Monographies by Guillaume Florent
Bulletin de la Société archéologique champenoise, Collection archéologie urbaine à Reims, 2014
Bulletin de la Société archéologique champenoise, Collection archéologie urbaine à Reims, 2011
Articles by Guillaume Florent
Méthodologie et interprétation des habitats, actes du colloque de Lille, 3 et 4 octobre 2019, HABATA 2, 2021
SFECAG, Actes du Congrès de Reims, 10-13 mai 2018, 2018
Revue du Nord, 2017
L'opération menée en 2009 sur une superficie de 1,6 ha a livré un vaste établissement rural à enc... more L'opération menée en 2009 sur une superficie de 1,6 ha a livré un vaste établissement rural à enclos fossoyé curviligne du premier âge du Fer, délimitant un espace de plus de 4500m2. Onze bâtiments sur poteaux, répartis en trois ensembles, sont enregistrés. Les différentes études cardiologiques, archéozoologiques et chimiques sur caramels alimentaires ont permis à faible échelle, de percevoir quelques activités agricoles liées à cette occupation.
The Journal of Archæological Numismatics, 2015
Les fouilles menées de juin 2011 à avril 2012 sur la ZAC du Bierendyck et de la « Croix Rouge », ... more Les fouilles menées de juin 2011 à avril 2012 sur la ZAC du Bierendyck et de la « Croix Rouge », en limite des communes de Bierne et de Socx (Nord, France), ont permis la découverte sur un site d’exploitation agricole antique d’un trésor de grands bronzes du Haut-Empire (98-231 apr. J.-C.) contenu dans un petit coffret en matériau périssable. Ce dépôt, disposé dans le comblement d’un fossé, consiste en un lot de 52 monnaies auxquelles il convient d’ajouter 9 autres monnaies retrouvées à proximité immédiate et qui sont très probablement à mettre en relation avec celui-ci. Le recoupement des différentes données stratigraphiques, céramologiques et numismatiques permet de proposer une datation tardive (troisième quart du IIIe s. ?) pour cet enfouissement qui apparaît dès lors comme un nouvel exemple de contexte archéologique témoignant de la circulation tardive du monnayage sénatorial en Gaule du Nord.
The Journal of Archæological Numismatics, 2013
avec la collaboration de Jan Minne [6] et une annexe de Roland Delmaire [7] Résumé-Les fouilles d... more avec la collaboration de Jan Minne [6] et une annexe de Roland Delmaire [7] Résumé-Les fouilles de Nempont-Saint-Firmin (Pas-de-Calais), menées en 2009/2010 par la société Archéopole, ont mis en évidence cinq phases d'occupation anciennes, de la fin de l'Âge du Fer au Moyen Âge. L'article se concentre sur les trouvailles attribuables aux trois premières phases, et en particulier aux ensembles monétaires réunis en fouille et en prospection, qui totalisent 807 exemplaires. Après une brève occupation protohistorique (phase i, vers 60/30 av. J.-C.) se développe un habitat s'articulant autour d'une voie (phase ii, vers 290/300-320 apr. J.-C.). Une nécropole et un vaste dépotoir (unité stratigraphique 1001), scellé par un niveau de terres noires 1003, relèvent de la phase iii. Le mobilier du dépotoir, mis en place vers 420, soulève le problème de la discrépance entre chronologie céramique et chronologie numismatique. En effet, alors que la majorité de la céramique est datée des années 380-400, les 311 monnaies semblent constituer un lot hétérogène, témoignant de deux phases d'activité, la première entre 335/340 et 375/380 et la seconde entre 395/400 et 420. La présence de 102 aes 3 émis entre 364 et 378 est l'occasion de s'interroger sur la propagande monétaire sous les Valentiniens. L'analyse de ces monnaies, ainsi que celle des 38 aes 4 d'époque théodosienne (388-402), permet aussi d'étudier l'impact des ateliers italiens sur la circulation monétaire gauloise et de confirmer une hypothèse émise récemment, celle de la progression du numéraire italien au cours du ve s. Au vu de ces éléments, l'existence d'une agglomération secondaire jusqu'ici inconnue peut dès lors être envisagée. Elle constituerait un lieu de pouvoir où sont établis des représentants civils de l'État et des troupes attestées par des militaria (ceinturons, cingula, fibules cruciformes, haches et lances) et par l'étude de la faune. L'insertion du site dans l'organisation militaire du litus Saxonicum ne semble guère faire de doute. * Sauf mention contraire, toutes les photographies sont de J.-M. Doyen.
