Gestion Budgetaire Et Previsionnelle 2 PDF
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1
LA METHODE BUDGETAIRE ET SES LIMITES
INTRODUCTION
LES DECISIONSSTRATEGIQUES
(Axes et grandes orientations)
ACTIONS DE GESTION
(Modalités et moyens mis en œuvre)
CONTROLE DE GESTION
(Analyse des écarts : résultats - prévisions)
La remise en cause des présupposés se fait à la fois au niveau des prévisions et à celui des
vertus du contrôle (H MINTZBERG Grandeur et Décadence de la PLANIFICATION
STRATEGIQUE, Dunod 1994, 414 pages).
L'ERREUR DE LA PREDETERMINATION.
L'incertitude est le talon d'Achille de la planification (SAWYER 1983). WILLIAM
DIMMA (1985) affirment ne connaître que 4 façons de faire face au futur: l'ignorer, le
prédire, le contrôler et pouvoir y répondre. En l'absence des deux autres, la première et la
quatrième ne relèvent pas de la planification. L'essentiel de la planification relève de la
deuxième proposition et éventuellement de le troisième à travers le pilotage organisationnel.
1. LA PERFORMANCE DE LA PREVISION.
Si l’environnement de change pas et si les planificateurs réagissent bien, la prévision par
extrapolation fonctionne. Il y a prévision par extrapolation.
Le futur n'existe pas. Comment peut-il y avoir de la connaissance vis à vis de quelque chose
qui n'existe pas. MAKRIDAKIS (1981) affirme que la prévision à long terme (deux ans) est
notoirement inexacte. dans le domaine de la prévision, la simplicité marche en général mieux
que la complexité ( PANT et STARBUCK 1990). La complexité méthodologique confond le
bruit aléatoire avec l'information.
Ceci dit comment les organisations peuvent-elles se conduire dans le cadre de telles
inexactitudes et continuer à planifier avec confiance.
4. PREVISION ET TURBULENCE.
La turbulence, nous l'avons vu, dissimule la préférence des planificateurs pour la stabilité
(peur de l'incertitude et de la perte de contrôle). L'environnement turbulent est en fait le
produit de l'imagination des planificateurs conventionnels qui ne peuvent intégrer les
discontinuités, voir même l’intensité concurrentielle.
PREVISIONS D’ACTIVITE
(Le budget des ventes et autres
outils)
INVESTISSEMENTS
DESINVESTISSEMENTS Capacité adaptée
aux besoins économiques ?
FINANCEMENTS non
DEGAGEMENTS
oui
BUDGET DE TRESORERIE
Encaissements Décaissements
LA REALITE DE LA DEMARCHE
ACTIONS
ACTIONS
RETRO-ACTIONS
RETRO-ACTIONS
- l’établissement de prévisions précises est un facteur de crédibilité vis à vis de l’ensemble des
fournisseurs de ressources de l’entreprises (actionnaires, prêteurs et fournisseurs).
- les outils disponibles permettent de réitérer à volonté le processus de prévisions compte tenu
de l’occurrence ou de la prise en compte de nouvelles variables.
- l’analyse des écarts permet de procéder à une gestion par ajustements successifs de façon à
optimiser les emplois et les ressources.
Produits et charges d’exploitation mois indice 100 1996 (en milliers de dirhams)
Chiffre d’affaires HT 6 000
Coût d’achat des marchandises vendues 4 200
Charges de personnel (fixes) 1 080
Frais généraux (fixes) 300
Publicité (fixes) 150
Amortissements 200
La TVA (20%) s’applique à l’ensemble des ventes et des achats. Elle concerne en outre
la publicité et la moitié des frais généraux.
Les fournisseurs de marchandises sont réglés pour 1/3 à 30 jours fin de mois et pour 2/3
à 60 jours fin de mois. Les autres fournisseurs sont réglés comptant.
Les achats sont livrés le mois M en fonction des prévisions de consommation du mois
M+2. Le stock au 31/12/96 représente approximativement la consommation des deux
mois à venir. S’agissant de ventes au détail, tous les clients règlent comptant.
Les charges sociales se montent à 35% des salaires bruts et les cotisations salariales à
15%. L’ensemble est réglé le 15 du mois suivant le paiement du salaire net qui a lieu en
fin de mois.
Aucun investissement n’est prévu sur l’année 1997.
