Mbata Correction IV (3)_2_2
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Unité-Dignité-Travail
*********
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE
GESTION DES ENTREPRISES
(IUGE)
******
Tel : (+236) 21 51 61 62
BP : 1067 Bangui (RCA)
YADOLY CHARLENE
« 2eme Promotion »
1
Année SOMMAIRE
Académique 2021-2022
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................
CONCLUSION GENERALE.......................................................................................................
II
DEDICACE
A mes parents
REMERCIEMENTS
III
La réalisation de ce travail est le résultat d’un long parcours académique, souvent laborieux
et au cours duquel, les embuches, nous avons toujours été animé par la volonté d’en finir. Son
accomplissement n’aurait pu être réalisé sans le soutien et la collaboration de nombreuses
personnes que nous tenons à remercier sincèrement.
Nous exprimons notre gratitude à l’endroit des personnes suivantes : Avant tout,
nous remercions le tout puissant Dieu de nous avoir offert la santé, l’’ardeur et la
persévérance comme dons gratuits pour mener ce travail.
Nos vifs remerciements vont à l’endroit de tous nos collègues et étudiants de l’IUGE,
car leur conseil a été un facteur d’encouragement pour notre réussite.
IV
Enfin, nous remercions tous ceux qui de loin ou de près nous ont aidés et encouragés à
réaliser ce travail.
V
AVANT-PROPOS
C’est dans cette optique que nous avions identifié un service de la BPMC pour y
mener notre recherche pendant une durée d’un (1) mois. En formulant ainsi ce sujet de
recherche « l’Analyse du contrôle de gestion dans les institutions bancaires : cas de la
BPMC », nous voulons montrer la place, le rôle et l’importance du contrôle de gestion dans
une institution bancaire. Il s’agit aussi de proposer comment la BSIC-Centrafrique S.A peut
améliorer sa performance qui sont en souffrances.
VI
LISTE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS
TB : Un Tableau de Bord
CA : Conseil d’Administration
DG : Directeur Général
VII
LISTE DES TABLEAUX
LES TABLEAUX
Tableau 1 : Une analyse comparative permet de cerner les deux types de contrôles …………………….
Tableau 2 : Le Compte d’Exploitation Analytique de l’agence bancaire……………………………………….
Tableau 4: Les résultats du niveau des études et l’expérience professionnelle des interrogés………..
LES FIGURES
VIII
Figure 5 : les axes du Balanced Scorecard………………………………………………
Nous savons que, ces derniers temps, la RCA a été bouleversée par les crises militaro-
politiques qui ont quasiment détruit les secteurs économiques du pays en fragilisant le système
bancaire et financier plus précisément les établissements de crédit qui constituent le poumon de
l’activité économique du pays. Pour faire face à ces crises, il est important de développer les
activités économiques. Pour développer ces activités, il faut passer par des différents moyens
parmi lesquels le crédit bancaire. Mais pour avoir ce crédit il faudrait qu’il y ait des banques. La
BPMC fait partie des banques, en Centrafrique, qui a pour mission de financer les activités
économiques. Par contre cette banque s’est confrontée à des difficultés pour mener ses missions.
Pour cela la BPMC est soumise à des règles de gestion et de fonctionnement pour maitriser les
coûts et améliorer la performance. C’est ainsi que chaque banque est obligée de recourir à des
moyens tel que le contrôle de gestion. L’analyse du contrôle de gestion et la performance
financière dans les institutions financières, en particulier le cas de la BPMC en RCA, est une
question très intéressante .Le contrôle de gestion dans les institutions financières est essentiel
pour assurer la fiabilité financière, la conformité et la gestion efficace des risques
1
Le contrôle de gestion , considéré comme élément incontournable au sein de toutes les
institutions financières , est une méthode d’analyse des pratiques, des objectifs et de la gestion
d’une entreprise ou d’un de ses services, pour mieux maîtriser l’activité de banque et s’assurer de
sa performance.
C’est un processus qui motive les responsables et les incite à exécuter les activités qui
contribuent à l’atteinte des objectifs de l’organisation. Le contrôle de gestion est un système de
pilotage qui répond aux questions que les dirigeants se posent, sur la stratégie de l’organisation, il
affecte des possibilités d’investissement ou de placement ayant pour objectif de prévoir ce qui
pourrait arriver dans différentes situations du marché en prenant en compte la situation de
l’entreprise.
Le processus du contrôle de gestion est effectué selon des étapes bien précises qui se
répartissent en trois parties qui sont la planification, la budgétisation et enfin l’action et suivi des
réalisations.
Ses principales missions sont la gestion budgétaire, après la mise en place de la procédure
de gestion et des règles opérationnelles, ensuite vient le suivi des résultats qui est suivi du choix
des indicateurs clés des tableaux de bords, enfin on trouve la production et la diffusion des outils
de pilotage.
Dans une institution financière le contrôle de gestion peut avoir deux profils, dans la
plupart des cas il revient à un cadre issu d’une formation de management spécialisé en
comptabilité et en contrôle de gestion, mais il existe aussi des cas dans lesquels de simples
ingénieurs occupent cette fonction en leurs permettant de s’élever vers des fonctions
managériales.
2
Nous constatons la convergence de la performance financière et du contrôle de gestion sur
le plan de l’objectif de leurs processus d’action, mais aussi de leurs complémentarités. Vu que la
performance est soutenue par le contrôle de gestion c’est le système qui lui permet d’avoir le
détail en termes d’information pour ensuite l’appliquer dans l’évaluation. Le contrôle de gestion
en lui-même vise à améliorer la performance financière de l’entreprise, de même que pour la
performance financière, leurs raisonnements en termes d’alignements stratégique entre processus
et objectifs, production d’indicateurs et allocation de ressources nécessaires.
La Banque Populaire de la Micro finance de Centrafrique (BPMC) joue un rôle crucial dans le
paysage financier de la République Centrafricaine (RCA). En tant qu'institution financière
spécialisée dans la micro finance, la BPMC s'adresse principalement aux segments de la
population qui n'ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Ces segments incluent les
petits entrepreneurs, les agriculteurs et les populations rurales, qui constituent une part
significative de l'économie informelle du pays.
De plus, la BPMC joue un rôle essentiel dans l'inclusion financière en RCA. L'accès aux services
financiers est un facteur clé pour l'autonomisation économique des populations vulnérables. La
BPMC, par ses activités, contribue à l'élargissement de l'accès aux services financiers et à
l'amélioration des conditions de vie des populations marginalisées.
L'importance de la BPMC se manifeste également à travers son impact sur le système financier
global du pays. En facilitant l'accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises (PME), la
BPMC stimule l'entrepreneuriat et l'innovation, éléments essentiels pour la croissance
économique. En outre, en mobilisant l'épargne des citoyens, elle contribue à la stabilité et à la
solidité du secteur financier.
3
A travers tous ces faits et données scientifiquement connus, et en vue d’analyser
l’importance du contrôle de gestion et la performance financière au sein de toute institution
financière, nous avons dégagé des axes pour baser notre recherche afin de nous approfondir sur le
sujet, du fait de l’importance de le pratiquer au sein de l’institution financière qui travaille avec
ces systèmes. Pour approfondir plus nos recherches, le choix de l’institution financière pour en
faire un cas pratique s’est porté sur : « la Banque Populaire Maroco centrafricaine ». Ensuite, les
axes dégagés et le cas pratique que nous avons choisis nous ont conduits à la formulation
suivante de notre problématique : « Quelle est la pratique du contrôle de gestion sur la
performance financière à la BPMC ? »
Une réponse exhaustive a une telle question inclue des interrogations secondaires telles que :
OBJECTIF GENERAL
Afin de bien mener notre travail, l’objectif assigné à cette étude est d’analyser l’impact de la
pratique du contrôle de gestion sur la performance financière à la BPMC.
Pour atteindre cet objectif nous nous fixons trois objectifs spécifiques à savoir :
Identifier les pratiques du contrôle de gestion à la BPMC ;
Analyser les indicateurs de la performance financières à la BPMC ;
Mettre en relation la performance financière et la pratique du contrôle de
gestion à la BPMC.
HYPOTHESES
METHODOLOGIES
Dans le but de bien mener notre étude, notre approche de recherche se focalise
sur l’approche qualitative, revue de la littérature ou théorique, examen et analyse
pratique qui consiste à collecter des informations dans les bibliothèques, à mener des
enquêtes auprès des services concernés, à consulter l’internet et à interroger des personnes
spécialisées dans le domaine de contrôle de gestion.
Ainsi, nous avons utilisé la méthode d’approche quantitative comme outils de collecte des
données car nous utilisons un guide d’entretien avec des questionnaires pour recueillir des
données quantitatives sur les pratiques de contrôle de gestion.
4
INTERET DU TRAVAIL
L’intérêt de cette étude est d’apprécier l’efficacité du contrôle de gestion bancaire à travers la
capacité des outils et méthodes qui ont absorbés des chocs internes et externes et maintenus la
solidarité de la BPMC.Ainsi, l’étude présente trois types d’intérêt à savoir l’intérêt théorique,
scientifique et managérial ;
Au niveau théorique c’est-à-dire la principale motivation qui nous a incités à opter pour
cette thématique est le fait qu’il permettra d’offrir une illustration d’un sujet d’actualité. Et nous
permettra aussi de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises et de perfectionner
nos compétences en matière de l’analyse de contrôle de gestion dans une institution financière.
Ainsi, ce travail nous permet d’apporter une contribution au contrôle de gestion de la BPMC.
Ensuite au niveau scientifique c’est à dire le contrôle de gestion revêt un intérêt scientifique
dans le sens où il permet d’évaluer de manière objective et rigoureuse la conformité des
processus , des risques et des systèmes de contrôle interne au sein d’une institution financière
comme la banque .Grace à des méthodes et techniques , le contrôle de gestion permet de vérifier
la fiabilité des informations financières , détecter les risques potentiels et d’assurer une bonne
gouvernance .Le contrôle de gestion contribue à l’amélioration continue en identifiant les écarts ,
en proposant des recommandations .Nous espérons que le présent travail complète la
documentation de l’Institut Universitaire de Gestion des Entreprises (IUGE).
Et en fin au niveau managérial, le contrôle de gestion présente un intérêt majeur managérial car
il permet aux dirigeants et aux managers de disposer d’une évaluation indépendante et objective
des activités de l’institution financière. Cela permet de prendre des décisions éclairées,
d’identifier les zones de risques et de garantir une utilisation efficace.
Plan de recherche :
Ainsi, pour réaliser ce travail, nous allons scinder le travail en deux parties dont l’une sera
consacrée au cadre conceptuel et théorique du contrôle de gestion et la seconde partie présente le
cadre empirique de l’étude.
La première partie est subdivisée en deux chapitres dont le premier chapitre sera consacré
à l’approche théorique et le deuxième chapitre sera réservé à la présentation générale de la
BPMC.
La seconde partie contient également deux chapitres (3&4) dont le troisième chapitre
portera sur le contrôle de gestion au niveau de la BPMC et le quatrième et dernier chapitre sera
basé sur les résultats et recommandations susceptibles de guider quelques actions futures de la
BPMC.
A la fin de cette analyse nous allons exprimer notre opinion personnelle sur le contrôle de
gestion et la performance financière à la BPMC.
5
PARTIE I : CADRE
CONCEPTUEL
6
CHAPITRE 1 : APPROCHE THEORIQUE
Les banques évoluent actuellement dans un monde de plus en plus incertain. Confrontées
à une concurrence croissante de performance et de rentabilité accentuée, la mise en place d’un
système du contrôle de gestion s’avère être une condition primordiale pour suivre et se
développer tout en tenant comptes de telles contraintes.
D’autre voient dans cette discipline une véritable fonction de direction générale prennent en
charge un vaste champ allant de la stratégie à la gestion opérationnelle en passant par
l’organisation, la planification, où la gestion des ressources humaines.
7
Le contrôle de gestion apparait sous des formes plus ou moins élaborées selon la nature ou
la structure de l’organisation et suscite des remises en causes plus ou moins importantes dans sa
conception comme dans son implantation.
Le contrôle de gestion est un ensemble des dispositifs mis en place pour fournir aux
dirigeants et aux divers responsables une organisation des informations périodiques caractérisant
la marche de l’entreprise. Leur comparaison avec les données passées ou prévues peut, le cas
échéant, inciter les dirigeants à déclencher rapidement des actions correctives appropriées, tant
stratégiques qu’opérationnelles.
En outre, les enjeux en matière de développement global d’un pays reposent notamment sur son
activité économique, dans la mesure où le contrôle de gestion cherche, par définition à concilier
vision stratégique et actions opérationnelles. Dans ce contexte, notre travail se présente comme
une étude théorique qui met en évidence les principaux cadres théoriques dans la recherche au
contrôle de gestion. Afin de mieux appréhender notre travail, cette étude s’intéresse alors à
l’approche conceptuelle (section1), et la revue de la littérature (section2).
Avant d’aborder notre sujet, il est primordial de faire comprendre la définition de concepts clés
cette discipline de contrôle de gestion, ensuite de mettre l’accent sur la définition de l’audit
associé au contrôle de gestion.
Pour cerner la notion de contrôle de gestion, nous allons définir le contrôle de gestion, et le
contrôle interne, avant de voir le contrôle externe.
Le mot « contrôle » est souvent associe à celui de vérification. Lorsqu’au cours d’une
vérification, il apparaît que les règles ne sont pas respectées, il s’ensuit généralement une
sanction. Limiter le terme de contrôle à un processus de vérification sanction conduirait à
réduire considérablement le champ de cette discipline.
Ainsi, le contrôle de gestion est un système de pilotage dont le but est de répondre aux
questions que se posent les dirigeants afin de mettre en œuvre la stratégie de l’organisation.
Concrètement, le contrôleur de gestion simule des possibilités d’investissement ou placement sur
le marché afin de réaliser les prévisions. Il permet ainsi aux dirigeants de définir de manière plus
efficace les objectifs de l’entreprise, en fournissant les moyens en confrontant les performances
8
passées et future et les objectifs, en mettant en adéquation les objectifs visés et les moyens
utilisés.
Le contrôleur de gestion est chargé de contrôler, mesurer, gérer et analyser l’activité d’une
entreprise. Il détermine l’écart entre la situation réelle de l’activité présente et les objectifs visés.
Il n’est pas seulement chargé de la vérification ou de l’évaluation, il est aussi chargé du pilotage
des activités. Même si cette notion est porteuse d’une vision idéologique pour laquelle tout le
monde n’est pas forcement d’accord.
Le fondement du contrôle de gestion est que nous ne contrôlons que ce que nous n’avons
pas mesuré, ou dit autrement ce qui n’est pas mesuré ne peut être géré. La dimension de mesure
est donc primordiale.2
Le contrôle de gestion est assuré par deux profils; dans la plus part des entreprises il fait référence
à un cadre issu d'une formation en management spécialisé en comptabilité et en contrôle de
1
https://fr.wikipedia.org/wiki/contr%C3%B4le contrôle de gestion
2
https://www.cairn.info/le-controle-de-gestion--97821305577606-page-9.htm présentation générale du contrôle
de gestion
9
gestion. Cependant, de simples ingénieurs peuvent également occuper cette fonction en
bénéficiant de leur compréhension et de leur technique pour s’assurer de la qualité des outils de
pilotage proposés. Cette fonction permet aux ingénieurs de s’élever vers des fonctions
managériales.
Même si ce métier est plutôt destiné aux moyennes et grandes entreprises afin d’aider à
leur pérennité et à assurer la stabilité de leur performances, il peut aussi présenter un grand intérêt
pour les petites entreprises afin d’élaborer des stratégies qui vont leur permettre d’accroitre leur
part de marché et améliorer leurs performances afin d’aboutir à une rentabilité et un rendement
bien plus important qu’initialement prévu. Dans certaines entreprises, le contrôle de gestion
s’appuie sur un progiciel de gestion intégré malgré le manque de flexibilité des solutions
apportées par ce dernier. Un progiciel de gestion intégré est un système informatique puissant
divisé en une série d’applications, appelées aussi modules, facilitant la gestion de l’entreprise.
Ces modules sont nombreux mais les entreprises utilisent le plus souvent: la gestion des stocks,
gestion de production, comptabilité, et la gestion des compétences. Ces modules englobent
l’ensemble des fonctions de gestion et d’organisation d’une entreprise.
