺎم ﻟﺻﻔوف ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ھذه ،واﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ دﻋم ﻓﻛرة إﻗﺎﻣﺔ
دوﻟﺔ واﺣدة ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﺗﻛون وطﻧﺎ ً ﻟﻌرب ﻓﻠﺳطﯾن وﯾﮭودھﺎ ،ﯾﺗﻣﺗﻊ ﻣواطﻧوھﺎ ﺑﺣﻘوق
وواﺟﺑﺎت ﻣﺗﺳﺎوﯾﺔ ،وﯾﻌﯾﺷون ﻓﻲ ﺳﻼم ﻓﻲ دوﻟﺔ دﯾﻣﻘراطﯾﺔ ﻋﻠﻣﺎﻧﯾﺔ ﻣﺣﺎﯾدة وﻣﻧزوﻋﺔ اﻟﺳﻼح.
اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﻟﺗﺻﻔﯾﺔ اﻟﻣﺷروع اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ
ﺗﺗﻛون اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻟﺗﺻﻔﯾﺔ اﻟﻛﯾﺎن اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ﻣن أرﺑﻌﺔ ﺧطط ﻓرﻋﯾﺔ ﺗﻧﻔذ ﻋﻠﻰ أرﺑﻌﺔ ﻣراﺣل.
وﻓﯾﻣﺎ ﯾﻠﻲ ﻧﻘدم ﺗﺻورا ﻣﺧﺗﺻرا ﻟﻠﻌﻣل اﻟﻣطﻠوب ﻟﻠوﺻول إﻟﻰ اﻷھداف اﻟﻣﺣددة.
اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻷوﻟﻰ ھﻲ إﻗﺎﻣﺔ "ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ" ،وھذه ﺗﺣﺗﺎج إﻟﻰ ﺣﺷد ﻣﺎ ﺑﯾن 25إﻟﻰ 40ﺷﺧﺻﯾﺔ
ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ ﻓﻲ ﻣؤﺗﻣر ﯾﻌﻘد ﺧﺻﯾﺻﺎ ﻹﻗرار ھذا اﻟﻣﺷروع وإﻋﻼﻧﮫ ﻋﻠﻰ اﻟﻣﻸ ،وﺗﺣدﯾد طرﯾﻘﺔ ﻋﻣل اﻟﺣرﻛﺔ
وﻣﺟﺎﻻت ﻋﻣﻠﮭﺎ ،وﺗﻛوﯾن ﻟﺟﺎن اﻟﻌﻣل اﻟﺗﻲ ﺳﺗﺗﻛﻔل ﺑﺗﻧﻔﯾذ اﻟﻣﺷروع واﻧﺗﺧﺎب اﻋﺿﺎﺋﮭﺎ ،واﻧﺗﺧﺎب ﻣﺟﻠس
أﻣﻧﺎء .ﻣﺎ ﯾﻌﻧﻲ ﻛﺗﺎﺑﺔ ﻗﺎﻧون اﻟﺣرﻛﺔ وﻧظﺎﻣﮭﺎ اﻷﺳﺎﺳﻲ ،واﻧﺗﺧﺎب اﻟﻘﺎﺋﻣﯾن ﻋﻠﻰ إدارﺗﮭﺎ وﺗوﺟﯾﮭﮭﺎ.
وﯾﺑدأ اﻟﻌﻣل ﺑﺎﻟﺑﺣث ﻋن ﺷﺧﺻﯾﺎت ﺗﻌﺎرض ﻧظﺎم اﻷﺑﺎرﺗﮭﺎﯾد اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ،وﺗﻘف ﻣﻊ اﻟﻌدل واﻟﻣﺳﺎواة ﺑﯾن
ﻛﺎﻓﺔ اﻷﺟﻧﺎس ،ﻋﻠﻰ أن ﯾﻛون ﻧﺣو ﺛﻠث اﻟﻣﺷﺎرﻛﯾن ﻓﻲ اﻟﻣؤﺗﻣر اﻟﻣﻘﺗرح ﻟﺗﺷﻛﯾل ھذه اﻟﺣرﻛﺔ ﻣن اﻟﯾﮭود،
وﻧﺣو اﻟﺛﻠث ﻣن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،واﻟﺛﻠث اﻷﺧﯾر ﻣن ﺑﻼد اﻟﻌرب وأوروﺑﺎ وأﻣرﯾﻛﺎ .وﯾﻣﻛن ﺗﺣدﯾد ﻣوﻋد ﺗﻘرﯾﺑﻲ
ﻟﻌﻘد ھذا اﻟﻣؤﺗﻣر ﻓﻲ ﺷﮭر ﺳﺑﺗﻣﺑر ،2021وذﻟك ﻓﻲ ﻣدﯾﻧﺔ ﺳﺗراﺳﺑورج ﻓﻲ ﻓرﻧﺳﺎ .وﺗﻛون اﻟدﻋوة ﻟﻠﻣﺷﺎرﻛﺔ
ﻓﻲ اﻟﻣؤﺗﻣر ﻋﻠﻰ أﺳﺎس اﻟﻘﺑول اﻟﻣﺳﺑق ﺑﺣﯾﺛﯾﺎت اﻟﻣﺷروع اﻟﻣﻘﺗرح ،واﻟﺗﺟﻣﻊ ﻹﻋﻼﻧﮫ وﺛﯾﻘﺔ رﺳﻣﯾﺔ ﺗﻌﺑر ﻋن
آراء اﻟﻣﺷﺎرﻛﯾن وﻣواﻗﻔﮭم ،وإﻗرار اﻟﻧظﺎم اﻷﺳﺎﺳﻲ واﻧﺗﺧﺎب أﻋﺿﺎء اﻹدارة واﻟﻠﺟﺎن اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ .وﺳﺄﻗوم
ﺑﺈﻋداد اﻟوﺛﺎﺋق اﻟﻣطﻠوﺑﺔ ﻗﺑل اﻟوﺻول إﻟﻰ ﺳﺗراﺳﺑورج ﻟﻣﻧﺎﻗﺷﺗﮭﺎ وﺗﻌدﯾﻠﮭﺎ وإﻗرارھﺎ.
اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ ھﻲ ﻋﻘد ﻣؤﺗﻣر ﻣﺻﻐر ﻟﻌدد ﻣن اﻟﻣﺛﻘﻔﯾن اﻟﻌرب اﻟﻣﻠﺗزﻣﯾن ﺑﻘﺿﺎﯾﺎ أﻣﺗﮭم ﻋﺎﻣﺔ ،ﺑﻣن ﻓﯾﮭﺎ
ﻗﺿﯾﺔ ﻓﻠﺳطﯾن ،ﯾﻌﻘد ﻓﻲ إﺣدى اﻟﻣدن اﻷوروﺑﯾﺔ ،وﯾﻘوم ﺑﺎﻻطﻼع ﻋﻠﻰ ﻣﺷروع اﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة ،ورﺳم ﺧطﺔ
ﻋﻣل اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﻋرﺑﯾﺔ ﻓﻲ ﻣﻘدورھﺎ ﻣواﺟﮭﺔ اﻟﺗﺣدﯾﺎت اﻟﺗﻲ ﯾطرﺣﮭﺎ اﻟﺗﺧﻠف اﻟﻌرﺑﻲ ﻋن رﻛب اﻟﺣﺿﺎرة
اﻹﻧﺳﺎﻧﯾﺔ ،واﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ ﺣﻣل اﻟدول اﻟﻌرﺑﯾﺔ واﻟﺣﻛﺎم اﻟﻌرب ﻋﻠﻰ اﺣﺗرام ﺣﻘوق اﻹﻧﺳﺎن اﻟﻌرﺑﻲ وﺻﯾﺎﻧﺔ
ﻛراﻣﺗﮫ ،وطرح ﺧطﺔ ﻋﻣل طوﯾﻠﺔ اﻟﻣدى ﻟﻧﮭﺿﺔ ﻋرﺑﯾﺔ ﺷﺎﻣﻠﺔ .وﯾﻣﻛن أن ﯾﻌﻘد ھذا اﻟﻣؤﺗﻣر ﻗﺑل أو ﺑﻌد
ﻣؤﺗﻣر ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺑﺄﯾﺎم ﻗﻠﯾﻠﺔ ﻓﻲ اوروﺑﺎ أﯾﺿﺎ ،ﯾﺟﻣﻊ ﻣﻔﻛرﯾن وﻣﺛﻘﻔﯾن ﻣن ﻣﻌظم اﻟدول
اﻟﻌرﺑﯾﺔ.
وﯾُﻘﺗرح أن ﯾﻘوم اﻟﻣﺟﺗﻣﻌون أوﻻ ،ﺑﺎﺳﺗﻌراض اﻷوﺿﺎع اﻟﻌرﺑﯾﺔ ﻋﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﺿوء ﻣﺎ ﯾﺟري ﻣن ﺗﺣرﻛﺎت
اﻣرﯾﻛﯾﺔ واوروﺑﯾﺔ وﻋرﺑﯾﺔ ،وطﻧﯾﺔ وإﻗﻠﯾﻣﯾﺔ ،ووﺿﻊ اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﻋﻣل ﻧﮭﺿوﯾﺔ ﻟﻸﻣﺔ اﻟﻌرﺑﯾﺔ .وإﻋﻼن
ﻗراءﺗﮭم ﻟﻠﺣﺎل اﻟﻌرﺑﻲ ﻓﻲ وﺛﯾﻘﺔ رﺳﻣﯾﺔ ﺗوزع ﻋﻠﻰ اوﺳﻊ ﻧطﺎق ﻣﻣﻛن .ﻛﻣﺎ ﯾﻘﺗرح ﺛﺎﻧﯾﺎ ،أن ﺗﻘوم اﻟﻧﺧﺑﺔ ھذه
ﺑﺗوﺟﯾﮫ رﺳﺎﻟﺔ ﻟﻠﻘﯾﺎدة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺗوﺿﺢ ﻓﯾﮭﺎ رؤﯾﺗﮭﺎ وﺗﺣدد طرق اﻟﺧروج ﻣن اﻟﻣﺄزق اﻟﺣﺎﻟﻲ ،وھذه أﻣور
ﺗﺷﻣل اﻟوﺛﯾﻘﺔ ھذه ﻣﻌظﻣﮭﺎ .وﺗﻘوم ﺛﺎﻟﺛﺎ ﺑوﺿﻊ ﺗﺻور ﻟﺣرﻛﺔ ﻋرﺑﯾﺔ واﺣدة ،ﺗﺣت اﺳم "ﺣرﻛﺔ اﻟﻧﮭﺿﺔ
اﻟﻌرﺑﯾﺔ" ،ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ اﻟﻌﺿوﯾﺔ اﻟﻔردﯾﺔ ،وﺗرﻛز ﻋﻠﻰ اﻟﻧواﺣﻲ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻟﺛﻘﺎﻓﯾﺔ واﻻﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ،ﺑﻌﯾدا ﻋن
اﻟﻧواﺣﻲ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ،ﻷن اﻟﻌﻣل ﻓﻲ اﻟﻣﺟﺎﻻت اﻟﻣذﻛورة ھذه ﯾﻣﺛل ﺑﺣد ذاﺗﮫ ﺿرورة ﺗوﻋوﯾﺔ ﻻ ﺗﺻﻠﺢ اﻟﺳﯾﺎﺳﺔ
ﺑدوﻧﮭﺎ .وﻟدي ورﻗﺔ ﻛﺗﺑﺗﮭﺎ ﻗﺑل ﻧﺣو ﻋﺷر ﺳﻧوات ﺗﺣت ﻧﻔس اﻟﻌﻧوان ،رﺑﻣﺎ ﺗﺣﺗﺎج ﻟﺑﻌض اﻟﺗﻧﻘﯾﺢ واﻟﺗﺣدﯾث.
اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻟﺛﺎﻟﺛﺔ ھﻲ اﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ إﻗﺎﻣﺔ ﻣرﻛز اﻟدراﺳﺎت اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﻲ اﻟﻣﻘﺗرح أﻋﻼه ،أي وﺿﻊ ﺧطﺔ ﻟﺟﻣﻊ
اﻟﻣﺎل اﻟﻼزم ﻟﺑدء اﻟﻌﻣل ،واﺧﺗﯾﺎر ﺑﻌض اﻷﺷﺧﺎص اﻟﻣؤھﻠﯾن ﻟﻠﻌﻣل ﻓﻲ ھذا اﻟﻣرﻛز ،ورﺳم ﺧطﺔ ﻟﺗﻣوﯾﻠﮫ
وﺿﻣﺎن اﺳﺗﻣراره .وﯾﻣﻛن أن ﯾﻘوم اﻟﻣؤﺗﻣر اﻷول ﺑﺈﻋداد اﻟدراﺳﺔ اﻟﻣطﻠوﺑﺔ ﻟﺗﺄﺳﯾس اﻟﻣرﻛز ،واﻟﺗداول ﺑﺷﺄن
اﻟﻣؤھﻠﯾن ﻟﻠﻌﻣل ﻓﯾﮫ ،وﻛﺗﺎﺑﺔ ﻧظﺎم اﻟﻣرﻛز اﻷﺳﺎﺳﻲ ،وﺗﺧﯾل ﺑﻌض اﻟﺟﮭﺎت اﻟﺗﻲ ﯾﻣﻛن ان ﺗﺳﮭم ﻓﻲ دﻋم
اﻟﻣرﻛز ﻣن اﻟﻧواﺣﻲ اﻟﻣﺎﻟﯾﺔ واﻟﻣﻌﻧوﯾﺔ واﻟﻔﻛرﯾﺔ .وﻻ ﺑد ﻣن اﻷﺧذ ﻓﻲ اﻻﻋﺗﺑﺎر ﺿرورة أن ﯾﺿم اﻟﻣرﻛز
ﻋﻧﺎﺻر ﻋرﺑﯾﺔ ﺷﺎﺑﺔ ﻣن ﻋدة دول ﺗﺿﻣن ﺗﺳﻣﯾﺗﺔ اﻟﻣرﻛز ھذا" ،ﻣرﻛز اﻟﻌرب ﻟﻠدراﺳﺎت اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ".
اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻟراﺑﻌﺔ ھﻲ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﺗوظﯾف اﻟﺷﺧﺻﯾﺎت اﻟﺑﺎرزة ﻓﻲ ﺣرﻛﺔ اﻟﺳﻼم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﻣرﻛز اﻟﻌرب
ﻟﻠدراﺳﺎت اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ،وﻣﺎ ﻟدﯾﻧﺎ ﻣن ﻣﻌﺎرف وأﺻدﻗﺎء ﻟﻠﺗواﺻل ﻣﻊ اﻟﻘوى اﻟﺗﻘدﻣﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟم ،واﻟﻘوى
اﻟﻣﻧﺎوﺋﺔ ﻟﻠﺗﻔرﻗﺔ اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ ﻓﻲ أوروﺑﺎ وأﻣرﯾﻛﺎ ،واﻟﻘﯾﺎم ﻣﻌﺎ ﺑﺗﺷﻛﯾل ﺣرﻛﺔ ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ ﻣﻧﺎوﺋﺔ ﻟﻠﺗﻔرﻗﺔ اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ
وﻣﺗﺣﺎﻟﻔﺔ ﻣﻊ اﻟﻘوى اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺎﻟﻌداﻟﺔ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻟﻣﺳﺎواة ﻓﻲ اﻟﺣﻘوق واﻟواﺟﺑﺎت ،واﻟﺣﻔﺎظ ﻋﻠﻰ اﻟﺑﯾﺋﺔ.
وﻓﻲ ﺳﺑﯾل ﺗﺷﺟﯾﻊ ھذه اﻟﺣرﻛﺔ وﺗﺳﻠﯾﺣﮭﺎ ﺑﺎﻟﻌﻠم ،ﯾﺗم وﺿﻊ اﻟﻣﺷروع اﻟﻣﻘﺗرح ﻟﻠﺗﻌﺎﻣل ﻣﻊ أزﻣﺔ اﻟﮭﺟرة ﻣن
اﻟﺑﻼد اﻟﻌرﺑﯾﺔ واﻹﻓرﯾﻘﯾﺔ واﻵﺳﯾوﯾﺔ ﻷوروﺑﺎ ،واﻟﮭﺟرة ﻣن دول أﻣرﯾﻛﺎ اﻟﺟﻧوﺑﯾﺔ واﻟﺑﺣر اﻟﻛﺎرﯾﺑﻲ ﻷﻣرﯾﻛﺎ
اﻟﺷﻣﺎﻟﯾﺔ ﺗﺣت ﺗﺻرﻓﮭﺎ ،ووﺿﻊ أﻧﻔﺳﻧﺎ وﺗوظﯾف ﻋﻘوﻟﻧﺎ وأﻗﻼﻣﻧﺎ ﻓﻲ ﺧدﻣﺗﮭﺎ.
اﻟﺑروﻓﺳور ﻣﺣﻣد رﺑﯾﻊ
15-12-2020
اﻟدﻛﺗور ﻣﺣﻣد رﺑﯾﻊ أﺳﺗﺎذ ﺟﺎﻣﻌﻲ ﺳﺎﺑق ،ﯾﺣﻣل "ﻟﻘب أﺳﺗﺎذ ﻣﺗﻣﯾز" ﻓﻲ اﻻﻗﺗﺻﺎد اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ اﻟدوﻟﻲ .ﻧﺷر
ﺣﺗﻰ اﻵن 47ﻛﺗﺎﺑﺎ ،ﻧﺣو ﺛﻠﺛﮭﺎ ﺑﺎﻹﻧﺟﻠﯾزﯾﺔ واﻟﺑﺎﻗﻲ ﺑﺎﻟﻌرﺑﯾﺔ ،ﺗدل ﻛﺗﺎﺑﺎﺗﮫ وﻧﺷﺎطﺎﺗﮫ ﻋﻠﻰ اﻟﺗزاﻣﮫ ﺑﺎﻟﺳﻠم
واﻟﺣرﯾﺔ واﻟﻌداﻟﺔ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻟﺗﻧﻣﯾﺔ اﻟﺑﺷرﯾﺔ ،واﻟﺣوار ﺑﯾن اﻟﺷﻌوب اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ واﻟﺛﻘﺎﻓﺎت اﻟﻣﺗﺑﺎﯾﻧﺔ.
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ENGLISH VERSION28
XV - 1a - A Strategy to end the Zionist Project in Palestine
The killing of George Floyd by the American police on May 25, 2020, marks a
watershed in humanity's history that says enough to racism, hatred, and
tyranny. The racist positions taken by large segments of the European and
American peoples towards millions of Arab, African, and South American
refugees is another watershed that says the time has come to end colonialism
and face its consequences with honesty and courage. The instantaneous
reaction to killing George Floyd was a desperate cry telling the West that
colonialism, support for dictatorships, racial discrimination, and a policy to
destroy the social and cultural fabrics of poor people's societies in a ghost
coming back to haunt you. It is a tsunami that must be stopped before it
destroys your homes, kills your children, and ends your ambitions. Putting an
end to racism while liberating all peoples from imperialism must be considered
the last stage in man's struggle against the forces of evil and criminality.
Therefore, Arabs and Palestinians need to abandon past policies toward Israel
and adopt a long-term strategy based on the following principles;
28
This is a translation of the arabic version received 20/12/2020, a first version written by Dr
Rabie written 10 years ago is included in this folder.
1. The PLO must withdraw from the Oslo Accords and renounce recognition of
the State of Israel and its right to exist, which from the outset was contrary
to the will of the Palestinian people, international law, and human rights;
2. The completion of the process of reuniting the Palestinian people based on a
strategy to be authored by Palestinian intellectuals from home and abroad,
and not on a consensus between Fatah and Hamas that changes nothing;
3. The formation of a new Palestinian National Council within a few months,
with equal representation between Palestinians at home and in the diaspora,
the election of a new PLO Executive Committee, and preparations for
Palestinian presidential elections, in which the Palestinians living in the
diaspora participate on an equal footing with the Palestinians living in
Palestine;
4. Inviting 15-20 Arab and Palestinian intellectuals to a conference to develop a
strategy of liberation and draw a plan to move on different fronts based on
the philosophy of "strategic patience and tactical intelligence.", this strategy
should include the following components;
First, ending the Zionist occupation of Palestine and liquidating the Zionist
project because it is a racist and anti-human construct that has no place in this
world;
Second, inviting Arab intellectuals committed to the liberation of all peoples
from injustice and racism to a conference, declare their solidarity with the
Palestinian people, and re-introduce the Palestinian issue as an Arab-Zionist
existential matter that threatens all Arabs and people of conscience
everywhere.
Third, stop communicating with the Arab regimes that normalized relations
with Israel, and strengthen the bonds with the Arab masses that stood with the
Palestinian people and never abandoned the Palestinian cause;
Fourth, dealing only with the Arab media outlets that present the Palestinian
issue as an Arab-Zionist existential matter, while reminding all Arabs that the
Palestinians have formed the first line of defense in the face of Zionist
expansionist settler colonialism since 1947, protecting Arabs and Arabism;
Fifth, call upon the Arab people to boycott all countries that support Israel and
resist normalization with the Zionist entity by all available peaceful means.
Sixth, adopting the one-state solution that calls for establishing one secular
democratic state on the Palestinian soil, where Arabs and Jews live as equal
citizens with the same rights and duties. Negotiation with any Jewish or
non-Jewish party should be based on finding a humane way to dismantle the
Zionist project as a racist colonial enterprise hostile to humanity.
Seventh: As a step towards dismantling the Zionist project, the United Nations
and its Member States will be asked to suspend Israel's membership until it
defines its geographical boundaries and the UN General Assembly endorses
those borders. Recognition of States is based on the presence of a people and a
government within a specific geographical area, not a state without borders
and a racist, expansionist system without restrictions.
Eighth: Establishing an Arab Strategic Studies Center in Europe or America under
the supervision of Arab thinkers and intellectuals to follow up the development of
the Palestinian issue on all fronts, uncover anti-Arab policies and positions,
continuously review the Palestinian action plan, evaluate the performance of Arab
institutions and governments, and draw up a comprehensive Arab liberation and
development strategy that constitutes a road map for a promising Arab future.
Members of this institute would be independent, having to connect to an Arab
regime or political faction.
Ninth, bring together the global forces of anti-racism into one movement that
transcends political and ideological boundaries, carries out awareness programs
worldwide, and conducts educational activities to enable all peoples to regain
their political, economic, and social rights.
I have two humanitarian projects; the first provides for the cessation of
immigration to Europe and America while helping all countries grow their
economies, expand their markets, and deal with social issues at home. The second
provides for liberating all countries from the debt burden in a single day at no cost
to a state, bank, or taxpayer, and without increasing the world's money supply.
The implementation of the above-outlined proposals should re-establish the
Arab struggle on new foundations after it had lost its identity and mission in
negotiations that alienated the Arab masses, insulted their dignity, and caused
a general decline in their position worldwide. Communication between the Arab
forces of liberation, unity, and renaissance, on the one hand, and the Arab
masses must be direct, not through official channels. Interaction between the
two groups should inject new blood into the movement towards Arab unity,
individual freedom, Palestine's liberation, and the establishment of justice and
equality in the Arab world.
Our goal is to work with non-Zionists Jews and advocates of world peace to end
the last colonial occupation in history and liquidate the Zionist project
peacefully. In return, the Palestinians would grant amnesty for all Zionists who
committed crimes against the Arab peoples and allow them to live in Palestine
as equal citizens with others. Below we present the one-state project that
begins with forming a global peace movement called the "Palestine Peace
Movement."
Palestine Peace Movement (PPM)
Creating One State for Palestinians and Jews in Palestine
Mohamed Rabie
The failure of all efforts to reach a political settlement to the Arab-Israeli
conflict call for a new vision and a new approach to address this century-old
conflict and achieve peace and security for all. After negotiating for three
decades, the "peace process" ended in total failure. Meanwhile, building more
than a hundred Jewish settlement in the West Bank have made a solution based
on the two-state concept impossible. No Israeli leader dares to evacuate the
more than 700,000 Israeli settlers living on Palestinian land occupied in 1967,
and no Palestinian leader dares to abandon the Palestinian refugees' right of
return.
The Palestine Peace Movement (PPM) is a political organization whose
purpose is to facilitate the creation of a unified state on the entire land of
Palestine where Israeli Jews and Palestinian Arabs live side by side in peace as
equal citizens. To promote this goal, PPM intends to participate in Israeli and
Palestinian politics, nominate candidates for elections, and promote the
one-state solution for the Israeli-Palestinian conflict. However, despite being an
active political movement, PPM will refrain from making proposals to deal with
social or economic issues; instead, it shall concentrate on changing public
perceptions on both sides to support the one-state solution.
Being an open political movement, PPM gives all individuals and groups,
regardless of their views, affiliations, and nationalities, the right to become
members, provided they commit themselves to support Arab-Jewish peaceful
coexistence in Palestine as equal citizens of one state. This means that every
Israeli and Palestinian committed to the one-state solution can run for office
under PPM's umbrella, regardless of his/her social views. The new state that
PPM seeks to create shall be democratic, secular, and demilitarized. To felicitate
the creation of such a state, PPM plans to lobby Arab, Jewish, European, and
American politicians, participate in Israeli and Palestinian politics, and seek the
support of world leaders, renowned intellectuals, and national and international
civil society organizations.
The democratic formula envisioned by PPM calls for the sharing of political
power by Jews and Palestinians and major civil society organizations.
Consequently, Palestine will be transformed into a shared homeland for two
peoples living together in peace, thus setting an example for others to solve
their conflicts and live in peace.
The Palestine Peace Movement is a membership organization; all members
are entitled to participate in group discussions, serve on all committees, and
represent PPM in international forums. But due to the role PPM intends to play
in Palestinian and Israeli politics, Jews and Palestinians who are not citizens of
either Israel or Palestine would not be able to run for a political office or vote in
either state. PPM members are required to pay membership dues one time only,
and be members for life. Every member is free to determine his/ her dues; the
minimum, however, is 100 US dollars. The following are the main principles and
objectives that guide the work of PPM:
1. The creation of a bi-national state in Palestine where Israeli Jews and
Palestinians live side by side as equal citizens, sharing the same land,
resources, and political power;
2. The proposed name of the new state is: "Holy Land State of Palestine:"
3. The drafting of a visionary constitution that guarantees the sharing of
powers by Jews and Palestinians while dividing the executive powers
between the state's president and the prime minister;
4. Giving the public the power to elect the state's president and parliament
while giving the parliament the power to elect the state's prime minister
from outside its ranks;
5. Given the power-sharing principle, if the elected president happens to be
Jewish, the parliament would be required by law to elect a Palestinian prime
minister, and if the elected president happens to be a Palestinian, the
parliament would be required by law to elect a Jewish prime minister;
6. The allocation of 25% of the parliament seats to the major civil society
organizations, divided equally between the Palestinian and Jewish
organizations;
7. After allocating 25% of the parliament seats to the civil society organization,
the political party will share the remaining seats according to the votes each
gets.
8. All people holding Israeli citizenship at the time of forming the Holly Land
State of Palestine shall have the right to live in the new state as full citizens;
9. All people holding Palestinian citizenship at the time of forming the Holly
Land State of Palestine shall have the right to live in the new state as full
citizens;
10. Every man and woman born in Palestine or one of his/her parents or
grandparents shall have the "right to return" to Palestine and gain
citizenship rights after living there permanently for one year; such people
need not be Arabs and Jews only; all people who meet this condition shall
have the same right, regardless of their nationality, religion, color or origin;
11. The Palestinians who lost property in Palestine since 1947 shall have the
right to regain ownership of their properties and be free to develop it, rent it,
or sell it to whomever they wish without outside interference. However, there
will be no forced evacuation of people living in Palestine.
The one-state solution outlined above is the only formula capable of
overcoming the five major obstacles hindering the two-state solution at once:
the issue of Jerusalem, the borders of an assumed Palestinian state, Israeli
security requirements, Israeli settlements in Jerusalem and the West Bank, and
the Palestinian right of return to Palestine; and well as the division of
Palestinians between the West Bank and Gaza.
Declaring Palestine a shared homeland for both Jews of Israeli and
Palestinians ends conflict over Jerusalem as it becomes the new state's capital.
And since the borders of historic Palestine will become the new state's borders,
they automatically solve the borders and security issues. Giving the Palestinian
refugees the right to regain ownership of the lost property while having the
freedom to rent or sell such property facilitates solving the complicated issues of
the right of return and Jewish settlements in the West Bank and Jerusalem.
Declaring Palestine a shared homeland for Jews and Palestinians who claim
a right to it is the only practical and humane solution to the conflict. Since Jews
and Palestinians lived together in peace in the past, they can live in peace
together again. Moreover, Jews and Palestinians have two of the world's richest
pools of human talent, experience, money, and worldwide connections to build
a dynamic economy and a rich, diversified culture.
The creation of one state in Palestine is the only way for both Palestinians
and Jews to reclaim their humanity, free themselves from hatred and enmity,
and save their children and grandchildren from the Tsunami of radicalism that
continues to gain more strength on both sides of the conflict. Ideological
radicalism is the most malicious cancer humanity has ever known; it dies only
when it kills the body it inhabits. Therefore, we must work together to foster the
immunity of the Palestinian-Jewish body so that it can resist radicalism,
overcome decades of war and hatred, and establish everlasting peace in the
land of peace.
Mohamed Rabie is an author and former distinguished professor of
international political economy. He grew up in a refugee camp due to the ethnic
cleansing of his town in 1948. In 1988 he conceived the idea of the US-PLO
dialogue, drafted the document that guided negotiations, and coordinated the
secret contacts between the US and the PLO that led the US government to
recognize the PLO and launch the peace process; in 1989, he articulated the
shared homeland model of conflict resolution. Dr. Rabie published over 46 books
in English and Arabic; his writings, interests, and activities reflect a strong
commitment to peace, freedom, social justice, as well as dialogue among
different peoples and cultures.
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XV-1-b Palestine Peace Movement (PPM) - Creating One State
for Palestinians and Jews in Palestine29
Mohamed Rabie
Due to the failure of all efforts to reach a political settlement to the
Arab-Israeli conflict, a new vision and a new approach are needed to
address this century-old conflict and achieve peace and security for
all. After negotiating for three decades, no progress has been made,
and the “peace process” ended in total failure. Meanwhile, Jewish
settlement activities started in 1967 in the West Bank have made a
solution based on the two-state idea an impossibility; no Israeli
leader dares to evacuate the more than 700,000 Israeli settlers living
on Palestinian land occupied in 1967, and no Palestinian leader dares
.to abandon the Palestinian refugees’ right of return
The Palestine Peace Movement (PPM) is a political organization
whose purpose is to facilitate the creation of a unified state on the
entire land of Palestine where Israeli Jews and Palestinian Arabs live
Attached is the last copy of the Palestine Peace Movement. received from Dr. Rabie
29112020, after making some modifications to the original copy written 10 years ago.