Informations complémentaires sur le bilan au 31/12/96/ :
- les charges sociales à payer en janvier 1997 s’élèvent à 400 K DH ;
- la dette d’impôt sur les sociétés est de 100 KDH (acomptes déduits de 80 KDH) ;
- la TVA à décaisser en janvier s’élève à ? .
Le fonds de roulement net global comprend les éléments suivants (en KDH) :
- capitaux propres : 4 500
- dettes de financement : 879 (emprunt contracté début janvier 1994 et
remboursable en 10 annuités constantes, fin décembre de
chaque année, au taux de 12%)
- immobilisations nettes : 6 000
Travail à faire
Présenter le budget de trésorerie pour l’année 1997.
Vous proposerez une éventuelle utilisation du volant de trésorerie que vous estimez
excédentaire par rapport aux besoins liés à l’activité normale de l’entreprise.
PLAN STRATEGIQUE
DECISIONS ORGANISATIONNELLES
OFFRE COMMERCIALE
Prévision des ventes et marchés
Marketing Mix
Le plan s’attachera à définir clairement dans le temps et l’espace la répartiton des efforts
monétaires et non monétaires entre les différentes variables d’actions et les acteurs de terrain.
Ce travail est établi en interdépendance avec la démarche prévsionnelle portant sur les
marchés et les capacités.
3. LE PLAN PRODUCTION
LA JUSTIFICATION A PRIORI
Il est bien sûr la plupart du temps contraint par les capacités d’absorption du marché et les
moyens technologiques et financiers existant et planifiés dans le cadre du plan de
développement. Il décrit de façon détaillée l’ensemble des contraintes technologiques et
techniques associées au démarches d’expansion et de diversification.
Dans la plupart des cas il peut néanmoins apparaître comme une contrainte pour les autres
plans, en termes de savoir faire, de capacité et de faisabilité financière notamment.
ORGANISATION DE LA
PRODUCTION
Le plan doit proposer des niveaux de production qui soient compatibles avec les objectifs
définis de façon verticale et les contraintes et objectifs existant aux différents niveaux
fonctionnels.
Le plan de production se veut dynamique au sens ou il concerne des choix d’investissements
(capacité, modernité et développement recherche de processus. Il envisage également les
choix d’internalisatione et d’externalisation envisageables en harmonie avec le contenu
volumique et monétaire du plan stratégique retenu.
Le personnel constitue le véritable point critique dans la mise en place d’une stratégie. La
qualité des personnes est leur degré de mobilisation autour de l’axe retenu est le réél facteur
de compétitivité et d’avantage concurrentiel de la firme. On notera en outre que si les
comportements attendus doivent être pro actif par rapport à la stratégie retenue, ils peuvent
être restricitifs et défensifs (expression d’un conflit latent dans l’entreprise).
5. LE PLAN FINANCIER
LA JUSTIFICATION A PRIORI
Le plan financier est le point de départ de l’action stratégique (chiffrage des objectifs
économiques) mais aussi l’aboutissement des décisions prises dans chaque domaine
fonctionnel et au plan général. Il constitue une analyse de la faisabilité finale du plan de
développement et doit traduire dans le chiffrage et la répartition des moyens les choix
stratégiques et les ressources disponibles a priori.
LE CONTENU DU PLAN
La prévision des ventes est le plus souvent la première étape de l’élaboration des budgets. Elle
témoigne naturellement de lé référence aux marchés et de leurs capacités d’absorption de
l’offre de l’entreprise. La prévision des volumes permet de fixer les capacités de production
de l’entreprise ainsi que les coûts, la prévision des valeurs détermine le niveau des ressources
et la prévision des échéances l’ordonnancement de la production, ainsi que les niveaux
éventuels de trésorerie et donc en grande partie l’équilibre financier.
La prévision budgétaire, bien que s’inscrivant dans un horizon généralement de court terme (6
à 12 mois) doit être cohérente avec la stratégie générale et commerciale de l’entreprise ainsi
bien sûr que les plans marketing qui en résultent.
Les outils permettant de construire le budget des ventes font l’objet d’un enseignement
spécifique au sein du module. Un cours de 9 heures sera consacré à la prévision des ventes.
A Le principe :
La prévision des ventes consiste à déterminer les ventes futures :
- en quantités
- en valeur
- en parts de marché
- en échéances
en tenant compte
- des tendances et des contraintes imposées à l’entreprise (facteurs exogènes)
- des décisions de politique générale de l’entreprise
Les prévisions des ventes sont nécessaires à la fois pour le court et le long terme
- à long terme, elles permettent d’envisager les investissements et leur financement ;
- à court terme, elles permettent d’établir des programmes de production et
d’approvisionnements et le budget de trésorerie.
