Papers by Lise Constant
« Notre-Dame de Luxembourg, une image miraculeuse et ses représentations », dans Isabelle Bernard-Lesceux (coord.), Notre-Dame de Luxembourg. Dévotion et Patrimoine, catalogue d’exposition, Musée diocésain en Piconrue, 10 septembre 2016 – 21 mai 2017, Bastogne, Musée en Piconrue, 2016, p. 93-106.
In the 17th century, Marian sanctuaries spread in the Southern Netherlands. They develop around s... more In the 17th century, Marian sanctuaries spread in the Southern Netherlands. They develop around statues of the Virgin, small in size and simple in appearance yet, capable of great wonders, according to miracles tales. The play of scales between the insignificant image and its powerful prototype are particularly exploited throughout texts and devotional images related to Our Lady of Duffel statue. The devotion growth towards this twelve centimeters high statuette leads to a development of its material environment; elements such as the dress, the niche, the altar, ex-votos and the architecture modify the way the humble statue is perceived, both concealed and glorified in this frame of exhibition.
In the 17 th century, the Southern Netherlands saw the erection or restoration of numerous sanctu... more In the 17 th century, the Southern Netherlands saw the erection or restoration of numerous sanctuaries dedicated to the Virgin Mary. In many cases, they housed a miracle-working statue. This essay analyzes the architecture of these sanctuaries through the histories that were written about their statues. It examines how the history of the statues, as recorded in contemporary textual and visual sources, represents and interprets their material surroundings, including the architecture, in order to understand how the statues were thought to relate to these surroundings. Three types of historical narratives are distinguished, each explaining the presence and actions of a statue on its site. These three types will, in turn, shed light on the characteristics and development of the material surroundings of the miracle-working statues.
Talks by Lise Constant
Book Reviews by Lise Constant
Event by Lise Constant
La 4e journée d’étude du réseau des modernistes francophones de Belgique - ModerNum est consacrée... more La 4e journée d’étude du réseau des modernistes francophones de Belgique - ModerNum est consacrée à la mobilité. Les réflexions s’articulent autour de deux pôles : la matinée est consacrée aux multiples facettes de la mobilité durant l’époque moderne (personnes, objets, idées) ; tandis que l’après-midi explore les méandres, parfois tortueux, de l’injonction à la mobilité dans le monde scientifique et académique.
1- Mobilités à la première Modernité
La mobilité est sans conteste l’un des éléments les plus déterminants de la période moderne. D’ailleurs, cette période historique est généralement pointée comme celle de l’avènement d’un monde globalisé ou, à tout le moins, en voie de l’être. Faire coïncider son début, aux yeux de certains modernistes, avec l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain en est une belle illustration. Les apports récents des histoires globale et connectée ont assurément permis de prendre la pleine mesure des rapports internationaux émergeant durant cette première modernité et d’opérer un décentrement des perspectives. L’archéologie des migrations, l’histoire des savoirs, des techniques et des arts ou encore de l’information ont également fait l’objet d’attentions particulières depuis quelques années, insistant sur le fait que la mobilité ne concernait pas uniquement celle des hommes et des femmes. D’un point de vue littéraire, la mobilité renvoie à la fois à un sujet et à de multiples genres narratifs (carnets, journaux, récits de voyages, journaux de bord, etc.), à des formes d’écriture, mais aussi à la circulation de textes. La notion est donc résolument plurielle dans l’interprétation qu’on peut en donner. Elle transcende ainsi les différents champs disciplinaires (histoire de l’art, archéologie, études littéraires, histoire) en même temps qu’elle autorise une approche multifactorielle. Elle peut effectivement s’envisager par le prisme d’approches économique, sociale, culturelle ou encore politique. Dès lors la mobilité devient une pratique que l’on est en droit d’envisager selon plusieurs approches : mouvement de population, questions relatives à la traduction et au multilinguisme, diffusion et évolution de concepts, mobilité des artistes, etc., autant de pistes de réflexion non exhaustives qui peuvent nourrir les discussions de cette première session.
