« Le cinéma est plus autoritaire que la littérature »
Entretien avec Amos Gitaï
Marie-Pierre ULLOA
Le cinéaste israélien Amos Gitaï revient sur les rapports entre le cinéma et la
littérature, la mémoire, l’espace, la langue. Il évoque notamment l’adaptation du roman
autobiographique de Jérôme Clément qui retrace la quête d’un fils à la recherche du passé
douloureux de sa mère juive.
Amos Gitaï a notamment réalisé : Kadosh, Kippur, Alila, Free Zone, Disengagement, Ana
Arabia.
La Vie des Idées : Au cours de votre carrière, vous avez adapté plusieurs œuvres littéraires,
par exemple Alila, une adaptation de Returning Lost Loves de Yehoshua Kenaz, et Roses à
crédit d’Elsa Triolet. Vous avez monté, au festival d’Avignon, l’adaptation théâtrale d’un
épisode de La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe, ainsi que Plus tard, tu comprendras,
d’après le roman de Jérôme Clément. Qu’est-ce qui vous attire dans le processus
d’adaptation d’une œuvre littéraire ?
Amos Gitaï : La littérature n’a pas besoin du cinéma. La littérature, contrairement au cinéma, se
décline en plusieurs strates. En littérature, on n’a pas une image fixe, rigide, qui essaie d’habiller
le texte. Le lecteur peut habiller le texte de multiples façons. Le cinéma, lui, est plus autoritaire. Il
nous donne une interprétation unique d’un texte. Je dis toujours aux écrivains que j’adapte : « Je
n’ai pas envie d’illustrer votre texte, car il mérite d’exister tout seul. Si je fais cette adaptation,
c’est pour créer un dialogue entre deux disciplines autonomes. Chacune a sa force. Je fais un
travail d’interprétation : je vais rester très fidèle au projet sur le fond, mais pas nécessairement sur
la forme. »
En théorie, le cinéma est linéaire. Un film se voit du début à la fin, dans l’ordre successif de
construction des scènes, alors qu’on peut arrêter la lecture d’un roman quand on veut. Bien sûr,
maintenant, avec toute la technologie à notre disposition, on peut arrêter le film, mais c’est
différent. Un livre, on peut le feuilleter, retourner à la première page. L’ordre chronologique y est
plus élastique qu’avec un film. En connaissant tous ces obstacles qui limitent l’interprétation
cinématographique, j’ai approché le projet d’adaptation de Plus tard, tu comprendras de Jérôme
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Clément1. Quand Jérôme m’a demandé d’adapter son histoire, j’ai voulu savoir pourquoi un
énarque, haut fonctionnaire de l’État français avec chauffeur et beau salaire, avait besoin d’entrer
dans toute cette misère juive et de la révéler.
La Vie des Idées : Une différence frappante entre le livre de Jérôme Clément et votre film
est la distribution des rôles. Y a-t-il eu des modifications notables de protagonistes entre le
livre et le film ?
Amos Gitaï : Le livre et le premier scénario avaient omis certains personnages, par exemple
Catherine Clément, la sœur de Jérôme. Je l’ai mise dans le film. J’ai posé la question de son
omission à Jérôme et à Dan Frank, le premier scénariste. Après, j’ai amené ma propre scénariste,
Marie-José Sanselme, qui écrit avec moi presque tous mes films depuis quinze ans. Jérôme m’a
dit que sa sœur était absente du récit car ils n’étaient pas d’accord sur l’interprétation à donner à
la lettre de leur père écrite aux autorités de l’État français en 1941. Sa sœur croit que la lettre du
père stipulant qu’il est aryen, baptisé, père d’une petite fille aryenne et marié avec une femme
juive, a été écrite pour la sauver, Catherine, tandis que son frère pense qu’une telle lettre, écrite
en 1941, livre sa femme à la Gestapo.
