The hominid calvarium from Ceprano (Italy) shows peculiar characters, especially in the frontal bone. This specimen differs from the other hominid species (H. ergaster, H. erectus, and H. heidelbergensis). The morphometric and the...
moreThe hominid calvarium from Ceprano (Italy) shows peculiar characters, especially in the frontal bone. This specimen differs from the other hominid species (H. ergaster, H. erectus, and H. heidelbergensis). The morphometric and the cladistic analyses show that the Italian fossil is a new hominid species. The typical characters of European H. heidelbergensis are absent in the frontal morphology of Ceprano, which is a representative of an African population that perhaps migrated at about 1.0 Ma (represented by the specimen from Bouri and as demonstrated by the cladistic analysis) and that did not ultimately contribute to the human population of Europe during the Middle and Late Pleistocene. On the other hand, Ceprano shares features with Middle Pleistocene H. rhodesiensis, and this allows us to suppose that Ceprano is an early relative of this African form. To cite this article: F. Mallegni et al., C. R. Palevol 2 (2003) 153-159. Résumé Homo cepranensis sp. nov. et l'évolution des hominidés eurafricains du Pléistocène moyen. Le crâne de Ceprano (Italie) montre quelques caractères anatomiques très intéressants, surtout en ce qui concerne l'anatomie de l'os frontal, qui diffère en cela de ceux des autres hominidés de l'hémisphère septentrional (H. ergaster, H. erectus et H. heidelbergensis). Les analyses morphométriques et cladistiques tendent à démontrer que le crâne de Ceprano peut représenter une espèce nouvelle. Les spécimens européens relatifs à H. heidelbergensis montrent des caractères différents et Ceprano peut être considéré, en Europe, comme le premier représentant d'une population d'origine africaine ; cette espèce émigra vers le nord il y a un million d'années environ (un autre représentant pourrait être Bouri, ainsi que l'analyse cladistique semble le démontrer). Il semble aussi que cette nouvelle espèce ne contribua que peu à l'établissement du peuplement humain des territoires septentrionaux pendant le Pléistocène moyen et supérieur. Ceprano semble annoncer, de par ces caractères, les formes humaines représentées par des * Correspondence and reprints. : 1 0 . 1 0 1 6 / S 1 6 3 1 -0 6 8 3 ( 0 3 ) 0 0 0 1 5 -0 spécimens attribués à Homo rhodesiensis ; tout cela permet de supposer que Ceprano représente une forme précoce de ces derniers. Pour citer cet article : F. Mallegni et al., C. R. Palevol 2 (2003) 153-159.