29
side by side in peace as equal citizens. To promote this goal, PPM
intends to participate in Israeli and Palestinian politics, nominate
candidates for parliament, and promote the establishment of one
state in Palestine. However, despite being an active political
movement, PPM shall refrain from making proposals to deal with
social or economic issues; it shall work instead to change public
.perceptions on both sides to support the one-state solution
Being an open political movement, PPM gives all individuals and
groups, regardless of their views, affiliations, and nationalities, the
right to become members, provided they commit themselves to
support Arab-Jewish peaceful coexistence in Palestine as equal
citizens of one state. This simply means that every Israeli and
Palestinian committed to the one-state solution can run for office
under the umbrella of PPM, regardless of his/her social views. The
new state that PPM seeks to create shall be democratic, secular, and
demilitarized. To felicitate the creation of such a state, PPM plans to
lobby Arab, Jewish, European, and American politicians, participate in
Israeli and Palestinian politics and seek the support of world leaders,
renowned intellectuals, as well as national and international civil
.society organizations
The democratic formula envisioned by PPM calls for the sharing of
political power by Israeli Jews and Palestinians and major civil society
organizations. As a consequence, Palestine will be transformed into a
shared homeland for two peoples living side by side in peace; setting
an example for other peoples to solve their conflicts and live in peace
.as well
The Palestine Peace Movement is a membership organization; all
members are entitled to participate in group discussions, serve on all
committees, and represent PPM in international forums. But due to
the role PPM intends to play in Palestinian and Israeli politics, Jews
and Palestinians who are not citizens of either Israel or Palestine
would not be able to run for office or vote in either state. PPM
members are required to pay membership dues; such dues are paid
one time only, and membership is for life. Every member is free to
determine his and her dues; the minimum, however, is 100 US
dollars. The following are the main principles and objectives that
:guide the work of PPM
The creation of a bi-national state in Palestine where Israeli Jews
.1
and Palestinian live side by side as equal citizens, sharing the same
;land, resources, and political power
The proposed name of the new state is: “Holy Land State of
.2
”:Palestine
The drafting of a visionary constitution that guarantees the
sharing of powers by Jews and Palestinians, and the division of
;executive powers between the president and the prime minister
.3
Giving the public the power to elect the state’s president and
.4
parliament, while giving parliament the power to elect the state’s
;prime minister from outside its ranks
Given the power-sharing principle, if the elected president
.5
happens to be Jewish; the parliament would be required by law to
elect a Palestinian prime minister; and if the elected president
happens to be a Palestinian, the parliament would be required to
;elect a Jewish prime minister
The allocation of 25% of the parliament seats to the major civil
.6
society organizations, divided equally between the Palestinian and
;Jewish organizations
After allocating 25% of the parliament seats to the civil society
.7
organization, every political party will get its share of the
.remaining seats according to the votes it gets
All people holding Israeli citizenship at the time of forming the
.8
Holly Land State of Palestine shall have the right to live in the new
;state as full citizens
All people holding Palestinian citizenship at the time of forming
.9
the Holly Land State of Palestine shall have the right to live in the
;new state as full citizens
Every man and woman born in Palestine or one of his/her
.10
parents or grandparents shall have the “right of return” to
Palestine and gain the right to citizenship after living there
permanently for one year; such people need not be Arabs and
Jews only; all people who meet this condition shall have the same
;right, regardless of their nationality, religion, color or origin
Palestinians who lost property in Palestine since 1947 shall have .11
the right to regain ownership of their properties, and be free to
develop it, rent it or sell it to whomever they wish without outside
interference; however, there will be no forced evacuation of
.people living in Palestine
The one-state solution outlined above is the only formula capable
of overcoming the five major obstacles hindering the two-state
solution at once: the issue of Jerusalem, the borders of an assumed
Palestinian state, Israeli security requirements, Israeli settlements in
Jerusalem and the West Bank, and the Palestinian right of return to
Palestine; and well as the division of Palestinians between the West
.Bank and Gaza
Declaring Palestine a shared homeland for both Jews of Israeli and
Palestinians ends conflict over Jerusalem as it becomes the capital of
the new state. And since the borders of historic Palestine will become
the borders of the new state, both issues of borders and security
would be solved to the satisfaction of the Jewish and Palestinian
communities of Palestine. Giving the Palestinian refugees the right to
regain ownership of lost property, while having the freedom to rent
or sell such property, serves to indirectly facilitate the solving of the
complicated issues of the right of return and Jewish settlements in
.the West Bank and Jerusalem
Declaring Palestine a shared homeland for Jews and Palestinians
who claim a right to that land is the only practical and humane
solution to the conflict. Jews and Palestinians had lived together in
peace in the past; they can live together in peace again; they also
have two of the world’s richest pools of human talent, experience,
money, and world-wide connections to build a very dynamic economy
.and a rich, diversified culture
The creation of one state in Palestine is the only way for both
Palestinians and Jews to reclaim their humanity, free themselves from
hatred and enmity, and save their children and grandchildren from
the Tsunami of radicalism that continues to gain strength on both
sides of the conflict. Ideological radicalism is the most malicious
cancer humanity has ever known; it dies only when it kills the body it
inhabits. Therefore, we must work together to foster the immunity of
the Palestinian-Jewish body so that it can resist radicalism, overcome
decades of war and enmity, and establish everlasting peace in the
.land of peace
Mohamed Rabie is an author and former distinguished professor of
international political economy. He grew up in a refugee camp due to
the ethnic cleansing of his town in 1948. In 1988 he conceived the
idea of the US-PLO dialogue, drafted the document that guided
negotiations, and coordinated the secret contacts between the US
and the PLO that led the US government to recognize the PLO and
launch the peace process; in 1989 he articulated the shared homeland
model of conflict resolution. Dr. Rabie published over 46 books in
English and Arabic; his writings, interests, and activities reflect a
strong commitment to peace, freedom, social justice, as well as
.dialogue among different peoples and cultures
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XVI - Where to on Palestine?
By Imad F Abdullah, AIA
The Palestinians are up against many new challenges with much uncertainty
around the US elections and what changes may come with a new
administration and when. The normalization between Israel and some Arab
states changed the balance of power considerably.
The "Single State" as advocated by our colleague Dr. Mohamed Rabie in his just
published proposal is a detailed document with substantial experience and
knowledge.
Much work is required and expected from the collective intelligence of many in
the diaspora with a concerted analytic effort to guide the direction of the
future. To find solutions we must formulate the questions as candidly and
objectively as possible.
Looking ahead: Is Time on the Palestinians side and if not how to make it so?
The Balance of power is a key issue: The UN and most big powers recognize
Israel, and Oslo acknowledged Israel in pre-1967 borders. Can this be reversed
without generational conflicts and at very high cost to Palestinians in relation to
Israel's losses as is the case over many years now?
The opponents of Israel have been weakened considerably over the last 20
years. Syria needs 20 years to get back and Iraq is still on the mend. Will there
be enough trust that a united front is achievable? Can the Gulf countries
normalization with Israel be addressed to regain support for Palestinians and
could a dialogue discuss legitimate concerns of the GC countries in an effort to
realign their national interest with Palestine?
Can Foreign powers be offered enough reasons to support and what do they
expect in return? Recent events brought back Sykes Picot and the new Ottoman
Empire. What enticements are there for them?
Oslo Accords I and II: As detailed as they were in defining the relationships, how
can a viable Palestinian Economy continue without Oslo and what happens to
West Bank industries if terminated? Can they be terminated unilaterally and
what would be the consequences if Israel refuses and demands implementing
them?
Demographic absorption with "One State": There are 3 million Palestinians in
the West Bank according to a recent estimate in addition to the two million in
Gaza. What will it take to convince Israelis who fought several wars to achieve
their state that being all inclusive is in their best interest, and especially
knowing that when Rabin tried, he was assassinated? What if Israel refuses to
accept Gaza within the "One State"?
If the one state is the goal, for how long can Palestinians deny Israeli
settlements anywhere in the West Bank and Gaza?
If the West Bank and Gaza cannot agree on a common course, could they
become two Palestinian "sister states" and would they be able to negotiate just
as well?
Would a "Two States Solution" be a viable interim option for the Palestinians to
get their state and then work on a merger of recognized equals with Israel?
The diaspora intelligentsia and those in Palestine need to be a full participant in
this dialogue to provide ideas and answers, and provide new perspectives on
how to move the discussions forward and what steps to be considered and over
what time frame.
XVII - Appointment of Palestinian to Biden leadership team
sparks controversy in Israel
https://www.arabnews.com/node/1768376/world
CHICAGO: President-elect Joe Biden’s decision to appoint a Palestinian
American to a key White House position sparked a storm of political
controversy.
He announced on Monday that Reema Dodin will serve as one of two deputy
directors of his legislative affairs team, which helps define presidential policies.
The other is Shuwanza Goff, who is an African American.
The appointment of Dodin, a veteran Washington insider, adds substance to
campaign promises made by Biden in his six-page “Plan for Partnership” with
the Arab American community, published in August, in which he promised to
repeal the Trump administration’s Muslim ban and recognize Arab American
rights.
“The American people are eager for our administration to get to work, and
today’s appointees will help advance our agenda and ensure every American
has a fair shot,” Biden said. “In a Biden administration we will have an open
door to the Hill and this team will make sure their views are always represented
in the White House.”
Ron Klain, Biden’s White House chief of staff, said: “President-elect Biden and
Vice President-elect Harris share a bold agenda that will build our nation back
better than before. Our team will work with the president-elect and vice
president-elect to implement that agenda and deliver results for American
families.”
Pro-Israel groups and organizations criticized the appointment of Dodin,
accusing her of attempting to justify “suicide bombings.” The allegation, which
was supported by a twisting of the facts about past comments she made, is a
common criticism leveled against Palestinians appointed to public office in US,
based on presumed support for Palestinian rights.
The Jerusalem Post, a conservative, English-language Israeli newspaper,
highlighted a comment Dodin allegedly made in 2002 in which she told an
audience in Lodi, California, that “suicide bombers were the last resort of a
desperate people.”
She also participated in a rally supporting the Boycott, Divestment, Sanction
(BDS) movement, which opposes Israel’s policy of stealing land from
Palestinians, setting up illegal settlements and harvesting the land for profit.
More than 26 US states, including Illinois, have passed legislation that makes
support of BDS illegal and punishable in a number of ways.
Reacting to the appointment of Dodin, an article published on the website of
anti-Arab extremist Sarah Geller said: “As predicted, the radical anti-Israel Left
will have a prominent role in the potential Joe Biden administration. Palestinian
American Reema Dodin, who has expressed support for suicide bombings
against Israelis, will help negotiate legislation for Joe Biden.”
The pro-Israel Jewish Press also slammed Dodin in their coverage, citing claims
that she is “acting as an agent of influence for the [Muslim] Brotherhood’s
operations inside America.”
Dodin, who worked for many years as deputy chief of staff for Senator Dick
Durbin, a moderate and popular Democrat from Illinois, immediately made her
Twitter account private, apparently in an attempt to prevent critics from sifting
through her past comments and using them to portray her as an extremist.
Durbin issued a statement in which he welcomed the appointment of Dodin to
the Biden administration, and praised her service to his office. In a message
posted on Twitter, he wrote: “Excited that my floor director, Reema Dodin, will
be joining President-elect Biden’s (Legislative) Affairs team. She is smart,
trusted, and has the respect of members on both sides of the aisle. Reema is
just what our new president needs to help him in the Senate.”
Prominent Arab Americans and politicians rallied to Dodin’s defense.
Ziad Asali, founder of the American Task Force on Palestine, said that Dodin had
“worked her way from law school to community activity to Senator Durbin’s
office, all the way to the White House. Message to young Palestinian/Arab
Americans: Yes you can. Belong and earn your way with competence and
commitment. Meritocracy means success without waste.”
Warren David, the president of media organization Arab America said: “We are
so excited about Reema’s appointment. It means so much to Arab Americans,
who have been marginalized throughout the years, to see a senior official of
Arab/Palestinian heritage in the White House. Hopefully, appointments such as
this are not the ‘exception’ but the ‘rule’ regarding Arab Americans in public
service.”
Connecticut Senator Richard Blumenthal also welcomed the appointment,
saying: “Over my 10 years in the Senate, Reema has been an invaluable source
of insight and counsel. She is invariably conscientious and caring, and the Biden
admin is lucky to have her. I’ll miss her on the Senate Floor but look forward to
working with her in her new role.”
Dodin was born to Palestinian immigrants whose origins can be traced to Dura
in Palestine, near the Israeli-occupied city of Hebron.
She has been active in Arab American circles for many years. In May 2018 she
participated in the Arab American Institute’s annual Khalil Gibran Awards
ceremony, during which she presented an award to Marcelle M. Wahba, the
president of the Arab Gulf States Institute in Washington D.C. and a former US
Ambassador to the UAE.
Dodin has a strong resume, having served as Durbin’s research director and an
aide to his Judiciary Subcommittee on Human Rights and the Law. She was also
a volunteer voter-protection counsel on a number of political campaigns,
including Obama for America.
She is a Truman National Security fellow, a New Leaders Council fellow, an
Aspen Socrates alum, a former term member of the Council on Foreign
Relations, and a member of the Jenkins Hill Society, a consortium of women in
politics supporting female politicians.
Originally from California, Dodin is a graduate of the University of California,
Berkeley and the University of Illinois at Urbana-Champaign.
Neither Dodin nor Durbin’s office responded to requests by Arab News for
comment.
:راء اﻟﻣﻘﺎل ﺑﺗﺄﻧﻲ واﻟﻧﮭﺎﯾﺔ
:ﻣﻘﺎل ﺧطﯾر ﻧﺷر ﻓﻲ ﺻﺣﯾﻔﺔ ھﺂرﺗس اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ﻟﻠﻛﺎﺗب اﻟﺷﮭﯾر إﺳراﺋﯾﻠﻲ )آري ﺷﺑﯾت( ﯾﻘول ﻓﯾﮫ"ﯾﺑدو أﻧﻧﺎ إﺟﺗزﻧﺎ ﻧﻘطﺔ اﻟﻼ ﻋودة ،وﯾﻣﻛن أﻧﮫ ﻟم ﯾﻌد ﺑﺈﻣﻛﺎن اﺳراﺋﯾل إﻧﮭﺎء اﻻﺣﺗﻼل ووﻗف اﻻﺳﺗﯾطﺎن وﺗﺣﻘﯾق
.اﻟﺳﻼم ،وﯾﺑدو أﻧﮫ ﻟم ﯾﻌد ﺑﺎﻹﻣﻛﺎن إﻋﺎدة إﺻﻼح اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ وإﻧﻘﺎذ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ وﺗﻘﺳﯾم اﻟﻧﺎس ﻓﻲ ھذه اﻟدوﻟﺔ
إذاً ﻛﺎن اﻟوﺿﻊ ﻛذﻟك ،ﻓﺈﻧﮫ ﻻ طﻌم ﻟﻠﻌﯾش ﻓﻲ ھذه اﻟﺑﻼد ،وﻟﯾس ھﻧﺎك طﻌم ﻟﻠﻛﺗﺎﺑﺔ ﻓﻲ ھﺂرﺗس ،وﻻ طﻌم ﻟﻘراءة
ھﺂرﺗس .ﯾﺟب ﻓﻌل ﻣﺎ اﻗﺗرﺣﮫ )روﻏل أﻟﻔر( ﻗﺑل ﻋﺎﻣﯾن ،وھو ﻣﻐﺎدرة اﻟﺑﻼد .إذا ﻛﺎﻧت اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ واﻟﯾﮭودﯾﺔ ﻟﯾﺳﺗﺎ
ﻋﺎﻣﻼً ﺣﯾوﯾﺎ ً ﻓﻲ اﻟﮭوﯾﺔ ،وإذا ﻛﺎن ھﻧﺎك ﺟواز ﺳﻔر أﺟﻧﺑﻲ ﻟدى ﻛل ﻣواطن إﺳراﺋﯾﻠﻲ ،ﻟﯾس ﻓﻘط ﺑﺎﻟﻣﻌﻧﻰ اﻟﺗﻘﻧﻲ،
ﺑل ﺑﺎﻟﻣﻌﻧﻰ اﻟﻧﻔﺳﻲ أﯾﺿﺎً ،ﻓﻘد اﻧﺗﮭﻰ اﻷﻣر .ﯾﺟب ﺗودﯾﻊ اﻷﺻدﻗﺎء واﻻﻧﺗﻘﺎل إﻟﻰ ﺳﺎن ﻓراﻧﺳﯾﺳﻛو أو ﺑرﻟﯾن أو
.ﺑﺎرﯾس
ﻣن ھﻧﺎك ،ﻣن ﺑﻼد اﻟﻘوﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗطرﻓﺔ اﻷﻟﻣﺎﻧﯾﺔ اﻟﺟدﯾدة ،أو ﺑﻼد اﻟﻘوﻣﯾﺔ اﻟﻣﺗطرﻓﺔ اﻷﻣﯾرﻛﯾﺔ اﻟﺟدﯾدة ،ﯾﺟب اﻟﻧظر
ﺑﮭدوء وﻣﺷﺎھدة دوﻟﺔ إﺳراﺋﯾل وھﻲ ﺗﻠﻔظ أﻧﻔﺎﺳﮭﺎ اﻷﺧﯾرة .ﯾﺟب أن ﻧﺧطو ﺛﻼث ﺧطوات إﻟﻰ اﻟوراء ،ﻟﻧﺷﺎھد
.اﻟدوﻟﺔ اﻟﯾﮭودﯾﺔ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ وھﻲ ﺗﻐرق .ﯾﻣﻛن أن ﺗﻛون اﻟﻣﺳﺄﻟﺔ ﻟم ﺗوﺿﻊ ﺑﻌد
وﯾﻣﻛن أﻧﻧﺎ ﻟم ﻧﺟﺗز ﻧﻘطﺔ اﻟﻼ ﻋودة ﺑﻌد .وﯾﻣﻛن أﻧﮫ ﻣﺎ زال ﺑﺎﻹﻣﻛﺎن إﻧﮭﺎء اﻻﺣﺗﻼل ووﻗف اﻻﺳﺗﯾطﺎن وإﻋﺎدة
.إﺻﻼح اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ وإﻧﻘﺎذ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ وﺗﻘﺳﯾم اﻟﺑﻼد
أﺿﻊ اﺻﺑﻌﻲ ﻓﻲ ﻋﯾن ﻧﺗﻧﯾﺎھو وﻟﯾﺑرﻣﺎن واﻟﻧﺎزﯾﯾن اﻟﺟدد ،ﻷوﻗظﮭم ﻣن ھذﯾﺎﻧﮭم اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ ،أن ﺗراﻣب وﻛوﺷﻧﯾر
.وﺑﺎﯾدن وﺑﺎراك أوﺑﺎﻣﺎ وھﯾﻼري ﻛﻠﯾﻧﺗون ﻟﯾﺳو ھم اﻟﻠذﯾن ﺳﯾﻧﮭون اﻻﺣﺗﻼل
وﻟﯾﺳت اﻷﻣم اﻟﻣﺗﺣدة واﻻﺗﺣﺎد اﻷوروﺑﻲ ھﻣﺎ اﻟﻠذان ﺳﯾوﻗﻔﺎن اﻻﺳﺗﯾطﺎن .اﻟﻘوة اﻟوﺣﯾدة ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟم اﻟﻘﺎدرة ﻋﻠﻰ إﻧﻘﺎذ
إﺳراﺋﯾل ﻣن ﻧﻔﺳﮭﺎ ،ھم اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾون أﻧﻔﺳﮭم ،وذﻟك ﺑﺎﺑﺗداع ﻟﻐﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﺟدﯾدة ،ﺗﻌﺗرف ﺑﺎﻟواﻗﻊ ،وﺑﺄن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن
ﻣﺗﺟذرون ﻓﻲ ھذه اﻷرض .وأﺣث ﻋﻠﻰ اﻟﺑﺣث ﻋن اﻟطرﯾق اﻟﺛﺎﻟث ﻣن أﺟل اﻟﺑﻘﺎء ﻋﻠﻰ ﻗﯾد اﻟﺣﯾﺎة ھﻧﺎ وﻋدم
.اﻟﻣوت
اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾون ﻣﻧذ أن ﺟﺎؤوا إﻟﻰ ﻓﻠﺳطﯾن ،ﯾدرﻛون أﻧﮭم ﺣﺻﯾﻠﺔ ﻛذﺑﺔ اﺑﺗدﻋﺗﮭﺎ اﻟﺣرﻛﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ ،اﺳﺗﺧدﻣت
.ﺧﻼﻟﮭﺎ ﻛل اﻟﻣﻛر ﻓﻲ اﻟﺷﺧﺻﯾﺔ اﻟﯾﮭودﯾﺔ ﻋﺑر اﻟﺗﺎرﯾﺦ
وﻣن ﺧﻼل اﺳﺗﻐﻼل ﻣﺎ ﺳﻣﻲ اﻟﻣﺣرﻗﺔ ﻋﻠﻰ ﯾد ھﺗﻠر »اﻟﮭوﻟوﻛوﺳت« وﺗﺿﺧﯾﻣﮭﺎ ،اﺳﺗطﺎﻋت اﻟﺣرﻛﺔ أن ﺗﻘﻧﻊ اﻟﻌﺎﻟم
ﺑﺄن ﻓﻠﺳطﯾن ھﻲ أرض اﻟﻣﯾﻌﺎد ،وأن اﻟﮭﯾﻛل اﻟﻣزﻋوم ﻣوﺟود ﺗﺣت اﻟﻣﺳﺟد اﻷﻗﺻﻰ ،وھﻛذا ﺗﺣول اﻟذﺋب إﻟﻰ ﺣ َﻣل
.ﯾرﺿﻊ ﻣن أﻣوال داﻓﻌﻲ اﻟﺿراﺋب اﻷﻣﯾرﻛﯾﯾن واﻷوروﺑﯾﯾن ،ﺣﺗﻰ ﺑﺎت وﺣﺷﺎ ً ﻧووﯾﺎ ً
ﻓﻘد أﻛد ﻋﻠﻣﺎء آﺛﺎر ﻏرﺑﯾون وﯾﮭود ،ﻣن أﺷﮭرھم »إﺳراﺋﯾل ﻓﻠﻧﺗﺷﺗﺎﯾن« ﻣن ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺗل أﺑﯾب ،أن اﻟﮭﯾﻛل أﯾﺿﺎ ً ﻛذﺑﺔ
وﻗﺻﺔ ﺧراﻓﯾﺔ ﻟﯾس ﻟﮭﺎ وﺟود ،وأﺛﺑﺗت ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺣﻔرﯾﺎت أﻧﮫ اﻧدﺛر ﺗﻣﺎﻣﺎ ً ﻣﻧذ آﻻف اﻟﺳﻧﯾن ،وورد ذﻟك ﺻراﺣﺔ ﻓﻲ
.ﻋدد ﻛﺑﯾر ﻣن اﻟﻣراﺟﻊ اﻟﯾﮭودﯾﺔ ،وﻛﺛﯾر ﻣن ﻋﻠﻣﺎء اﻵﺛﺎر اﻟﻐرﺑﯾﯾن أﻛدوا ذﻟك
وﻛﺎن آﺧرھم ﻋﺎم 1968م ،ﻋﺎﻟﻣﺔ اﻵﺛﺎر اﻟﺑرﯾطﺎﻧﯾﺔ اﻟدﻛﺗورة »ﻛﺎﺗﻠﯾن ﻛﺎﺑﯾﻧوس« ،ﺣﯾن ﻛﺎﻧت ﻣدﯾرة ﻟﻠﺣﻔﺎﺋر ﻓﻲ
اﻟﻣدرﺳﺔ اﻟﺑرﯾطﺎﻧﯾﺔ ﻟﻶﺛﺎر ﺑﺎﻟﻘدس ،ﻓﻘد ﻗﺎﻣت ﺑﺄﻋﻣﺎل ﺣﻔرﯾﺎت ﺑﺎﻟﻘدس ،وطردت ﻣن ﻓﻠﺳطﯾن ﺑﺳﺑب ﻓﺿﺣﮭﺎ
.ﻟﻸﺳﺎطﯾر اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ،ﺣول وﺟود آﺛﺎر ﻟﮭﯾﻛل ﺳﻠﯾﻣﺎن أﺳﻔل اﻟﻣﺳﺟد اﻷﻗﺻﻰ
ﺣﯾث ﻗررت ﻋدم وﺟود أي آﺛﺎر أﺑداً ﻟﮭﯾﻛل ﺳﻠﯾﻣﺎن ،واﻛﺗﺷﻔت أن ﻣﺎ ﯾﺳﻣﯾﮫ »اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾون« ﻣﺑﻧﻰ إﺳطﺑﻼت
ﺳﻠﯾﻣﺎن ،ﻟﯾس ﻟﮫ ﻋﻼﻗﺔ ﺑﺳﻠﯾﻣﺎن وﻻ إﺳطﺑﻼت أﺻﻼً ،ﺑل ھو ﻧﻣوذج ﻣﻌﻣﺎري ﻟﻘﺻر ﺷﺎﺋﻊ اﻟﺑﻧﺎء ﻓﻲ ﻋدة ﻣﻧﺎطق
ﺑﻔﻠﺳطﯾن ،وھذا رﻏم أن »ﻛﺎﺛﻠﯾن ﻛﯾﻧﯾون« ﺟﺎءت ﻣن ﻗﺑل ﺟﻣﻌﯾﺔ ﺻﻧدوق اﺳﺗﻛﺷﺎف ﻓﻠﺳطﯾن ،ﻟﻐرض ﺗوﺿﯾﺢ ﻣﺎ
ﺟﺎء ﻓﻲ اﻟرواﯾﺎت اﻟﺗوراﺗﯾﺔ ،ﻷﻧﮭﺎ أظﮭرت ﻧﺷﺎطﺎ ً ﻛﺑﯾراً ﻓﻲ ﺑرﯾطﺎﻧﯾﺎ ﻓﻲ ﻣﻧﺗﺻف اﻟﻘرن 19ﺣول ﺗﺎرﯾﺦ »اﻟﺷرق
».اﻷدﻧﻰ
ﻟﻌﻧﺔ اﻟﻛذب ھﻲ اﻟﺗﻲ ﺗﻼﺣق اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن ،وﯾوﻣﺎ ً ﺑﻌد ﯾوم ،ﺗﺻﻔﻌﮭم ﻋﻠﻰ وﺟوھﮭم ﺑﺷﻛل ﺳﻛﯾن ﺑﯾد ﻣﻘدﺳﻲ وﺧﻠﯾﻠﻲ
.وﻧﺎﺑﻠﺳﻲ ،أو ﺑﺣﺟر ﺟﻣّﺎﻋﯾﻧﻲ أو ﺳﺎﺋق ﺣﺎﻓﻠﺔ ﻣن ﯾﺎﻓﺎ وﺣﯾﻔﺎ وﻋﻛﺎ
ﯾدرك اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾون أن ﻻ ﻣﺳﺗﻘﺑل ﻟﮭم ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ،ﻓﮭﻲ ﻟﯾﺳت أرﺿﺎ ً ﺑﻼ ﺷﻌب ﻛﻣﺎ ﻛذﺑوا .ھﺎ ھو ﻛﺎﺗب آﺧر
ﯾﻌﺗرف ،ﻟﯾس ﺑوﺟود اﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﺑل وﺑﺗﻔوﻗﮫ ﻋﻠﻰ اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن ،ھو )ﺟدﻋون ﻟﯾﻔﻲ( اﻟﺻﮭﯾوﻧﻲ اﻟﯾﺳﺎري،
:إذ ﯾﻘول
ﯾﺑدو أن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن طﯾﻧﺗﮭم ﺗﺧﺗﻠف ﻋن ﺑﺎﻗﻲ اﻟﺑﺷر ،ﻓﻘد اﺣﺗﻠﻠﻧﺎ أرﺿﮭم ،وأطﻠﻘﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﺷﺑﺎﺑﮭم اﻟﻐﺎﻧﯾﺎت وﺑﻧﺎت
اﻟﮭوى واﻟﻣﺧدرات ،وﻗﻠﻧﺎ ﺳﺗﻣر ﺑﺿﻊ ﺳﻧوات ،وﺳﯾﻧﺳون وطﻧﮭم وأرﺿﮭم ،وإذا ﺑﺟﯾﻠﮭم اﻟﺷﺎب ﯾﻔﺟر اﻧﺗﻔﺎﺿﺔ اﻟـ
..87.أدﺧﻠﻧﺎھم اﻟﺳﺟون وﻗﻠﻧﺎ ﺳﻧرﺑﯾﮭم ﻓﻲ اﻟﺳﺟون
وﺑﻌد ﺳﻧوات ،وﺑﻌد أن ظﻧﻧﺎ أﻧﮭم اﺳﺗوﻋﺑوا اﻟدرس ،إذا ﺑﮭم ﯾﻌودون إﻟﯾﻧﺎ ﺑﺎﻧﺗﻔﺎﺿﺔ ﻣﺳﻠﺣﺔ ﻋﺎم ،2000أﻛﻠت
اﻷﺧﺿر واﻟﯾﺎﺑس ،ﻓﻘﻠﻧﺎ ﻧﮭدم ﺑﯾوﺗﮭم وﻧﺣﺎﺻرھم ﺳﻧﯾن طوﯾﻠﺔ ،وإذا ﺑﮭم ﯾﺳﺗﺧرﺟون ﻣن اﻟﻣﺳﺗﺣﯾل ﺻوارﯾﺦ
..ﯾﺿرﺑوﻧﻧﺎ ﺑﮭﺎ ،رﻏم اﻟﺣﺻﺎر واﻟدﻣﺎر ،ﻓﺄﺧذﻧﺎ ﻧﺧطط ﻟﮭم ﺑﺎﻟﺟدران واﻷﺳﻼك اﻟﺷﺎﺋﻛﺔ
وإذا ﺑﮭم ﯾﺄﺗوﻧﻧﺎ ﻣن ﺗﺣت اﻷرض وﺑﺎﻷﻧﻔﺎق ،ﺣﺗﻰ أﺛﺧﻧوا ﻓﯾﻧﺎ ﻗﺗﻼً ﻓﻲ اﻟﺣرب اﻟﻣﺎﺿﯾﺔ ،ﺣﺎرﺑﻧﺎھم ﺑﺎﻟﻌﻘول ،ﻓﺈذا
ﺑﮭم ﯾﺳﺗوﻟون ﻋﻠﻰ اﻟﻘﻣر اﻟﺻﻧﺎﻋﻲ اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ )ﻋﺎﻣوس؟ وﯾدﺧﻠون اﻟرﻋب إﻟﻰ ﻛل ﺑﯾت ﻓﻲ إﺳراﺋﯾل ،ﻋﺑر ﺑث
اﻟﺗﮭدﯾد واﻟوﻋﯾد ،ﻛﻣﺎ ﺣدث ﺣﯾﻧﻣﺎ اﺳﺗطﺎع ﺷﺑﺎﺑﮭم اﻻﺳﺗﯾﻼء ﻋﻠﻰ اﻟﻘﻧﺎة اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ اﻻﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ ..ﺧﻼﺻﺔ اﻟﻘول ،ﯾﺑدو
"...أﻧﻧﺎ ﻧواﺟﮫ أﺻﻌب ﺷﻌب ﻋرﻓﮫ اﻟﺗﺎرﯾﺦ ،وﻻ ﺣل ﻣﻌﮭم ﺳوى اﻻﻋﺗراف ﺑﺣﻘوﻗﮭم وإﻧﮭﺎء اﻻﺣﺗﻼل
Chapitre XVIIIL’Université Brown inaugure « La
Chaire Mahmoud Darwich
5 June
Brown University, l’une des meilleures universités américaines a nommé l’éminent universitaire,
le professeur Beshara Doumani, premier titulaire de la «Chaire Mahmoud Darwich» qu’il inaugure
pour une entrée en fonction dès juillet 2020.
Cette chaire de professeurs en études palestiniennes, est la première du genre dans cette
université. Fondée en 1764, Brown University, fait partie de la « Ivy league », un ensemble
d’universités américaines rassemblant les plus anciennes et les plus prestigieuses du pays :
Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, Princeton, Yale.