C’est la découverte de cette lettre qui a déclenché son désir de mener l’enquête. Cette histoire
relève de la macro-histoire, de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, mais pour lui, il s’agit
de son père et de sa mère, de son père qui livre sa femme à la Gestapo. Catherine Clément, une
intellectuelle de grande valeur, a une autre vision des choses.
La Vie des Idées : Il y une autre présence dans le film, mais qui n’est pas dans le livre : celle
du pharmacien Toubiana, interprété par le journaliste français d’origine tunisienne Serge
Moati. Dans la scène de la préparation de l’enterrement de Rivka, la mère, avec la
récitation de téhilim puis celle du kaddish, Toubiana exprime un rapport au judaïsme
sensiblement différent du rapport ashkénaze présent dans cette scène. Il montre qu’il n’est
pas versé dans la liturgie hébraïque en levant les bras au ciel. Il ne sait pas parler hébreu et
se plaint du rabbin, qu’il trouve trop orthodoxe. Il semble que vous offriez, dans cette
courte scène, votre propre regard sur le traitement du deuil version ashkénaze et version
sépharade. Pourquoi insérer ce parti pris à la fin ?
Amos Gitaï : Pour parler du présent. Je considère que, sur l’Holocauste, il n’y a pas de pardon.
C’est un trou noir. J’ai inclus plusieurs personnages dans le film qui ne sont pas dans le livre,
comme Serge Moati2, la sœur et la femme de Jérôme Clément, elle aussi absente du livre. Sa
femme n’est pas juive, mais elle fait preuve d’une grande générosité. Elle a laissé traîner leurs
enfants dans toute cette misère existentielle. Je pense que nous devons aussi parler du dialogue
présent, et pas seulement se souvenir du passé. J’avais donc envie de rendre hommage à sa
femme.
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Dans ce film, Victor (Hippolyte Girardot), énarque, catholique, marié et père de deux enfants, découvre le passé de
sa mère Rivka (Jeanne Moreau), dont les parents, juifs russes exilés en France dans l’entre-deux-guerres, ont péri
dans les camps de la mort. Le film débute en 1987, en plein procès Barbie. Dans le film, le fils sait dès le vivant de sa
mère et cherche à entamer un dialogue avec elle, tandis que, dans le livre, le narrateur ne prend réellement
connaissance des faits qu’après la disparition de sa mère.
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Serge Moati est aussi un des producteurs du film.
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La Vie des Idées : L’évocation de la Shoah et de la collaboration française sont présentes dès
le début du film, avec le procès Barbie retransmis à la télévision, ce qui situe d’emblée le
film en 1987. Pourquoi avoir choisi de montrer les images du procès ?
Amos Gitaï : La France a mis du temps à reconnaître les crimes de Vichy. Les Français ont fait
un cover-up, en créant le mythe de la France résistante, alors que les résistants n’étaient qu’une
minorité. Il y avait les communistes et les gaullistes, mais la grande majorité n’a pas résisté.
Mitterrand a refusé de reconnaître la responsabilité de la France en tant qu’État dans la
déportation des Juifs. Étrangement, c’est Jacques Chirac, un gaulliste, qui a reconnu la
responsabilité de l’État français dans son discours du Vél d’Hiv’ en 1995.
La Vie des Idées : Ne pensez-vous pas qu’il fallait attendre la génération suivante, celle de
Jacques Chirac, qui avait dix ans pendant la guerre, pour reconnaître la responsabilité de
l’Etat français ?
Amos Gitaï : Non, je ne le crois pas. Il y avait des films français très courageux bien avant,
comme Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls, qui évoquait la collaboration à ClermontFerrand. C’est un film important qui a été censuré pendant des années. Il y avait un refus total de
reconnaître la responsabilité de la France. Je crois que, sur ce type d’affaires, les Français sont un
peu lents. Le procès Barbie, c’est seulement en 1987, plus de quarante ans après la fin de la
guerre. C’était la première fois, et c’était tard. J’ai décidé de mettre le procès dans la voix de cette
femme, Léa, que Rivka entend depuis son poste de télévision au début du film.
