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Type de publication: Revue Directeurs d'ouvrage: Illouz (Jean-Nicolas), Scepi (Henri) Résumé: Ouverte à toutes les approches critiques, la revue reflète l'actualité des études nervaliennes. Elle s'adresse à tous ceux, chercheurs, lecteurs ou écrivains, que l'oeuvre de Nerval intéresse. Nombre de pages: 392
Revue Nerval, 2021
This article, which compares ‘Voyage en Orient’ with the preface letter to ‘Les Filles du feu’, questions the issues at stake in a certain way of writing typical of the nervalian narrative : narrative rhapsody, a poetic art inspired by the oriental tale, which plays on the effects of repetition and interruption. At the junction of the poetic, the ideological and the psychoanalytical, the subtle and diffuse dialectic that articulates the ethnological gaze of the traveller in the East to the veiled confession is analysed here.
Littérature, 2010
LE CHOIX DES POÉSIES DE RONSARD […] EN 1830 C'est en empruntant d'abord un « air académique 1 », qu'il ironisera plus tard en reprenant son étude sur Les Poètes du XVI e siècle dans La Bohème galante, que Nerval (qui ne signe alors que Gérard) se penche sur la Renaissance. Après avoir publié en 1830 dans la « Bibliothèque choisie » un recueil de Poésies allemandes, il publie, la même année et dans la même collection, un Choix des poésies de Ronsard […]. Il confirme ainsi la réputation qu'il a acquise sur la scène littéraire de son temps : celle d'un « littérateur »-« le plus lettré de tous », écrira Gautier-attentif aux questions littéraires qui agitent l'actualité, et qui, après avoir été remarqué comme l'un des principaux « passeurs » de la littérature allemande en France, participe maintenant à la redécouverte romantique des poètes de la Pléiade. Il est vrai que, de ce seul point de vue, Gérard vient un peu après la bataille ; et l'argumentation qu'il développe dans son Introduction, où il suit d'assez près Sainte-Beuve, se fait l'écho des débats que la « question de Ronsard » a déjà suscités, non seulement dans le champ de l'histoire littéraire proprement dite, mais surtout dans l'actualité du combat pour (ou contre) le Romantisme. Dans sa thèse, Mort et résurrection de la Pléiade, Claude Faisant a montré comment la réhabilitation de Ronsard comporte en effet des enjeux esthétiques et idéologiques puissants, propres non seulement à enflammer, à trois siècles de distance, Classiques et Romantiques, mais encore à faire apparaître entre les uns et les autres la réversibilité des positions en apparence les plus tranchées. Alors que la déchéance de Ronsard avait accompagné, négativement, la formation et l'avènement de la doctrine classique, sa redécouverte au XIX e siècle n'a pas été d'emblée portée par les Romantiques, qui reprochaient au contraire à Ronsard et à son école d'avoir assujetti la poésie à l'imitation de l'Antiquité, et, ce faisant, d'avoir participé à l'occultation d'une littérature nationale et populaire dont le Moyen Âge et le premier XVI e siècle avaient pourtant donné des exemples admirables. Ce furent donc les Classiques qui, au début des années 1820, initièrent la réhabilitation des poètes de la Pléiade, en concédant à Ronsard, tout « barbare » qu'il put être dans sa langue et dans sa versification, le rôle du moins d'un « précurseur » du Classicisme. Les premières positions de Sainte-Beuve, dans les articles qu'il publie dans Le Globe entre juillet 1827 et avril 1828 et qui constituent une première version de son Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVI e siècle, sont encore relativement prudentes : il reconnaît dans les parties « originales » (c'est-à-dire non assujetties à l'imitation des Anciens) de l'oeuvre de Ronsard les marques d'un génie « national », où les valeurs romantiques et classiques pouvaient assez aisément se rencontrer. Mais après que les Classiques se furent avisés de qualifier de « Nouveaux Ronsards » les Romantiques sous le motif qu'ils allaient, au nom du « Génie » contre le « Goût », ramener l'art à la barbarie, ceux-ci-avec Hugo et Sainte-Beuve à leur tête-relevèrent bientôt l'insulte pour s'en faire un titre de gloire. Et Ronsard pouvait
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2004
