Resumes de Cours Physique Et Chimie 2eme Bac 2
Resumes de Cours Physique Et Chimie 2eme Bac 2
Resumes de Cours Physique Et Chimie 2eme Bac 2
2017 / 2018
Je veux mon
BAC
Tout court
نجيبــوه نجيبــوه
1m3 = 103ℓ
1ℓ = 103mℓ = 103cm3
1 mℓ = 1cm3
Dans une relation entre grandeurs, on remplace chaque terme par la grandeur fondamentale correspondante : L pour une
longueur, M pour une masse, T pour un temps, I pour une intensité de courant électrique… On obtient ainsi l’équation aux
dimensions.
Cette équation permet :
• De déterminer l’unité composée d’une grandeur en fonction des grandeurs fondamentales.
• De tester si une formule est homogène.
• De faire des conversions d’unités
Grandeur Formule Unité dans le (SI) Unité en fonction des unités de bases
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM
Vitesse ⃗ =
V m.s-1 m.s-1
dt
dV⃗
Accélération 𝑎= m.s-2 m.s-2
dt
Force ⃗F = m. a⃗ N (Newton) N = Kg.m.s-2
Energie ⃗ )A→B = F
W(F ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ . AB J (Joule) J = N.m = Kg.m2.s-2
WAB (F⃗)
Puissance P= W (watt) W = J.s-1 = N.m.s-1 = Kg.m2.s-3
Δt
F
Pression P= Pa (Pascal) Pa = N.m-2 = Kg.m-1.s-2
S
1
Fréquence N= Hz (Hertz) Hz = s-1
T
- Le signal est une perturbation (modification locale et temporaire) qui se propage dans un milieu matériel élastique
- Une onde progressive correspond à la propagation dans l’espace et au cours du temps d’une perturbation.
- Une onde mécanique correspond à la propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans
transport de matière. L'onde ne transporte que de l'énergie
- On appelle onde mécanique progressive, Onde résultant de la perturbation d’un milieu par une source.
- Un milieu élastique est un milieu qui reprend sa forme initiale après le passage de l’onde mécanique
- L’onde se propage dans toutes les directions qui lui sont offertes.
• Le Front d’onde (F) - Le point le plus lointain de la source (S) suivis , et dans le sens du mouvement , d’un trait
horizontal (indiquant les points immobiles)
- Informe sur le premier mouvement :
• De la source (S) à l’instant t0
• Réaliser par un point lors de la réception de l’onde à un instant t
• Que réaliseras un point une fois l’onde y parviens
NB :
Tous les points (quand la perturbation y parviens à l’instant t) reproduisent la même perturbation que la source (S)
(perturbation crée à l’instant t0)
Exemples :
Une onde se propageant : Exemples :
- À la surface de l’eau - Une onde se propageant dans un ressort.
- Le long d’une corde. - L’onde sonore.
• La direction dans laquelle se propage la perturbation est la direction de propagation de l’onde.
5. Définition de la célérité (vitesse).
La célérité v d’une onde progressive est égale au quotient de la distance d séparant deux points M1 et M2 du
milieu par la durée Δt qui sépare les dates t1 et t2 de passage de l’onde en ces deux points.
M1 M2 𝑑
V= =
t 2 − t1 𝛥𝑡
Remarques :
- t : temps ou instant ou date et caractérise un point qui est souvent le front de l’onde
- Δt = θ = τ = t2-t1 : durée (ou retard) entre deux points M1 et M2
- Aspect ou image ou forme de l’onde des mots souvent lié à la position du front de l’onde à un instant t
Exploiter la relation :
d
V=
Δt
d=MN=2x4=8cm
d=SM=4x4=16cm Δt=t2-t1
Δt=t1-t0=t1
7. Superposition de deux ondes.
- Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber.
- Lorsque les deux perturbations se croisent, leurs amplitudes s’ajoutent algébriquement.
- Après le croisement, chaque perturbation reprend sa forme propre.
5
1° Définition.
Une onde progressive mécanique périodique est le phénomène qui accompagne la propagation, dans un milieu
matériel d’un signal (perturbation) se répétant identique à lui-même à intervalles de temps identiques appelés
période T.
Exemple : Exemple :
d est la distance entre la première 𝟏
L’échelle : chaque cm sur la figure représente
𝟖
et la cinquième crête
8cm dans le réel
λ=2cm
NB :
d λ d Δt
V = = d’où = = C te = k avec k le nombre de répétition de λ dans la distance d (ou le nombre de répétition de T
Δt T λ T
dans la durée Δt)
6
Rôle de :
• Electro-aimant : pour faire vibrer la lame vibrante
• La lame vibrante : liée à la corde au point (S) la source de l’onde et le point de départ du front de l’onde
• Corde : constitue un milieu matériel et l’onde qui se propage est une onde mécanique
• Coton humide ou l’eau : Pour absorber l’énergie et éviter la réflexion de l’onde
d Δt
3. On calcul = n le nombre multiple de λ dans la distance d ou = n le nombre multiple de T dans la durée Δt
λ T
4. Déterminer le mouvement du front de l’onde en se basant sur :
Une phrase Une figure donnée
Exemple :
A l’instant t0=0, la source (S) se déplace vers le
haut Le premier mouvement qu’effectueras le point M est vers le
haut
5. Du point M et vers la source (S) on dessine l’onde (dessiner en Marche arrière)
Exemple :
d
D’après la figure précédente et pour = 1.75 on obtient l’aspect suivant
λ
NB :
M1 M2
Comment Vibrent deux points ?????
d SM2 −SM1 Δt
= = = k Ou bien = Δt. N = k
λ λ λ T
Si k
k = ---,00 K = ---,50
Un nombre entier naturel Un nombre décimal (… ,50 = … virgule 50)
alors les points vibrent en phase alors les points vibrent en opposition de phase
NB :
𝐒𝐌
Pour comparer la source (S) avec un point M du milieu de propagation on calcul
𝛌
1. Déterminer la condition
Dénombrer les points qui vibrent Dénombrer les points qui vibrent en Dénombrer les points qui vibrent en
en phase (ou opposition de phase) phase (ou opposition de phase) avec la phase (ou opposition de phase) avec
0 ≤ SM ≤ L source (S) la source (S) et le point A
La source (S) et le point A sont 0 < SM ≤ L 0 < SM < L
comprises dans le dénombrement Le point A est compris dans le La source (S) et le point A ne sont
dénombrement pas dénombrés
2. Préciser l’expression de la distance SM
• En phase : SM = k.λ
𝛌
• En opposition de phase : 𝐒𝐌 = (𝟐. 𝐤 + 𝟏).
𝟐
3. Déterminer les valeurs possibles de k
• Le but est d’encadrer k
• Toute valeur possible de k est un point
YM(t)=YS( t – θ )
SM
• On déterminer la durée θ soit directement θ = …… ou on calcule sa valeur θ =
V
• La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source (S) avec un retard θ, car la perturbation met un
certain temps pour progresser de S à M
- Le dispositif est constitué d’une cuve horizontale contenant une faible épaisseur d’eau.
- Un générateur à fréquence variable met en mouvement un vibreur qui crée des ondes qui se propagent à la surface de l’eau.
- La forme des ondes obtenues dépend de la forme du vibreur.
Si le vibreur est une pointe, on obtient des ondes Si le vibreur est une plaque ou une règle on observe des
(rides) circulaires. ondes (rides) rectilignes
d Δt
3. On calcul = n le nombre multiple de λ dans la distance d ou = n le nombre multiple de T dans la durée Δt
λ T
4. Déterminer le mouvement du front de l’onde en se basant sur :
Soit une phrase Soit une figure donnée
Exemple :
A l’instant t0=0, la source (S) se déplace vers le haut Le premier mouvement qu’effectueras le point M est vers le haut
L’onde se propage devant la source (S) L’onde se propage autour de la source et dans toutes les directions
offertes et SM=SM’
9
PHENOMENE DE DIFFRATION
Une onde plane périodique rencontre un obstacle ou une ouverture ou une fente d’épaisseur a :
Onde diffractée :
Onde mécanique progressive périodique se propageant avec étalement spatial à travers une ouverture
NB :
λ
• a ≤ λ : l’onde est limité dans une portion angulaire circulaire d’angle θ (angle de diffraction) sin(θ) ≈ θ =
a
• Pour une longueur d’onde donnée, la diffraction est d’autant plus importante que la dimension l’ouverture a est faible
MILIEU DISPERSIF
Un milieu est dispersif si la vitesse (célérité) de l’onde dans le milieu dépend de la fréquence de la source
10
2. Célérité du son.
- La célérité du son dépend du milieu de propagation.
- La célérité du son est plus grande dans les solides que dans les liquides et les gaz.
- La vitesse du son dans l’air est 340m/s
3. Oscilloscope (Oscillogramme)
Δt=3x2=6ms
Δt=1x5=5ms
T=8x5=40ms
NB :
L’intensité acoustique diminue quand on s'éloigne de la source sonore.
11
Exemples :
NB :
- Des mots tel lentement, de nouveau, pour la premier fois … laissent penser à λ la longueur d’onde ou à T la
période autrement à deux tensions en phases
- L’air est un milieu non dispersif des ondes sonores vu que toutes les notes musicales sont entendues au même moment
malgré qu’elles ont des fréquences différentes
4. La sonde
La sonde émis un son à un instant t0 et capte le son réfléchis par un obstacle, placé à une distance d de la
source, à un instant t et la durée Δt=t-t0 est la durée nécessaire pour parcourir la distance 2.d (aller-retour)
2. d
V=
Δt
Exemples :
• Mesurer l’épaisseur e et le diamètre D d’un tube cylindrique
2.e 2.D
V1 = et V2 =
Δt1 Δt2
t1=7.00-6.00=1.00µs
t2=257.00-7.00=250.00µs
P0 : correspond à l’instant t0=0 d’émission de l’onde
P1 : correspond à l’instant de réception de l’onde réfléchie (1)
P2 : correspond à l’instant de réception de l’onde réfléchie (2)
P3 : correspond à l’instant de réception de l’onde réfléchie (3)
2.d
V=
Δt
t2=15x2µs=30µs
12
ONDES LUMINEUSES
- L’onde lumineuse résulte de la propagation d’une perturbation électromagnétique dans les milieux
transparents.
- Les ondes lumineuses périodiques sont appelées des radiations.
- La lumière peut se propager dans le vide : La lumière est une onde électromagnétique (n’est pas une onde
mécanique).
- Lumière monochromatique : lumière constituée d’une seule radiation lumineuse d’une longueur d’onde
correspondant à une couleur (lumière émise par un laser).
- Lumière polychromatique : lumière constituée d’un ensemble de lumières monochromatiques de fréquences
différentes.
NB :
- la fréquence υ d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation
- alors que la longueur d’onde λ dépend du milieu de propagation.
❖ Relation fondamentale :
La longueur d’onde dans le vide λ0 d’une radiation lumineuse est donnée par la relation :
𝐂 avec λ0 : Longueur d'onde dans le vide (m)
𝛌0 = 𝐂. 𝐓 =
𝛖 C : Vitesse de la lumière dans le vide (m/s)
υ : Fréquence de la radiation lumineuse (Hz)
T : Période de la radiation (s)
DIFFRACTION DE LA LUMIERE
Sur une fente très fine ou un fil très fin Sur un trou fin et circulaire
- La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches - La tâche de diffraction constituée
secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale. d’anneaux ou de franges colorés.
- La tache centrale est très lumineuse - La tache centrale est très lumineuse
- La luminosité et la largeur diminuent lorsqu’on s’éloigne de la tache - La luminosité et la largeur diminuent
centrale. lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale.
- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est faible.
13
NB :
- La largeur L de la tache centrale est d’autant plus importante que :
• La longueur d’onde λ de la radiation est importante
• La largeur a de la fente est faible
Relation de diffraction :
L’écart angulaire θ, est l’angle entre le centre de la tache centrale et le centre de la première tâche sombre
(extinction) ou C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.
NB :
𝛌 𝟏
𝛉= = 𝛌.
𝐚 𝐚
1
La fonction θ = f( ) est une fonction linéaire dont le coefficient directeur
𝑎
est la longueur d’onde
θ
λ= 0
1
a0
NB :
- Les conditions de la diffraction :
• Le diamètre de la fente soit faible
• La lumière soit monochromatique
- Le phénomène de la diffraction montre que la lumière est une onde
La lumière visible
- On caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le vide.
- Le domaine de radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge), (400 nm ≤ λ ≤ 780 nm)
La radiation rouge a :
- La plus grande longueur d’onde λ
λ
- Le plus grand écart angulaire θ =
a
2.D.λ
- Le plus grand diamètre de la tache centrale L =
a
- Le plus faible coefficient de diffraction n
14
- La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières
visibles.
- La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche (superposition de
toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales irisées (multicolorées)
bordées de rouge d’un côté et de violet de l’autre.
- Le diamètre de la tache blanche est le même que celui de la tache violette
RÉFRACTION : LE PRISME
Réfraction : changement de direction de la lumière lors de la traversée d’un milieu transparent vers un autre
milieu transparent.
1.Lois de Descartes
ere
1 Loi :
Le rayon réfracté, le rayon incident et la normale (à la surface réfractante)
sont dans un même plan, le plan d'incidence.
2eme Loi :
La relation liant les indices de réfraction n1 et n2 de chacun des milieux et les
angles incident i1 et réfracté i2 s'écrit :
n1.sin(i1) = n2.sin(i2) avec n1 : indice de réfraction du milieu (1)
n2 : indice de réfraction du milieu (2)
i1 : angle d’incidence
i2 : angle de réfraction
NB :
- Le rayon incident et le rayon réfracté sont situés de part et d'autre de la normale.
- Les angles sont définis entre les rayon lumineux et la normale
- Un milieu est d’autant plus réfractant que l’indice de réfraction est élevé et l’angle dans ce milieu est faible
- n2 > n1 : le milieu (2) est plus réfractant que le milieu (1) et i1 > i2
- n > 1 et nair = 1 : indice de réfraction dans l’air et l’angle dans l’air est toujours la plus importante
Remarques :
C
On sait que n = avec C : La vitesse de la lumière dans le vide (l’air) et V : la vitesse de la lumière dans un milieu donné et
V
V n2 sin(i1 ) λ1 V1
λ= avec N : la fréquence, on conclut alors que n2/1 = = = =
N n1 sin(i) λ2 V2
2. Prisme
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans
non parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une
droite qui est l'arête du prisme.
- Toutes les radiations incidentes ont même angle d’incidence (i) , diffèrent par leurs longueurs d’ondes par conséquent
par leurs indices de réfraction ( si n augmente alors r diminue)
- La radiation rouge est caractérisée par une longueur d’onde λ la plus élevée dans le visible donc son indice de
réfraction est le plus faible alors la radiation rouge est la plus dévié par rapport à la normale
sin(i)= n.sin(r)
2 : Données le triplet (i’,A,n) , l’angle d’emergeance i’ , l’angle au sommet A et n l’indice de réfraction du prisme
Souvent on suit l’enchainement 2314
3 : Cas particuliers
Déterminer Cas :1 Cas :2 Cas :3
le cas particulier
Incidence normale i=0 Emergence normale i’=0
Si i=i’
Conclusion r’=0
r=0 Tout rayon lumineux émergeant
Alors Tout rayon lumineux incident normalement de la surface du
r=r’ normalement à la surface du prisme est le prolongement d’un
prisme ne dévie pas incident normalement sur la même
surface
Remplacer dans 3) A = r + r'
3) A = r + r' 3) A = r + r'
= 2.r =2.r’
= r’ =r
3) A = r + r' 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) –A 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) -A = 2.i-A
= i’-A = i-A
= 2.i’-A
Conclure i et r A
r = r’ =
Ou i’ et r’ 2 r' = A r=A
en fonction de
A et/ou D A+D i’= A+D i = A+D
i = i’ =
2
Exploiter dans (1
1) sin i = n sin r sini (2 (1
n=
Ou sinr
2) sin i' = n sin r' A+D sini′ sin(A + D) sini sin(A + D)
sin ( ) n= = n= =
= 2
A sinr′ sin(A) sinr sin(A)
sin ( )
2
16
Exemples :
• Cas d’incidence normale
sini′ sin(A+D)
On a obtenu n = = alors :
sinr′ sin(A)
• Montrer que :
tan(𝑟) + tan(𝑟 ′ )
tan(A) =
1 − tan(r). tan(r′)
On as
sin(𝐴) sin(𝑟 + 𝑟′) sin(𝑟) . cos(𝑟 ′ ) + cos(𝑟) . sin(𝑟′)
tan(A) = = =
cos(𝐴) cos(𝑟 + 𝑟′) cos(𝑟) . cos(𝑟 ′ ) − sin(𝑟) . sin(𝑟 ′ )
On met en facteur cos(r).cos’(r’)
sin(𝑟) . cos(𝑟 ′ ) + cos(𝑟) . sin(𝑟 ′ )
cos(𝑟) . cos(𝑟 ′ ) . ( ) tan(𝑟) + tan(𝑟 ′ )
cos(𝑟) . cos(𝑟 ′ )
tan(A) = =
sin(𝑟) . sin(𝑟 ′ ) 1 − tan(r). tan(r′)
cos(𝑟) . cos(𝑟 ′ ). (1 − )
cos(𝑟) . cos(𝑟 ′ )
Réfraction de la lumière
- Le prisme dévie la radiation incidente
- Les deux radiations incidente et émergeante ont la même longueur d’onde
NB :
- La radiation rouge est caractérisée par
• Une longueur d’onde la plus élevée dans le visible
• Un indice de réfraction est le plus faible
- La radiation rouge est donc
• La plus dévié par rapport à la normale
• La moins dévié par rapport au rayon incident commun
- L’angle de déviation de la radiation rouge est le plus faible
La lumière :
• Se diffracte (Phénomène de diffraction) alors La lumière est une onde
• Se propage dans le vide alors La lumière est une onde électromagnétique (n’est pas mécanique)
• Se réfracte (Phénomène de réfraction) alors La lumière est mono ou polychromatique
• Se disperse (Phénomène de dispersion) alors La lumière est polychromatique
17
LA RADIOACTIVITÉ
2. Nucléides :
- Nucléide : ensemble d’atomes de noyaux identiques
- L’ensemble des noyaux ayant le même nombre Z de protons et le même nombre de neutrons N
et de symbole 𝐀𝐙𝐗
4. Isotopie.
Isotopes : des noyaux possédant le même symbole chimique, le même nombre de protons, mais des nombres
de neutrons différents (des nombres de nucléons A différents).
