Les Blessures Du Sportif

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Matière : c.m.

s
Enseignant : Mr FELTANE.S
Conseiller en méthodologie
d’entrainement spécialité FB
LES BLESSURES DU SPORTIF
Dans la pratique sportive on rencontre 2
grands types de blessures :
Celles qui surviennent lors d’un choc ou
un accident : les traumatismes
Celles qui sont liées à la répétition du
geste et la quantité d’entrainement :
les microtraumatismes
LES TRAUMATISMES

Ces blessures sont liées à un choc, à une chute,


un mouvement forcé, …
Elles concernent donc essentiellement les
sports dans lesquels les chocs sont fréquents
et souvent violents comme les sports de
combat ou le rugby
Ceux dans lesquels les gestes réalisés à
grande vitesse comme le ski ,Mais peuvent
aussi survenir sur des mouvements anodins
comme les entorses de cheville lors d’un
simple mouvement de torsion
- Ces accidents peuvent survenir:
- Sur les os : ce sont les fractures.
- Sur des articulations : des
luxations et des entorses
- Sur les muscles : des
hématomes et des déchirures
les os
LA FRACTURE
• La fracture est une rupture de la
continuité de l’os qui peut
prendre des formes plus ou
moins graves :
–De la fracture simple sans
déplacement à la fracture
avec déplacement ou plus
grave encore avec éclatement
osseux.
Les fractures sont liées à :
un choc direct
Rupture à l’endroit de
l’impact
ou un choc indirect.
Rupture à distance du
point d’impact
Notion de diffentes
blessures
TRAITEMENT DES FRACTURES
Long : de 45 jours minimum à 90 jours selon la
localisation et le type de fracture
En fonction de la gravité de la fracture :
Traitement orthopédique :
le médecin va immobiliser le membre
concerné avec un plâtre ou une attelle.
Traitement chirurgical :
si les dégâts osseux sont plus graves il va
procéder à une intervention chirurgicale
pour réduire la fracture
CONDUITE À TENIR
- Prévenir les secours.
- Eviter aggravation :
sécuriser
stopper une hémorragie, immobiliser le
foyer de fracture.
- Ne pas donner à boire ou à manger.
- Ne pas tenter de réduire la fracture.
- Surveiller état de conscience
- Surveiller la ventilation du sujet.
ARTICULAIRES
TRAUMATISMES ARTICULAIRES
• Selon la gravité du traumatisme on
rencontre 2 types de blessures au niveau
des articulations:
– ENTORSE : il y a perte de contact
momentanée des surfaces articulaires.
Mais elles restent en position
anatomique.
– LUXATION : il y a perte contact fixée des
surfaces articulaires. Dans ce cas là,
elles ne retrouvent pas la position
anatomique.
L’ENTORSE
Il y a perte de contact momentanée des surfaces
articulaires suite à
un mouvement inadapté
un mouvement forcé
un choc
La gravité de l’entorse est proportionnelle au
pourcentage de fibres ligamentaires qui ont été
rompues dans l’accident
On l’apprécie à partir de 3 indicateurs :
La douleur
L’importance de l’hématome
L’impotence fonctionnelle
L’ENTORSE
Elle concerne essentiellement 3
articulations :
Cheville : c’est l’entorse la plus fréquente
Genou : survient quand le pied se bloque
au sol et que le haut du corps est
entraîné dans un mouvement de rotation
Acromio claviculaire : survient souvent
lors d’un choc sur l’épaule
ENTORSE CHEVILLE
 Entorse externe est
l’entorse la plus fréquente.
Elle représente 90% des
entorses
 Survient lors d’un
mouvement de torsion
forcée et que le pied s’est
tordu sur lui-même
 Elles est souvent
accompagnée d’un
hématome
CONDUITE À TENIR
Immédiatement : appliquer le
protocole GREC
En fonction de la gravité
traitement médical et
rééducation avec
kinésithérapeute
PROTOCOLE GREC
 Glace.
 On pose de la glace dés que possible sur
l’articulation pour limiter l’œdème
 Ce glaçage est fondamental pour la qualité du
traitement qui va suivre
 Repos.
 On met l’articulation au repos pour éviter une
aggravation de l’entorse
 Elévation.
 On élève le membre concerné pour drainer
l’hématome
 Compression.
 On fait une compression pour limiter l’afflux
sanguin au niveau de la zone traumatisée
LA LUXATION
C’est un traumatisme beaucoup plus grave
La déformation est visible et palpable
On trouve souvent des lésions associées :
ligaments, tendons, muscles, vasculaires
et neurologiques voir osseuses.
Les douleurs peuvent provoquer une
syncope