La Vie des Idées : Le film s’ouvre sur le procès Barbie et se clôt sur la fuite du fils, dans les
couloirs de la commission d’indemnisation des victimes de spoliations.
Amos Gitaï : J’ai voulu qu’on arrive jusqu’au temps présent. Les compensations de la France
pour les victimes de l’Holocauste étaient minimales, comme c’est décrit dans le film. De toute
façon, il n’y a aucune proportion entre les dégâts et les réparations, même dans le sens matériel.
Dans le film, Victor refuse d’accepter cette compensation financière. Cette scène du refus, c’est
un hommage à mon père, Munio Weinraub. Il n’était pas en France, mais en Allemagne. Il a été
torturé par les nazis. Après la guerre, les Allemands ont payé des sommes considérables aux
Juifs, mais lui a refusé de prendre cet argent. Il a trouvé que c’était un argent sale et il n’en a pas
voulu.
La Vie des Idées : Quel est votre point de vue sur la question des indemnisations ?
Amos Gitaï : Je pense qu’il faut que la France paie, que l’Allemagne paie. Ils n’ont pas assez
payé. Il faut qu’ils paient beaucoup plus. Il faut que les Suisses rendent l’argent volé des banques,
que les tableaux volés soient rendus. Sur cette question, je suis très strict. Aucune pitié. Ce sont
des choses pillées aux Juifs envoyés dans les camps. Il n’y a pas de raison que les spoliateurs des
Juifs soient assis sur cette richesse. C’est comme avec l’esclavage, il faut être sans pitié.
La Vie des Idées : Êtes-vous en faveur d’une indemnisation pour les descendants
d’esclaves ?
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Amos Gitaï : Pourquoi pas ? Les Occidentaux ont exploité les Africains comme des bêtes. Ils ont
aussi exploité les Indiens.
La Vie des Idées : Dans votre film, Victor a l’opinion inverse et refuse cet argent.
Amos Gitaï : Oui. Tant pis pour lui !
La Vie des Idées : Jusque-là, nous avons évoqué le rapport cinéma-littérature à travers
l’illustration d’un « sujet », mais il y a aussi la forme, qui est peut-être la raison d’être du
cinéma. Le langage visuel de Plus tard, comme celui d’une autre adaptation littéraire, Alila,
privilégie le plan-séquence, plan qui donne l’impression que la caméra traverse les murs.
Amos Gitaï : Je tourne souvent des plans-séquences. Dans Alila3, chaque plan illustre un chapitre
du livre. Le film garde ainsi une structure presque littéraire. Cela touche à mon métier
d’architecte. C’est pour lier l’espace. Je crois qu’un bon film marche sur ses deux pieds : la
thématique et la forme. J’ai le souci constant d’innover avec cet élément très séduisant du
cinéma, la forme, à travers le son, la musique, le bruit, les couleurs, le décor. Dans Alila, il y a
une série de plans-séquences qui pénètrent l’espace, à notre niveau de spectateur, tout le temps
entre l’espace public et l’espace intime.
C’est aussi présent dans la scène d’ouverture de mon film Kippur, où l’on est dans une scène
d’intimité d’un couple faisant l’amour, mais, juste après, l’alerte générale retentit et ils sont
appelés à faire la guerre. Il n’y a pas de démarcation entre l’un et l’autre, surtout en Israël. Dans
Alila, l’espace public a une sorte de pouvoir de veto sur l’espace intime du couple. Ce n’est pas
l’irruption de la guerre qui envahit leur intimité, comme dans Kippur, mais les autres. Les amants
d’Alila ont loué ce studio pour se retrouver à l’abri du regard des autres, mais, en cinq minutes,
tout le voisinage est au courant, même les chiens. Il n’y a aucun refuge dans l’espace public. Le
mouvement de caméra du plan-séquence travaille cette absence de refuge. Casser une sorte de
convention, comme avec le plan-séquence, déstabilise le regard. Je trouve intéressant de ne pas
toujours offrir une vision classique de « champ, contre-champ ».
