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2001, Pardès
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Sommaire Introduction I Dieu et la Nature II La Raison et la Nature III La Société et la Nature IV La Nature comme fondement d’une certaine « morale » spectaculaire V Notre morale renvoie à une vision esthétique du monde naturel VI Dépasser une « morale » spectaculaire fondée sur une appréhension esthétique de la Nature
Revue Philosophique de Louvain, tome 90, n°85, pp. 50-66, 1992
Dans le partage de notre intérêt, de notre attention et de notre souci pour d'autres personnes, nous donnons généralement la priorité à des personnes qui, d'une manière ou d'une autre, nous sont proches. D'un point de vue impersonnel et impartial, on pourrait objecter contre cette attitude qu'elle est égocentrique et arbitraire. La question de savoir si l'on doit donner une signification morale à la proximité des personnes qui font appel à notre souci forme l'enjeu du débat entre les positions universalistes et particularistes dans la philosophie dite anglo-saxonne. À travers une analyse de l'emploi du possessif «mon» dans le contexte des attitudes symboliques, cet article développe un argument en faveur de l'idée que, contrairement à ce que suggère William Godwin, ce possessif peut bel et bien avoir une signification magique et que, de plus, cette signification a indéniablement une portée morale.
2017
Quand Isidore Ducasse, autrement connu sous le pseudonyme du Comte de Lautréamont, mourut mystérieusement en 1870, il ne laissa derrière lui que deux ouvrages achevés : l'un, un livre de prose poétique qui pourrait bien être l'apologie la plus perturbante du satanisme de toute la littérature moderne et qui s'intitule Les Chants de Maldoror ; l'autre, auquel on avait donné le titre de Poésies, un recueil de deux longs poèmes en prose dont la rationalité apollinienne et la bonté apparente semblent faire contrepoids à la passion dionysiaque et à la malveillance énigmatique du premier ouvrage. D'après les constatations de Ducasse lui-même, sa production littéraire vint s'inscrire dans le courant postromantique auquel contribuaient à l'époque d'autres littérateurs et penseurs français -tels Baudelaire, Flaubert, Eugène Sue, A. de Musset -et qui s'intéressait principalement aux questions d'ordre moral, notamment au problème du mal. Or, la génération dont faisait partie Ducasse, ainsi que celle qui la précédait, avaient hérité d'une certaine tradition morale et d'une certaine manière de concevoir la relation entre le bien et le mal qui étaient, au mieux, problématiques. Depuis le Siècle des Lumières, puis tout au long de l'ère romantique, la conception rousseauiste de l'homme en tant que bienfaiteur naturel, vierge du péché originel, dominait la pensée de la philosophie morale européenne. Aux dires de cette doctrine, la malfaisance était un état d'esprit complètement étranger à l'homme, lequel pouvait redresser sa dépravation terrestre -par le biais de la vertu -jusqu'au point où il ne resterait plus aucun mal dans son âme. Au contraire, les défenseurs du mouvement postromantique ne voyaient en tout cela qu'une vision idéaliste et faussée de la réalité ainsi que l'hypocrisie de l'homme qui se cachait de sa propre ombre diabolique. Ainsi reconnurent-ils la nécessité de dévoiler et de faire face à l'existence du mal primordial -et ils commencèrent à l'aborder dans leurs écrits. Ducasse, lui, poursuivit dans ce sens, mais avec plus de véhémence, plus de rigueur et plus de gravité que ses prédécesseurs. A la différence de Baudelaire, par exemple, qui ne fit l'éloge du mal que « parce qu'il m'a paru plaisant […] et agréable » , Ducasse considérait son entreprise littéraire comme
Devenir fou - Etrangeté et paradoxe, 2016
Les normes sociétales initiées dans la famille, amplifiées par l'école, ratifiées par les communautés et les groupes d'action, nécessitent une adaptation, qui est généralement transformée en signe d’obédience, de soumission ou de rébellion. L'être humain est toujours confronté à quelqu'un - à l'autre - et c’est précisément cette relation qui le structure comme être humain, qui le fait se sentir accepté, humanisé ou bien c’est au travers de cette relation qu’il se réifie, qu’il prend position, créant ainsi l’immobilité.