On en déduit: X= D + O + I + M + T
Nous observons donc que le CA de l'entreprise, dans ce cas simple, dépend de facteurs
exogènes (I et M) de facteurs endogènes (T et O) et d'un facteur mixte dans la mesure où les
parts de marché de l'entreprise et sa tarification peuvent l'influencer (D).
De la finesse relative de l'analyse et de la part relative de chacun des facteurs explicatifs
dépendront les préconisations stratégiques éventuelles et les éventuelles recherches ou
consolidations de positionnement.
Ainsi par exemple, une entreprise qui verrait son offre stable avec une tarification stable où à
la baisse, une variation de la demande globale favorable et une évolution des prix du marché à
la hausse risque-t-elle de gâcher un potentiel de marge précieux et/ou de se positionner (sans
forcement le souhaiter) vers le bas de gamme.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises ont une activité qui peut se répartir sur plusieurs
produits, plusieurs marchés et clients, divers modes de commercialisation (vendeurs, canaux
et circuits de distribution). L'analyse du CA peut donc faire l'objet d'une décomposition fine
des conditions dans lesquelles l'entreprise réalise son offre, rejoignant dans ce sens le contrôle
Exemple :
Soit le chiffre d’affaires d’une entreprise donné de façon trimestrielle:
ANNEES Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
1 1000 1200 1400 1150
2 1050 1350 1500 1300
3 1100 1450 1700 1400
4 1250 1650 1850 1550
Principe : recherche des paramètres de la fonction y = f (x) qui rende la plus faible possible la
somme des carrés des distances entre la valeur observée Yi et la valeur ajustée Y’i.
Il est possible de présenter les différentes méthodes en référence aux cycles habituels des
produit, secteurs et firmes.
Phase 1 : LANCEMENT Fonction exponentielle
Phase 2 : CROISSANCE Fonction linéaire puis logarithmique
Phase 3 : MATURITE Fonction constante
Phase 4 : DECLIN Fonction décroissante
Exemple :
Soit le chiffre d’affaires d’une entreprise donné de façon temporelle:
TEMPS(Xi) 1 2 3 4 5
CA (Yi) 7 10 15 18 23
Exemple :
Soit le chiffre d’affaires d’une entreprise donné de façon trimestrielle:
ANNEES Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
1 1000 1200 1400 1150
2 1050 1350 1500 1300
3 1100 1450 1700 1400
4 1250 1650 1850 1550
On remarquera que cette méthode a pour principal inconvénient qu’elle donne la même
importance aux observations, indépendamment de leur ancienneté. Il y a là un risque non
négligeable d’erreur dans un environnement turbulent.
4° Le lissage exponentiel :
Les observations auront ici un poids décroissant en fonction de leur ancienneté. Pour une
période donnée t, la prévision des ventes est calculée selon la formule suivante :
Yt = y t-1 + (1-) Yt-1
Avec : Yt : prévision de la période t ;
y t-1 : observation de la période précédente
Y t-1 : prévision de la période précédente
: coefficient de pondération compris entre 0 et 1
Plus le coefficient est élevé, plus vite les informations passées vont perdre de leur
importance.
Exemple :
Soit la série (1,570) (2,550) (3,560) (4,570) (5,560) (6,565) et un coefficient = 0.8
On obtient une prévision pour la période 7 : Y7 = 564.31
Le passage de la prévision à celui de la budgétisation est rendu complexe par trois facteurs
principaux :
L’apport des démarches qualitatives et marketing aux prévisions quantitatives
La nécessaire répartition des résultats agrégés
L’impact des actions commerciales de l’entreprise et des réactions et actions des
concurrents.
Le budget de production a pour but « l’étude de la mise en œuvre de tous les moyens
matériels, méthodes et procédés, existants ou à créer afin d’assurer le potentiel de fabrication
nécessaire pour la réalisation dans les délais impartis des objectifs fixés par le budget des
ventes ».
A : Généralités :
L’un de ses éléments peut constituer un goulot d’étranglement ou un facteurs de non qualité et
de criticité de l’offre de l’entreprise. Un seul goulot peut gripper l’ensemble avec des effets
forts sur la relation de l’entreprise à ses marchés (rupture de stock par exemple)
Il s’agit de coûts évalués a priori pour faciliter certains traitements analytiques ou pour
permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.