Le traitement sera orthopédique et


chirurgical
CONDUITE À TENIR
- Prévenir les secours.
- Eviter aggravation :
sécuriser
stopper une hémorragie, immobiliser le
foyer de fracture.
- Ne pas donner à boire ou à manger.
- Ne pas tenter de réduire la luxation
- Surveiller état de conscience
- Surveiller la ventilation du sujet.
ATTENTION
Une entorse de la cheville n’est pas un accident anodin
: il ne faut jamais la négliger
La phase de glaçage est fondamentale dans la
perspective de la rééducation. Elle qui va faciliter la
suite du traitement.
Il est conseillé de faire un examen médical pour la
traiter immédiatement et éviter toute aggravation.
Il faut respecter les délais prescrits par le médecin pour
éviter une instabilité qui va handicaper le sujet dans
sa pratique sportive voire dans sa vie quotidienne.
LE GENOU
Articulation très sollicitée
et très exposée en
pratique sportive
La stabilité du genou
repose sur l’intégrité des
ligaments latéraux et des
ligaments croisés qui
maintiennent l’articulation
en place
TRAUMATISMES DU GENOU
Ce sont des traumatismes qui surviennent le
plus souvent sur un mouvement en flexion et
rotation de l’articulation: une cheville est
bloquée au sol et le buste qui pivote ou sur un
choc
On rencontre 2 lésions
L’entorse des ligaments latéraux : c’est la
moins grave
Une atteinte des ligaments croisés qui peut
aller jusqu’à la rupture. C’est la blessure la
plus grave
RUPTURE DU LIGAMENT CROISÉ
ANTÉRIEUR
Accident grave ne survenant
pas exclusivement dans un
contexte brutal
Traumatisme ou mouvement
forcé en hyper flexion ou hyper
rotation du genou.
2 signes fondamentaux :
Sensation de genou qui se
dérobe
Craquement
CONDUITE À TENIR
Entorse simple : protocole GREC
Entorse grave ou rupture :
prévenir les secours
éviter aggravation : sécuriser et
immobiliser
Surveiller l’état de conscience du
sujet, la ventilation, la circulation.
TRAITEMENT
 Entorse simple des ligaments latéraux
 Protocole GREC + Traitement médical +
Kinésithérapie
 Rupture du ligament croisé
 Traitement chirurgical pour remplacer le ligament
rompu par un greffon
 Rééducation par un kinésithérapeute à base de
renforcement musculaire, d’étirements et
d’exercices de proprioception
 Il faut un délai de 6 mois avant de reprendre
l’activité sportive et 1 an avant de retrouver le
niveau de départ
CRAMPE
C’est une contraction violente et douloureuse
d’un muscle souvent
Elle est souvent liée à la fatigue
Traitement :
étirement passif : il faut essayer d’étirer
progressivement le muscle dans le sens
opposé à la contraction
massage doux pour détendre le muscle

hydratation
COURBATURE - CONTRACTURE
COURBATURE - CONTRACTURE
Contraction exagérée et prolongée d’un muscle
pendant plusieurs jours
Survient quand on sollicite les muscles de façon
excessive et dans un contexte de fatigue
Traitement :
Appliquer de la chaleur

Faire des étirements passifs

Masser pour détendre le muscle

Hydratation
ACCIDENTS MUSCULAIRES
• Les lésions du muscle présentent plusieurs niveaux de
gravité
–L’élongation est simplement un étirement excessif
au-delà de ses possibilités physiologiques qui
survient dans un contexte de fatigue ou à cause d’un
échauffement insuffisant
–La déchirure est une rupture de quelques fibres
musculaires qui survient lors d’une contraction
violente, dans un contexte de fatigue et/ou à cause
d’un échauffement insuffisant
–La rupture est un stade plus avancé, qui se
caractérise par la déchirure totale de plusieurs
faisceaux musculaires et survient dans un contexte
d’effort violent
TRAITEMENT
Il sera fonction de la gravité de l’atteinte :
Pour l’élongation
Repos 10 à 15 jours + Contention
Pour la déchirure
Repos 30 jours + glaçage