Le contrôle de gestion est assuré par deux profils; dans la plus part des entreprises il fait
référence à un cadre issu d'une formation en management spécialisé en comptabilité et en
contrôle de gestion. Cependant, de simples ingénieurs peuvent également occuper cette fonction
en bénéficiant de leur compréhension et de leur technique pour s’assurer de la qualité des outils
de pilotage proposés. Cette fonction permet aux ingénieurs de s’élever vers des fonctions
managériales.
Même si ce métier est plutôt destiné aux moyennes et grandes entreprises afin d’aider à leur
pérennité et à assurer la stabilité de leur performances, il peut aussi présenter un grand intérêt
pour les petites entreprises afin d’élaborer des stratégies qui vont leur permettre d’accroitre leur
part de marché et améliorer leurs performances afin d’aboutir à une rentabilité et un rendement
bien plus important qu’initialement prévu.
A travers ces définitions, apparaissent la mission et rôle du contrôle de gestion, qu’il convient de
préciser.
Le contrôle de gestion a pour mission de définir les finalités et les objectifs généraux de
l’entreprise à long terme d’une part, et d’autre part la stratégie à adopter pour orienter la gestion
10
vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleurs délais et au moindre coût et avec une
qualité maximale conformément aux prévisions.
Le contrôle de gestion doit assurer plusieurs tâches : la prévision, le conseil, le contrôle, et la
mise au point des procédures.
Au niveau de la prévision : le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les
moyens permettant de les atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas
d’échec des plans établis à l’avance. De même le contrôle de gestion doit s’assurer de la
comptabilité de budgets émanant des différents services.
Au niveau du conseil : le contrôle de gestion doit fournir aux différents centres de
responsabilités et assure le suivi permettant de l’activité de l’entreprise en gardant la
comptabilité entre eux par le biais de tableau de bord.
Au niveau de la mise au point des procédures : la mission de contrôle de gestion consiste
à élaborer les indicateurs et les uniformiser pour que la comparaison de l’entreprise avec
son environnement soit homogène.
Le contrôle de gestion fournit aux dirigeants les indicateurs clé de gestion pertinente permettant
de piloter la stratégie globale de l’entreprise, sa profitabilité économique et financière des
moyens et capitaux engagés. Le contrôle de gestion à pour rôles :
11
Le contrôle de gestion ne peut se comprendre que dans une entreprise finalisée, une
entreprise qui a des buts et dans laquelle un processus de fixation d’objectifs (on parle parfois
de contractualisation dans le secteur public) a été mise en place au niveau des individus. Cette
notion d’objectifs qui a donné lieu à des travaux théoriques importants est inhérente au
contrôle de gestion, il est logique de n’avoir besoin d’un système de pilotage que si l’on est
finalisé, que si l’on a des objectifs qui vous mettent sous tension.
L’objectif par rapport à la prévision est volontariste ; il est assorti d’un plan d’action
qui assure la mise en œuvre de la volonté affichée, en détaillant les moyens qui vont être pris
pour atteindre l’objectif. Ceci peut être résumé par l’équation suivante :
A partir de ça, on déduit que le responsable se définit par un champ d’action dans lequel son
activité consiste à mettre en relation trois éléments :
- Les objectifs à atteindre.
- Les ressources mises à sa disposition.
- Les résultats obtenus. Objectifs
Prévisions
Figure N°1: Représentatif de l’état des objectifs et prévisions dans une banque
13
Figure N°2 : Le triangle du contrôle de gestion
Objectif
Pertinence Efficacité
Le contrôle de
Gestion
Le contrôleur de gestion doit être polyvalent. Il doit être effet à la fois : spécialiste (maitriser les
outils pointus), généraliste (organisation, coordonner les procédures), opérationnel (gérer
l’exécution), fonctionnel (conseiller les décideurs), technicien (intégrer la dimension technique) et
humain (gérer les hommes et les groupes).
Ce métier concerne les entreprises tout secteur d’activité. Le contrôleur de gestion peut assurer
même temps d’autres fonctions (comptables, financières, administratives).
14
Définir les procédures qui associent des qualités de présentation et de clarté. En effet le
contrôleur de gestion doit garder à l’esprit que ces procédures seront utilisées par des
responsables opérationnels n’ayant pas les mêmes compétences que lui.
Garantir en partie la rationalité de la démarche suivie pour prendre les décisions, à défaut
de pouvoir maitriser absolument. La rationalité des choix effectués.
Développer une action de conseil c’est-à-dire apporter aux responsables une aide efficace
pour orienter leur réflexion.
- Les normes ISO (Walter, 2010) ; le modèle retenu par la norme ISO9001 s’applique à
l’ensemble du corpus normatif (environnement, qualité et sécurité). Ce modèle est construit
autour de 4(quatre) composantes ; la responsabilité de la direction, le management des ressources,
la réalisation du produit et la mesure, l’analyse et l’amélioration. Ces quatre (4) composantes sont
adossées à six (6) procédures obligatoires :
3
Dans le même ordre d’idées, lire Economie souterraine (Rapport d’activité DGCCRF1999), in
http://www.finances.gouv.fr/DGCCF/activité/1999/eco
15
Les processus de surveillance, de mesure, d’analyse et d’amélioration.
- Modèle COSO (Villepelet, 2013) ; il est présenté sous forme de matrice à trois axes, reconnu
par l’IIA1 comme référentiel du contrôle interne. Il est passé par trois (3) étapes : COSO 1 (1992),
COSO 2 (2004) 2arrivant à la dernière mise à jour COSO 3 du 14/05/2013, une version plus
précise et plus aisée à actionner, il est basé sur 17 principes (Annexe 01).
Ce référentiel aide les organisations à faire évoluer leur dispositif de contrôle interne et de gestion
des risques en fonction de l’environnement dans lequel elles opèrent (Chelly, 2014).
Ordre des experts comptables et comptables Agrégés (OECCA). Son objectif est double :
Le contrôle interne est très important au niveau de la comptabilité et de sa valeur probante, il doit
permettre de s’assurer que :
Tous les faits doivent être enregistrés et la comptabilité doit être complète ;
Le contrôle interne est un processus dont l’objectif est de maitriser la totalité des processus mis
en œuvre par l’entreprise. C’est une notion principale du management des entreprises qui va
amener dans les années à venir leur restructuration en profondeur.
16
La sincérité des comptes des entreprises, ce souhait a été le deuxième moteur du
développement du contrôle interne. Elle s’est fixé comme objectif d’arriver à lutter contre
les fraudes constatées dans les bilans et les comptes de résultat de certaines entreprises.
Tableau1 : Une analyse comparative permet de cerner les deux types de contrôles :
17
Leurs objectifs Pour maitriser le Concevoir le circuit
fonctionnement de d’information pour
l’entreprise : faciliter sa circulation
Protection du Vérifier si les objectifs
patrimoine fixés sont atteints
Qualité de Synthétiser l’ensemble
l’information des résultats permettant
Amélioration une vue globale de la
de la situation
performance
financière
Application
des
instructions de
direction
Leurs manifestations Organisation et mise Budgets : élaboration
en place de la Etats budgétaires par
procédure centre de coût ou de
profit
Production/ suivi de
l’analyse des résultats.
18
schéma suivant :
19
Fugure N° 3 : Répartition pyramidale des rôles et responsabilités des acteurs
du contrôle interne
Source : conçu par les chercheurs en ce référant à (De Coussergues, 2013, P171 -172)
Ceci permet aux contrôleurs de bien suivre les risques, chacun selon ses
responsabilités citées sur la gauche du schéma dans chaque niveau de contrôle.
La régularité est la conformité des comptes annuels aux règles établies (lois est
règlements, y compris règle d’évaluation) et, en leur absence, aux principes
généralement admis.
20
La sincérité est le fait d’exprimer fidèlement les événements économiques dans
l’information comptable et financière.
De manière générale, nous retiendrons donc que l’objectif essentiel de la révision est
d’expression d’une opinion sur la qualité de l’information comptable et financière.
Le domaine fonctionnel contrôle externe regroupe les emplois assurant la mission de vérifier
l’application et le respect de la norme. Assurer l’activité de contrôle d’un service ou d’une
direction, ainsi que son pilotage, son animation et sa coordination.
Préventif, car il tend à mettre en évidence les mesures propres à éviter les erreurs,
les fraudes ;
Même dans l’hypothèse d’un contrôle interne parfait, le contrôle externe est nécessaire car :
21
Ainsi, la révision externe parait indispensable pour assurer :
1.2.1 Audit
Il s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques associés dans les organismes et
secteurs d’activité qu’il examine en consultation. Auditer une entreprise ou un service consiste notamment à
écouter les différents acteurs pour comprendre et faire évoluer le système en place.
L’audit est une expertise professionnelle effectuée par un agent compétent et indépendant aboutissant à un
jugement par rapport à une norme sur les états financiers, le contrôle interne ; l’organisation, la procédure,
ou une opération quelconque d’une entité.
L’audit interne, appelé parfois « audit de première partie » est réalisé par, ou nom de, l’organisme
lui-même pour des raisons internes et peuvent constituer la base d’une auto-déclaration de conformité. Ils
peuvent être opérationnels ou stratégiques suivant l’approche retenue.
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui permet de donner à une organisation
une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour améliorer, et contribue
4
fr.m.wikipedia.org
22
à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernance
d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
Selon l'IIA, « l'audit interne consiste en l'examen et l'évaluation des processus de planification,
d'organisation et de pilotage, en vue d'obtenir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs ». On distingue quatre caractéristiques d'audit interne:
L'universalité: la fonction d’Audit Interne, s’applique non seulement à toutes les entreprises quel
que soit leur taille, leur secteur d’activité et leur nature, mais aussi à n'importe quelle fonction de
l'entreprise.
L'indépendance : les auditeurs doivent être indépendants des activités qu’ils auditent afin d’être en
mesure de porter un jugement libre et impartial. Cette indépendance de la fonction d’audit s’obtient
par l’objectivité et par la place du service dans l’organigramme, « l’indépendance, est aussi
l'indépendance d'esprit qui implique que l'auditeur ne subordonne pas ses propres jugements à ceux
d'autres personnes. »
Objectivité : l’objectivité est liée d’une part à l’adoption par l’auditeur interne d’une attitude
d’esprit indépendant au cours de ses missions et d’autre part; par la mise en œuvre des normes et
standards internationaux de la profession d’audit interne.
D’une manière générale, l’objectif de l’audit interne est d’assister les membres de l’entreprise dans
l’exercice efficace de leurs responsabilités. Dans ce cas, l’Audit Interne leur fournit des analyses, des
appréciations, des recommandations, des avis et des informations concernant les activités examinées. Ceci
inclut la promotion du contrôle efficace à un coût raisonnable.
Cependant quel que soit le référentiel d’audit utilisé, l’audit interne permet vérifier la conformité aux
exigences des référentiels de l’entreprise, ces dispositions organisationnelles et opérationnelles d’une part,
et d’identifier les pistes d’amélioration et des recommandations pour conduire l’entreprise vers le progrès.
23
1.2.2.3 Les missions de l’audit interne
À partir des trois objectifs du contrôle interne qui viennent d’être indiqués, peuvent être associées
différentes missions : audit opérationnel, audit financier et enfin audit de la stratégie.
La mission d’audit opérationnel est plus tournée vers l’efficacité de l’organisation et le respect des
procédures écrites mises en place. L’auditeur interne doit procéder à un examen systématique des activités
ou des processus d’une entité en vue d’évaluer l’organisation et ses réalisations et identifier les pratiques
jugées non économiques, improductives et inefficaces, enfin de proposer des solutions d’amélioration et de
s’assurer éventuellement de leur suivi
.
Dans le cadre d’une mission d’audit financier, orientée sur la fiabilité des informations financières et
la protection des actifs matériels, humains et financiers, l’auditeur interne doit s’assurer, en relation avec les
auditeurs externes, que les procédures de contrôle interne comptables sont fiables. Il ne s’agit nullement ici
d’une mission de certification des comptes.
À ces deux premières missions traditionnelles s’ajoute une mission d’audit de la stratégie. Ici,
l’auditeur doit identifier les risques associés aux objectifs et aux grandes orientations stratégiques définies
par l’organisation et évaluer la conformité ou la cohérence d’ensemble entre ce qui avait été dit et ce qui est
fait dans le but d’apprécier la performance des réalisations.
En outre, à ces trois missions, Renard (2006) associe quatre niveaux de contrôle correspondant aux
âges de l’audit interne. Ainsi, l’audit de conformité ou de régularité « consiste à vérifier la bonne
application des règles, procédures, descriptions de postes, organigrammes, systèmes d’information… En
bref, il compare la règle et la réalité, ce qui devrait être et ce qui est ».
Pour sa part, l’audit d’efficacité ne se contente plus de vérifier la conformité aux lois et aux
règlements, aux normes. Il doit s’assurer que les procédures mises en place sont conformes au référentiel,
mais, et surtout, permettent d’atteindre les objectifs préalablement définis par l’organisation.
Quant à l’audit de management, il consiste pour l’auditeur interne à « observer les choix et les
décisions, les comparer, les mesurer dans leurs conséquences et attirer l’attention sur les risques et les
incohérences… »
(Renard, 2006). L’audit de management est souvent assimilé à l’audit de la stratégie1 (Naaima, 2004).
24
Enfin, le quatrième niveau de contrôle est celui de l’audit de stratégie. On estime aujourd’hui que «
les décisions stratégiques qui portent sur grandes orientations et les choix fondamentaux » sont
potentiellement porteuses de risques pouvant compromettre la vie de l’organisation. L’audit de stratégie va
consister à apprécier la pertinence des objectifs et leur degré de cohérence avec les finalités de
l’organisation. L’audit de stratégie constitue le « top développement » de la fonction d’audit interne. Pour
réaliser ce type d’audit, l’auditeur interne doit disposer d’un niveau d’expertise suffisant et faire preuve
d’une grande maturité. On admet que ce type d’audit soit confié à des consultants externes.
Investi de toutes ses missions de contrôle, l’audit interne a gagné en maturité et en crédibilité
puisqu’il doit désormais fournir à la direction des éléments d’appréciation de leurs dispositifs de contrôle
interne et des éléments d’amélioration aux opérationnels des entités auditées sur le plan social, juridique,
informatique, fiscal, environnemental et qualité notamment.
Les audits externes comprennent ce que l’on appelle généralement les « audits de seconde ou de
tierce partie ».
Les audits de seconde partie sont réalisés pour des parties, telles que les actionnaires ou des clients,
ayant un intérêt direct dans l’organisme, ou par d’autres personnes en leur nom.
Il consiste, là encore, en l’examen de la vérification des comptes et des règlements, mais par une
société professionnelle indépendante de tout lien de la société auditée.
L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant. Son but est de s’assurer de validité
des informations communiquées par les entités économiques. Il s’agit donc d’un examen indépendant. Cette
étude est mise en œuvre par des commissaires professionnels.
Les objectifs généraux d’une pratique d’audit externe consistent à vérifier que les résultats obtenus
correspondent aux résultats prévus.
5
Comptabilite.ooreka.fr
25
Il s’agit notamment de :
Dans le cadre d’un audit financier externe, il s’agira plus précisément de mesurer l’organisation comptable
de l’entité afin d’en déceler les insuffisances, de les améliorer, et de prévenir les fraudes et les
détournements.
A l’issue de sa mission, l’auditeur émet une opinion sur la situation financière de son client. Il peut émettre
3 opinions :
Une opinion sans réserve si aucune anomalie significative n’a été relevée ;
Une opinion avec réserve si des problèmes de gestion ont été constatés ;
L’auditeur externe a pour mission d’évaluer la situation financière des entreprises et de contrôler leurs
comptes. Il s’agit de s’assurer de la conformité des données fournies par les entreprises et de s’assurer, dans
une certaine mesure, de la sincérité de ces dernières.
26
Les auditeurs externes sont notamment amenés à intervenir dans le cadre d’acquisitions et de
restructurations.
On notera qu’avoir un excellent relationnel est indispensable pour les auditeurs externes. Ils
doivent réussir à s’adapter à chaque nouvelle entreprise et à comprendre leur fonctionnement pour
être en mesure d’effectuer correctement sa mission. « Être performant » est devenue de nos jours
un véritable impératif, tant pour les entreprises que pour les salariés. Pour les entreprises, c’est une
condition de leur compétitivité, et donc de leur survie, pour les salariés c’est une condition de leur
employabilité, et donc également de leur survie. La notion de performance est donc très
fréquemment évoquée (voire même invoquée). Encore faudrait-il s’entendre sur la manière de la
définir, de la mesurer et de l’améliorer.