La création de cette chaire par l’université Brown est en hommage au célèbre poète palestinien
Mahmoud Darwich considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains, sans
doute le plus lu et le plus traduit dans le monde. « Toute la poésie de Darwich est une célébration
de la vie, y compris dans la mort », écrit le poète tunisien Tahar Bekri. Décédé en 2008,
Mahmoud Darwich est aussi devenu la voix de son peuple : « Sans doute avons-nous besoin
aujourd’hui de la poésie, plus que jamais. Afin de recouvrer notre sensibilité et notre conscience
de notre humanité menacée, et de notre capacité à poursuivre l’un des plus beaux rêves de
l’humanité, celui de la liberté ».
Professeur d’histoire moderne du Moyen-Orient et directeur des études sur le Moyen-Orient au
sein du département d’histoire de Brown, Beshara Doumani est l’auteur de nombreux ouvrages,
essais, articles sur la Palestine et l’histoire du Moyen-Orient.
Elias Muhanna, professeur à Brown University, affirme : « En réunissant les noms Mahmoud
Darwich et Beshara Doumani, la nomination témoigne de la vitalité de la vie palestinienne,
culturelle et politique du monde dans l’espace académique. La chaire Mahmoud Darwich et la
nomination de Beshara Doumani en sont un véritable marqueur. Il s’agit de la première chaire de
professeurs en études palestiniennes dans une université nord-américaine. C’est une étape
importante pour les études palestiniennes dans le monde universitaire occidental. Une
reconnaissance institutionnelle attendue depuis longtemps ».
« La chaire Mahmoud Darwich » à l’Université Brown, couvre la poésie, la littérature et l’histoire
de la Palestine et de sa diaspora. Ce couronnement international perpétue la mémoire et
l’existence de la Palestine et du peuple palestinien sur la carte du monde.
Professeur titulaire à l’Université de Pennsylvanie, Beshara Doumani a rejoint Brown en 2012
après quatorze ans d’enseignement à l’Université de Californie, Berkeley. Il est le fondateur de
New Directions for Palestine Studies à l’Université Brown.
Professeur d’Histoire moderne du Moyen-Orient et directeur fondateur des études sur le
Moyen-Orient, ses recherches portent sur les groupes, les lieux et les périodes marginalisés par
les études traditionnelles sur le Moyen-Orient moderne et moderne, en mettant l’accent sur
l’histoire sociale, économique et juridique de la Méditerranée orientale. Il écrit également sur les
thèmes du déplacement, de la liberté académique, de l’éthique et de la politique de production de
connaissances et de la condition palestinienne.
Parmi, les ouvrages de Beshara Doumani ont peu cité : « La vie familiale en Méditerranée
ottomane, une histoire sociale », « Redécouvrir Palestine, les marchands et les paysans à Jabal
Naplouse 1700-1900 » et « Histoire de la famille au Moyen- Orient:Ménage, propriété et le sexe
».
Il a également publié de nombreux articles sur l’histoire et l’historiographie palestinienne. Il a
dirigé de 2008 à 2010, l’équipe qui a produit un plan stratégique pour la mise en place d’un
musée palestinien à Birzeit de De 2008-2010.
Membre des comités de rédaction du Journal of Palestine Studies et Jérusalem trimestrielle, il est
lauréat du « Prix Séminaire Sawyer de la Fondation Andrew W. Mellon » pour son ouvrage «
Déplacement et fabrication du monde moderne, histoires, écologies et subjectivités ». Ce dernier
fut l’objet d’études d’un séminaire pour lequel, il a organisé des ateliers et cours, durant toute une
année. Il est également lauréat de « Woodrow Wilson International Center for Scholars » et de «
Wissenschaftskolleg zu Berlin ».
https://www.divainternational.ch/l-universite-brown-inaugure-la-chaire-mahmoud-darwich.
html
http://internationaldiplomat.com/archives/5519
Fatima Guemiah.
Beshara DOUMANI
Saturday, 05 February 2011 09:44
Chapitre XIX
طﺑﺎق ﻋنMahmoud Darwich
إدوارد ﺳﻌﯾد
)طﺑﺎق )ﻋن إدوارد ﺳﻌﯾد
ﻣﻠف ﺻوﺗﻲ :ﻻ ﻧوع اﻟﻘﺻﯾدة :رﻗم اﻟﻘﺻﯾدة :
64962
ﻓﺻﺣﻰ
ﯾوﺟد
/ﻧﯾوﯾورك /ﻧوﻓﻣﺑر /اﻟﺷﺎر ُع اﻟﺧﺎﻣسُ
ﺎﯾر
/اﻟﺷﻣسُ َ
ﺻﺣنٌ ﻣن اﻟﻣﻌدن اﻟ ُﻣ َﺗ َط ِ
:ﻗُﻠت ﻟﻧﻔﺳﻲ اﻟﻐرﯾﺑ ِﺔ ﻓﻲ اﻟظ ﱢل
ھل ھذه ﺑﺎﺑ ٌل أَم َﺳ ُدو ْم؟
ھﻧﺎك ,ﻋﻠﻰ ﺑﺎب ھﺎوﯾ ٍﺔ ﻛﮭرﺑﺎﺋ ﱠﯾ ٍﺔ
ُ
اﻟﺗﻘﯾت ﺑﺈدوارد
ﺑ ُﻌﻠُوﱢ اﻟﺳﻣﺎء,
,ﻗﺑل ﺛﻼﺛﯾن ﻋﺎﻣﺎ ً
...وﻛﺎن اﻟزﻣﺎن أﻗ ﱠل ﺟﻣوﺣﺎ ً ﻣن اﻵن
:ﻗﺎل ﻛﻼﻧﺎ
ً
ﺗﺟرﺑﺔ
ﻣﺎﺿﯾك
إذا ﻛﺎن
َ
!ﻓﺎﺟﻌل َ
اﻟﻐدَ ﻣﻌﻧﻰ ورؤﯾﺎ
,ﻟﻧذھبْ
ﻟﻧذھبْ اﻟﻰ ﻏدﻧﺎ واﺛﻘﯾن
ِ /ﺑ ْ
ب
ﺻدق اﻟﺧﯾﺎل ,وﻣُﻌْ ﺟز ِة اﻟ ُﻌ ْﺷ ِ
ﻻ أﺗذ ﱠﻛ ُر أ ّﻧﺎ ذھﺑﻧﺎ اﻟﻰ اﻟﺳﯾﻧﻣﺎ
ﺳﻣﻌت ھﻧوداً
ُ
ﻓﻲ اﻟﻣﺳﺎء .وﻟﻛنْ
ﻗداﻣﻰ ﯾﻧﺎدوﻧﻧﻲ :ﻻ ﺗﺛ ِْق
/ﺑﺎﻟﺣﺻﺎن ,وﻻ ﺑﺎﻟﺣداﺛ ِﺔ
:ﻻ .ﻻ ﺿﺣ ﱠﯾ َﺔ ﺗﺳﺄل ﺟﻼّدَ ھﺎ
ھل أﻧﺎ َ
ﺳﯾﻔﻲ
أﻧت؟ ﻟو ﻛﺎن
َ
أﻛﺑر ﻣن وردﺗﻲ ...ھل ﺳﺗﺳﺄ ُل
َ
ُ
إنْ
ﻛﻧت أﻓﻌل ﻣﺛ َﻠكْ ؟
ﺳؤا ٌل ﻛﮭذا ﯾﺛﯾر ﻓﺿول اﻟر َُواﺋﻲﱢ
ﻓﻲ ﻣﻛﺗ ٍ
ب ﻣن زﺟﺎج ﯾُط ﱠل ﻋﻠﻰ
َز ْﻧ َﺑ ٍق ﻓﻲ اﻟﺣدﯾﻘﺔ ...ﺣﯾث ﺗﻛون
َﯾ ُد اﻟﻔرﺿﯾﱠﺔ ﺑﯾﺿﺎ َء ﻣﺛل ﺿﻣﯾر
ُﺻ ﱢﻔﻲ اﻟﺣﺳﺎب َﻣ َﻊ
اﻟرواﺋﻲﱢ ﺣﯾن ﯾ َ
اﻟ َﻧ ْزﻋﺔ اﻟﺑﺷر ّﯾﺔِ ...ﻻ َﻏدَ ﻓﻲ
!/اﻷﻣس ,ﻓﻠﻧﺗﻘ ﱠدم إذاً
ﺟﺳر اﻟرﺟوع
ﻗد ﯾﻛون اﻟﺗﻘ ﱡد ُم
َ
.../اﻟﻰ اﻟﺑرﺑرﯾﺔ
ﻧﯾوﯾورك .إدوارد ﯾﺻﺣو ﻋﻠﻰ
ﻛﺳل اﻟﻔﺟر .ﯾﻌزف ﻟﺣﻧﺎ ً ﻟﻣوﺗﺳﺎرت
َ .
.ﯾرﻛض ﻓﻲ ﻣﻠﻌب اﻟ ِﺗﻧِس اﻟﺟﺎﻣﻌﻲﱢ
ﯾﻔ ﱢﻛر ﻓﻲ رﺣﻠﺔ اﻟﻔﻛر ﻋﺑر اﻟﺣدود
.وﻓوق اﻟﺣواﺟز .ﯾﻘرأ ﻧﯾوﯾورك ﺗﺎﯾﻣز
ﯾﻛﺗب ﺗﻌﻠﯾ َﻘ ُﮫ اﻟﻣﺗو ﱢﺗر .ﯾﻠﻌن ﻣﺳﺗﺷرﻗﺎ ً
ﯾُرْ ﺷِ ُد اﻟﺟﻧرا َل اﻟﻰ ﻧﻘطﺔ اﻟﺿﻌف
ﻓﻲ ﻗﻠب ﺷرﻗ ّﯾﺔٍ .ﯾﺳﺗﺣ ﱡم .وﯾﺧﺗﺎ ُر
َﺑ ْد َﻟ َﺗ ُﮫ ﺑﺄﻧﺎﻗ ِﺔ دِﯾكٍ .وﯾﺷربُ
:ﻗﮭو َﺗ ُﮫ ﺑﺎﻟﺣﻠﯾب .وﯾﺻرخ ﺑﺎﻟﻔﺟر
!ﻻ ﺗﺗﻠ ﱠﻛﺄ
ﻋﻠﻰ اﻟرﯾﺢ ﯾﻣﺷﻲ .وﻓﻲ اﻟرﯾﺢ
.ﯾﻌرف َﻣنْ ھ َُو .ﻻ ﺳﻘف ﻟﻠرﯾﺢ
ٌ
ﺑوﺻﻠﺔ
ﻻ ﺑﯾت ﻟﻠرﯾﺢ .واﻟرﯾ ُﺢ
.ﻟﺷﻣﺎل اﻟﻐرﯾب
ﯾﻘول :أﻧﺎ ﻣن ھﻧﺎك .أﻧﺎ ﻣن ھﻧﺎ
ُ
ُ
وﻟﺳت ھﻧﺎ
وﻟﺳت ھﻧﺎك,
.
...ﻟ َِﻲ اﺳﻣﺎن ﯾﻠﺗﻘﯾﺎن وﯾﻔﺗرﻗﺎن
ُ
ﻧﺳﯾت ﺑﺄﯾﱢﮭﻣﺎ
وﻟﻲ ﻟُ َﻐﺗﺎن,
َ ,
ﻛﻧت أﺣ َﻠ ُم
ﻟﻲ ﻟُ ٌ
ﻐﺔ اﻧﻛﻠﯾزﯾ ٌّﺔ ﻟﻠﻛﺗﺎﺑ ِﺔ
,طﯾﱢﻌ ُﺔ اﻟﻣﻔردات
وﻟﻲ ﻟُ َﻐ ٌﺔ ﻣن ﺣوار اﻟﺳﻣﺎء
ﻣﻊ اﻟﻘدس ,ﻓﺿ ﱠﯾ ُﺔ اﻟ َﻧﺑ ِْر
ﻟﻛﻧﮭﺎ ﻻ ُﺗطﯾﻊ ﻣ َُﺧﯾّﻠﺗﻲ
واﻟﮭو ﱠﯾ ُﺔ؟ ﻗُ ْﻠ ُ
ت
...ﻓﻘﺎل :دﻓﺎ ٌع ﻋن اﻟذات
إنﱠ اﻟﮭوﯾﺔ ُ
ﺑﻧت اﻟوﻻدة ﻟﻛﻧﮭﺎ
ﻓﻲ اﻟﻧﮭﺎﯾﺔ إﺑدا ُع ﺻﺎﺣﺑﮭﺎ ,ﻻ
ﻣﺎض .أﻧﺎ اﻟﻣﺗﻌ ﱢددَ ...ﻓﻲ
وراﺛﺔ ٍ
داﺧﻠﻲ ﺧﺎرﺟﻲ اﻟﻣﺗﺟ ﱢد ُد .ﻟﻛﻧﻧﻲ
أﻧﺗﻣﻲ ﻟﺳؤال اﻟﺿﺣﯾﺔ .ﻟو ﻟم أﻛن
ﻣن ھﻧﺎك ﻟدرﱠ ﺑ ُ
ْت ﻗﻠﺑﻲ ﻋﻠﻰ أن
...ﯾ َُرﺑﻲ ھﻧﺎك ﻏزال اﻟ ِﻛ َﻧﺎﯾ ِﺔ
َ
ذھﺑت و ُﻛنْ
ﻓﺎﺣﻣل ﺑﻼدك أ ّﻧﻰ
/ﻧرﺟﺳ ّﯾﺎ ً إذا ﻟزم اﻷﻣ ُر
ھو اﻟﻌﺎ َﻟ ُم اﻟﺧﺎرﺟﻲﱡ -
ﻣﻧﻔﻰً َ
ھو اﻟﻌﺎ َﻟ ُم اﻟﺑﺎطﻧﻲّ
وﻣﻧﻔﻰً َ
ﻓﻣن أﻧت ﺑﯾﻧﮭﻣﺎ؟
ﻻ أﻋرﱢ فُ ﻧﻔﺳﻲ <
.ﻟﺋﻼّ أﺿﯾﱢﻌﮭﺎ .وأﻧﺎ ﻣﺎ أﻧﺎ
وأﻧﺎ َ
آﺧري ﻓﻲ ﺛﻧﺎﺋ ّﯾ ٍﺔ
ﺗﺗﻧﺎﻏم ﺑﯾن اﻟﻛﻼم وﺑﯾن اﻹﺷﺎرة
ﻛﻧت أﻛﺗب ﺷﻌراً ﻟﻘُ ْﻠ ُ
:وﻟو ُ
ت
أﻧﺎ اﺛﻧﺎن ﻓﻲ واﺣ ٍد
ﻛﺟﻧﺎﺣﻲْ ُﺳ ُﻧو ُﻧوﱠ ٍة
َ
إن ّ
ﺗﺄﺧر ﻓﺻ ُل اﻟرﺑﯾﻊ
ُ
اﻛﺗﻔﯾت ﺑﻧﻘل اﻟﺑﺷﺎرة
!
.ﯾﺣبﱡ ﺑﻼداً ,وﯾرﺣل ﻋﻧﮭﺎ
[ھل اﻟﻣﺳﺗﺣﯾل ﺑﻌﯾ ٌد؟]
ﯾﺣبﱡ اﻟرﺣﯾل اﻟﻰ أيﱢ ﺷﻲء
اﻟﺳ َﻔر اﻟﺣُرﱢ ﺑﯾن اﻟﺛﻘﺎﻓﺎت
ﻓﻔﻲ َ
ﻗد ﯾﺟد اﻟﺑﺎﺣﺛون ﻋن اﻟﺟوھر اﻟﺑﺷريّ
ً
ﻛﺎﻓﯾﺔ ﻟﻠﺟﻣﯾﻊ
...ﻣﻘﺎﻋد
ھﻧﺎ ھﺎ ِﻣشٌ ﯾﺗﻘ ّد ُم .أو ﻣرﻛ ٌز
ﺷرق ﺗﻣﺎﻣﺎ ً
ٌ
ُ
اﻟﺷرق
ﯾﺗراﺟﻊُ .ﻻ
َ
,وﻻ اﻟﻐربُ ﻏربٌ ﺗﻣﺎﻣﺎ ً
ﻣﻔﺗوﺣ ٌﺔ ﻟﻠﺗﻌ ّد ِد
ﻓﺈن اﻟﮭوﯾﺔ
َ
/ﻻ ﻗﻠﻌﺔ أو ﺧﻧﺎدق
اﻟﻧﮭر
,ﻛﺎن اﻟﻣﺟﺎ ُز ﯾﻧﺎم ﻋﻠﻰ ﺿ ﱠﻔﺔ
ِ
,ﻟوﻻ اﻟﺗﻠوﱡ ُ
ث
ﺿ َن اﻟﺿﻔﺔ اﻟﺛﺎﻧﯾﺔ
ﻻﺣْ َﺗ َ
َ
ﻛﺗﺑت اﻟرواﯾ َﺔ؟ -
ھل
ُ
ﺣﺎوﻟت ...ﺣﺎوﻟت أن أﺳﺗﻌﯾد <
.ﺑﮭﺎ ﺻورﺗﻲ ﻓﻲ ﻣراﯾﺎ اﻟﻧﺳﺎء اﻟﺑﻌﯾدات
.ﻟﻛﻧﮭن ﺗو ﱠﻏ ْﻠ َن ﻓﻲ ﻟﯾﻠﮭنّ اﻟﺣﺻﯾن
.وﻗﻠن :ﻟﻧﺎ ﻋﺎ َ َﻟ ٌم ﻣﺳﺗﻘ ٌل ﻋن اﻟﻧصّ
َ
اﻟﻠﻐز واﻟﺣ ُْﻠ َم
.ﻟن ﯾﻛﺗب اﻟرﺟ ُل اﻟﻣرأ َة
َ
اﻟرﻣْز واﻟﻧﺟ َم
.ﻟن ﺗﻛﺗب اﻟﻣرأةُ اﻟرﺟ َل
ﻻ ﺣُبّ ﯾﺷﺑ ُﮫ ﺣﺑﺎ ً .وﻻ ﻟﯾل
ت
ﯾﺷﺑﮫ ﻟﯾﻼً .ﻓدﻋﻧﺎ ُﻧﻌ ﱢد ْد ﺻﻔﺎ ِ
!اﻟرﺟﺎل وﻧﺿﺣكْ
َ
ﻓﻌﻠت؟ -
وﻣﺎذا
ﺿﺣﻛت ﻋﻠﻰ َﻋﺑﺛﻲ <
ورﻣﯾت اﻟرواﯾ َﺔ
/ﻓﻲ ﺳﻠﺔ اﻟﻣﮭﻣﻼت
اﻟﻣﻔ ﱢﻛر ﯾﻛﺑ ُﺢ َﺳرْ دَ اﻟرواﺋﻲﱢ
/واﻟﻔﯾﻠﺳوفُ َﯾﺷر ُح وردَ اﻟﻣﻐ ﱢﻧﻲ
:ﯾﺣبﱠ ﺑﻼداً وﯾرﺣل ﻋﻧﮭﺎ
أﻧﺎ ﻣﺎ أﻛونُ وﻣﺎ ﺳﺄﻛونُ
ﺳﺄﺿﻊ ﻧﻔﺳﻲ ﺑﻧﻔﺳﻲ
ﻣﻧﻔﺎي ﺧﻠﻔ ﱠﯾ ُﺔ
ﻣﻧﻔﺎي.
وأﺧﺗﺎ ٌر
َ
َ
اﻟﻣﺷﮭد اﻟﻣﻠﺣﻣﻲ ,أداﻓ ُﻊ ﻋن
ﺣﺎﺟﺔ اﻟﺷﻌراء اﻟﻰ اﻟﻐد واﻟذﻛرﯾﺎت ﻣﻌﺎ ً
وأداﻓﻊ ﻋن َﺷ َﺟ ٍر ﺗرﺗدﯾﮫ اﻟطﯾو ُر
,ﺑﻼداً وﻣﻧﻔﻰ
وﻋن ﻗﻣر ﻟم ﯾزل ﺻﺎﻟﺣﺎ ً
,ﻟﻘﺻﯾدة ﺣ ٍ
ب
أداﻓﻊ ﻋن ﻓﻛرة َﻛ َﺳ َر ْﺗﮭﺎ ھﺷﺎﺷ ُﺔ أﺻﺣﺎﺑﮭﺎ
/وأداﻓﻊ ﻋن ﺑﻠد َﺧ َطﻔ ْﺗ ُﮫ اﻷﺳﺎطﯾ ُر
ھل ﺗﺳﺗطﯾﻊ اﻟرﺟوع اﻟﻰ أيﱢ ﺷﻲء؟ -
...أﻣﺎﻣﻲ ﯾﺟرﱡ وراﺋﻲ وﯾﺳر ُع <
ﻻ وﻗت ﻓﻲ ﺳﺎﻋﺗﻲ ﻷ ُﺧ ﱠط ﺳطوراً
,ﻋﻠﻰ اﻟرﻣل .ﻟﻛﻧﻧﻲ أﺳﺗطﯾﻊ زﯾﺎرة أﻣس
ﻛﻣﺎ ﯾﻔﻌل اﻟﻐرﺑﺎ ُء إذا اﺳﺗﻣﻌوا
:ﻓﻲ اﻟﻣﺳﺎء اﻟﺣزﯾن اﻟﻰ اﻟﺷﺎﻋر اﻟرﻋويّ
ﻓﺗﺎةٌ ﻋﻠﻰ اﻟﻧﺑﻊ ﺗﻣﻸ ﺟرﱠ ﺗﮭﺎ"
ﺑدﻣوع اﻟﺳﺣﺎبْ
وﺗﺑﻛﻲ وﺗﺿﺣك ﻣن ﻧﺣْ َﻠ ٍﺔ
َﻟ َﺳ َﻌ ْ
ت َﻗ ْﻠ َﺑﮭﺎ ﻓﻲ ﻣﮭبﱢ اﻟﻐﯾﺎبْ
ھل اﻟﺣبﱡ ﻣﺎ ﯾُو ِﺟ ُﻊ اﻟﻣﺎ َء
"...أم َﻣ َرضٌ ﻓﻲ اﻟﺿﺑﺎب
[اﻟﻰ آﺧر اﻷﻏﻧﯾﺔ]
ﯾﺻﯾﺑك دا ُء اﻟﺣﻧﯾن؟ -
إذن ,ﻗد
َ
ﺣﻧﯾنٌ اﻟﻰ اﻟﻐد ,أﺑﻌد أﻋﻠﻰ <
ﺎي
.وأﺑﻌد .ﺣ ُْﻠﻣﻲ ﯾﻘو ُد ُﺧ َط َ
ورؤﯾﺎي ُﺗﺟْ ﻠِسُ ﺣ ُْﻠﻣﻲ ﻋﻠﻰ رﻛﺑﺗﻲﱠ
َ
ﱟ
ﻛﻘط أﻟﯾفٍ ,ھو اﻟواﻗﻌﻲّ اﻟﺧﯾﺎﻟﻲ
واﺑن اﻹرادةِ :ﻓﻲ وﺳﻌﻧﺎ
!أن ُﻧ َﻐﯾﱢر ﺣﺗﻣ ّﯾ َﺔ اﻟﮭﺎوﯾﺔ
واﻟﺣﻧﯾن اﻟﻰ أﻣس؟ -
ً
ﻋﺎطﻔﺔ ﻻ ﺗﺧصﱡ اﻟﻣﻔ ّﻛر إﻻّ <
.ﻟﯾﻔﮭم َﺗ ْو َق اﻟﻐرﯾب اﻟﻰ أدوات اﻟﻐﯾﺎب
وأﻣﱠﺎ أﻧﺎ ,ﻓﺣﻧﯾﻧﻲ ﺻرا ٌع ﻋﻠﻰ
ك َ
ﺣﺎﺿر ﯾُﻣْﺳِ ُ
اﻟﻐدَ ﻣن ﺧِﺻْ َﯾ َﺗﯾْﮫ
ٍ
أﻟم ﺗﺗﺳﻠﱠ ْل اﻟﻰ أﻣس ,ﺣﯾن -
َ
ذھﺑت اﻟﻰ اﻟﺑﯾت ,ﺑﯾﺗك ﻓﻲ
اﻟﻘدس ﻓﻲ ﺣﺎرة اﻟطﺎﻟﺑﯾّﺔ؟
َھﯾﱠﺄْ ُ
ت ﻧﻔﺳﻲ ﻷن أﺗﻣ ﱠدد <
ﻓﻲ َﺗ ْﺧت أﻣﻲ ,ﻛﻣﺎ ﯾﻔﻌل اﻟطﻔل
ﺣﯾن ﯾﺧﺎف أﺑﺎهُ .وﺣﺎوﻟت أن
أﺳﺗﻌﯾد وﻻد َة ﻧﻔﺳﻲ ,وأن
أﺗﺗ ﱠﺑ ُﻊ درب اﻟﺣﻠﯾب ﻋﻠﻰ ﺳطﺢ ﺑﯾﺗﻲ
ﱠس ِﺟ ْﻠدَ
اﻟﻘدﯾم ,وﺣﺎوﻟت أن أﺗﺣﺳ َ
اﻟﻐﯾﺎب ,وراﺋﺣ َﺔ اﻟﺻﯾف ﻣن
ﺿﺑ َْﻊ اﻟﺣﻘﯾﻘﺔ
ﯾﺎﺳﻣﯾن اﻟﺣدﯾﻘﺔ .ﻟﻛن َ
ﺣﻧﯾن ﺗﻠ ﱠﻔ َ
ت ﻛﺎﻟﻠص
أﺑﻌدﻧﻲ ﻋن
ٍ
.ﺧﻠﻔﻲ
وھل ِﺧ ْﻔ َ
ت؟ ﻣﺎذا أﺧﺎﻓك؟ -
ﻻ أﺳﺗطﯾﻊ ﻟﻘﺎ ُء اﻟﺧﺳﺎرة وﺟﮭﺎ ً <
ُ
وﻗﻔت ﻋﻠﻰ اﻟﺑﺎب ﻛﺎﻟﻣﺗﺳوﱢ ل
.ﻟوﺟﮫٍ.
ھل أطﻠب اﻹذن ﻣن ﻏرﺑﺎء ﯾﻧﺎﻣون
ﻓوق ﺳرﯾري أﻧﺎ ...ﺑزﯾﺎرة ﻧﻔﺳﻲ
ﺑﺎﺣﺗرام
ﻟﺧﻣس دﻗﺎﺋق؟ ھل أﻧﺣﻧﻲ
ٍ
:ﻟ ُﺳ ﱠﻛﺎن ﺣ ُْﻠﻣﻲ اﻟطﻔوﻟﻲّ ؟ ھل ﯾﺳﺄﻟون
َﻣن اﻟزاﺋ ُر اﻷﺟﻧﺑﻲﱡ اﻟﻔﺿوﻟﻲﱡ ؟ ھل
أﺳﺗطﯾﻊ اﻟﻛﻼم ﻋن اﻟﺳﻠم واﻟﺣرب
ﺑﯾن اﻟﺿﺣﺎﯾﺎ وﺑﯾن ﺿﺣﺎﯾﺎ اﻟﺿﺣﺎﯾﺎ ,ﺑﻼ
ﻛﻠﻣﺎ ٍ
ت اﺿﺎﻓﯾﺔٍ ,وﺑﻼ ﺟﻣﻠ ٍﺔ اﻋﺗراﺿ ﱢﯾﺔٍ؟
ھل ﯾﻘوﻟون ﻟﻲ :ﻻ ﻣﻛﺎن ﻟﺣﻠﻣﯾن
ﻓﻲ َﻣ ْﺧدَ ٍع واﺣدٍ؟
ﻻ أﻧﺎ ,أو ھ َُو
وﻟﻛﻧﮫ ﻗﺎرئ ﯾﺗﺳﺎءل ﻋﻣﱠﺎ
ﯾﻘول ﻟﻧﺎ اﻟﺷﻌ ُر ﻓﻲ زﻣن اﻟﻛﺎرﺛﺔ؟
,د ٌم
,ود ٌم
ودَ ٌم
ﺑﻼدك
,ﻓﻲ
َ
ﻓﻲ اﺳﻣﻲ وﻓﻲ اﺳﻣك ,ﻓﻲ
,زھرة اﻟﻠوز ,ﻓﻲ ﻗﺷرة اﻟﻣوز
,ﻓﻲ َﻟ َﺑن اﻟطﻔل ,ﻓﻲ اﻟﺿوء واﻟظ ّل
/ﻓﻲ ﺣﺑﱠﺔ اﻟﻘﻣﺢ ,ﻓﻲ ﻋ ُْﻠﺑﺔ اﻟﻣﻠﺢ
َﻗ ﱠﻧ ٌ
ﺎﺻﺔ ﺑﺎرﻋون ﯾﺻﯾﺑون أھداﻓﮭم
ﺑﺎﻣﺗﯾﺎز
ٍ
,دﻣﺎ ً
,ودﻣﺎ ً
,ودﻣﺎ ً
ھذه اﻷرض أﺻﻐر ﻣن دم أﺑﻧﺎﺋﮭﺎ
اﻟواﻗﻔﯾن ﻋﻠﻰ ﻋﺗﺑﺎت اﻟﻘﯾﺎﻣﺔ ﻣﺛل
اﻟﻘراﺑﯾن .ھل ھذه اﻷرض ﺣﻘﺎ ً
ٌ
ﻣﺑﺎرﻛﺔ أم ﻣ َُﻌﻣﱠدةٌ
,ﺑدم
ٍ
,ودم
ٍ
,ودم
ٍ
ُ
اﻟﺻﻠوات وﻻ اﻟرﻣ ُل
.ﻻ ﺗﺟ ﱢﻔﻔُ ُﮫ
ﻻ َﻋ ْد ُل ﻓﻲ ﺻﻔﺣﺎت اﻟﻛﺗﺎب اﻟﻣﻘ ﱠدس
ﯾﻛﻔﻲ ﻟﻛﻲ ﯾﻔرح اﻟﺷﮭدا ُء ﺑﺣرﯾﱠﺔ
.اﻟﻣﺷﻲ ﻓوق اﻟﻐﻣﺎم .دَ ٌم ﻓﻲ اﻟﻧﮭﺎر
!دَ ٌم ﻓﻲ اﻟظﻼم .دَ ٌم ﻓﻲ اﻟﻛﻼم
ﯾﻘول :اﻟﻘﺻﯾدةُ ﻗد ﺗﺳﺗﺿﯾفُ
اﻟﺧﺳﺎر َة ﺧﯾطﺎ ً ﻣن اﻟﺿوء ﯾﻠﻣﻊ
ﻓﻲ ﻗﻠب ﺟﯾﺗﺎرةٍ ,أو ﻣﺳﯾﺣﺎ ً ﻋﻠﻰ
س ﻣﺛﺧﻧﺎ ً ﺑﺎﻟﻣﺟﺎز اﻟﺟﻣﯾل ,ﻓﻠﯾس
َﻓ َر ٍ
اﻟﺟﻣﺎﻟ ُﻲ إﻻﱠ ﺣﺿور اﻟﺣﻘﯾﻘﻲّ ﻓﻲ
/اﻟﺷﻛل
ِ
ﻋﺎﻟم ﻻ ﺳﻣﺎء ﻟﮫ ,ﺗﺻﺑ ُﺢ
ﻓﻲ ٍ
ً
اﻷرضُ
ھﺎوﯾﺔ .واﻟﻘﺻﯾدةُ إﺣدى
اﻟﻌ َزاء ,وإﺣدى ﺻﻔﺎت
ھِﺑﺎ ِ
ت َ
ً
ﺷﻣﺎﻟﯾﺔ
.اﻟرﯾﺎح ,ﺟﻧوﺑﯾ ًّﺔ أو
ﻻ َﺗﺻِ فْ ﻣﺎ ﺗرى اﻟﻛﺎﻣﯾرا ﻣن
ْ
واﺻرخ ﻟﺗﺳﻣﻊ ﻧﻔﺳك
,ﺟروﺣك.