Exemple :
16 17 18
8O (Abondance :99,76%), 8O (0,04%), 8O (0,2%) des isotopes de l’élément oxygène mais sont 3 nucléides différents
a - Noyaux stables :
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition : ce sont des noyaux stables.
- Pour Z < 20, les noyaux stables se situent au voisinage de la droite d’équation N = Z.
Ils comportent à peu près autant de protons que de neutrons.
- Pour Z > 20, le nombre de neutrons augmente plus vite que le nombre de protons ; les
points se répartissent au-dessus de la droite N=Z
b - Noyaux instables :
L’instabilité du noyau a lieu si :
- Le noyau-père possède trop de neutrons par rapport au nombre de protons.
- Le noyau-père possède trop de protons par rapport au nombre de neutrons.
- Le noyau-père possède un grand nombre de nucléons (A > 208).
7. LA RADIOACTIVITÉ
1° Définition.
A
La radioactivité une transformation naturelle, spontanée et imprévisible d’un noyau ZX instable en un noyau
A′
Z′Y plus stable avec l’émission d’une ou de plusieurs particules (α et β et souvent d’un rayonnement γ)
A A−4
Equation : ZX → Z−2Y + 42He
226 222
Exemple : 88Ra → 86Rn + 42He
3.2. Radioactivité β-
A A′
La radioactivité β- une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un électron −10e
A A
Equation : ZX → Z+1Y + −10e
Exemple : 14
6C → 14
7N + −10e
3.3. Radioactivité β+
A A′
La radioactivité β+ une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un positron 01e
A A
Equation : ZX → Z−1Y + 01e
30 30
Exemple : 15P → 14Si + 01e
3.4. Emission γ
Le noyau issu d’une désintégration α ou β est souvent dans un état instable (état excité). Il devient stable en
libérant l’excédent d’énergie sous la forme d’un rayonnement électromagnétique, le rayonnement γ.
A ∗ A
ZY → Z Y + γ
4° Famille radioactive :
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le
noyau père, par une suite de désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau
stable.
❖ La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de désintégration d’un
noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s–1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide et est indépendante du temps, des conditions physiques et chimiques.
1
- 𝜏 = : la constante de temps, s’exprime en (s)
𝜆
N(τ)
Ou = 0.37 = 37%
N0
On repère sur l’axe N(t) le point N(τ) et après projections sur l’axe des temps
1
on détermine τ et on peut en déduire λ =
τ
❖ Demi – vie.
La demi – vie (t1/2) ou période radioactive :
- Est une caractéristique d’un nucléide
- C’est la durée correspondant à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon.
- Elle s’exprime en seconde (s).
N0 ln(2) 0.693
A t1/2 , on a : N (t 1 ) = d’où t 1 = =
2 2 2 λ λ
20
N=N0.e-λt
N0 : le nombre de noyaux présents à la date t=0 N(t) : le nombre de noyaux encore présents à l’instant t.
N’(t) : le nombre de noyaux encore desintegrés à l’instant t.
N0 =N(t) + N’(t)
1) N=N0.e -λt
N
2) = e−λ.t
N0
N
3) ℓn( )= - λ.t
N0
Déterminer t1/2 la demi vie 4) Exploiter la relation ℓn(2) = λ. t1/2 pour définir t par exemple
N0 N ℓ(2)
à t= t1/2 , on a : N (t 1 ) = ℓ ( ) = − λ. t = .t
2 2 N0 𝑡1/2
N 1 −λ.t1/2
et = =e et par Suite définir t
N0 2
N
1 ) ℓn(
ℓn ( ) = −λ. t 1 et ℓn(2) = λ. t1/2 N0
2 𝑡=− .𝑡
2
ℓn(2) 1/2
N0 =N(t) + N’(t)
𝐍 𝐍’
En divisant par N0 On obtient + =𝟏
𝐍𝟎 𝐍𝟎
Comment déterminer
𝐍
𝐍𝟎
le quotient présent
1. Pourcentage : 25%, 65%
Exemple :
N 70
La désintégration de 30% alors reste 70% et le quotient présent = 70% = = 0.70
N0 100
1 1
2. Quotient : Le quart ( ), le tiers ( ), ……
4 3
Exemple :
1 2 N 𝟐
La désintégration du tiers ( ) de l’échantillon radioactif alors reste ( ) et le quotient présent =
3 3 N0 𝟑
NB :
m=N.m1 avec M=NA.m1 avec
m : masse d’un échantillon de particules (g) M : masse molaire (g.moℓ-1)
N : nombre de particules dans la masse m NA : Nombre d’Avogadro (moℓ-1)
m1 : masse d’une particule (u) m1 : masse d’une particule (u)
21
La Relation entre N0 le nombre de particules initiales, N(t) le nombre de particules présents et N’(t) le nombre de particules
désintégrés d’un noyau X , N0 =N(t) + N’(t)
On admet que un noyau Y résulte juste d’un noyau X donc N’(t) le nombre de noyau désintégrés de X est équivalent à NY(t)
le nombre de noyau formés de Y
N’(t) = NY(t) d’où N0 = N(t) + NY(t) = N + NY
𝐍𝟎 𝐍 + 𝐍𝐘 𝐍𝐘
= =𝟏+ = 𝐞𝛌.𝐭
𝐍 𝐍 𝐍
L’unité de l’activité est le becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration par seconde
1Bq = 1desintegration/seconde
dN dN0 . e−λ.t
a(t) = − =− = λ. N0 . e−λ.t = λ. N(t)
dt dt
avec a0=λ.N0 : L’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t=0
d’où 𝑎(𝑡) = 𝑎0 . 𝑒 −𝜆.𝑡
❖ Equation differentielle
𝑑𝑁 𝑑𝑁
On a 𝑎(𝑡) = − = 𝜆. 𝑁 alors + 𝜆. 𝑁 = 0 : équation différentielle vérifié par N
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Remplacer N par :
Quelques Courbes
N(t)=N0.e-λ.t 𝐍
= 𝐞−𝛌.𝐭
𝐍𝟎
Déterminer graphiquement λ
N(t)
On a N(t) = N0 ⋅ e−λ.t et = e−λ.t
N0
𝑁 𝑁
ℓ𝑛 ( ) = −𝜆. 𝑡 et −ℓ𝑛 ( ) = 𝜆. 𝑡
𝑁0 𝑁0
𝑁
La fonction −ℓ𝑛 ( ) = 𝑓(𝑡) est une fonction lineaire dont le coefficient directeur est λ
𝑁0
N
Δ (−ℓn ( ))
N0 3.5x0.2
λ= = = 0.0389 Jours −1
Δt 9x2
Déterminer graphiquement λ
On a N(t) = N0 ⋅ e−λ.t et ℓn(N) = ℓn(N0) – λ.t
La fonction ℓn(N) = f(t) est une fonction affine dont le coefficient directeur est λ
Δ(ℓn(N)) 7−2
λ= = = 0.91 h−1
Δt 5.5 − 0
Déterminer graphiquement t1/2
Pour déterminer t1/2 on détermine
𝑁0 On calcul N0
ℓ𝑛 ( ) = ℓ𝑛(𝑁0) − ℓ𝑛(2)
2 Ou ℓn(N0)=7 d’où N0=e7=1096.63
= 7 – 0.69 =6.31 N
On calcul ℓn ( 0) = 6.31
2
On repère sur l’axe ℓn(N) le point dont l’ordonnée est 6.31 et après projections sur
l’axe des temps on détermine t1/2
23
Défaut de masse :
Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau.
Un noyau atomique est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande
4. Réaction nucléaire :
A A A A
Soit l’équation de la réaction nucléaire : Z11X1 + Z22X2 ⟶ Z33X 3 + Z44X4
Δm : la variation de masse entre les produits et les réactifs de la transformation nucléaire
∆m = ∑ mProduits − ∑ mReactifs
∆m = m(X3 ) + m(X4 ) − (m(X1 ) + m(X2 ))
24
C=3.108m.s-1
On détermine N par
𝐍 𝐦 𝐦 𝐦
= et 𝐍 = . 𝐍𝐀 𝐍=
𝐍𝐀 𝐌 𝐌
𝐦𝟏
m : masse d’un échantillon (g)
M : masse molaire (g/moℓ) m1 : masse d’un noyau (u)
m : masse d’un échantillon (g)
NA : Nombre d’Avogadro (moℓ-1) NB :
Les deux masses m et m1 à convertir en Kg
1u=1.666 10-19Kg
25
7. La fusion nucléaire.
- La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour former un
noyau lourd.
- La fusion est une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
8. La fission nucléaire.
- La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un neutron lent (neutron thermique) brise un
noyau lourd pour former deux noyaux plus légers.
- La fission est généralement une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
- La réaction peut ainsi continuer et même s’accélérer, on est en présence d’une réaction en chaîne.
235 94 140
Exemple : 10n + 92U → 38Sr + 54Xe + 2 10n
26
Dipôle RC : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’un condensateur de capacité C
1. CONDENSATEUR :
Description.
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures métalliques parallèles,
placées à des potentiels différents et séparées par un isolant ou un diélectrique.
Relation charge-tension.
La charge d’un condensateur, notée q, est liée à la tension U par la relation :
C : capacité du condensateur (F)
q = C.U Avec : q : charge du condensateur (C)
U : tension (V)
Capacité d’un condensateur :
- Le coefficient de proportionnalité C est appelé capacité du condensateur.
- Son unité est le Farad (F)
- Autres unités du Farad
Millifarad Microfarad Nanofarad Picofarad
1mF=10-3F 1µF=10-6F 1nF=10-9F 1pF=10-12F
Expression de l’intensité.
Par définition, l’intensité du courant traversant un condensateur est la variation de la charge q au cours du
temps.
En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :
Courant continu Courant variable
dq
Q i=
I= dt
Δt dU
avec q=C.Uc d’où i = C. c
dt
C= C1 + C2
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en parallèle de deux condensateurs est égale à la somme
de leurs capacités C1 et C2.
q1 q2 q
UAB = C te = = =
C1 C2 C
NB :
La capacité équivalente C de plusieurs condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn montés en parallèle, de capacité est la
somme des capacités de chaque condensateur : C = ΣCi
Interet de l’association :
C= C1 + C2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente supérie ure à la
plus grande d’entre elles. C > C1 et C > C2
27
Association en série :
NB :
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série des condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn,
1 1 1 1 1 1
montés en série, vérifie la relation : = ∑ = + + + ⋯ … +
C Ci C1 C2 C3 Cn
Interet de l’association :
C .C
C = 1 2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente inferieure à la plus
C1 +C2
petite d’entre elles. C < C1 et C < C2
4. Echelon de tension :
La variation brutale de la tension u(t) appliquée à un dipôle dont la valeur passe brutalement de 0 à E à un
instant donné et réciproquement.
A COMPRENDRE
Equation différentielle est une relation entre une variable (si possible) et au moins une de ses dérivées et des constantes
Remplacer la solution
dans l’équation
1. Déterminer la dérivée première différentielle def(t) df(t) f(t)
2. Remplacer l’équation différentielle = .e
dt dt
3. Développer Fonction Dérivée première
4. Mettre en facteur A.ef(t).( --- ) df(t)
But : A.ef(t).( --- ) + B = C f(t) = -α.t = −α
dt
5. Egalité de deux fonctions polynomiales t df(t) 1
Conclusion : B= C et ( --- ) = 0 f(t) = − =−
τ dt τ
Remplacer les
conditions initiales
dans la solution
E
Charge d’un condensateur Uc(0) = 0 ; q(0) = 0 ; I(0) = I0 =
R
E
Décharge d’un condensateur Uc(0) = E ; q(0) = C.E ; I(0) = − I0 = −
R
𝟏 𝟏 𝐐𝟐
𝐄 = 𝐄𝐞 = 𝟐 . 𝐂. 𝐔𝐜𝟐 = 𝟐 . 𝐂
Etude du circuit RC
NB :
dU 𝑑𝑞
Dans le régime permanent la variable est constante Uc=Cte ( ou q=Cte) et sa dérivé première est nulle c = 0 (ou = 0)
dt 𝑑𝑡
dUc
Uc=Cte et = 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient Uc=E
dt
𝑑𝑞
q=C et te
= 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient q=C.E
𝑑𝑡
NB :
t t t t
dUc(t) 1 1 A
Souvent la solution est Uc(t) = A. (1 − e− τ ) dont la dérivée première est = A. (— ) . e− τ = A. ( ) . e− τ = . e− τ
dt τ τ τ
30
NB :
dU 𝑑𝑞
Dans le régime permanent la variable est constante Uc=Cte ou q=Cte et sa dérivé première est nulle c = 0 ou =0
dt 𝑑𝑡
dUc
Uc=Cte et = 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient Uc=0
dt
𝑑𝑞
q=C et te
= 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient q=0
𝑑𝑡
NB :
- τ = R.C : Constante de temps et est homogène à un temps
- Conditions initiales (à t=0) :
E
Charge d’un condensateur : Uc(0) = 0 , q(0) = 0 , I(0) = I0 =
R
E
Décharge d’un condensateur : Uc(0) = E , q(0) = C.E , I(0) = − I0 = −
R
- Exploiter la solution
Exploiter la solution pour déterminer
• Le temps t à partir d’une tension et inversement
• Autres fonctions en fonction de temps
di E t di E E di E E
= − 2 . e− τ = − 2 . e0 = − 2 = − 2 . e−1 = −0.37. 2
dt R .C dt R .C R .C dt R .C R .C
32
à t=0 le condensateur est vide et sa charge est nulle à t=0 le condensateur est chargé et sa charge est maximale
On remplace t=0 dans q(t) et q(0)=0 On remplace t=0 dans q(t) et q(0)=C.E
𝐭 𝐭
𝐄 𝐄
𝐢(𝐭) = . 𝐞− 𝛕 𝐢(𝐭) = − . 𝐞− 𝛕
𝐑 𝐑
dq dq
et i = donc et i = donc
dt dt
𝐭 𝐭
𝐝𝐪(𝐭) 𝟏 𝐝𝐪(𝐭) 𝟏
𝐢(𝐭) = = 𝐂. 𝐄. ( ). 𝐞− 𝛕 𝐢(𝐭) = = 𝐂. 𝐄. (− ). 𝐞− 𝛕
𝐝𝐭 𝛕 𝐝𝐭 𝛕
𝐭 𝐭
𝐄 𝐄
𝐢(𝐭) = . 𝐞− 𝛕 𝐢(𝐭) = − . 𝐞− 𝛕
𝐑 𝐑
𝐝𝐪 𝐝𝐔 𝐝𝐪 𝐝𝐔
(2) Les transitions 𝐔𝐑 = 𝐑. 𝐢 = 𝐑. = 𝐑. 𝐂. Les transitions 𝐔𝐑 = 𝐑. 𝐢 = 𝐑. = 𝐑. 𝐂.
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭
𝐭 𝐭
𝐝𝐔𝐜(𝐭) 𝟏 − 𝐝𝐔𝐜(𝐭) 𝟏
= 𝐄. (− ) . 𝐞 𝛕 = 𝐄. (− ) . 𝐞− 𝛕
𝒅𝒕 𝝉 𝒅𝒕 𝝉
t t
dUc(t) 1 − dUc(t) 1
UR (t) = R. C. = R. C. E. ( ) . e τ UR (t) = R. C. = R. C. E. (− ) . e− τ
𝑑𝑡 𝜏 𝑑𝑡 𝜏
t t
UR (t) = E. e− τ UR (t) = −E. e− τ
à t=0 la tension aux bornes du conducteur ohmique est maximale à t=0 la tension aux bornes du conducteur ohmique est minimale
On remplace t=0 dans UR(t) et UR(0) = E On remplace t=0 dans UR(t) et UR(0) = -E
33
Quelques courbes
Pour tracer des courbes en e-α.t il faut prendre en considération les limites des courbes
La fonction e-α.t
e-α.t prend la valeur 1 pour déterminer le début de la courbe et la valeur 0 (zéro) pour déterminer sa limite
(Le régime permanent)
Exemples :
La fonction A.e-λ.t • À t=0 prend la valeur A
• Quand t ∞ prend la valeur 0 (Le régime permanent)
𝐭 𝐭
2. Expression de q(t) 𝐪(𝐭) = 𝐂. 𝐄. (𝟏 − 𝐞− 𝛕 ) 𝐪(𝐭) = 𝐂. 𝐄. 𝐞− 𝛕
𝐭 𝐭
𝐄 𝐄
3. Expression de i(t) 𝐢(𝐭) = . 𝐞− 𝛕 𝐢(𝐭) = − . 𝐞− 𝛕
𝐑 𝐑
𝐭 𝐭
4. Expression de UR(t) 𝐔𝐑 (𝐭) = 𝐄. 𝐞− 𝛕 𝐔𝐑 (𝐭) = − 𝐄. 𝐞− 𝛕
34
Déterminer τ graphiquement
Methode de la tangeante :
Tracer la tangente de la courbe uc(t) à l’instant t=0 et l’asymptote uc=E (cas de la charge) ou uc=0 (cas de la décharge) et
l’abscisse du point de rencontre des deux droites donne τ .
