Rapport de stage à La TGR

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La Trésorerie Générale du Royaume

LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU
SERVICE DE LA
TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS

Rapport de stage à la trésorerie régionale d’Oujda auprès du


Ministère de l’Economie et des Finances

Réalisé par: Reda EL MAHI

Encadré par: Mr. Mostapha ZAHRAOUI

Année universitaire : 2016/2017


DEDICACES

Je dédie ce travail :

A mon père, mon premier encadrant depuis ma naissance ;

A ma très chère mère : qu’elle trouve ici l’hommage de ma


gratitude qui, si grande qu’elle puisse être, ne sera à la
hauteur de ses sacrifices et ses prières pour moi ;

A mes frères et mon oncle : Zaki, Salah, Nabil à qui je


souhaite beaucoup de réussite et de bonheur ;

A tous mes amies et amis qui me sont chers, à tous ceux


que j’aime et qui m’aiment : qu’ils trouvent ici l’expression
de mes sentiments les plus dévoués et mes vœux les plus
sincères ;

Que dieu le tout puissant vous préserve tous et vous procure


sagesse et bonheur.
REMERCIEMEN T

Tout d’abords, je souhaite remercier la Trésorerie Générale


du Royaume notamment monsieur le trésorier pour m’avoir
ouvert ses portes et donné l’opportunité de réaliser un stage
au Maroc.

Ensuite, je souhaite remercier vivement toutes les personnes


qui m’ont apportés leurs aides tout au long de ce stage à
savoir toutes les personnes travaillant aux services des
dépenses et de comptabilité.

Grace à leur disponibilité et leur gentillesse à mon égard,


j’ai bénéficié de tous les éléments nécessaires au bon
déroulement de mon stage.

Je tiens compte à remercier particulièrement à rendre


hommage à :
- Mr Mustapha ZAHRAOUI (chef du service du suivi
des dépenses et de comptabilité)
- Mr Mounir MAHROUG (cadre au service de suivi des
dépenses et de comptabilité)

Enfin, je remercie chacune des personnes qui ont participé


de prés ou de loin à la réalisation de mon stage.
Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………………………………………………….1
Chapitre I : Présentation générale de trésorerie Générale du Royaume………………………………2
Section I : historique de la trésorerie générale du royaume………………………………………………3
1. Historique de la TGR…………………………………………………………………………………………………..3
2. La TGR………………………………………………………………………………………………………….……………5
Section II : Missions de la TGR ………………………………………………………………………………………..6
Section III : L’Organisation de la TGR……………………………………………………………………...............8
Chapitre II : Présentation de la Trésorerie Régionale d’Oujda………………………………………….13
Section I : La Trésorerie Régionale d’Oujda……………………………………………………………………14
1. Historique de la Trésorerie Régionale d’Oujda…………………………………………………………..14
2. Missions de la Trésorerie Régionale d’Oujda……………………………………………………………..15
Section II : Organisation et Structure de la Trésorerie Régionale d’Oujda………………………..16
1. Organigramme………………………………………………………………………………………………………..16
Chapitre III : Le Service du suivi des Dépenses et de Comptabilité…………………………………..18
Section I : L’Exécution des dépenses publiques……………………………………………………………..19
1. Processus d’exécution des dépenses publiques………………………………………………………..19
2. Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques……………………………………….21
3. Le système informatisé de gestion intégré de la dépense………………………………………….22
A. Les objectifs du système GID……………………………………………………………………………….25
B. Le déploiement du système GID………………………………………………………………………….26
Section II : Les Modes de passation des Marchés ………………………………………………………….27
1. Appel d’offre ouvert (le mode le plus courant)………………………………………………………. .29
A. publicité de l’Appel d’Offre…………………………………………………………………………………..29
B. Dossier de consultation……………………………………………………………………………………….30
C. offres des concurrents………………………………………………………………………………………....31
Chapitre IV : LE PROGRAMME DE LA DEMATERIALISATION DE LA COMMANDE
PUBLIQUE…………………………………………………………………………………………………………………...33
Section I : Portail des marchés publics………………………………………………………………………….35
Section II : Base de données des marchés publics………………………………………………………….38
Section III : Soumission électronique…………………………………………………………………………....38
1. Les conditions et modalités d’application………………………………………………………………....41
2. Signature électronique (Organe certificateur) ………………………………………………………….41
Section IV: Enchère électronique inversée …………………………………………………………………...45
1. Les phases de déroulement de l’EEI………………………………………………………………………..46
Section V : Les objectifs du programme de dématérialisation de la commande publique..47
Section VI: Expériences similaires et enseignement tirés des pratiques internationales.48
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………….50
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………………………51
Annexes………………………………………………………………………………………………………………………...52
Introduction

C’est avec enthousiasme que j’effectue mon deuxième stage d’application dans le
cursus de ma formation au sein de l’École Nationale de Commerce et de Gestion.

A cet égard, nous avons effectué un stage de 4 semaines allant du 03/01/2017 au


03/02/2017, au sein de la Trésorerie Régionale d’Oujda, m’a permis de pratiquer
profondément mes connaissances théoriques et pratiques déjà acquises.

Durant cette période, nous nous sommes préoccupé d’étudier le rôle de la


Trésorerie Régionale d’Oujda dans l’exécution de la loi des finances, tant en recettes
qu’en dépenses, à ce niveau nous nous sommes rendus compte que la trésorerie
régionale exerce un rôle important dans le processus de l’exécution des dépenses
publiques.