Avant de parler sur les objectifs de la mesure de la performance, nous avons jugé nécessaire de
donner une vision globale sur cette notion.
Une bonne mesure des performances implique que l’on puisse directement comparer les
réalisations de chacune de ces entités avec les normes qui sont assignés.
L’appréciation des performances implique des notions et des conditions de mesure. Elle nécessite
la mise en place d’un système de notification pour le personnel.
9
LEBAS. M, « Performance : Mesure et management. Faire face à un paradoxe », Edition d’organisation, Paris, 1998,
Page45.
28
A priori : Il s’agit en fait de mesurer la progression de réalisation des objectifs et de
permettre de réagir par des actions correctives. Cette mesure est possible grâce à des
indicateurs de suivi ou les indicateurs pilotage.
La mesure de la performance joue un rôle majeur dans le contrôle. Elle vise en effet, une multitude
d’objectifs et de buts, qui se résument comme suit :
A) Objectif d’information
La mesure de performance des agences bancaires assure avant tout une fonction sur le plan cognitif
dans la mesure où :
Cela permet d'amortir le risque d'incohérence entre les buts globaux de la banque et les actions
locales prises au niveau des agences.
De plus, la mesure des performances a pour objectif d’informer la hiérarchie des niveaux de performances
et les résultats atteints par les agences bancaires à des fins de pilotage.
B) Objectif d’incitation
La performance des agences bancaires joue également un rôle d’incitation qui demeure très
important dans la mesure de la performance car elle incite les responsables des agences bancaires
en les mettant sous tension, qui peut être transformée en une dynamique créatrice de performance
et d’apprentissage.
Par ailleurs ; le dispositif d’incitation qui intègre dans le cadre de la mesure de la performance est
censé constituer un moteur d'actions et de motivation important, mais pour qu'il soit efficace, il est
important que les systèmes d'évaluation économique d'une agence (son activité globale, sa
rentabilité, la productivité de ses capitaux, etc.) et les systèmes d'évaluation de ses hommes soient
cohérents les uns aux autres.
29
C) Objectif de pilotage
Le pilotage est l’ensemble des décisions prises afin de faire en sorte que les performances
effectives de l’entreprise se rapprochent le plus possible des performances recherchées (telles
qu’elles ont été chiffrées dans les objectifs stratégiques de l’entreprise), et cela malgré les écarts,
retards et perturbations.
On comprend bien alors qu’il n’y a pas de pilotage sans mesure des performances, mais que la
mesure des performances ne constitue pas à elle seule un véritable pilotage. Il n’y a véritablement
de pilotage de l’entreprise que si, à tout moment, le suivi des performances effectives donne lieu à
un réajustement des moyens employés et à une rectification de la trajectoire suivi pour atteindre le
but recherché.10
- Principe de pertinence
- Principe de contrôlabilité
Principe de pertinence
La mesure de la performance d’une entité est considérée comme pertinente si elle oriente le
comportement du manager dans le sens des objectifs de l’organisation. Ce qui veut dire que tous
les objectifs individuels doivent converger vers un but commun, à savoir l’atteinte de la
performance globale de l’organisation.
Principe de contrôlabilité
A) Autres principes
En plus de ces deux principes, cités ci-dessus, nous pouvons citer d’autres principes :
11
GIRAUD. F, SAULPIC. O, NAUCLEA. G, DELMOND. M.H, BESCOS. P.L, « Contrôle de Gestion et Pilotage de la
performance », 2émé édition, 2002, France, Page 40.
30
Principe de sélectivité : assurant un meilleur choix des indicateurs à utiliser pour que
les managers ne soient pas débordés avec les indicateurs qui peuvent être inutiles.12
Il retrace le résultat de l'activité d'une agence grâce à sa présentation sous forme d'un état de
charges supportées et de produits réalisés pendant une période déterminée.
12
Idem, Page18.
13
PAUCHER. P, « Mesure de la performance financière de l’entreprise », France, 1993, Page 23.
31
Tableau N°2 : Le Compte d’Exploitation Analytique de l’agence bancaire
Produits Charges
Produits d’exploitation bancaire Charges d’exploitation bancaire
Source : PAUCHER. P, « Mesure de la performance financière de l’entreprise », 1993, France, Page 30.
L'élaboration d'un compte d'exploitation analytique par agence bancaire repose sur le principe
fondamental : l'agence est un centre de profit, d'où l'idée de la considérer comme une banque à part
entière avec ses propres clients et sa propre organisation logistique.
Le PNB par agence représente la différence entre ses produits et ses charges d'exploitation. Il
mesure sa capacité à générer une marge d'intérêt reflétant son effort d'intermédiation. En outre, il
indique dans quelle mesure les produits d'exploitation bancaire de l'agence couvrent-ils ses charges
d'exploitation bancaire.
Le produit net bancaire est un solde composé, par construction, agrégeant trois éléments :
32
2. Les commissions perçues au titre des prestations de
services rendues : Commissions de cartes de crédit, frais
de dossiers, commissions de placement ou de garantie, …
etc.
3. Les produits et charges divers correspondent aux plus-
values et aux moins-values des activités de marché (titres
et instruments dérivés), ainsi qu’aux opérations de
trésorerie et interbancaires.14
Le produit net bancaire est calculé en tenant compte de la rémunération des emplois, augmentée
des autres produits bancaires et déduction faite du coût des ressources. Les intérêts découlant du
recours au marché monétaire sont ajoutés dans le cas où ils présentent des produits de placement et
retranchés en cas d’insuffisance de ressources.
Pour équilibrer sa trésorerie, la banque place l’excédent de ressources sur le marché monétaire qui
génère des intérêts à son profit. Ils sont ajoutés aux produits de la banque. Le déficit de ressources
dégagé c
rée un besoin de refinancement emprunté sur le même marché monétaire.
Le résultat d’exploitation est déterminé en retranchant du produit net bancaire les frais
opérationnels, les frais fonctionnels et les charges de structure en plus des provisions et des impôts,
et après avoir ajouté les autres frais bancaires.
1. Les frais opérationnels, les coûts des unités opérationnelles de l’ensemble de la banque
qui concourent directement la réalisation des opérations bancaires, tels que le portefeuille
des effets ou les services à l’étranger.
2. Les frais fonctionnels : constituent les coûts des unités fonctionnelles qui réalisent des
prestations pour l’ensemble des activités de la banque, tels que la comptabilité,
l’informatique, les services généraux, l’audit et l’inspection.
3. Les charges de structure : sont les coûts relatifs à l’encadrement de la banque, tels que les
frais de la direction générale ou les frais des directeurs ou chefs de services.
4. Les autres produits : ce sont les produits qui ne relèvent pas de l’exploitation directe de la
banque et possèdent un caractère exceptionnel, tels que les produits de la location des
biens appartenant à la banque ou les plus- values de cession des immobilisations.
5. Les provisions : le plus important des provisions résident dans les créances contentieuses
dont le défaut de recouvrement est probable. Il existe aussi les provisions pour risque
d’exploitation qui découlent de l’activité même de la banque.15
33
14
NAULLEAU. G, ROUCHAR. M, « Contrôle de gestion et stratégie dans la banque », 2éme édition, 2009, France, Pages
57-60.
15
Idem, Page 82.
34
1.2.4.4 Déterminants de la performance d'une agence bancaire
Au sein de la section qui suit, nous allons nous approfondir sur la rentabilité bancaire ainsi que les
normes de gestion.
A) Rentabilité bancaire
La rentabilité est considérée comme un indicateur de performance et d’un point de vue stratégique,
elle constitue l’évaluation comptable de la banque.
Définition de la rentabilité
La rentabilité peut être définit comme : « un indicateur de la capacité d’une banque à supporter les
risques et/ou accroitre ses fonds propres ».18
La rentabilité est donc un concept qui peut être définie comme étant la capacité d’un capital
investis à produire un revenu, en d’autre terme : c’est le rapport entre un résultat et le moyen mis
en œuvre pour l’obtenir. Ce résultat peut être présenté sous forme de rentabilité économique, ou
financière. Cette multiplicité d’indicateurs est due au faits que la banque doit satisfaire ces
différents partenaires (dirigeants, actionnaires, salariés…etc.).
- Rentabilité économique
17
FEISTHAMMEL. D, MASSOT. P, « Fondamentaux de pilotage de la performance, le tableau de bord adapté à la
réalité des activités », Paris, Page 82-83.
18
HADJELAOUI. S, MOUHOUNE. M, « Mesure de la performance d’une agence bancaire, cas de la CNEP- Banque
», Mémoire master, en SE option EMB, UMMTO, 2017, Page 33.
35
- Rentabilité financière
Est une rentabilité calculée après prise en compte du financement, c’est-à-dire : après la prise en
compte de coût des dettes, c’est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres mis en œuvre
pour l’obtenir.
Ces soldes de gestion permettent d’identifier les éléments qui concourent à la formation du
résultat.
La détermination d’un résultat d’une banque repose sur quatre calculs d’intermédiaires : la
détermination du PNB, du RBE, du RE et enfin RN. Cette démarche est assez difficile et limiter.
Des méthodes telles que le calcul des ratios est nécessaire.
Le produit net bancaire (PNB) est un indicateur qui nous indique sur l’ensemble des activités de la
banque (dans ses différentes fonctions, d’intermédiation, de marché, etc.) et détermine sa marge
brut dégagée par les établissements de crédits sur l’ensemble de leurs
19
MADIOU. L, « Mesure et optimisation de la rentabilité des banques par application du benchmarking et les
méthodes d’enveloppement des données, cas de la BNA », Mémoire de magistère, en SE option MFB, UMMTO, 2015,
Pages 22-25.
36
activités bancaires. Le PNB est les produits d’exploitations bancaires diminués des charges d’exploitation
bancaires.
De même, le PNB mesure la capacité de la banque à générer une marge d’intérêt reflétant son
effort d’intermédiation financière, et indique dans quelle mesure les produits d’exploitation
bancaires couvrent les charges d’exploitation.
Les produits d’exploitation qui comprennent : marge d’intermédiation (les intérêts recueillent par
les crédits octroyés par la banque), les commissions perçues aux titres des prestations de services
pour le compte des tiers, les plus-values réalisées provenant des activités de marché, les produits
des opérations de trésorerie et des opérations interbancaires.
Les charges d’exploitation qui comprennent (en négligent les commissions versées) : les intérêts
versés sur les dettes résultant de l’activité d’intermédiation, les moins-values réalisées au titre des
activités de marché.
Est un indicateur ou un vecteur permettant de connaitre et de renseigner sur la marge dégagée par
l’activité courante de la banque après prise en compte des coûts de fonctionnement générés. Il est
aussi un indicateur qui permet de savoir si l’ensemble des produits bancaires ont pu couvrir
l’ensemble des dépenses courantes. Ce dernier est obtenu en retranchant du produit global
l’ensemble des charges de structure telle que : charges de personnel et autres frais généraux comme
: loyers, frais de transport, d’entretien, de publicité et dotations aux comptes d’amortissement. etc.
C’est un indicateur qui présente la marge dégagée par la banque après prise en compte des frais de
fonctionnement.
La banque doit assumer les risques qu’elle a acceptés de prendre dans le cadre de son activité que
ce soit le risque de crédit ou autres risques, le résultat d’exploitation s’écrira donc :
La banque enregistre la concrétisation des risques dans son propre compte comme une perte.
37
- Résultat net de l’exercice (RN)
Ce résultat s’obtient par la soustraction du résultat brute d’exploitation (RBE) d’un certain nombre
de postes comptables et fiscaux. Ces postes se sont des amortissements d’exploitation ou des
amortissement financiers, les dotations et reprises de provisions, des pertes et profits divers et les
impôts.
Ces ratios mettent en relation différents flux et ils complètent tout à fait l’analyse des soldes du
compte de résultats.
- Coefficient d’exploitation
Ce coefficient indique la part du produit net bancaire absorbée par les frais généraux
Le coefficient d′exploitation =
frais
généraux PN
˂ 65% B
Le calcul des ratios par agent est indispensable car la banque est considérée comme étant une
prestation de services, pour cela, la main d’œuvre est le principal facteur de production.
Crédit Dépôt,
PNB
Effict
Et/ou
Effectif
if Effectif
38
- Ratios de productivité par agence
Ces ratios permettent la comparaison entre les banques et aussi de jugé l’efficacité d’un réseau
bancaire. Il se calcul comme suit :
Crédits
Dépôts
Nombres d'agence
L’intérêt principal de cette méthode est qu’elle permet de déterminer la productivité par une seule
agence.
Ce ratio exprime le rendement de point de vue de l’actionnaire et ne recoupe pas forcément les
besoins de l’analyse financière et met en évidence le rendement des investissements des
RN
actionnaires. Ce coefficient se détermine par deux manières :
𝑅𝑂𝐸 =
𝐅onds propres
Où :
ROE = MP × RA × LF
Avec :
39
MP : Marge des Profits = bénéfices nets après l’impôt / revenue total RA :
Rendement de l’Actif = revenus totaux / actifs totaux moyens LF : Levier
Financier = actifs totaux moyens / fonds propres moyens
Cet indicateur peut donner une fausse image de la rentabilité car sa baisse peut être le résultat de la
volonté des dirigeants d’un établissement de crédit de renforcé son assise financière par
l’augmentation des fonds propres. Egalement un ratio élevé peut se traduit par une insuffisance des
fonds propres.
20
HADJELAOUI. S, MOUHOUNE. M, op.cit, P37-38.
40
- Coefficient de rendement « Return On Assents ROA »
Il exprime de façon générale le rendement des actifs. Le retour sur l’actif (ROA) est l’expression de la
RN
rentabilité des actifs de la banque, il rapport le résultat net au total du bilan.
R𝑂𝐴 =
Totals du bilan
B) Normes de gestion
Les normes de gestion sont des grandeurs ou des ratios à respecter qui sont fixés par la
réglementation. Dans le domaine bancaire, les banques sont tenues de respecter des normes de
gestion sous forme notamment de ratios de liquidité et de solvabilité.
Ces normes sont destinées à sécuriser l'ensemble du système bancaire et financier. Parmi les ratios
les plus mis en pratique nous avons cité :21
Ratio de liquidité (le coefficient de liquidité)
Le ratio de liquidité (ratio) est une comparaison des actifs à court terme (Current Assets) d'une
entreprise ou d'un particulier à ses passifs à court terme (Current Labilités).
Le ratio de liquidité est un indicateur de la liquidité d'une entreprise ou d'un particulier et de sa
capacité à rembourser ses dettes à court terme. Les ratios acceptables dépendent du secteur, mais
un ratio d'environ 2 est considéré comme raisonnable. Si ses dettes à court terme dépassent les
actifs à court terme (c'est-à-dire si le ratio est inférieur à 1), l'entreprise peut ne pas être en mesure
de tenir ses engagements, tandis que si le ratio est trop élevé, il est possible que l'entreprise n'utilise
pas efficacement ses actifs.
Le respect de ce ratio permettre aux banques de faire face à leurs exigibilités à court terme avec les
emplois de même durée. L’ensemble de crédits inférieurs à un mois doit être supérieur aux
ressources de la même durée.
Avoir un ratio de liquidité supérieur à 1 équivaut à avoir un Besoin en fonds de roulement
positif
Les banques doivent avoir un rapport supérieur ou égal à 100% entre les liquidités détenues et les
exigibilités. Son calcul se présente comme suit :
21
BELKACEM. B, AZZAZ. A, « Les déterminants de la performance financière des firmes bancaires », Mémoire licence,
en SE, UMMTO, 2010, Pages13-14.
41
Actifs realisable à un mois
≥ 100%
Passifs exigible
Il est le plus connu des ratios bancaires. Ce dernier révèle le respect ou non de la principale règle
prudentielle bancaire.
L’activité bancaire est régie essentiellement par la réglementation sur l’adéquation des fonds
propre instaurée par le Bale dans les accords de 1988 sous la terminologie de ratio Cooke ou ratio
de solvabilité. Il prévoit que les banques détiennent au moins des fonds propres à hauteur de 8%
par rapport aux risques de crédit qu’ils encourent du fait de leurs opérations.
La formule de ce ratio Cooke est comme suite :
Ratio
≥ 8% Cooke les
= risques
𝐅onds propres nets
pondérés
Le ratio Cooke exprime le rapport entre le montant des fonds propres nets et celui de
l’ensemble des risques de crédit.