2- (Im)mobilités dans le monde académique
Le monde académique fait face depuis plusieurs années à une exacerbation des relations entre sédentarité et mobilité de la recherche. Si la mobilité internationale est désormais présentée par les gouvernants nationaux ou européens comme le gage de qualité des carrières et des marchés académiques, on ne connaît guère les effets précis que produit ce phénomène. L’idée sous-jacente de cette injonction à la mobilité repose évidemment sur une valorisation de telles expériences pour l’individu : ouverture à d’autres pratiques professionnelles et intellectuelles, affirmation de son insertion dans le tissu académique international ou encore développement. personnel. Les projets européens appelant à la mobilité (bourses Marie Curie ou projets COST, par exemple) affichent l’objectif de vouloir favoriser la constitution d’une communauté européenne de la recherche. La mobilité concerne dès lors tous les chercheurs dans la mesure où elle devient un paramètre d’évaluation des carrières. Certaines universités, notamment en Belgique, ont ainsi mis en place des clauses liées à la mobilité lorsqu’il s’agit d’engager de nouveaux professeurs : sans séjour (de longue durée) à l’étranger, point de nomination définitive possible. S’agirait-il du reflet d’une conjoncture particulière, notamment au niveau économique, où il conviendrait dorénavant de « penser global » et d’être mobile ? L’impact considérable qu’engendrent de telles pratiques sur la vie quotidienne des chercheurs/-euses nous invitent inexorablement à réfléchir sur ce modèle professionnel.
Comité organisateur :
Renaud Adam, Valérie Leyh, Roxanne Loos, Nicolas Simon
Comité scientifique :
Renaud Adam, Thomas Cambrelin, Lise Constant, Annick Delfosse, Colin Dupont, Valérie Leyh, Roxanne Loos, William Riguelle, Nicolas Simon
Programme de la 3e journée d'étude du réseau ModerNUM.
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1- Mobilités à la première Modernité
La mobilité est sans conteste l’un des éléments les plus déterminants de la période moderne. D’ailleurs, cette période historique est généralement pointée comme celle de l’avènement d’un monde globalisé ou, à tout le moins, en voie de l’être. Faire coïncider son début, aux yeux de certains modernistes, avec l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain en est une belle illustration. Les apports récents des histoires globale et connectée ont assurément permis de prendre la pleine mesure des rapports internationaux émergeant durant cette première modernité et d’opérer un décentrement des perspectives. L’archéologie des migrations, l’histoire des savoirs, des techniques et des arts ou encore de l’information ont également fait l’objet d’attentions particulières depuis quelques années, insistant sur le fait que la mobilité ne concernait pas uniquement celle des hommes et des femmes. D’un point de vue littéraire, la mobilité renvoie à la fois à un sujet et à de multiples genres narratifs (carnets, journaux, récits de voyages, journaux de bord, etc.), à des formes d’écriture, mais aussi à la circulation de textes. La notion est donc résolument plurielle dans l’interprétation qu’on peut en donner. Elle transcende ainsi les différents champs disciplinaires (histoire de l’art, archéologie, études littéraires, histoire) en même temps qu’elle autorise une approche multifactorielle. Elle peut effectivement s’envisager par le prisme d’approches économique, sociale, culturelle ou encore politique. Dès lors la mobilité devient une pratique que l’on est en droit d’envisager selon plusieurs approches : mouvement de population, questions relatives à la traduction et au multilinguisme, diffusion et évolution de concepts, mobilité des artistes, etc., autant de pistes de réflexion non exhaustives qui peuvent nourrir les discussions de cette première session.
2- (Im)mobilités dans le monde académique
Le monde académique fait face depuis plusieurs années à une exacerbation des relations entre sédentarité et mobilité de la recherche. Si la mobilité internationale est désormais présentée par les gouvernants nationaux ou européens comme le gage de qualité des carrières et des marchés académiques, on ne connaît guère les effets précis que produit ce phénomène. L’idée sous-jacente de cette injonction à la mobilité repose évidemment sur une valorisation de telles expériences pour l’individu : ouverture à d’autres pratiques professionnelles et intellectuelles, affirmation de son insertion dans le tissu académique international ou encore développement. personnel. Les projets européens appelant à la mobilité (bourses Marie Curie ou projets COST, par exemple) affichent l’objectif de vouloir favoriser la constitution d’une communauté européenne de la recherche. La mobilité concerne dès lors tous les chercheurs dans la mesure où elle devient un paramètre d’évaluation des carrières. Certaines universités, notamment en Belgique, ont ainsi mis en place des clauses liées à la mobilité lorsqu’il s’agit d’engager de nouveaux professeurs : sans séjour (de longue durée) à l’étranger, point de nomination définitive possible. S’agirait-il du reflet d’une conjoncture particulière, notamment au niveau économique, où il conviendrait dorénavant de « penser global » et d’être mobile ? L’impact considérable qu’engendrent de telles pratiques sur la vie quotidienne des chercheurs/-euses nous invitent inexorablement à réfléchir sur ce modèle professionnel.
