Gestion Budgétaire
Gestion Budgétaire
Gestion Budgétaire
I- La pertinence du coût
II- Le pouvoir du gestionnaire sur les coûts
I- Définition
II- Les qualités d’un bon contrôle budgétaire
III- Utilité et limites du suivi budgétaire
IV- Suivi des réalisations
V- Le processus de suivi budgétaire
VI- Les calculs et analyses des écarts
VII- L’interprétation des écarts
VIII- Prises de décisions correctives
CHAPITRE IV : LE SYSTEME DE MESURE DES
PERFORMANCES ET LE TABLEAU DE BORD
6- ELIEL SAARINEN
Le Contrôle de Gestion est un ensemble de
moyens et de méthodes de toutes natures,
permettant de garder la maîtrise de la marche de
l’entreprise.
7- DAVID ANDERSON
Le Contrôle de Gestion doit veiller à garder efficiente et
économique chaque partie de la structure, compliquée
et grandissante de l’organisation.
Mettre en évidence clairement la segmentation de
l’entreprise dans ses différentes activités, dans le but
d’une planification intelligente de la gestion.
8- JEAN LOUP ARDOIN - DANIEL MICHEL et JEAN
SCHMIDT
Le Contrôle de Gestion constitue un ensemble d’actions,
procédures et documents visant à aider la direction
générale et les responsables opérationnels à maîtriser
leur gestion, pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
9- PLAN COMPTABLE GENERALE Français
b- Rôle d’observateur
Le rôle d’observateur du contrôleur de gestion se
manifeste tant dans ses fonctions que visà-vis des
contraintes qu’il subit, ou des bases sur lesquelles
ses fonctions reposent. Il doit analyser pour la
direction générale et les responsables concernés,
l’environnement, ainsi que le climat psychologique et
social de l’entreprise.
Il doit observer pour les opérationnels, la
manière dont les objectifs et la structure sont
définis et perçus.
• Organisation;
• Comptabilité générale;
• Informatique;
• Celles qui assurent le fonctionnement de la procédure
budgétaire, le suivi de la
3- Présentation des résultats et tableaux de bord
-Elle
doit également définir la dimension de son
domaine d’activité : nationale ou internationale.
4- La communication
Un bon fonctionnement de la structure nécessite la
création d’un réseau de communications qui permet
de mettre en relation les organes entre eux et
d’établir la dépendance des uns par rapport aux
autres.
B- Les différentes catégories de structures
La structure implique l’idée de division et de
répartition, d’organisation et de coordination
entre les groupes. En partant de ces notions, on
peut dégager quatre points qui sont à la base
du classement des différentes sortes de structure :
- la hiérarchie
- les fonctions
- les produits ou services
- les régions
1- La structure hiérarchique
Elle est basée sur le principe de Fayol selon lequel «
pour une action quelconque, un agent
ne reçoit des ordres que d’un seul chef ».
C’est une structure de commandement pyramidale,
là où l’autorité hiérarchique du chef
d’entreprise s’exerce directement sur les
subordonnés immédiats, et indirectement par
l’intermédiaire de délégations successives, sur
l’ensemble des employés.
Le degré de rattachement d’un organisme à un autre
correspond au nombre de délégations
successives d’autorité existant entre son
commandement et celui de l’organisme en question.
Le rattachement exprime la dépendance
hiérarchique.
1- Le système d’informations
b- Sensibilisation
Il sensibilise les responsables d’unités, à la part des
travaux leur revenant dans ce même domaine, et les
assiste pour ces travaux.
c- Normes et standards
Il détermine les normes générales en matière de
statistiques, à appliquer à tous les services et
unités de l’entreprise (type, fréquence, production,
contenu). Il évalue aussi les normes en matière de
coûts et d’activités, ainsi que les standards qui
permettent la mesure des performances.
4- Travaux de synthèse
a- Tableaux de bord
Il est chargé de mettre au point les tableaux de bord,
instruments d’aide à la décision, et de
s’assurer que la direction générale et les
responsables concernés disposent en permanence
des informations requises.
2- Analyses économiques
a- Les études
Réalise des études économiques particulières, tels que
l’étude de la rentabilité de nouveaux investissements
(ouverture de point de vente par exemple) ; le
développement d’un secteur d’activité ou le lancement de
nouveaux produits.
b- Les marges
Il fournit périodiquement à la direction commerciale
et aux autres unités concernées, les marges
dégagées, par leur comptes d’exploitation et
l’analyse de la rentabilité qui en découle.
D- Rôle de conseil
Sa mission est aussi orientée vers l’assistance et le
conseil de la direction générale et des autres
responsables.
1- A la direction générale
- Il intervient et assiste la direction générale dans
toutes les phases du processus de contrôle de
gestion.
- Il donne son avis sur la politique à suivre par
l’entreprise, dans le domaine du personnel, en
matière commerciale et d’investissement.
- Il organise les comités de contrôle et son avis y est
prépondérant.
2- Aux responsables dirigeants
- Il aide les responsables lors de la formulation de
leur objectifs.
- A chaque responsable, il apporte son aide pour
formuler les hypothèses et pour calculer les
éléments des budgets.
- Il participe à l’explication des défaillances et
conseille éventuellement les responsables
opérationnels chargés de prendre les mesures
correctrices.
E- Qualités du contrôleur de gestion
La réussite du système de contrôle de gestion
dépend, en plus des procédures écrites, des qualités
qui se trouvent en la personne du contrôleur de
gestion.