L’objectif de ces ratios est de faire éviter les emprunteurs de subir une très forte concentration de
risque qui touche en général les mêmes, ce qui engendre une difficulté immense pour la banque en
cas de défaillance.22 On distingue deux types de ce ratio qui sont les suivants :
- Le rapport entre les fonds propres réglementaires et l’ensemble des risques de crédit
nets pondérés encourus sur un même bénéficiaire qui ne doit pas excéder 25%.
- Le total des grands risques (dont les montants varient entre 10% et 25% des fonds
propres réglementaires) ne doit pas dépasser 8 fois les fonds propres réglementaires :
42
22
HADJELAOUI. S, MOUHOUNE. M, op.cit, P 41-42.
43
SECTION 2 : REVUE DE LA LITTERATURE
Des idées, des appréhensions naissent et germent dans les esprits dès qu’on entend parler ou utiliser
l’expression contrôle de gestion et / ou contrôleur de gestion. Appréhension non fondée puisque le
contrôleur de gestion est assimilé à un inspecteur en raison du terme ¨ contrôle¨ et parfois à tort comme
étant quelqu’un qui fait de l’ingérence. Le contrôleur de gestion n’est rien de tout cela, il n’impose pas
d’actions correctives, il en propose pour la survie et l’intérêt de tous et toutes et la Direction Générale
décide de suivre ou de s’en déroger.
La présente revue de littérature comportera deux parties, les pensées des auteurs classiques d’une part et la
nouvelle théorie de contrôle de gestion d’autre part. Procédons à présent aux auteurs classiques.
Essentiellement fondée par des ingénieurs, visant la génération de modèles analytiques, empiriques et
normatifs servant l’entreprise industrielle, l’école classique naît avec la seconde révolution industrielle entre
1860 et 1920, qui a entraîné un changement radical dans les modes de travail des entreprises en
abandonnant le modèle d’atelier au profit de celui du travail en usine, l’entreprise industrielle en tant
qu’institution n’ayant pas encore un modèle propre d’organisation, a emprunté à la fin du 19ème siècle
l’autorité pyramidale de l’armée et de l’Eglise qui étaient bien hiérarchisées.
Ainsi, et dans la perspective de trouver un modèle propre à l’entreprise, les hypothèses de réflexions des
fondateurs de l’école classique, s’articulaient autour de deux principales idées : un postulat mécaniste
attestant que l’entreprise représente un mécanisme dont les rouages sont les individus, et un postulat
rationaliste dont le principal concept est que les individus et les matériels formant l’entreprise peuvent être
maîtrisés par l’esprit de l’organisateur (R. Aim, 2018, p 27).
Dans un contexte de souci d’amélioration de la productivité des entreprises, qui
Constituait la préoccupation essentielle des entreprises industrielles au début du 20ème siècle, F. Taylor, M.
Weber et H. Fayol, principaux fondateurs de l’école classique, ont proposé des modèles scientifiques
comme réponse à ces préoccupations et par la suite des outils d’analyse pour le contrôle de gestion.
Ce dernier, a été profondément influencé par ces nouveaux modèles, chacun de ces
Fondateurs a développé des réflexions en matière d’organisation industrielle. Ainsi, F.
W. Taylor a proposé l’un des outils les plus répandus du contrôle de gestion qui est la
Comptabilité industrielle, dont la vocation principale est la détermination et le calcul des écarts et la
proposition des actions correctives, et ainsi la sanction et la correction des dysfonctionnements et des
44
erreurs des exécutants. Taylor a été également à l’origine du concept de la division du travail qui demeure le
concept fondateur de l’école classique.
Souvent, la compréhension du contrôle de gestion est limitée à signification restrictive celle de vérification
et de surveillance dans un but de sanction, alors qu’il renvoie beaucoup plus à la notion de maitrise.
Plusieurs auteurs classiques ont proposé de nombreuses définitions, on cite parmi : PCG ; R.N. Anthony ;
A. Khemakhem ,Alain BURLAUD et Claude SIM et H. Bouquin .
La définition du PCG :
Selon le PCG(1982), « le contrôle de gestion est un ensemble de dispositions prises pour fournir aux
dirigeants et aux divers responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de
l’entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant, inciter les
dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées ».
Selon Anthony (1965), « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers obtiennent
l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente pour la
réalisation des objectifs de l’organisation »6. EN 1988, il ajoute une autre définition « le contrôle de
gestion est le processus par lequel les managers influencent d’autre membres de l’organisation pour
mettre en œuvre les stratégies de l’organisation». Retenons le fait que le contrôle de gestion pour
Anthony suppose l’existence des objectifs préalable que le manager chargé de réaliser à travers l’action
d’autre individus tout en s’assurant la mise en œuvre de stratégies définies et l’utilisation des ressources
de manière efficace et efficiente. Ainsi, « Le contrôle de gestion est aussi un processus par lequel les
dirigeants influencent les membres de l’organisation pour mettre en œuvre les stratégies de manière
efficace et efficiente. »1
Cette définition présente le contrôle de gestion comme étant une fonction d’accompagnement du
déploiement de la stratégie car il permet de concrétiser les objectifs stratégiques au niveau de la gestion
quotidienne et de formaliser les aptitudes ou le savoir- faire du quotidien au niveau stratégique. Offre
une vision managériale en soulignant l’implication des dirigeants en matière de contrôle de gestion
en définissant le modèle de Performance. Affirme l’importance de la gestion du couple coût valeur en
formulant le concept d’efficience.
6
LANGLOIS.G.BANGER. M.BONNER. C. <<Contrôle de gestion .4° ED. France.2011.Page 12
SAVE l’information c’est la vie, in http://www.africaonline.co.ci/Africaonline/infos/fratmat/9697eco2.html
45
<< le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité économique pour s'assurer d'une
mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en vue d'atteindre l'objectif que vise cette
entité.>>
A.Khemakhem insiste dans cette définition sur la flexibilité du contrôle de gestion pour tenir compte de
spécificités de chaque entreprise et de chaque situation, il insiste aussi sur la mobilité des énergies et des
ressources pour atteindre les objectifs prévus de l'entité.
Selon les auteurs : Alain BURLAUD et Claude SIMON (2011)
« Le contrôle de gestion est un système de régulation des comportements de L’homme dans l’exercice
de sa profession et, plus particulièrement lorsque celle-ci s’exerce dans le cadre d’une organisation. » 2
Cette définition souligne le rôle, abondamment développe par les théories des organisations, du
contrôle de gestion en matière de coordination des comportements. Une organisation est constituée
d’êtres humains poursuivant des objectifs propres qui sont généralement différents de ceux de
l’organisation. Le contrôle de gestion doit s’efforcer de mettre en place des dispositions qui conduisent à
une convergence des intérêts individuels avec l’objectif de l’organisation.
Les réflexions de l’école classique ont engendré plusieurs conséquences négatives sur le plan des
comportements des salariés et sur le fonctionnement des entreprises, ceci a conduit plusieurs théoriciens du
management, à focaliser l’attention sur les conditions de travail et leur impact sur les salariés, ainsi, les
fondateurs de l’école des relations humaines ont essayé de mettre en évidence les motivations affectives et
l’importance de l’implication des acteurs de l’entreprise. On pourra parler dès lors du rôle du contrôle de
gestion dans le contrôle des acteurs, dans leur motivation et implication. L’école des relations humaines, en
critiquant les savoirs traditionnels de l’école classique sur la connaissance classique du comportement
humain en situation de travail, a apporté un enrichissement dans la vision d’amélioration maximale des
conditions de travail des salariés en vue d’optimiser leur efficacité.
Outre les conditions physiques du travail, il existe d’autres facteurs stimulant les Individus au sein d’une
organisation industrielle. L’homme en situation de travail Industriel est le noyau autour duquel s’articule
toute la pensée de la théorie des relations humaines, et donc, porter une simple attention sur cet individu et
le considérer comme sujet d’observation est de nature à engendrer des modifications dans sa productivité,
qui est aussi influencée par la cohésion sociale existant dans les ateliers de production.
Dès lors, la fonction contrôle de gestion prend une dimension humaine et le contrôle de gestion, avant les
années 30, se contentait de l’analyse rétrospective. Mais avec le changement dans le concept même du
temps dans l’entreprise, et avec l’avènement des premiers rudiments du contrôle de gestion et de la notion
de budget, le contrôle de gestion a dû abandonner son rôle unique de rétrospection, et devenir en plus un
46
outil qui structure le future, malgré la difficulté de le contrôler totalement, les entreprises cherchent,
néanmoins à le gérer pour s’y adapter au mieux, en temps et en heure.
Par ailleurs l’introduction du concept de cycle de vie du produit dans l’évaluation de la performance,
redéfini complétement la notion d’annulation dans la mesure, le contrôleur de gestion se doit maintenant de
prévoir des coûts relatifs au développement du produit, en plus des coûts relatifs à la production et à la
commercialisation.
La définition de H. Bouquin(1994) :
« On conviendra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs et processus qui garantissent la cohérence
entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes».3
Selon H. Bouquin les managers qui sont chargés de définir la stratégie ont besoins de dispositifs
et processus pour s’assurer que l’action quotidienne des individus est cohérente avec la stratégie.
Donc le contrôle e gestion est un régulateur des comportements. « Être performant » est devenue
de nos jours un véritable impératif, tant pour les entreprises que pour les salariés. Pour les
entreprises, c’est une condition de leur compétitivité, et donc de leur survie, pour les salariés c’est
une condition de leur employabilité, et donc également de leur survie. La notion de performance
est donc très fréquemment évoquée (voire même invoquée). Encore faudrait-il s’entendre sur la
manière de la définir, de la mesurer et de l’améliorer.
2.3Notion de performance
La performance peut être définit de plusieurs manières, à cet effet, nous avons choisi quelques
définitions des auteurs :
47
1
LEBAS. M, « Oui, il faut définir la performance », Chronique comptabilité de gestion, Paris, 1995, Page26.
2
GIRAUD. F, SAULPIC. O, NAULLEAU G, DELMOND. M.H, BESCOS. P.L, « Contrôle de Gestion et Pilotage de la
performance », Gualino éditeur, France, 2002, Page 44
48
D’après l’auteur : LORINO Philippe (2003)
« Est performance dans l’entreprise tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à améliorer le
couple valeur-coût, c’est-à-dire à améliorer la création nette de valeur (a contrario, n’est pas
forcément performance ce qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur, isolément, si
cela n’améliore pas le solde valeur-coût ou le ratio valeur- coût) ».
Elle est également « Tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à atteindre les objectifs
stratégiques ».3
Le concept de performance n’est pas simple à cerner. Il existe néanmoins un consensus relatif aux
conditions requises pour qualifier une organisation performante.
Une organisation est performante lorsqu’elle est efficace et efficiente, elle est efficace lorsqu’elle
atteint les objectifs poursuivis et elle est efficiente lorsqu’elle maximise les qualités (ou les
valeurs) obtenues à partir d’une quantité donnée de moyens. Ces deux concepts sont des aspects
distincts, car on peut bien être efficace sans être efficient et inversement.
L’efficacité : L’orientation de l’entreprise est fixée par les dirigeants qui ont
pour mission principale de formuler la stratégie, leurs choix sont établis en
fonction d’un diagnostic mentionnant les forces et faiblesses de l’entreprise et
les menaces et les opportunités de l’environnement. En dit qu’une entreprise
est efficace si elle réussit à atteindre les objectifs fixés dans sa stratégie, ces
objectifs peuvent être quantifiables et mesurables (ex. le but de profit, de
croissance…), ils peuvent aussi être apprécié de façon uniquement qualitative
(ex. réussite ou échec du lancement d’un produit).4
D’une manière plus brève nous pouvons résumer l’efficacité dans la formule suivante :
3
LORINO. P, « Méthodes et pratiques de la performance », 3éme édition, France, 2003, Page 05.
4
LANGLOIS. G, BRINGER. M, BONNIER. C, « Contrôle de gestion », 4°ED, France, 2011, Page14.
5
MALO. J.L, MATHE. J.C, « L’essentiel du contrôle de gestion », Edition d’organisation, 2ème édition, Paris, 2000,
Page106.
49
Figure N°3 : Le concept d’efficacité, d’efficience et de performance.
Efficience : relation
entre les moyens mis en
œuvre et
Les pré-budgets comptent également sur des moyens : effectifs, surfaces, équipement,
etc… ; pour mettre en œuvre la prévision, chaque agence établit en fait un compte de résultat
prévisionnel.
50
définitivement adoptés en fin d’année, ils seront transmis à tous les responsables de centres et
les prévisions deviennent des objectifs à atteindre (De Coussergues, 2013).
La gestion budgétaire participe à la consolidation des fonds propres pour avoir une
gestion optimale des risques comme le comité de Bâle l’a souligné dans les calculs de la
prévision des coûts et des revenus qui aident à définir les fonds propres pondérés.
Les indicateurs de gestion : ils permettent de mesurer l’activité et les résultats d’une banque,
fournissant un niveau d'appréciation globale sur les grandes masses bilancielles (encours
dépôts/crédits ; a cours moyen mensuel) et hors bilan; comme : les indicateurs de volume qui
permettent un suivi du déroulement de l’activité dont les volumes sont mesurés en opérations,
en encours, en clients, en part de marché. Ils sont cumulés ou différentiels et dans ce cas
évaluent les productions nouvelles. Les indicateurs de résultat, ratios ou marges, sont centrés
sur la rentabilité, la productivité, la qualité et le coût des risques.
L'accroissement de la concurrence, notamment sur les taux d'intérêts des crédits, s'est
traduite par la nécessité d'avoir une vision précise des volumes, des taux de production et par
conséquent des marges réalisées en utilisant les indicateurs de gestion qui ont comme but de
comparer entre les prévisions et les réalisations afin d’analyser les écarts qui jouent le rôle de
clignotants des anomalies.
Les types des tableaux de bord se diffèrent selon leurs contenus (types des indicateurs),
dont on trouve :
51
La nouvelle configuration économique se caractérise par des changements rapides et d’une certaine
imprévisibilité. Les banques ont été poussées à passer d’une logique « de planification à priori et de
constat à postériori » du tableau de bord classique à une logique « dynamique et réactive » : mesure
action réaction, du Balanced Scorecard qui est basé sur quatre (4) axes comme il est cité dans le
schéma ci-dessous :
Clients
Résultat
Parties
Financier
Mission Prenantes
Vision
Stratégie
Innovation Processu
Apprentissa s
ge internes
Une fois le contenu de ces quatre (4) perspectives défini à l’aide des critères, on obtient
un tableau multidimensionnel : Balanced Scorecard. Outre, l’orientation externe et interne, on
prend en compte également la grandeur financière et non-financière, les prestations à court
terme et à long terme et les critères internes ou externes. Donc, son utilisation mène à la facilité
du pilotage et la limitation du risque.
52
- les contrôleurs cherchent de plus en plus à se rapprocher des opérationnels pour mieux
comprendre les résultats remontés (tels que : service économique et les cadres du service
risque) ;
- les contrôleurs de gestion centraux devraient s’intéresser plus particulièrement à la
formation des coûts (directs/indirects) pour comprendre leurs évolutions.
(Batac, 2011) ; les chercheurs ont tenté à travers l’étude de cas, de restituer le
fonctionnement au quotidien d’un service contrôle de gestion et l’influence de son activité et de
ses décisions sur le déroulement du processus stratégique d’une banque régionale généralisées,
avec l’objectif de proposer une lecture explicative des formes de contrôle qui produisent des
connaissances de nature à modifier la stratégie.
Les résultats des entretiens d’une dizaine de personnes ayant des profits proches étaient :
* Présenter un état des lieux des pratiques actuelles de fonctions de pilotage (organisation,
processus, outils utilisés et indicateurs) ;
* présenter leur vision du nouveau rôle du contrôleur de gestion étendu à toutes les
dimensions du pilotage de la performance (financier, commercial, moyen/ressources).
53
Indicateurs de pilotage d’activité (le couple risque/rendement) traduisant les contraintes de capital et
liquidité.
(Taha, 2013) ; part sa part avait étudié les méthodes et les politiques de la banque dans l’activité du
crédit pour diminuer les risques, en étudiant et en analysant les données financières de la banque, la
comparaison des données de chaque deux années successives dont les résultats étaient :
- Pour limiter les risques de contrepartie, la banque diversifie ses crédits et les facilités de crédit
selon : le type et la durée du crédit, le but de l’utilisation du crédit, le type des garanties.
- L’analyse financière est un outil très intéressant dans l’étude de dossier qui montre les points
positifs et négatifs de chaque demande donc pré-visionner les risques que la banque peut encourir.