SFECAG, Actes du Congrès de Chelles, 13-16 mai 2010, 2010
SFECAG, Actes du Congrès de Langres, 9-12 mai 2007, 2007
SFECAG, Actes du congrès de Blois, 5-8 mai 2005, 2005
Civitas Remi, Reims et son enceinte au IVe siècle. Bulletin de la Société archéologique champenoise, Collection archéologie urbaine à Reims, 2004
Les céramiques communes dans leur contexte régional, Faciès de consommation et mode d'approvisionnement, Actes de la table ronde de Lyon, 2-3 février 2009, 2012
La cuisine consiste en une suspension du cours naturel des choses. Faute d'intervention humaine, ... more La cuisine consiste en une suspension du cours naturel des choses. Faute d'intervention humaine, la trajectoire d'une pomme la conduit immanquablement de l'arbre au sol, puis à la putréfaction. Il y plusieurs manières de différer cette évolution qui toutes engagent un dialogue entre l'homme et son milieu. Il ne s'agit pas seulement, en matière de cuisine, de satisfaire à des nécessités biologiques, mais de sélectionner les aliments convenables, de « bien les laver », de « bien les cuire », bref, qu'ils soient en adéquation avec une certaine conception des choses. Ainsi, les discours sur la nourriture relèvent d'une morale, ils se fondent sur la distinction entre le bon et le mauvais. Les derniers avatars de la civilisation occidentale ont revêtu ces discours de nouveaux déguisements, nommés « traçabilité », « commerce équitable », « produits biologiques et authentiques », mais la structure sous-jacente perdure.
MATHELART P., FLORENT G., Les apports de la céramologie à la connaissance de l’évolution urbaine de Reims durant l’Antiquité tardive, in ACHARD-COROMPT N., KASPRZYK M. (dir.), L’Antiquité tardive dans l’Est de la Gaule II. Dijon : Société archéologique de l’Est, 2016
Résumé :
Depuis une vingtaine d’années, les fouilles se succèdent à Reims, permettant ainsi de... more Résumé :
Depuis une vingtaine d’années, les fouilles se succèdent à Reims, permettant ainsi de mieux connaître les grandes étapes de l’évolution de la ville. Ce sont les derniers épisodes de la période antique, placés entre le milieu du iiie siècle ap. J.-C. et la fin du IVe siècle ap. J.-C. qu’il s’agit d’appréhender ici. La combinaison des approches géographiques et chronologiques utilisées au cours de l’analyse permet de déterminer l’ordre et le rythme des modifications majeures ayant affecté le tissu urbain. En effet, le recours au concept d’horizon céramique permet de définir la nature du lien temporel qui unit des phénomènes pourtant éloignés sur le plan
spatial. De la sorte, la perception partielle développée site par site est dépassée au profit d’une vision globale accessible sous forme de cartes schématiques et datées. Elles révèlent la cohérence du schéma évolutif proposé pour la ville de l’Antiquité tardive.
MATHELART P., FLORENT G., BRUNET M., LEMAÎTRE S., SINDONINO S., ZECH-MATTERNE V., Un ensemble inédit daté de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle ap. J.-C. à Reims (Marne), in Société française d’étude de la céramique antique en Gaule. Actes du congrès de Nyon. Marseille : SFECAG, 2015
Les recherches archéologiques conduites au sud-est du forum de la ville romaine de Baelo Claudia ... more Les recherches archéologiques conduites au sud-est du forum de la ville romaine de Baelo Claudia ont permis de mettre au jour au-dessus du secteur monumental plusieurs phases de transformation, d’abandon et de réoccupation entre les iiie et vie s. Les structures découvertes ainsi que le nombreux mobilier qui leur était associé (monnaies, céramique, verre, métal, faune, etc.) fournissent un éclairage nouveau sur l’histoire et la nature de l’agglomération dans l’Antiquité tardive qui, entre la fin du ive s. et son abandon définitif au vie s., ressemble moins à une ville qu’à un gros village.
Excavations have been conducting on NE sector of Baelo Claudia Forum (Spain) for four years. Duri... more Excavations have been conducting on NE sector of Baelo Claudia Forum (Spain) for four years. During Late Empire, the sector was occupied by small houses built on ruins of the Early Empire Town. Until now, the 35 000 sherds give evidence of consumption and trade in 5th and 6th C AD.
Uploads
Monographies by Guillaume Florent
Articles by Guillaume Florent
Depuis une vingtaine d’années, les fouilles se succèdent à Reims, permettant ainsi de mieux connaître les grandes étapes de l’évolution de la ville. Ce sont les derniers épisodes de la période antique, placés entre le milieu du iiie siècle ap. J.-C. et la fin du IVe siècle ap. J.-C. qu’il s’agit d’appréhender ici. La combinaison des approches géographiques et chronologiques utilisées au cours de l’analyse permet de déterminer l’ordre et le rythme des modifications majeures ayant affecté le tissu urbain. En effet, le recours au concept d’horizon céramique permet de définir la nature du lien temporel qui unit des phénomènes pourtant éloignés sur le plan
spatial. De la sorte, la perception partielle développée site par site est dépassée au profit d’une vision globale accessible sous forme de cartes schématiques et datées. Elles révèlent la cohérence du schéma évolutif proposé pour la ville de l’Antiquité tardive.