Nerval : d'un théâtre à l'autre. 1. « Un maussade chef-d'oeuvre d'alors ». Dans la plupart des comptes-rendus dramatiques qu'il n'a cessé d'écrire pour les journaux, Nerval porte un jugement sévère sur la production théâtrale de son temps : [...]de tous les théâtres ouverts, écrit-il dans La Presse du 31 août 1840, à part peut-être ceux de Polichinelle et des Funambules, il n'en est pas un seul où l'art dramatique se traite sérieusement aujourd'hui 1. Les historiens du théâtre, pour leur part, font remarquer que la période correspond effectivement à un moment de l'histoire littéraire où, après 1830, les innovations du Romantisme tournent au procédé et ne font plus que s'imiter elles-mêmes, quand elles ne dégénèrent pas dans le vaudeville. Nerval est sensible à cet état des choses : Il n'y a plus rien de nouveau sous le lustre, écrit-il tout au long de ses feuilletons 2. Mais au-delà du témoignage qu'ils apportent sur le théâtre de l'époque, les textes critiques de Nerval valent aussi par l'imaginaire qu'ils mettent en jeu : le théâtre désenchanté du Romantisme finissant apparaît alors comme un espace mortifère, voué au ressassement et à la répétition stérile ; et sous l'analyse critique du feuilletoniste, le lecteur reconnaîtra bien des thèmes que l'oeuvre plus personnelle de Nerval ne va cesser de réélaborer. De fait, partout, un même ennui rythme les « saisons dramatiques », qui se succèdent sans que rien ne se renouvelle sous le soleil factice du lustre. « Les rentrées ne sont plus qu'une variante maussade d'un programme monotone », déplore Nerval 3 , qui constate ailleurs que les directeurs de théâtre, pour « renouveler » leurs affiches, se contentent le plus souvent « d'épousseter sur la voie publique toutes ces nouveautés obscurément vieillies, qui, prises en masse, sont à peine quelque chose de nouveau 4 », quand ils ne préfèrent pas se borner « à répéter et à reproduire sans cesse le genre qui fut cause de leurs succès d'autrefois 5 ». Ainsi en revient-on toujours à la tragédie classique en se contentant de « réchauffer les morts 6 »; et l'Opéra ne fait que « remâcher ses vieux lauriers », en réutilisant d'une pièce à l'autre les mêmes décors et les mêmes costumes :
La Peaulogie n°4, 2020
Le tatouage, détail récurrent dans l’oeuvre de Loti, attire l’attention du lecteur pour ce qu’il crypte et montre. Dans des fictions qui semblent relever d’une forme d’extimité (elles sont autobiographiques mais dissimulent ce qui relève d’un irreprésentable), la peinture du corps fixe et révèle un sentiment transgressif – l’homosexualité de l’auteur – dans des emblèmes qui fonctionnent comme des signaux, parfois associés à des micro-récits.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
La plainte du « Christ aux Oliviers » (1841) de Nerval, avec sa terrible « nouvelle » de la mort de Dieu, ne retentit pas seule dans le siècle. Le poème, qui suspend le récit de la Passion à la mort du Christ sans évoquer la promesse de la résurrection, se souvient du « Discours du Christ mort » de Jean Paul, tiré du roman Siebenkäs (1796) et traduit, sous le titre « Un songe », par Mme de Staël dans De l'Allemagne (1810) ; il consonne aussi avec « Le Mont des Oliviers » (1843) de Vigny,-lequel, dans Daphné, la deuxième des Consultations du Docteur-Noir (1837), avait déjà fait sienne l'idée d'un naufrage généralisé des croyances ; l'orbite « vaste, noir et sans fond » que le poème évoque rappelle « les cieux dépeuplés » du poème « Mélancholia » (1834) de Gautier, qui fournit en outre à Nerval l'image « d'un grand soleil tout noir » qui passera dans « El Desdichado » (1854) ; déjà Musset, dans Rolla (1833), avait fait de la mort du Christ le signe avant-coureur d'un deuil de la foi et un lieu commun de la mélancolie contemporaine (« Ta gloire est morte, ô Christ ! et sur nos croix d'ébène / Ton cadavre céleste en poussière est tombé 1 »). Pour nombre d'écrivains, l'homme moderne, en défaisant toute illusion et en repoussant toute consolation, est semblable à l'initié d'Isis qui, au moment de lever le dernier voile de la déesse, découvre finalement « l'image de la Mort » 2. Nerval n'est pas seul non plus dans son siècle à rechercher, mi fervent mi sceptique, des religions de substitution. Les hérésies romantiques sont nombreuses, et, Nerval, nous le verrons, en parcourt toute la gamme, des illuminismes les plus fantaisistes aux utopies humanitaires les moins vraisemblables. Il est même possible que Baudelaire songe à lui lorsqu'il stigmatise, dans un article de 1852, les tenants d'une « École païenne » : Nerval ne