Il s’agit d’établir pour une activité normale de l’entreprise des coûts prévisionnels considérés
comme normaux en vue de calculer par la suite d’éventuels écarts entre les coûts constatés et
préétablis.
Les coûts préétablis permettent une évaluation rapide de la production obtenue.
Exemple :
Soit une entreprise qui produits trois types de pièces P1, P2 et P3 dans trois ateliers A1, A2 et
A3 dont les temps de traitement en heures capacité totale par atelier sont respectivement de
2600, 2500 et 3000 heures. Pour des raisons commerciales, la production de P3 est
impérativement fixée à 200 unités.
Les temps de traitement par atelier des pièces sont les suivants (temps unitaire) :
P1 P2 P3
A1 4 2 1
A2 3 3 2
A3 2 5 3
1200
700
480
333
200
Pour assurer le plein emploi simultané des contraintes productives, il faut rechercher la ou les
combinaisons productives qui saturent toutes les contraintes concernées.
La solution optimale doit être retenue en terme de rentabilité.
Supposons que les produits P1, P2 et P3 dégagent une marge sur coûts variables de 160, 140,
50 DHS.
La solution optimale est celle qui maximise la marge sur coût variable globale, c’est à dire :
MAX F = 160P1 + 140 P2
C’est la fonction économique du programme, soit P2 = - 1.15 P1 + MAX DH
Soit P1 = 200 et P2 = 230
1200
700
480
333
200
B Les modèles :
Il s’agit de déterminer la quantité économique qui minimise le coût de gestion du stock afin
de permettre l’automatisation des procédures de réapprovisionnement.
Le coût K est minimum pour la valeur de Q qui annule la dérivée de K par rapport à Q
Exemple :
Soit une consommation annuelle C = 12 000 articles, un coût de passation des commandes de
200 DH et un taux de possession de 12%.
Le fournisseur propose les conditions de prix suivantes :
P = 42 pour des commandes inférieures à 900 unités
P = 40 pour des commandes entre 900 et 1200 unités
P = 38 pour des commandes supérieures à 1200 unités
Piloter l’organisation consiste à traiter et gérer de l’information. Cette information doit être
lisible, opérationnelle et récente. L’information comptable, matériel privilégié par le contrôle
de gestion, si elle produit de nombreuses informations n’est pas toujours adaptée aux attentes
et objectifs du contrôleur de gestion.
Elle n’est pas toujours assez explicite (trop agrégée et souvent insuffisamment
relative) ;
Elle est intermittente et périodique (la fréquence d’actualisation est trop espacée) ;
Les documents ne permettent pas une localisation précise des activités, responsables et
centres ;
L’information est trop souvent monétaire et relative essentiellement aux flux externes.
Si la comptabilité analytique répond mieux à un certain nombre de besoins du contrôleur de
gestion (éclatement des opérations, localisation plus précise des centres et activités, gestion
plus précise des flux internes), elle reste encore trop largement imprégnée et dépendante de la
comptabilité légale (éloignement relatif du terrain, spécificités techniques du discours,
difficultés de communication, résultats intermittents et éclatés).
Le contrôleur de gestion à besoin d’un outils spécifique et flexible qui lui permette de
communiquer et de décider de façon rapide, voir permanente.
Les progrès des connaissances en gestion, les relations croisées entre chercheurs, consultants
et praticiens d’entreprises, les décloisonnements fonctionnels et hiérarchiques, et surtout les
performances croissantes des outils de traitement de l’information ont remis en actualité la
pratique du pilotage par les tableaux de bord. La conception bureaucratique et
unidirectionnelle de la gestion administrative par les tableaux de bord a laissé une plus grande
place à leur portée opérationnelle et dynamique.
La légitimité et l’utilité passent par un certain nombre de règles qui doivent présider à leur
élaboration ainsi qu’à leur utilisation. Ces règles tournent autour de la qualité de l’information
et de sa mise en système ainsi que de l’intégration de la méthode aux nouvelles fonctions et
statuts du contrôle de gestion au sein des organisations (évaluation, communication,
responsabilités concertées et partagées) qui dépassent largement à un premier niveau au moins
la stricte fonction de contrôle.
Ce faisant trois principes vont s’imposer dans l’élaboration et l’utilisation des tableaux de
bord.
