Papers by Poirrier Philippe
RATEL Martial, Dijon Electronic Story, de l’An-Fer à aujourd’hui, Dijon, Selma & Salem Éditions, ... more RATEL Martial, Dijon Electronic Story, de l’An-Fer à aujourd’hui, Dijon, Selma & Salem Éditions, 2024. 272 pages, 20 Euros.
Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
Site : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/TC_VARIA/CR_ouvrages/Poirrier_avril2024-2.html
© Territoires contemporains, avril 2024.
Jean-Yves Mollier, Interdiction de publier. La censure ... more © Territoires contemporains, avril 2024.
Jean-Yves Mollier, Interdiction de publier. La censure d'hier à aujourd'hui, Joinville-le-Pont, Double ponctuation, coll. « Point d'exclamation », 2024, Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
Recension de : Christophe Pirenne, All Things Must Pass. Vies et morts du rock, Bruxelles, Académ... more Recension de : Christophe Pirenne, All Things Must Pass. Vies et morts du rock, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2021 dans la Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles 6 | 2023.
En ligne : https://journals.openedition.org/rhc/3750
Anthologie des notes de lectures publiées en 2015 et 2016 dans la revue Policultures. Ces notes c... more Anthologie des notes de lectures publiées en 2015 et 2016 dans la revue Policultures. Ces notes concernent essentiellement des ouvrages qui traitent de l'analyse des politiques culturelles.
Policultures : notes de lectures 2017 (2023), 2023
Recueil de notes de lecture, concernant principalement des ouvrages permettent de comprendre les ... more Recueil de notes de lecture, concernant principalement des ouvrages permettent de comprendre les politiques culturelles contemporaines
Philippe Poirrier, 2023
Recueil de notes de lecture, concernant principalement des ouvrages permettent de comprendre les ... more Recueil de notes de lecture, concernant principalement des ouvrages permettent de comprendre les politiques culturelles contemporaines
Notice consacrée à Jacques Rigaud (1932-2012), haut fonctionnaire et acteur des politiques cultur... more Notice consacrée à Jacques Rigaud (1932-2012), haut fonctionnaire et acteur des politiques culturelles françaises des années 1970 à 1990. Jacques Rigaud est également l'auteur de plusieurs essais sur les politiques culturelles.
Philippe Poirrier, Hommage à Pierre Lévêque, Lettre du CGC, mars 2017
© 20 & 21. Revue d’histoire. 20 & 21, 2021, n°3, p. 197-198.
DE LEGGE Agathe et KNEUBUHLER Mi... more © 20 & 21. Revue d’histoire. 20 & 21, 2021, n°3, p. 197-198.
DE LEGGE Agathe et KNEUBUHLER Michel (dir.), Du partage des chefs-d’oeuvre à la garantie des droits culturels : ruptures et continuité dans la politique culturelle française, La Passe du Vent-CHMC, « Faire Cité », 2020, 388 p. 15 Euros.
Recension publiée dans la revue en ligne Territoires contemporains, juin 2021
Les « Études transatlantiques », initialement centrées sur les relations diplomatiques, se sont o... more Les « Études transatlantiques », initialement centrées sur les relations diplomatiques, se sont ouvertes depuis deux ou trois décennies aux questions culturelles. Ce volume participe de cette ambition en scrutant les circulations musicales transatlantiques, essentiellement durant la seconde moitié du vingtième siècle, des Beatles au punk, alors même que les États-Unis s'imposent comme la principale puissance mondiale. Les dix-huit études de cas proposées, issues de traditions disciplinaires différentes, mais toutes sensibles à l'inscription historienne des processus étudiés, présentent plusieurs spécificités communes : la priorité accordée à l'analyse des musiques populaires (rock, pop, jazz, variétés, comédies musicales…), une attention soutenue au rôle des acteurs et l'intérêt pour les dispositifs culturels d'organisation et de médiation de toutes sortes.
Philippe Poirrier, « Dijon : l’affirmation d’une politique patrimoniale » dans Philippe Poirrier ... more Philippe Poirrier, « Dijon : l’affirmation d’une politique patrimoniale » dans Philippe Poirrier (Dir.), L’Invention du patrimoine en Bourgogne, Dijon, MSH de Dijon-Editions universitaires de Dijon, 2004, p. 50-68.
Actes d'un colloque organisé par la MSH de Dijon en 2002.