Charge d’un condensateur Décharge d’un condensateur
Par le calcul :
NB :
- τ est la constante de temps du circuit (R,C) et est homogène à un temps (s’exprime en seconde (s))
- Après une durée τ, le condensateur est chargé ou déchargé à 63% de sa capacité totale
- Après une durée 5.τ (valeur théorique ou valeur moyenne) le condensateur est chargé ou déchargé
totalement (à plus de 99%).
35
LE CIRCUIT RL
Dipôle RL : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une bobine d’inductance L et de
résistance interne r.
Une bobine est un dipôle passif, elle est formée d’un enroulement cylindrique, à spires jointives, d’un fil électrique recouvert
par un isolant.
On en distingue deux :
- Bobine plate : son rayon R est supérieur à sa longueur L (R > L)
- Solénoïde : sa longueur L est supérieure à son rayon R (L > R)
Solénoïde
Bobine plate
❖ Symbole de la bobine :
Schéma équivalent
❖ Cas particuliers
Courant continu Résistance interne négligeable r= 0
I=C ette 𝑑𝑖
= 0 donc UL=r.i di di
𝑑𝑡 UL = r. i + L. = L.
En courant continu la bobine se comporte comme un conducteur ohmique dt dt
A COMPRENDRE
Equation différentielle est une relation entre une variable (si possible) et au moins une de ses dérivées et des constantes
Remplacer la solution
dans l’équation
6. Déterminer la dérivée première différentielle def(t) df(t) f(t)
7. Remplacer l’équation différentielle = .e
dt dt
8. Développer Fonction Dérivée première
9. Mettre en facteur A.ef(t).( --- ) df(t)
But : A.ef(t).( --- ) + B = C f(t) = -α.t = −α
dt
10. Egalité de deux fonctions polynomiales t df(t) 1
Conclusion : B= C et ( --- ) = 0 f(t) = − =−
τ dt τ
Remplacer les
conditions initiales
dans la solution
𝐄 E
Annulation de courant 𝐢 = 𝐈𝟎 = = et UR = R.I0
𝐑 + 𝐫 RT
Etude Circuit RL
1. Etablissement de courant :
1.1. Montage :
Soit le montage électrique suivant :
t 𝐭 t t
L 𝐀 E L 1 E
A. e− τ + B + (R+ r)
. (− . 𝐞− 𝛕 ) = (R+ et A. e− τ + B − (R+ r)
. A. . e− τ = (R+
𝝉 r) τ r)
t
− L 1 E
donc A. e τ (1 − (R+ . ) + B = (R+
r) τ r)
E L 1 L
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = (R+ = I0 et 1 − (R+ . = 0 d’où τ = (R+
r) r) τ r)
𝐭 𝐭 𝐭
L
Conclusion : A=-I0 , B= I0 et τ = (R+ alors 𝐢(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁 = −𝐈𝟎 . 𝐞− 𝛕 + 𝐈𝟎 = 𝐈𝟎 . (𝟏 − 𝐞− 𝛕 )
r)
NB :
t t t t
di(t) 1 1 A
Souvent la solution est i(t) = A. (1 − e− τ ) dont la dérivée première est = A. (— ) . e− τ = A. ( ) . e− τ = . e− τ
dt τ τ τ
NB :
Dans le régime permanent la variable est constante
𝑑𝑖
i=Cte et = 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient i=0
𝑑𝑡
dUR
UR=Cte et = 0 , on remplace dans l’équation différentielle et on obtient UR=0
dt
t 𝐭 t t
L 𝐀 L 1
A. e− τ + B + (R+ r)
. (− . 𝐞− 𝛕 ) = 0 et A. e− τ + B − (R+ r)
. A. . e− τ = 0
𝝉 τ
t
L 1
donc A. e− τ (1 − (R+ . ) + B = 0
r) τ
L 1 L
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = 0 et 1 − (R+ . = 0 d’où τ = (R+
r) τ r)
39
𝐭 𝐭 𝐭
L
Conclusion : A=I0 , B= 0 et τ = (R+ alors 𝐢(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁 = 𝐈𝟎 . 𝐞− 𝛕 = 𝐈𝟎 . 𝐞− 𝛕
r)
NB :
𝐋
- 𝛕 = : Constante de temps et est homogène à un temps.
𝐑𝐓
𝐄 E
- 𝐈𝟎 = = : Intensité maximale du courant électrique dans le circuit avec RT=R+r
𝐑+𝐫 RT
- Conditions initiales (à t=0) :
Etablissement de courant : i = 0 et UR = 0
𝐄 E
Annulation de courant : 𝐢 = 𝐈𝟎 = = et UR = R.I0
𝐑 + 𝐫 RT
Annulation UR + U L = 0 et UL =- UR = -E
L di L di
Annulation i + . =0 et . = −i = −I0
R + r dt R + r dt
𝐭
(3) L’équation horaire (ou La solution) 𝐢(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁
i(0) = A.e0 + B= A + B
- Exploiter la solution
Exploiter la solution pour déterminer
▪ Le temps t à partir de l’intensité de courant et inversement
▪ Autres expressions (tensions ou autres) en fonction de temps
40
Quelques courbes
Pour tracer des courbes en e-α.t il faut prendre en considération les limites des courbes
La fonction e-α.t
e-α.t prend la valeur 1 pour déterminer le début de la courbe et la valeur 0 (zéro) pour déterminer sa limite
(Le régime permanent)
Exemples :
La fonction A.e-λ.t • À t=0 prend la valeur A
• Quand t ∞ prend la valeur 0 (Le régime permanent)
R3>R2>R1
et τ3<τ2<τ1 et I03<I02<I01 L1<L2<L3
et τ1<τ2<τ3
41
Rappel :
2. Générateur et Récepteur
Générateur : Récepteur :
Le courant et la tension positive ont le même sens Le courant et la tension positive ont des sens opposés
3. Oscilloscope (Oscillogramme)
NB :
La masse est l’origine de toute tension électrique (d.d.p) visible sur l’écran
42
Expression des tensions (à comparer le sens positif (Souvent le sens du courant) du courant et le sens des tensions )
di di
UBM= - R.i et UAM = r. i + L. = L.
dt dt
• La tension UBM
dUBM
La fonction de la courbe (b) est une fonction affine et sa dérivée première est son
dt
coefficient directeur
dU dU 4x2 3 −1
donc BM = BM = −3 = 4x10 V. s
dt dt 2x10
• La tension UAM
UAM=-1.5x0.5=-0.75V
L dUAM L UBM U
On a UBM = − . et =− dUAM d’où L = − R. dUBM
AM
R dt R
dt dt
UBM −0.75
L = − R. = −4x103 x = 0.75H
dUAM 4x103
dt
44
Dipôle LC : association série d’un condensateur chargé de capacité C et de charge initiale q 0 et d’une bobine
d’inductance L et de résistance interne r négligeable.
2. Equation différentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions Uc + UL=0 et les transitions :
dq dU di d2 q d2UC di di
q=C.Uc et i = = C. C et = 2 = C. 2 UL = r. i + L. = L. ; r=0
dt dt dt dt dt dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
di di
Uc + UL = Uc + r. i + L. = Uc + L. = 0
dt dt
Variable Uc:
di d2 U d2 U 1
Uc + L. = UC + L. C. 2C = 0 ou C
+ . UC = 0
dt dt dt2 LC
Variable q:
di d2 q
Uc + L. = UC + L. 2 = 0
dt dt
𝑞 d2 q d2 q 1
+ L. 2 = 0 ou 2 + .q = 0
𝐶 dt dt L.C
1
Avec ω20 =
LC
ω0 : Pulsation propre (en rad/s)
3. Equation horaire ou la solution :
Soit Uc(t) comme variable, la solution est :
2π avec Um : L’amplitude (la valeur maximale de la tension Uc(t)
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) 2π
T0 . t + φ :La phase à l’instant t
T0
φ: la phase à l’origine des temps t=0
T0 : la période propre (s)
2π
ω0 = : Pulsation propre (en rad/s)
T0
d2 UC 1
+ .U = 0
dt 2 LC C
2π 2 2π 1 2π 2π 2π 2 1
−Um. ( ) . cos ( . t + φ) + . Um. cos ( . t + φ) = 0 donc Um . cos ( . t + φ) . ( − ( ) + )=0
T0 T0 LC T0 T0 T0 LC
2π 2 1 1 2π 2
L’équation est juste si − ( ) + = 0 et = ( ) , on en déduit alors T0 = 2. π. √L. C
T0 LC LC T0
Remarque :
2π 2π 1 1
ω0 = = = d’où ω20 =
T0 2.π.√L.C0 √L.C LC
On remplace les conditions initiales dans les expressions de Uc(t) et i(t) à l’instant t=0 .
2π dUc(t) 2π 2π
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) et i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t + φ)
T0 dt T0 T0
45
A l’instant t=0
2π
Uc(0) = Um.cos(φ) et i(0) = −C. Um. . sin(φ)
T0
dUc 2π 2π 2π
i = C. = −C. Um. ( ) . sin ( t + φ) = Im. sin ( . t + φ) : Expression de l’intensité de courant
dt T0 T0 T0
2.π 2.π C
Avec Im = C. Um. ( ) = C. Um. ( ) = Um. √
T0 2.π.√L.C L
Quelques Courbes
dUc(t) 2π 2π
i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t)
dt T0 T0
2π
Im = C. Um.
T0
Or T0 = 2. π. √L. C alors
2. π C
Im = C. Um. ( ) = Um. √
2. π. √L. C L
46
1. Energie totale ET :
L’énergie totale ET emmagasinée dans un circuit LC est à tout instant la somme de l’ énergie électrique Ee
dans le condensateur et de Em l’énergie magnétique dans la bobine
ET= Ee + Em avec 1 q2 1
Ee = = C. UC2
2C 2
1 2 1 UR 1 L
Em = L i = . L. ( )² = . 2 . UR2
2 2 R 2 R
=0
Conclusion :
ET = Cte est une constante au cours du temps donc l’énergie totale se conserve
NB :
L’énergie totale dans un circuit LC est constante et est égale à l’énergie électrique initiale (maximale)
T0=2.TE
T0 : période propre
TE : période des
énergies
T0 T0 T0
Expression de t t= t= t = 3.
4 2 4
2π 2π T0 π 2π 2π T0 2π 2π T0 π
Expression de ω0.t ω0 . t = .t = . = ω0 . t = .t = . =π ω0 . t = .t = . 3. = 3.
T0 T0 4 2 T0 T0 2 T0 T0 4 2
Em : Energie magnétique
1 1 2π ; 2.sin²x=1- cos(2.x)
Em = L. i² = L. (C. E)². sin² ( . t + φ)
2 2 T0
1 4π
Em = C. E². (1 − cos ( . t))
4 T0
1 2π
Em = C. E². (1 − cos ( . t))
4 Te
NB :
T0 = 2.Te : La période propre des oscillations électriques T0 est le double de la période des énergies Te
48
CIRCUIT RLC
2. Equation differentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + Uc + UL= 0 et les transitions :
dq dUc di di
UR = R. i = R. = R. C. et UL = r. i + L = L
dt dt dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
dq dUc
q = C.Uc et i = = C.
dt dt
Variable Uc:
di dUc d2 Uc
R. i + Uc + L. = 0 donc R. C. + Uc + L. C. = 0
dt dt dt2
d2 Uc 𝐑 𝐝𝐔𝐜 1
d’où + . + Uc = 0
dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C
Variable q:
di dq q d2 q
R. i + Uc + L. = 0 donc R. + + L. = 0
dt dt C dt2
d2 q 𝐑 𝐝𝐪 1
d’où + . + q= 0
dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C
𝐑 𝐝𝐔𝐜 𝐑 𝐝𝐪
La grandeur . ou .
𝐋 𝐝𝐭 𝐋 𝐝𝐭
• Concrétise le caractère non-oscillatoire du système (l’amortissement des oscillations électriques)
• Détermine le régime des oscillations (periodique, pseudo périodique ou apériodique)
La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations, quand la résistance R du circuit est :
• Faible les oscillations du système sont amorties, le régime est pseudopériodique.
• Élevée le système n’oscille pas et donc le régime est apériodique
NB :
La période et la pseudo période sont considérés souvent égales 𝐓 ≈ 𝐓𝟎 = 𝟐. 𝛑. √𝐋. 𝐂
NB :
L’amortissement est d’autant plus important que la résistance est élevée
NB :
𝐝𝐄𝐓
= − 𝐑. 𝐢𝟐 < 𝟎
𝐝𝐭
• Le phénomène d’amortissement résulte de la dissipation (perte) de l’énergie totale dans le circuit sous
forme d’énergie thermique par effet joule
A COMPRENDRE
+
UL
di
UL = r. i + L.
dt
Equation différentielle est une relation entre une variable (si possible) et au moins une de ses dérivées et des constantes
Remplacer la solution
dans l’équation
1. Déterminer la dérivée première différentielle def(x) = df(t).ef(x)
2. Remplacer l’équation différentielle dt dt
3. Développer dcosf(t) = - df(t).sinf(t)
4. Mettre en facteur A.ef(t).( --- ) dt dt
But : A.ef(t).( --- ) + B = C dsinf(t) = df(t).cosf(t)
5. Egalité de deux fonctions dt dt
polynomiales df(t) = α
Conclusion : B= C et ( --- ) = 0 f(t)= α.t+β
dt
Equation horaire ou la solution de l’équation différentielle
Remplacer les
conditions initiales
dans la solution
Energies
MODULATION ET DEMODULATION
1. MODULATION :
• Le signal à transmettre (musique, voix …) (appelé signal modulant ou modulateur), signal de basse
fréquence, est transformé en tension électrique par un microphone ; la tension ainsi formée est
utilisée pour faire varier (on dit moduler) l’amplitude d’un signal de Haute Fréquence (H.F.) appelée
porteuse.
• Dans la porteuse p(t) = Pm.cos(2.π.N.t + φ), trois paramètres peuvent être modifiée :
- L'amplitude Um : modulation d'amplitude
- La fréquence N : modulation de fréquence
- La phase φ : modulation de phase
La modulation d’amplitude d’une tension poteuse p(t) de haute fréquence Fp permet la transmission de signaux de faibles
fréquences ( une tension s(t) de basse fréquence fs) avec :
s(t) = Sm cos(2.π.fs.t) : signal de faible fréquence
p(t) = Pm cos(2πFp t) : porteuse
s(t)=Sm.cos(2.π.fs.t)
U1(t)= U0+s(t)
Le signal modulé
uS(t) = k(U0 + s(t)) . p(t)
p(t)= Pm.cos(2πFpt) us(t)=Um. cos(2.π.Fp .t)
La porteuse
uS(t) = k(U0 + s(t)) . p(t) us(t) = k . Pm(U0 + s(t)) cos(2πFp t)
k : constante qui caractérise le multiplieur et dont l’unité est (V -1)
si la tension modulante s(t) est une tension sinusoïdale alors s(t) = Sm cos(2.π.fs.t) alors us(t) devient
Sm
uS (t) = k . Pm (U0 + Sm . cos(2. π. fs . t)). cos(2. π. Fp . t) = k . Pm . U0 ( 1 + cos(2. π. fs . t)) . cos(2. π. Fp . t)
U0
Sm
On pose A = k.Pm.U0 et m = : le taux de modulation et
U0
uS (t) = A ( 1 + m. cos(2. π. fs . t)). cos(2. π. Fp . t) = Um . cos(2. π. Fp . t) donc Um = A ( 1 + m. cos(2. π. fs . t))
On en déduit que l’amplitude Um de la tension modulé est une fonction sinusoïdale de fréquence fs et est limité par deux
valeurs Um max et Um min tel que : Um max = A.( 1 + m) et Um min = A.( 1 – m)
Ummax − Ummin
On aura alors : Um max + Um min = 2.A et Um max - Um min = 2.A.m d’où m =
Ummax +Ummin
52
3. LA DEMODULATION :
Une antenne réceptrice capte l’onde électromagnétique et restitue le signal électrique modulé. La démodulation permet alors
d’extraire le signal modulant s(t) d’origine du signal modulé.
Pour restituer l’information de la tension modulante, il suffit ensuite de démoduler le signal reçu
Elle s’opère comme suit :
• La réception par une antenne réceptrice
• La suppression des alternances négatives (1)
• La détection d’enveloppe (2)
• L’élimination de la composante continue (3)
53
NB :
Pour retrouver une enveloppe de porteuse fidèle au signal modulant originel, il faut donc que :
Tp << RC < Ts avec Ts : La période du signal modulant
Tp : La période du signal modulant
1 1
Partie )1( : Circuit LC Sélectionner la fréquence Fp ; Fp = =
Tp 2π√L.C
Tp=2.π.√𝐿. 𝐶 : période de la porteuse
Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe
Tp << RC < Ts
Tp : période de la porteuse
TS : période de la modulante
2. Impédance Z U=Z.I
La résistance électrique d'un CONDUCTEUR ohmique est la propriété de ce conducteur à s'opposer à la circulation du
courant électrique.