Du fait qu’il soit confronté dans la vie de tous les
jours à des comportements d’hommes, à des
motivations très diverses, et à des réactions
imprévues qui ne sont pas toujours tentées
de se remettre en question ; il doit faire preuve de
psychologie, écouter, réfléchir, persuader et
convaincre. Il doit concilier les techniques avec la
cellule élémentaire de l’entreprise qui est l’homme
1- Qualités liées à la fonction
a- Qualités techniques
• Il doit connaître les techniques avec lesquelles il
bâtit les outils de contrôle de gestion
(comptabilité, informatique, organisation, contrôle
budgétaire) et maîtriser naturellement les procédés
et les produits de l’entreprise.
• Posséder une vaste culture de gestion, pour
pouvoir comprendre aussi bien les difficultés que
rencontre un chef de production, que les exigences
du responsable de la trésorerie par
• Avoir un esprit d’analyse et de synthèse.
• Etre doté d’une capacité à la formation, au dialogue
et à la sensibilisation.
b- Qualités de dynamisme et d’organisation
Rigueur
Mobilité
Initiative
Espritde création
Sens des responsabilités
Pragmatisme
Goût de l’effort
Le contact facile
De la souplesse
o autonomie
o aptitude au travail en équipe
o adaptativité
o diplomatie
o disponibilité
Des qualités de communication animation
o aptitude au dialogue et à la négociation
o capacité à expliquer, convaincre, et même... «
capacité à faire vivre et parler les chiffres ».
A- Le coût d’opportunité
Selon P. LASSEGUE, le coût d’opportunité est le
manque à gagner résultant du renoncement qui
implique tout choix. Il s’analyse plus comme une
perte de ressources probables que comme un coût à
proprement parler.
La comptabilité analytique tournée
essentiellement vers une optique de maîtrise des
coûts néglige cette notion.
C’est le cas par exemple :
- du manque à gagner résultant de la rupture de
stock et des demandes non satisfaites qui en
découlent ;
- le coût d’opportunité sociale, tels que l’absence
d’un opérateur, l’apparition d’un conflit ou une
dégradation du climat social comme source de
manque à gagner.
B- Les autres catégories de coûts
1- Coût réversible et coût irréversible
a- Coût irréversible
Un coût est dit irréversible, lorsqu’il n’est plus permis
de revenir sur la décision d’engagement. Il en est ainsi
de la décision d’installation d’une nouvelle machine qui
est considérée comme irréversible.
L’augmentation des coûts irréversibles réduisent le
champ d’action du décideur.
b- Coût réversible
Il est dit réversible dans le cas où on peut revenir sur
une décision après sa constatation.
C’est le cas par exemple de l’engagement des heures
supplémentaires.
2- Le coût contrôlable et le coût administré
a- Coût contrôlable
Un coût est dit contrôlable quand le décideur a un
pouvoir total sur l’apparition de ce coût
(embauche d’un salarié par exemple).
b- Coût administré
Le coût est administré quand il s’impose au
décideur de l’extérieur de l’entreprise par
l’administration ou les pouvoirs publics, telle que les
charges sociales, fiscales ou les redevances.
3- Coûts déterminés et coûts discrétionnaires
a- Coût déterminé
Un coût est dit déterminé quand il a une relation
claire avec l’effet obtenu : la consommation de
matière qui est dépendante de la production
effectuée.
b- Coût discrétionnaire
Un coût est dit discrétionnaire lorsque la relation
est plus diffuse (discrète) avec le résultat.
Ainsi, il es difficile de trouver par exemple un
corrélation entre les tâches administratives et
la consommation de fournitures de bureau.
4- Coût visible et coût caché
Un coût caché est provoqué par un élément connu :
délai d’attente entre lots de fabrication
par exemple, et dont les charges qu’il génère, ne
sont pas isolées par le calcul mais agrégées
à un autre coût de l’entreprise qui est le coût de
production des produits fabriqués.
Le contrôle des coûts intégré au système
d’information de gestion n’est pas en mesure de
calculer les coûts cachés.
La non-qualité, les délais d’attente des clients sont
des exemples de coûts cachés. En général, tout ce
qui relève de la qualité du service ou du produit
s’apparente à des coûts cachés.
Il est possible d’évaluer une partie des coûts cachés
par des études spécifiques.
L’augmentation des pièces rebutées peut exprimer
une baisse de la qualité des produits
fabriqués.
Ainsi, la recherche de la « qualité totale » dans
l’entreprise tendra à mettre en évidence tous
les coûts cachés de non qualité.
5- Les coûts internes et les coûts externes
Les coûts externes sont des coûts transférés à des
tiers extérieurs à l’entreprise. Ainsi celle
qui transfère l’obligation de stockage chez un
fournisseur ou qui fait supporter par la collectivité les
charges de dépollution qu’engendre son activité,
reporte sur les autres des charges qu’elle devrait
supporter : il s’agit des coûts externes.
L’autorité du décideur est limitée à l’ensemble des
coûts internes contrôlables. Elle sera forte sur les
coûts visibles, réversibles et non discrétionnaires.
A l’opposé, le décideur n’a que peu d’emprise sur les
coûts administrés externes.
Le pouvoir du décideur sur les coûts est donc limité.
Le schéma suivant essaie de résumer les coûts
inhérents à toute organisation qu’ils soient ou
non pris en compte par la comptabilité analytique.