Conclusion
En somme, le contrôle de gestion apparait d’emblée comme source importante car il se considère
comme étant une fonction d’accompagnement du déploiement de la stratégie car il permet de
concrétiser les objectifs stratégiques au niveau de la gestion quotidienne et de formaliser les aptitudes au
niveau organisationnel.
Ainsi, la notion de la performance bancaire occupe une place centrale dans le processus de contrôle et
d’évaluation financière des établissements bancaires.
En effet la performance des établissements bancaires désigne d’être à la fois efficients et efficace. Celle-
ci peut être définie comme le rapport entre les résultats réaliser et les résultats escompter (objectifs)
alors que l’efficience s’intéresse à la quantité des facteurs utilisés pour atteindre les objectifs
La mesure des performances des agences bancaires, en fournissant des informations sur les actions
entreprises, en incitant et en aidant à s’ajuster, suscite le progrès et l’amélioration des résultats de ces
agences, assure la cohérence et organise la convergence de leurs actions vers les choix stratégiques de la
banque.
54
55
56
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE DE LA
BPMC
Introduction
1. 1 Historique de la BPMC
La BPMC est une société d’économie mixte. Elle a été créée le 13 février 1991 suite à un
protocole d’accord signé entre le royaume du Maroc et l’Etat Centrafricain. Actuellement, son
capital est de huit milliards de francs CFA (8000 .000.000 FCA) .Selon les dispositions du code
général des impôts sur les sociétés en RCA, la BPMC est enregistrée au registre du commerce
sous le numéro 16511B ;
La BPMC est une institution financière et commerciale qui a plusieurs missions qui vont de
l’octroi des crédits à ses clients aux opérations bancaires courantes .Elle vise à devenir leader
auprès des petites et moyennes entreprises de la RCA. Ses objectifs seraient aussi de mettre des
produits bancaires compétitifs défiant toute concurrence et tirer des bénéfices du capital investi.
La BPMC est une société anonyme de gestion privée. Elle est régie par la législation en vigueur
sur la société anonyme en République Centrafricain .Son siège est au Centre-ville en face du
Tribunal de Grande Instance et à côté du Tribunal Administratif.
57
La BPMC gère les fonds des particuliers et ceux des entreprises, réalise les ouvertures de compte,
La BPMC a un caractère mutuel en ce sens que l’emprunteur souscrit des participants au capital à
hauteur de 2% par tranche de 500 000FCFA du capital emprunté. Cette souscription est logée
dans un compte appelé «fonds de garantie mutuel » et n’est pas acquise définitivement par la
banque. Le capital initial de fondation s’élevait à huit cent millions de franc CFA (800 000 000
FCFA).L’actionnariat Marocain avait libéré cinq cent millions de franc (500 000 000 FCFA) et
l’apport de la Centrafrique représenté par l’immeuble abritant les locaux de la BPMC et un
apport en numéraire s’élevant globalement à trois cent millions de franc (300 000 000FCFA).Le
capital a été progressivement porté à 2 milliards en 1999 ,ensuite à 8 milliards ,puis à 10
milliards de FCFA en 2012 et enfin à 15 milliards de FCFA en 2017.
Un conseil d’administration ;
Une direction générale ;
Une direction commerciale ;
Une direction risque de conformité ;
Une direction des ressources humaines ;
2 .1. Le conseil d’administration
Le conseil d’administration est l’organe de décision de la banque .Il est constitué de deux(2)
parties contractantes à savoir les actionnaires Marocains et le gouvernement Centrafricain.
La direction générale a pour mission la bonne gestion sur le plan administratif et financier. C’est
elle qui s’occupe du pilotage des grandes orientations données par le conseil d’administration.
58
L’organe administratif de la direction générale de BPMC est tel qu’elle est placée sous l’autorité
d’un conseil d’administration, nommé conformément à l’article 7 du protocole d’accord signé
entre le gouvernement Marocain et l’Etat Centrafricain. Le directeur général est nommé par la
partie Marocaine et son adjoint est nommé par l’Etat Centrafricain.
Les objectifs de La direction commerciale est composée d’un directeur commercial, assisté de
deux (2) directeurs comme des directions de support qui sont : la direction vente et de
distribution et la direction marketing et de communication.
Le service informatique ;
Le service de comptabilité ;
Le service de portefeuille ;
Le service du personnel ;
L’agence centrale.
Le service informatique
Il gère le processus de la banque. Ce service gère tous les clients informatiques de la banque. Il
s’occupe de l’administration et de l’exploitation du réseau local, des données concernant les
clients. Ce service assure également la maintenance préventive des outils informatiques, la
formation des utilisateurs et aussi la confection automatique des chéquiers, la gestion monétaire.
La BPMC utilise un logiciel de métier dénommé Delta Bank. Le système d’information est
structuré autour de plusieurs serveurs : le serveur d’application, le serveur d’infrastructure (anti-
59
virus, proxy etc.) et le serveur de mise à jour (récupère les mises à jours pour la distribution aux
utilisateurs).
Les informations ont plusieurs travaux qui sont journaliers, mensuels, trimestriels et annuels.
Nous citons quelques-uns :
b) Le service portefeuille
60
Il traite les effets de commerce. Il s’occupe essentiellement de la délivrance des attestations
bancaires, du passage des écritures et des acomptes c'est-à-dire des crédits à courte terme pour
une durée de 120 jours.
c) L’agence centrale
Elle s’occupe de la gestion de la clientèle. C’est un service ou l’on traite des opérations de front
office et de back office. On entend par opérations de front office :
Les opérations d’espèces (retrait d’espèces, virement d’espèces …) ;
Les opérations de change (achats et ventes des devises) ;
Par contre, les opérations de Back office sont :
Le traitement des remises chèques et effets de commerce ;
Le traitement de virement (immédiats, permanent, différents …) ;
La mise à disposition des moyens de paiement à la clientèle (délivrances des chéquiers
et carnet et ordre de virement) ;
L’ouverture de compte à la clientèle (comptes courants, sociétés, administration, compte
chèques particuliers, comptes sur livrets, gestions des dépôts à terme) ;
Les opérations diverses (annulations, régularisation d’écriture comptable…)
d) La direction risque et conformité(DRC)
Elle gère trois services qui sont :
Le service étude et gestion des crédits : Ce service analyse non seulement des dossiers
des prêts mais aussi toute demande de crédit du client adressée à la banque. Ces
demandes seront examinées par un comité. De plus, il s’occupe de la gestion des prêts à la
clientèle ;
Le service juridique, recouvrement et contentieux : Il défend les dossiers de la banque
devant le tribunal et travaille en collaboration avec les avocats de la police. Quand la
banque accorde des facilités aux clients (crédits il est chargé de recouvrer cet argent dans
le cas contraire, il saisit le bien de ses derniers) ;
Le service étranger : Ce service gère les opérations avec ses correspondants non-résidents
et s’occupe des opérations internationales en devises nationale et étrangère à savoir le
transfert à l’étranger.
62
2.2.2. La direction de production
Elle est représentée par un centrafricain qui s’occupe de toutes les opérations comptables et
financières. Le directeur de production veille au bon fonctionnement de la banque par le suivi des
opérations comptables et financières. Il a de ce fait sous sa responsabilité cinq(5) services qui
sont :
Service agence ;
Service comptabilité ;
Service informatique ;
Service reforme et système de paiement ;
Service western union.
63
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE ET LA PRATIQUE DU CONTROLE
DE GESTION ET SES IMPLICATIONS A LA BPMC
Avant de passer à l’analyse des résultats, il est important de s’arrêter sur la clarification de
certains éléments méthodologiques caractérisant ce travail.
64
En effet, dans ce présent chapitre, nous allons en section première justifier nos différents
choix méthodologiques et expliquer notre démarche de recherches et dans la seconde section nous
allons présenter la pratique du contrôle de gestion et ses implications à la BPMC .
SECTION 1 : METHODE D’ENQUETE ET D’ANALYSE DES DONNEES
1.1. La méthodologie de la recherche
La méthodologie utilisée pour effectuer cette étude devrait permettre la réalisation de
l’objectif suivant : connaitre comment le contrôle de gestion contribue à sécuriser les opérations
de la BPCM. Pour cela, nous avons eu recourt aux interviews, aux questionnaires, aux documents
écrits et à la technique d’internet pour collecter les données qualitatives et quantitatives .Ces
données orales, écrites ont été recoupées afin de constituer le contenu de ce présent travail.
1.1.1 L’étude de cas
Etudier un cas suppose une observation, une analyse en profondeur et une action faisant la
synthèse de cette étude. De ce fait le chercheur est contraint de limiter son étude à un ou
quelques cas seulement7.
Ce même souci nous amène dans notre cas, à réduire notre étude à un seul cas. Selon certains
auteurs l’étude de cas convient lorsque le cadre théorique a été clairement définit et lorsque la
question de recherche consiste à vérifier certaines hypothèses8.
Dans notre cas, nous avons consacré deux chapitres à l’explication du cadre théorique
mobilisé et à la formulation explicite de nos hypothèses de recherche. Nous avons combiné les
outils de la collecte des données comme entretiens, observations, analyses documentaires et
questionnaires9pour réaliser ce travail.
En effet, dans notre cas nous nous efforçons d’expliquer comment le contrôle interne
contribue à la sécurisation des opérations de crédit.
1.1.1.1 Les entretiens
La conduite d’entretien nous a permis de saisir les idées profondes telles qu’elles sont
perçues et interprétées par les personnes interviewées. Il existe trois types d’entretiens 10 :
l’entretien directif, l’entretien semi-directif et l’entretien non directif.
L’entretien directif :
7
ARAB Abdellah, “ Dynamique d’apprentissage organisationnel dans le cadre de la mise en place du système de
management par la qualité totale, cas de l’ENIEM”, Thèse de doctorat, sciences économiques, UMMTO, 2016, P161.
8
2 IGALENS J, ROUSSEL P, « Méthodes de recherche en gestion des ressources humaines », Economica, Paris, 1998,
P. 87.
9
DAHAK Abdennour, KARA Rabah, “ le memoire de master, du choix du sujet à la soutenanc, méthodologie de
recherche appliqué au domaine des sciences économiques, de gestion et des sciences commerciales”, EditionAl
Amel, 2015, p90.
10
Site web : www.scribbr.fr/memoire/types-entretiens/
65
Lors d’un entretien directif, aussi appelé entrevue normalisée, vous vous en tenez à un
horaire et ordre précis. On l’utilise souvent dans la recherche quantitative.
Il faut respecter la formulation des questions et l’ordre des questions, afin de s’assurer que toutes
les personnes interrogées seront dans les mêmes circonstances et que les questions seront posées
exactement de la même manière. Cela augmente la validité de l’entretien directif.
Les questions posées durant l’entretien directif sont souvent très spécifiques et fermées, ou
avec des réponses à choix multiples. Cela permet une analyse statistique des réponses.
L’entretien semi-directif :
Les entretiens semi directifs sont également appelés entretiens qualitatifs ou approfondis.
Le guide d’entretien d’un entretien semi-directif est plutôt général avec des questions assez
généralement formulées.
Par exemple, vous pouvez poser des questions si votre répondant dit quelque chose d’intéressant
ou si vous ne comprenez pas complètement ce qu’il veut dire. Cela vous donne des informations
plus détaillées, ce qui est souvent le but de la recherche qualitative.
L’entretien non directif :
Dans un entretien non-directif, le chercheur propose souvent une liste de sujets au lieu de
questions. Ces sujets sont discutés lors de l’entretien et ce style d’interview est souvent très
informel.
Dans notre cas nous avons utilisé entretien semi-directif avec les responsables de la
structure Supervision de contrôle interne (SCI) pour pouvoir collectées des données fiable.
1.1.1.2 Analyse documentaire
L’analyse documentaire a été systématique. C’est à dire les idées exprimées dans le divers
document lus ont été traitées et retenues comme essentielles à constituer ce travail. Le chercheur
n’a aucune intention de transposer la vérité .Car les documents ayant été rédigés hors du contexte
de notre étude, les informations recueillies ont été traitées avec objectivité ; les documents ayant
été classés par la BPMC elle-même, nous les avons collectés avec facilité.
Dans notre étude, nous avons utilisé les documents interne de la BPMC tel que :
l’organigramme, les différents circulaires, les rapports annuels sur le contrôle de gestion, les
différents reporting qu’elle utilise qui seront rangés dans la bibliographie.
L’organigramme de la BPMC Figure n°.III.01 : Annexe n°
Source : document interne de la BPMC.
66
SECTION 2 : LA PRATIQUE DU CONTROLE DE GESTION ET SES IMPLICATIONS
A LA BPMC
Il y a une dizaine d’années, le contrôle de gestion était l’apanage des seules entreprises
commerciales. Son champ d’action n’intégrait pas le secteur bancaire et financier.
Ainsi il était fréquent de parler du contrôle de gestion bancaire en raison de la particularité
spécifique du secteur caractérisé par une concurrence limitée et un encadrement réglementaire
particulier ainsi que la difficulté de mesurer les coûts des opérations bancaires et financières.
En effet, l’environnement de la profession s’est complètement bouleversé suite à la
déréglementation progressive du secteur et l’éclosion d’une concurrence acharnée entre les
institutions bancaires et financières, et l’industrialisation de leur processus de production va
transformer les banques en des véritables entreprises. Ces chambardements n’ont pas été sans
effet sur le secteur. Désormais, les banques doivent faire face à une fragilisation de la rentabilité
des opérations et l’augmentation des risques.
Cette nouvelle était suffisante pour convaincre les banques à mettre en place une nouvelle
fonction de contrôle de gestion, qui sera chargée, entre autre, d’assurer le calcul et le suivi de la
rentabilité des opérations, et la gestion des risque bancaires et financières, et servir ainsi comme
une fonction d’assistance et d’aide à la prise des décisions aux différents niveaux de la structure
hiérarchique.
Le but de cette section est de présenter les spécificités du contrôle de gestion et son
organisation dans les directions financière.
Comme pour toute entreprise, le contrôle de gestion est essentiel dans les établissements
bancaires et financiers en général et la BPMC en particulier. Car mesurer la rentabilité, construire
des tableaux de bord, élaborer un reporting, réaliser un budget …sont autant de missions
essentiels qu’’il convient d’adapter aux spécificités du monde bancaire.
La direction générale
La direction générale est celle qui détienne au niveau de la BPMC, l’initiative de la mise en
place de la fonction contrôle de gestion. Mais elle en est aussi le principal client et elle a
généralement une perception assez claire de ses propres besoins.
67
Elle dispose régulièrement chaque année à travers le contrôle de gestion d’une projection des
résultats financiers de l’entreprise. Ceci lui permet d’anticiper les résultats réels de l’année et
d’assurer le maintien des grands équilibres financiers. La plupart des données afférentes à ces
grands équilibres sont communiquées à la direction générale sous la forme d’un rapport mensuel
synthétique mettant en évidence les réalisations et les projections de résultats par branche ,réseau,
produit, ou tout autre segmentation de l’activité qui aura été retenue . Le besoin de suivi et
d’évaluation des résultats répond à un second type de préoccupation de la direction générale.
Contrôle de gestion apporte une aide précieuse à un besoin que rencontrent toutes les
directions générales, celui de les éclairer avant leurs prises de décision.
Direction générale
Contrôle de
gestion
Structure Structure
centrales régionale
D’après ce schéma, on peut déduire que le contrôle de gestion au niveau de la BPMC est
rattaché directement à la direction générale, il reçoit des informations de tout premier ordre sur les
orientations que la direction générale, souhaite donner à l’institution et aux activités. Ce mode de
68
rattachement à l’avantage de garantir au service de contrôle de gestion une forte indépendance de
jugement d’analyse.
La direction financière
Plusieurs services sont rattachés à la direction financière et sont considérés comme des «
clients » importants du contrôle de gestion.
Ainsi, le service de comptabilité générale dépend des données transmises par le contrôle de
gestion, pour établir certains postes du bilan ou du compte de résultat, comme les provisions ou
les charges à abonner en cours d’exercice. Le contrôle de gestion au niveau de la filiale permet
également d’appréhender la cohérence globale des résultats établis par la comptabilité générale.
Contrôler les comptes de disposition à payer les comptes ; d’encaissement chèque et effets ;
Contrôler les opérations des agences et point de vente.