L'impédance électrique d'un CIRCUIT est la propriété de ce circuit à s'opposer à la circulation du courant électrique
ALTERNATIF.
3. Loi d’OHM :
La tension aux bornes d’une composante électronique et l’intensité de courant qui la traverse sont proportionnelle
U Ueff Umax
Z= = =
I Ieff Imax
NB :
• En changeant l’emplacement de la terre on change ainsi la tension observée sur l’oscilloscope
• Toutes les tensions observées sont représentées par des flèches dont l’origine coïncide avec la masse
5. La bande passante :
La bande passante [N1, N2] est le domaine (ou l’intervalle) des
𝐈
fréquences ou la réponse du circuit est satisfaisante et 𝐈 ≥ 𝟎
𝟐
Δω 1 R
ΔN = =
2π 2π L
R est la résistance équivalente
I0
Aux bornes de la bande passante I = , N = N1 et N = N2
√2
N1 et N2 les fréquences aux bornes de la bande passante
Conclusion :
I0 U U
On a U = Z.I , U= R.I0 et aux extrémités de la bande passante on a : I = et = donc 𝑍 = R. √2
√2 Z R.√2
NB :
• La tension maximale Um aux bornes du circuit RLC est toujours supérieure à la tension maximale aux
bornes du conducteur ohmique URm
Z ≥ R +r et Z.I ≥ (R+r).I donc Um ≥ URm
8. Cas de la résonnance :
𝟏
𝐋. 𝛚 =
𝐂. 𝛚
1
- Le circuit en résonnance et la pulsation du circuit est égale à la pulsation propre 𝛚 = 𝛚𝟎 = √
L.C
- φ = 0 : L’intensité du courant i(t) et la tension u(t) sont en phase
- L.C.ω² = 1
- L’intensité efficace I0 est maximale
- L’impédance Z est minimale Z = Z0 = R + r
Graphiquement on détermine :
• Les valeurs de T la période et le déphasage horaire τ et en déduire le déphasage φ en valeur absolue :
𝟐𝛑
|𝛗| = 𝛚. 𝛕 = .𝛕
𝐓
• Laquelle des tensons est en avance de phase (La tension (1) est en avance de phase par rapport à la tension (2))
• A partir des expressions des tensions on peut en déduire le signe de la phase φ
Exemples :
Les fonctions sinusoïdales U et i sont en phase u(t) en avance par rapport à i(t) i(t) en avance par rapport à u(t)
u = Um.cos (ω·t+φ)
φ>0 φ<0
i = Im.cos (ω·t)
φ=0
u = Um. cos (ω·t)
φ<0 φ>0
i = Im.cos (ω·t+φ)
56
❖ Cas particulier :
⃗ est parallèle à l’axe Ox alors Fy = 0 et F= | Fx |
- Si le vecteur force F
⃗ est parallèle à l’axe Oy alors Fx = 0 et F= | Fy |
- Si le vecteur force F
❖ Rappel :
Opposé Adjacent
sin(angle) = cos(angle) =
Hypothénuse Hypothénuse
Fx = -F.sin(β) Fy = F.cos(β)
57
3. ⃗ d’un corps :
Coordonnées du poids 𝐏
Mouvement sur un plan horizontal Mouvement verticale Mouvement sur un plan incliné
4. ⃗⃗ d’un plan :
Coordonnées de la réaction 𝐑
𝐱
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐱. 𝐢 + 𝐲. 𝐣 + 𝐳. 𝐤 ou 𝐎𝐌
𝐎𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐲)
𝐳
Les fonctions x(t) , y(t) et z(t) sont les équations horaires du mouvement
2. L’abscisse curviligne
Mesurable sur la trajectoire après avoir définis :
- Un sens positif le long du trajet
- Un point A origine des abscisses curvilignes S(A)= 0
3. Vecteur vitesse
⃗ est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
Le vecteur vitesse 𝐕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌
⃗ =
𝐕
𝐝𝐭
Caractéristiques du vecteur vitesse en un point M :
- Direction : toujours tangente à la trajectoire au point M
- Sens : toujours dans le sens du mouvement
- Intensité (module ou valeur) : V et dont l’unité est m/s ou m.s-1
𝐕𝐱
⃗𝐕 = 𝐕𝐱 . 𝐢 + 𝐕𝐲 . 𝐣 + 𝐕𝒛 . 𝐤 ou 𝐕
⃗ (𝐕𝐲 )
𝐕𝐳
⃗ || = √ 𝐕𝒙𝟐 + 𝐕𝒚𝟐 + 𝐕𝒛𝟐 : module du vecteur vitesse
𝐕 = ||𝐕
NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌 𝐝𝐱
⃗ =
𝐕 alors 𝐕𝐱 = = 𝐱̇
𝐝𝐭 𝐝𝐭
𝐝𝐲
et 𝐕𝐲 = = 𝐲̇
𝐝𝐭
𝐝𝐳
et 𝐕𝐳 = = 𝐳̇
𝐝𝐭
𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝐢 =
𝟐. 𝛕
• La vitesse au point M1: • La vitesse au point M3:
M0 M2 2.5 𝑋10−2 M2 M4 4.5 𝑋10−2
VM1 = = = 0.25𝑚/𝑠 VM3 = = = 0.45𝑚/s
2. τ 2𝑋50𝑋10−3 2.τ 2𝑋50𝑋10−3
4. Vecteur accélération :
Le vecteur accélération 𝒂 ⃗ soit la dérivée seconde du
⃗ est défini comme la dérivée première de la vitesse 𝐕
vecteur position.
⃗
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌
⃗ =
𝐚 = : Vecteur accélération et a s’exprime en m.s-2
𝐝𝐭 𝐝𝐭²
59
NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes.
⃗
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌 𝐝𝐕𝐱 𝐝²𝐱
𝐚⃗ = = alors 𝐚𝐱 = = 𝐕̇𝐱 = = 𝐱̈
𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭²
𝐝𝐕𝐲 𝐝²𝐲
et 𝐚𝐲 = = 𝐕̇𝐲 = = 𝐲̈
𝐝𝐭 𝐝𝐭²
𝐝𝐕𝐳 𝐝²𝐳
et 𝐚𝐳 = = 𝐕̇𝐳 = = 𝐳̈
𝐝𝐭 𝐝𝐭²
⃗ = 𝐚𝐓 . 𝐮
𝐚 ⃗
⃗ + 𝐚𝐧 . 𝐧 ⃗ || = √ 𝐚𝟐𝒖 + 𝐚𝟐𝒖
et 𝐚 = ||𝐚
dV
aT = :accélération tangentielle
dt
V²
an = :accélération normale
φ
φ : rayon de courbure
NB :
Dans le cas d’un mouvement circulaire le rayon de courbure φ est identique au Rayon R de la trajectoire circulaire
60
1. Définition :
Le mouvement rectiligne est tout mouvement dont la trajectoire est une droite ou une portion de droite
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ :
Vecteur position 𝐎𝐆
𝐱𝐆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐱 𝑮 . 𝐢 + 𝐲𝑮 . 𝐣 ou 𝐎𝐌
𝐎𝐆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
𝐲𝐆 = 𝐂 𝐭𝐞
Au cours de son mouvement rectiligne l’abscisse x G du point G varie mais son ordonnée yG est invariant (reste
constante yG=Cte)
⃗𝐆 :
Vecteur vitesse 𝐕
𝐝𝐱𝐆
𝐕𝐱 =
⃗ 𝐆 = 𝐕𝐱 . 𝐢 + 𝐕𝐲 . 𝐣 ou 𝐕
𝐕 ⃗𝐆( 𝐝𝐭
)
𝐝𝐲𝐆
𝐕𝐲 = =𝟎
𝐝𝐭
Le vecteur vitesse est toujours parallèle à l’axe Ox donc parallèle à la trajectoire
⃗ || = √ 𝐕𝒙𝟐 = |𝐕𝐱 | : module du vecteur vitesse
𝐕 = ||𝐕
Vecteur accélération 𝐚
⃗𝐆 :
𝐝𝐕𝐱
𝐚𝐱 =
𝐝𝐭
⃗𝐆(
𝒂𝐆 = 𝐚𝐱 . 𝐢 + 𝐚𝐲 . 𝐣 ou 𝐚 𝐝𝐕𝐲 )
𝐚𝐲 = =𝟎
𝐝𝐭
Le vecteur accélération est toujours parallèle à l’axe Ox donc parallèle à la trajectoire
⃗ 𝑮 || = √ 𝐚𝟐𝒙 = |𝐚𝐱 | : module du vecteur vitesse
𝐚𝑮 = ||𝐚
NB :
Dans un mouvement rectiligne, vaux mieux choisir l’axe (Ox par exemple) parallèle (ou bien confondu) à la
trajectoire
Le vecteur vitesse est parallèle à l’axe Ox et Vy=0
Le vecteur accélération est parallèle à l’axe Ox et ay=0
La vitesse varie
𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝒊 =
ΔV 𝟐. 𝛕
ax =
Δt
V0x : la coordonnée du vecteur V0x : la coordonnée du vecteur vitesse
vitesse sur l’axe Ox à l’instant t= 0 sur l’axe Ox à l’instant t= 0
x0: l’abscisse à l’instant t= 0
1
On a : x(t) = . a x . t 2 + V0x . t + x0 et Vx(t) = ax.t + Vox
2
On détermine l’expression du temps t dans l’expression de la vitesse Vx(t) et on la remplace dans x(t)
V (t)−V0𝑥
Vx(t) = ax.t + Vox alors t = 𝑥
a𝑥
1 V𝑥 (t)−V0𝑥 2 V𝑥 (t)−V0𝑥
On remplace t dans x(t) et x(t) = . a x . ( ) + V0x . + x0 et :
2 a𝑥 a𝑥
x(t) − x0 1 (V𝑥 (t) − V0𝑥 )² V𝑥 (t) − V0𝑥
= . + V0x .
2 a𝑥 a𝑥
1 1
= . . [(Vx (t) − V0x )2 + 2. V0x . (Vx (t) − V0x )]
2 ax
1 1
= . . [Vx (t)2 − 2. Vx (t). V0x + V0x2 2 ]
+ 2. V0x . Vx (t) − 2. V0x
2 ax
1 1
= . . [Vx (t)² − V0x ²]
2 ax
Alors VB²-VA²=2.ax.(xB-xA)
63
2. Référentiels galiléens
• Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (Principe
d’inertie) est vérifiée
• Soit R, un référentiel galiléen. Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est considéré
comme un référentiel galiléen
• Référentiel de Copernic : L’origine du référentiel de Copernic est au centre de masse du système solaire
(composé du Soleil, et des objets célestes gravitant autour de lui). Ses axes pointent vers des étoiles lointaines
fixes.
• Référentiel héliocentrique : L’origine du référentiel est au centre du soleil. Ses axes pointent vers des étoiles
lointaines fixes.
• Référentiel géocentrique : Il est centré sur le centre de la terre. Ses trois axes pointant sur les mêmes étoiles
fixes que le repère de Copernic.
• Référentiel terrestre : Il est en mouvement de rotation uniforme par rapport au référentiel géocentrique
Énonce : Dans un référentiel galiléen un système ponctuel isolé ou pseudo-isolé est soit immobile ou
animé d’un mouvement rectiligne uniforme
NB :
Un solide isolé mécaniquement n’est soumis à aucune force. Un solide pseudo-isolé mécaniquement est soumis à des forces
qui se compensent à chaque instant.
dv
⃗G
Lorsque ∑ F ⃗ alors a⃗ G =
⃗ ext = m. a⃗ G = 0 = 0 : le vecteur v
⃗ G est constant. On retrouve le principe d’inertie.
dt
Remarque :
L’accélération du centre d’inertie G d’un solide est toujours colinéaire à la somme des forces appliquées
5. La 3eme loi de Newton (Principe d’action et de réaction ou principe des actions réciproques)
Enoncé : si un système A exercé une force 𝐅𝐀/𝐁 sur un système B alors le système B exerce aussi sur
le système A une force 𝐅𝐁/𝐀 ayant même droite d’action, même valeur, même direction mais un sens
opposé et donc : 𝐅𝐀/𝐁 = − 𝐅𝐁/𝐀
Exemple :
L’action mutuelle entre la lune et la terre
𝐅𝐋/𝐓 = − 𝐅𝐓/𝐋
64
En règle générale, la 2eme loi de Newton sert à déterminer le mouvement d’un point matériel ou d’un système de points,
connaissant les forces qui s’appliquent à ce point.
Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la 2eme loi de Newton, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P⃗ et R
⃗ la réaction d’un plan quand les frottements sont négligeables
4. Choisir un référentiel galiléen. Il faut toujours préciser le référentiel d’étude, c’est fondamental
NB :
Attention pour les mouvements rectilignes et le repère de Frenet pour les mouvements curvilignes
Remarque :
La projection peut se faire sur un axe ou l’autre ou les deux à la fois, ça dépend de la nature de la question (pas de priorité pour
le choix de l’axe Ox)
Applications :
❖ Exemple 1 :
Le mouvement d’un mobile de masse m, et sans frottement, sur un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontal
Système : Le corps (C)
Bilan des forces : - R ⃗ : La réaction du plan incliné
⃗
- P : Le poids du corps (C)
D’où : ⃗⃗ + 𝐏
𝐑 ⃗ = 𝐦. 𝐚
⃗𝐆
❖ Exemple 2 :
Le mouvement d’un mobile de masse m, et avec frottement, sur un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontal
Système : Le corps (C)
Bilan des forces : - ⃗R : La réaction du plan incliné
- ⃗P : Le poids du corps (C)
d’où : ⃗⃗ + 𝐏
𝐑 ⃗ = 𝐦. 𝐚
⃗𝐆
Conclusion :
R cos(α) R cos(α)
Sur ox on a : ax = g. sin(α)– . sin(φ) et sur l’axe Oy : R = m. g. et = g.
m cos(φ) m cos(φ)
R cos(α)
a x = g. sin(α)–. sin(φ) = g. sin(α) – g. . sin(φ)
m cos(φ)
sin(α) sin(φ)
a x = g. cos(α) ( – ) = g. cos(α) (tan(α) − tan(φ))
cos(α) cos(φ)
Phrase 𝚫𝐕
𝐚𝒙 =
La vitesse varie de 2m/s pendant 400ms 𝚫𝐭 Expression V²=A.x+B
Δt=400ms et ΔV=2m/s dV dx
ΔV 2 2. V. = A.
a𝑥 = = = 5𝑚/𝑠² dt dt
Δt 400 10−3 2.V.aG = A.V
Graphiquement 2.aG = A
1 ΔV2
a G = . A et A =
Enregistrement 2 Δt
2.1. Coordonnées de 𝐚
⃗ 𝐆 vecteur accélération :
ay = -g = Cte
A l’instant t= 0
y0=h et V0y=V0
𝟏
𝐲 = − . 𝐠. 𝐭 𝟐 + 𝐕𝟎 . 𝐭 + 𝐲𝟎
𝟐
Vy= - g.t + V0
2.4. La flèche :
La flèche est l’altitude H la plus élevée atteinte par le projectile
Au point A • y(A)=h
2.V
• L’instant de passage par le point A est t A = 2. t H = 0
g
• La vitesse de passage par le point A est V0
Au point O • y(O) = 0
67
3.1. Coordonnées de 𝐚
⃗ 𝐆 vecteur accélération :
𝒂 =𝟎
⃗𝐆 = 𝐠
𝐚 ⃗ 𝐆 (𝒂 𝒙= −𝒈)
⃗ et 𝐚
𝒚
V0x = V0 . cosα xA = 0
A l’instant t= 0 on a ⃗VH ( V = V . sinα ) et ( )
0y 0 yA = y0 = h
3.4. La flèche :
La flèche est l’altitude de la plus élevée atteinte par le projectile
V = V0x dy
⃗ H ( Hx
V VHy = 0 ) Ou (dx)H = 0
- Au point H la composante de la vitesse est nulle VHy=0
- On exploite aussi les vitesses au point A et H (par le T.E.C)
VA=V0 et VH=V0.cosα
- Au point H
𝐕 .𝐬𝐢𝐧(𝛂)
Vy= - g.t + V0.sinα = 0 d’ou 𝐭 𝐇 = 𝟎
𝐠
- Les coordonnées de le flèche (H)
1 V2
0 .sin(α).cos(α) V2
0 .sin(2.α) 1 V2
0 .sin²(α)
xH = . = = et yH = . + y0
2 g g 2 g
3.5. La portée :
La portée est la distance maximale parcourue par le projectile et est caractérisée par le point d’impact
P où yB=0
xp = OP
Les coordonnées du point P : P( )
yp = 0
- Les coordonnées de ⃗VP vecteur vitesse au point P
V = V0x = V0 . cosα
⃗ P ( px
V ) et VP = √(V0 . cosα)² + (−g. t P + V0 . sinα)²
Vpy = −𝑔. t P + V0 . sinα
- L’angle θ que fait la vitesse V⃗ P avec la verticale
V
tanθ = px ou V0x=Vpx alors Vp.sinθ = V0.cosα
Vpy
Les coordonnées du point P
V2
0 sin(2α)
yp=0 et xP = = 2. xH
g
π
La portée est maximale si α =
4
68
Exploiter les équations horaires et l’équation de la trajectoire avec une ou plusieurs informations
H : Flèche
⃗ = m. a⃗ G
∑F
y0 = … x0 = …
En déduire l’expression littéraire des équations horaires
Equation de la trajectoire
x−x0
De l’équation x = Vx.t + x0 , On trouve t et à remplacer dans y(t)
Vx
𝟏 x − x0 𝟐 x − x0
𝐲 = − . 𝒂𝒚 . ( ) + 𝐕𝟎 . ( ) + 𝐲𝟎
𝟐 Vx Vx
La nature du mouvement
Le mouvement est plan et la trajectoire est parabolique
69
Remarque :
On considère une sphère de masse volumique ρ, de volume V (m= ρ.V) en mouvement dans un fluide de masse volumique ρ0
(mf = ρ0.V)
m – mf mf ρ0
A = g. = g. (1 − ) = g ( 1 – )
m m ρ
Au cours d’une chute verticale avec frottement, le mouvement du centre d’inertie G du solide peut se décomposer en deux
phase :
• Le régime initial ou transitoire, pendant lequel :
- La vitesse vG augmente.