زﻟت ﺣ ّﯾﺎ ً
,وأﺻرخ ﻟﺗﻌﻠم أ ﱠﻧ َك ﻣﺎ َ
وﺣ ّﯾﺎ ً ,وأنﱠ اﻟﺣﯾﺎ َة ﻋﻠﻰ ھذه اﻷرض
ٌ
ﻣﻣﻛﻧﺔ .ﻓﺎﺧﺗرعْ أﻣﻼً ﻟﻠﻛﻼم
,
ً
.أﺑﺗﻛرْ
ﺟﮭﺔ أو ﺳراﺑﺎ ً ﯾُطﯾل اﻟرﺟﺎ َء
/وﻏنﱢ ,ﻓﺈن اﻟﺟﻣﺎﻟﻲﱠ ﺣرﯾﱠﺔ
أﻗولُ :اﻟﺣﯾﺎةُ اﻟﺗﻲ ﻻ ُﺗ َﻌرﱠ فُ إﻻّ
!ﺑﺿ ﱟد ھو اﻟﻣوت ...ﻟﯾﺳت ﺣﯾﺎة
ﯾﻘول :ﺳﻧﺣﯾﺎ ,وﻟو ﺗرﻛﺗﻧﺎ اﻟﺣﯾﺎةُ
اﻟﻰ ﺷﺄﻧﻧﺎ .ﻓﻠﻧ ُﻛنْ ﺳﺎدَ َة اﻟﻛﻠﻣﺎت اﻟﺗﻲ
ﺳوف ﺗﺟﻌل ﻗُرّ اءھﺎ ﺧﺎﻟدﯾن -ﻋﻠﻰ ﺣ ّد
...ﺗﻌﺑﯾر ﺻﺎﺣﺑك ﱢ
اﻟﻔذ رﯾﺗﺳوس
,وﻗﺎل :إذا ّ
ﻣت ﻗﺑ َﻠ َك
أوﺻﯾك ﺑﺎﻟﻣﺳﺗﺣﯾْل
!
َ
ُ
ﺳﺄﻟت :ھل اﻟﻣﺳﺗﺣﯾل ﺑﻌﯾد؟
ﻓﻘﺎل :ﻋﻠﻰ ﺑُﻌْ د ﺟﯾ ْل
ﺳﺄﻟت :وإن ﱡ
ﻣت ﻗﺑﻠك؟
ﻗﺎل :أ ُ ﱢ
ﻋزي ﺟﺑﺎل اﻟﺟﻠﯾ ْل
وأﻛﺗبُ " :ﻟﯾس اﻟﺟﻣﺎﻟﻲﱡ إﻻّ
س
:ﺑﻠوغ اﻟﻣﻼﺋم" .واﻵن ,ﻻ َﺗ ْﻧ َ
!إن ﱡ
أوﺻﯾك ﺑﺎﻟﻣﺳﺗﺣﯾ ْل
ﻣت ﻗﺑﻠك
َ
,ﻋﻧدﻣﺎ ُزرْ ُﺗ ُﮫ ﻓﻲ َﺳ ُدو َم اﻟﺟدﯾد ِة
ﻓﻲ ﻋﺎم أﻟﻔﯾن واﺛﻧﯾن ,ﻛﺎن ﯾُﻘﺎوم
ﺣرب ﺳدو َم ﻋﻠﻰ أھل ﺑﺎﺑ َل
...
َ
واﻟﺳرطﺎن ﻣﻌﺎ ً .ﻛﺎن ﻛﺎﻟﺑطل اﻟﻣﻠﺣﻣﻲﱢ
َ
اﻷﺧﯾر ﯾداﻓﻊ ﻋن ﱢ
ﺣق طرواد ٍة
/ﻓﻲ اﻗﺗﺳﺎم اﻟرواﯾ ِﺔ
َﻧﺳْ ٌر ﯾو ﱢد ُع ﻗ ﱠﻣ َﺗ ُﮫ ﻋﺎﻟﯾﺎ ً
,ﻋﺎﻟﯾﺎ ً
ﻓﺎﻹﻗﺎﻣ ُﺔ ﻓوق اﻷوﻟﻣب
وﻓوق اﻟ ِﻘ َﻣ ْم
ﺗﺛﯾر اﻟﺳﺄ ْم
ً وداﻋﺎ,
!وداﻋﺎ ً ﻟﺷﻌر اﻷ َﻟ ْم
Chapitre XX
I Volunteered at a Natural History Museum
in Palestine [World Environment Day]
By
Sameer Qumsiyeh
Since today is the United Nations’ World Environment Day I will take this chance to reflect on an
experience I had back in 2015 when I went to volunteer at a Natural History Museum in
Bethlehem and how that amazing 4-month experience helped me reshape my views on global
citizenship and the environmental protection.
During my time volunteering we started to feel like we created a community of like minded people
from Palestine and from all over the world who believe in creating a world where humans can live
with each other and the environment in a mutual respect and peace.
It made me realize how this getting together with people from different cultures and countries
was a way for cultural understanding, friendship and sharing of duties.
Because we were constantly working, thinking and talking about the environment, the eco-system
and bio-diversity we started to feel the interconnection, the symbiotic nature of our existence, we
felt our connection with the ecosystem. Somehow it became clear to us that we are an integral
part of the environment because we understood that we are in fact the environment and that the
environment is us and that whatever we do to it we do to ourselves.
I got to understand what it really meant to destroy our environment, our only planet, our roots, our
home.
Happy World Environment Day
#WorldEnvironmentDay
https://www.youtube.com/watch?v=-ppy2MEEwlg&feature=youtu.be
Chapitre XXI
COVID-19 pandemic in
the State of Palestine
https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_pandemic_in_the_Sta
te_of_Palestine
Breakdown[edit]
[9]
The table below shows the confirmed COVID-19 cases in the Governorates of Palestine.
Governorate
Bethlehem Governorate
Cases
Deaths
59
Recoveries
0
Active
Cases
59
0
[a]
30
0
16
14
Hebron Governorate
73
0
36
37
Jenin Governorate
4
1
3
0
Jericho Governorate
1
0
1
0
140
1
131
8
Nablus Governorate
7
0
7
0
Ramallah and al-Bireh
Governorate
77
0
77
0
Salfit Governorate
1
0
1
0
Tulkarm Governorate
6
0
6
0
398
2
337
59
Gaza Strip
Jerusalem Governorate
Total (10 of 12 Governorates*)
●
Tubas and Qalqilya governorates have no cases.
Chapitre XXII
https://www.academia.edu/31928086/Le_patriote_palestinien_le_moins_connu_Ahmed_Hi
lmi_Pasha
EXCERPT
Social Identity,
Identity politics,
National Identity,
Palestinian History,
Palestinian Studies
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Full Title: أﺣﻣد ﺣﻠﻣﻲ ﻋﺑد اﻟﺑﺎﻗﻲLe patriote palestinien le moins connu de l'histoire de la Palestine ;
rectificatif par Ali El Saleh; échange avec I. A,G.S.; extraits de quelques références de l'histoire de
la
Naqba
et
le
rôle
d'A
Hilmi
jusqu'à
sa
mort
en
1963
Source:
http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1488:-l-rlalbanaisqui-est-devenu-le-president-du-premier-gouvernement-palestinien-le-25-sep1948&catid=296:pales
tine&Itemid=2014 I have been working for more than a year on Hilmi's echoes and reflects in the
works of others like Count Bernadotte, Trygve Le the first Norwegian secretary general of the
United Nations at that time, Ralph Bunche, Peace Nobel Laureate in 1950 and deceased in 1971,
the black American undersecretary general, the real power in the United Nations for many years.
He [Bunch] was dubbed by the Zionists that he should have been assassinated instead of
Bernadotte because he was more dangerous and more friendly to Abdel Baki.
Chapitre XXIII : Le monde doit lutter contre l’annexion
israélienne – qu’elle soit formelle ou non
Par Ben White, le 20 mai 2020
Présence de l’armée israélienne alors que les Palestiniens protestent contre le plan israélien
d’annexion de certaines parties de la Cisjordanie occupée, dans le village de Sawiya près de
Naplouse, le 15 mai (Reuters
Les graves violations du droit international et les politiques
d’apartheid d’Israël ont persisté en grande partie parce qu’il n’en
est pas tenu responsable internationalement.
Alors que le nouveau gouvernement a prêté serment devant le parlement israélien cette semaine, le Premier
ministre Benjamin Netanyahou a réitéré son objectif d’annexer des territoires de Cisjordanie occupée. « Il est
temps d’appliquer la loi israélienne et d’écrire un nouveau chapitre glorieux dans l’histoire du sionisme », a-t-il
déclaré devant la Knesset.
Depuis que l’accord entre Netanyahou et le leader de « Bleu et blanc » Benny Gantz a pris forme, incluant un
engagement à accroître la « souveraineté » dans les parties de la Cisjordanie attribuées à Israël dans le cadre du
plan de l’administration Trump, l’annexion a été très présente dans la diplomatie et les débats des analystes.
Mais au milieu des discussions sur ses conséquences potentielles pour les relations entre Israël et l’UE ou pour
le traité de paix avec la Jordanie, peu d’attention a été portée à la possibilité que l’annexion soit finalement
esquivée.
« Tout sauf aléatoire »
Comme l’a relevé la correspondante d’Haaretz Noa Landau, une clause de l’accord de coalition signé par le
Likoud et le parti Gesher mentionne que celui-ci « s’engage à soutenir toutes les positions exprimées par le
Premier ministre en coordination avec les États-Unis qui sont directement ou indirectement liées à la question de
la mise en œuvre de la souveraineté » – soit l’annexion des territoires et des colonies de Cisjordanie.
La formulation ici est « tout sauf aléatoire », note Noa Landau, « choisie par les meilleurs experts politiques »
pour atteindre « la plus grande ambigüité sur les ambitions de Netanyahou concernant l’annexion de la
Cisjordanie ».
En d’autres mots, « même si Netanyahou décide d’annuler, de reporter ou de limiter l’annexion, Gesher est obligé
de le soutenir. Toutes les options restent ouvertes ».
Peut-être qu’après le 1er juillet Israël ira effectivement de l’avant avec l’annexion officielle de près de 30% de la
Cisjordanie. Mais il est possible qu’en fin de compte, cela soit moins qu’une annexion formelle – quelque chose
qui semblera plus ambigu et confus aux yeux du reste du monde, ou du moins qui pourra être présenté comme
tel, mais qui restera néanmoins un cadeau pour les colons (et la base évangélique de droite de Trump).
Et si la seule perspective, ou menace, d’annexion servait à dissimuler un renforcement des faits sur le terrain,
tout comme les spéculations sur le contenu du plan de Trump ont permis de détourner l’attention du rythme
implacable des mesures concrètes, signalant haut et fort que la cible est la lutte nationale palestinienne ?
Annexion de facto ou de jure
Dans son analyse de la clause Likoud-Gusher, Noa Landau souligne que même si « Netanyahou retarde et
bloque l’annexion de jure, l’annexion de facto a déjà eu lieu sur le terrain ».
Elle poursuit : « Israël opère effectivement dans les colonies et dans la zone C – qui est entièrement sous
contrôle civil et sécuritaire israélien – comme si elles faisaient partie intégrante d’Israël depuis longtemps. Alors
pourquoi ne pas simplement continuer à annexer de facto tout en évitant le drame international que créerait une
annexion officielle ? Ainsi, Netanyahou pourrait avoir le beurre et l’argent du beurre, comme à son habitude ».
La suite:
https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/05/21/le-monde-doit-lutter-contre-lannexion-isr
aelienne-quelle-soit-formelle-ou-non/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_c
ampaign=le_monde_doit_lutter_contre_l_annexion_israelienne_qu_elle_soit_formelle_ou_
non&utm_term=2020-05-31
Chapitre XXIV: HISTORIQUE DE L'APRÈS
AL-NAKBA
ﺣﯾّﺎن ﺟﺎﺑر
ﺣﯾّﺎن ﺟﺎﺑر -ﻓﻠﺳطﯾن واﻟﺣل اﻟواﻗﻌﻲ
ﻛﺎﺗب ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ
https://www.alaraby.co.uk/opinion/2020/4/27/%D9%
81%D9%84%D8%B3%D8%B7%D9%8A%D9%86-%D9%
88%D8%A7%D9%84%D8%AD%D9%84-%D8%A7%D9
%84%D9%88%D8%A7%D9%82%D8%B9%D9%8A
https://www.academia.edu/31928086/Le_p
atriote_palestinien_le_moins_connu_Ahme
d_Hilmi_Pasha
ﻓﻠﺳطﯾن واﻟﺣل اﻟواﻗﻌﻲ
ﺣﯾّﺎن ﺟﺎﺑر
2020 أﺑرﯾل28
ﺗﺗﻌ ّدد اﻟﻛﻠﻣﺎت واﻟﺗوﺻﯾﻔﺎت اﻟﺗﻲ ﺗﻌﺑّر ﻋن ﻋﻣق اﻷزﻣﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،وﻣدى اﻟﺧطر
اﻟﻣﺣﯾط ﺑﻘﺿﯾﺗﮭﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ ،ﻓﻌﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن طول ﻋﻣر اﻟﻘﺿﯾﺔ ،إﻻ أﻧﮭﺎ ﻣﺳﺗﻌﺻﯾﺔ ﻋﻠﻰ
ﺑﺗﺳﺎرع ﻣﻘﻠق ﻧﺣو ﻣزﯾد ﻣن اﻟﺗﻌﻘﯾد واﻻﺳﺗﻌﺻﺎء ،ﺑﻔﻌل اﻟﺳﯾﺎﺳﺎت
اﻟﺣل ،ﺑل وﺗﻣﺿﻲ
ٍ
اﻹﺟراﻣﯾﺔ اﻟﯾوﻣﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻧﺗﮭﺟﮭﺎ اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣوه ،ﺳﯾﻣﺎ اﻟوﻻﯾﺎت اﻟﻣﺗﺣدة اﻷﻣﯾرﻛﯾﺔ،
ّ
اﻟرث ،وﻧﺗﯾﺟﺔ ﺗﺧﺑطﺎت واﻧﺗﮭﺎزﯾﺔ وﻻﻣﺑﺎﻻة وﻣزاودات وزﺑﺎﺋﻧﯾﺔ
وﺑﻔﻌل اﻟوﺿﻊ اﻟﻌرﺑﻲ
اﻟطﺑﻘﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻟﻣﺳﯾطرة واﻟﻣﺗﺣ ّﻛﻣﺔ ﻓﻲ اﻟﻣﺷﮭد اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ أﯾﻧﻣﺎ ﻛﺎن وﻓﻲ أي ﻣوﻗﻊ
ﻛﺎﻧت .اﻷﻣر اﻟذي دﻓﻊ ﻛﺛﯾرﯾن داﺧل اﻟوطن وﺧﺎرﺟﮫ إﻟﻰ ﻧﻘد اﻟوﺿﻊ اﻟﻘﺎﺋم ،واﻟﺑﺣث
ﻋن ﻣﺧرج ﻣﻧﮫ ،داﻋﯾن إﻟﻰ ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ أﺧطﺎء اﻟﻣﺎﺿﻲ اﻟﻌﻣﻠﯾﺔ واﻟﺑراﻣﺟﯾﺔ واﻟﺗﻧظﯾﻣﯾﺔ ﻣن
أﺟل اﺳﺗﻌﺎدة ﺷﻌﺎر وﺣدة اﻷرض واﻟﺷﻌب واﻟﻘﺿﯾﺔ ،ﻣﻊ اﺧﺗﻼﻓﺎ ٍ
ت ﻛﺛﯾرة ﻓﻲ اﻟرؤى
واﻟطروﺣﺎت واﻷھداف ﻗرﯾﺑﺔ وﺑﻌﯾدة اﻟﻣدى .ﻟﻛن وﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن وﺿوح اﻟﻐﺎﯾﺎت
واﻟﻣﻘﺎﺻد ﻣن ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ ھذه اﻟﻣﺣﺎوﻻت ،إﻻ أن ھﻧﺎك ،ﻋﻠﻰ اﻟﺿﻔﺔ اﻷﺧرى ،ﻣن رﻓﺿﮭﺎ
أو ﺗﺣ ّﻔظ ﻋﻠﯾﮭﺎ وﻧﻘدھﺎ ،ﻣﺗذرّ ﻋﺎ ﺑﺧطورة اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻟراھﻧﺔ وﺻﻌوﺑﺗﮭﺎ ،ﻣﺎ ﯾﺗطﻠب
اﻻﺑﺗﻌﺎد ﻋن اﻟﺷﻌﺎرات اﻟﺣﻣﺎﺳﯾﺔ واﻷﺣﻼم اﻟوردﯾﺔ اﻟﻣﺛﺎﻟﯾﺔ ﻟﺻﺎﻟﺢ ﺣﻠول وﺧطوات
ﺳرﯾﻌﺔ واﻗﻌﯾﺔ وﺣﺎﺳﻣﺔ ،ﺗﻌﯾد إﻟﯾﻧﺎ ﻣﺎ ﺧﺳرﻧﺎه ﻋﻠﻰ ﻣدار اﻟﺳﻧوات اﻟﻣﺎﺿﯾﺔ .اﻷﻣر اﻟذي
ﯾدﻓﻌﻧﺎ أوﻻً إﻟﻰ ﺗﻔﻛﯾك ھذا اﻟﻣﻧطق اﻟﻧﺎﺟم ﻋن ارﺗﺑﺎك وﺗﺷوﯾش ﻓﻛري وﺳﯾﺎﺳﻲ ،ورﺑﻣﺎ
ﻣﺻﻠﺣﻲ ،وﻣن ﺛم دراﺳﺔ ﻣدى واﻗﻌﯾﺔ ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن اﻟذي ﯾﻌوّ ل ﻋﻠﯾﮫ اﻟﺟﺳم اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ اﻟرﺳﻣﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗوﯾﺎﺗﮫ ﻛﺎﻓﺔ ،ﻛﻲ ﻧﺧﺗم ﺑﻘﻠﯾل ﻣن اﻟﺗﻌﻣق ﻓﻲ ﻣﻘوﻣﺎت اﻟﺣل
اﻟواﻗﻌﻲ اﻟﻣﻧﺷود.
أوﻻً :ﻣﻌﺎﯾﯾر اﻟﻧﻘد ﻏﯾر اﻟواﻗﻌﻲ
1ـ ﺑﺧﺻوص اﻟﺗﺣدﯾﺎت اﻟراھﻧﺔ :ﯾﻣﺛل ﺗﺳﻠﯾط اﻟﺿوء ﻋﻠﻰ اﻟﺗﺣ ّدﯾﺎت اﻟراھﻧﺔ أﺣد أوﺟﮫ اﻟﻧﻘد
اﻟﺷﺎﺋﻌﺔ ﻟﺟﻣﯾﻊ اﻟﺑراﻣﺞ اﻟوطﻧﯾﺔ اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﺑدﯾﻼ ﻋن اﻟﻧﮭﺞ )واﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ( اﻟﺣﺎﻟﻲ ،واﻟﻣﺗﻣﺛل ﻓﻲ
ﺧﯾﺎر "
أوﺳﻠو" ،أو اﻟﺗﻔﺎوض ﻣن أﺟل ﺗطﺑﯾق ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ،إذ ﯾ ّدﻋﻲ ﺑﻌض اﻟﻧﺎﻗدﯾن أن ﻣﺟﻣل
ھذه اﻻﻗﺗراﺣﺎت ﺗﺗرﻓﻊ ﻋن طرح رؤﯾﺗﮭﺎ واﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺗﮭﺎ ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ اﻟﺗﺣ ّدﯾﺎت اﻟراھﻧﺔ،
ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن ﺣﺟم ﺧطرھﺎ اﻟﻛﺑﯾر واﻟﻛﺎرﺛﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺷﻌب واﻷرض واﻟﻘﺿﯾﺔ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،ﻛﺎﻟﺗﻣ ّدد اﻻﺳﺗﯾطﺎﻧﻲ ﺑﺑﻧﺎء ﻣﺳﺗوطﻧﺎت ﺟدﯾدة أو ﺗوﺳﻊ اﻟﻣﺳﺗوطﻧﺎت اﻟﻘﺎﺋﻣﺔ،
ﺧﺻوﺻﺎ ﻓﻲ اﻟﻣﻧﺎطق اﻟﺗﻲ ﯾُﻔﺗرض أن ُﺗﺷﯾّد ﻋﻠﯾﮭﺎ دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾن اﻟﻣﺳﺗﻘﺑﻠﯾﺔ وﻓق رؤﯾﺔ
ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن .وﻛذﻟك ﺑﻣﺎ ﯾﺧصّ اﻟﺗﺻ ّدي ﻟﺻﻔﻘﺔ اﻟﻘرن ،ﺳﯾﺋﺔ اﻟﺳﻣﻌﺔ ،اﻟﺗﻲ أﻋﻠن أﺧﯾرا
ﻋن ﺟﻣﯾﻊ ﺑﻧودھﺎ ،واﻟﺗﻲ ﻧ ّﻔذ اﻻﺣﺗﻼل اﻟﻌدﯾد ﻣﻧﮭﺎ ﺑدﻋم أﻣﯾرﻛﻲ ﻗﺑل اﻹﻋﻼن ﻋﻧﮭﺎ.
وﺻوﻻً إﻟﻰ اﻻﻧﻘﺳﺎم اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،وﻣﻠﻔﻲ اﻷﺳرى واﻻﻧﺗﺧﺎﺑﺎت ،وﻣﺋﺎت اﻟﻣﻠﻔﺎت اﻷﺧرى
ذات اﻟﻣدﻟوﻻت واﻟﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﻛﺎرﺛﯾﺔ ،واﻟﺗﻲ ﺗﺗطﻠب اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻣﻧظﻣﺔ ﻟﻣواﺟﮭﺗﮭﺎ
ﻋﻠﻰ ﻛل اﻟﺻﻌد واﻟﻣﺳﺗوﯾﺎت ،اﻟرﺳﻣﯾﺔ ﻣﻧﮭﺎ واﻟﺷﻌﺑﯾﺔ ،وﻓﻲ ﻛل أﻣﺎﻛن اﻟوﺟود
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻛذﻟك.
ﻗد ﯾﺑدو ھذا اﻟﻧﻘد ،ﻟﻠوھﻠﺔ اﻷوﻟﻰ ،ذا وﺟﺎھﺔ ﻛﺑﯾرة ،ﻧظراً إﻟﻰ ﻓداﺣﺔ اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﺗﻲ
ﺗﻌﺻف ﺑﻣﺟﻣل اﻟﻘﺿﯾﺔ ،ﺣﺗﻰ ﻻ ﯾﻌود ھﻧﺎك أي ﻓﺎﺋدة ﺗذﻛر ﻣن أي ﺑرﻧﺎﻣﺞ ﺑدﯾل ﺣﺎﻟﻲ
أو ﻣﺳﺗﻘﺑﻠﻲ ﺣﺗﻰ .ﻏﯾر أن اﻟﺗدﻗﯾق ،وﻟو ﻗﻠﯾﻼ ،ﻓﻲ ﻣﺟﻣل اﻟﻣﺑﺎدرات اﻟﻣطروﺣﺔ ،وﻣن
دون ﺗﺣﯾز ﻣﺳﺑق ﻷيﱟ ﻣﻧﮭﺎ ،ﯾوﺿﺢ أﻧﮭﺎ ﺑﻐﺎﻟﺑﯾﺗﮭﺎ ﺗﻧطﻠق ﻣن ﻗراءة اﻟواﻗﻊ وإدراك ﺣﺟم
اﻟﻛﺎرﺛﺔ اﻟﻣﻘﺑﻠﯾن ﻋﻠﯾﮭﺎ ،إن اﺳﺗﻣررﻧﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻧﮭﺞ اﻟﻣﺗﺑﻊ اﻟﯾوم ،ﻟذا ﻓﮭﻲ ﺗﻧطﻠق ﻣن اﻟواﻗﻊ
ﺑﻛﻠﯾﺗﮫ ،ﺳﯾﺎﺳﯾﺎ واﻗﺗﺻﺎدﯾﺎ واﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺎ ،وﻣن ﺗداﻋﯾﺎت اﻟﻧﮭﺞ اﻻﺳﺗﺳﻼﻣﻲ واﻟﻣؤاﻣرات
واﻟﻣﺧططﺎت اﻹﺟراﻣﯾﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ واﻷﻣﯾرﻛﯾﺔ ،ﻣﻊ اﻷﺧذ ﻓﻲ اﻻﻋﺗﺑﺎر اﻟﺗواطؤ
اﻟدوﻟﻲ ،ورﺑﻣﺎ اﻹﻗﻠﯾﻣﻲ .ﻟذا ﯾﻣﻛن اﻟﻘول ،وﺑﻛل وﺿوح ،إن ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺑﺎدرات واﻟﺑراﻣﺞ
اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ذات اﻟﺑﻌد اﻟوطﻧﻲ ﺗﻧطﻠق ﻣن ھذه اﻟﺗﺣ ّدﯾﺎت اﻟوطﻧﯾﺔ ،وﺗﮭدف إﻟﻰ رﺳم
اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ وطﻧﯾﺔ ﺟﺎﻣﻌﺔ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ ﻣﻘﺎوﻣﺗﮭﺎ وإﻓﺷﺎﻟﮭﺎ ،ﻛﻣﺎ ّ
ﺗﺣذر ﻣن دور اﻟﺑﯾﺋﺔ
اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟرﺳﻣﯾﺔ ﻓﻲ ﺗﻣ ّدد اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣﯾﮫ اﻟﯾوم وﻏداً .وﻋﻠﯾﮫ ،ھﻲ ﺗدﻋو
إﻟﻰ ﺗﺑ ّﻧﻲ ﻧﮭﺞ ﻧﺿﺎﻟﻲ ﻣﻐﺎﯾر ،ﯾﺳﺗﻧد إﻟﻰ ﻣﺳﺎرﯾن ﻧﺿﺎﻟﯾﯾن ﺷﺑﮫ ﻣﻧﻔﺻﻠﯾن ،ﻟﻛﻧﮭﻣﺎ
ﻣﻛﻣﻼن ﺑﻌﺿﮭﻣﺎ ﺑﻌﺿﺎ ،ﯾﺗﻣﺛل اﻷول ﻓﻲ ﺗﻌزﯾز ﺳﺑل ﻣواﺟﮭﺔ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗﺣدﯾﺎت اﻟراھﻧﺔ
ﺑﻘواﻧﺎ اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ ،ﻛﺗﻌزﯾز ﺟﮭود ﺣرﻛﺔ اﻟﻣﻘﺎطﻌﺔ اﻟﻌﺎﻟﻣﯾﺔ ﻹﺳراﺋﯾل ) ،(BDSودﻋم
اﻟﻣﺳﯾرات اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ اﻟﺳﻠﻣﯾﺔ؛ ﺧﺻوﺻﺎ ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ اﻻﺳﺗﯾطﺎن وﺟدار اﻟﻔﺻل
اﻟﻌﻧﺻري ،واﻟﺿﻐط اﻟﺷﻌﺑﻲ ﻣن أﺟل وﻗف ﺟﻣﯾﻊ أﺷﻛﺎل اﻟﺗﻧﺳﯾق ﻣﻊ اﻻﺣﺗﻼل ،وﻓﻲ
ﻣﻘدﻣﺗﮭﺎ اﻟﺗﻧﺳﯾق اﻷﻣﻧﻲ ،واﻟﺿﻐط ﻋﻠﻰ اﻟطﺑﻘﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟﻣﺳﯾطرة ﺣﺗﻰ
إﻧﮭﺎء اﻻﻧﻘﺳﺎم اﻟﺟﻐراﻓﻲ واﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ..إﻟﺦ .ﺑﯾﻧﻣﺎ ﯾُﻌﻧﻰ اﻟﻣﺳﺎر اﻟﺛﺎﻧﻲ ﺑﻣﻌﺎﻟﺟﺔ اﻟﺧﻠل
اﻟذاﺗﻲ اﻟذي ﺳﮭل ﻋﻠﻰ اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣﯾﮫ ﻣﮭﻣﺔ ﻣﺣﺎﺻرﺗﻧﺎ وﺳﻠﺑﻧﺎ ﻣزﯾدا ﻣن ﺣﻘوﻗﻧﺎ،
وھو ﻣﺎ ﯾﺗطﻠب ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ ﺟذر اﻟﺧﻠل اﻟﺑﻧﯾوي ﻓﻲ اﻟﺟﺳم اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﻣن ﺧﻼل
إﻗرار ﺑرﻧﺎﻣﺞ وطﻧﻲ ﯾﺿﻣن اﺳﺗﻌﺎدﺗﻧﺎ ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوﻗﻧﺎ اﻟﻣﺳﻠوﺑﺔ ،واﺳﺗﻌﺎدة وﺣدة ﺗﻣﺛﯾل
اﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ داﺧل ﻓﻠﺳطﯾن وﺧﺎرﺟﮭﺎ ،إﻟﻰ ﻣﺎ ھﻧﺎﻟك ﻣن اﻟﻣﺳﺎﺋل واﻟﻧﻘﺎط اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ
واﻟﻣﺣورﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺟب أن ﺗﺷﻛل ﻧﻘﺎط إﺟﻣﺎع ﺛﺎﺑﺗﺔ ﺑﯾن ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم
ﻣن اﺧﺗﻼﻓﺎﺗﮭم اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ واﻟﺟﻐراﻓﯾﺔ واﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ ،وﻋﻠﻰ طول اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻟﻧﺿﺎﻟﯾﺔ ،ﻣﮭﻣﺎ
ﺗطﻠب ذﻟك ﻣن وﻗ ٍ
ت وﺟﮭد ،ﺣﺗﻰ ﺗﺗﻛﻠل ﺑﺗﺣﻘﯾق ﺟﻣﯾﻊ أھداﻓﮭﺎ اﻟﻣذﻛورة ﻓﻲ اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ
اﻟﺗﺣرّ ري اﻟﻣﻌﺗﻣد.