Pour piloter et prendre des décisions à court terme et à long terme, les gestionnaires élaborent
et utilisent de nombreux outils d’aide à la décision. Dans ce cadre le contrôle de gestion propose
la comptabilité générale, la comptabilité analytique, la gestion budgétaire et le tableau de bord.
Comptabilité générale a essentiellement pour objet, l’enregistrement des flux entre l’entreprise
tels que les fournisseurs, les préteurs, les actionnaires. Mais elle est destinée aussi à ceux, plus
largement, qui ont besoin d’évaluer la situation de l’entreprise tels que les clients, la comptabilité
générale est la première source d’information de l’entreprise. Elle permet aussi:
− De constater les produits et les charges que l’’entreprise génère au cours d’un exercice et
déterminer le résultat qui en découle.
70
− De dresser à la fin de chaque exercice, un état de sa situation patrimoniale, le bilan que l’on
peut définir comme la description en valeur de la situation patrimoniale d’une entreprise à un
moment donné, et éventuellement d’en étudier l’évaluation (tableau de financement).
En outre, la comptabilité générale aide les dirigeants de déceler les points faibles de leur
entreprise, d’identifier les causes de leurs malaises et de prendre les mesures correctives à fin de
rétablir la situation. Donc elle sert d’aider les administrations de mieux contrôler.
La connaissance du résultat général de l’exercice telle que le permet de la comptabilité
générale, est insuffisante parce que l’entreprise ne fabrique pas un seul produit et en plus elle
exerce plusieurs activités. Il est utile, dès lors mieux cerner l’origine du résultat en mesurant la
contribution qui apporte chaque produit et chaque activité.
Pour cela il convient d’analyse les couts des biens produits dans les différentes étapes de
leur production, c’est l’objet de la comptabilité analytique. Les consommations, ainsi que leur
destination.
C’est avec le développement industriel de l’occident au XIX ème que s’est élaboré et diffusé
une comptabilité industrielle ayant pour but de mesurer des couts de production des produits
fabriqués tels que les matières premières transformées ou les heures travaillées, vers
1915, avec la mise en place de L’OST (organisation scientifique du travail proposée par
Taylor), la comptabilité s’affine avec une segmentation des activités, un calcul des normes , la
mesure des écarts par rapport aux normes, le contrôle des résultats et des responsabilités .La
comptabilité va devenir analytique d’exploitation afin de prévoir et de vérifier les réalisations de
toutes les organisations et pas seulement industrielles.
La comptabilité analytique est un système d’information interne destiné au sein de la
BPMC à quantifier les flux internes et à contrôler les consommations, ainsi que leur destination.
Elle a pour objectifs de:
− Connaitre les couts des différentes fonctions de la BPMC.
− Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits et les comparer aux prix de
vente correspondant.
La comptabilité analytique au niveau de la BPMC prend en compte tous les éléments qui
facilitent les prises de décision financière. Elle est le moyen d’avoir, grâce à des procédures
précisées et permanentes, les éléments d’analyse périodique et comparable dans le temps.
Le système de comptabilité analytique est fonction de plusieurs paramètres qui sont :
71
− Les caractéristiques des produits
− La structure de l’entreprise
− Les besoins d’informations auxquels le système doit répondre.
Réussir la mise en place d’un système de comptabilité analytique exige de définir des
centres d’analyse, des unités d’œuvre pertinentes et d’organiser le système d’information.
Le fonctionnement correct du système de comptabilité analytique permet mieux de
maitriser les coûts.
Centre d’analyse : la mise en place d’une comptabilité analytique suppose la réparation de
l’entreprise au centre d’analyse, ces derniers correspondent au centre de travail.
Les unités d’œuvre : L’affectation des couts aux produits pour chaque centre se fait par
l’intermédiaire d’une unité d’œuvre qui est l’unité de mesure de son activité. L’unité d’œuvre
permette d’opérer les transferts des couts d’un centre d’analyse vers d’autre centre ou vert les
unités d’œuvre : L’affectation des couts aux produits pour chaque centre se fait par
l’intermédiaire d’une unité d’œuvre qui est l’unité de mesure de son activité. L’unité d’œuvre
permet d’opérer les transferts des coûts d’un centre d’analyse vers d’autre centre ou vert les
produits.
Elle est définie au niveau de la BPMC « comme un mode de gestion consistant à traduire en
programmes d’action chiffrés appelés « budget » les décisions prises par la direction avec la
participation des responsables »
Le budget s’inscrit dans le cadre défini par la planification stratégique et opérationnelle : il
décline le plan selon un horizon annuel et un échéancier comptable financier précis. Il permet un
réglage fin de l’allocation des ressources en cohérence avec les objectifs et les plans d’action de
chaque entité. Enfin il permet de disposer de prévisions de résultats à fin de période (le; semestre,
l’année et de plus en plus fréquemment, le trimestre).
« Schéma ci-dessous » :
72
Figure 6: Du plan du contrôle budgétaire
Plans stratégiques
Plans opérationnels
Programmes des
actions annuelles
La démarche budgétaire qui correspond à une vision technique du contrôle de gestion est
considérée comme étant l’outil de gestion le plus adéquat dans le processus de planification des
activités de l’entité, elle permet de confronter les réalisations effectives aux réalisations et ceux en
vue de mettre en évidence des écarts qui vont suscitée des actions correctives. Elle permet aussi :
73
− De traduire concrètement les objectifs stratégiques fixés par la direction
Un tableau de bord (TB) peut être défini comme « système d’information qui focalise
l’attention des responsables sur les points clés à surveiller pour garder la maitrise de l’action », En
effet, grâce au tableau de bord le responsable peut ainsi comparer ses performances réelles à ses
objectifs et ainsi réagir en conséquence à son niveau. A ce titre, comme le souligne Leroy « le
tableau de bord constitue le pivot de la gestion prévisionnelle, puisqu’il compare en permanence
les réalisations aux prévisions afin de susciter la réaction des managers ».
Le tableau de bord est un ensemble d’indicateur et d’information essentiels permettant d’avoir
une vue d’ensemble, de déceler les perturbations et de prendre des décisions d’orientation de la
gestion pour atteindre les objectifs issus de la stratégie. Il doit aussi donner un langage commun
(outil de communication) aux différents membres de l’entreprise.
Le tableau de bord est un outil d’agrégation synoptique car, d’un côté, il synthétise une
panoplie d’informations en une grandeur globale afin de représenter la réalité complexe du
système par un schéma simplifié, et de l’autre côté, il doit contenir un nombre limité d’indicateurs
offrant ainsi la possibilité, à son utilisateur, de le lire rapidement pour se prononcer sur l’état de
marche du système.
A partir de ces définitions, nous pouvons dire que le tableau de bord est considéré comme
étant un outil de gestion qui présente synthétiquement les activités et les résultats de l’entreprise
par processus, sous forme d’indicateurs qui permettant de contrôle la réalisation des objectifs
fixées et de prendre des décisions nécessaires, selon, une périodicité appropriée et dans un délai
limité.
Le tableau de bord de la direction générale
La plupart des données afférentes aux grands équilibres financiers sont communiquées à la
direction générale sous la forme d’un rapport mensuel synthétique mettant en évidence les
réalisations et les projections de résultats par branche, réseau, produit, ou tout autre segmentation
de l’activité qui aura été retenue. Le document qui répond à ce besoin d’information synthétique
est le tableau de bord mensuel de la direction générale.
C’est la direction générale qui, dans la majorité des cas, a l’initiative de la mise en place de la
fonction « contrôle de gestion », et éventuellement sous la conception des tableaux des bords de
gestion, raison pour laquelle une perception assez claire de ses propres besoins est acquis.
Pour répondre aux besoins de suivi et d’évaluation des résultats de la banque, la direction
demande de faire un point de vue, de manière régulière, sur l’état des réalisations par rapport aux
objectifs, une fonction intégrée au tableau de bord, de la direction générale.
75
Ce tableau de bord n’est pas seulement financier, il comporte aussi des indications sur
l’atteinte des objectifs stratégiques, et répond ainsi au besoin d’éclairer, avant les prises de
décision. « Ce tableau de bord a pour objectif de faire ressortir les performances économiques des
différentes métiers de l’établissement vis-à-vis des orientations stratégiques retenues. Il est le
support de l’analyse permanente des conditions de formation du produit net bancaire, des
différents niveaux de marge, ainsi que des principaux générateurs de coûts ». « C’est à ce niveau
que les calculs de rentabilité peuvent être effectués, les informations transmises par les entités
décentralisés étant établissant valeurs, en niveau d’encours, parfois en marges brutes ou en
marges standards ». Il est important de noter que certains éléments du tableau de bord central
peuvent ne pas être obtenus par simple agrégation des informations figurant dans les tableaux de
bord décentralisés (des analyses croisées du type, calcul de la rentabilité par secteur d’activités
des clients, taille des clients »,….).Les indicateurs de tableau de bord central auront donc une
forte connotation économique et financière (ratios « résultat net/fonds propres »).
A cet effet, le pilotage du centre de responsabilité, par le gestionnaire, devient une tache
moins complexe car, il dispose d’indicateurs de suivi de son système lui offrant la possibilité de
maitriser sa trajectoire et de prendre toute décision lui permettant de rétablir le cap en cas de
dérives.
76
C’est un outil de reporting qui permet aux dirigeants, de chaque niveau, d’apprécier les résultats
obtenus par leurs subalternes, et de rendre compte à leurs propres supérieurs des résultats qu’ils
ont réalisés.
La mise en évidence des écarts incite les gestionnaires à effectuer des analyses plus
approfondies pour trouver les causes qui sont à l’origine de tels écarts. Par conséquent, ils auront
à déterminer les actions correctives et les mesures à prendre pour rétablir l’équilibre du système.
Être performant implique être à la fois efficace et efficient ; donc réaliser un résultat qui soit le
plus possible le proche de l’objectif préétabli avec le moindre cout. Le tableau de bord permet
d’apprécier la performance des responsables en matière de réalisation d’objectif par la
juxtaposition des prévisions et des réalisations.
La recherche de l’amélioration des performances est un facteur de motivation des responsables
induisant la mobilisation des énergies et la cohésion des équipes.
77
Tableau 3 : répartition du résultat et autres éléments caractéristiques des cinq exercices
EXERCICES
CONCERNES
2019 2018 2017 2015
2016
NATURE DES
INDICATIONS
Structure du
capital à la
- - - - -
clôture de
l’exercice
Capital social 10 000 000 000 10 000 000 000 10 000 000 000 10000000 000 10 000 000 OOO
Actions à
dividendes
prioritaire - - - - -
(ADP) sans
droit de vote
Actions
nouvelles à - - - - -
émettre
par conversion
- - - - -
d'obligations
par exercice des
droits de - - - - -
souscription
OPERATIONS
ET
RESULTATS - - - - -
DE
L'EXERCICE
78
Chiffres
d'affaire hors 2 549 609 931 2 520 266 120 2 395 593 274 1 618 764 827 1 296 957 967
taxes
Résultats des
activités
ordinaires
-4 057 232 694 -766 294 733 294 337 286 788 828 076 660 281 642
(RAO) hors
dotation et
pertes
(explo
itation - - - - -
financière)
Participation des
travailleurs aux RAS RAS RAS RAS RAS
bénéfices
Impôt
0 0 0 0 0
s sur le résultat
Résult
0 -880 050 097 808 539 008 706 135 034 660 281 642
ats net
RESULTAT
PAR - - - - -
ACTIONS
Résult
RAS RAS RAS RAS RAS
at distribués
Dividendes
attribués à RAS RAS RAS RAS RAS
chaque action
PERSONNEL
ET POLITIQUE - - - - -
SALARIALE
Effectif 87 78 81 75 71
moyens des
travailleurs au
79
cours de
l'exercice
Effectifs
moyens du
3 3 3 4 1
personnel
extérieur
Masse salariale
distribués au
cours de
l'exercice 830 083 079 993 381 758 666 637 762 630 989 135 537 417 897
(sécurité
sociale, œuvres
sociales)
Personnel
extérieur
262 418 939 254 516 085 162 423 438 99 906 698 85 422 259
facturé à
l'entreprise
Source : Archive de la BPMC
D’après ce tableau global du résultat des cinq exercices 2015 à 2019, nous pouvons déduire
qu’il y a l’augmentation du chiffre d’affaire au courant de chaque année. Cela signifie que le
contrôle de gestion, en appui technique, permet d’établir les prévisions, de définir les moyens à
mettre en œuvre, ainsi que de mettre en place des tableaux de bord .Le contrôle des résultats joue
un rôle très important dans la vie de la BPMC.
80
l’établissement et, en particulier, qui menace la réalisation des objectifs établis par les organes
délibérants et exécutifs ».
Toutes les banques et les établissements financiers doivent apprendre à gérer les risques
bancaires. Ils impactent les tarifs bancaires comme la rémunération des placements. Pour mieux
appréhender les risques bancaires, les banques ont mis en place un département ou une direction
des risques.
Ainsi, l’objectif de ce niveau est de faire un point sur le processus de gestion des risques
bancaires, les méthodes de gestion de ces derniers.
Ce niveau se subdivise en deux volets dont la première présente les notions des risques
Bancaires et la seconde passe au cible les méthodes de gestion des risques bancaires.
82
Eviter le risque : Cette stratégie consiste à éviter totalement un type de risque et donc de
renoncer à certaines opérations. Ainsi un établissement dont l’activité principale est le
crédit à la consommation peut adopter cette stratégie en limitant ses risques aux risques
commerciaux afférents à ces crédits (risque de contrepartie) et en couvrant
systématiquement ses autres risques.
Limiter le risque : Par cette stratégie, la banque vise à accepter un risque tout en fixant des
limites qu’elle s’interdit de franchir. Ces limites peuvent être déterminées en volume, en
valeur en risque (Value AtRisk), en montant en fonds propres engagés ou en pertes
maximales. Si la limite est correctement fixée, le risque est donc sous contrôle, mais il
n’est pas nul. De plus, la banque peut supporter des coûts d’opportunité en renonçant à
une opération afin de respecter ces limites.
Transférer le risque : Elle consiste, pour la banque à accepter de payer une prime afin de
transférer totalement ou partiellement un risque auquel elle se trouve exposée et ne
souhaite pas garder. On peut citer à titre d’exemple : l’acquisition d’un swap pour couvrir
un prêt ou un emprunt à taux fixe.
Payer le risque : Cette stratégie revient pour une banque à supporter directement le coût
d’un risque en le payant éventuellement par prélèvement sur ses fonds propres ou ses
réserves. Dans le cas de la réalisation du risque, celui-ci dont le coût éventuel est supporté
en totalité par la banque, s’impute soit dans les charges de l’exercice, soit sur une dotation
aux provisions. Bien entendu, dans le cas contraire, la banque bénéficie d’une marge de
rentabilités supplémentaires. C’est dans cette stratégie que se placent les établissements
qui acceptent de rester en « position ouverte » pour bénéficier d’une évolution favorable
des conditions du marché. Il est noté qu’un même établissement peut utiliser,
successivement ou simultanément, plusieurs de ces stratégies, en fonction du coût et de la
fréquence de chaque risque. Par exemple, si le coût est faible, l’établissement acceptera le
plus souvent de le payer en cas d’évolution défavorable.
83
Le reporting est l’aboutissement logique de tout processus de gestion, il s’agit d’une synthèse qui
fait ressortir les éléments clés sous une forme analytique, adressée aux responsables sous forme
d’un rapport dont le contenu et le niveau de détail dépend de la fonction du destinataire.
La gestion des risques, quel que soit le risque (crédit, opérationnel, marché) à gérer nécessite non
seulement une bonne connaissance des normes et des textes de lois, qui évoluent en permanence
et obligent à un suivi et une veille continuelle, mais aussi l’expérience et l’expertise des
situations. La prise de décision peut être difficile, ainsi la prévention, la formation et l’information
complétées par un suivi des situations grâce à des stratégies restent des outils incontournables,
s’ils sont bien évidemment actualisés régulièrement.
85
La rentabilité : Le crédit à moyen et long terme est une anticipation sur l’autofinancement
futur de l’entreprise. Cet autofinancement, ou cash-flow, est constitué des bénéfices
conservés dans l’entreprise (autofinancement de croissance) et des amortissements
industriels (autofinancement de maintien), autrement dit des sommes qui restent dans
l’entreprise après payement de toutes les charges exigibles.
86
déduction des pertes moyennes anticipées (Expected loss) et une mesure de la perte inattendue
(Un expected Loss).
