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2015, Ethnologie Française
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Il n’est plus à démontrer que les poubelles et les mouvements de balais sont des objets bons à penser pour l’anthropologue. Depuis les travaux fondateurs de Mary Douglas [1966], qui révéla que la souillure dans le contexte religieux, et la saleté, son corollaire laïc, sont des marqueurs des limites internes et externes des systèmes sociaux et symboliques, l’analyse de la définition et des modes de gestion de la propreté et de la saleté s’est progressivement constituée comme un champ d’études à part entière. En milieu urbain, les tensions autour du propre et du sale sont d’excellents analyseurs des politiques urbaines comme des négociations quotidiennes de la civilité. C’est en cela qu’elles renvoient au « propre de la ville » selon l’expression de Marion Ségaud [1992]. L’observation des dynamiques de la propreté et de la saleté offre un angle privilégié pour analyser au plus près des pratiques quotidiennes et anodines, l’administration de la cité et la ville à l’œuvre. Les articles ici rassemblés en font la démonstration à partir de différentes approches disciplinaires.
Revista Cidades
Réalisée dans le cadre du programme Africapolis de l’OCDE, la cartographie des agglomérations morphologiques de la RDC révèle l’existence d’un système de peuplement nouveau dont les structures spatiales n’ont jamais été formalisées conceptuellement jusqu’à présent. Contrairement à l’armature urbaine officielle de la RDC, largement héritée d’une logique coloniale, ce système de peuplement, suit des cheminements nouveaux le long des crêtes des interfluves. Il a donné naissances à d’innombrables agglomérations, dont la quasi-totalité n’est reconnue comme “urbaine” par aucune administration, aucune instance publique, au point que certaines n’ont même pas de nom sur les cartes. Plus de 400 d’entre elles ont entre 10 000 et 100 000 habitants. Dans ce vaste pays, dont la population a triplé entre 1984 et 2020, ce système de peuplement apparaît comme un réseau urbain supplétif, car il vient combler les carences d’un réseau urbain légal trop extensif. Dévoilée au prix d’une cartographie fine...
GéoProximitéS, 2023
Le texte qui suit reprend quelques points développés dans le cadre d’une recherche-action menée sur l’agglomération genevoise afin de questionner certaines conséquences réelles ou attendues de la crise climatique. Il envisage la manière dont s’établissent, au fil des usages du lieu, des conditions d’habitabilité de l’espace public faisant valoir des tonalités d’ambiances particulières (des climats – nous y reviendrons –) qui favorisent des formes de bienvivance collectivisées.
Cahiers de la Méditerranée, 1999
Antipolis L'invention du vocable paysage urbain est récente. Au milieu du XIXe. siècle, les écrivains commencent à employer le mot paysage à propos de la ville, et Baudelaire, après avoir publié le poème "Paysage parisien " dans Les Fleurs du Mal (1857), déplore, dans sa critique du Salon de 1859, : "l'absence de paysage des grandes villes, c'est-à-dire la collection des grandeurs et des beautés qui résultent d'une puissante agglomération d'hommes et de monuments, le charme profond et compliqué d'une capitale âgée et vieillie dans les gloires et les tribulations de la vie. Il faut encore attendre quelques décennies (1892) pour rencontrer le premier emploi attesté de l'expression "paysage urbain " '. L'artialisation de la ville, indispensable selon Alain Roger à l'émergence de la notion même de paysage, semble pourtant bien antérieure et même inséparable de l'émergence des premières peintures de paysage au XVe. siècle. Dans les milieux des sciences humaines, l'emploi de l'expression "paysage urbain " et les premières tentatives pour la conceptualiser sont encore plus récents, une vingtaine d'années seulement. En histoire et en géographie, les deux disciplines sur lesquelles nous avons centré notre enquête, la place des paysages urbains est singulièrement limitée. On dispose de remarquables études historiques sur l'émergence de paysages comme le rivage (Alain Corbin), la montagne (François Walter, Philippe Joutard, Numa Broc.) ou la forêt (Marcel Calvez, Bernard Kaloara...) mais les paysages urbains n'ont pas bénéficié de la même attention.