Pour la rupture
Arrêt de l’activité 45 à 60 jours

Immobiliser le segment

Traitement chirurgical
HEMATOME
Poche sanguine provenant de l’écrasement ou de la rupture des
capillaires suite à un choc direct sur le corps du muscle
Traitement :
 application de froid le plus rapidement possible à
l’apparition de l’hématome, pour limiter l’afflux sanguin
 compression sur le point d’impact avec un bandage
 suivi médical
 ne jamais masser car cette action va à l’encontre des
précédentes en créant un afflux de sang sur la zone
traumatisée
 ne jamais appliquer de chaleur non plus car elle accentue
le flux sanguin sur la zone traumatisée
MICROTRAUMATISMES
Les microtraumatismes sont des phénomènes
d’usure liés à la répétition du geste sportif.
Ils sont le dénominateur commun de nombreux
sports puisque la répétition du mouvement est la
base de l’entrainement sportif
Ils concernent essentiellement les tendon qui sont
particulièrement sollicités dans tous les
mouvements. L’inflammation des tendons : les
tendinites (ou tendinopathies) est le
microtraumatisme le plus fréquent
TENDINITE
Douleur inflammatoire du tendon
liée à la répétition du geste sportif
et aux contraintes mécaniques
exercées sur le tendon
Pathologie très problématique en
pratique sportive car longue à
guérir
Les tendinites sont localisées sur les
tendons les + utilisés dans la
pratique sportive : tendon
d’Achille, genou, coude , épaule .
TRAITEMENT DES TENDINITES
Le premier traitement est la mise au
repos du tendon. Il y a arrêt de l’activité
tant que le tendon est douloureux
Application de glace pour diminuer
l’inflammation du tendon.
Traitement médical va essentiellement
traiter la douleur (antalgiques)
Kinésithérapie
TRAITEMENT DES TENDINITES
En kinésithérapie, il est à base de :
massages
étirements spécifiques
renforcement musculaire excentrique
En cas d’échec on aura recours au
traitement chirurgical.
PREVENTION
Une prévention commune des accidents
traumatiques et micro traumatiques
repose sur 4 points fondamentaux
Hydratation
Etirements
Échauffement
Renforcement musculaire
ÉTIREMENTS
 Les étirements sont un élément
fondamental de prévention et de
rééducation de nombreuses pathologies
micro traumatiques et traumatique

 Pour être efficace  il faut s’étirer


régulièrement : « Peu et souvent est
mieux que beaucoup de temps en
temps »
ÉTIREMENTS
Les étirements sont recommandés systématiquement avant et
après un effort :
En phase d’échauffement :
 Etirements actifs :

 courts (6 à 10 secondes)

 alternés avec exercices de course ou répétition du geste

 exécutés en position debout

En phase de récupération :


 Etirements passifs :

 plus longs:10 à 30 secondes par groupe musculaire

 souvent exécutés assis ou allongés


ÉTIREMENTS
Pour faire des étirements de bonne qualité il y a
quelques règles à respecter :
Faire une mise sous tension progressive, sans à-
coups ou de temps de ressort
Faire un relâchement progressif en fin d’exercice
Être rigoureux sur le positionnement pendant
l’exercice
Ressentir la mise sous tension du muscle mais ne
faut pas éprouver de sensation de douleur
Ne pas bloquer la respiration : souffler sur la
position d’étirement et inspirer sur le retour
ÉCHAUFFEMENT
• Il est important de toujours réaliser un échauffement
lent et progressif pour :
– augmenter progressivement la température du corps
ce qui amélioration la coordination et la vitesse des
mouvements
– augmenter le rythme cardiaque, l'afflux sanguin
et la dilatation des vaisseaux, ce qui amène plus
de sang, donc plus d'oxygène aux muscles
– lubrifier les articulations, ce qui est déterminant
dans la prévention des blessures articulaires.
ÉCHAUFFEMENT
Plus le sujet est âgé ou sédentaire plus l’échauffement
doit être long et progressif
ATTENTION : pour bien s’échauffer, il faut toujours tenir
compte des facteurs climatiques :
la chaleur
Elle a tendance à limiter l’échauffement
Il ne faut pas confondre « avoir chaud » et « être
échauffé »
le froid
Il fragilise le muscle, le tendon et les ligaments
En cas de froid, il faut faire un échauffement plus
long et rester « chaud » (couvert + mobile)

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