En termes de gestion ou des fonds propres, le RAROC peut être défini comme étant un ratio qui
exprime le taux de rendement des fonds propres économiques : C'est donc le rapport entre le
résultat ajusté des provisions correspondant à la perte attendue, et les fonds propres destinés à
couvrir les pertes inattendues. Comme il s'agit d'une mesure objective et non réglementaire. Les
provisions et les fonds propres sont tous les deux économiques.
87
mesurant le risque de défaut des emprunteurs potentiels ou réels. Les institutions financières
peuvent utiliser ces notes pour ranger les emprunteurs en classes de risque.
3.2.6.5. L’objectif de la méthode scoring
L'objectif de la technique de scores est basé sur une analyse linéaire discriminante qui est une
méthode de statistique dont l'objectif est de synthétiser le risque de contrepartie au moyen d'une
note (score) attribuée au demandeur de crédit. Le principe est d'affecter à chaque information
représentative de la solvabilité de l'emprunteur, une note pondérée. Le total des notes comparées à
une note critique préalablement déterminée va impliquer s'il faut accepter ou refuser le crédit.
Généralement le score permet de classer les entreprises vulnérables par divers caractéristiques
(difficulté de trésorerie, baisse d'activité, volume d'endettement...).
88
Le terme suretés désigne les différentes garanties réclamées habituellement par le créancier à un
débiteur C'est le moyen juridique permettant à la banque de se protéger contre le non-respect par
son client de ses engagements. Le créancier n'accorde de crédit à une personne que s'il croit en
cette dernière et en projet qu'elle envisage de lancer. Mais cette confiance n'est pas aveugle, à
fortiori dans le cas d'une banque qui, certes travaille avec capitaux propres, mais également et
surtout avec l'argent de ses déposants.
89
L’aval : est l’engagement apporte par un tiers sur un effet de commerce pour garantir le
paiement. L’avaliste est donc solidaire du débiteur principal. L’aval peut être donné sur
l’effet ou par acte séparé.
Conclusion
En définitive, le contrôle de gestion présente aujourd’hui un véritable enjeu à relever pour
l’ensemble des organisations, notamment les institutions financières. Il apparait comme une
discipline de synthèse qui intègre plusieurs autres disciplines (comptabilité générale, comptabilité
analytique, gestion budgétaire, étude d’organisation…).
Le contrôle de gestion de l’entreprise est la maitrise de sa conduite en s’efforçant de prévoir les
événements pour s’y préparer avec son équipe et s’adapter à une structure évolutive. Ainsi, la
90
gestion des risques financiers au sein de la BPMC a permis de mettre en place la notion de la
gestion des risques bancaires qui pourront permettre à la BPMC de minimiser le niveau des
risques.
91
Nous présenterons ici les résultats de notre analyse et les confirmations à nos objectifs
spécifiques tout en mettant en lumière les sources que nous avons pu consulter.
Dans la première partie de la recherche, on a utilisé une méthodologie descriptive à l’aide des
livres et des revues pour définir les outils de contrôle utilisés par les banques dans le pilotage.
Dans la partie pratique, l’étude est basée sur un questionnaire qui a été proposé à tous les cadres (27)
du département de contrôle de gestion et deux (2) du département gestion des risques et les
deux (2) derniers du service gestion de risque opérationnel du secrétariat générale qui donne au total :
31 interrogés au niveau de la direction générale de la BPMC ; 10 questionnaires ont été récupérés par
émail, 16 de main à main et 5 comme interviews d’environ deux heures, sans éliminer aucun
questionnaire (récupération 100%).
Et pour mesurer la cohérence interne des questions posées dans le questionnaire, on a utilisé le
coefficient Alpha Cronbach qui nous a donné une valeur satisfaisante égale à : 0,81.
92
Le type des questions posées était entre question à choix multiple comme : l’expérience
professionnelle : moins de deux ans, entre 2-5 années, plus de 5 années. Et d’autres basées sur
une évaluation gradée selon «l’échelle de 5 de Likert », comme la banque dispose d’une structure
organisationnelle qui assure le flux d’informations nécessaires à la gestion de ses diverses activités :
tout à fait d’accord, d’accord, pas d’accord, pas du tout d’accord, sans avis.
La deuxième partie (50 questions) est basée sur les outils de contrôle de gestion:
1/ Le système de contrôle interne et les actions de qualité baser sur la gestion courante des crédits, des
risques et les créances douteuses, puis sur l’application des ratios de Bâle III et le système de notation
utilisé.
3/ Les tableaux de bord et les indicateurs financiers : le type des tableaux de bord utilisé, le choix des
indicateurs et la coordination selon les objectifs de la banque, le système d’avertissement sur les
anomalies et la veille concurrentielle.
Les questions relatifs a cette partie étaient entre des questions directes comme : quel est le type des
indicateurs financiers utilisés dans chaque tableau de bord ? Et d’autres questions basées sur
l’évaluation gradée.
1.1.1 L’analyse des données :
Source : les réponses des interrogés sur le niveau d’étude et l’expérience professionnelle
La politique de GRH : selon les résultats, la banque organise les forums d’emploi en
coordination avec les écoles et les instituts supérieurs spécialisés dans les sciences de
gestion et finances. Ce que exprime les 90,32% (28) des interrogés diplômés d’un
BAC+5 dont 28,57%
93
Ont fait des études supérieures, et même ceux qui ont un BAC+3 leurs expériences professionnelles
dépassent les cinq ans ce qui veut dire que les recrutements récents (les cinq dernières années) au
niveau de la direction générale exigent au minimum un BAC+5 avec une expérience au niveau des
agences.
La direction du GRH prépare des « fiches de poste » pour chaque nouveau recruté dans laquelle il
trouve toutes ses missions et ses responsabilités en précisant les techniques et les outils qu’il peut
utiliser, ainsi que sa relation avec les autres départements et les autres directions. Le recruté peut
améliorer ses catégories dans le statut de travail en participant à des formations en ligne ou à
l’université (doctorat).
Les objectifs stratégiques de la banque : ils sont adaptés en fonction des spécificités du marché et
de l’environnement. Après la précision de chaque objectif, ils doivent être transmis à tous les
concernés en respectant la structure organisationnelle de la banque. Le suivi de ces objectifs assignés
aux responsables opérationnels est élaboré trimestriellement. Cet état reprend les réalisations, suivi
des objectifs de la période puis des objectifs annuels, du taux de réalisation des objectifs lissés et le
taux d’atteinte des objectifs annuels.
94
gestion financière, la direction de comptabilité et la direction du système d’information. Il a une
double mission : la mesure de performance et la gestion prévisionnelle. Il est organisé sur la base de
trois (3) activités :
La banque utilise plusieurs techniques dans la gestion des risques de crédit selon la nature des clients :
pour les clients individuels, le système de notation utilisé est le programme d’information décentralisé
3
« TRANSACT » basé sur une décision hiérarchique ou bien par le processus de notation selon les
montants (STARWEB) ;
Pour les clients professionnels, un traitement analytique financier plus les résultats du programme «
TRANSACTPRO » de notation ;
Pour les petites, moyennes et grandes entreprises, un traitement analytique financier et la notation
selon le « classement interne de crédit » de la banque.
Ces études de dossier passent par deux (2) niveaux : la première étude se fait au niveau des agences, la
deuxième s’effectue au niveau de la direction régionale. Si le montant du crédit demandé dépasse le
plafond, le dossier sera envoyé à la direction générale pour une troisième étude puis il sera transmis à
la banque mère en France qui donne la décision finale après la quatrième étude. Finalement il arrive à
la phase du décaissement au niveau de la direction des opérations bancaires (back office) après une
étude documentaire exacte (les actes et la paperasse présentée).
95
La décision du crédit doit contenir les informations suivantes :
La banque a un système de dotation des provisions automatique pour les créances douteuses, dont,
une fois la part de crédit payée par le client, le système DELTA l’ajoute automatiquement dans le
compte du client (passif) face au compte des charges (dotation des provisions 4). Il est également
obligé de désigner un comité d’audit qui conseille et surveille l’exercice des missions.
96
Source : Département de Comptabilité et Finances Contrôle de Gestion et Trésorerie, BPMC
Les efforts des couvertures des comptes sont consentis essentiellement sur les comptes chèques
personnes physiques ;
Le nombre des comptes courants personnes physiques ne sont pas identiques à celui des comptes
épargnes ; alors qu’il a été prévu dans le Budget qu’ A chaque ouverture des comptes épargnes ; doit
être proposé au clients.
Les questions relatifs à cette partie étaient entre des questions directes comme : quel est le type des
indicateurs financiers utilisés dans chaque tableau de bord ? Et d’autres questions basées sur l’évaluation
gradée.
Les tableaux de bord et les indicateurs financiers : le tableau de bord est l’un des outils
permettant aux responsables de SGA de suivre l’activité de l’entreprise. Il comprend des
indicateurs de résultat sous les normes de comptabilité IAS/IFRS, ainsi que des indicateurs
d’activités :
Les directeurs : directeur général, directeur général adjoint, directeur de support et directeur de Flux,
Finance et SI ;
Les opérationnels : les responsables des unités commerciales et les responsables d’agences.
97
Les ratios suscités font l’objet de déclarations mensuelles, trimestrielles ou encore annuelles, suivis des
états financiers (bilan et hors bilan). Ces déclarations sont émises par le département comptabilité ou la
direction des risques.
o Les intérêts nets couvrent 54% du PNB contre 40% de l’objectif fixé dans le budget 2021,
soit un dépassement de 14%.
o Les commissions couvrent seulement 46% du PNB contre 60% de l’objectif fixé dans le
budget 2021, soit un écart défavorable de -14%.
98
1.3 Résultats relatifs au lien entre le contrôle de gestion et la performance financière
99
Les reporting émis de façon trimestrielle ;
- Une analyse de l’impact du développement du réseau sur les frais généraux et le PNB, puis comparer les
résultats obtenus et leurs prévisions pour avoir le pourcentage de la réalisation des objectifs.
NB : il est noté qu’il y a une bonne définition des rôles et tâches au niveau du département comptabilité
par la mise en place d’un organigramme clair.
Après l’analyse des données recueillies, on trouve qu’il y a une relation de complémentarité entre les
outils du contrôle de gestion et la performance financière dans le but d’arriver à une meilleure gestion des
risques. On peut la résumer par :
Pour la gestion du risque de liquidité : l’utilise les normes IAS (IAS de transformation) qui répond
au double objectif de gestion bilancielle et l’évaluation du risque de liquidité à long terme.
100
Pour une période donnée, les actifs donnent lieu à un remboursement par tiers et produisent donc un
apport de liquidité pour l’entité et pour le groupe BPMC. À l’inverse, les passifs donnent lieu à un
paiement à un tiers par l’entité et constituent donc une diminution de liquidité.
Les états de transformation, qui décrivent par échéance les tombées d’actifs et de passifs, doivent
permettre d’apprécier le besoin de liquidité de l’entité et le besoin globale de liquidité du groupe.
Ces états doivent être saisis dans le tableau de bord de la banque pour permettre aux contrôleurs
internes de suivre les normes prudentielles.
Pour la gestion du risque de contrepartie : l’objectif de la BPMC est de remonter les positions
structurelles du taux fixe par devise de chaque entité consolidée du groupe. La gestion se présente
sous la forme d’un cahier par devise. Chaque cahier contient en ligne les postes structurels de bilan et
de hors bilan agrégés par rapport à ceux du reporting de consolidation et ventilés suivant la répartition
taux fixe/taux variable.
Pour la gestion du risque de solvabilité : la gestion sert à calculer les risques pondérés par client (ratio
Mc Donough). Cela se fait par la décomposition du bilan et hors bilan par types de risques, par
échéances et par types de contreparties.
Le coût net du risque est la différence entre les dotations aux provisions et la clientèle, reprise sur
provision sur opérations avec les clients ou sur autres créances douteuses.
101
Donc, l’utilisation du système contrôle de gestion de nos jours est devenue très intéressant et même
obligatoire dans toutes les institutions financières et bancaires afin de piloter la formalisation et la
réalisation des objectifs stratégiques de la banque ou bien pour minimaliser les risques à l’aide des
résultats calculés par ses outils ou leurs reporting.
Pour rendre ce système plus efficace, la banque doit s’intéresser à la formation régulière de son
personnel pour avoir un capital humain spécialisé dans le domaine, et surtout leur apprendre comment
analyser et traduire les chiffres des résultats en solution et la maitrise de l’outil d’informatique.
102
Analyse des données
Cette analyse s’est faite à partir de rapport du contrôle de gestion de 2021.
103
Tableau 7 : collecte des Ressources de la Banque 3
Donc, le total des ressources clientèle est de FCFA 24 928 Millions contre un total des emplois
clientèle de FCFA 30 234 Millions, soit une couverture de 82% contre 100% prévus dans le
budget.
104
o Ressources non rémunérées (compte à vue et autre dépôts) sont de FCFA15 864 Millions
contre une prévision de FCFA 15 882 Millions.
Les ressources non rémunérées doivent représenter 60% de l’ensemble des ressources. Donc, les
ressources non rémunérées (XAF 15 864 Millions) représentent 63% des ressources globales
(XAF 24 928 Millions) contre une prévision de 60%.
o Ressources rémunérées (comptes épargnes et DAT) réalisées à la fin Avril 2021 sont de
FCFA 8 232 Millions contre FCFA 7 743 Millions prévus à la même période ; soit un
dépassement de FCFA 489 Millions et avec un taux de réalisation de 102%.
Le total charges financières à fin Avril 2021 est de Millions contre une prévision de FCFA
1 189 Millions ; soit un taux de réalisation de 57% avec une maitrise de charges de FCFA 72
Millions contre FCFA 15 Millions contre FCFA 15 Millions.
Le total des dotations aux amortissements fin Avril 2021 est de FCFA 124 Millions contre FCFA
268 Millions prévus pour la même période ; soit un taux de réalisation de 46% avec une maitre de
charges de FCFA 144 Millions.
Le total des total des dotations aux provisions fin Avril 2021 est de FCFA 358 Millions contre
une prévision de FCFA 517 Millions ; soit un taux de réalisation de 69%. Ces dotations aux
provisions sont reparties comme suit :
o Dotation aux provisions pour risques et charges : XAF 21 Millions
o Dotation aux provisions pour risques et charges : XAF 21 Millions
Le total des charges exceptionnelles fin Avril 2021 est de FCFA 105 Millions contre FCFA 103
Millions prévus pour la même période ; soit un dépassement de 94 Millions.
106
Tableau 9: le résultat
Le résultat déficitaire est constitué aussi des charges non décaissables qui sont
globalement de FCFA 482 Millions. Si l’on déduit ce montant dans le résultat, nous obtiendrons
seulement un résultat déficitaire de FCFA 235 Millions.
La banque, pour atteindre ses objectifs en terme de résultats bénéficiaires de FCFA 120
Millions, doit mettre l’accent, non seulement sur la maitrise des frais généraux mais également ;
sur la vente de tous ses produits.
Pour cela, la banque doit mobiliser tous les gestionnaires des comptes, les chefs
d’Agence ; les chefs de services, les directeurs de département des opérations et le département
commercial et réseau.
Ainsi ; pour rentabiliser les produits de la banque ; il serait judicieux de :
107
o Mener une bonne politique en matière de mise en place de crédits ;
o Equiper tous les clients de la banque avec les cartes bancaires aux fins de rentabiliser nos
GAB ;
o Surveiller les GAB 24H/24H afin de satisfaire l’attente de la clientèle en période de
weekend et jours fériés ;
o Encourager les clients commerçants à s’intéresser aux CREDOC/REMDOC et les
transferts ;
o Définir une meilleure stratégie de recouvrement des CDL aux fins de réalisation les
objectifs budgétaires.
Non 2 20%
Total observation 10 100%
Source : nous-mêmes à partir des réponses du questionnaire
108
109
Tableau 11: 2)-Pensez-vous que le contrôle de gestion apporte des meilleurs résultats au sein
de votre institution ?
Tous les personnels ciblés ont pensées que le contrôle de gestion est nécessaire pour la vie de
l’organisation. Cela cause du rôle important du contrôle de gestion dans la définition des finalités
et des objectifs généraux de la BPMC à long terme d’une part, et d’autre part dans l’élaboration
de la stratégie à adopter pour orienter la gestion vers la réalisation des objectifs fixés.
Tableau 12 : 3)- D’après vous quels sont les tâches assurées par le contrôleur de gestion ?
Autres à préciser :
Aide à la prise de décision
110
Audit Pour la majorité des personnels ciblés, le contrôleur de gestion assure en premier lieu les
tâches et conseil et en second lieu la tâche de prévision en raison de leur importance dans la
gestion des activités de la BPMC.