Recension de : Fregonese (Pierre-William) – De la stratégie culturelle
française au XXIe siècle. ... more Recension de : Fregonese (Pierre-William) – De la stratégie culturelle
française au XXIe siècle. – Paris, Classique Garnier, 2019
(Histoire culturelle). 328 p. Bibliogr. Index
Revue Française de Science politique, 2020/3 Vol. 70 | pages 523 à 523
Une histoire des festivals, XX e -XXI e siècles dir. par
Anaïs Fléchet et al. (review)
Recension ... more Une histoire des festivals, XX e -XXI e siècles dir. par
Anaïs Fléchet et al. (review)
Recension par Philippe Poirrier pour Le Mouvement social, Numéro 253, octobre-décembre 2015, pp. 134-136
GARCIA Patrick, Le Bicentenaire de la Révolution française. Pratiques sociales d'une commémorati... more GARCIA Patrick, Le Bicentenaire de la Révolution française. Pratiques sociales d'une commémoration, Paris, CNRS Editions, 2000, 348 p.
Recension de Philippe Poirrier pour Sociétés et Représentations, octobre 2001, n° 12, p. 330-333.
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Papers by Poirrier Philippe
Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
Site : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/TC_VARIA/CR_ouvrages/Poirrier_avril2024-2.html
Jean-Yves Mollier, Interdiction de publier. La censure d'hier à aujourd'hui, Joinville-le-Pont, Double ponctuation, coll. « Point d'exclamation », 2024, Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
En ligne : https://journals.openedition.org/rhc/3750
Article disponible en ligne à l'adresse :
https://www.cairn.info/revue-nectart-2023-2-page-160.htm
DE LEGGE Agathe et KNEUBUHLER Michel (dir.), Du partage des chefs-d’oeuvre à la garantie des droits culturels : ruptures et continuité dans la politique culturelle française, La Passe du Vent-CHMC, « Faire Cité », 2020, 388 p. 15 Euros.
Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Parutions.com, février 2021.
https://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=65&ida=19850
http://revues.mshparisnord.fr/rhc/index.php?id=407
française au XXIe siècle. – Paris, Classique Garnier, 2019
(Histoire culturelle). 328 p. Bibliogr. Index
Revue Française de Science politique, 2020/3 Vol. 70 | pages 523 à 523
Historiens & romanciers. À propos de l'écriture de l'Histoire
Sous la direction de Dominique Le Page et Philippe Poirrier
Territoires contemporains, juin 2020, n°12.
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC/sommaires_nouvelle_serie.html#n12_2020
Anaïs Fléchet et al. (review)
Recension par Philippe Poirrier pour Le Mouvement social, Numéro 253, octobre-décembre 2015, pp. 134-136
Recension de Philippe Poirrier pour Sociétés et Représentations, octobre 2001, n° 12, p. 330-333.
Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
Site : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/TC_VARIA/CR_ouvrages/Poirrier_avril2024-2.html
Jean-Yves Mollier, Interdiction de publier. La censure d'hier à aujourd'hui, Joinville-le-Pont, Double ponctuation, coll. « Point d'exclamation », 2024, Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Territoires contemporains, avril 2024.
En ligne : https://journals.openedition.org/rhc/3750
Article disponible en ligne à l'adresse :
https://www.cairn.info/revue-nectart-2023-2-page-160.htm
DE LEGGE Agathe et KNEUBUHLER Michel (dir.), Du partage des chefs-d’oeuvre à la garantie des droits culturels : ruptures et continuité dans la politique culturelle française, La Passe du Vent-CHMC, « Faire Cité », 2020, 388 p. 15 Euros.
Recension réalisée par Philippe Poirrier pour Parutions.com, février 2021.
https://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=65&ida=19850
http://revues.mshparisnord.fr/rhc/index.php?id=407
française au XXIe siècle. – Paris, Classique Garnier, 2019
(Histoire culturelle). 328 p. Bibliogr. Index
Revue Française de Science politique, 2020/3 Vol. 70 | pages 523 à 523
Historiens & romanciers. À propos de l'écriture de l'Histoire
Sous la direction de Dominique Le Page et Philippe Poirrier
Territoires contemporains, juin 2020, n°12.
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC/sommaires_nouvelle_serie.html#n12_2020
Anaïs Fléchet et al. (review)
Recension par Philippe Poirrier pour Le Mouvement social, Numéro 253, octobre-décembre 2015, pp. 134-136
Recension de Philippe Poirrier pour Sociétés et Représentations, octobre 2001, n° 12, p. 330-333.
Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes, XIXe-XXe siècles, avec J. Lalouette. Animé par Ph. Poirrier
Centre Georges Chevrier, Collège doctoral franco-allemand en SHS Dijon-Mayence - Territoires Contemporains
Université de Bourgogne, Dijon, 23 octobre 2015
Compte rendu réalisé par Lucas Le Texier
- Christophe Lucand, Le pinard des Poilus. Une histoire du vin en France durant la Grande Guerre (1914-1918), Dijon, Eud, 2015.
- Landry Charrier et Roland Roudil (dir.), Centenaire d'Au-dessus de la mêlée de Romain Rolland. Regards sur un texte de combat, Dijon, Eud, 2015.
- Philippe Poirrier (dir.), La Grande Guerre : une histoire culturelle, Dijon, Eud, 2015.
En présence de Philippe Poirrier (Professeur d'histoire contemporaine à l'UBFC) et de Christophe Lucand (Dr. en histoire, chargé de cours à Sciences Po Dijon).
1er ét. du bâtiment extension Lettres, (plan d'accès ici)
The Cure ou les remèdes du Docteur Robert. 45 ans de musique et d'histoire.
Conférence musicale de Philippe Gonin.
The Cure, c’est d’abord l’histoire d’un groupe gravitant autour de Robert Smith, de ses naissances et renaissances, de cette galaxie d’hommes et de femmes, de querelles et d’amitiés retrouvées. Une histoire forcément subjective mais documentée que Philippe Gonin retrace sur près d’un demi-siècle. Il s’intéresse par la suite à cette étrange alchimie qu’est la création. Il explore, au coeur des influences et des modèles, les connexions qui forgent l’identité propre, unique, indépassable de The Cure, celle là même qui inspire aujourd’hui d’autres artistes. Finalement c’est sur l’oeuvre que l’auteur se concentre : les disques qui, année après année, depuis plus de 45 ans, font de lui un groupe désormais incontournable.
Philippe Gonin jouera quelques titres en acoustique réarrangés pour le projet "Acoustic Cure" avec Marc Deprez (guitariste de The Names).
Philippe Gonin est maître de conférences en musicologie à l'Université de Bourgogne. Spécialiste de l'histoire des musiques populaires, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés aux Pink Floyd, aux Beatles, à Magma ou encore à Serge Gainsbourg. Il a publié deux ouvrages consacrés aux Cure : "The Cure. Pornography" (Editions Densités, 2014) et "The Cure" (Le Mot et le Reste, 2023).
Séance de séminaire animée par Philippe Poirrier (Professeur d'histoire contemporaine, LIR3S)
Organisée par le Master Histoire, en partenariat avec la MSH de Dijon et le LIR3S.
Trente ans au service de la recherche en histoire des politiques culturelles.
Brochure de présentation du Comité d'histoire du ministère de la Culture (France). Mise en perspective de trente ans de recherches sur les politiques culturelles
Date : MSH de Dijon, le 21 octobre 2022
Conférence de Philippe Gonin, MSH de Dijon, Amphi de la MSH, 27 mars 2020, 14h-17h, entrée libre.
Modérateur : Philippe Poirrier, Pr. Histoire contemporaine, membre du LIR3S.
Résumé :
2019 est l’année d’un double anniversaire : celui de la sortie d’Abbey Road et celui de la (presque) fin d’un groupe dont l’histoire, au fond, ne dure guère plus de huit années. En dehors de tout jugement esthétique ou musical, c’est cette fulgurance avec laquelle les Beatles sont parvenus au sommet qui rend leur aventure exceptionnelle. Si cette conférence se focalise in fine sur Abbey Road, ce n’est en réalité qu’un prétexte pour revenir sur ce phénomène Beatles : de la délirante beatlemania des débuts au groupe plus mûr qui, au mitan des sixties, se consacre exclusivement à la création musicale en studio. Expérimentant sans cesse, ils livrent alors une poignée d’albums qui, après avoir dans leurs premières années bouleversé le paysage de la musique populaire, vont changer la manière même de concevoir des œuvres pop-rock.