ﻧﻌم ،ﻻ ﯾﺗﺿﻣن أي ﺑرﻧﺎﻣﺞ وطﻧﻲ ﻣﻘﺗرح ﺧططﺎ ﻋﻣﻠﯾﺔ ،ﺗدﯾر آﻟﯾﺎت اﻟﻣواﺟﮭﺔ واﻟﺗﺻ ّدي
اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ ،إﻻ أﻧﮭﺎ ﺟزء ﻻ ﯾﻣﻛن ﻓﺻﻠﮫ ﻋن اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ ،ﻣﺗﺿﻣن ﻓﯾﮫ ﺑدﯾﮭﯾﺎ ً ﻣن ﺧﻼل اﻟﻧﻘﺎط
واﻟﻣرﺗﻛزات اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ اﻟﺗﻲ اﺳﺗﻧد ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟﻧﮭﺞ اﻟﺗﻐﯾﯾري اﻟﻣﻘﺗرح ،إذ ﻏﺎﻟﺑﺎ ﻣﺎ ﯾﺳﺑق طرح
رؤى وﺑراﻣﺞ ﻋﻣل ﺟدﯾدة ﺷرح ﻣﺳﺗﻔﯾض ﻋن اﻷﺳﺑﺎب اﻟﺗﻲ دﻓﻌت إﻟﯾﮫ ،ﻣن أوﺟﮫ اﻟﺧﻠل
اﻟذاﺗﯾﺔ إﻟﻰ اﻟظروف اﻟﻣوﺿوﻋﯾﺔ اﻟﺧﺎرﺟﺔ ﻋن ﺳﯾطرﺗﻧﺎ .ﻛﻣﺎ ﯾﻌﻘﺑﮫ ﺗﺣﻠﯾل وﺷروﺣﺎت
ٌ
ﻣﻌﻧﯾﺔ ﺑﺗوﺿﯾﺢ آﻟﯾﺎت اﻟﻌﻣل اﻟراھﻧﺔ
ﯾﻘ ّدﻣﮭﺎ اﻟﻣﺷﺎرﻛون ﻓﻲ ﻛﺗﺎﺑﺔ اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ ،وھﻲ
واﻟﻣﺳﺗﻘﺑﻠﯾﺔ ،وﺗﺣدﯾد اﻟﻣﮭﺎم اﻵﻧﯾﺔ
"ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ
اﻟﺧﻠل
اﻟذاﺗﻲ
اﻟذي ﺳﮭل
ﻋﻠﻰ
اﻻﺣﺗﻼل
وداﻋﻣﯾﮫ
ﻣﮭﻣﺔ
ﻣﺣﺎﺻر
ﺗﻧﺎ وﺳﻠﺑﻧﺎ
ﻣزﯾدا ﻣن
ﺣﻘوﻗﻧﺎ"
واﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ ،ﻓﺿﻼ ﻋن إﺑراز أھم اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﻧﺿﺎﻟﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺧدم اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ ،وﺗدﻓﻌﮫ
ﺧطوا ٍ
ت ﻧﺣو اﻷﻣﺎم.
ﺧﻼﺻﺔ اﻟﻘول إﻧﮫ ﻻ وﺟود ﻟﺧﻼف ﺑﯾن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﺑﺷﺄن ﺿرورة اﻟﺗﺻ ّدي وﻣواﺟﮭﺔ
ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗﺣ ّدﯾﺎت اﻟراھﻧﺔ ،ﺳواء اﻟﻛﺑرى ﻣﻧﮭﺎ ،ﻛﺻﻔﻘﺔ اﻟﻘرن واﻟﺗوﺳﻊ اﻻﺳﺗﯾطﺎﻧﻲ ،أو
اﻟﺗﻲ ﻗد ﯾﻌﺗﺑرھﺎ ﺑﻌﺿﮭم أﻗل أھﻣﯾﺔ ،ﻛﺎﻟﻘﺿﺎﯾﺎ واﻟﻣﺷﻛﻼت اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﻛل ﺗﺟﻣﻊ ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ.
ﻓﻲ ﺣﯾن ﯾﻛﻣن اﻟﺧﻼف ﺣول اﻟﺳﺑل اﻟﻧﺎﺟﻌﺔ ﻟﻣواﺟﮭﺔ ھذه اﻟﺗﺣدﯾﺎت ،ﺑﯾن ﻣن ﯾﺗﻣﺳّﻛون
ﺑﺎﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ واﻟﻣﺳؤوﻟﺔ ،ﺑدرﺟ ٍﺔ ﻣﺎ ،ﻋن ﻣﺎ ﯾﺣل ﺑﻧﺎ ،وآﺧرﯾن ﯾﺳﻌون إﻟﻰ
ﺗﮭﯾﺋﺔ اﻟظروف اﻟذاﺗﯾﺔ اﻟﻣﻼﺋﻣﺔ ﻹﻓﺷﺎل ﻣﺧططﺎت اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣﯾﮫ ،واﻟﺣؤول دون
ّ
وﺷق طرﯾق اﺳﺗﻌﺎدة ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺣﻘوق اﻟﻣﺳﻠوﺑﺔ .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ﻟﻧﺳ ّم اﻷﺷﯾﺎء
ﺗﻛرارھﺎ،
ﺑﺄﺳﻣﺎﺋﮭﺎ اﻟﺣﻘﯾﻘﯾﺔ ،وﻟﻧﺗﺣ ّدث ﻋن اﻟﺧﻼف اﻟﺣﻘﯾﻘﻲ ﺑﯾن اﻟﻣرﺗﺑطﯾن ﻣﻊ اﻟﻣﻧظوﻣﺔ
اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟﻣﺳﯾطرة ﻋﺎطﻔﯾﺎ أو ﺳﯾﺎﺳﯾﺎ أو ﻣﺻﻠﺣﯾﺎ ،واﻟﺑﺎﺣﺛﯾن ﻋن ﺗﻐﯾﯾر
ﺣﻘﯾﻘﻲ ﯾﻔﺿﻲ ﻣﻊ ﺗراﻛم اﻟﻧﺿﺎل واﻟﻌﻣل إﻟﻰ ﺣﺻﺎد وطﻧﻲ ﻧﻔﺧر وﻧﻌﺗز وﻧﺳﺗﻔﯾد ﻣﻧﮫ
ﺟﻣﯾﻌﺎ.
ﯾﺎﺳر ﻋرﻓﺎت وأﺑو إﯾﺎد وﺟورج ﺣﺑش وﻧﺎﯾف ﺣواﺗﻣﺔ ﻓﻲ اﺟﺗﻣﺎع اﻟﻣﺟﻠس اﻟوطﻧﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻓﻲ اﻟﺟزاﺋر )(Getty/23/4/1987
- 2ﻓﻲ اﻟﻔﺻل اﻟﻘﺳري ﺑﯾن اﻟﻣﺎﺿﻲ واﻟﺣﺎﺿر واﻟﻣﺳﺗﻘﺑل :ﯾﻌﻣد ﺑﻌﺿﮭم إﻟﻰ ﻋزل
اﻟﺣﺎﺿر ﺿﻣن ﺣدود ﺿﯾﻘﺔ ،ﺟﺎﻋﻠﯾن ﻣﻧﮫ ﻛﯾﺎﻧﺎ ﻣﻧﻔﺻﻼ ﺑذاﺗﮫ وﻟذاﺗﮫ ،ﻻ ﯾﺗﺄﺛر
ﺑﺎﻟﻣﺎﺿﻲ ،ﻛﻣﺎ ﻻ ﯾؤﺛر ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺳﺗﻘﺑل ،ﻟذا ﻏﺎﻟﺑﺎ ﻣﺎ ﯾر ّددون ﻋﺑﺎرا ٍ
ت ﺗﻌﻠﻲ ﻣن ﺷﺄن
اﻟﺣﺎﺿر وأھﻣﯾﺗﮫ ،وھﺎﻣﺷﯾﺔ ﻣﺎ ﻏﯾره .وﻋﻠﯾﮫ ،ﯾﺟب ﻋﻠﻰ أي ﺣل أو ﺑرﻧﺎﻣﺞ واﻗﻌﻲ أن
ﺑﻣﻌزل ﻋن اﻟﻣﺎﺿﻲ واﻟﻣﺳﺗﻘﺑل ،وﻛﺄﻧﮭم
ﯾﻧطﻠق ﻣن اﻟﺣﺎﺿر ،واﻟﺣﺎﺿر ﻓﻘط ،أي
ٍ
ﯾﻧﺷدون اﻹﻋﻼن ﻋن ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣن اﻟﻧﺷﺎطﺎت واﻟﻔﺎﻋﻠﯾﺎت اﻟﻧﺿﺎﻟﯾﺔ اﻟﻠﺣظﯾﺔ
واﻟﺗﺧﺻّﺻﯾﺔ ،اﻟﻣﺳﺗﻣدة ﻣن اﻷﺣداث اﻟﻣﺑﺎﺷرة اﻵﻧﯾﺔ ،ﻛﻣﺳﺎر ﺟدار اﻟﻔﺻل اﻟﻌﻧﺻري،
وﺗوﺳﻊ اﻟﻣﺳﺗوطﻧﺎت ،وأﻣوال اﻟﻣﻘﺎﺻّﺔ ،وﻏﯾرھﺎ ﻣن اﻟﻘﺿﺎﯾﺎ واﻟﻣﻠﻔﺎت اﻟﻣﺑﺎﺷرة.
وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ﺗدﻋو ﺗﻠك اﻟﻔﺋﺎت إﻟﻰ ﻧظرة واﻗﻌﯾﺔ ﻣﺷوﺷﺔ وﻧﺎﻗﺻﺔ ،ﺗﺗﻠﺧص ﻓﻲ ﻧﮭﺞ أﺣﺎدي
وﻣﺑﺎﺷر ﻟﻣواﺟﮭﺔ اﻟﻣﺧﺎطر اﻟﻣﻠﻣوﺳﺔ واﻟﯾوﻣﯾﺔ اﻵﻧﯾﺔ ،وﺑﻣﻌزل ﻋن أﺳﺑﺎﺑﮭﺎ اﻟﺗﺎرﯾﺧﯾﺔ
اﻟذاﺗﯾﺔ واﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ ،وﻣن دون أي اﻛﺗرا ٍ
ث ﻟﻧﺗﺎﺋﺞ ھذا اﻟﻧﮭﺞ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗﻘﺑل ﻗﺿﯾﺗﻧﺎ
طرح ﯾﻧطﻠق ﻣن ﺿرورة ﻣﻌﺎﻟﺟﺔ
وﺣﻘوﻗﻧﺎ .ﻟذا داﺋﻣﺎ ﻣﺎ ﻧﺟدھم ﯾﻧﺎﺻﺑون اﻟﻌداء ﻟﻛل
ٍ
أﺧطﺎﺋﻧﺎ اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ وﺗﺻﺣﯾﺣﮭﺎ ،وﯾرﻣﻲ إﻟﻰ اﻟﺑﻧﺎء ﻟﻣﺳﺗﻘﺑل أﻓﺿل ،ﺑﻌﺑﺎرات ﺗﻧﺗﻘص ﻣن
واﻗﻌﯾﺔ ھذا اﻟطرح وﻣﻧطﻘﯾﺗﮫ ،ﺑﻐض اﻟﻧظر ﻋن ﻣدى ﺻﺣﺔ ﻓﺣواه وﺻواﺑﯾﺗﮫ .وھو ﻣﺎ
ﯾﻌزى ﻓﻲ ﺣﺎﻻ ٍ
ت ﻛﺛﯾرة إﻟﻰ ﺑﻌض اﻻرﺗﺑﺎطﺎت اﻟﻣﺻﻠﺣﯾﺔ ،أو رﺑﻣﺎ ﻧﺗﯾﺟﺔ ﻣﯾول ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ
ﻟﮭذا اﻟطرف أو ذاك ،ﻛﺗﻧظﯾم ﺳﯾﺎﺳﻲ ﻣﺣ ّدد أو ﺷﺧﺻﯾﺔ ﻗﯾﺎدﯾﺔ ،ﻣﺎ ﯾدﻓﻌﮭم إﻟﻰ اﻟﺗﮭﺟم
ﻋﻠﻰ أي ﺻو ٍ
ت ﯾﻔﺿﺢ اﻟدور اﻟﺗدﻣﯾري ﻟﮭذه اﻟﺟﮭﺎت واﻟﺷﺧﺻﯾﺎت ،ﻣﺎﺿﯾﺎ وﺣﺎﺿرا،
ﺧوﻓﺎ ً ﻣن أن ﯾؤﺛر ذﻟك ﻋﻠﻰ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﺳﺗﻣرار ﺳﯾطرﺗﮭﺎ )أي اﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﺳﺎﺋدة( واﻟﺣﻔﺎظ
ﻋﻠﻰ ﻣؤﺳﺳﺎﺗﮭﺎ وﺷﺧﺻﯾﺎﺗﮭﺎ وﻧظﻣﮭﺎ وﻧﮭﺟﮭﺎ وﺧطﮭﺎ وﺑرﻧﺎﻣﺟﮭﺎ اﻟﺳﯾﺎﺳﻲ.
ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن ﺑدﯾﮭﯾﺔ اﻟﻌﻼﻗﺔ اﻟﺗﺑﺎدﻟﯾﺔ ﺑﯾن اﻟﻣﺎﺿﻲ واﻟﺣﺎﺿر واﻟﻣﺳﺗﻘﺑل ،ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ أوﺟﮫ
اﻟﺣﯾﺎة ،ﺑﻣﺎ ﻓﯾﮭﺎ اﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻻﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ،إﻻ أن ﺑﻌض ﻣ ّدﻋﻲ اﻟواﻗﻌﯾﺔ ﯾﺳﻣون أي طرح
ﺳﯾﺎﺳﻲ
ﻻ وﺟود
ﻟﺧﻼف
ﺑﯾن
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ
ﯾن ﺑﺷﺄن
ﺿرورة
اﻟﺗﺻ ّدي
وﻣواﺟﮭﺔ
ﺟﻣﯾﻊ
اﻟﺗﺣ ّدﯾﺎت
اﻟراھﻧﺔ،
ﻛﺻﻔﻘﺔ
اﻟﻘرن
واﻟﺗوﺳﻊ
اﻻﺳﺗﯾطﺎن
ﯾﻧطﻠق ﻣن ھذه اﻟﺑدﯾﮭﯾﺔ ﺑﺎﻟﻣﺛﺎﻟﯾﺔ واﻟﻛﯾدﯾﺔ واﻻﺑﺗﻌﺎد ﻋن اﻟواﻗﻌﯾﺔ ،ﻓﺎﻟواﻗﻌﯾﺔ ،ﻓﻲ
ﻣﻧظورھم ،ھﻲ اﻟﺗﻲ ﺗﻧطﻠق ﻣن اﻟﻘﺑول واﻟﺧﺿوع اﻟﻛﺎﻣل ﻟﻠﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ
اﻟﻣﺳﯾطرة ،واﻟﻌﻣل ﺿﻣﻧﮭﺎ أو ﺑﻣﺎ ﯾدﻋﻣﮭﺎ وﯾﻌززھﺎ ﻓﻘط .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ﯾﺗم اﺧﺗزال اﻟﺣل
اﻟواﻗﻌﻲ اﻟﮭﺎدف واﻟواﻋﻲ؛ وﻓﻘﺎ ﻟﮭم؛ ﺑرد ﻓﻌل ﻣﺑﺎﺷر ﻋﻠﻰ ﺗﻌّدﯾﺎت اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣﯾﮫ،
ﻣطﻠق ﻷي ﻋﻣﻠﯾﺔ ﻧﻘد وﻣﺻﺎرﺣﺔ ذاﺗﯾﺔ وﺷﻔﺎﻓﺔ وواﺿﺣﺔ ،ﺗﻔﺿﺢ دور
وﺑرﻓض
ٍ
ٍ
اﻟﻣﺎﺿﻲ ،وﺗﻛﺷف ﻋن ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻘﺎﺋﻣﯾن ،اﻟﻔردﯾﺔ ﻣﻧﮭﺎ واﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ.
وﻣن اﻟذراﺋﻊ اﻟﺗﻲ ﯾﺳوﻗوﻧﮭﺎ أﯾﺿﺎ ﻓﻲ ﺗﺑرﯾر ھذا اﻟﻔﺻل اﻟﻘﺳري اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑﺗﻧﺣﯾﺔ
اﻟﻣﻌﺎرك اﻟﺟﺎﻧﺑﯾﺔ ،ﺧﺻوﺻﺎ اﻟداﺧﻠﯾﺔ ﻟﺻﺎﻟﺢ اﻟوﺣدة ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ اﻻﺣﺗﻼل وداﻋﻣﯾﮫ،
ﱞ
وھو ﻣطﻠبٌ
ﻣﺣق ﯾراد ﺑﮫ ﺑﺎطل ،ﻓﺎﻟوﺣدة اﻟﺗﻲ ﯾﻧﺷدوﻧﮭﺎ ﺑﺣق ﺗﺗﻣﺛل ﻓﻲ ﺗﺟﺎھل اﻷﺳﺑﺎب
اﻟﺗﻲ ﻣﮭدت اﻟطرﯾق أﻣﺎم اﻻﺣﺗﻼل ﻛﻲ ﯾﺻﻌد إﺟراﻣﮫ وﺗﻌ ّدﯾﺎﺗﮫ ﻋﻠﻰ اﻟﻘﺿﯾﺔ واﻟﺷﻌب
واﻷرض اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،أي ﺗﺟﺎھل دور اﻟﻘﺎدة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﻓﻲ ﺗﻣﺎدي اﻻﺣﺗﻼل .ﻛﻣﺎ ﺗﺗﻣﺛل
ﻓﻲ ﻣﺣﺎﺻرة أيّ ﻣﺣﺎوﻟﺔ ﻟﺗﻐﯾﯾر ﻣﺳﺎر اﻻﺳﺗﺳﻼم واﻻﻧﻘﺳﺎم واﻟﻣﺗﺎﺟرة ﺑﻘﺿﯾﺗﻧﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ،
ﻓﺎﻟﻣطﻠوب ،وﻓﻘﺎ ﻟﮭم ،ﺿﻣﺎن اﺳﺗﻣرار اﻟوﺿﻊ اﻟداﺧﻠﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ھو ﻋﻠﯾﮫ ،ﻣﮭﻣﺎ أﺛﺑﺗت
اﻷﯾﺎم ﻓﺷﻠﮫ ودوره اﻟﺳﻠﺑﻲ ﻓﻲ ﺗزاﯾد ﻣﻌﺎﻧﺎة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،وﻓﻲ ﺗراﺟﻊ ﺣﺿور اﻟﻘﺿﯾﺔ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ إﻗﻠﯾﻣﯾﺎ ودوﻟﯾﺎ .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ھم ﻻ ﯾﻧﺷدون وﺣدة اﻟﺷﻌب ،ﺑﻘدر ﻣﺎ ﯾﺑﻐون ﺣﻣﺎﯾﺔ
ﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﻔﺷل اﻟﻣﺳﯾطرة ،ﺣﺗﻰ ﻟو أدى ذﻟك إﻟﻰ ﺗﻘوﯾض اﻟﻘﺿﯾﺔ ﻛﺎﻣﻠﺔ.
- 3ﻓﻲ اﻟﺧﻠط ﺑﯾن اﻟﺣل واﻟﺗﺣﻠﯾل :ﺗﺧﻠط ﺑﻌض اﻷﺻوات اﻟﻧﺎﻗدة ﻟﻠﺣﻠول اﻟﻣطروﺣﺔ
ﺑذرﯾﻌﺔ ﻋدم واﻗﻌﯾﺗﮭﺎ ﺑﯾن اﻟﺣل واﻟﺗﺣﻠﯾل ،إذ ﯾﻌﺗﺑرون أن ﺟوھر اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ ﻓﻲ ﺗﻠك اﻟﺣﻠول
ﻋدم اﻧطﻼﻗﮭﺎ ﻣن ﺗﺣﻠﯾل اﻟواﻗﻊ اﻟﻌﺎﻟﻣﻲ ﺑﺻورة ﺟﯾدة ،وﻛﺄن اﻟﺣل اﻟواﻗﻌﻲ ﻣﺟرّ د ﺗﺣﻠﯾل
دﻗﯾق ﻟﻠواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ ،ﻣﻌﺗﺑرﯾن ھذا اﻟواﻗﻊ ﻣﻌطﻰ ﺛﺎﺑﺗﺎ وﺟﺎﻣدا وﺑﺎﻗﯾﺎ ﻣدى اﻟدھر ،وﻏﯾر
ﻗﺎﺑل ﻟﻠﺗﻐﯾﯾر ﺑﺟﮭودﻧﺎ ،أو ﻧﺗﯾﺟﺔ ﺟﻣﻠﺔ ﻣن اﻟﻣﺗﻐﯾرات اﻟﺧﺎرﺟﺔ ﻋن إرادﺗﻧﺎ .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ھم
ﻻ ﯾﻘﯾﻣون اﻟﺣل ﺑﻧﺎ ًء ﻋﻠﻰ ﻣدى ﺟدﯾﺗﮫ ودﻗﺗﮫ ﻓﻲ ﺗﺣﻠﯾل ﻗﺿﯾﺗﻧﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ ،وﺗﺣدﯾد أھم
رﻛﺎﺋزھﺎ وإﺷﻛﺎﻻﺗﮭﺎ ،وﻛﺄﻧﮭم ﯾﻌﺗﻘدون أن اﻟﺣل اﻟواﻗﻌﻲ ھو ذاك اﻟذي ﯾﻘوﻟب اﻟﻘﺿﯾﺔ
واﻟﻧﺿﺎل وﻓق اﻷھواء واﻟرﻏﺑﺎت اﻟدوﻟﯾﺔ اﻟراھﻧﺔ ﻓﻘط!! .ﻓﮭل ﯾﻌﻘل أﻧﮭم ﻣﺎ زاﻟوا ﻏﯾر
ﻣدرﻛﯾن أن اﻟواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ اﻟﺣﺎﻟﻲ ﯾﻌﺑر ﻋن ﺗﺄﺑﯾد اﺳﺗﻌﺻﺎء اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،إن ﻟم
ﻧﻘل إﻧﮫ ﯾﻌﻣل ﻋﻠﻰ ﺗﻘوﯾﺿﮭﺎ وإﻟﻐﺎﺋﮭﺎ ﻛﻠﯾﺎ ،ﻋﺑر إﻟﻐﺎء اﻟﺣق اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ اﻟﻔردي
واﻟﺟﻣﺎﻋﻲ ﻛﺎﻣﻼ ،ﻓﮭل ھذه ھﻲ اﻟواﻗﻌﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻧﺷدوﻧﮭﺎ؟! أو ﻟﯾس ذﻟك ﻣدﻋﺎ ًة ﻟﻼﺳﺗﺳﻼم
واﻟﺗﺧﻠﻲ ﻋن ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوﻗﻧﺎ .وﻋﻠﯾﮫ ،ﺗﺻﺑﺢ اﺗﮭﺎﻣﺎﺗﮭم ﺑﻌدم واﻗﻌﯾﺔ ھذا اﻟطرح أو ذاك
ﻣﺟرّ د دﻋوات ﻣﺳﺗﺗرة ﻟﻼﻧﮭزام واﻟﺗﺧﻠﻲ ﻋن ﺣﻘوﻗﻧﺎ اﻟﻣﺷروﻋﺔ.
ﻻ ﻧﺧﺗﻠف ﻋﻠﻰ أھﻣﯾﺔ ﺗﺣﻠﯾل اﻟواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻓﻲ ﺻﯾﺎﻏﺔ أي ﺣل ﻛﺎن ،وﻷي ﻗﺿﯾﺔ ﻋﺎﻟﻣﯾﺔ
ﻛﺎﻧت ،ﻟﻛن اﻟﻐرض اﻟﺣﻘﯾﻘﻲ ﻣﻧﮫ ﯾﺗﻣﺛل ﻓﻲ اﻟﺗﻛﮭن ﺑﺗوﺟﮭﺎﺗﮫ وطﺑﯾﻌﺗﮫ وﻣدى ﻣﺳﺎﻧدﺗﮫ أو
ﻣﻌﺎرﺿﺗﮫ ﻓرض ﺣل ﻋﺎدل وﺷﺎﻣل ،وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ﺗﺣدﯾد إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻻﺗﻛﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻣن
ﻋدﻣﮫ ،أو ﺣﺟم ھذا اﻻﺗﻛﺎء وﺷﻛﻠﮫ إن وﺟد .ﻛﻣﺎ ﻻ ﺑد ﻣن أن ﯾﺗﺿﻣن ﺗﺣﻠﯾل اﻟواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ
دراﺳﺔ ﻣﻛوّ ﻧﺎﺗﮫ
"ﯾُﺣول
ﺑﻌﺿﮭم
اﻟﻘﺿﯾﺔ
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
ﻣن ﻗﺿﯾﺔ
ﺷﻌب
طرد
وھﺟر ﻣن
أرﺿﮫ
إﻟﻰ ﻣﺳﺄﻟ ٍﺔ
ﺗﻌﻛس
ﺧﻼﻓﺎ ً ﻛﻣﯾﺎ ً
ﺑﯾن
ﻣﺟﻣوﻋﺗﻲ
ن ﺣول
ﺣﺟم ھذه
اﻷرض
وﻣﺳﺎﺣﺗﮭﺎ
"
اﻟﻣﺧﺗﻠﻔﺔ واﻟﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾن ﺑﻌدﯾﮫ ،اﻟرﺳﻣﻲ واﻟﺷﻌﺑﻲ ،ودراﺳﺔ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن اﻟﺗﺑﺎﯾﻧﺎت
اﻟﻣوﺟودة ﺑﯾﻧﮭﻣﺎ ،وداﺧل ﻛل ﻣﻧﮭﻣﺎ ،ﻣن أﺟل ﺗﻛوﯾن ﻧظرة ﺗﻘدﯾرﯾﺔ ﻹﻣﻛﺎﻧﺎت اﻟﺗﺄﺛﯾر
ﻋﻠﻰ اﻟواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ اﻟﺣﺎﻟﻲ ،ﺑﺷﻛل ﻣﺑﺎﺷر أو ﻏﯾر ﻣﺑﺎﺷر ﻋن طرﯾق ﻣﻧﺎﺻري ﻗﺿﯾﺗﻧﺎ
اﻟﻌﺎدﻟﺔ ،ﻓﻔﻲ ﺣﯾن ﻧﻠﻣس ﻣﺳﺎرﻋﺔ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ اﻟرﺳﻣﻲ؛ ﻣﻣﺛﻼ ﺑﺎﻟدول اﻷﻛﺛر ﻧﻔوذاً
وﺗﺄﺛﯾراً؛ ﻣن اﻟوﻻﯾﺎت اﻟﻣﺗﺣدة اﻷﻣﯾرﻛﯾﺔ إﻟﻰ أھم دول اﻻﺗﺣﺎد اﻷوروﺑﻲ؛ ﻧﺣو إداﻧﺔ
ﺟﻣﯾﻊ اﻷﺻوات اﻟﻧﺎﻗدة ﻟﻼﺣﺗﻼل وﻣﺣﺎﺻرﺗﮭﺎ؛ وﻓﻲ ﻣﻘدﻣﺗﮭﺎ اﻟﺣرﻛﺔ اﻟﻌﺎﻟﻣﯾﺔ ﻟﻣﻘﺎطﻌﺔ
إﺳراﺋﯾل ) ،(BDSﻧﺟد ﻋﻠﻰ اﻟﺿﻔﺔ اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ ﺗزاﯾدا ﻛﺑﯾرا ﻓﻲ ﺣﺟم اﻟﺗﻧدﯾد ﺑﺟراﺋم
اﻻﺣﺗﻼل واﻧﺗﮭﺎﻛﺎﺗﮫ اﻟﻣﺳﺗﻣرة ،ﺳﯾﻣﺎ ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠق ﺑﺗوﺳﻊ اﻟﻣﺳﺗوطﻧﺎت ﻏﯾر اﻟﺷرﻋﯾﺔ
وﺑﻧﺎﺋﮭﺎ ،ﻣﺎ ﺳﺎھم ﻓﻲ ﺗوﺳﯾﻊ داﺋرة ﻣؤﯾدي ﺣرﻛﺔ اﻟﻣﻘﺎطﻌﺔ وداﻋﻣﯾﮭﺎ ،ﺑﺷﻘﯾﮭﺎ
اﻻﻗﺗﺻﺎدي واﻟﺛﻘﺎﻓﻲ .ﻛﻣﺎ ﯾﻣﻛن ﺑﺳﮭوﻟﺔ ﻣﻼﺣظﺔ ﺗﻐﯾﯾر واﺿﺢ ﻓﻲ ﺧطﺎب ﺟزء ﻣﮭم ﻣن
اﻟﻛﺗﻠﺔ اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ اﻟﻔﺎﻋﻠﺔ ﻓﻲ ھذه اﻟدول ،واﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﺗﺑوأ ،ﺑﯾن ﯾوم وﻟﯾﻠﺔ ،إدارة ﺷؤون
اﻟﺣﻛم ﻋﺑر آﻟﯾﺎت ﺗﺑﺎدل اﻟﺳﻠطﺔ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ ،ﻛﺎﻟﺗﻐﯾﯾر اﻟﺣﺎﺻل ﻓﻲ ﺧطﺎب وﺗوﺟﮫ
ﺣزب اﻟﻌﻣﺎل اﻟﺑرﯾطﺎﻧﻲ ،وﻓﻲ اﻟﺣزب اﻟدﯾﻣﻘراطﻲ اﻷﻣﯾرﻛﻲ ﻋﻠﻰ ﺳﺑﯾل اﻟذﻛر ﻻ
اﻟﺣﺻر .ﻓﺿﻼً ﻋن ﺗﺑﺎﯾﻧﺎت اﻟﻣوﻗف اﻟرﺳﻣﻲ ﺑﯾن دول اﻻﺗﺣﺎد اﻷوروﺑﻲ ودول
اﻷﻣﯾرﻛﺗﯾن وﻗﺎرﺗﻲ آﺳﯾﺎ وأﻓرﯾﻘﯾﺎ .ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ﺿرورة دراﺳﺔ أﺳﺑﺎب اﻟﻧﻛوص أو
اﻟﺗﻘدم ﻓﻲ ﻣواﻗف ﻛل دوﻟﺔ ﻋﻠﻰ ﺣدة ،وﻓﻲ ﻛل ﻣﺟﺗﻣﻊ ﻣدﻧﻲ ﻋﻠﻰ ﺣدة أﯾﺿﺎ ً .وھﻲ
ﺗﺣﻠﯾﻼت ودراﺳﺎت ﻋﻠﻰ ﻏﺎﯾﺔ ﻛﺑﯾرة ﻣن اﻷھﻣﯾﺔ ،ﻟرﻓد اﻟﻧﺿﺎل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،وﺗﺻﺣﯾﺢ
أوﺟﮫ اﻟﺧﻠل اﻟﺗﻲ ﺳﺎھﻣت ﻓﻲ ﺗراﺟﻊ ﺣﺿور ﻗﺿﯾﺗﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗوى اﻟﻌﺎﻟم ،ﺷﻌﺑﯾﺎ
ورﺳﻣﯾﺎ .وﻋﻠﯾﮫ ،ھﻲ راﻓد ﻣﮭم ﻷي ﺑرﻧﺎﻣﺞ ﻛﺎن ،ﺑﻐض اﻟﻧظر ﻋن ﻓﺣواه ،ﻟذا ﻋﻠﯾﻧﺎ
اﻟﻔﺻل ﺑﯾن اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ اﻟﺗﺣرّ ري ،أي اﻟﺣل اﻟﻣﻘﺗرح ﻣن ﺟﮭﺔ ،واﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ اﻟﻌﻣل
اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ ﻣن ﺟﮭﺔ ﺛﺎﻧﯾﺔ ،وﺑﺎﻟﺗﺣدﯾد ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺗﻌﻠق ﺑﺎﻟﺗﻌرﯾف ﺑﺎﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ
اﻟﺻﻌﯾدﯾن اﻟرﺳﻣﻲ واﻟﺷﻌﺑﻲ ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟدول ،ﻋﺑر اﻻﺳﺗﻔﺎدة ﻣن ﺗﺟﺎرﺑﻧﺎ اﻟﺳﺎﺑﻘﺔ ،وﻣن
ﺗﺟﺎرب ﺳﺎﺋر ﺷﻌوب اﻟﻌﺎﻟم اﻟﺣر.