- La valeur f de la force de frottement fluide augmente
- L’accélération aG diminue.
• Le régime asymptotique ou permanent, pendant lequel
- La vitesse vG est égale à une vitesse constante vℓ.
- La valeur f de la force de frottement fluide est constante
- L’accélération aG est nulle.
70
dv
= A– B. v𝐺𝑛
dt
La méthode d’Euler est une méthode numérique itérative qui permet d’évaluer, à intervalles de temps
réguliers, différentes valeurs approchées à partir des conditions initiales.
1. Energie cinétique :
Tout corps de masse m en mouvement avec une vitesse V possède de l’énergie cinétique du fait de
son mouvement
1
Ec = m. V 2 : Energie cinétique (J)
2
π π π
⃗̂
0 ≤ (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) < ⃗̂
(F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = ⃗̂
< (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) < π
2 2 2
⃗̂
cos (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) > 0 ⃗̂
cos (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = 0 ⃗̂
cos (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) < 0
W A→B (F ⃗̂
⃗ ) = F. AB. cos (F , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) > 0 ⃗ ) = F. AB. cos (F
W A→B (F ⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = 0 ⃗ ) = F. AB. cos (F
W A→B (F ⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) < 0
Le travail est moteur Le travail ni moteur, ni résistant Le travail est résistant
4. Travail du poids 𝐏⃗ :
⃗P est une force constante
W A→B (P⃗ ) = ⃗P. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = P. AB. cos(P AB)
⃗ ) = m. g. (zA − zB ) = m. g. h
W A→B (P
Remarque :
Le travail du poids ne dépend pas du trajet parcouru entre A et B : on dit que le poids est une force
conservative.
Exemples :
❖ Un mobile sur un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontal
⃗ ) = m. g. (zA − zB )
W A→B (P
• L’axe Oz est choisi en face de l’angle α et passant par le point le plus eloigné (dans ce
cas de figure c’est B)
• ZB – ZA = AB.sin(α) d’où ZA – ZB = - AB.sin(α)
• W A→B (P⃗ ) = −m. g. AB. sin(α)
72
• ZB – ZD = r • ZB – ZA = r.cos(α) • ZA – ZD = r.(1-cos(θ))
⃗ ) = −m. g. r
• W A→B (P ⃗ ) = −m. g. r. cos(α)
• W A→B (P ⃗ ) = m. g. r. (1 − cos(θ))
• W A→B (P
5. Forces de Frottements
⃗ ≠ 0 : Force de frottement
R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . et W A→B (R
⃗ est en perpendiculaire au déplacement AB ⃗)=R ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗ . AB
Force de LORENTZ :
La force de Lorentz, ou force magnétique, ⃗F est la force subie par une particule
chargée (q) se déplaçant avec une vitesse V ⃗ dans un champ magnétique uniforme B ⃗
⃗F = q. ⃗V Ʌ ⃗B
Caractéristiques de F⃗ :
• Direction : normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs B ⃗ et V
⃗
• Sens : déterminer par la règle de la main droite ou la règle des trois doigts de la main
droite
• Intensité : F=|q.V.B.sinα | avec α = (V ⃗ , ⃗B)
NB :
La force magnétique ⃗F est normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs ⃗B et ⃗V donc :
1. F ⃗ est normale au champ magnétique B ⃗
2. F ⃗ est normale au vecteur vitesse V⃗ donc :
• ⃗F est normale à tout instant : - À la tangente à la trajectoire
- À tout déplacement élémentaire δℓ ⃗
W1→2 (F ⃗ ) = ∑ δw(F ⃗ ) = 0 : le travail est nul
⃗ ⃗
- P = F. V = 0 : La puissance est nulle
q
⃗F = q. ⃗VɅB
⃗ = 𝑚. a⃗ 𝐺 et a⃗ 𝐺 = . ⃗VɅB
⃗
𝑚
• ⃗ et V
Direction : normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs B ⃗
• Sens : vers le centre de la trajectoire circulaire
|q|
• Intensité : a G = . V. B
m
Sur l’axe 𝐮
⃗ :
𝑑𝑉
Fu=m.au=0 et au=0 d’ou 𝑎𝑢 = = 0 on en deduit que V=Cte et le mouvement est donc uniforme
𝑑𝑡
⃗
Sur l’axe 𝐧
|q|
F𝑛 = m. a 𝑛 = 𝑚. |q|. V. B donc a 𝑛 = a 𝐺 = . V. B
m
|q| V²
a𝑛 = . V. B =
m r
m. V 2. Ec |q|
r= = = C te V= . B. r
|q|. B |q|. V. B m
Conclusion :
Le mouvement est donc circulaire La vitesse de la particule dépend de sa masse, de sa charge , de sa position
dans le champ magnétique et de module du champ magnétique
Toute particule chargée dans un champ magnétique uniforme est animée d’un mouvement circulaire uniforme de rayon r
2.π.r
La vitesse angulaire ω : V = r. ω =
T
2.π 2.π.r 2.π m.V 2.π.m
La période : durée nécessaire pour faire un tours complet T = = = =
ω V V |q|.B |q|.B
NB :
1 m.V 2.Ec
Ec = m. V 2 = C𝑡𝑒 et r = |q|.B = |q|.V.B = C te
2
Les isotopes : des atomes du même élément chimique qui ont la même charge q (même Z) mais des mases
différentes (diffèrent par A):
• Ont la même énergie cinétique mais des vitesses différentes
• Plus que la masse est élevée plus que la vitesse est réduite (diminue) plus que le rayon est important
75
dv
On a : 𝑎u = = 0 , on en déduit que la vitesse v est constante. Le mouvement est donc circulaire
dt
et uniforme.
b - Vitesse du satellite
1 v2
On a : a⃗ n = ⃗ et par propriété d’un mouvement circulaire uniforme : a n =
.F
m R
𝑚.𝑀𝑇 G.MT G.MT
De plus : 𝐹 = 𝐺. avec R=RT+h. Finalement, il vient que : v = √ =√
𝑅2 R RT +h
c - Période de révolution
2π 2π
Par définition T = Le mouvement est circulaire uniforme : v=R⋅ω. Ainsi, T = . R
ω v
(R+h)3
En reprenant l’expression de v, on a : T = 2π. √
G.M𝑇
La période de révolution du satellite est indépendante de sa masse. Seule la valeur de l’altitude h détermine T.
T2 4π2 T2
Au final : = La 3ème loi de Képler est vérifiée : le rapport ne dépend pas du satellite.
R3 G.M𝑇 R3
2. Lois de Kepler :
❖ 1er loi de Kepler (1906) : Loi des orbites
Chaque planète décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe un des
foyers.
Ellipse dans un plan est un ensemble de points M qui satisfont à la relation :
FM + F’M = 2a
F et F’ deux points constantes nommés foyers de l’ellipse
2a : Longueur du grand axe de la trajectoire elliptique
a : est le demi grand axe de la trajectoire elliptique
Conclusion :
Pour que le mouvement du centre d’inertie d’un mobile circulaire uniforme il faut que :
• La somme vectorielle des forces soit centrifuge (dirigée vers le centre)
V²
• Le module de la somme vectorielle des forces est constant et vérifie la relation F = m.
r
Sur l’axe 𝐮
⃗ ⃗
Sur l’axe 𝐧
m.M M
Fu=m.au=0 et au=0 F𝑛 = m. a 𝑛 = G. donc a 𝑛 = G.
r² r²
𝑑𝑉
D’ou 𝑎𝑢 = =0 Conclusion :
𝑑𝑡
V=C te
L’accélération de mouvement de la planète mobile (m) :
Le mouvement est • Indépendante de sa masse (m)
donc uniforme
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
M V²
a 𝑛 = G. =
r² r
M M
M V² = G. et V = √G.
r r
r = G. = C te
V²
et le mouvement est Conclusion :
circulaire La vitesse de mouvement de la planète mobile (m) :
• Indépendante de sa masse (m)
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
Le mouvement est donc circulaire uniforme
5. Période de révolution
La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée mise par un astre pour accomplir une révolution
complète autour d’un autre astre (par exemple une planète autour du Soleil ou un satellite autour d’une planète).
L 2. π. r M
V= = = √G.
T T r
L=2.π.r : le périmètre du cercle de rayon r
4.π².r² M T² 4.π²
Et on a = G. d’où =
T² r r3 G.M
T²
On en déduit que 3 = K = C𝑡𝑒 est une constante qui ne dépend que de la masse la planète référentielle et concorde bien avec la
r
3eme lo de Kepler
4.π² r3
Et la période de révolution T est T = √ . r 3 = 2. π√
G.M G.M
4. π² 3
T1 = √ .R
G. M
T2 (R + h)3 R+h 3
A une altitude h du sol (position =√ 3
= √( )
(2)) : T1 (R) R
4. π²
T2 = √ . (R + h)3
G. M
Cas particuliers
Cas Rayon Accélération Vitesse Période
r = rS + h MS G. MS r3
Terre autour du soleil a n = G. V=√ T = 2. π√
h : altitude de la terre par rapport au soleil r² r G. MS
r = rT + h MT G. MT r3
Lune autour de la terre a n = G. V=√ T = 2. π√
h : altitude de la lune par rapport à la terre r² r G. MT
6. La satellisation
Lancer un corps dans l'espace avec une vitesse lui permettant de décrire, autour de la terre un mouvement circulaire uniforme
et sous le seul effet de la force d'attraction qu'exerce la terre sur lui et se fait en deux étapes :
• Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km) ou la pesanteur est presque nulle (Eviter le frottement
fluide)
G.mT
• ⃗ 0 normale au rayon Rs de sa trajectoire et de module v0 = √
Libérer le satellite avec une vitesse V
rT +h
On peut calculer l’altitude à laquelle le satellite doit se situer pour satisfaire cette dernière condition :
_ Utilisons l’expression de la période à ce satellite :
r3 (rT +h)3 3 G.MT .T2 3 G.MT .T2
T = 2. π√ avec r=rT + h donc T = 2. π√ d’où r = √ = r 𝑇 + h et h = √ − rT = 36000Km
G.MT G.mT 4.π2 4.π2
NB :
On peut considérer que P = F وaG=g
78
MOUVEMENT DE ROTATION
1. Définition :
Un mouvement de rotation est tout mouvement qu’effectue un corps autours d’un axe fixe (Δ) selon une
trajectoire circulaire de rayon R autour de cet axe.
NB :
• (x-a)²+(y-b) ²=R² : L’équation d’un cercle de rayon R et les cordonnées de son centre (a,b)
• L’angle balayé entre deux instants est θ=2π.n ou Δθ=2π.n avec n le nombre de tours effectués entre les deux instants
NB :
⃗ /Δ ) = 0 : le moment d’une force est nul pour toute force dont la direction est parallèle ou sécante l’axe (Δ)
M(F
Cas d’équilibre :
Conditions de l’équilibre
∑F ⃗
⃗ =0 et ⃗)=0
∑ M∆ (F
NB :
Ce n’est pas toujours le corps le plus lourds qu’impose le sens de mouvement donc
• Après l’étude de l’équilibre du système on obtient la relation d’équilibre
• On calcul séparément les deux bouts de la relation et le plus grand impose le sens de mouvement
Exemples :
NB :
Parfois, il faut juste bien voir la figure
OSCILLATEURS MECANIQUES
Définition
Oscillateur mécanique : Tout mobile qui effectue un mouvement de va et viens autours de sa position
d’équilibre stable
Nous déplaçons légèrement la bille de sa position d'équilibre,
• La figure A : elle se met à rouler et ne reviendra pas à sa position de départ.
L'équilibre est instable.
• La figure B : elle revient dans sa position de départ. L'équilibre est dit stable.
Un pendule élastique, ou système solide-ressort, est constitué d'un solide, de masse m , fixé à un ressort ,de longueur initiale
ℓ0 et de raideur K, dont l'autre extrémité est attachée à un point fixe.
ℓ0 K Δℓ= ℓ - ℓ0 T=K.Δℓ
Longueur initiale ℓ0 (m) Raideur du ressort (N/m) Allongement du ressort (m) Tension du ressort (N)
Expression de Δℓ
Ressort vertical ou incliné
Ressort horizontal
On admet que le mouvement du solide est dans le sens positif et on conclut
NB :
L’axe d’étude est toujours parallèle (voire confondu) avec l’axe du ressort
On obtient une relation entre
Par une étude de A exploiter lors de
constante qui ne varie pas même en
l’équilibre l’étude du mouvement
mouvement
⃗
Expression du travail de la tension du ressort 𝐓
𝟏
𝐖𝟏𝟐 (𝐓⃗ ) = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟐𝟏 − 𝚫𝓵𝟐𝟐 ) : Travail de la tension du ressort ⃗T
𝟐
⃗T est une force conservative
Équation différentielle
Un solide, de masse m sur un banc à coussin d’air horizontal, fixé à un ressort à spires non jointives, de longueur initiale ℓ0 et
de raideur K,
Système : Solide (C)
Bilan des forces :
• ⃗T : Tension du ressort
• ⃗ : Réaction du plan horizontal
R
• ⃗P : Poids du corps (C)
⃗ = m. a⃗ G
En appliquant la 2eme loi de Newton : ∑ F
⃗ +𝐑
𝐓 ⃗⃗ + 𝐅 = 𝐦. 𝐚 ⃗𝐆
82
𝐓 = −𝐓 𝐏𝐱 = 𝟎 𝐑𝐱 = 𝟎 𝐚𝐱 = 𝐱̈
⃗ ( 𝐱
𝐓 ⃗ ⃗⃗ ⃗ 𝐆 ( 𝐚 = 𝟎)
𝐓𝐲 = 𝟎 ) et 𝐏 (𝐏𝐲 = −𝐏 = −𝐦. 𝐠) et 𝐑 (𝐑 𝐲 = 𝐑) et 𝐚 𝐲
Sur l’axe Ox : Tx+Rx+Px=m.ax
𝐊
−𝐓 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝚫𝓵 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝐱 = 𝐦. 𝐱̈ d’où − . 𝐱 = 𝐱̈
𝐦
𝐊
donc 𝐱̈ + . 𝐱 = 𝟎 : Equation différentielle de mouvement du centre d’inertie G
𝐦
𝐊 𝐊
L’équation différentielle est de la forme 𝐱̈ + 𝛚𝟐𝟎 . 𝐱 = 𝟎 avec 𝛚𝟐𝟎 = ou bien 𝛚𝟎 = √ (en rad/s)
𝐦 𝐦
Équation horaire ou la solution de l’équation différentielle :
𝟐𝛑 x(t) : l’abscise (élongation) du point G et varie entre Xm et -Xm
𝐱 = 𝐱(𝐭) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 Xm : Amplitude ou élongation maximale
ou bien ω0 : pulsation (rad/s)
avec
x=x(t)=Xm.cos(ω0.t+φ) T0 : la période (s)
𝟐𝛑 ω0.t+φ : Phase à l’instant t
𝛚𝟎 =
𝐓𝟎 φ : Phase à l’origine des temps t=0
NB :
𝟐𝛑 𝐱𝟐 𝟐𝛑
𝐱² = 𝐗 𝟐𝒎 . 𝐜𝐨𝐬² ( . 𝐭 + 𝛗) et = 𝐜𝐨𝐬² ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 𝐗𝟐
𝒎 𝐓𝟎
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐕𝟐 𝟐𝛑
𝐕² = (𝐗𝐦. )². 𝐬𝐢𝐧² ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝟐 = 𝐬𝐢𝐧² ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝟐𝛑 𝐓𝟎
(𝐗𝐦. )
𝐓𝟎
𝐱𝟐 𝐕𝟐 𝐕𝟐
Alors + 𝟐 =𝟏 donc 𝐱² + 𝟐 = 𝐗 𝟐𝒎
𝐗𝟐
𝒎 𝟐𝛑 𝟐𝛑
(𝐗𝐦. ) ( )
𝐓𝟎 𝐓𝟎
Et
𝐓 𝐓 𝐕𝟐 𝟐𝛑
𝐱² + ( 𝟎 )²𝐕² = 𝐗 𝟐𝒎 et 𝐱 𝟐 = 𝐗 𝟐𝒎 − ( 𝟎 )²𝐕² 𝟐 = 𝐗 𝟐𝒎 − 𝒙² et 𝐕² = ( ) ². (𝐗 𝟐𝐦 − 𝐱 𝟐 )
𝟐𝛑 𝟐𝛑 Ou 𝟐𝛑 𝐓𝟎
( )
𝐓𝟎
Comment déterminer Xm
1. Phrase
Xm=1.5cm
Xm=1.5cm
83
Xm=1.5cm
1. La fréquence N0 ω0 = 2π.N0
2. La période propre T0 𝟐𝛑
𝛚𝟎 =
𝐓𝟎
𝛚𝟎 = 𝟏𝟎𝒓𝒂𝒅/𝒔
4. Graphiquement V²=f(x²) 𝟐𝛑 𝟐
𝐕𝟐 = ( ) . (𝐗 𝟐𝐦 − 𝐱 𝟐 )
𝐓𝟎
𝟏
𝐕 𝟐 = 𝟐 . (𝐗 𝟐𝐦 − 𝐱 𝟐 )
𝛚𝟎
Dans ce cas : X²m=25 10-4m²
Xm=5 10-2 m
2 2
2π ΔV 0.25 − 0
( ) = 2 = = 100
T0 Δx (25 − 0). 10−4
1. La fréquence N0 𝟏
𝐓𝟎 =
𝐍𝟎
2. La pulsation ω0 𝟐𝛑
𝐓𝟎 =
𝛚𝟎
84
3. Enregistrement
τ : la durée entre l’enregistrement de deux points successifs
T=16.τ
4. Graphiquement x=f(t)
T0=3.2ms
𝟐
5. Graphiquement 𝟐𝛑
V²=f(V²) 𝐕𝟐 = ( ) . (𝐗𝟐𝐦 − 𝐱𝟐 )
𝐓𝟎
Dans ce cas : X²m=25 10-4m²
Xm=5 10-2 m
2π 2 ΔV2 0.25 − 0
( ) = 2= = 100
T0 Δx (25 − 0). 10−4
T0=0.628s
6. Tableau 𝐓𝟎
x(cm) 1.5 0 -1.5 : durée du trajet entre ±Xm et 0
𝟒
t(ms) 0 0.8 1.6 et réciproquement
T=3.2ms 𝐓𝟎
: durée du trajet entre +Xm et -
𝟐
Xm et réciproquement
𝐱(𝟎)
𝐱 𝟎 = 𝐱(𝟎) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬(𝛗) d’où 𝐜𝐨𝐬(𝛗) =
𝐗𝐦
à l’instant t= 0 𝟐𝛑
𝐕𝟎𝐱 = 𝐕(𝟎) = 𝐱̇ (𝟎) = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧(𝛗)
𝐓𝟎
1er cas :
(1) On écarte le corps, dans le sens positif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps
x(0) = Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = 0
2em cas :
(2) On écarte le corps, dans le sens négatif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps
x(0) = -Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = π
3em cas :
(3) On considère l’instant de passage du corps par sa position d’équilibre comme origine des dates
𝐱(𝟎)
x(0) = 0 et 𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟎
𝐗𝐦
𝛑
𝛗=±
𝟐
On en distingue deux cas :
1. Mouvement est dans le sens positif
𝟐𝛑
𝐕𝟎𝐱 = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧(𝛗)
𝐓𝟎
𝛑
Vx > 0 et 𝛗 = −
𝟐
NB :
• Ecarter un oscillateur dans un sens et le lâcher sans vitesse initiale alors son premier mouvement serais dans le sens
inverse
• Le premier passage d’un oscillateur par sa position d’équilibre est équivalent au 3eme et au 5eme passage (tous les
nombres impaires)
• Le deuxième passage d’un oscillateur par sa position d’équilibre est équivalent au 4 eme et au 6eme passage (tous les
nombres paires)
𝟐𝛑
• Il est fortement conseillé d’exploiter l’expression 𝛚𝟎 = à chaque fois que le temps est donné en fonction de la
𝐓𝟎
période T0
T0 T0 T0
t 3 T0
4 2 4
2π 2π T0 π 2π T0 2π T0 π 2π
ω0 . t = .t . = . =π . 3. = 3. . T = 2. π
T0 T0 4 2 T0 2 T0 4 2 T0 0
86
ETUDE ENERGETIQUE
• Si x=Xm ou x=-Xm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens de
son mouvement
• Si x= 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
❖ Energie potentielle Ep :
L’énergie potentielle (de position), définie à une constante arbitraire près, ne dépend que de la position du
corps dans l'espace.