s'est-il pas fait l'écho de ceux qui croyaient voir dans le Peuple de 1848 une réincarnation du dieu Pan et dans la révolution de Février une forme de « panthéisme » ressuscité ? N'a-t-il pas lui aussi évoqué le nouveau messianisme auquel conduit alors le culte de Napoléon ? N'a-t-il pas été lui-même « ravi par le regard de Junon » lorsqu'il reconnaît dans une cérémonie du Boeuf Gras la survivance d'un rituel païen ? Tous ces thèmes sont moqués par Baudelaire, et tous ces thèmes, nous le verrons, sont bien présents chez Nerval comme chez nombre de ses contemporains. La spécificité de l'oeuvre de Nerval est ailleurs. Si les thèmes religieux qu'elle brasse sont des thèmes d'époque, elle a une façon particulière de les révéler, non seulement en les affectant (d'ironie ou de mélancolie), mais encore en les interprétant, c'est-à-dire en leur conférant un sens à la lumière de l'histoire personnelle, comme, au-delà, à la lumière de l'histoire de toute une génération. Celui qui, dans le Voyage en Orient, se dit « le fils d'un siècle déshérité d'illusions, qui a besoin de toucher pour croire », et, dans Isis, « l'enfant d'un siècle sceptique plutôt
Australian Journal of French Studies, 1999
Dans la biographie rigoureuse et bien informke que Claude Pichois et Michel Brix consacrent h Gerard de Nerval, les auteurs citent les grandes preoccupations littkraires du po&e sous la Deuxii?me RCpublique pour appuyer l'argurnent que l'artiste-citoyen de 1830,' devenu partisan de la monarchie de Juillet,* ne pourrait Ctre considCrC comme un "Ccrivain de gauche" lorsqu'on i'accusait en 1850 "d'arborer 'la cocarde de la dCm~cratie'".~ Pour les biographes du poke, le critique du Corsaire accuse Nerval ii faux, dam le sens ou ce dernier ne defend pas une cause proprement politique. 11s justifient leur point de vue en insistant sur les autres activitks de Nerval pendant les anndes 1850, annees bien remplies par la publication de ses aeuvres majeures, mais aussi par une importante activite thCiitrale, par de frequents voyages et par les effets croissants de la maladie qui entraina sa mort en 1855. D'ailleurs, comme les biographes signalent que la collaboration journalistique de Nerval fut tr&s sollicitee au cours des a n n k s qui virent 1'arrivCe au pouvoir de Louis-Napoleon, il n'est pas difficile d'admettre que son agenda bien chargC lui eQt interdit une activitk politique proprement dite-mCme si le moment y Ctait propice, mCme s'il croyait encore au r81e politique de 1'C~rivain.~ Or, poursuit-on, les temps ne se pr8taient g d r e B la libertC d'expression et Nerval, comme la plupart de ses coll&gues, * Ce tenne renvoie a I'ktude de Michel Carle qui examina la politique dans les premiers ouvrages de Nerval (Du citoyen d l'amkte. Gerard de Nerval et ses premiers h i t s , Ottawa, Les Presses de I'Universitk d'ottawa, 1992). Selon C. Pichois et M. Brix. Gerard de Nerval. Paris, Fayard, 1995, p. 269. Ibid., p. 270. Les biographes du potte expliquent comment J. Legros, journaliste du Corsaire, avait attaquk publiquement Nerval en lui reprochant son revirement politique sous la Rkpublique, ou pludt, comme I'indique Paul Bknichou, "son ostentation de dkmocratisme" (L'Ecole du dksenchantement, Paris, Gallimard, 1992, p. 270). Les conclusions des d e w ouvrages different quant aux attitudes politiques que rkvtle cet incident; MM. Pichois et Brix soulignent la mauvaise foi du p d t e tandis que M. Bknichou estime que Nerval, en tant que liberal et dkmocrate, a k d profondkment bless6 par l'accusation. ' Michel Brix soutient. d'abord dam un article ("Grandeurs et servitudes d'une 'profession qui n'en est pas une': Nerval. Lorely et le mktier d'kcrivain". AJFS. XXXIII. 1996, pp. 86-106). et ensuite dans le septitme chapitre de son ouvrage (L.es Deesses absentes. V&itk et sitnuhcre dans l'cpuvre de Mrard de Nerval, Paris. Klincksieck, 1997, p. 195). que Nerval avait compris, bien avant ses contemporains, "l'incompatibilid de la linkramre et de la politique". * La nouvelle edition de la Pltiade a effectivement fourni d'importantes pistes nouvelles en meme temps qu'un outil de travail exceptionnel pour tous les chercheurs, dont les editeurs et leur kquipe, comme en temoigne la biographie de Nerval que nous devons A Claude Pichois et Michel Brix. M. Brix, Les Dkesses absentes, p. 195. J. Fornasiero, 'Nerval et I'impossible 'cite rnerveilleuse': entre la bohtme parisienne et la symbolique fourieriste", dans J. West-Sooby, td., Images of the City in Nineteenth-Century France,