أي ﻣن اﻟﺧطﺄ ﺟﻌل طﺑﯾﻌﺔ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ وﺗوﺟﮭﺎﺗﮫ ﻣرﺗﻛزا رﺋﯾﺳﯾﺎ ﻓﻲ ﺗﺣدﯾد ﺑرﻧﺎﻣﺟﻧﺎ
ً
أھﻣﯾﺔ ﻛﺑﯾر ًة ﺟداً ﻓﻲ ﺗﺣدﯾد اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺗﻧﺎ
اﻟﻧﺿﺎﻟﻲ اﻟﮭﺎدف إﻟﻰ اﺳﺗﻌﺎدة ﺣﻘوﻗﻧﺎ ،ﺑدﻻً ﻣن إﯾﻼﺋﮫ
اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ ،اﻟﮭﺎدﻓﺔ إﻟﻰ ﺣﺷد ﺗﺄﯾﯾد واﺳﻊ ﻟﻧﺎ وﻟﻘﺿﯾﺗﻧﺎ وﻟﺑرﻧﺎﻣﺟﻧﺎ اﻟذي ﯾﺿﻣن ﺣﻼ ﻋﺎدﻻ
وﺷﺎﻣﻼ ،ﯾﻌﯾد إﻟﯾﻧﺎ ﺣﻘوﻗﻧﺎ ﺟﻣﯾﻌﮭﺎ ،ﻓﺑرﻧﺎﻣﺞ اﻟﺗﺣرﯾر ورﻗﺔ ﻧظرﯾﺔ ﻻ ﺗﻣﻠك أﯾﺔ ﻗدرة ﺧﺎرﻗﺔ
ﻟﻔرض رؤﯾﺗﮭﺎ ﺑﺷﻛل ﻋﻣﻠﻲ؛ ﻣﮭﻣﺎ ﻛﺎﻧت ﻣﺣ ّﻘﺔ وﻣﺑدﺋﯾﺔ وﻋﺎدﻟﺔ؛ ﻣن دون اﻟﻌﻣل واﻟﻧﺿﺎل،
اﻟداﺧﻠﻲ واﻟﺧﺎرﺟﻲ ،ﻋﻠﻰ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﻣﺳﺗوﯾﺎت ﻣن أﺟﻠﮭﺎ ،وﻣن ﺿﻣﻧﮭﺎ اﻟﻧﺿﺎل ﻣن أﺟل
اﻟﺗﻌرﯾف ﺑﺟﻣﯾﻊ أﺑﻌﺎد اﻟﻘﺿﯾﺔ وأﺳﺑﺎﺑﮭﺎ ،وﺑﺷرﻋﯾﺔ اﻟﺣل اﻟذي ﻧﺗﺑﻧﺎه ،وﺑﻣدى ﻋداﻟﺗﮫ ﻟﻧﺎ
وﻟﺷﻌوب اﻟﻣﻧطﻘﺔ واﻟﻌﺎﻟم .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ﯾﺟب أن ﻧﺗﺣﻣل ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﺗﻐﯾﯾر رؤى اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ،
اﻟرﺳﻣﻲ واﻟﺷﻌﺑﻲ ،وﺗوﺟﮭﺎﺗﮫ ،ﻛﻲ ﺗﺻب ﻓﻲ ﺻﺎﻟﺢ اﻟﺣق واﻟﻌداﻟﺔ ﻟﻧﺎ وﻟﺟﻣﯾﻊ دول وﺷﻌوب
اﻟﻣﻧطﻘﺔ واﻟﻌﺎﻟم .ﺑﮭذا اﻟﻣﻌﻧﻰ ،ﯾﺻﺑﺢ ﺗﺣﻠﯾل اﻟواﻗﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻣﮭﻣﺔ رﺋﯾﺳﯾﺔ ﻓﻲ ﺑﻧﺎء اﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺗﻧﺎ
اﻟﺧﺎرﺟﯾﺔ أوﻻً ،وﻗد ﯾﺗﺣول إﻟﻰ ﻋﺎﻣل ﺣﺎﺳم ﻓﻲ ﺗﻧﻔﯾذ اﻟﺑرﻧﺎﻣﺞ اﻟﻣﻌﺗﻣد ،إن ﻧﺟﺣﻧﺎ ﻓﻲ ھذه
اﻟﻣﮭﻣﺔ.
ﻣن
اﻟذراﺋﻊ
اﻟﺗﻲ
ﯾﺳوﻗﮭﺎ
اﻟﻣؤﯾدون
ﻟﺣل
اﻟدوﻟﺗﯾن،
واﻟراﻓﺿو
ن أي
اﻗﺗراح
ﻣﻐﺎﯾر،
أﻧﮫ ﯾﺣظﻰ
ﺑﺈﺟﻣﺎع
دوﻟﻲ
ﻛﺑﯾر
وﻧوﻋﻲ"
ﺛﺎﻧﯾﺎ :ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن
ﯾﻧطﻠق ﺑﻌض ﻧﺎﻗدي اﻟﻣﺑﺎدرات اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟﺑدﯾﻠﺔ ﻣن ﻓرﺿﯾ ٍﺔ ﻣﻔﺎدھﺎ ﺑﺄن اﻟﻔﺷل ﻓﻲ
ﺗطﺑﯾق ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن دﻟﯾل ﻗﺎطﻊ ﻋﻠﻰ ﻓﺷل أي ﻣﺑﺎدرة أﺧرى ،إذ ﯾ ّدﻋون أن ھذا اﻟﺣل
أﻛﺛر واﻗﻌﯾﺔ وﻗﺎﺑﻠﯾﺔ ﻟﻠﺗطﺑﯾق ،ﻣﻘﺎرﻧﺔ ﺑﻐﯾره ﻣن اﻟﺣﻠول اﻟﻣطروﺣﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺎ ،وذﻟك
ﻻﻋﺗﺑﺎرﯾن ﻣﺟﺎزﯾﯾن ،ﺳوف ﺗﺣﺎول اﻟﻣﻘﺎﻟﺔ ھﻧﺎ ﺗﻔﻧﯾدھﻣﺎ ﺗﺑﺎﻋﺎ ،ﯾدور اﻷول ﺣول ﻓﻛرة
أن اﻟﻔﺷل ﺑﺗﺣﻘﯾق دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻣﻧﻘوﺻﺔ ﺟﻐراﻓﯾﺎ ﻋﻠﻰ اﻷراﺿﻲ اﻟﻣﺣﺗﻠﺔ ﻋﺎم ،1967
أو وﻓق اﻟﻘرارات اﻟدوﻟﯾﺔ ،ﯾﻌﻧﻲ ﺑﺎﻟﻣطﻠق اﺳﺗﺣﺎﻟﺔ ﺑﻧﺎء اﻟدوﻟﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ .ﻓﻲ ﺣﯾن ﯾرﺗﻛز اﻻﻋﺗﺑﺎر اﻟﺛﺎﻧﻲ إﻟﻰ ﺣﺟم اﻟﺗﺄﯾﯾد اﻟدوﻟﻲ واﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ اﻟﻛﺑﯾر
ﻟﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ،ﻓﻲ ﻣﻘﺎﺑل ﻣﺣدودﯾﺔ ،ورﺑﻣﺎ اﻧﻌدام اﻟﺗﺄﯾﯾد ﻟﻣﺎ ﺳواه ﻣن اﻟﺣﻠول اﻟﺗﻲ
ﺗطرﺣﮭﺎ ﻣﺑﺎدرات اﻟﺣل اﻟﺑدﯾل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ .وھو ﻣﺎ ﯾﻧطوي ﻋﻠﻰ ﺗﺑﺳﯾطٍ ﻣﺧ ﱟل ﺑﺎﻟﻘﺿﯾﺔ،
وﻗراءة إرادوﯾﺔ ﻟﻠواﻗﻊ ،وﺗﺷوﯾﮫ ﻣﻘﺻود ﻟﻠواﻗﻌﯾﺔ.
ﺗدرج ﻣﻧطﻘﻲ وﻛ ّﻣﻲ :ﯾُﺣول ﺑﻌﺿﮭم اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻣن ﻗﺿﯾﺔ ﺷﻌب طرد وھﺟر
ﻣن أرﺿﮫ إﻟﻰ ﻣﺳﺄﻟ ٍﺔ ﺗﻌﻛس ﺧﻼﻓﺎ ﻛﻣﯾﺎ ﺑﯾن ﻣﺟﻣوﻋﺗﯾن ﺣول ﺣﺟم ھذه اﻷرض
وﻣﺳﺎﺣﺗﮭﺎ ،ﻣﺎ ﯾﻔﺿﻲ إﻟﻰ أن ﻗﺑول اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﺑﻣﺳﺎﺣﺔ ﺟﻐراﻓﯾﺔ أﻗل ﻟﮭم وﻟدوﻟﺗﮭم
اﻟﻣﻧﺷودة ﺳوف ﯾﺳﮭل ﻣن إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ ﻧﯾﻠﮭم ذﻟك ،ﻟذا ﺗﺻﺑﺢ اﻟﻣطﺎﻟﺑﺔ ﺑدوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ
ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻣﺟرّ د دﻋوات ﺣﺎﻟﻣﺔ ﻏﯾر ﻗﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺗﻧﻔﯾذ ،ﻓﻛﯾف ﺗﺣﺻل ﻋﻠﻰ
ﻛﺎﻣل اﻷرض ،واﻟطرف اﻵﺧر ﯾرﻓض ﻣﻧﺣك ﺟزءا ﻣﻧﮭﺎ .وھو ﻣﻧطق ﺳطﺣﻲ ﻣﺷﺎﺑﮫ
ﻟﻠﺗﻌﺎﻣل اﻟﻛﻣّﻲ ﻣﻊ اﻟطﻌﺎم واﻟﺷراب ﻣﺛﻼ ،ﻓﻣن ﯾﻌﺟز ﻋن ﺗﻧﺎول ﻗدر ﻣﻌﯾن ﻣن اﻟﻔﺎﻛﮭﺔ
وﻟﺗﻛن ﻧﺻف ﻛﯾﻠو ﻣن اﻟﺗﻔﺎح ،ﻟن ﯾﺗﻣﻛن ﻣن ﺗﻧﺎول ﺿﻌف ھذه اﻟﻛﻣﯾﺔ أي ﻣﻘدار ﻛﯾﻠو
ﻛﺎﻣل ﻣن ذات اﻟﺗﻔﺎح وﺑﺎﻟظروف ذاﺗﮭﺎ .ﻣﻌﺎدﻟﺔ ﺑﺳﯾطﺔ وواﺿﺣﺔ وﻓق اﻋﺗﻘﺎداﺗﮭم اﻟﺗﻲ
ﯾروﺟوﻧﮭﺎ ﯾوﻣﯾﺎ ﺑﺄﺷﻛﺎل ووﺳﺎﺋل ﻣﺧﺗﻠﻔﺔ ،إذ ﯾﻘوﻟون ﺣرﻓﯾﺎ إن اﻟﻔﺷل أو اﺳﺗﻌﺻﺎء إﻗﺎﻣﺔ
دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ %44ﻣن أرض ﻓﻠﺳطﯾن اﻟﺗﺎرﯾﺧﯾﺔ؛ وﻓق ﻗرار اﻟﺗﻘﺳﯾم ،181ﯾﻌﻧﻲ
ﺣﺗﻣﯾﺎ اﺳﺗﺣﺎﻟﺔ ﺗﺷﯾﯾدھﺎ ﻋﻠﻰ %100ﻣﻧﮭﺎ .وﻛﺄن اﻟدوﻟﺔ ﻣﺳﺄﻟﺔ ﻛﻣّﯾﺔ ﺑﺣﺗﺔ ،وإن ﺣﺎوﻟوا
أﺣﯾﺎﻧﺎ دﻣﺞ ﻣﻔﮭوﻣﮭم اﻟﻛﻣّﻲ اﻟﻣﺷوش ﻣﻊ ﻣﻔﮭوم اﻟﻌﻣل اﻟﺗراﻛﻣﻲ ،ﺑﺣﯾث أن ﻋﻠﯾﻧﺎ ﺑﻧﺎء
اﻟدوﻟﺔ ﻋﻠﻰ %10ﻣن ﻣﺳﺎﺣﺗﮭﺎ اﻟﺗﺎرﯾﺧﯾﺔ ﺛم ،%20وھﻛذا ﺣﺗﻰ اﻛﺗﻣﺎﻟﮭﺎ ﺗﻣﺎﻣﺎ ،ﺑل رﺑﻣﺎ
ﯾذھب ﺑﻌﺿﮭم إﻟﻰ أﻗل ﻣن ،%10وﻏﺎﻟﺑﺎ ﻣﺎ ﯾﺳﺗﺷﮭدون ﻋﻠﻰ ﺻﺣﺔ ذﻟك ﺑﺗدرج
اﻻﺣﺗﻼل ﻓﻲ اﻟﺳﯾطرة ﻋﻠﻰ اﻷراﺿﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،إذ ﺑدأ ب %78ﻣن أرض ﻓﻠﺳطﯾن
إﺑّﺎن اﻟﻧﻛﺑﺔ ،ﻟﯾﺻل إﻟﻰ أﻛﺛر ﻣن %100إﺑّﺎن اﻟﻧﻛﺳﺔ ،إن أﺧذﻧﺎ ﺑﺎﻻﻋﺗﺑﺎر ﺳﯾطرة
اﻻﺣﺗﻼل ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،وﻋﻠﻰ ﺑﻠدات وﻗرى وﻣدن ﻋرﺑﯾﺔ أﺧرى .وھو
ﻣﺎ ﯾؤ ّ
ﺷر وﻓﻘﺎ ﻟﮭم إﻟﻰ ﺟدوى اﻟﻣﻧطق اﻟﻛﻣّﻲ ﻓﻲ ﺣل اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،وﯾﺟﻌﻠﮭم
ﯾﺻرﺧون ﺑﺄﻋﻠﻰ ﺻوﺗﮭم؛ ﻟﻧﺳﺗﻐل اﻟﻔرﺻﺔ وﻧﻘﯾم دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾن ﻋﻠﻰ أﯾﺔ ﻣﺳﺎﺣ ٍﺔ ﻛﺎﻧت،
ﻣﮭﻣﺎ ﺻﻐرت اﻟﯾوم ،ﺧطوة أوﻟﻰ ﻧﺣو اﻟﺳﯾﺎدة واﻟﺳﯾطرة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﻛﺎﻣل اﻟﺗراب
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻣﺳﺗﻘﺑﻼ.
ھذا ﻣﻧطق ﯾﺳﺗﻘﯾم ﻓﻘط ﻓﻲ ﺳردﯾﺎت ﻗﺻص اﻷطﻔﺎل واﻟﺳﺣر واﻟﺷﻌوذة وﻣﺎ ﺷﺎﺑﮭﮭﺎ ﻣن
ﻗﺻص ﺧﯾﺎﻟﯾﺔ ،ﻷﻧﮭﺎ ﺗﺧﻠو ﻣن أي ﺗﺣﻠﯾل وﻣﻌﺎﻟﺟﺔ ﻋﻠﻣﯾﺔ وﻣﻧطﻘﯾﺔ ﺗﻘوم ﻋﻠﻰ ﻓﮭم ﺟذر
اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ ودراﺳﺔ طﺑﯾﻌﺗﮭﺎ ،وﻗراءة اﻟظروف اﻟﺗﻲ ﺳﺎھﻣت ﻓﻲ ﺗﻣ ّددھﺎ وﺑﻘﺎﺋﮭﺎ ،ﻗﺑل
اﻟﺗﺳرع ﻓﻲ إﻟﻘﺎء اﻷﺣﻛﺎم اﻟﻘطﻌﯾﺔ اﻟﻧﺎﺟزة .إذ أن ﺗﺣﻠﯾل ﺟذر اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﻓﮭﻣﮫ
ﺳوف ﯾﻘﺿﻲ ﻛﻠﯾﺎ ﻋﻠﻰ أي طرح ﯾﺳﺗﻧد إﻟﻰ ﻣﻧطق ﻛﻣّﻲ ﺗﺣرﯾﻔﻲ ﻟﻘﺿﯾﺗﻧﺎ اﻟﻌﺎدﻟﺔ ،إذ ﻻ
ﯾﻣﻛن اﻟﻘﯾﺎس ،وﻓق اﻟﻣﻧطق اﻟﻛﻣﻲ ،ﻓﻲ ﻗﺿﺎﯾﺎ وﻣﻠﻔﺎت اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ وﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻋدﯾدة،
ﻛﻘﯾﺎس ﻣﺳﺗوى ﺗﮭذﯾب أي ﻣﻧﺎ ،أو طﺎﺋﻔﯾﺔ أي ﻣﺟﺗﻣﻊ ﻣن اﻟﻣﺟﺗﻣﻌﺎت ورﺟﻌﯾﺗﮫ ،ﺑل ﺣﺗﻰ
ﻣﺳﺗوى ﻓﺷل اﻟدول أو ﻧﺟﺎﺣﮭﺎ ،ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن وﺟود ﻣؤ ّ
ﺷرات ﻛﻣّﯾﺔ ﺗﻌطﻲ دﻻﻻت
ﻋﻠﻰ اﻟﺗﻘﯾﯾم اﻟﻌﺎم ،ﻣن دون أن ﯾﻌﻧﻲ ذﻟك اﻟﻘدرة ﻋﻠﻰ وﺿﻊ ﺗﺻﻧﯾف ﻛﻣّﻲ ﺗراﺗﺑﻲ ﻣن
اﻷﻋﻠﻰ إﻟﻰ اﻷﺳﻔل ،ﻛﻣﺎ ﯾروج ﺑﻌﺿﮭم .ﻟذا وﻣن أﺟل ﺗوﺿﯾﺢ ذﻟك ،ﻻ ﺑد ﻣن اﻟﺗﻣﯾﯾز
ﺑﯾن ﺿرورة ﺗﺣدﯾد ﺟذر اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ وﺧطوات اﻟﺣل ،وﺑﯾن اﻟوﻗت اﻟﻼزم ﻟﺗﻧﻔﯾذ اﻟﺣل
وﺗﻠﻣس ﻧﺗﺎﺋﺟﮫ ﻣن ﺟﮭﺔ ﺛﺎﻟﺛﺔ .ﻓﺑﺎﻟﻌودة إﻟﻰ ﻓﺷل اﻟدول وﻧﺟﺎﺣﮭﺎ ،ﻟﻧدرس اﻟدوﻟﺔ
اﻟﻔﺎﺷﻠﺔ ،ھذه اﻟدوﻟﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﺗﻣظﮭر ﻓﺷﻠﮭﺎ ﻓﻲ ﺷﺗﻰ ﻧواﺣﻲ اﻟﺣﯾﺎة اﻻﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ واﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ
واﻻﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺔ واﻟﻌﻠﻣﯾﺔ واﻟﺧدﻣﯾﺔ ،ﻧﺗﯾﺟﺔ؛ ﺟذر اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ؛ ﻓﺳﺎد اﻟﻘﺎﺋﻣﯾن ﻋﻠﻰ اﻟدوﻟﺔ
ﺑﺻﻔﺗﮭم اﻟﻔردﯾﺔ واﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ ،أي ﻛﺄﺷﺧﺎص ﻓﺎﺳدﯾن أو ﺟﺎھﻠﯾن وﻏﯾر ﻣؤھﻠﯾن ﻟﺗﺣﻣل
ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ إدارة اﻟدوﻟﺔ ،وﺻوﻻ إﻟﻰ ﺧطﺄ اﻟﻧﮭﺞ واﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ اﻟﻣﺗﺑﻌﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺎ
واﻗﺗﺻﺎدﯾﺎ .ﻟذا ،ﯾرﺗﻛز اﻟﺷرط اﻷول ﻟﻠﺧروج ﻣن ﻣﺻﺎفّ اﻟدوﻟﺔ اﻟﻔﺎﺷﻠﺔ ﻋﻠﻰ ﺗﻐﯾﯾر
اﻟﻣﻧظوﻣﺔ اﻟﺣﺎﻛﻣﺔ ﻓردﯾﺎ وﻣﻧﮭﺟﯾﺎ ،وإﺣﻼل ﻣﻧظوﻣﺔ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ إﺻﻼح اﻷوﺿﺎع ،وھو
زﻣن ﻗد ﯾطول ،ﺣﺗﻰ
ﻣﺎ ﯾﻣﺛل ﺣل اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ ،ﺑﯾﻧﻣﺎ ﯾﺗطﻠب ﺗﻠﻣس ﻧﺗﺎﺋﺞ اﻟﺣل إﻟﻰ
ٍ
ﺗﺗﺣول ﻣؤﺷرات اﻟدوﻟﺔ اﺟﺗﻣﺎﻋﯾﺎ واﻗﺗﺻﺎدﯾﺎ و ﻋﻠﻣﯾﺎ ..إﻟﺦ ﻣن اﻟﻔﺷل إﻟﻰ اﻟﻧﺟﺎح ،وھﻲ
اﻟﻣؤ ّ
ﺷرات اﻟﺗﻲ ﻋﺎدة ﻣﺎ ﺗﺗﺣﺳّن ﺑﺷﻛل ﻛﻣﻲ وﺗراﻛﻣﻲ ﻓﻲ اﻟوﻗت ذاﺗﮫ ،ﺑﯾﻧﻣﺎ ﻻ ﯾﻣﻛن
ﻗﯾﺎس ﺟذر اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ اﻟﻣﻣﺛﻠﺔ ﺑﺎﻷﻓراد واﻟﻧﮭﺞ ﺑﺷﻛل ﻛﻣﻲ ﺑﺳﯾط .وﯾﻌﻧﯾﻧﺎ ھﻧﺎ اﻟﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾن
أھﻣﯾﺔ اﻟﻣؤﺷرات اﻟﻛﻣﯾﺔ ﻓﻲ دراﺳﺔ آﺛﺎر اﻟﻧﮭﺞ وﺗﺗﺑﻌﮭﺎ أو اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺔ أو ﺣﺗﻰ اﻟﺣل
اﻟﻣﺗﺑﻊ ﻓﻲ أي ﻗﺿﯾﺔ ﻛﺎﻧت ،وﺑﯾن ﺣرف اﻟﻘﺿﯾﺔ وطﻣس ﺟذرھﺎ وﺣﺻرھﺎ ﺑﻣؤﺷر ﻛﻣّﻲ
واﺣد ،أو ﻣﺟﻣوﻋﺔ ﻣﻧﺗﻘﺎة ﻣﻧﮭﺎ ﻓﻲ أﺣﺳن اﻷﺣوال ،ﻣن دون أي اﻋﺗﺑﺎر أو اھﺗﻣﺎم ﺑﺣﻠﮭﺎ،
وھو ﻣﺎ ﺳوف ﯾؤدي ،ﻻ ﻣﺣﺎﻟﺔ ،إﻟﻰ ﻣزﯾد ﻣن اﻟﺗﻌﻘﯾد وﻣزﯾد ﻣن ﺗر ّدي اﻷوﺿﺎع ﯾوﻣﺎ
ﺑﻌد ﯾوم ،ﺣﺗﻰ ﻟو ﻟﻣﺳﻧﺎ ﺗﺣﺳﻧﺎ ﻧﺳﺑﯾﺎ ﻓﻲ ﺑﻌض اﻟﻣؤﺷرات اﻟﻛﻣﯾﺔ اﻟﺧﺎدﻋﺔ.
ﻋﺑﺎس )وﺳط( ﻓﻲ أﺛﻧﺎء ﺗرؤﺳﮫ اﺟﺗﻣﺎﻋﺎ ﻟﻠﻣﺟﻠس اﻟوطﻧﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻓﻲ رام ﷲ )/30/4/2018ﻓراﻧس ﺑرس(
ﻋﻧدﻣﺎ ﯾﻘﯾس اﻟﻣﺗﺷﺑﺛون ﺑواﻗﻌﯾﺔ ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن اﻟدوﻟﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﻓق ﻣﺳﺎﺣﺗﮭﺎ اﻟﺟﻐراﻓﯾﺔ،
ﻓﺈﻧﮭم ﯾﺣرﻓون اﻟﻘﺿﯾﺔ إﻟﻰ ﻣوﺿﻊ ﯾﻌﺗﻘدون أﻧﮫ ﻣﻧﺎﺳب ﻟﻌرض ﻣﻧطﻘﮭم اﻟﻣﺷوّ ه ،وھو ﻣﺎ
ﯾﺟﻌﻠﻧﻲ أﺳﺗﻌﯾد ﺗﺟرﺑﺔ اﻟﺣﻛم اﻟذاﺗﻲ وﺳﯾطرة ﺣرﻛﺔ ﺣﻣﺎس ﻋﻠﻰ ﻏزة اﻟﺗﻲ ﯾﻌﺗﺑرھﺎ ﺑﻌﺿﮭم
أرﺿﺎ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻣﺣرّ رة أو ﻣﻧﺗزﻋﺔ ﺑﻘوة اﻟﺳﻼح أو ﻋﺑر اﻟﻣﺳﺎر اﻟﺳﻠﻣﻲ ،ﻟﻛﻧﮭﺎ ﺳﺎھﻣت ﻓﻲ
ﺗدھور اﻟوﺿﻊ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ وﻓﻲ ﺗزاﯾد ﻋﻧﺟﮭﯾﺔ اﻻﺣﺗﻼل وﻋﻧﺻرﯾﺗﮫ وإﺟراﻣﮫ ،ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم
ﻣن وھم اﻟﺗراﺟﻊ اﻟﻛﻣﻲ اﻟﺳﺧﯾف اﻟذي طﺎل اﻻﺣﺗﻼل ،ﻓﯾﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﻣﺳﺎﺣﺎت اﻟﺟﻐراﻓﯾﺔ
اﻟﻣﺳؤول ﻋﻧﮭﺎ ،أو ﺑﺎﻷﺻﺢ ﺗراﺟﻊ ﺣﺟم دوﻟﺔ "إﺳراﺋﯾل" وﻓق ﻣﻧظورھم اﻟﻣﺷوش
واﻟﻣﺿﻠل!
"ﯾﻧطﻠق
ﺑﻌض
ﻧﺎﻗدي
اﻟﻣﺑﺎدرات
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
اﻟﺑدﯾﻠﺔ ﻣن
ﻓرﺿﯾ ٍﺔ
ﻣﻔﺎدھﺎ
ﺑﺄن اﻟﻔﺷل
ﻓﻲ ﺗطﺑﯾق
ﺣل
اﻟدوﻟﺗﯾن
دﻟﯾل ﻗﺎطﻊ
ﻋﻠﻰ ﻓﺷل
أي ﻣﺑﺎدرة
أﺧرى"
إﺟﻣﺎع دوﻟﻲ :ﻣن اﻟذراﺋﻊ اﻟﺗﻲ ﯾﺳوﻗﮭﺎ اﻟﻣؤﯾدون ﻟﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ،واﻟراﻓﺿون أي اﻗﺗراح
ﻣﻐﺎﯾر ،أﻧﮫ ﯾﺣظﻰ ﺑﺈﺟﻣﺎع دوﻟﻲ ﻛﺑﯾر وﻧوﻋﻲ ،ﺑﻣﻌﻧﻰ أﻧﮫ إﺟﻣﺎع ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ؛ إن ﻟم ﻧﻘل
ﺟﻣﯾﻊ؛ دول اﻟﻌﺎﻟم واﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟدوﻟﯾﺔ ﻣن ﻧﺎﺣﯾﺔ ،وﺧﯾﺎر اﻟدول اﻷﻛﺛر أھﻣﯾﺔ وﺗﺄﺛﯾرا
ﻋﻠﻰ ﻣﺟرى اﻷﺣداث ،ﻣن اﻟوﻻﯾﺎت اﻟﻣﺗﺣدة؛ ﻗﺑل ﻓﺗرة ﺗراﻣب اﻟرﺋﺎﺳﯾﺔ؛ إﻟﻰ ﺟﻣﯾﻊ دول
اﻻﺗﺣﺎد اﻷوروﺑﻲ ،واﻟﺻﯾن وروﺳﯾﺎ اﻻﺗﺣﺎدﯾﺔ ﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى ،ﻣﺎ ﯾﺿﻣن ﺗطﺑﯾﻘﮫ
وﺗﻧﻔﯾذه ﺣﺗﻰ ﻟو ﻋﺎرﺿﮫ اﻻﺣﺗﻼل .وﯾﺗﺟﺎھل ھذا اﻟﻣﻧطق اﻟﺣﻘﺎﺋق اﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ واﻟﻣﯾداﻧﯾﺔ
اﻟﺗﻲ ﺗؤﻛد ﻋﻠﻰ ﻓﺷل ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ،واﺳﺗﺣﺎﻟﺔ ﺗطﺑﯾﻘﮫ ﻣﮭﻣﺎ طﺎل اﻟزﻣن ،ﻓﮭو ﻧﺎﺗﺞ ﻋن
اﻟﺗﺷﺑث ﺑﺗﺻرﯾﺣﺎت رﺳﻣﯾﺔ ﻓﺎرﻏﺔ ،ﺧﺑرﻧﺎھﺎ ﻛﺛﯾراً وﻣﻧذ زﻣن طوﯾل ﺟداً ،ﻗد ﯾﻌود ﺑﻧﺎ
إﻟﻰ وﻋود وﺗﻌﮭدات اﻻﻧﺗداب اﻟﺑرﯾطﺎﻧﻲ اﻟذي ﻟم ﯾﺣل دون ﺗﻣ ّدد دوﻟﺔ اﻻﺣﺗﻼل ﻋﻠﻰ
ﻣﺳﺎﺣﺎت ﺟﻐراﻓﯾ ٍﺔ ﻛﺎن ﻣن اﻟﻣﻔﺗرض أن ﺗﻘوم ﻋﻠﯾﮭﺎ دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾن آﻧذاك ،ﺗﻣﺎﻣﺎ ﻛﻣﺎ ﻻ
ﯾﻘف اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ اﻟﯾوم ﺳ ّداً ﻣﻧﯾﻌﺎ ً ﻓﻲ وﺟﮫ ﻗﺿم اﻻﺣﺗﻼل ﻟﻸراﺿﻲ اﻟﺗﻲ ﻛﺎن ﯾﺟب
أن ﺗﻘوم ﻋﻠﯾﮭﺎ اﻟدوﻟﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻵن ،ﻛﻣﺎ ﻻ ﯾﺗﺻ ّدى اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻷي ﻣن
ﺗﺟﺎوزات اﻻﺣﺗﻼل اﻟﻌﻧﺻرﯾﺔ واﻹﺟراﻣﯾﺔ واﻋﺗداءاﺗﮫ ﺑﺣق ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗﺟﻣﻌﺎت اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
داﺧل أراﺿﻲ ،48واﻟﻘدس واﻟﺿﻔﺔ وﻏزة ،إﻟﻰ ﻣﺎ ھﻧﺎﻟك ﻣن ﻣؤﺷرات ودﻻﺋل ﺗؤ ّﻛد
ﻋﻠﻰ اﻧﺗﮭﺎء ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن وﻓﺷﻠﮫ ،وﻋﻠﻰ ﻋﺑﺛﯾﺔ اﻟﺗﻌوﯾل ﻋﻠﻰ اﻟﻣوﻗف اﻟدوﻟﻲ ،ﺧﺻوﺻﺎ
ﺑﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ.