La Vie des Idées : Vous dites souvent que les artistes n’ont qu’un pouvoir symbolique. Ne
pensez-vous pas que, parfois, un film peut avoir un impact politique, comme en France avec
le film de Rachid Bouchareb, Indigènes4 ?
Amos Gitaï : Oui, cela existe, mais il faut modérer l’impact de la culture en général. Nous, les
artistes, n’avons pas le vrai pouvoir. Il faut en être conscient. Après, il y a des cinéastes qui ont
envie d’être des hommes d’État. Je trouve que cela n’est pas notre rôle. L’impact du cinéma, c’est
surtout sur les consciences.
La Vie des Idées : En ce sens, faire du cinéma, c’est faire de la politique par d’autres
moyens ?
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Alila raconte le quotidien des résidents d’un immeuble d’un quartier populaire de Tel-Aviv.
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En 2006, à la suite du film Indigènes, le président de la République a fait modifier la loi de 1959 pour une remise à
niveau des pensions militaires des anciens combattants et, ainsi, tenter de réparer les inégalités de traitement entre
français et étrangers. Voir http://www.liberation.fr/evenement/2006/09/25/indigenes-fait-craquer-chirac_52394
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Amos Gitaï : Oui. Si je tourne un film en Israël, cela n’aura pas seulement un impact en Israël.
Avec Kadosh (1999), les Israéliens étaient un peu méfiants, parce que je parle de religion. C’est
le premier film israélien en compétition au festival de Cannes, après quarante ans d’absence de la
sélection officielle. C’est seulement après avoir reçu le tampon « Cannes » que Kadosh a pu
retourner en Israël et avoir un impact. Ce n’est pas un processus linéaire.
La Vie des Idées : L’architecture nourrit votre travail de cinéaste depuis toujours. Quelles
sont vos autres sources d’inspiration, notamment cinématographiques ?
Amos Gitaï : Le cinéma n’a pas tenu une grande place dans mon éducation. J’ai grandi dans une
famille férue de littérature, surtout russe et allemande, et de Marcel Proust. La musique classique
tenait une grande place chez nous. L’opéra était considéré comme un peu kitsch, dans notre
milieu très laïc, et le cinéma comme un peu léger. Je n’étais pas très exposé au cinéma. Je ne suis
même pas cinéphile. Je sais qu’en France, ce n’est pas très bien vu. J’aime plutôt des cinéastes
que des films. J’aime Fassbinder, Rossellini, Bresson. Tous ont comme projet de décrire un
territoire. Je trouve cela fascinant.
Rossellini, c’est un touche-à-tout. Il fait des mélos, des téléfilms, des documentaires, mais son
projet reste toujours de décrire un territoire. Cette figure de cinéaste m’inspire. Godard, je le
trouve très intéressant, surtout sa démarche de son, de montage, de rupture. Godard, c’est une
sorte de James Joyce cinématographique. Éric Rohmer, j’aime beaucoup aussi, parce qu’il arrive
à faire du cinéma avec peu de moyens. Je crois que, malheureusement, le cinéma français actuel a
perdu cette qualité-là. Il essaie d’imiter le cinéma américain, mais il n’en a ni les moyens, ni le
savoir-faire.
Il y a aussi un phénomène intéressant, comme avec Alfred Hitchcock, un cinéaste britannique que
je trouve plus intéressant quand il est déplacé de son territoire. Le Hitchcock américain qui fait
La Mort aux trousses est plus intéressant que le Hitchcock anglais, un peu anecdotique avec ses
Bobbys et ses téléphones. Quand il est en Amérique, il ne connaît pas bien le territoire, alors il est
spectaculaire. Il comprend que le cinéma, c’est un artifice. Il n’a pas besoin d’être un naturaliste.