Cidades, Revista cientifica,, 2011
L'auteur propose de réfléchir à la fête comme une rencontre possible dans la ville post-moderne, un moment d'échange, une expérience et un éprouvé commun face à l'éclatement des temps, des espaces, des organisations et des mobilités, une pause face à la pression temporelle et à la dictature de l'urgence, une temporalité pivot essentielle face à l'effacement progressif des grands rythmes collectifs. Il explore l'événement festif, espace temps éphémère et cyclique, objet hybride et fractal qui se déploie et change d'échelles, de temporalités, de périodicité, de publics, de sens et de forme. Sûr que la fête a beaucoup de choses à dire à la ville, à la géographie et à l'urbanisme ; il propose d'en faire un laboratoire et une plateforme d'innovation urbaine. Il insiste sur l'intérêt du transfert de certains éléments de l'extraordinaire de la fête au quotidien urbain, de l'exceptionnel à l'ordinaire, des temps de la fête à un urbanisme des temps et des sens qui prenne soin de la ville et des usagers. Mots-clés : fête, événement, ville éphémère, urbanisme des temps, confort urbain. O autor propõe uma reflexão sobre a festa como reencontro possível na cidade pós-moderna, um momento de troca, uma experiência e uma certeza comum face à explosão dos tempos, dos espaços, das organizações e das mobilidades, uma pausa face à pressão temporal e à ditadura da urgência, uma temporalidade essencial frente ao apagamento progressivo dos grandes ritmos coletivos. Explora-se o evento festivo, espaço-tempo efêmero e cíclico, objeto híbrido e fractal que se estende e muda de escalas, de temporalidades, de periodicidade, de público, de sentido e de forma. É certo que a festa tem muitas coisas a dizer à cidade, à geografia e ao urbanismo; propõe-se fazer dela um laboratório de uma plataforma de inovação urbana. Insiste-se no interesse da transferência de alguns elementos do extraordinário da festa ao quotidiano urbano, do excepcional ao ordinário, dos tempos da festa a um urbanismo dos tempos e dos sentidos que cuida da cidade e de seus usuários. Palavras-chave: festa, evento, cidade efêmera, urbanismo dos tempos, conforto urbano. For the Author proposes, fair has to be thought as a possibility of encounter in the post-modern city, a moment of exchange, an experience in trial through the explosion of time, space, organizations and movement; a time without temporal pressure or emergency dictatorship; an essential temporality against the progressive withdrawal of grand group rhythms. The Author explores the celebration, the fleeting and cyclic motions of space-and-time, a hybrid and fractal object that unfolds and moves from its scale, temporality, periodicity, audience, way and shape. Without doubt, the fair has much to say about the city, from geography to urbanism. The Author suggests that the fair be used as a type of laboratory as well as a platform of urban innovation. He insists on the advantageous transfer of certain extraordinary elements existing within this fair to the urban everyday life, from the unique to the ordinary. A moment of sharing and learning which will affect and encourage the proper sense of care for both the city and its inhabitants.
Territoriality, neighborhood, social functions, experience of the city
Pouvoirs locaux
Malmenée par l’urbanisation de la société, la commune reste solidement ancrée dans l’administration territoriale des différents pays de l’Union européenne. Débordée par des dynamiques sociodémographiques et économiques, elle est toujours magnifiée comme un échelon de proximité incontournable. Pourtant, elle n’échappe pas aux velléités réformatrices visant à spécifier les territoires urbains. Elle doit faire face à la résurgence de réformes institutionnelles, remises au goût du jour en France avec la dernière réforme territoriale et l’émergence du statut de « métropole ». Plusieurs pays se sont ainsi engagés, avec un succès limité, dans la mise en place d’institutions urbaines et métropolitaines. Au-delà d’une révision institutionnelle de grande ampleur, les communes urbaines françaises se recomposent et se décomposent autour d’une diversité de périmètres qui, ne se superposant pas, compliquent le fonctionnement démocratique local. Par ces biais, le fait urbain s’inscrit progressivement dans l’ordre juridico-politique.
H. Meller, D. Gronenborn, R. Risch eds., Überschuss ohne Staat-Politische Formen in der Vorgeschichte: 10. Mitteldeutscher Archäologentag vom 19. bis 21. Oktober 2017 in Halle (Saale), 2018, ISBN 978-3-944507-83-5, págs. 81-101, 2018
Analytic and Continental Philosophy: Methods and Perspectives. Proceedings of the 37th International Wittgenstein Symposium, 2016
Handbuch Methoden der empirischen Sozialforschung, 2014
Zielonogórskie Seminaria Językoznawcze, Dyskursy o przeszłości, dyskursy w przeszłości, 2019
Small Wars and Insurgencies, 2011
Mărturii de istorie și cultură românească, I, 2022
Seleucia, 2012
Cogent Arts & Humanities
Journal of Basic and Clinical Reproductive Sciences, 2013
arXiv (Cornell University), 2006
Seminar Nasional Insinyur Profesional (SNIP)
Revista De Educacion, 2012
Anuário Unesco/Metodista de Comunicação Regional, 2013
Journal of Sea Research, 2019
Discourse and Communication for Sustainable Education
Acta Crystallographica Section E-structure Reports Online, 2007
Research Square (Research Square), 2023