Depuis une vingtaine d’années, les fouilles se succèdent à Reims, permettant ainsi de mieux connaître les grandes étapes de l’évolution de la ville. Ce sont les derniers épisodes de la période antique, placés entre le milieu du iiie siècle ap. J.-C. et la fin du IVe siècle ap. J.-C. qu’il s’agit d’appréhender ici. La combinaison des approches géographiques et chronologiques utilisées au cours de l’analyse permet de déterminer l’ordre et le rythme des modifications majeures ayant affecté le tissu urbain. En effet, le recours au concept d’horizon céramique permet de définir la nature du lien temporel qui unit des phénomènes pourtant éloignés sur le plan
spatial. De la sorte, la perception partielle développée site par site est dépassée au profit d’une vision globale accessible sous forme de cartes schématiques et datées. Elles révèlent la cohérence du schéma évolutif proposé pour la ville de l’Antiquité tardive.
Le projet de construction d’une résidence
possédant deux niveaux de parkings
souterrains rue Saint-Symphorien a amené
la DRAC (SRA Champagne-Ardenne) à
prescrire une fouille préventive.
Le projet de fouille porte sur l’intégralité de la
parcelle sur 5,5 m d’épaisseur (épaisseur des
vestiges mis en évidence par le diagnostic),
soit 2750 m3 de structures archéologiques à
fouiller.
Les résultats de cette fouille permettent de
distinguer 7 périodes principales. La première
voit le premier établissement anthropique
sur la parcelle entre 50 et 25 avant notre
ère. Les périodes 2 et 3 couvrent la période
gallo-romaine jusqu’à la fin de l’Antiquité.
Les périodes 4, 5 et 6 représentent les
aménagements et l’évolution de la parcelle
entre le IXe siècle et le XIXe siècle. La période
7 marque le XXe siècle.
La construction d’un immeuble pourvu de quatre niveaux de parking
souterrain a été précédée d’une fouille archéologique préventive sur une
surface de 2400 m2. Cette opération s’est déroulée dans des conditions
particulières, puisque la fouille a été réalisée dans les sous-sols existant du magasin des Galeries Rémoises dont les façades de style arts décoratifs sont conservées.
Cet immeuble est élevé sur un sous-sol d’une profondeur de 4 m qui a
engendré la destruction des vestiges archéologiques les plus récents.
Malgré cet arasement, le site apporte de nombreuses informations
significatives sur ce secteur de la ville antique localisé en bordure du forum antique et à proximité de deux rues qui s’inscrivent à l’intérieur du cadastre de la ville du Haut-Empire.
La fouille s’est déroulée de septembre 2005 à février 2006, dans un
environnement aménagé de lumières artificielles et de ventilations conçues pour l’évacuation des gaz d’échappement des engins de chantier.
La fouille archéologique fait apparaître un quartier urbain avec une
importante densité de vestiges archéologiques datés du milieu du Ier siècle av. notre ère jusqu’à nos jours conservés sur une épaisseur comprise entre 0,30 m et 0,60 m. L’occupation primitive est matérialisée par des empreintes de fondations représentées par des trous de poteau et des sablières qui signalent la présence d’un habitat construit en matériaux périssables.
Pour la période du Haut-Empire, on peut remarquer que l’îlot fouillé était
occupé par des maisons et une population aisée, au vu des éléments de
peintures murales, de fragments architecturaux et des tesselles de mosaïques découvertes dans des couches de démolition.
Les techniques de constructions changent : on voit apparaître des
constructions de murs fondés en craie compactée ou en pierres. Cette période voit l’apparition d’installation d’hypocaustes qui évoquent une amélioration du confort de l’habitat. L’architecture des maisons de ce quartier est sans comparaison avec celle des riches domus. Les périodes médiévales et post-médiévales sont également représentées par des structures en creux (puits, latrines et caves) et par des fondations de mur.
Malgré les difficultés rencontrées en raison de l’arasement des vestiges archéologiques sur 4 m d’épaisseur et des bouleversements apportés par les divers aménagements du sous-sol, les résultats obtenus prennent un certain poids en fonction de l’importante surface dégagée.
Cette opération, malgré une forte érosion des couches archéologiques a
donc permis d’apporter des éléments significatifs pour la connaissance de la ville antique tout en posant un certain nombre d’interrogations qui seront à résoudre durant l’étude des données archéologiques recueillis sur le terrain.
Il est assez vite apparu que plusieurs des corpus appréhendés, malgré le fait qu’ils correspondaient à un même site, voire à la même structure ou unité stratigraphique, étaient divisés entre plusieurs lieux de conservation : le dépôt de la rue Eugène Varlin, le Musée des Beaux-Arts et une collection privée. Ce caractère incomplet interdit donc pour l’instant de se livrer à des interprétations abouties.
Dans le cadre de ce rapport, 231 graffites et deux tituli picti sont traités. Ils proviennent de onze opérations archéologiques différentes, réalisées entre 1962 pour la plus ancienne, et 2017 pour la plus récente (tab. 1).
Chaque graffite a été photographié et dessiné puis saisi dans la base de données FilemakerPro créée par Morgane Andrieu et réadaptée pour les besoins de l’étude, avec la collaboration de Guillaume Florent. Les fiches d’enregistrement sont transmises en annexe au rapport au format numérique.
Une seconde campagne est prévue en 2022 pour étudier environ 200 graffites supplémentaires, sachant que 178 d’entre eux sont d’ores et déjà isolés et localisés au sein des trois lieux de dépôt identifiés (...)