C’est un cinéma fabuleux, La Mort aux trousses, avec ces visages du Mont Rushmore qui
inspirent cette scène inoubliable. Hitchcock utilise le paysage américain comme une chose
complètement exotique, non réaliste.
La Vie des Idées : Est-ce à dire que les films d’Amos Gitaï déplacés de leur territoire sont
plus intéressants que ceux tournés sur la terre natale ?
Amos Gitaï : C’est à vous de voir. Plus tard, tu comprendras est un film déplacé.
La Vie des Idées : Ce n’est pas votre premier film déplacé, mais c’est votre premier film
déplacé tourné en France, après plus de vingt ans de va-et-vient entre votre pays natal et
votre pays d’accueil. L’un des aspects formels de Plus tard réside dans les longues plages
sans parole, de scènes sans voix, mais mises en musique ou teintées d’un silence qu’on
entend.
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Amos Gitaï : Il y a un aspect de rythme en littérature aussi, mais c’est encore plus fort au
cinéma. Dans mon dernier film, Tsili5, tourné en yiddish, une adaptation d’un roman d’Aharon
Appelfeld, il y a vingt minutes sans aucun dialogue au début. Il y a tout un aspect chorégraphique
dans le cinéma. Je n’ai pas fait d’école de cinéma. J’ai appris sur mes films, sur mon premier film
Esther, avec le directeur de la photographie Henri Alekan6, et aussi avec le grand cinéaste Samuel
Fuller. J’ai appris la chorégraphie et le rythme avec Pina Bausch, dans mon film BerlinJérusalem.
La Vie des Idées : Le choix de la langue, dans vos films, est à la fois déroutant et fascinant.
Vous avez tourné en anglais, en arabe, en français, en hébreu, en yiddish pour ne
mentionner que les films les plus récents, mais aussi en russe, en tagalog, en japonais. La
question de la langue est infiniment politique.
Amos Gitaï : La langue, c’est l’identité suprême de la culture. La langue hébraïque par exemple,
c’est une langue vieille de trois mille ans, mais qui n’avait pas été utilisée pendant des siècles et
qui a été ressuscitée seulement récemment. Les Français ont un plus vieux rapport à leur langue
et insistent beaucoup sur la langue, car c’est l’élément principal de l’identité.
La Vie des Idées : En un sens, même si le français n’est pas votre langue maternelle, Plus
tard est un film très français, car à la fin il n’y a pas de résolution, de « closure ». Cette
question de l’absence de résolution déstabilise souvent le public américain, plus habitué à
un cinéma avec des happy ends.
Amos Gitaï : Je suis un peu français aussi ! Je dois à la France de faire des films. La France m’a
accueilli en 1983, après que j’ai réalisé Journal de campagne, un documentaire politique sur la
guerre du Liban qui a été censuré par la télévision israélienne. J’aime beaucoup le rapport des
Français à la culture. Il est unique. Pour un cinéaste, il y a l’option américaine et l’option
française. L’américaine, c’est aller à Hollywood, mais Hollywood vous « convertit » en cinéaste
américain. L’attitude française est beaucoup plus sophistiquée. Elle soutient des films israéliens,
iraniens, arabes, polonais, etc., qui existent grâce au soutien de la France.
Ce sont deux concepts opposés de la culture. En ce sens, la France est le pays le mieux placé pour
proposer une autre conception de la culture. J’espère que les Français continueront de défendre
leur stratégie, qui est à la fois culturelle et politique. Malheureusement, il me semble qu’ils
traversent, depuis quelque temps, une mauvaise passe de confusion et de remise en question de
leur modèle.
Propos recueillis par Marie-Pierre Ulloa
Publié
dans
laviedesidees.fr,
le
1er
mai
2015
©
laviedesidees.fr
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Tsili, dont la sortie en France est prévue en 2015, n’est pas sans rappeler L’Enfant Sauvage de François Truffaut
(1970).
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Alekan fut le directeur de photographie de Jean Cocteau, Julien Duvivier et Wim Wenders.
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