❖ Energie potentielle élastique Epe ❖ Energie potentielle de pesanteur Epp
𝟏 𝟐
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵 + 𝐂 Epp=m.g.Z.+C
𝟐
La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel
de l’énergie potentielle Epe=0 de l’énergie potentielle Epp =0
Si le pendule élastique est horizontal alors Δℓ =x alors On considère le plan vertical passant par la position
𝟏 d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝐱² + 𝐂
𝟐 z=0 et Epp=0 d’où C=0 alors
❖ Energie mécanique Em :
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle, Em = Ec + Ep
𝟏 𝟏
𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱² + 𝐂
𝟐 𝟐
Pour les conditions décrites avant on peut écrire
𝟏 𝟏
𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱²
𝟐 𝟐
87
NB :
Forces conservatives toutes les forces dont le travail ne dépend que de la position initiale et de la position
finale
⃗ : Tension d’un ressort
𝐓 ⃗ : Poids d’un corps
𝐏
1
⃗ ) = . K. (Δℓ12 − Δℓ22 )
W1→2 (T W1→2 (P⃗ ) = m. g. (Z1 − Z2 )
2
Oscillateur libre et
harmonique
𝐝𝐄𝐦
=𝟎
𝐝𝐭
1 1
Em = . m. V² + . K. x² + C
2 2
dEm = 1 . m. (2. V. dV) + 1 . K. (2. x. dx)
2 dt 2 dt
dt dV dx
= m. (V. ) + K. (x. )
dt dt
dx d2 x dx
= m. ( . 2 ) + K. (x. )
dt dt dt
dx d²x dx
= m. ( . ) + K. (x. )
dt dt² dt
dx d2 x K
= m. . ( 2 + . x)
dt dt m
d2 x K - Au point x=Xm on a Em=Ep max
= m. V. ( 2 + . x) = 0 Au passage par la position
dt m -
𝐝𝟐 𝐱 𝐊 𝐊
d’equilibre x=0 on a Em=Ecmax
D’où + . 𝐱 = 𝟎 ou 𝐱̈ + .𝐱 = 𝟎
𝐝𝐭 𝟐 𝐦 𝐦
Energie cinétique
1 2π ; 2.sin²x=1- cos(2.x)
Ec = K. Xm². sin² ( . t + φ)
2 T0
1 4π
Ec = K. Xm². (1 − cos ( . t))
4 T0
1 2π
Ec = K. Xm². (1 − cos ( . t))
4 Te
NB :
T0 = 2.Te : La période des oscillations T0 est le double de la période des énergies Te
NB :
S’il existe frottement alors l’amplitude des oscillations diminue par dissipation (perte) de l’énergie mécanique au cours du
temps
Ec :Energie cinétique
Rotation Translation
𝟏 𝟏
𝐄𝐜 = . 𝐉∆ . 𝛉̇𝟐 𝐄𝐜 = . 𝐦. 𝐕 𝟐
𝟐 𝟐
NB :
𝐕 = 𝐫. 𝛉̇ donc
1 V 2 1 J∆
Ec = . J∆ . ( ) = . 2 . V²
2 r 2 r
Ep : Energie potentielle
𝟏 𝟏
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵𝟐 + 𝐂 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 + 𝐂
𝟐 𝟐
1
Expression de la constante C C=0 C=− . K. (Δℓ0 )2
2
𝟏 𝟏
𝟏 𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 − . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 )𝟐
Expression de Epe 𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟏
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. [(𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 − (𝚫𝓵𝟎 )𝟐 ]
𝟐
90
PENDULE DE TORSION
❖ Moment de torsion
Le fil métallique s’opposant à sa torsion, d’un angle θ, exerce un couple de force de moment M=-C.θ
θ(rad) : angle de rotation
C(N.m.rad-1): Constante de torsion (spécifique au fil métallique)
❖ Equation différentielle
θ̈ + ω20 . θ = 0 avec 𝛚𝟎 = 𝟐𝛑
𝐓
=√
𝐉
𝐂
𝟎 ∆
❖ Equation horaire ou solution de l’équation différentielle
𝟐𝛑
𝛉 = 𝛉𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) : Equation horaire
𝐓𝟎
θ : Elongation angulaire
θm : Amplitude du mouvement ou élongation angulaire maximale
𝐉𝟎 𝐦. 𝐝²
𝐓𝟎𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 .
+ 𝟖𝛑𝟐 .
𝐂 𝐂
La courbe T²=f(d²) est une fonction affine donc T² = A.d² + B avec :
m ΔT2 0.36 m
• A = 8π2 . = 0
= = 24 s 2 /m² , on en déduit C , C = 8π2 .
C Δd2 0.015 A
J B.C
• B= 4π2 . 0 2
= 0.24 s , on en déduit J0 , J0 =
C 4π2
❖ Energie cinétique
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐂
𝛉 = 𝛉𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝛉̇ = −𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗) avec 𝛚𝟎 = =√
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐉∆
𝟐
𝟏 𝟏 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟏
𝐄𝐜 = . 𝐉∆ 𝛉²̇ = . 𝐉∆ (−𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗)) = . 𝐂(𝛉𝟐𝐦 − 𝛉𝟐 )
𝟐 𝟐 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝟐
• Si θ = θm ou θ =- θm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens
de son mouvement
• Si θ = 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
PENDULE PESANT
• On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe (Δ) (en principe horizontal) ne passant
pas par son centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur
• Le solide est en mouvement de rotation autour de l’axe (Δ)
❖ Etude dynamque :
Système : le solide (S)
Bilan des forces : - R ⃗ : La réaction de l’axe (Δ)
⃗
- P : Poids du solide (S)
On applique la RFD : ∑ 𝐌∆ (𝐅) = 𝐉𝚫 . 𝛉̈
⃗ ) = JΔ . θ̈
⃗ ) + M∆ (R
M∆ (P
M∆ (R⃗ ) = 0 : La réaction de l’axe (Δ) est sécante (se coupe) à l’axe (Δ)
⃗
M∆ (P) = −m. g. HG = −m. g. d. sin(θ) : Moment du poids
m.g.d
D’ou −m. g. d. sin(θ) = JΔ . θ̈ donc θ̈ = − . sin(θ)
JΔ
𝐦.𝐠.𝐝
𝛉̈ + . 𝐬𝐢𝐧(𝛉) = 0 : équation différentielle
𝐉𝚫
Conclusion :
Le mouvement du pendule pesant est un mouvement de rotation oscillatoire, periodique mais non sinusoïdale
❖ Equation différentielle
𝐦.𝐠.𝐝 2.π 𝐦.𝐠.𝐝 J∆
𝛉̈ + . 𝛉 = 0 : équation différentielle avec ω0 = =√ et T0 = 2π. √
𝐉𝚫 T0 𝐉𝚫 m.g.d
Ep=m.g.d.[1-cos(θ)] Ep=m.g.Z + C
Em < 2.m.g.d : Le système est un oscillateur
Em >2.m.g.d : Le système est en rotation autours de l’axe (Δ)
❖ Pendule simple
Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l'extrémité d'un fil inextensible de masse
négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur.
d=ℓ et JΔ=m.ℓ²
• Expression de la période T0
J∆ m. ℓ² ℓ
T0 = 2π. √ = 2π. √ = 2π. √
m. g. d m. g. ℓ g
• La longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant (ont même période
propre T0 )
J∆ ℓ J∆ ℓ J∆
T0 = 2π. √ = 2π. √ donc = d’où ℓ =
m.g.d g m.g.d g m.d
92
Un solide qui oscille dans un fluide (liquide ou gaz) est Le frottement entre deux solides correspond à une
soumis à un amortissement dissipation sous la forme de chaleur.
❖ QUANTIFICATION DE L’ENERGIE
On considère l’atome d’hydrogène H constitué d’un proton (mp, qp) et d’un électron (me, qe).
m .m q .q
L’électron est soumis à : une force de gravitation : FG = G. 𝑝 2 𝑒 ; une force électrostatique : Fe = G. 𝑝 2 𝑒
d d
𝐹𝐺 𝐹𝐺
En faisant le rapport , on obtient = 2,3 1039 ,on en conclut que La force de gravitation est négligeable.
𝐹𝑒 𝐹𝑒
En théorie, le mouvement de l’électron autour du noyau devrait être circulaire et uniforme quel que soit le
rayon de son orbite autour du noyau.
Expérimentalement, les électrons des atomes décrivent des orbites de dimension constante, chaque atome
ayant un rayon atomique de valeur unique.
La mécanique classique (de Newton) ne permet pas de rendre compte de la structure de l’atome.
Chaque atome est caractérisé par sa configuration électronique. La théorie quantique, élaborée par Planck et Bohr au début du
XXe siècle, énonce que l'énergie d'un atome ne peut prendre que certaines valeurs bien déterminées. L'énergie d'un atome ne
peut pas varier de façon continue. Elle est quantifiée.
❖ Photon :
Le photon :
• Particule élémentaire, de masse et de charge nulle et une durée de vie illimitée
• Représente l’aspect corpusculaire de la lumière.
• Se déplace avec la vitesse de la lumière, dans le vide, quel que soit le référentiel d'étude, notée C, et C=3.108m.s‾¹.
• Le quantum d’énergie dont l’énergie dépend de la fréquence υ et de la longueur d’onde λ
h.C
ΔE = ε = h. υ = : Energie du photon avec h=6.63.10-34 j.s , Constante de Planck
λ
❖ Spectre de l’atome
- L’atome n’absorbe que les fréquences qu’il peut émettre
- L’absorption ou l’émission d’un rayonnement monochromatique de longueur d’onde λ correspond bien à l’absorption
h.C
ou l’émission d’un photon dont l’énergie ΔE = ε = h. υ =
λ
- Les spectres d’émission et d’absorption sont discontinues mais complémentaires donc chacun est un spectre quantifié
❖ Postulats de Bohr :
• L'atome possède différents niveaux d'énergie E1, E2, E3 ... bien définis. Il s'agit de valeurs discontinues (ou discrètes), et
non de valeurs continues.
• Les variations d'énergie ΔE de l'atome sont quantifiées. Quand l'atome passe d'un état d'énergie En élevé à un niveau
d'énergie Ep plus faible, il libère une énergie ΔE=En - Ep.
NB :
On appelle transition, le passage d’un niveau d’énergie à un autre
Absorption
L'absorption d'un photon par un atome a lieu si ce dernier
possède une énergie ΔE qui correspond à l'écart entre deux
niveaux d'énergie Ep et En de l’atome. On dit que le processus
d'absorption provoque l'excitation de la molécule h. C
En − Ep = h. υ =
λ
Emission et
Une fois excitée la molécule retourne spontanément de son En>Ep
état de haute énergie En vers son état de basse énergie Ep .
Ce retour En à Ep s'accompagne de l'émission d'un photon qui
correspond encore une fois à l'écart (En-Ep) entre les deux
niveaux.
94
NB :
Donc effectivement les fréquences des photons émis sont les mêmes que les fréquences des photons absorbés.
❖ Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
E
En = − 20 (eV) : L’énergie du niveau n avec : E0 = 13.6 ev = 21.76 10-19 J
n
n: numéro du niveau ou nombre quantique principal (n est un entier naturel non nul)
n 1 2 3 4 5 6
En (ev) -13.6 -3.40 -1.51 -0.85 -0.54 -0.38
- n=1 et E1=-E0=-13.6ev : correspond à l’état fondamental (état d’énergie le plus stable).
- 1<n<∞ et E1<En<0 : Les niveaux dont l’énergie est supérieure sont dits excités.
- n= ∞ et En=E∞=0 : Etat d’ionisation de l’atome
- à chaque transition d’in niveau En vers un niveau Ep (Ep<En) un photon est émis
h. C 1 1
ΔE = ε = En − Ep = h. υ = = E0 ( 2 − 2 )
λ n p
La lumière blanche est décomposée par le prisme. Sur l’écran on obtient un spectre continu.
On éclaire maintenant le prisme à l’aide d’une source de lumière polychromatique (lampe à vapeur de mercure par exemple).
On obtient un spectre de raies.
Si on intercale une substance sur le trajet de la lumière blanche, on obtient un spectre d’absorption.
La position des raies noires correspond à celle des raies colorées. On en déduit que :
NB :
Exemples :
Exemples :On suppose que l’oxydant des couples est l’espèce réagissante
1. MnO4-/Mn2+ 1. NO3-/NO 1. S2O82-/ SO42-
2. MnO4 Mn
- 2+
2. NO3- NO 2. S2O82- 2SO42-
3. MnO4- Mn2+ + 4H2O 3. NO3- NO+2H2O 3. S2O82- 2SO42-
4. MnO4 + 8H Mn + 4H2O
- + 2+
4. NO3- + 4H+ NO + 2H2O 4. S2O82- 2SO42-
5. MnO4 + 8H + 5e Mn + 4H2O
- + 2+
5. NO3- + 4H+ + 3e NO + 2H2O 5. S2O82- +2e 2SO42-
Exemple :
Aℓ 3+/ Aℓ- et Cu2+/ Cu MnO4-/ Mn2+ et Fe3+/ Fe2+ :
Cu2+ + 2e Cu (x3) MnO4-(aq) +8 H+(aq) +5 e Mn2+(aq) + 4 H2O (x1)
Aℓ Aℓ 3+ + 3e (x2) Fe2+(aq Fe3+(aq)+ e (x5)
---------------------------------------- ------------------------------------------------------
3Cu2+ + 2Aℓ 3Cu + 2Aℓ 3+ 5Fe2+(aq) +MnO4-(aq) +8 H+(aq) 5 Fe3+(aq) +Mn2+(aq) + 4 H2O
96
******************************
1. Solide ou Liquide :
𝐦(𝐗) m(X) :masse du corps (X) (g).