إﯾﻘﺎف "اﻟﺻراع اﻟﻌﺑﺛﻲ" :ﯾﺣﺎول ﺑﻌﺿﮭم ﺗﺻوﯾر ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺗﯾن أﻧﮫ اﻟﺣل اﻟوﺣﯾد
اﻟﻣﺗﺎح واﻟﻘﺎدر ﻋﻠﻰ وﻗف اﻟﺻراع اﻟﺣﺎﺻل اﻟﯾوم ﺑﯾن"اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن" واﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،ھذا
اﻟﺻراع اﻟذي ﯾﻌﺗﺑروﻧﮫ اﻟﺳﺑب اﻟرﺋﯾﺳﻲ ﻓﻲ ﻣﻧﻊ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن "واﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﯾن" ﻣن
ﻣﻣﺎرﺳﺔ ﺣﯾﺎﺗﮭم اﻟطﺑﯾﻌﯾﺔ ،ﻓﯾﺗم ﺗﺻوﯾر اﻟﺻراع؛ ﻻ اﻻﺣﺗﻼل؛ ﻋﻠﻰ أﻧﮫ اﻟﺳﺑب ﻓﻲ
ﺗﺧرﯾب ﺣﯾﺎة اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ،واﻟﺣؤول دون ﺗﺣوﻟﮭﺎ ﻟﺣﯾﺎة طﺑﯾﻌﯾﺔ ،ﻟﻧﻔﻘد ﺣﻘﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﺣب
واﻟﻣرح واﻟﺳﻔر ورﺑﻣﺎ اﻟﻔﺷل واﻻﻧﻛﺳﺎر ...إﻟﻰ ﻣﺎ ھﻧﺎﻟك ﻣن ﻣﺷﺎﻋر إﻧﺳﺎﻧﯾﺔ طﺑﯾﻌﯾﺔ،
وﺗﺟﺎرب ﻓردﯾﺔ ﻣﻣﺗﻌﺔ ﺑﻔﺷﻠﮭﺎ وﻧﺟﺎﺣﮭﺎ .ﻓﻘد أ ّدى اﻟﺻراع اﻟﻌﺑﺛﻲ؛ وﻓﻘﺎ ﻟﮭم؛ إﻟﻰ
ﺗﺣوﯾﻠﻧﺎ ﻣن ﺑﺷر طﺑﯾﻌﯾﯾن إﻟﻰ ﺻور ﻋن أﺑطﺎل ﻣﻔﺗرﺿﯾن ،ﻓﺎﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻣﻘﺎﺗل وﻣداﻓﻊ
ﻋن أرﺿﮫ ﺗﻠﻘﺎﺋﯾﺎ ،وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ﻓﮭو ﻣﺗرﻓﻊ ﻋن ﺷؤون اﻟﺣﯾﺎة اﻟﯾوﻣﯾﺔ ،واﻟﺣﺎﺟﺎت اﻟﻌﺎطﻔﯾﺔ
ﻛﺎﻟﺣب ،ﻛﻣﺎ اﻟﻣﺎدﯾﺔ ﻛﺎﻟطﻌﺎم واﻟﺷراب واﻟﻠﺑﺎس .ﻟذا ﯾدﻋون إﻟﻰ وﻗف ھذه اﻟﻣﮭزﻟﺔ؛ ﻣرة
أﺧرى وﻓﻘﺎ ﻟﮭم؛ وھذا اﻟﺻراع اﻟﻌﺑﺛﻲ اﻟذي ﯾﻔﻘدﻧﺎ إﻣﻛﺎﻧﯾﺔ اﻻﺳﺗﻣﺗﺎع ﺑﺎﻟﺣﯾﺎة ،واﻟذي ﻟن
ﯾﻧﺗﮭﻲ إﻻ ﺑﺎﻧﺗﻔﺎء أﺣد طرﻓﯾﮫ .وﻋﻠﯾﮫ ،ھم ﯾﻧﺷدون ﺣﻼ آﺧر ﻻ ﯾﻘوم ﻋﻠﻰ إﻟﻐﺎء اﻵﺧر،
واﻟﻘﺿﺎء ﻋﻠﻰ ﺣﻘﮫ ھو أﯾﺿﺎ ً ﻓﻲ اﻻﺳﺗﻣﺗﺎع ﺑﺎﻟﺣﯾﺎة ،وﯾﺟدون ﺿﺎﻟﺗﮭم ﻓﻲ ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن،
ﻋﻠﻰ اﻋﺗﺑﺎره ﺣﻼ ﺗواﻓﻘﯾﺎ وﺳطﯾﺎ ،ﻻ ﯾﻠﻐﻲ أﯾﺎ ﻣن اﻟﺟﺎﻧﺑﯾن ،وﯾﺿﻣن وﻗف اﻟﺻراع
وﻣﻣﺎرﺳﺔ ﺣﯾﺎة اﻟﺑﺷر اﻟطﺑﯾﻌﯾﯾن اﻟﻌﺎدﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﯾﻔﺗﻘدوﻧﮭﺎ اﻟﯾوم.
..ﻧﻌم ھﻧﺎك ﻣن ﯾﺣﻣّل اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﺑﺷﻛل ﻣﺑﺎﺷر أو ﻏﯾر ﻣﺑﺎﺷر ،ھذه اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ،وﯾﺧﻠﻲ
ﻋن ﻗﺻد أو دون ﻗﺻد ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻻﺣﺗﻼل ﻋﻧﮭﺎ ،وﻛﺄﻧﮫ ﺻراع اﺧﺗﯾﺎري ﺳرﻧﺎ ﻧﺣوه
ﺑﺈرادﺗﻧﺎ ،وھو ﺗﻌﺑﯾر ﻋن ﺟﮭل ﻣطﻠق ﺑﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺻراع وﺑطﺑﯾﻌﺗﮫ ،اﻟذي ﯾﺧﻠو؛ أو ﯾﻛﺎد؛
ﻣن أي ﻣظﮭر ﻓﻠﺳطﯾﻧﻲ ﺣﺎول إﻟﻐﺎء وﺟود اﻵﺧر ﻋﻠﻰ أﺳس دﯾﻧﯾﺔ وﺑﺎﻟذات اﻟﯾﮭودﯾﺔ،
ﺑل ﻋﻠﻰ اﻟﻌﻛس ﻓﻘد أﺟﻣﻌت ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ اﻟرؤى اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﻣﻧذ ﻋﮭد اﻻﻧﺗداب ﻋﻠﻰ
اﺳﺗﯾﻌﺎب اﻟﯾﮭود اﻟﻣﻘﯾﻣﯾن ﻓﻲ ﻓﻠﺳطﯾن ،ﻣن ﺳﻛﺎن أﺻﻠﯾﯾن وأﺣﯾﺎﻧﺎ ً ﻣن اﻟﻣﮭﺎﺟرﯾن أﯾﺿﺎً،
ﺑﻣﺎ ﻻ ﯾﺧ ّل ﺑﺎﻟﺗوازن اﻟﺳﻛﺎﻧﻲ ﻟﻸرض وإﻣﻛﺎﻧﯾﺎﺗﮭﺎ اﻻﺳﺗﯾﻌﺎﺑﯾﺔ ،ﺿﻣن دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
ﺣﺿﺎرﯾﺔ ﻋﺎدﻟﺔ ،وﻣن دون أﻓﺿﻠﯾﺔ ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻟطرف ﻋﻠﻰ ﺣﺳﺎب آﺧر .ﻓﻲ ﺣﯾن ﺗﺻر
اﻟﺣرﻛﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ ،ودوﻟﺔ اﻻﺣﺗﻼل" اﻹﺳراﺋﯾﻠﯾﺔ" ﻻﺣﻘﺎ ،ﻋﻠﻰ ﻧﻔﻲ اﻵﺧر اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ،
وإﻟﻐﺎﺋﮫ ،وطرده ،وﺗﺷرﯾده ،أو ﻋزﻟﮫ ،ﻛﻲ ﺗﻠﻐﻲ أي راﺑط ﺑﯾن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ وأرﺿﮫ،
ﺳواء ﻣﻊ اﻟﻣوﺟودﯾن داﺧل ﺣدود ،48أو ﻓﻲ اﻟﻘدس واﻟﺿﻔﺔ وﻏزة ،أو ﻣﻊ اﻟﻼﺟﺋﯾن
ﺧﺎرج ﻓﻠﺳطﯾن .وھو ﻣﺎ ﯾﻌﻧﻲ أن أﺳﺑﺎب اﻟﺻراع اﻟﺣﻘﯾﻘﯾﺔ ﺗﺗﺟﺳّد ﻓﻲ إﺻرار اﻟﺣرﻛﺔ
اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ ،ودوﻟﺔ اﻻﺣﺗﻼل ﻣن ﺑﻌدھﺎ ،ﻋﻠﻰ إﻟﻐﺎء اﻟوﺟود اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﻣﮭﻣﺎ ﻛﺎن
ﺻﻐﯾراً وھﺎﻣﺷﯾﺎً ،ﻟذا اﻟﺻراع وﺟودي ﯾﻔرﺿﮫ اﻟطرف اﻷﻗوى ﻋﺳﻛرﯾﺎ وﻣﺎﻟﯾﺎ ،أي
اﻻﺣﺗﻼل ،اﻟذي ﯾرﻓض ﺣل اﻟدوﻟﺗﯾن ﺑﺎﻟﻘدر اﻟذي ﯾرﻓض ﻓﯾﮫ ﺣل اﻟدوﻟﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ
اﻟواﺣدة ،ﻣﺎ ﯾؤﻛد أن اﻻﺣﺗﻼل ھو اﻟﻌﺎﺋق اﻷﻛﺑر ،ورﺑﻣﺎ اﻟوﺣﯾد ،اﻟذي ﯾﺳﻠب ﺳﻛﺎن
اﻟﻣﻧطﻘﺔ اﻷﺻﻠﯾﯾن ،واﻟﻘﺎدﻣﯾن إﻟﯾﮭﺎ ،ﻣن ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوﻗﮭم ،وﻣﻧﮭﺎ ﺣﻘﮭم ﻓﻲ اﻟﺣﯾﺎة اﻟطﺑﯾﻌﯾﺔ،
اﻷﻣر اﻟذي ﯾﺟﻌل ﻣن ﺗﺟﺎوز ھذا اﻟﻌﺎﺋق واﻟﻘﺿﺎء ﻋﻠﯾﮫ ﻛﻠﯾﺎ ﺷرطﺎ ﻻزﻣﺎ ﻟﻧﺟﺎح اﻟﺣل،
ﻣن دون إﻏﻔﺎل ﻋن ﻋواﺋق أﺧرى ﻋﻠﻰ أي ﺣل أﺧذھﺎ ﺑﺎﻻﻋﺗﺑﺎر ﻟﻛﻲ ﯾﻧﺟﺢ ﻓﻲ طﻲ
ﺻﻔﺣﺔ اﻟﻣظﺎﻟم اﻟﺗﻲ ﻓرﺿﺗﮭﺎ اﻟﺣرﻛﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ أوﻻً ،واﻻﺣﺗﻼل ﻻﺣﻘﺎ.
ﺛﺎﻟﺛﺎ :أﺳس اﻟﺣل اﻟواﻗﻌﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ
ﺣل ﻧﮭﺎﺋﻲ وﺟذري :اﺳﺗﻧﺎدا إﻟﻰ ﻣﺎ ﺳﺑق ﺗﻘدﯾﻣﮫ ﻣن ﺗﻔﻧﯾد ﻟﻐﺎﻟﺑﯾﺔ اﻷﺳس اﻟﺗﻲ ﺗﻧطﻠق ﻣﻧﮭﺎ
اﻻﻧﺗﻘﺎدات اﻟﻣﺟﺣﻔﺔ ﺑﺣق اﻟرؤى اﻟﻣﺗداوﻟﺔ ﻋن ﺷﻛل ﺣل اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وطﺑﯾﻌﺗﮫ
وﻣرﺗﻛزاﺗﮫ ،أﺻﺑﺢ ﻣن اﻷﺳﮭل ﺗﺣدﯾد اﻟﻘﺎﻋدة اﻟﺗﻲ ﯾﻔﺗرض ﺑﺄي ﺣل واﻗﻌﻲ اﻻﻧطﻼق
ﻣﻧﮭﺎ ،وھﻲ اﻟﺑﺣث ﻋن ﺣل ﺟذري وﻋﺎدل وﻧﮭﺎﺋﻲ ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ ،ﺑدﻻً ﻣن اﻟدﺧول ﻓﻲ ﻣﺗﺎھﺎت
اﺳﺗﻘراء اﻟﻣزاج اﻟﻌﺎم اﻟدوﻟﻲ وﺗوﺟﮭﺎﺗﮫ .ﻣﻊ ﺿرورة اﻟﺗﻣﯾﯾز ﺑﯾن اﻟﺑراﻣﺞ واﻟرؤى
اﻟﺟ ّدﯾﺔ واﻟﻌﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﻘدم ﻗراءات واﺿﺣﺔ ﻟﻣﻌوﻗﺎت ﻧﺟﺎح اﻟﺣل ،وﺗرﺳم ﻣﺳﺎرا ،وﻟو
أوﻟﯾﺎ ،ﻟﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗﮭﯾﺋﺔ اﻟظروف اﻟذاﺗﯾﺔ واﻟﻣوﺿوﻋﯾﺔ اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﻧﺟﺎح اﻟﺣل اﻟﻣﻘﺗرح ﻣن
ﺟﮭﺔ .وﺑﯾن اﻟﺑراﻣﺞ اﻟﺣﺎﻟﻣﺔ اﻟﺗﻲ ﺗﺗﺟﺎھل اﻟﺑﺣث ﻓﻲ اﻹﻣﻛﺎﻧﯾﺎت واﻟﻣﻌوﻗﺎت وﻛﯾﻔﯾﺔ
إزاﻟﺗﮭﺎ ،ﻟﺻﺎﻟﺢ اﻟﺗﺷﺑث ﺑﺈﻟﻘﺎء ﺧطﺎﺑﺎت رﻧﺎﻧﺔ ﺗﻼﻣس ﻣﺷﺎﻋر اﻟﻣظﻠوﻣﯾن ﻓﻘط ،ﻣن دون
أي اﻛﺗراث ﺑﻛﯾﻔﯾﺔ ﺗطﺑﯾق ھذا اﻟﺣل وﺗﺟﺳﯾده ﻋﻣﻠﯾﺎ .وھو ﻣﺎ ﯾﻌﯾدﻧﺎ إﻟﻰ ﺿرورة اﻟﺗﺄﻛﯾد
ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺣﺎور اﻟﺛﻼث اﻟﻣﺷﻛﻠﺔ ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،اﻷرض واﻟﺷﻌب واﻟﺳﯾﺎدة ،إذ
ﺗﺗﻣﺣور اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﺣول ھذه اﻟﻣﺣﺎور اﻟﺛﻼث ،ﻟذا ﻋﻠﻰ أي ﺣل واﻗﻌﻲ أو ﯾ ّدﻋﻲ
اﻟواﻗﻌﯾﺔ ﺗﻘدﯾم ﺗﺻور واﺿﺢ وﺷﺎﻣل ﻟﮫ ،ﻣن دون إھﻣﺎل أو اﻟﺗﻘﻠﯾل ﻣن ﺷﺄن أي ﻣﻧﮭﺎ.
ﻣﺛﻼ ﻟو ﻓرﺿﻧﺎ ﺟدﻻ ﻧﺟﺎح اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻓﻲ ﺗطﺑﯾق ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺗﯾن اﻟﯾوم أو ﻓﻲ
اﻟﻣﺳﺗﻘﺑل اﻟﻘرﯾب ﺟداً ،ھل ﯾﺻﺢ اﻋﺗﺑﺎره ﺣﻼً واﻗﻌﯾﺎ ﻟﻠﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ وﻟﻠﺻراع
اﻟﺣﺎﺻل ﻋﻠﻰ ﺧﻠﻔﯾﺗﮭﺎ؟ .ﻻ ﯾﻛﻔﻲ ﺗطﺑﯾق ھذا اﻟﺧﯾﺎر ﻣن أﺟل اﻋﺗﺑﺎره ﺣﻼ واﻗﻌﯾﺎ ،ﻷن
أي ﺧﯾﺎر ﯾﻌﯾد اﻟﺻراع إﻟﻰ ﻣرﺑﻌﮫ اﻷول ،وﻟو ﺑﻌد ﺣﯾن ،ﻻ ﯾﻣﻛن اﻋﺗﺑﺎره ﺣﻼ .ﺣﺗﻰ ﻟو
ﻧﺟﺢ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻓﻲ ﻓرض ھذا اﻟﺧﯾﺎر ،ﻛﻣﺎ ﻧﺟﺢ ﻓﻲ ﺗﻣﻛﯾن ﻗوى ﻣﺣﻠﯾﺔ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ
ﻛﺑﺢ ﺟﻣﺎح اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟﻣﺣﻠﻲ ،ﺗﺗﺣ ّﻛم ﻓﻲ ردود اﻟﻔﻌل اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ ،وﺗﻌﯾق اﻟﻧﺿﺎل اﻟﺷﻌﺑﻲ،
ﻓﺗرة .ﻛوﻧﮫ اﻧﻌﻛﺎﺳﺎ ﻟرﻏﺑﺔ اﻟطﺑﻘﺔ أو اﻟﻔﺋﺎت اﻟﻣﺳﯾطرة ﻋﻠﻰ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ واﻟﻣﻧطﻘﺔ
ﻓﻲ إزاﻟﺔ ﻣظﺎھر اﻟﺻراع اﻟﻌﻠﻧﯾﺔ ،ﻣن دون اﻻﻛﺗراث ﺑﺑﺎطﻧﮭﺎ ،وھو ﻣﺎ ﺳوف ﯾؤ ّدي،
ﻋﺎﺟﻼً أم أﺟﻼً ،إﻟﻰ ﺗﻔﺟر ﻣظﺎھر اﻟﺻراع اﻟﺧﻔﯾﺔ ﺑطرق ووﺳﺎﺋل ﺷﺗﻰ ﻋﻧد أول ﻓرﺿﺔ
ﻣﺗﺎﺣﺔ ،ﻗد ﺗﺗﻣﺛل ﻓﻲ ﺗرھل أﺟﮭزة اﻟﻘﻣﻊ اﻟﻣﺣﻠﯾﺔ اﻟﻣﺳﯾطرة ،أو رﺑﻣﺎ ﻧﺗﯾﺟﺔ ﺗﻣﺎدﯾﺎت
اﻻﺣﺗﻼل أو داﻋﻣﯾﮫ ،أو ﻧﺗﯾﺟﺔ ﺗزاﯾد اﻻﺣﺗﻘﺎن اﻟﺷﻌﺑﻲ ،ﺑﻔﻌل ھذا اﻻﺗﻔﺎق ﻏﯾر اﻟﻣﻧﺻف.
ﻣﻘﺎﺗﻠون ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾون ﻓﻲ ﻣﺧﯾم ﻋﯾن اﻟﺣﻠوة ﻓﻲ ﻟﺑﻧﺎن أﻣﺎم اﻟﺗﻠﻔزﯾون ﯾﺗﺎﺑﻌون أﺧﺑﺎر ﺻﺣﺔ ﯾﺎﺳر ﻋرﻓﺎت )28/10/2004
ﻓراﻧس ﺑرس(
إذ ﻛﯾف ﻷي ﻋﺎﻗل أن ﯾﻌﺗﻘد أن اﻟﺗﺧﻠﻲ ﻋن أﻛﺛر ﻣن %60ﻣن اﻷرض ﻗد ﯾؤﺳّس ﻟﺣل
داﺋم وﻗﺎﺑل ﻟﻠﺻﻣود واﻻﺳﺗﻣرار ،ﺣل ﯾﺗﻣﻛن ﻣن إﻗﻧﺎع ﺟزء ﻛﺑﯾر ﻣن اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن
ﺑﺎﻟﺗﺧﻠّﻲ ﻋن ﺣﻘﮭم اﻟطﺑﯾﻌﻲ واﻟﻘﺎﻧوﻧﻲ ﻓﻲ اﻟﻌودة إﻟﻰ أراﺿﯾﮭم وﻣﻣﺗﻠﻛﺎﺗﮭم اﻟﺗﻲ اﻧﺗزﻋﮭﺎ
اﻻﺣﺗﻼل ﻣﻧﮭم .طﺑﻌﺎ ً ﻗد ﯾﺟﺎدل ﺑﻌﺿﮭم ،ﺑطوﺑﺎوﯾﺔ ﻏرﯾﺑﺔ ،ﺑﺄن ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺗﯾن ﻻ ﯾﻧﺗﻘص
ﻣن ﺣق اﻟﻌودة ،أي ﻻ ﯾﻣﻛن اﻋﺗﺑﺎره ﺑدﯾﻼً ﻋﻧﮫ ،وﻛﺄن اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ واﻻﺣﺗﻼل ﻛذﻟك
ﻗد ﯾﻘﺑﻠون ﺑﺈﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻷراﺿﻲ اﻟﻣﺣﺗﻠﺔ ﻋﺎم ،1967ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ
ﺗطﺑﯾق ﺣق اﻟﻌودة ﻟﻠﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن إﻟﻰ أراﺿﯾﮭم وﻗراھم وﺑﻠداﺗﮭم اﻷﺻﻠﯾﺔ ،ﺑﻣﺎ ﻓﯾﮭﺎ اﻟﺗﻲ
ﯾﻌﺗﺑرھﺎ ھذا اﻟﺧﯾﺎر دوﻟﺔ "إﺳراﺋﯾل" ،وھو ﻣﺎ ﯾﻌﻧﻲ إﻗﺎﻣﺔ دوﻟﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ ﺟزء ﻣن
اﻷراﺿﻲ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ،ﻋﻠﻰ اﻟﺗوازي ﻣﻊ ﻓرض ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ ﻓﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻓﻲ دوﻟﺔ اﻻﺣﺗﻼل
اﻟﻣزﻋوﻣﺔ ،ﻣﺎ ﻗد ﯾﺣوﻟﮭﺎ إﻟﻰ دوﻟﺔ ﺛﻧﺎﺋﯾﺔ اﻟﻘوﻣﯾﺔ! .وﻛﺄن اﻻﺣﺗﻼل ﯾرﻓض ﻋودة
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن ﺿﻣن ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺔ اﻟواﺣدة ،ﻟﻛﻧﮫ ﯾﻘﺑﻠﮭﺎ ﻓﻲ ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺗﯾن .وﻋﻠﯾﮫ ،ﺣﺗﻰ
وﻟو ﻧﺟﺢ اﻟﻣﺟﺗﻣﻊ اﻟدوﻟﻲ ﻓﻲ ﺗطﺑﯾق ﺧﯾﺎر اﻟدوﻟﺗﯾن ﺑﺄي ﺷﻛل أو ﺻﯾﻐﺔ ﻛﺎﻧت ،ﺑل ﺣﺗﻰ
وﻟو ﻛﺎن ﺗطﺑﯾﻘﺎ ﺣرﻓﯾﺎ وﻛﺎﻣﻼ ﻟﻘرار اﻟﺗﻘﺳﯾم ،إﻻ أﻧﮫ ﺳﯾﺑﻘﻰ ﺣﻼ ﻏﯾر واﻗﻌﻲ ،وﻋﺎﺟزا
ﻋن ﺣل ﺟذر اﻟﺻراع ،واﻟﺣؤول دون ﺗﺟ ّدده ﺑﻌد ﺣﯾن ،ﺑﻔﻌل ﻣﺷﺎﻋر اﻟﻐﺑن واﻟﻐﺿب
واﻟظﻠم اﻟﻣﺗوﻟّدة ﻋﻧﮫ.
اﻟﻣﺷﻛﻼت واﻟﺗﺑﻌﺎت اﻟﻣﺗراﻛﻣﺔ ﺑﻔﻌل اﻟﺳﻧﯾن :ﻻ ﯾﻣﻛن اﻟﻌودة ﺑﺎﻟزﻣن إﻟﻰ اﻟﺧﻠف ،ﻣﮭﻣﺎ
ﺟﺎھدﻧﺎ وﻋﻣﻠﻧﺎ ،ﻓﺎﻟﺣﯾﺎة ﻣﺳﺗﻣرة وﻣﺎﺿﯾﺔ ﻓﻲ طرﯾﻘﮭﺎ ،ﻣﮭﻣﺎ ﺗﻔ ّ
ﺷﻰ اﻟظﻠم واﻹﺟرام ،وھو
ﻣﺎ ﯾﻧطﺑق ﻛذﻟك ﻋﻠﻰ أي ﻗﺿﯾ ٍﺔ طﺎل اﻧﺗظﺎر ﺣﻠﮭﺎ؛ ﻛﺎﻟﻘﺿﯾﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ؛ إذ ﺗﺗراﻛم
اﻟﺣوادث واﻟﺣﯾﺛﯾﺎت اﻟﯾوﻣﯾﺔ ﻋﻠﻰ أﻛﺛر ﻣن ﺻﻌﯾد وﻣوﻗﻊ ،ﺣﺗﻰ ﺗﺿﺣﻲ ﺑﻣرور اﻷﺷﮭر
واﻟﺳﻧوات ﻣﺗﻐﯾرات ﻛﺑﯾرة وﺿﺧﻣﺔ ،ﺑﻌﺿﮭﺎ ﯾﺑدو وﻛﺄﻧﮫ ﻋﺎﺋق ﺟدﯾد ،ﯾﺿﺎف إﻟﻰ ﺟﻣﻠﺔ
اﻟﻌواﺋق اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ اﻟﺗﻲ ﺣﺎﻟت دون ﺣل اﻟﻘﺿﯾﺔ ﻣﻧذ اﻟﺑداﯾﺔ ،وﺑﻌﺿﮭﺎ اﻵﺧر ﻧﺗﺎﺋﺞ طﺑﯾﻌﯾﺔ
ﻟواﻗﻊ ﺟدﯾد ﻓرﺿﺗﮫ اﻟظروف واﻟﻣﺟرﯾﺎت .واﻗﻊ ﻟم ﯾﺳﺎھم ﺟزء ﻛﺑﯾر ﻣن اﻟﻣدﻧﯾﯾن ﻓﻲ
ﻓرﺿﮫ .وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ،ﯾﺻﻌب ﻗﺑول ﺗﺣﻣﯾﻠﮭم ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ أﻓﻌﺎل ﻟم ﯾﻘﺗرﻓوھﺎ ،ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن
ﺗﺣﻣل ﻛل ﻣﻧﺎ ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ أﻓﻌﺎﻟﮫ ﻣﮭﻣﺎ ﺻﻐرت أو ﻛﺑرت .وﺧﺻوﺻﺎ ﻓﻲ ظل ﻗﺿﯾﺔ
ﻣﺳﺗﻌﺻﯾﺔ ﻋن اﻟﺣل أﻛﺛر ﻣن ﺳﺑﻌﯾن ﻋﺎﻣﺎ ،ﺗﻧﺎوﺑت ﻋﻠﯾﮭﺎ أﺟﯾﺎل ﻣﺗﻌددة ﻣن طرﻓﻧﺎ وﻣن
اﻟطرف اﻹﺳراﺋﯾﻠﻲ ،أﺟﯾﺎل ﻛﺎن ﻟﻛل ﻣﻧﮭﺎ ﺣﯾﺎﺗﮫ اﻟﺧﺎﺻﺔ اﻟﻣﺑﻧﯾﺔ ﻋﻠﻰ اﻟظرف واﻟﻣﻛﺎن
اﻟذي وﺟد ﺑﮫ ،وھو ﻣﺎ ﯾﻔرض واﻗﻌﺎ ﺟدﯾدا ﻻ ﺗﺗﺣﻣل اﻷﺟﯾﺎل اﻟﻼﺣﻘﺔ اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ﻋن
وﺟوده ،ﻟﻛﻧﮭﺎ ﺗﺑﻘﻰ ﺟزءا ﻣﻧﮫ .وإن ﻛﺎﻧت ﺿﺣﯾﺔ ﺑﺷﻛل أو ﺑﺂﺧر ﻷﺧطﺎء وﺧطﺎﯾﺎ
وإﺟرام أﺟﯾﺎل ﺳﺑﻘﺗﮭﺎ ،إﻻ أن ذﻟك ﻻ ﯾﻌﻧﻲ ﺗﺑرﺋﺔ اﻷﺟﯾﺎل اﻟﻼﺣﻘﺔ ﻣن ﻛﺎﻣل ﻣﺳؤوﻟﯾﺎﺗﮭﺎ
اﻷﺧﻼﻗﯾﺔ واﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ واﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ وﺣﺗﻰ اﻟﻌﺳﻛرﯾﺔ ،ﻣﻊ ﻣراﻋﺎة ﻋدم ﻣﻌﺎﻗﺑﺔ أو ﻣﺣﺎﻛﻣﺔ أي
ﺷﺧص ﻛﺎن اﺳﺗﻧﺎدا ﻷﺧطﺎء أو إﺟرام ﻏﯾره ﻣﮭﻣﺎ ﻛﺎﻧت ﺻﻠﺔ اﻟﻘرﺑﻰ ﺑﯾﻧﮭم.
اﻟﺗﻐﯾرات
اﻟﺣﺎﺻﻠﺔ
ﺿﻣن
أوﺳﺎط
اﻟﻼﺟﺋﯾن
ﺧﺎرج
ﻓﻠﺳطﯾن
ﺗﺧﺗﻠف
ﺟذرﯾﺎ ﻋن
اﻟﺣﺎﺻﻠﺔ
ﻓﻲ أوﺳﺎط
اﻟﻼﺟﺋﯾن
داﺧل
ﻓﻠﺳطﯾن،
أو ﻓﻲ
اﻟﻘدس
وأراﺿﻲ
"48
وھﻲ ﻣﺗﻐﯾرات ﺿﺧﻣﺔ وﻣﺗﻌ ّددة ،وﻓﯾﮭﺎ ﺑﻌض اﻟﺗﺑﺎﯾﻧﺎت وﻓق ﻣﻛﺎن ﻛل ﻣﻧﺎ ،ﻓﺎﻟﺗﻐﯾرات
اﻟﺣﺎﺻﻠﺔ ﺿﻣن أوﺳﺎط اﻟﻼﺟﺋﯾن ﺧﺎرج ﻓﻠﺳطﯾن ﺗﺧﺗﻠف ﺟذرﯾﺎ ﻋن اﻟﺣﺎﺻﻠﺔ ﻓﻲ أوﺳﺎط
اﻟﻼﺟﺋﯾن داﺧل ﻓﻠﺳطﯾن ،أو ﻓﻲ اﻟﻘدس وأراﺿﻲ ،48ﻛﻣﺎ ھﻧﺎك ﺗﻐﯾرات ﻣﻔﺗﻌﻠﺔ ﻣن
اﻟﻌﺻﺎﺑﺔ اﻟﺻﮭﯾوﻧﯾﺔ وﺳﻠطﺎت اﻻﺣﺗﻼل ﺳﺎھﻣت ﻓﻲ ﺗﻐﯾﯾر اﻟﺑﻧﯾﺔ اﻟدﯾﻣﻐراﻓﯾﺔ واﻟﺳﻛﺎﻧﯾﺔ
داﺧل ﻓﻠﺳطﯾن ،وھﻲ ﻣن ﻧﺗﺎﺋﺞ اﻻﺣﺗﻼل اﻹﺣﻼﻟﻲ طوﯾل اﻷﻣد ،واﻟﺗﻲ ﺗﺗطﻠب ﺑﺣوﺛﺎ
ﻣﺗﻌﻣﻘﺔ ،ﺑﮭدف إﻋﺎدة ﺣﻘوق اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن اﻟﺗﺎرﯾﺧﯾﺔ اﻟﻔردﯾﺔ واﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ ﻣن دون ظﻠم
ﻟﺳﺎﺋر اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن واﻟﺳﻛﺎن اﻟﻣﺳﺎﻟﻣﯾن .ﺑﻣﻌﻧﻰ أن واﻗﻊ اﻟﻠﺟوء واﻟﺣرﻛﺔ اﻟﻌﻣراﻧﯾﺔ
داﺧل ﻓﻠﺳطﯾن ﻗد أﺣدث وﺿﻌﺎ ﺟدﯾدا ﻣﺧﺗﻠﻔﺎ ﻋﻣﺎ ﻛﺎن ﻋﻠﯾﮫ ﻗﺑل اﻟﻧﻛﺑﺔ ،ﻛﺈﻗﺎﻣﺔ اﻟﻼﺟﺋﯾن
ﻓﻲ ﺗﺟﻣّﻌﺎت ﺳﻛﻧﯾﺔ ﺟدﯾدة راﻓﻘﮭﺎ ﺑﻧﺎء ﻣﺟﺗﻣﻊ ﺟدﯾد ﻣﺗﻛﺎﻣل اﻗﺗﺻﺎدي واﺟﺗﻣﺎﻋﻲ ،ﻗد
ﯾﺟﻌل ﻣن اﻗﺗﻼع اﻟﻼﺟﺊ ﻣﻧﮫ ﻋﻧوة ظﻠﻣﺎ ﻏﯾر ﻣﺣﺳوب ،ﺣﺗﻰ ﻟو ﻛﺎن اﻟﮭدف إﻋﺎدﺗﮫ إﻟﻰ
ﺑﻠدﺗﮫ أو ﻗرﯾﺗﮫ اﻷﺻﻠﯾﺔ .ھذه اﻷﻣﺎﻛن اﻟﺗﻲ ﻗد ﺗﻛون اﻟﯾوم أوﻗﺎﻓﺎ ذات ﻣﻠﻛﯾﺔ ﻋﺎﻣﺔ،
ﻛﺎﻟﻣدارس واﻟﻣﺷﺎﻓﻲ ودور اﻟﻌﺑﺎدة واﻟطرﻗﺎت واﻟدواﺋر اﻟﺣﻛوﻣﯾﺔ ،وإﻟﻰ ﻣﺎ ھﻧﺎك ﻣن
ﻣﻧﺷﺂت ﻋﺎﻣﺔ ﺧدﻣﯾﺔ أم ﺗرﻓﯾﮭﯾﺔ .ﻛﻣﺎ ﻗد ﯾﻌﺗﺑر ﻣن اﻟظﻠم إﻗرار ﻧظﺎم ﯾﻣﻧﺢ اﻟﻼﺟﺋﯾن ﻣﻠﻛﯾﺔ
ﺧﺎﺻﺔ ،اﺳﺗﻧﺎدا إﻟﻰ ﻣﻛﺎن ﻟﺟوﺋﮭم ،وإﻟﻰ ﺑﻠدﺗﮭم اﻷﺻﻠﯾﺔ ﻓﻲ اﻟوﻗت ﻧﻔﺳﮫ ،ﺳﯾﻣﺎ ﻓﻲ
اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﻲ ﻣﻧﺢ ﻓﯾﮭﺎ ﺑﻌﺿﮭم ﺟزءا ﻣن أﻣﻼﻛﮫ ﻟﻼﺟﺋﯾن طردوا ﻣن ﻗراھم وﺑﻠداﺗﮭم.