Tableau 13 : 4)- Quel est la place du contrôle de gestion au sein de votre organisation ?
La place du contrôle de gestion Effectif Fréquence
Intégrée la fonction financière 5 60%
Intégrée dans la direction générale 3 30%
Fonction indépendante 0 0%
Fonction de comptabilité 2 2%
Total observation 10 100%
Source : nous-mêmes à partir des réponses du questionnaire
La position de contrôle de gestion, chez 60% des personnels ciblés, est intégrée soit à la fonction
financière. Alors que 10% des personnels, c’est la fonction de comptabilité. Donc la position du
contrôle de gestion est une position de contrôle, de conseil ou bien une position fonctionnelle
pour la BPMC.
Tableau 14: 5)- Avez-vous déjà entendu par la notion de l’institution financière ?
Oui 7 70%
Non 2 20%
70% des personnels ciblés ont déjà entendu par la notion d’institution financière, alors 20% des
personnels n’ont aucune information sur cette notion.
Tableau 15: 6)- Disposez-vous des centres de responsabilité au sein de votre institution ?
111
Centre de responsabilité effectif Fréquence
Oui 7 70%
Non 2 20%
70% des personnels ciblés déclarent l’utilisation des centres de responsabilité. Grace à son rôle
important comme base de calcul pour les performances du gestionnaire responsable.
Tableau 16: 7)- D’après vous l’objectif du contrôle de gestion est la maitrise de la
performance financière de votre organisation ?
Oui 8 80%
Non 0 0%
Tableau 17: 8)- D’après vous quel est l’outil le plus efficace pour piloter la performance de
votre institution ?
112
La gestion budgétaire 2 20%
50% des personnels ciblés déclarent que la comptabilité générale est la plus efficace pour piloter
la performance car elle réponde bien aux problèmes de gestion que posait une situation d’état
financière.
Tableau 18: 9)- D’après vous les réponses de l’analyse du contrôle de gestion sur la
performance de l’organisation existent dans votre institution financière ?
113
SECTION 2 : OBSERVATIONS ET PROPOSITIONS DE REFORME
Nous allons discuter les résultats concernant la première hypothèse qui est le contrôle de
gestion permet d’atteindre de meilleur résultat au sein d’une institution financière.
Nous avons pu constater des faiblesses au niveau de l’utilisation du budget. C’est un frein
à l’innovation parce qu’il résulte d’un reconditionnement des résultats de l’année précédente, et
les prévisions deviennent incertaines et peu fiables dans l’environnement complexe et instable.
Le budget joue le rôle de blocage de l’apprentissage organisationnel, vu qu’il n’y a pas de
participation du responsable à l’élaboration des prévisions mais seulement à la suivie budgétaire.
Concernant le contrôle budgétaire, sa faiblesse est constatée du fait de sa lourdeur et de
son temps de réaction trop long. Le contrôle budgétaire s’effectue tous les trois mois, ce qui
entraîne un décalage des actions correctives dans la société
Les faiblesses du contrôle de gestion au sein de la BPMC résident dans la validation des
informations et des données le constituant, qui est longue et lourde pour l’utilisateur, ainsi
pouvant leur mener vers une perte de temps inutile.
Les informations contenues dans un tableau de bord sont facilement manipulable, ainsi le
tableau de bord ne permet pas de garantir la fiabilité des informations inscrites.
Au niveau des indicateurs, le département contrôle de gestion impose le tableau de bord et
ne constitue pas une mesure efficace pour les utilisateurs opérationnels.
114
Nous proposons quelques recommandations qui selon nous pourraient apporter un plus au
contrôle de gestion de la BPMC et la performance financière en terme d’amélioration de la qualité
de ses prestations.
2.2.1 Au niveau de la BPMC
Nous proposons à la BPMC les séparations des tâches et fonctions afin d’éviter, tout
d’abord, le non accomplissement de ces dernières, le retard dans les objectifs, ainsi que toute
forme de conflit professionnel.
Les tâches et missions doivent être aussi bien reparties et définies afin d’échapper aux
confusions. Il faut ainsi renforcer la prise en considération des facteurs humains par des
recrutements afin de renforcer le nombre en personnel et d’éviter le cumul des tâches des
employés ; le recrutement serve aussi de motivation pour les employés.
Puis, l’entreprise doit augmenter les formations, et ce, de façon régulière, afin de mettre et
de faire connaître au personnel l’évolution et le changement de l’environnement où se situe
l’organisation ; la formation augmente ainsi la performance du personnel.
Au niveau de la BPMC, le respect des procédures de fonctionnement est effectué par le
contrôleur de gestion, alors nous suggérons la mise en place d’un système de contrôle interne
pour assister le contrôleur de gestion sur le processus d’évaluation des risques pouvant nuire à la
réalisation des objectifs fixés.
Ainsi, les activités de contrôle sont déterminées par les responsables hiérarchiques, afin de
s’assurer que l’ensemble des risques puisse être traité correctement et dans les délais raisonnables.
Cependant nous tenons à reconnaitre que le contrôle de gestion jouit d’une qualité de
service exceptionnelle assurée par des personnes dont la compétence professionnelle est avérée. Il
faut juste dire que toute œuvre humaine étant imparfaite par définition, de petites suggestions çà
et là peuvent parfois produire de grands effets.
C’est dans ce cadre que nous émettons nos recommandations, ainsi qu’il suit :
2) Le principal tableau de bord fournit aux opérationnels de la banque est d’une importance
capitale pour la gestion de banque. En effet comme l’ont reconnu plusieurs responsables
de la BPMC, celui-ci leur fournit une information sur l’influence qu’ont leurs activités sur
115
le bilan de la banque. Leur contribution aux bénéfices de celle-ci. Par exemple le service
de la trésorerie à réaliser un profit exceptionnel au cours du mois qui s’est reflété dans le
résultat de la banque pour ce mois-là. C’est ainsi que nous avons proposé au contrôleur de
gestion de scinder le TBGB en (TB de la Direction Générale et Tableau de Bord
décentralisé).
3) Toujours dans la continuité des mesures évoquées précédemment ; il serait important que
le contrôle de gestion imagine des reporting encore plus perfectionné qui donnerait non
pas des informations purement quantitatives mais surtout qualitatives. Une baisse continue
du niveau de dépôt dans une banque constitue un signal certes, mais s’explique rien en
réalité. Des tableaux de bord tenant compte de ces données sociales et subjectives
devraient être réalisables par ce service. Elles permettraient de savoir sur quels leviers agir
en cas de problème. En tout cas un contrôle de gestion entièrement dédié à cette tache
pourrait trouver des solutions à ce problème.
116
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur l’analyse du contrôle de gestion et la
performance financière dans les institutions financières.
Nous avons effectué, en premier lieu, des recherches théoriques pour comprendre le
contrôle de gestion, savoir différencier les différents axes liés à celui-ci, ensuite nous nous
sommes penchés sur les outils utilisés pour mesurer l’importance du contrôle de gestion au niveau
de la BPMC et la signification des résultats obtenus.
Le contrôle de gestion présente, aujourd’hui, un véritable enjeu à relever pour l’ensemble
des organisations, notamment, les institutions financières. Il apparait comme une discipline de
synthèse qui intègre plusieurs autres disciplines (comptabilité générale, comptabilité analytique,
gestion budgétaire, étude d’organisation etc…).
Le contrôle de gestion de l’entreprise est la maitrise de sa conduite en s’efforçant de
prévoir les événements pour s’y préparer avec son équipe à initier des techniques permettant à
l’entreprise de s’adapter à une structure évolutive.
Pour la maitrise de la performance financière, il est primordial de mettre l’accent sur la
relation étroite entre le contrôle de gestion et les différents services de l’entreprise tel que la
fonction stratégie, la fonction marketing, etc...
Aucun établissement financier ne saurait se passer, aujourd’hui, du contrôle de gestion ;
car il joue un rôle primordial, dans le perfectionnement de la qualité et la pertinence des
informations de gestion, qui permettrait d’améliorer la prise de décision économique et la
réactivité du management.
Le contrôle de gestion, en collaboration avec les différents services de l’entreprise, permet
d’éclairer de divers aspects de la performance de l’entreprise, cela montre qu’il assume une
fonction transversale de support.
Le contrôle de gestion est l’outil de pilotage de l’entreprise, il aide les dirigeants dans la
prise de décision, il est utile afin de réguler son activité, en anticipant toutes les éventualités, et en
alertant sur les problèmes survenus lors de l’exercice. Le contrôleur de gestion, pour se faire, met
en place des outils de gestion qui déterminent l’écart entre la situation actuelle et les objectifs
visés par l’entreprise.
117
Le contrôle de gestion n’est pas seulement un outil de vérification et d’évaluation, il joue
aussi le rôle de conseiller ; l’entreprise s’appuie sur les informations fournies par le contrôle de
gestion afin d’ajuster ses actions au sein de son exploitation.
Le contrôleur de gestion a pour mission de mettre en place des indicateurs et des outils de
gestion. La gestion budgétaire, la mise en place de la procédure de gestion et des règles
opératoires, le suivi des résultats, le choix des indicateurs clés des tableaux de bord, la production
et la diffusion des outils de pilotage.
Lors de notre étude sur le cas de la BPMC nous avons pu nous entretenir avec des gens du
métier qui nous ont parlé en premier lieu de l’audit de l’entreprise. Ainsi, nous avons pu
comprendre que cette entreprise, que ce soit juridiquement, opérationnellement et financièrement,
a été suivie par les hautes instances de l’audit et par un bureau de commissaire au compte de
bonne renommée (un conseiller au PDG de l’entreprise).
Pour finir et reprendre les dires des employés de l’institution financière, le contrôle de
gestion ne peut avoir qu’un impact positif sur la performance de l’entreprise ; il est un tableau
de bord, grâce auquel l’entreprise peut fonctionner correctement. Il lui permet d’éviter les
éventuels risques, mais aussi de saisir les éventuelles opportunités. Sans celui-ci l’institution
financière navigue à l’aveugle : elle ne peut ni garantir sa pérennité sur le marché ni bien-
gérer les informations liées à son activité. Donc, l’utilisation du système contrôle de gestion,
de nos jours, est devenue très intéressante et même obligatoire dans toutes les institutions
bancaires et financières afin de piloter la formalisation et la réalisation des objectifs
stratégiques de la banque ou bien pour minimiser les risques à l’aide des résultats calculés par
ses outils ou leurs reporting.
118
119
.
120
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
A.Burland ; G. Langlois ; M.Bringer ; C.Bonnier ; « DCG11 Contrôle de gestion » ; édition
Foucher
2. Site Internet
https://pysx4.com/blog/performance-organisation’systeme’mesure-efficace/ performance de
l’entreprise : comment mettre en place un système de mesure efficace ?
https://ww.memoireonline.com/04/11/4404/le-controle-de-gestion-au-service-de-la-performance-
de-lentreprise.html le contrôle de gestion au service de la performance de l’entreprise.
https://xn--apprendreconomie-jgb.com/aspects-fondamentaux-gestion-budgetaire/ Aspects
essentiels de la gestion budgétaire.
121
ANNEXES
L’organigramme du pôle finance, flux et SI
Responsables du service
contrôle de gestion
Chargé de Responsables
Responsables Responsables
la du calcul,
du contrôle du contrôle
facturation suivi des
budgétaire, et suivi PNB,
objectifs
suivi, prévision PMT
commerciaux
investissement budgets PNB
122
ORGANIGRAMME GENERALE DE LA BPMC RCA
123
GUIDE D’ENTRETIEN
Dans le cadre de notre recherche en vue de la rédaction de notre mémoire de fin d’étude en
Master à l’Institut Universitaire de Gestion des Entreprises (IUGE), nous avons choisi de mener
une recherche sur le thème suivant : « L’Analyse du contrôle de gestion et la performance
financière dans les institutions financières » cas de la BPMC. Cette étude sur un thème aussi
important ne peut se faire qu’avec votre bienveillant soutien.
A cet effet, nous vous serons très reconnaissants de bien vouloir nous apporter votre
participation en répondant aux différentes questions suivantes :
I. Profil d’interviewé
NOM(S) :
PRENOM(S) :
SEXE : M F
SITUATION MATRIMONIALE :
AGE :
QUARTIER :
FONCTION :
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
Oui Non
3. Si oui combien ?
………………………………………………………………………………………………………
…………
………………………………………………………………………………………………………
…………
4. Quel est votre niveau d’expérience ?
Oui Non
………………………………………………………………………………………………………
……………...
………………………………………………………………………………………………………
………………
7. Quels sont les principaux problèmes que vous rencontrez dans ce service ?
………………………………………………………………………………………………………
…………….
………………………………………………………………………………………………………
…………….
8. Disposez-vous d’un manuel de procédure des créances impayées ? Quand a-t-il été révisé pour
la dernière fois
………………………………………………………………………………………………………
………………
………………………………………………………………………………………………………
………………
II-Identification de l’entreprise
……………………………………………………………………………………………… :
GUIDE D’ENTRETIEN EXEMPLE II
II. Identité de l’entreprise
4. Qu’est-ce qui différencie votre entreprise avec les autres entreprises de même
secteur ?
de gestion ?
l’organisation ?
15. Pouvez-vous donner le détail des outils que vous utilisez dans la pratique du
contrôle de gestion ?
16. Pouvez-vous parler des critères de mesure de rentabilité ainsi que des
indicateurs retenus ?
128
23. Est-ce que les moyens alloués au contrôleur de gestion actuel sont-ils
128
129
TABLE DE MATIERES
SOMMAIRE..............................................................................................................................II
DEDICACE...........................................................................................................................III
REMERCIEMENTS.............................................................................................................IV
AVANT-PROPOS..................................................................................................................V
LISTE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................VII
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE.......................................................................................
SECTION 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE...........................................................................
1.1. Définition des concepts clés...............................................................................................
1.1.1. Contrôle de gestion..........................................................................................................
1.1.1.1 Mission et rôle du contrôle de gestion.............................................................................
a. La mission du contrôle de gestion.............................................................................................
b. Rôle du contrôle de gestion........................................................................................................
1.1.2. Contrôle interne...............................................................................................................
1.1.2.1 Les dimensions du contrôle interne..................................................................................
1.1.3. Contrôle externe..............................................................................................................
129
130
130
131
2.1. Organisation.......................................................................................................................
2.1.1 Organes de décision........................................................................................................
2.1.1.1 Présidence et délibération du conseil...............................................................................
2.1.1.2 Pouvoirs du Conseil d’Administration.............................................................................
2.1.1.3 Rémunérations du conseil d’Administration...................................................................
1.1.5 Les commissaires aux comptes........................................................................................
2.1.2 Organe d’exécution..........................................................................................................
2.1.2.1 La Direction Générale.......................................................................................................
2.1.2.2 Le Directeur Général Adjoint............................................................................................
2.1.2.3 Le Directeur Central...........................................................................................................
a) Le service Administratif et du Personnel.................................................................................
b) Le service de comptabilité.........................................................................................................
c) Le service Informatique..............................................................................................................
d) Le service commercial................................................................................................................
e) Le service de crédit.....................................................................................................................
f) Le service des opérations bancaires..........................................................................................
g) Le service de l’audit interne et du contrôle des services.......................................................
h) Le service des engagements et juridiques................................................................................
i) Le service Portefeuille, Avals et Cautions................................................................................
J) Le service chargé du développement du réseau......................................................................
k) Le secrétariat de la Direction Générale....................................................................................
CHAPITRE3 : L’A...NALYSE DE LA PRATIQUE DU CONTROLE DE GESTION ET SES
IMPLICATIONS A LA BPMC....................................................................................................
SECTION 1 : La structure et les outils de contrôle de gestion.....................................................
1.1 Les organes et les outils du contrôle de gestion..................................................................
1.1.1 Les organes.......................................................................................................................
1.1.2. Les outils de contrôle de gestion.....................................................................................
1.1.2.1 La comptabilité générale....................................................................................................
1.1.2.2. La comptabilité analytique...............................................................................................
1.1.2.2 La gestion budgétaire.........................................................................................................
1.1.2.4 Le tableau de bord...............................................................................................................
1.2. L’impact du contrôle de gestion sur la performance de BPMC.........................................
1.2.1 Par rapport au chiffre d’affaire.........................................................................................
1.2.2 Le marché de la BPMC ...................................................................................................
1.2.2. Par rapport au résultat net................................................................................................
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