Archimède, 2017
Au sein du foisonnant panthéon de Gubbio, existe une bien étrange divinité, Prestota Serfia Serfer Martier qui occupe une place privilégiée dans la cérémonie de protection du peuple en armes. Son théonyme fait d'elle une divinité fonctionnelle, parente des Lares Praestites romains ou de l'italique Anterstataí dont RÉSUMÉ ARCHIMÈDE Archéologie et histoire Ancienne N°4 2017 -Varia -p. 216 à 228 216 VARIA dir. Yannick Muller et Maria Teresa Schettino Mots-clés Divinité, rite de protection, armée, monde chthonien, sentinelle, frontières, circumambulation. Keywords Deity, rite of protection, army, chthonian world, sentinel, boundaries, circumambulation. Prestota Serfer Martier, la déesse immobile Bien que de nombreuses études [1] nous aient rendu familiers les noms étrangement complexes de tant de divinités italiques, nous éprouvons toujours quelque étonnement amusé à découvrir au détour d'une inscription l'un de ces théonymes aux sonorités barbares sur lequel souvent la langue achoppe. Tel est le cas de Prestota Serfia Serfer Martier, déesse peu connue des Tables de Gubbio [2]. À Rome, il existe aussi des divinités au nom composé, tels Lua Saturni, Nerio Martis, Maia Volcani, Herie Iunonis [3] ou encore Semo Sancus Dius Fidius, mais aux iii e et ii e siècles av. J.-C., elles ont été reléguées à l'arrière-plan et ce sont des dieux plus homogènes qui occupent le devant de la scène religieuse. À Gubbio en revanche, les divinités porteuses d'un nom composé foisonnent [4] et demeurent très vénérées. Prestota Serfia Serfer Martier [5], il est vrai, n'apparaît que dans une seule cérémonie, celle de la protection du peuple en armes [6], aux côtés de deux autres dieux -Serfe Martie [7] et Tursa Serfia Serfer Martier [8] -avec Prestota Serfer Martier, la déesse immobile Prestota Serfer Martier, la déesse immobile Sabine Praestita [36]. En accord avec les fonctions dévolues à toutes ces divinités, Prestota semble bien être la divinité qui s'interpose entre l'homme et le danger qui le menace, celle derrière laquelle il est possible de se réfugier [37]. Il s'agit donc d'une divinité fonctionnelle [38], dont le nom apparaît comme « transparent » [39], et que l'on pourrait ranger dans la catégorie des Sondergötter que signale H. Usener [40], catégorie qui, comme l'a montré J. Scheid, ne traduit pas nécessairement un état ancien de la religion mais renvoie à « une pratique courante du polythéisme » [41]. À Gubbio comme à Rome, on a pu « transformer l'objet d['une] demande en une divinité particulière dont le nom se confondait avec celui de l'action souhaitée » [42]. Cette dimension protectrice de Prestota Serfia Prestota Serfer Martier, la déesse immobile Prestota Serfer Martier, la déesse immobile Prestota Serfer Martier, la déesse immobile prosdociMi, Aldo Luigi, 1989, « Le religioni degli Italici », dans Giovanni Pugliese-Carratelli (éd.), Italia omnium terrarum parens. La civiltà degli Enotri, Choni, Ausoni, Sanniti, Lucani, Bretti, Sicani, Siculi, Elimi, Milano, prosdociMi, Aldo Luigi, 1996, « La tavola di Agnone. Una interpretazione », dans Loretta Del Tutto Palma (éd.), La Tavola di Agnone nel contesto italico (Convegno di Studio, Agnone, 13-15 aprile 1994), Firenze, p. 435-630. rAdKe, Gerhard, 1991, « Nouveaux points de vue sur la mentalité religieuse des Romains », Kernos 4, p. 31-46. scheid, John (éd.), 1998, Commentarii fratrum arvalium qui supersunt. Les copies épigraphiques des protocoles annuels de la confrérie arvale (21 av. -304 apr. J.-C.), Roma.
6º Congresso Ibero-Americano em Investigação Qualitativa, 2017
Dilemas, Rev. Estud. Conflito Controle Soc. – Rio de Janeiro – Vol. 16 – n o 2 – 2023 – e52291, 2023
Política y Sociedad, 2024
ethic@ - Revista Internacional de Filosofia da Moral, 2017
Master's Essay, 2024
La arquitectura doméstica urbana de la Lusitania Romana. MYTRA: 6, Monografías y Trabajos de Arqueología. Instituto de Arqueología, Mérida, pp. 343-372, 2020
PPT Migraciones, migrantes, Chile, 2024
Entre a política e o luto: as cartas consolatórias dirigidas a D. João III e D. Catarina de Áustria: (1545-1557), 2018
Jurnal Keperawatan Muhammadiyah
Frontiers in Immunology, 2019
Toxicology Letters, 2010
Progress in Neurobiology, 2013
Third World Quarterly, 2015
Diagnostic Microbiology and Infectious Disease, 2018