La question morale : une anthologie critique, Presses universitaires de France, pp.593-599 , 2013
Quels enseignements généraux peut-on tirer de la démarche mise en œuvre par l'anthropologie morale, ou plus précisément, de l'ensemble de ces lectures anthropologiques de la « question morale » telle que nous l'avons délimitée en introduction de ce volume ? Pour répondre à cette question, et bien en souligner l'actualité, il convient selon nous d'en distinguer au moins trois. Il y a, d’abord, une leçon pour l'anthropologie sociale : que gagne-t-elle à étudier plus frontalement aujourd'hui la morale ? Il y a, ensuite, une leçon pour la philosophie morale : l'anthropologie morale permet-elle d'inaugurer aujourd'hui un nouveau dialogue, et si oui, sur quelle base ? Enfin, il y a une leçon plus large à tirer pour tout un chacun, car la question morale est désormais une préoccupation exposée et débattue dans l'espace public : en quoi l'éclairage particulier de l'anthropologie de la morale peut-il contribuer ou non à comprendre les multiples enjeux moraux qui se manifestent aujourd'hui dans les sociétés contemporaines ?
Littérature, no 169, 2013
L'Autre du génie : valeurs et usages du bizarre « La raison est un maître commun qui tient unis tous ceux qui s'y soumettent, & qui reconnoissent sa juridiction : mais quand on en a secoué le joug, on épouvante tous ceux que la raison nous tenoit unis. Chacun appréhende de devenir l'objet de notre bizarrerie. » Pierre NICOLE, « Bizarreries », Pensées sur divers sujets de morale. « Un mauvais mot, une expression bizarre m'en a quelquefois plus appris que dix belles phrases. » DIDEROT, Pensées détachées sur la peinture 1. Cet article a été rédigé dans le cadre d'un post-doctorat à l'Université de Calgary. Je remercie particulièrement Anthony Wall, dont les judicieux conseils en ont accompagné la rédaction. 2. Montaigne, Essais, III, « Nous ne goustons rien de pur », in Essais, livre II, chap. XX, éd.
2001
La vision bipolaire qui commande le plus souvent l'historiographie de la « nouvelle theologie » separe les adversaires du P. de Lubac de ses partisans. L'analyse de trois critiques de Surnaturel venues des rives du thomisme traditionnel amene a nuancer ce schema. Si le jesuite Ch. Boyer s'en tient au seul plan doctrinal, sans aucune analyse historico-critique, le dominicain R. Gagnebet engage le debat sur le terrain des textes de saint Thomas. Il pointe a juste titre les contresens du P. de Lubac sur la question de l'amour naturel de Dieu, mais reste aveugle sur le theme du desir naturel de la vision divine. Le dominicain M.-J. Le Guillou, lui aussi enracine dans les textes de saint Thomas, credite H. de Lubac de la revalorisation de ce desir naturel, tout en lui reprochant de ruiner le concept pourtant necessaire de nature pure.
ReS Futurae , 2022
Le monde en plus étrange : à propos du concept d'« estrangement » en théorie ...
Pardès, 2013
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https://www.ijhsr.org/IJHSR_Vol.13_Issue.9_Sep2023/IJHSR-Abstract03.html, 2023
Nazhruna: Jurnal Pendidikan Islam
Physicochemical Problems of Mineral Processing, 2016
Introduction to Cybersecurity Governance for Business Technology Management, 2023
Heavy metals and arsenic concentrations in water, agricultural soil, and rice in Ngan Son district, Bac Kan province, Vietnam, 2021
Sustainability, 2021
PLoS ONE, 2013
Castilla. Estudios de Literatura
Journal of Investigative Medicine High Impact Case Reports, 2021
American Heart Journal, 2001
Revista Brasileira de Coloproctologia, 2009
Agronomy, 2019
Earth Systems and Environment, 2017
Journal of Robotic Systems, 1994
II Conferencia Internacional Cabo de Hornos, 2024
New Trends and Issues Proceedings on Advances in Pure and Applied Sciences, 2020