𝐧(𝐗) = M(X) :Masse molaire(g.moℓ-1)
𝐌(𝐗)
• Masse volumique :
𝐦(𝐗) m(X) :masse du corps (X)
𝛗(𝐗) = V(X) :Volume du corps(X)
𝐕(𝐗)
• Densité
𝐦 𝛗(𝐗). 𝐕(𝐗) 𝛗(𝐗) φ(X) : Masse volumique (X)
𝐝(𝐗) = = = φ0=1g.cm-3 :masse volumique d’eau
𝐦𝟎 𝛗𝟎 . 𝐕(𝐗) 𝛗𝟎 d(X) Densité et sans unité
• Conclusion
𝐦(𝐗) 𝛗(𝐗). 𝐕(𝐗) 𝐝(𝐗). 𝛗𝟎 . 𝐕(𝐗)
𝐧(𝐗) = = =
𝐌(𝐗) 𝐌(𝐗) 𝐌(𝐗)
******************************
2. Gaz :
𝐕(𝐆) V (G) : Volume du gaz G (ℓ).
𝐧(𝐆) = VM : Volume molaire (ℓ.moℓ-1)
𝐕𝐦
• Gaz parfait
Le gaz parfait est un modèle simplifié des gaz. Dans ce modèle on suppose que toutes les
interactions entre les molécules sont négligeables (modèle à basse pression).
p :Pression du gaz(Pa)
V :Volume du gaz(m3)
p.V=n.R.T n :Quantité de matière(moℓ)
R :Constante des gaz parfaits R=8.32 J.°K-1.moℓ-1
T :Température absolue(°K) T(°K) = t(°C) + 273.15
Attention p(G).V(G)=n.R.T
• Quelle est la variable : La pression p ou le Volume V ou la température absolue T
• p0 : la pression atmosphérique intervient-elle dans l’expression de la pression totale p
𝐧. 𝐑. 𝐓 𝐧. 𝐑. 𝐓
𝐩 = 𝐩𝐆 = Ou 𝐩 = 𝐩𝐆 + 𝐩𝟎 = + 𝐩𝟎
𝐕𝐆 𝐕𝐆
• p=∑pi la pression totale d’un mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles des gaz constituants le mélange
• L’appareil de mesure de pression donne la pression totale
• R :Constante des gaz parfaits R=8.32 Pa.m3.°K-1.moℓ-1= R=8.32 J.°K-1.moℓ-1 Ou R=0.082 atm.ℓ.°K-1.moℓ-1
******************************
3. Solution :
La solution est le produit d’un mélange entre soluté (Solide ou Liquide ou Gaz) et solvant (liquide) :
Soluté + Solvant Solution
La solution est dite aqueuse si le solvant est l’eau :
Soluté + eau Solution aqueuse
97
Concentration molaire C :
𝐧(𝐗) C : Concentration molaire (moℓ.ℓ-1)
[𝐗] = 𝐂 = n(X) : Quantité de matière de X
𝐕𝐒 VS : Volume en ℓ
Concentration massique Cm :
𝐦(𝐗) M(X) : masse du corps (X) (g).
𝐂𝒎 = Cm : Concentration massique de X en g.ℓ-1
𝐕𝐒 VS : Volume en ℓ
𝐂𝐦
La relation entre C concentration molaire et Cm concentration massique 𝐂= 𝐌
avec M : la masse molaire
Et la concentration initiale (en absence de toute réaction possible) dans le mélange est :
C1 V1 C2 V2
C1′ = C2′ =
V1 + V2 V1 + V2
4. Conductibilité
Une solution électrolytique est une solution conductrice de courant électrique et est composée d’ion positifs et d’ions négatifs
La conductibilité d’une solution électrolytique est la somme des conductibilités ioniques des ions en solution
σ = Σσi = Σλi . [Xi ] avec [Xi] :Concentration molaire ionique de Xi en moℓ.m-3
λi : la conductibilité molaire ionique de Xi en S.m2.moℓ-1
σi : la conductibilité de l’ion Xi en S.m-1
La conductibilité est proportionnelle à la surface entre les deux électrodes et inversement
proportionnelle à la distance L qui les sépare
S avec G : La conductance en S -1
G = k. σ = σ. σ : La conductibilité en S.m
L L : La distance séparant les électrodes(m)
S : la surface des plaques (m²)
S
k = :La constante de la cellule conductimétrique en (m)
L
La cellule conductimétrique
NB :
• Les unités 1moℓ/ℓ=103 moℓ/m3 ou 1moℓ/m3=10-3 moℓ/ ℓ
C1 V1
• Lorsque on mélange deux solutions de volume V1 et V2, La concentration des ions inactifs est
V1 +V2
98
TABLEAU D’AVANCEMENT
Équation de réaction • A et B sont les réactifs : ils sont consommés au cours de la réaction.
aA + bB cC + d D • C et D sont les produits : ils sont créés au cours de la réaction.
• a , b , c et d sont les coefficients stœchiométriques.
aA bB
ni(A) ni(B) : Quantité de matière initiale
a.x b.x : Quantité de matière réagissant (Intervenante (Perdue)en réaction)
n(A)= ni(A)-a.x n(B)= ni(B)-b.x : Quantité de matière restante
cC dD
0 0 : Quantité de matière initiale
c.x d.x : Quantité de matière produite (Formée au cours de la réaction)
n(C)=c.x n(D)=d.x : Quantité de matière produite
𝐧(𝐂) 𝐧(𝐃)
On a du tableau d’avancement et à tout moment n(C)=c.x et n(D)=d.x donc 𝐱 = =
𝐜 𝐝
NB :
• Les quantités de matière à l’état initial ne dépendent pas des coefficients stœchiométriques mais les quantités de
matière à l’état intermédiaire et l’état final dépendent des coefficients stœchiométriques.
• Le système est à l’état final quand la réaction n’évolue plus et x=xf avec xf : l’avancement final
• Le système est à l’état maximale quand la réaction est totale et au moins un des réactifs est limitant (disparait
totalement) et x=xm avec x=xm l’avancement maximale
• Un réactif est limitant s’il disparait totalement et sa quantité de matière à l’état final est nulle
n(A) = ni(A)-a.x=0 et n(B)= ni(B)-b.x=0
• Un réactif est en excès s’il est présent à l’état final (consommé en partie)
Mélange stœchiométrique
Un mélange est stœchiométrique (ou proportionnel) si les quantités de matière initiales des réactifs sont
proportionnelles aux coefficients stœchiométriques
A est limitant B est limitant
𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁)
n(A) = ni(A)-a.xm= 0 d’où 𝐱𝐦 = n(B)= ni(B)-b.xm = 0 d’où 𝐱𝐦 =
𝐚 𝐛
𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐧(𝐂) 𝐧(𝐃)
et 𝐱𝐦 = = donc 𝐱𝐦 = = = =
𝐚 𝐛 𝐚 𝐛 𝐜 𝐝
𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧(𝐂) 𝐧(𝐃)
• Si < alors A est limitant alors 𝐱𝐦 = = =
𝐚 𝐛 𝐚 𝐜 𝐝
𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐧(𝐂) 𝐧(𝐃)
• Si > alors B est limitant alors 𝐱𝐦 = = = s
𝐚 𝐛 𝐛 𝐜 𝐝
99
DOSAGE OU TITRAGE
Définition :
Doser (ou titrer) une espèce chimique (molécule ou ion) en solution, c’est déterminer sa concentration molaire
dans la solution considérée au moyen d’une solution de concentration connue.
Le réactif A est le réactif titré est l’espèce dont on veut déterminer la concentration, il est contenu dans la solution à doser.
La solution chimique B est une solution titrante contenant un réactif titrant choisi en fonction de l’espèce à doser.
Condition du dosage
Faut que la réaction du dosage soit :
• Totale : Un des deux réactifs mis en présence doit disparaître
complètement (limitant)
• Rapide : la transformation est instantanée
• Sélective : le réactif A ne peut réagir que avec le réactif B.
Equivalence :
A l’équivalence, les deux réactifs sont totalement consommés, l’avancement prend la valeur maximale xm , le
mélange est stœchiométrique et il y a donc changement de réactif limitant.
Repérage de l’équivalence :
On peut effectuer ce repérage soit par :
• Dosage colorimétrique : Un changement de couleur du milieu réactionnel (fréquent en oxydoréduction ou avec un
indicateur coloré).
• Dosage par conductimétrie : basée sur l’évolution de la conductibilité σ ou la conductance G d’une solution ionique
• Dosage pH métrique : basée sur l’évolution du pH du milieu réactionnel
NB :
Au cours du dosage, les réactifs réagissent dans les proportions stœchiométriques.
• Avant l’équivalence, le réactif titrant (A) est le réactif limitant (à chaque fois que l’on en
verse, il disparaît).
• A l’équivalence, les réactifs sont intégralement consommés, les deux réactifs sont
limitants
• Après l’équivalence, le réactif titrant est introduit en excès, il n’y a plus de réactif titré
donc plus de réaction, alors le réactif titré est limitant
A l’équivalence il y a donc changement de réactif limitant.
A l’equivalence :
Les réactifs A et B disparaissent totalement et le mélange est stœchiométrique et
𝐧𝐢 (𝐀) 𝐧𝐢 (𝐁) 𝐂𝐀 .𝐕𝐀 𝐂𝐁 .𝐕𝐁𝒆𝒒
= : relation à l’équivalence , alors =
𝐚 𝐛 𝐚 𝐛
avec 𝐕𝐁𝒆𝒒 : volume de la solution B versé à l’équivalence
𝐚 𝐂𝐁 .𝐕𝐁𝒆𝒒
d’où 𝐂𝐀 = .
𝐛 𝐕𝐀
Si a=b=1 (le cas du tirage acido basique) alors CA.VA=CB.VBeq
100
FACTEURS CINETIQUES
La cinétique chimique est l'étude de l'évolution des systèmes chimiques au cours du temps.
Transformation rapide :
Une transformation est rapide si elle se fait en une durée trop courte pour que son évolution puisse être suivie "à l'œil nu" ou
avec les appareils de mesure courants (impossible de distinguer des états intermédiaires entre l'état initial et l'état final du
système)
Transformation lente :
C'est une transformation dont l'évolution peut être suivie "à l'œil nu" ou avec les appareils de mesure courants pendant
quelques secondes (ou plus longtemps).
Facteurs cinétiques :
Les facteurs cinétiques sont les grandeurs qui vont modifier la vitesse d'évolution d'un système chimique
(qui vont influer sur la durée d’une transformation chimique)
• Catalyseur :
Un catalyseur : espèce chimique capable de modifier la vitesse d’une réaction sans changer l’état d’équilibre du
système (il n’apparaît pas dans l’équation de la réaction).
Le catalyseur : Modifie :
* la vitesse de réaction.
* les différentes étapes réactionnelles permettant de passer des réactifs au produits.
Ne modifie pas :
* la constante d'équilibre du système
* le sens d'évolution de la réaction chimique
Type de catalyse :
• Catalyse homogène Lorsque le réactif et le catalyseur font partie de la même phase (solide liquide eau gazeuse).
• Catalyse hétérogène Lorsque le catalyseur et le réactif sont dans des phases différentes.
• Autocatalyse lorsque la transformation produit une espèce qui catalyse la transformation
• Catalyse enzymatique lorsque le catalyseur est une enzyme.
NB :
En comparant, pour le même facteur cinétique, les cases et en notant chaque case dominante par un point et en sommant le
nombre de points on conclut la réaction la plus rapide
101
1. Définition :
𝐝 𝐱
𝐕= ( )
𝐝𝐭 𝐕𝐒
𝟏 𝐝𝐱
Si Vs : Le volume de la solution est constant alors 𝐕 =
𝐕𝐒 𝐝𝐭
Réactif Produit
aA → bB
t=0 n1 0
t n1-a.x b.x
tf n1-axf b.xf
On peut déterminer du tableau d’avancement la quantité de matière à l’instant t
t n(A) = n1-a.x n(B) = b.x
En exploitant les expressions des quantités de matière on obtient l’expression d’une grandeur et par suite l’expression de la
vitesse de réaction en fonction de cette grandeur
Exemples :
En fonction de la concentration :
Cas d’un réactif :
Réactif A
aA
t=0 n1
t n1-a.x
n(A) n1 −a.x
On a n(A)=n1-a.x alors [A] = =
VS VS
n −[A].𝑉𝑆
d’où x = 1
𝑎
𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝[A] 𝟏 𝚫[A]
et la vitesse : 𝐕= =− . =− .
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐚 𝐝𝐭 𝐚 𝚫𝐭
102
n(B) b.x
On a n(B)=b.x alors [A] = =
VS VS
[B].VS 𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝[B] 𝟏 𝚫[B]
d’ou x = et la vitesse : 𝐕 = = . = 𝐛 . 𝚫𝐭
b 𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛 𝐝𝐭
V(G)
n(G) =
Vm
si le produit B est un gaz alors n(B)=b.x
V(G) 1 V(G)
donc b. x = d’où x = .
Vm b Vm
𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝𝐕(𝐆) 𝟏 𝚫𝐕(𝐆)
et la vitesse : 𝐕 = = . = .
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐕𝐦.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐕𝐦.𝐕𝐒 𝚫𝐭
σ= Σλion.[ion]
G=k.σ
d x
et la vitesse : 𝑉 = ( )
dt VS
xf
Si t=t1/2 alors x =
2
1. Autoprotolyse de l’eau :
2 H2O H3O+ + OH-
2. Définition de Bronsted :
• Un acide de Bronsted est une espèce qui, au cours d’une réaction chimique, donne un proton
• Une base de Bronsted est une espèce qui, au cours d’une réaction chimique, accepte un proton
Expression du pH
pH=-ℓog([H3O+]) et [H3O+]=10-pH
Produit ionique de l’eau
Ke : dépend uniquement de la température
Ke=[H3O+].[OH-]
On définit aussi pKe : pKe=-log(Ke ) et Ke=10-pKe
Constante d’acidité KA :
[B][H3 O+ ]
KA =
[AH]
KA=KA(AH/B) : constante d’acidité spécifique au couple AH/B
• Dépend uniquement de la température
• Augmente avec la force de l’acide
• On définit aussi pKA=-logKA et KA=10-pKA
KA est d’autant plus élevée que pKA est faible
• Tableau d’avancement :
Equation de la réaction AH + H2O B + H3O+
Etat du système Quantité de matière en moℓ
Etat initial 0 C.V 0 0
En
Etat intermédiaire x C.V -x x x
Excès
Etat final xf C.V – xf xf xf
• Force de l’acide
L’acide A1H est plus fort que l’acide A2H si pour des concentrations identiques son taux d’avancement est plus élevé que celui
de l’acide A2H (τ1> τ2)
• Autres expressions de KA :
[B][H3 O+ ] [H3 O+ ]²
KA = =
[AH] C − [H3 O+ ]
On peut remplacer C ou [H3 O+ ] et obtenir autres expressions de K A :
(C. τ)² τ²
1. [H3O+]=C.τ ; KA = = C.
C − C. τ 1−τ
(10−𝑝𝐻 )² 10−2.𝑝𝐻
2. [H3O+]=10-pH ; KA = =
C − 10−𝑝𝐻 C − 10−𝑝𝐻
x𝑓
xf ( )² (x𝑓 )² (x𝑓 )²
3. [H3 O+ ] = ; KA = V x = x𝑓 = V(C. V − x )
V C−
𝑓
V²(C − ) 𝑓
V V
[H3 O+ ]² [H3 O+ ] τ
[H3 O+ ] KA = = = [H3 O+ ]
4. C= ; [H3 O ]
+ 1 1−τ
τ − [H3 O+ ] −1
τ τ
• Tableau d’avancement :
Equation de la réaction B + H2O AH + OH-
Etat du système Quantité de matière en moℓ
Etat initial 0 C.V 0 0
En
Etat intermédiaire x C.V -x x x
Excès
Etat final xf C.V – xf xf xf
• Force de la base
La base B1 est plus fort que la base B2 si pour des concentrations identiques son taux d’avancement est plus élevé que celui de
la base B2 (τ1> τ2)
• Expression de KA la constante d’acidité du couple AH/B
[B][H3 O+ ] (C − [𝐎𝐇 − ]). [H3 O+ ]
KA = =
[AH] [𝐎𝐇 − ]
NB : Force de la base
Une base est d’autant plus forte que son pK A est élevé et son KA est faible
• Autres expressions de KA :
[B][H3 O+ ] (C−[𝐎𝐇 − ]).[H3 O+ ]
KA = [AH]
= [𝐎𝐇 −]
Sachant que Ke = [H3O+].[ OH-] on remplace alors :
Ke (C−[𝐎𝐇 − ]).[H3 O+ ] (C−[𝐎𝐇 − ]).Ke
• [H3 O+ ] = on obtient K A = = (1)
[𝐎𝐇 − ] [𝐎𝐇 − ] [𝐎𝐇 − ]²
Ke Ke
(C−[𝐎𝐇 − ]).[H3 O+ ] (C− ).[H3 O+ ] (C− ).[H3 O+ ]²
Ke [H3 O+ ] [H3 O+ ]
• [𝐎𝐇 − ] = [H + on obtient K A = = Ke = (2)
3O ] [𝐎𝐇 − ] Ke
[H3 O+ ]
Ke
(C − ) . (10−pH )² C − Ke. 10−pH
2. [H3O+]=10-pH dans (2) ; KA = 10−pH =
Ke Ke. 102pH
x x
xf C− f V²(C − f )
[OH − ] = K A = x V . Ke = V . Ke = Ke. V C. V − xf
3.