Le respect des règles contextuelles et de contingence
Des contenus synoptiques et agrégés (règles de forme)
Rapidité de traitement et de transmission de l’information
Cohérence structurelle
Le découpage des tableaux de bord doit respecter le découpage des responsabilités et des
lignes hiérarchiques. Ce découpage basé sur la fonction et la position d’autorité nécessite le
respect d’un certain nombre de conditions de pertinence et de types de communication. Ce
faisant les tableaux de bord doivent être acceptés par la structure d’une part et adaptés à sa
représentation d’autre part.
Trois types de communication s’imposent donc :
- une communication descendante (délégation de pouvoir et DPO négociée au niveau
inférieur) ;
- une communication ascendante qui rendra compte de l’état de réalisation des objectifs au
niveau supérieur ;
- une communication transversale entre les responsables d’un même niveau hiérarchique.
DIRECTION GENERALE
FONCTION 1
FONCTION 2
FONCTION 3
ETABLISSEMENT 1
ETABLISSEMENT 2
ETABLISSEMENT 3
ACTEUR 1
ACTEUR 2
ACTEUR 3
Chaque responsable doit disposer de l’information qui lui est utile et uniquement de cette
information (fonction de l’étendue et de la délégation de ses pouvoirs).
L’information à retranscrire doit être compréhensible et jugée pertinente utile par celui qui
participe à l’élaboration du tableau.
La transversalité opérationnelle est décidée par les niveaux hiérarchiques supérieurs. Quant à
l’approche fonctionnelle elle semble de plus en plus nécessaire au niveau des organisations.
La relation de fécondations croisées entre les grandes logiques fonctionnelles de
Ils sont dans un premier temps culturels, structurels et stratégiques. Ils sont ensuite fonctions
de la position de l’organisation dans son cycle de vie, de sa taille de son degré de complexité
et bien évidemment de son degré d’intégration technologique.
Il s’agit de choisir parmi toutes les informations possibles et compte tenu de la capacité de
traitement technologique disponible les informations utiles, essentielles et indispensables pour
le responsable concerné. Les principaux critères de choix reposent sur la pertinence des
indicateurs par rapport au champ concerné, à sa position relative dans la structure et à l’enjeu
des décisions résultantes. Une autre contrainte qui nous paraît essentielle est celle de coût
(direct et indirect en matière de temps administratif, de non exploitation de potentiel et de
risques conflictuels non productifs).
A cette obligation portant sur les critères, il convient d’ajouter l’impératif de productivité
synergique du système et sa dynamique en matière de prise de décisions. Notons en outre que
la recherche de pertinence ne doit pas conduire à des effets retards ou à la remise en cause
systématique des indicateurs qui perdraient ce faisant de leur légitimité et remettraient en
cause progressivement l’ensemble de la démarche.
PARAMETRES EXPRESSIFS DES POINTS CLES Définir le ou les paramètres qui peuvent exprimer
ces point clés retenus
Il importante que la rapidité l’emporte sur la précision. Les éléments doivent pouvoir être
estimés plutôt que précisés de façon tardive. Il s’agit avant tout de pilotage en temps réel et de
déclenchement de seuils d’alertes qui permettent des réactions rapides. La précision pourra
être obtenue par recoupements et centralisations périodiques dans le cadre du suivi budgétaire.
A Présentation générale :
Rubrique 2
B Les indicateurs
Ils constituent des informations précises, accessibles, utiles et pertinentes sous des formes et
des unités diverses. Ils peuvent être classés sur plusieurs critères ;
- indicateurs de résultat ou de progression
- indicateurs financiers ou non financiers
- indicateur global ou ponctuel
- indicateur de reporting (contrôle) ou de pilotage
Ces indicateurs font participer à trois logiques distinctes dans le cadre de l’évaluation de la
performance globale :
- fonction de coordination et de cohérence globale ;
- fonction de suivi ;
- fonction de diagnostic (FCS).
OBJECTIFS PERMANENTS :
TABLEAUX DE CHIFFRES :
Ils peuvent compléter utilement les tableaux et parfois même les remplacer. C’est notamment
le cas lorsqu’on travaille sur de longues périodes et que la tendance a plus d’importance que
la valeur absolue ou relative. Ils peuvent en outre permettre de mettre en évidence des
relations et corrélations entre phénomènes.
DELAIS : ce qui importe, c’est la fourniture rapide des informations ; mieux vaut une
estimation ou un blanc qu’un retard.
PERIODICITE : elle est variable. Dans la plupart des cas, la mensualité semble satisfaisante.
RESPONSABILITE : le contrôleur de gestion définit la méthode et le contenu.