ﻛذﻟك اﻷﻣر ﺑﻣﺎ ﯾﺧص اﻟﺳﻛﺎن اﻟﯾﮭود ﻣن أﺑﻧﺎء ﻓﻠﺳطﯾن اﻷﺻﻠﯾﯾن ،أو ﻣن اﻟﻘﺎدﻣﯾن إﻟﯾﮭﺎ
ﻣن دول وﻣﻧﺎطق ﻣﺗﻌ ّددة ﻗﺑل ﻋﻘود ،اﻟذﯾن ﺗزاوﺟوا وﺗواﻟدوا ﻓﻲ وﻋﻠﻰ أرض ﻓﻠﺳطﯾن
ﻣﻧذ اﻟﯾوم اﻷول ﻟﻘدوﻣﮭم ،ﻓﻣن اﻟطﺑﯾﻌﻲ ﺗﺣﻣﯾل اﻟﻣﺳﺗوطﻧﯾن اﻷواﺋل ﻣﺳؤوﻟﯾﺔ ھذه
اﻟﺟرﯾﻣﺔ ﺑﺣق اﻷرض واﻟﺷﻌب اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﻓﻲ ﺣﯾن ﻻ ﺗﺗﺣﻣل اﻷﺟﯾﺎل اﻟﻼﺣﻘﺔ
اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻘﺎﻧوﻧﯾﺔ واﻷﺧﻼﻗﯾﺔ واﻟﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻧﻔﺳﮭﺎ ،ﺑل ﺗﺗﺣﻣل اﻟﻣﺳؤوﻟﯾﺔ اﻟﻛﺎﻣﻠﺔ ﻋن أﺳر
اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن وﻣواﺟﮭﺗﮭم ﻓﻲ ﺟﻣﯾﻊ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﻲ ﺣدﺛت أو اﻟﺗﻲ ﺳوف ﺗﺣدث .ﺣﯾث
ﺗﺷﯾر ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ اﻻﺣﺻﺎءات اﻟﻣوﺛوﻗﺔ إﻟﻰ ﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻏﺎﻟﺑﯾﺔ اﻟﻘطﺎﻋﺎت اﻟﺳﻛﺎﻧﯾﺔ اﻟﯾﮭودﯾﺔ ﻓﻲ
ﻣواﺟﮭﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﯾن وﻗﺗﻠﮭم وﻗﻣﻌﮭم ﻣن دون أن ﺗﻐﻔل وﺟود ﻧﺳب ﻗﻠﯾﻠﺔ ﺗﻣﺗﻧﻊ ﻋن ذﻟك،
ﻋﻠﻰ اﻟرﻏم ﻣن اﻷﻋﺑﺎء اﻟﺗﻲ ﯾﻔرﺿﮭﺎ اﻻﺣﺗﻼل ﻋﻠﯾﮭم ﻧﺗﯾﺟﺔ اﻣﺗﻧﺎﻋﮭم .وھو ﻣﺎ ﯾﺣﺗم
ﻋﻠﯾﻧﺎ أﺧذ ذﻟك ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر ﻻﺳﯾﻣﺎ ،إن ﺷﮭدﻧﺎ ﻣﺳﺗﻘﺑﻼً ﺗﻐﯾرا ﺟذرﯾﺎ ﻓﻲ ذﻟك ،ﺗﻐﯾرا
ﯾﻌﻛس ارﺗﻔﺎع ﻧﺳﺑﺔ اﻟﻣﻣﺗﻧﻌﯾن ﻋن اﻟﻣﺷﺎرﻛﺔ ﻓﻲ ﻣواﺟﮭﺔ اﻟﺣق اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ،ﻣﺎ ﯾﺗطﻠب
ﻣﻧﺎ ﺗﻘدﯾم ﺣﻠول ﺗﻛﻔل ﻟﮭم ﺣﯾﺎة طﺑﯾﻌﯾﺔ ﻓﻲ اﻷراﺿﻲ اﻟﺗﻲ وﻟدوا وﺗرﻋرﻋوا ﻓﯾﮭﺎ ،ﻣن
دون أن ﯾﻣس ذﻟك ﺑﺣق ﺳﻛﺎن اﻟﺑﻼد اﻷﺻﻠﯾﯾن.
إذا ھﻧﺎك ﻣﺗﻐﯾرات ﺳﻛﺎﻧﯾﺔ وﺟﻐراﻓﯾﺔ واﻗﺗﺻﺎدﯾﺔ ﻋدﯾدة ﺣﺻﻠت ﺑﻔﻌل اﻟزﻣن ،واﻟﺗﻲ
ﯾﺳﺗﺣﯾل ﺣﻠﮭﺎ ﺑﺷﻛل ﻋﺎدل ﻋﺑر اﻟﻌودة ﺑﺎﻟزﻣن إﻟﻰ ﻋﺎم ،1948ﻻﺳﺗﺣﺎﻟﺔ ذﻟك ﻣن
ﻧﺎﺣﯾﺔ ،وﻟﻠﺗﺧوف ﻣن ﺣدوث ﻣظﺎﻟم ﺑﺣق ﺟزء ﻣن اﻟﺑﺷر ﻣن ﻧﺎﺣﯾﺔ ﺛﺎﻧﯾﺔ ،وھوﻣﺎ ﯾﻔرض
اﻟﻌﻣل ﻋﻠﻰ إﻋداد ودراﺳﺔ اﻟﻣﺳﺗﺟدات اﻹﻧﺳﺎﻧﯾﺔ واﻟﻌﻣراﻧﯾﺔ ﺑﻣوﺿوﻋﯾﺔ وﻣﻧﮭﺟﯾﺔ
ﺗﺣﺗﻛم ﻟﻠﺣﻘوق اﻟﻔردﯾﺔ واﻟﺟﻣﺎﻋﯾﺔ ﺗﺎرﯾﺧﯾﺎ وﺣﺎﺿرا ﻓﻲ اﻟوﻗت ﻧﻔﺳﮫ.
ﺗﮭﯾﺋﺔ اﻟظروف اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ :ﺗﺗﺣوّ ل ﺑﻌض اﻟﺣﻠول اﻟﻣطروﺣﺔ إﻟﻰ ﻣﺟرد وﺟﮭﺎت ﻧظر
وﺧطب ﺳﯾﺎﺳﯾﺔ ﻣﻧﻣﻘﺔ ،ﺣﺗﻰ ﻟو ﺗﺿﻣﻧت ﻣﻧطﻘﺎ ﺣﻘوﻗﯾﺎ ﻣﺗﻛﺎﻣﻼ ،ﻻ ﯾﻐﻔل أﯾﺔ ﺟزﺋﯾﺔ
ﺣﻘوﻗﯾﺔ ﻣﮭﻣﺎ ﺻﻐرت ،وذﻟك ﻷن ﻗوة أي ﺣل أو ﻣﻘﺗرح ﺣل ،ﺗﻛﻣن ﻓﻲ اﻟﻘدرة ﻋﻠﻰ
ﺗﻧﻔﯾذه وﺗﺣوﯾﻠﮫ إﻟﻰ واﻗﻊ ﻣﻠﻣوس ،ﻓﺎﻟﺣل ﻣﻌﺗرك ﻧﺿﺎﻟﻲ ﯾوﻣﻲ ﯾطول أو ﯾﻘﺻر وﻓق
اﻟظروف واﻷوﺿﺎع اﻟذاﺗﯾﺔ واﻟﻣوﺿوﻋﯾﺔ .وﻋﻠﯾﮫ ،ﻻ ﺗﺳﺗﻣد واﻗﻌﯾﺔ أي ﺣل ﻣن ﻣدى
ﻗﺎﻧوﻧﯾﺗﮫ ﻓﻘط ،ﺑل ﻣن ﻗدرﺗﮫ ﻋﻠﻰ ﺗﺣدﯾد اﻟوﺳﺎﺋل اﻟﻧﺿﺎﻟﯾﺔ واﻟظروف اﻟذاﺗﯾﺔ اﻟﻣﻼﺋﻣﺔ
ﻟﻧﺟﺎﺣﮫ أﯾﺿﺎً ،وﺑﺎﻟﺗﺎﻟﻲ ﻋﻠﻰ ﺗﺣدﯾد اﻟﺧطوات اﻟﺿرورﯾﺔ ﻟﺗﮭﯾﺋﺔ ھذه اﻟظروف ،أي ﻻ
ﯾﻛﻔﻲ ﺗرداد اﻟﻌﺑﺎرات اﻟﻣﻌﺑرة ﻋن ﺣﻘﻧﺎ ﺑﺎﺳﺗﻌﺎدة ﺟﻣﯾﻊ ﺣﻘوﻗﻧﺎ ﻛﻲ ﻧ ّدﻋﻲ اﻣﺗﻼﻛﻧﺎ ﺣﻼ
أو ﺧطﺎﺑﺎ واﻗﻌﯾﺎ ،ﻣن دون أن ﻧﻛﻠف أﻧﻔﺳﻧﺎ ﻋﻧﺎء اﻟﺑﺣث ﻋن ﺣل أو ﺣﻠول ﻟﺟﻣﯾﻊ اﻟﺗﺑﻌﺎت
اﻟﺗﻲ ﻓرﺿﺗﮭﺎ اﻟﺳﻧﯾن واﻷﯾﺎم ،واﻟﺗﻲ أﺻﺑﺣت ﺟزءا ﻣﺗﺷﺎﺑﻛﺎ ﻣﻊ اﻟﻘﺿﯾﺔ اﻷﺳﺎﺳﯾﺔ ،وﻣن
دون ﺗﻘﯾﯾم وﺿﻌﻧﺎ اﻟراھن وﺗﺣدﯾد ﻣواﻗﻊ اﻟﺧﻠل واﻟﺿﻌف ﻓﯾﮫ ،وﺻوﻻ إﻟﻰ ﻋرض
ﻣﺳﺎر ﺗﻐﯾﯾر اﻟواﻗﻊ ﺑﻣﺎ ﯾﺗواﻓق ﻣﻊ ﻣﺳﺎر اﻟﺣل اﻟذي ﻧﻧﺷده.
Chapitre XXV : Hommage à l’écrivain
Palestinien Salmane Natour
le testament de Salmane Natour
اﻟزﻣﯾﻼت واﻟزﻣﻼء اﻷﻋزاء ﻻ ﺑد أن ﻛﻼ ﻣﻧﺎ ﻣﺷﻐول وﻋﻠﯾﮫ اﻟﺗزاﻣﺎت وﻣن ﯾﻧظر إﻟﻰ اﻟﻣﺷﮭد اﻟﺑﺎرﯾﺳﻲ
ﻣن ھﻧﺎ ﻧرى اﻟﻐﺎﺑﺔ.اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﻲ ﻣن اﻟﻛرﻣل إﻟﻰ ﺑﺎرﯾس ﻟﯾس ﻛﻣن ﯾﻧظر إﻟﯾﮫ ﻣن ﺳﺎن ﻣﯾﺷﯾل إﻟﻰ اﻟﺷﺎﻧزﯾﻠﯾزﯾﮫ
وﻣن ھﻧﺎك ﺗرون اﻷﺷﺟﺎر ﻣﻧﻔردة.
ﻛﺎن راﺋﻌﺎ أن ﺑدأت اﻟﺷﻠﺔ ﺗﺗﺷﻛل دون أن ﺗﺣﻣّل ﻧﻔﺳﮭﺎ أﻋﺑﺎء ﻻ ﺗﺳﺗطﯾﻊ اﻟﻘﯾﺎم ﺑﮭﺎ وﻛﺎن واﺿﺣﺎ أن ﻛﻼ ﻣﻧﺎ
ﻧﺣن ذاھﺑون ﻣﻊ: ﯾﻌﻣل ﺣﺳب طﺎﻗﺗﮫ وﻋﻧدﻣﺎ ﻧظرﻧﺎ ﻓﻲ وﺟوه ﺑﻌﺿﻧﺎ اﻟﺑﻌض وأدرﻛﻧﺎ طﺎﻗﺎت ﻛل ﻣﻧﺎ ﻗﻠﻧﺎ
ﻓﮭل ﻣن ﺟدﯾد ﻓﻲ ﻣﺎ. ﺳﯾﻘوﯾﻧﺎ أﻛﺛر ان ﻧﻛﺗب ﻻﻧﻔﺳﻧﺎ ﻋﻣﺎ ﻓﻌﻠﻧﺎ ﻻ ﻋﻣﺎ ﻟم ﻧﻘدر أن ﻧﻔﻌﻠﮫ.ﺑﻌض ﻓﻲ اﻟﻧﺎر واﻟﻣﺎء
ﯾﺗﻌﻠق ﺑﺎﻟﻧﺷﺎط
ھﻧﺎ ﺟﻧدت ﺟﻣﻌﯾﺔ اﻟﻣﻧﺎر ﻟﺗﻛون ﺷرﯾﻛﺎ وﯾوم. اﻻﺣﺗﻔﺎل ﺑﯾوم اﻷرض واﻟﺛﻘﺎﻓﺔ اﻟﻔﻠﺳطﯾﻧﯾﺔ ﻓﻲ آذار، اﻟﻣﻘﺑل
اﻟﺟﻣﻌﺔ ﺳﺄﺗﺣدث ﻣﻊ ﻣدﯾر ﺟﻣﻌﯾﺔ ﻣﺳﺎواة اﻟﺗﻲ ﺗﻧظم آذار اﻟﺛﻘﺎﻓﺔ ﻛذﻟك ﻧﻌد ﻟﻠﻘﺎء ﺣول اﻟدوﻟﺔ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ
آذار ﺑﺎﺷﺗراك وﻓد ﻓرﻧﺳﻲ وﻣﺛﻘﻔﯾن ﯾﮭود أرﺟو أن ﻧﺳﻣﻊ ﻣﻧﻛم ﻣﺎ ھو ﺟدﯾد وﻣﻔﯾد وﺗﺣﯾﺔ ﻟﻛل26 اﻟواﺣدة ﻓﻲ
ﻣن ﯾﻘوم ﺑﻌﻣل ﻧﺎﻓﻊ ﻣﺣﺑﺗﻲ ﺳﻠﻣﺎن
le testament de Salmane Natour
chers collègues, celui qui observe le parcours palestino-parisien du Karmel à
Paris ne peux comparer ce même parcours entre Paris et les champs
élysées.Depuis notre positionnement ici, nous observons la jungle et de là-bas
vous observez les arbres bien distinctes. C'était formidable que la "Shellat"
(groupe) a commencé à se former sans subir un fardeau qu'elle ne peut
assumer, il était clair que chacun de nous fournissait l'effort qu'il puisse assurer,
et lorsque nous nous sommes regarder les uns les autres, nous nous sommes
rendu compte que nous allions traverser ensemble le feu et l'eau. Nous allons
plus nous renforcer si on s'écrivent les uns les autres de ce que nous avons fait,
et non pas de ce que nous n'avons pu faire. Quoi de nouveau sur notre future
action? La célébration du jour de la terre et de la culture palestinienne c'est au
mois de mars. J'ai mobilisé ici l'association Al-Manar pour qu'elle puisse nous
soutenir et ce vendredi je vais rencontrer le directeur de l'association
"Moussawat" (égalité) qui est en charge de l'organisation de la manifestation
"Mars la culture", nous préparons aussi l'événement du 26 mars sur "l'état
démocratique unique" en présence d'une délégation française et des
intellectuels juifs. J'espère avoir de vos nouvelles et tout ce qui nous est utile et
mes salutations à tous ceux qui font une bonne action. Salmane 19-01-2016
Communiqué de presse
Salman Natour, écrivain palestinien, romancier, dramaturge et poète, n’a cessé
de présenter sur une période de trente ans, histoires et évènements tirés de la
mémoire des palestiniens dans de nombreux livres et pièces de théâtre, en
arabe et en hébreux.
Disparu il y a peu, à Haïfa, sa ville natale, Salman Natour est considéré comme
une figure majeure de la littérature palestinien. S’il est le compagnon par
excellence de Ghassan Kanafani, Emile Habibi, Edward Saïd, Mahmoud Darwich
, il est celui qui porte un regard singulier et pénétrant au cœur de la mémoire
palestinienne.
L’Espace l’ Harmattan a reçu Salmane Natour le 9 décembre dernier pour une
rencontre autour de son livre « Soixante ans, la traversée du désert ». Une
soirée dans laquelle, l’auteur raconta des histoires de la terre native et de la
diaspora, des gens des villages, des récits du passé et du présent sur toile de
souvenirs de vie et de mort.
Mirvat Abd El Ghani, palestinienne née à Yafa, traductrice en français de son
ouvrage, Amin Elsaleh, dramaturge syrien, en souvenir de leur projet commun
de pièce de théâtre « Haïfa Ville Vertueuse », ses amis écrivains, musiciens et
l’espace L’Harmattan lui rendent hommage au cours de cette soirée. F.Guemiah
Extrait de « Mémoires de Salman Natour » traduit par Mirvat Abd El Ghani
« Je suis né après la guerre de 1948. Je suis entré à l'école au moment où éclata
la guerre de Suez. J'ai terminé mes études secondaires pendant la guerre des
six jours. Je me suis marié pendant la guerre d'Octobre (Guerre du Yom
Kippour). Mon fils est né pendant la guerre du Liban (1982). Mon père est mort
pendant la guerre du Golfe. Une chose absurde que cette coïncidence entre les
principaux évènements d'une vie et ceux de l'Histoire (…) . Il nous est permis
de dire que notre enfance nous a été usurpée, ce qui fait, semble-t-il, notre
force. Sommes-nous une génération sans souvenirs? Une question qui me
hante douloureusement (…) Comment se fait-il que nous ne souvenons pas de
notre enfance, ces moments d'innocence où nous nous affairions à construire
notre bonheur dans les champs de blés, en vivant notre liberté dans les
étendues vertes qui ne prenaient plus fin? Une enfance ordinaire à une époque
bien étrange où notre seule liberté fut celle de construire nos rêves sans ordre
provenant de quelque lieu que ce soit. Nous avons ainsi perdu notre enfance, et
comme les choses qui se perdent ne reviennent jamais, notre enfance est partie
à jamais. Mais si nous retournons à elle, nous la pèserons du poids de nos
malheurs en pleurant la perte de notre paradis et en lui faisant porter notre
douleur et notre nostalgie. […]
Alors dépourvu de tout souvenir jusqu'à oublier ma propre existence en
devenant le néant, un simple néant, ce chasseur, qui était un ami d’enfance,
m'emmènerait dans ma maison natale en me laissant auprès des miens. En
retrouvant les siens, il pourrait ainsi leur relater l'histoire de ce vieil homme, qui
perdit la mémoire, en disant tout fier: « si je n’avais pas été là, il serait dévoré
par les hyènes ». Nous risquerions tous d'être dévorés par les hyènes si nous
perdions notre mémoire. » Salman Natour (1949-2016)
Contact : Mirvat Abd El Ghani Doctorante en Science Politique à l'université de
Paris 8 Membre du laboratoire CRESPPA GTM-CNRS.
[email protected]
Information : Espace l'Harmattan des Arts et des cultures Osama Khalil
Directeur Tél 06 99 42 87 65 - 01 46 34 03 36
http://lescribeharmattan.hautetfort.com
Espace l’Harmattan 24, rue des Écoles 75005 Paris Métro Cluny Maubert-Mutualité
Chapitre XXVI : L'Union européenne ne peut
pas et ne doit pas inviter des Israéliens en
Tunisie
Soumis par admin le mar 03/12/2019 - 12:50
Monsieur l’Ambassadeur,
La Campagne Tunisienne pour le Boycott Académique et Culturel
d’Israël (TACBI) a appris avec consternation que la Délégation de
l’Union Européenne en Tunisie compte inviter à Tunis en janvier 2020
de jeunes israéliens dans le cadre du programme « Dialogue
Méditerranéen pour les Droits et l’Égalité » (Med Dialogue for Rights
and Equality) financé par l'Union européenne. En effet, un appel à
manifestation d'intérêt pour « relever les défis écologiques en
Méditerranée » a été lancé par l’Union Européenne en direction des
jeunes de dix pays de la région sud de la Méditerranée. A travers cet
appel, accessible à partir de la page web de votre Délégation, « 20
jeunes leaders seront sélectionnés » pour participer à un « camp
d'entraînement de quatre jours à Tunis, du 27 au 30 janvier 2020 ». Il
est indiqué que les candidats doivent avoir « entre 18 et 36 ans » et
être « ressortissants des pays suivants : Algérie, Égypte, Israël,
Jordanie, Liban, Libye, Mauritanie, Maroc, Palestine, Tunisie, Syrie ou appartenir à des diasporas apparentées, notamment syriennes et
palestiniennes ».
Par cet appel, la Délégation Européenne en Tunisie se permet
d’inviter, dans le pays qui l’accueille, de jeunes israéliens en âge de
servir dans une armée d’occupation perpétrant des crimes de guerre
et des crimes contre l’humanité quotidiens contre le peuple
palestinien frère, en particulier à Gaza et à Jérusalem, autrement dit
des personnes ayant déjà participé ou qui participeront très
prochainement, sur les lignes de front, à une guerre coloniale en cours
contre le peuple palestinien.
Il ne vous a pas échappé que la Tunisie ne reconnaît pas Israël et
qu’elle n’établit avec cet État aucune relation diplomatique. Les
ressortissants israéliens ne peuvent pas donc accéder au territoire
tunisien et il ne peut y avoir aucun échange scientifique, culturel ou
commercial entre les deux pays. Nous nous demandons donc comment
vous comptez procéder pour accueillir ces jeunes israéliens à Tunis.
Nous ne saurions imaginer que les autorités tunisiennes aient donné
leur accord pour laisser entrer sur le territoire national des
ressortissants israéliens, en flagrante illégalité.
Suite source http://tacbi.org/node/141
Chapitre XXVII : LE MYTHE CHIRAC ET LA
PALESTINE
Par Nicolas Sabil
A propos du décès de Jacques Chirac, un seul commentaire tout personnel : il
ne concerne pas l'homme de droite, sur lequel je ne m'étendrai pas, et qui a
motivé mon fort engagement en politique... contre lui... Je lui dois bien mes
toutes premières manifestations : de mémoire, celles pour les sans-papiers de
Saint Bernard et contre les Lois Debré. Merci bien, tu nous a mis à bonne école.
Mais c'est un autre épisode sur lequel je m'interroge : avec la mort de Chirac,
les images de l'altercation de 1996 à Jérusalem avec la soldatesque israélienne
n'ont cessé de refaire surface. Étrangement, un autre épisode de Chirac et la
Palestine, marqueur fort de la politique étrangère, a été omis ces derniers jours
: les funérailles de Yasser Arafat du 11 novembre 2004 à l'aéroport de
Villacoublay. Chirac n'y était pas personnellement. Mais la mise en forme de la
cérémonie avait provoqué les foudres israéliennes. Je le retiens comme un
épisode plus marquant que la seule altercation de Jérusalem de 96. D'abord...
parce que j'y étais avec pas mal d'amis ( moins sur le tarmac que devant
l'entrée de l'aéroport...), ensuite car la cérémonie a fortement contribué à la
perpétuation d'un mythe "Chirac et la Palestine" dans le monde arabe ( avec
ses parts d'idéalisation et de vérités...), aussi car ces funérailles ont eu un fort
écho à Ramallah ( les images de l'enterrement du Président Arafat en
témoignent), et enfin et surtout: des symboles marquants: l'accueil de Arafat à
Paris pour ses derniers jours, les visites de Chirac au président agonisant à
l'hôpital de Clamart, la décision française d'offrir au président de la Palestine un
hommage officiel, et le bonheur d'entendre la garde républicaine jouer l'hymne
palestinien "fedayin" -bonheur, car il y avait quelque chose de tout à fait
surréaliste et d'exceptionnellement décalé, lorsqu'on se souvient que les
mêmes fedayins étaient traités quelques années avant comme de purs et
simples terroristes. Une Garde républicaine d'une vieille puissance coloniale qui
loue les combattants palestiniens (dont beaucoup avait un lien fort... avec
l'Algérie du FLN) : quel paradoxe historique magnifique ! un pied de nez à
l'histoire! : tout cela ne pouvait pas, ce jour là, nous toucher quelque peu. Le
silence français sur les raisons réelles de la mort de Yasser Arafat vient certes
tempérer tout cela. Mais bon.. L'hommage français à Arafat avait rendu les
Israéliens furibonds. Et pour cela, juste pour cela, je pense que nous étions tout
de même contents, et que cela venait tempérer un peu notre tristesse. Cet
hommage était plus fort que celui, égyptien, de Hosni Mubarak lors de l'arrêt
au Caire, avant le départ pour Ramallah. Il était naturellement moins fort que
l'hommage populaire et fraternel que son peuple lui avait rendu en Palestine
lors de l'atterrissage de son hélicoptère. Il faut admettre que ce jour- là, le 11
novembre 2004, nous étions beaucoup dans un entre-deux : comment concilier
intérieurement une forte opposition à Chirac et la fierté de voir un combat
reconnu. Penser au massacre d'Ouvea, à Malek Oussekine, au "bruit et l'odeur":
et se dire en même temps que le 11 novembre 2004 n'était plus, pour la
première fois, seulement "le jour du soldat inconnu", mais un jour en France
d'un soldat connu que nous aimions : Yasser Arafat. Terrible paradoxe!
https://www.youtube.com/watch?v=KIcxyUero5A
Chapitre XXVIII
À Gaza, un peuple en cage
Olivier Pironet
Alors que les Israéliens sont appelés à élire un nouveau Parlement le
17 septembre, la bande de Gaza n'en finit pas de sombrer. Depuis treize ans,
Tel-Aviv soumet le territoire palestinien dirigé par le Hamas à un blocus
militaire dévastateur. Combien de temps la population pourra-t-elle tenir ?
● Un territoire sous contrôle israélien
O. P.
● Le temps du marasme
O. P.
En dehors de quelques poches de vie dans les grandes agglomérations
gazaouies, le temps est comme suspendu dans la bande côtière. Les jeunes, en
particulier, se morfondent. Les endroits où se distraire sont rares, surtout
quand on est sans le sou, comme une grande majorité d'entre eux, souvent
bardés de diplômes mais confrontés à une pénurie d'emplois.
●
Blocus terrestre et maritime
Cécile Marin
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/blocus-gaza
Chapitre XXIX APOCALYPSE GAZA (NOV.2012
DOCUMENTARY)
“Have you not thought”
(a poem by Sameeha
Elwan on numbers)
Nov19 by máire noonan
Have you not thought
While writing down statistics
While raising the number of victims
While reporting an explosion
Whose sound has not your ears pierced
your stomach hurt, the inner bones
to which you’ve not jumped once
or twice, and shouted for life
before you realize
it is still not you
Have not you thought
that maybe i’m not a figure
not a number
not a statistic
to add to your record of experience
to add to ur lecture on human rights
to address your audience of intellect
~Sameeha Elwan
for Rama Al Chandi
(intro + poem from
Akram Habeeb)
Nov19 by davidheap
(from our IUG colleague Akram Habeeb: one more heartbreaking story among
far far too many…).
It is terrible when you lose sense of time. In Gaza we started not recognize the
days of the week or even the boundaries between day and night. All what we
see and recognize are the terrible scenes of devastation caused by the Israeli
attacks on Gaza, the ribbed bodies of killed children. Today I was devastated
when I saw the dead body of the one year and a half – baby, Ram
a Al Chandi. Rama was killed by an Israeli attack on an old, already destroyed
governmental prison called Al Sarayaa. Rama, who was dressed in red pullover
was killed while she was sleeping in her purple room. When you drop a 1MT
ton bomb on a place adjacent to residential places, you verily know that the
neighboring houses will be destroyed and people will be k
illed. This is what is happening in Gaza. The Israelis are targeting deserted and
previously destroyed buildings and the results are very devastating; more
victims are added to the death toll of the real holocaust the Palestinian people
in Gaza are exposed to. When I saw doctors cuffing the hand of Rama, I
understood that Rama was no more among us. However, I imagined Rama
assuming Lazarus figure and questioning president Obama about the gift he
sent for her. Here it goes:
It was dark when I had suddenly seen
What, later, I knew the Phantom F 16
I smiled for the lovely gift,
It might be a doll?Uncle Sam finds for me fit.
A swing,
for me to push and pull?
It roared down as a hell
I never heard of or smell.
First, I thought it July 4th
When fireworks are sent forth,
It might be then my birthday,
Ah, but it is not yet Good Friday
Tell me Uncle Sam what I have seen
Is it a doll or the hideous F 16?
To Uncle Jacob you gave for free
THE FULL DOCUMENT
http://www.mlfcham.com/v1/index.php?option=com_content&view=article&id=1378:leanin
g-about-gaza-nov2012-documentary&catid=272:palestine&Itemid=1900