Comité organisateur :
Renaud Adam, Valérie Leyh, Roxanne Loos, Nicolas Simon
Comité scientifique :
Renaud Adam, Thomas Cambrelin, Lise Constant, Annick Delfosse, Colin Dupont, Valérie Leyh, Roxanne Loos, William Riguelle, Nicolas Simon
1- Mobilités à la première Modernité
La mobilité est sans conteste l’un des éléments les plus déterminants de la période moderne. D’ailleurs, cette période historique est généralement pointée comme celle de l’avènement d’un monde globalisé ou, à tout le moins, en voie de l’être. Faire coïncider son début, aux yeux de certains modernistes, avec l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain en est une belle illustration. Les apports récents des histoires globale et connectée ont assurément permis de prendre la pleine mesure des rapports internationaux émergeant durant cette première modernité et d’opérer un décentrement des perspectives. L’archéologie des migrations, l’histoire des savoirs, des techniques et des arts ou encore de l’information ont également fait l’objet d’attentions particulières depuis quelques années, insistant sur le fait que la mobilité ne concernait pas uniquement celle des hommes et des femmes. D’un point de vue littéraire, la mobilité renvoie à la fois à un sujet et à de multiples genres narratifs (carnets, journaux, récits de voyages, journaux de bord, etc.), à des formes d’écriture, mais aussi à la circulation de textes. La notion est donc résolument plurielle dans l’interprétation qu’on peut en donner. Elle transcende ainsi les différents champs disciplinaires (histoire de l’art, archéologie, études littéraires, histoire) en même temps qu’elle autorise une approche multifactorielle. Elle peut effectivement s’envisager par le prisme d’approches économique, sociale, culturelle ou encore politique. Dès lors la mobilité devient une pratique que l’on est en droit d’envisager selon plusieurs approches : mouvement de population, questions relatives à la traduction et au multilinguisme, diffusion et évolution de concepts, mobilité des artistes, etc., autant de pistes de réflexion non exhaustives qui peuvent nourrir les discussions de cette première session.
2- (Im)mobilités dans le monde académique
Le monde académique fait face depuis plusieurs années à une exacerbation des relations entre sédentarité et mobilité de la recherche. Si la mobilité internationale est désormais présentée par les gouvernants nationaux ou européens comme le gage de qualité des carrières et des marchés académiques, on ne connaît guère les effets précis que produit ce phénomène. L’idée sous-jacente de cette injonction à la mobilité repose évidemment sur une valorisation de telles expériences pour l’individu : ouverture à d’autres pratiques professionnelles et intellectuelles, affirmation de son insertion dans le tissu académique international ou encore développement. personnel. Les projets européens appelant à la mobilité (bourses Marie Curie ou projets COST, par exemple) affichent l’objectif de vouloir favoriser la constitution d’une communauté européenne de la recherche. La mobilité concerne dès lors tous les chercheurs dans la mesure où elle devient un paramètre d’évaluation des carrières. Certaines universités, notamment en Belgique, ont ainsi mis en place des clauses liées à la mobilité lorsqu’il s’agit d’engager de nouveaux professeurs : sans séjour (de longue durée) à l’étranger, point de nomination définitive possible. S’agirait-il du reflet d’une conjoncture particulière, notamment au niveau économique, où il conviendrait dorénavant de « penser global » et d’être mobile ? L’impact considérable qu’engendrent de telles pratiques sur la vie quotidienne des chercheurs/-euses nous invitent inexorablement à réfléchir sur ce modèle professionnel.
Comité organisateur :
Renaud Adam, Valérie Leyh, Roxanne Loos, Nicolas Simon
Comité scientifique :
Renaud Adam, Thomas Cambrelin, Lise Constant, Annick Delfosse, Colin Dupont, Valérie Leyh, Roxanne Loos, William Riguelle, Nicolas Simon