Philippe Gonin, maître de conférences en musicologie à l’université de Bourgogne, membre du LIR3S. Ses travaux visent à décrypter les processus de création replacés dans leur contexte (aussi bien technique qu’historique) et (ré)évaluer parfois à la lumière de nouveaux témoignages, de nouveaux documents la place qu’occupent soit un album, soit un groupe dans l’histoire du rock. Il a publié une dizaine de livres, dont notamment : PInk Floyd : The Wall, Marseille, Le Mot et le Reste, 2015 ; The Cure : Pornography, Rouen, éditions Densité, 2014 et Grandeur et décadence des Pink Floyd, Dijon, Eud, 2017. Dernier livre : The Beatles 1969. De l’autre côté de la rue…, Dijon, Eud, 2019.
Conférence de Jacqueline Lalouette, le mercredi 2 octobre 2019.
Université de Bourgogne, Campus de Montmuzard, Amphithéâtre de la MSH, 14h-17h, entrée libre.
Conférence proposée par la MSH de Dijon en partenariat avec le Master Histoire.
Séance animée par Philippe Poirrier.
Dès l’aube du XIXe siècle, l’exemplarité attachée aux « grands hommes » et la volonté de populariser leur image furent à l’origine d’une entreprise de statuaire publique qui s’amplifia et se diversifia avec le temps. Au fil des décennies, un nombre croissant d’effigies représentant tout d’abord des rois et des guerriers, auxquels s’ajoutèrent hommes politiques, écrivains, savants, artistes, saints, etc., conquirent l’espace public de la métropole et des colonies. Parmi ces « grands hommes » figurent une petite minorité de « grandes femmes », Jeanne d’Arc étant toutefois le personnage le plus statufié. Les bouleversements politiques du XIXe siècle provoquèrent quelques destructions et retraits de statues. Mais celles-ci furent surtout victimes de la refonte ordonnée par Vichy dans le cadre de la « mobilisation des métaux non ferreux ». Soumises pour le meilleur (les honneurs) et le pire (les contestations, les outrages et les mutilations) à l’action des hommes, les statues le sont aussi au vieillissement et à la pollution unies pour les dégrader. Durant les années 1960-1970, ne correspondant plus aux critères esthétiques dominants, les hommages publics figuratifs semblaient destinés à disparaître, mais ils retrouvèrent un nouveau souffle dès les années 1990 et 2000.
Jacqueline Lalouette est professeur émérite de l'Université de Lille 3 et membre senior honoraire de l'Institut universitaire de France. Elle a notamment publié : La libre pensée en France, 1848 - 1940 (Albin Michel 1997); La République anticléricale, XIXe – XXe siècles (Seuil 2002) ; La France de la Belle Epoque : dictionnaire de curiosités (éditions Tallandier, 2013) et Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes. France, 1801-2018 (Mare & Martin, 2018). Elle a également édité, avec Christophe Charle : Maurice Agulhon. Aux carrefours de l'histoire vagabonde (Publications de la Sorbonne, 2017).
Conférence de Gérard Noiriel, le 16 novembre 2018.
Université de Bourgogne, Campus de Montmuzard, Forum des Savoirs, 15h-17h, entrée libre.
Conférence proposée par la MSH de Dijon en partenariat avec le Master Histoire.
Séance animée par Philippe Poirrier.
« En 1841, dans son discours de réception à l’Académie française, Victor Hugo avait évoqué la “populace” pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu’il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot “misérable”, qu’il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu’il évoquait dans son roman. L’ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d’être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »
La France, c’est ici l’ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l’État français. Gérard Noiriel souhaite éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l’affirmation de l’État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l’esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale.
Historien, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a notamment travaillé sur l’articulation de l’immigration, de la nation et des sentiments xénophobes. Dernier livre publié : Une Histoire populaire de la France (Marseille, Agone, 2018), véritable synthèse de toute une vie de recherches et d’engagements.
Conférence d'Edouard Bouyé, le 20 septembre 2017.
Université de Bourgogne, Campus de Montmuzard, Amphithéâtre de la MSH, 10h-12h, entrée libre.
Conférence proposée par la MSH de Dijon (axe "Langages, cultures, patrimoines") en partenariat avec le Master Histoire et les Editions universitaires de Dijon.