V
dans (1) ;
( f )² (xf )² (xf )²
V
[OH − ] [OH − ] 1
− [OH − ] −1 1 − τ Ke 1−τ
4. C= dans (1) ; KA = τ . Ke = τ − . Ke = . = . [H3 O+ ]
τ [OH ]²
− [OH ] τ [OH ]
− τ
6. Réaction Acidobasique :
Réaction dans laquelle l’acide d’un couple réagit avec la base d’un autre couple, et au cours de laquelle il y a
échange de protons :
A1H/B1 et A2H/B2
L’acide A1H cède un proton : A1HB1 + H+
La base B2 capte ce proton : B2 + H+ A2H
Et l’équation acide basique ( ou équation bilan ) :
A1H + B2 B1 + A2H
Comparer pH et pKA :
[𝐁]
= 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐀
[𝐀𝐇]
[𝐁]
- pH > pKA : [𝐀𝐇] > 𝟏 et [B] > [AH] donc la base B est la prédominante
[𝐁]
- pH < pKA : [𝐀𝐇] < 𝟏 et [B] < [AH] donc l’acide AH est le prédominant
[𝐁]
- pH = pKA : [𝐀𝐇] = 𝟏 et [B] = [AH] donc aucun prédominant ni l’acide ni la base
106
Diagramme de prédominance :
Le pourcentage de l’acide AH :
[AH] 1 1
%AH = = =
[AH] + [B] [B] 1 + 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐀
1+
[AH]
Le pourcentage de la base B :
[B] 1 1
%B = = = 𝐩𝐊 −𝐩𝐇
[AH] + [B] [AH] 𝟏𝟎 𝐀 +1
+1
[B]
NB :
Graphiquement on peut déterminer le pourcentage de l’acide et celui de la base et le pH correspondant ainsi
que pKA
•
La réaction entre l’acide AH et l’eau : AH + H2O B + H3O+
[𝐁][𝐇𝟑 𝐎+ ]
𝐊 = 𝐊𝐀 (𝐀𝐇/𝐁) =
[𝐀𝐇]
•
La réaction entre la base B et l’eau : B + H2O AH + OH-
• Le but du dosage : Doser (ou titrer) une solution acide, c’est déterminer sa concentration molaire dans la
solution considérée au moyen d’une solution basique de concentration connue et réciproquement.
• Doser la solution du bécher (solution titrée) par la solution de la burette graduée (solution titrante).
• Condition du dosage : la transformation doit être totale, rapide et sélective
1. Dosage d’une solution d’acide chlorhydrique par une solution basique d’hydroxyde de sodium
Dans la burette : Equation de dissolution :
Solution d’hydroxyde de sodium NaOH Na+ + OH-
NaOH
(Na++OH-) L’ion Na+ est inactif
H2O/OH-
H3O+/H2O
2. Dosage d’une solution acide (AH) par une solution basique d’hydroxyde de sodium :
Dans la burette : Equation de dissolution :
Solution d’hydroxyde de sodium NaOH Na+ + OH-
NaOH
(Na++OH-) L’ion Na+ est inactif
H2O/OH-
3. Dosage d’une solution basique d’hydroxyde de sodium par une solution d’acide chlorhydrique
Dans la burette : Equation de dissolution :
Solution d’acide chlorhydrique HCℓ HCℓ + H2O H3O+ + Cℓ-
(Solution de chlorure d’hydrogène) L’ion Cℓ est inactif
-
(H3O++Cℓ-)
H3O+/H2O
(Na++OH-)
H2O/OH-
4. Dosage d’une solution basique (B) par une solution d’acide chlorhydrique
Dans la burette : Equation de dissolution :
Solution d’acide chlorhydrique HCℓ HCℓ + H2O H3O+ + Cℓ-
(Solution de chlorure d’hydrogène)
(H3O++Cℓ-) L’ion Cℓ- est inactif
H3O+/H2O
NB :
Les ions Na+ et Cℓ- sont ions inactifs, ne réagissent pas mais subit une dilution et leurs concentrations en
solution diminuent :
CB .VB CA .VA
[Na+ ] = et [Cℓ− ] =
VA +VB VA +VB
109
Comment déterminer les coordonnées du point d'équivalence sur la courbe d'un dosage par suivi pH-
métrique ?
dpH
• Une seconde méthode de détermination des coordonnées du point d'équivalence à partir de la courbe = f(VB ) la
dVB
dérivée première du pH en fonction de VB , le volume à l'équivalence est le volume pour lequel la dérivée est
maximale (remarquable par un pic sur la courbe).
La zone intermédiaire entre les teintes acide et basique d'un indicateur coloré est nommée zone de virage.
110
Déterminer xm :
On détermine le réactif limitant et en déduire x m en comparant :
1. CA.VA et CB.VB
La plus faible définit xm
Déterminer xm :
On détermine le réactif limitant et en déduire x m en comparant :
1. CA.VA et CB.VB
La plus faible définit xm
INDICATEURS COLORES
Définition :
Un indicateur coloré acido basique est un composé qui existe en solution aqueuse sous la forme d’un couple
acide base noté HIn/In- dont la forme acide HIn , a une couleur (teinte) différente de celle de la forme
basique (In−).
NB :
La zone de virage d’un indicateur coloré :
• N’est pas centré sur la valeur de pKA
• Sa largeur n’est pas égale à deux unités de pH
• Exemples d’indicateurs colorés :
Indicateur pKA Zone de virage Couleur (acide, base)
Hélianthine 3.40 (3.9 - 4.5) (Rouge, Jaune Orangé)
On ne fait figurer dans l’expression de Qr que les concentrations des espèces dissoutes alors :
[Solide]=1 et [Eau comme solvant]=1.
A une température donnée, le quotient de réaction à l’équilibre Qr,éq est une constante quel que soit l’état initial
considéré :
K=Qr,eq
• La constante d’équilibre dépend uniquement de la température.
• Le taux d’avancement final d’une réaction à température donnée dépend de la constante d’équilibre
(plus cette constante est grande, plus le taux d’avancement est grand), mais dépend aussi dépend
des conditions initiales.
Lorsqu’une transformation n’est pas totale, la réaction associée peut s’effectuer dans les deux sens, une
telle réaction est dite réversible. L’équilibre atteint est un équilibre dynamique dans lequel les réactions
inverses l’une de l’autre ont lieu simultanément et à la même vitesse.
Un système chimique va évoluer de façon que Qr tend vers la valeur de la constante d’equlibre K
K > Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens direct (1) (sens de consommation des réactifs) K Qr
K < Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens indirect (2) (sens de consommation des Produits) K Qr
NB :
- Dans la cas ou K < Qr et évolution du système dans le sens indirect il faut inverser l’écriture de l’équation
cC(q) + dD(q) aA(q) + bB(q)
- Lorsque l’on modifie la quantité de matière de l’une des espèces chimiques présente dans un système
chimique à l’équilibre, l’évolution s’oppose à cette modification :
• Si une espèce chimique est apportée, l’évolution se fait dans le sens de sa consommation.
• Si une espèce chimique est éliminée, l’évolution se fait dans le sens de sa production.
113
- Réaction spontanée : toute réaction chimique qui peut se dérouler sans apport d’énergie du milieu
extérieur est appelée réaction spontanée.
- Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l’énergie chimique en énergie électrique.
Une pile est constituée par deux demi-piles reliées par un pont salin.
• Une demi-pile est l’ensemble constitué d’un métal plongeant dans une solution contenant son cation conjugué. Les deux
métaux sont appelés électrodes et constituent les pôles de la pile. Elles font donc référence chacune à un couple oxydo-
réducteur Mn+ (aq)/M(s).
• Un pont salin : il permet d’assurer la fermeture du circuit électrique, le déplacement de porteurs de charges et la
neutralité de chaque électrolyte. Il n’intervient en rien dans l’équation de la réaction qui fournit l’énergie.
- Anode : est l’électrode qui est le siège de l’oxydation et constitue le pôle négatif (-) de la pile.
- Cathode : est l’électrode qui est le siège de la réduction et constitue le pôle positif (+) de la pile
Information du circuit
- Sens du courant électrique
- Pole positif du pole négatif
On a besoin d’une information pour : - Sens de déplacement du courant
- Sens de déplacement des porteurs de charges
• Les électrons dans le circuit extérieur
• Les ions positifs et négatifs dans les solutions et le pont salin
Transformation chimique
- Le réactif ou produit : M1n+/M1 et M2m+/M2
- Ecrire les demis équations redox
- En déduire l’équation bilan
INFORMATION
L’information peut être relative :
PILE DANIELL
• La pile est constituée de deux compartiments dont l'un contient une solution de sulfate de zinc (Zn 2++SO42-) dans
laquelle est immergée une plaque de zinc métallique (Anode). L'autre compartiment de la pile contient une solution
de sulfate de cuivre (Cu2+++SO42-) dans laquelle baigne une plaque métallique de cuivre (Cathode).
• Les deux solutions sont reliées par un pont salin (solution de chlorure de potassium KCℓ ou de nitrate de
potassium KNO3 qui sert à équilibrer les charges.
• La pile Daniell est constitué de deux demi piles constitué par les deux couples Cu2+(aq)/Cu(s) et Zn2+(aq)/Zn(s)
• L’aiguille de l’ampèremètre (ou du voltmètre) dévie : le courant électrique passe alors de la plaque de cuivre Cu vers
la plaque de zinc Zn
Transformation
- Des électrons sont cédés par l’électrode de Zinc :
Zn Zn2+ + 2e
- Des électrons sont captés par la solution ionique d’ions cuivre II :
Cu2++2e Cu
- L’équation bilan est alors :
Cu2+(aq) + Zn Cu + Zn2+(aq)
Exemple de pile
Tableau d’avancement :
3Cu2+ + 2Aℓ 2Aℓ3+ + 3Cu 6e
t=0 n1 n2 n3 n4 0
t n1-3.x n2-2.x n3+2.x n4+3.x 6.x
tf n1-3.xf n2-2.xf n3+2.xf n4+3.xf 6.xf
De la même manière on peut déterminer Δn la variation de la quantité de matières des autres espèces chimiques
Electrolyse :
Une réaction qui se déroule dans le sens opposé à l’évolution spontanée est une évolution forcée. Cette
réaction s’appelle électrolyse et s’arrête dès que l’on stoppe le générateur qui apporte l’énergie nécessaire
NB :
• Le courant imposé est inverse à celui qui serait observé lorsque le système évolue spontanément.
• Dans une électrolyse :
- L’électrode reliée au pôle – du générateur électrique est le siège d’une réduction ; il s’agit de la cathode :
- L’électrode reliée au pôle + du générateur électrique est le siège d’une oxydation ; il s’agit de l’anode :
• Pour une transformation forcée, le quotient de réaction du système chimique s’éloigne de la constante d’équilibre.
Les alcanes sont des molécules organiques uniquement composées d’atomes de carbone et d’hydrogène tous
liés ensembles uniquement par des liaisons simples et dont la formule brute est CnH2n+2 avec n un nombre
naturel
Nomenclature :
Le nom de l’alcane est formé du suffixe » ane » précédé d’un terme grecque qui correspond au nombre de carbone dans la
chaine
Exemples :
CH3-CH2-CH3 CH3-CH2- CH2-CH3 CH3-CH2- CH2- CH2-CH3 CH3-CH2- CH2- CH2- CH2-CH3
Propane Butane Pentane Hexane
Nomenclature :
Pour nommer cette molécule il faut procéder de la façon suivante :
1. Ecrire la formule semi développée de la molécule (ou l’écriture topologique)
2. Identifier la chaîne principale (la chaîne carbonée la plus longue), on lui attribue le nom de l'alcane
3. Identifier les groupes alkyles (groupes ramifiés) liés à cette chaîne
4. Numéroter les atomes de carbone, à partir de l’extrémité qui permet d’obtenir la somme, des numéros associés aux
groupes alkyles, la plus petite possible.
5. Le nom de la molécule est constitué du nom de l’alcane principale, précédé des noms des radicaux et chaque radical
est précédé par son numéro
NB :
Si plusieurs groupes identiques figurent dans la molécule, on ajoute les préfixes "di" pour 2 et "tri" pour 3 et "tetra" pour 4 .....
Les règles sont les même que pour les alcanes linéaires ou ramifiés mais l’on ajoute le préfixe cyclo devant le nom de la
chaine principale.
Exemples :
ALCOOL :
On appelle alcool un composé organique dans lequel le groupe hydroxyle -OH est lié à un atome
de carbone saturé.
Nomenclature :
• On détermine le nom de l’alcane à condition :
- La chaîne principale est la chaîne la plus longue qui porte le groupe -OH.
- La numérotation de la chaîne est choisie de façon que le groupe -OH ait le numéro le plus petit possible.
• Le nom de l’alcool est formé en ajoutant le suffixe ol au nom de l’alcane (alcan -i-ol)
Exemples :
Classes d’alcool :
Selon que l'atome de carbone portant le groupe caractéristique -OH est lié à 1, 2, 3 atomes de carbone, l'alcool est qualifié de
primaire, secondaire, tertiaire
Classe de l’alcool Alcool primaire Alcool secondaire Alcool tertiaire
Formule générale
Exemples
ACIDE CARBOXYLIQUE :
ANYDRIDE D’ACIDE :
On nomme le composé, de la même manière que l’acide carboxylique juste on remplace le mot acide par le mot
anhydride (anhydride alcanoique)
Exemples :
ESTER :
La nomenclature des esters est composée de deux termes, le premier terminant en -oate désignant la chaîne
carbonée issue de l'acide et le deuxième terminant par -yle désignant la chaîne carbonée de l'alcool.
NB :
ALCOOL : ACIDE CARBOXYLIQUE :
Nommer un alcane :
(1) (2) (3) (4)
La chaine principale Les radicaux liés à la chaine Un numéro i à Classer les radicaux par ordre
carbonée principale chaque radical alphabétique
(La plus longue chaine)
Alcane alkyle i Abcdefgh ….
i-Alkyle Alcane
ESTERIFICATION ET HYDROLYSE
ESTERIFICATION : •
HYDROLYSE :
Une estérification est une réaction entre un alcool Une hydrolyse est une réaction entre un ester et
et un acide. Elle conduit à un ester et de l’eau de l’eau. Elle conduit à un acide et un alcool
NB :
Athermique ne signifie pas qu'un apport d’énergie thermique soit sans effet sur la transformation
La limite de la réaction :
• Est indépendante de la température, de la pression, du catalyseur et de la nature de l’acide utilisé
• Dépend de la classe de l’alcool
À l’équilibre :
• L’estérification et de l’hydrolyse sont deux transformations chimiques l’une inverse de l’autre et elles se font
simultanément et se limitent mutuellement
• L'état d'équilibre est la situation pour laquelle la vitesse de la réaction d'estérification est la même que la vitesse
d'hydrolyse de l'ester formé. Les quatre espèces (acide, alcool, ester et eau) coexistent.
• Le taux d'avancement final τ est inférieur à 1.
NB :
On aboutit avec un mélange équimolaire d’acide carboxylique et d’alcool au même état d’équilibre (même limite) qu’avec un
mélange équimolaire d’ester correspondant et d’eau
Rendement de réaction :
Le rendement r d’une réaction est le rapport de la quantité de matière formé expérimentalement n exp et la
quantité de matière formée ntheo si la réaction est considérée comme totale et 0 < r ≤ 1
Le rendement d'une réaction d'estérification entre un acide carboxylique et un alcool dépend de la classe de
l'alcool utilisé. Le tableau suivant donne l'ordre de grandeur du rendement de la réaction en fonction de la
classe de l'alcool :
NB :
Le rendement de la transformation n’est pas le taux d’avancement finale de la transformation
Pour la formation d’eau H2O, l’acide participe par un OH par contre l’alcool participe par un H
Exemples :
1.
2.
3.
4.
122
Ester
NB :
• On garde la chaine carbonée intacte surtout du côté de l’alcool (on ne fait que dessiner)
• Déterminer l’acide RCOOH c’est aussi déterminer sa base conjuguée RCOO- et l’anhydride correspondant (RCO)2O
Exemples :
Exemple 1 :
Ester :
Exemple 2 :
Ester :
Oléine
Acide carboxylique : Alcool :
LA SAPONIFCATION
La saponification est une réaction chimique transformant un ester en un ion carboxylate et un alcool. Il
s'agit en fait de l'hydrolyse en milieu basique d'un ester. Cette réaction permet la synthèse du savon.
Préparation du savon :
• Un savon est un mélange de carboxylate de sodium ( ou de potassium). La chaîne carbonée non ramifiée (saturée ou non)
possède au moins dix atomes de carbone.
• Formule générale des savons : (RCOO- + Na+ ) : savon dur ; (RCOO- + K+ ) : savon mou ou liquide
CH3-COOCH2-CH3 + OH- CH3COO- + CH3-CH2-OH
Ethanoate d’ethyle Ion éthanoate Ethanol
La solution du savon est une solution mousseuse et détergente, les ions carboxylates forment autour de la surface de l’eau un
ruban , les tètes s’enfoncent dans l’eau et les queues s’enfoncent dans les substances grasses
Chauffage à reflux :
- En chauffant, on augmente la température du mélange réactionnel, on accélère la réaction de saponification qui est une
réaction lente à température ambiante.
- Le chauffage à reflux permet de condenser les vapeurs des réactifs et des produits grâce au réfrigérant à bulles et de les
faire retourner à l'état liquide dans le ballon
Etape (2) - À la fin du chauffage verser le mélange chaud dans le bécher contenant l'eau salée
froide.
Le savon est peu soluble dans l'eau froide et salée : le savon précipite en grande partie
(relargage) ;
Etape (3)
Micelle
125
Estérification Hydrolyse
La saponification :
( Na+ + RCOO- )
+ -
(Na +OH ) Carboxylate de sodium
+ Ou
(K++OH-)
Ou
( K+ + RCOO- )
+ R’-OH
Carboxylate de potassium
Ester Base forte SAVON Alcool