Séance animée par Philippe Poirrier
« Jacquet était dans le ministère une espèce de ver luisant qui jetait la lumière à ses heures sur les correspondances secrètes, en déchiffrant et en classant les dépêches. » Ainsi Balzac décrit-il en 1833, dans Ferragus, l’archiviste du ministère des Affaires étrangères. Le ver luisant forme, aux côtés du rat, de la souris ou de la fourmi, le flatteur bestiaire de l’archiviste. Ce petit animal aux activités cachées a ses heures de gloire dans les soirées d’été. Bestiole modeste par sa taille et sa position, l’archiviste travaille le plus souvent dans l’obscurité, qu’il illumine pourtant à l’occasion, éclairant alors, dans l’opinion publique, une partie du présent et du passé. Dans nos sociétés à la fois hypermnésiques et amnésiques, à quoi sert un archiviste ? Ne va-t-il pas s’éteindre à tout jamais, au milieu des brillances du cloud, dans une indifférence entrecoupée, par intermittence, de la nostalgie des étés d’antan ? L’histoire récente et les perspectives d’avenir montrent au contraire que la perception de ce métier obscur change, que son utilité et sa visibilité vont croissantes, grâce à la révolution numérique et à un engagement affirmé en direction des publics.
Edouard Bouyé est archiviste-paléographe ; directeur des Archives départementales de la Côte d'Or. Il vient de publier un essai : L’archiviste dans la Cité. Un ver luisant (Dijon, Eud, 2017).
Conférence de Philippe Gonin, le 4 octobre 2017.
Université de Bourgogne, Campus de Montmuzard, Amphithéâtre de la MSH, 14h-17h, entrée libre.
Conférence proposée par la MSH de Dijon (axe "Langages, cultures, patrimoines") en partenariat avec le Master Histoire et les Editions universitaires de Dijon.
Séance animée par Philippe Poirrier
Monument incontestable du rock, Pink Floyd est de ces groupes autour desquels se bâtissent des légendes dont l’histoire du rock et la presse musicale sont friands. Le Floyd a, de sa propre volonté ou bien malgré lui, vu des mythes se construire autour de lui. Il a vécu au cours de sa longue carrière, son lot de querelles intestines, de procès et diverses brouilles bien souvent liés à ce qui tue la créativité et menace tant de groupes une fois qu’ils ont atteint les trois niveaux que recherche toute rock star en herbe : Fame, Fortune and Glory. Muséifié une première fois en 2003, le voici qui entre à nouveau sous les cimaises du Victoria and Albert Museum de Londres, exploitant désormais leur propre histoire en livrant au disque, après des années de rétentions, des documents rares ou inédits. C’est à une lecture forcément partielle mais aussi « objectivement partiale » des errances, des erreurs, des concessions faites au music business que convie Philippe Gonin. Il ne s’agit pas de glorifier non plus que de vouer aux gémonies l’œuvre d’un groupe d’hommes, réunis autour d’un même objectif, réussir, mais bien de relire leur histoire et les chemins de la création à travers le prisme des liens qu’il eût et entretient encore avec l’industrie musicale.
Philippe Gonin, maître de conférences en musicologie à l’université de Bourgogne, membre du Centre Georges Chevrier, a notamment publié : PInk Floyd : The Wall (Marseille, Le Mot et le Reste, 2015) ; Pink Floyd Atom Heart Mother (Paris, Scéren, CNDP, 2011) et Grandeur et décadence de Pink Floyd (Dijon, Eud, 2017).
Culture et les collectivités territoriales (1959-2009), , Paris, La documentation Française, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Comité d’histoire du
ministère de la Culture, 2009 (Loïc Vadelorge, L'Observatoire, 2010)
Bulletin Monumental, 2004).
Historiografías, 10 (julio-diciembre, 2015): pp. 144-149.
http://www.unizar.es/historiografias/historiografias/numeros/10/borgognoni.pdf
Loïc Vadelorge
Dans L'Observatoire 2014/1 (N ̊ 44)
Recension par Bertrand Calenge pour le bulletin des Bibliothèques de France (BBF, 2001)
2016 (Bénédicte Rolland-Villemot, Questions de communication, 2017)
Recension de Béatrice Rafoni pour Questions de communication, 8 | 2005
Philippe Poirrier and René Rizzardo, Une Ambition partagée? La coopération entre le ministère de la Culture et les collectivités territoriales (1959 – 2009). ‘Travaux et Documents’ series, vol 26. Paris: Comité d’histoire du ministère de la culture, 2009. 526 pp. Notes, Annexes: Outline of Research Programme, Indicative Bibliography, List ofContributors. €30 (pb). ISBN 978-2-11-097541-6.
Review by Lorna Milne, St. Andrews University.