C’est pour cela nous avons décidé de traiter les différentes attributions de la
Trésorerie Régionale de L’Orientale et de décrire les différents services existants au sein
de la trésorerie, et il me semble préalable de vous faire connaître les différentes missions
et tâches que j’ai effectué au sein de Service de Suivi des Dépenses et de Comptabilité, et
que mon rapport va rapporté essentiellement sur le thème « LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE DE LA
TRANSPARENCE DES MARCHES PUBLICS ».

1
CHAPITRE I

PRESENTATION GENERALE DE
LA TRESORERIE GENERALE DU
ROYAUME

2
Chapitre I : Présentation générale de la Trésorerie Générale du
Royaume

La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus


importantes du Ministère des Finances et de la Privatisation et à travers laquelle
transite l’ensemble des flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités locales.

SECTION I : historique de la trésorerie générale du royaume


1. Historique de La Trésorerie Générale du Royaume

Constitué sous le règne du Sultan Moulay Slimane (1792-1822), le corps des oumana
fut organisé et structuré sous le règne du Sultan Moulay EL HASSAN
et comprenait une Administration Centrale et Administration Locale et ainsi le
recouvrement de l’impôt, le paiement des dépenses publiques et enfin l’octroi des
avances à l’Etat.

Au niveau local, il existe toute une variété d’Oumana : les Oumana des douanes, les
Oumana el Mostafad el les Oumana el Khers et au niveau central,
On distinguait l’Amin des rentrées, l’Amin des dépenses, l’Amin des comptes et l’Amin el
Oumana chacun chargé d’un champ de la finance.

En outre avant de quitter leurs fonctions, les Oumana apuraient les comptes
Régulièrement ; ils se présentaient au makhzen avec un compte général de leur gestion,
afin qu’il leur en soit donné déchargé.

Un exemplaire des états ainsi fournis était soumis au sultan qui le communiquait
ensuite au contrôle de la Béniqa spéciale, en faisant office à la fois de comptable
supérieur du makhzen, chargé de centraliser l’ensemble de recettes et dépenses, et de
juge des comptes ayant pour mission d’apurer les comptes des différentes Oumana.

3
L'Amin el oumana, qui disposait également d'une Béniqa au Mechouar, était placé à la
tête du corps des Oumana et dirigeait l'ensemble des services financiers. Il avait une
parfaite connaissance de la situation financière de l'Etat, tant en ce qui concerne les
recettes et les dépenses du makhzen que pour ce qui est de ses biens mobiliers et
immobiliers dont il tenait constamment la situation à jour.

A partir de 1907, le rôle de la trésorerie générale de l’empire fut confié à la banque


d’Etat du Maroc qui remplissait à la fois les fonctions de trésorier général de l’Empire
d’agent financier du gouvernement.

A partir de 1916, la banque d’Etat du Maroc perdit ses fonctions de Trésorier général
de l’Empire, c’est désormais le trésorier général du Maroc qui fut chargé, dans la zone
d’influence française, de centraliser les opérations de recettes et de dépenses de l’Etat,
d’assurer le paiement des dépenses publiques et les mouvements de fonds et de gérer
les réserves du trésor.

De 1959 à 1961 la Trésorerie Général a donc connu une période transitoire au cours
de laquelle le premier trésorier général du Maroc indépendant était de nationalité
français et le 1er Octobre 1961 un cadre marocain le succédât, et depuis la trésorerie
générale du royaume a connu une phase de marocanisation de ses cadres et à
commencer à évoluer et à s’organiser d’une manière de plus en plus moderne pour
arriver à ce qu’elle est aujourd’hui. C’est ainsi qu’elle a créé des filières dans chaque
ville.

La trésorerie générale du royaume utilise la dénomination postes comptables pour


désigner ses filière à travers tout le royaume et ce du fait la nature des opérations,
effectué dans la plupart des postes, qui est à caractère principalement comptable.

4
Ces postes, comprennent d’une manière hiérarchique, les trésoreries régionales (TR) a
compétence régionale et qui sont les comptables supérieure des trésoreries provinciales
(TP) a compétence locale aux niveaux des provinces et les trésoreries préfectorales
(TPF) a compétence local au niveau des préfectures, ensuite les perceptions (P) et les
recettes municipales (RM) rattaché au TP ou aux TR
et en MAI 2002 la trésorerie générale fais la restructuration de l’administration central
avec création de services déconcentres a compétence national : la trésorerie principale,
la paierie principal des rémunérations et de la trésorerie des chancelleries
diplomatiques et consulaires.

En janvier 2006 c’est le rapprochement entre le CED (contrôle d’engagement de


dépense) et la TGR (trésorerie générale du royaume).

Et pour faciliter la gestion au sein au ministère en 2007 fait la création des trésoreries
ministérielles, des directions régionales et lancement de la mise en place du contrôle
modulé de la dépense.

2. La Trésorerie Générale du Royaume (TGR)

La Trésorerie Générale du Royaume est au centre d’un maillage institutionnel


constitué d’administrations publiques, d’établissements publics, de collectivités locales
et d’autres grandes institutions financières tous concernés par la gestion des deniers
publics.
La TGR a initié, depuis 3 ans, un grand projet de modernisation dont la vision
stratégique est sous-tendue par deux objectifs fondamentaux à savoir :
- La contribution à l’amélioration substantielle de la gestion des finances publiques.
- L’amélioration du service rendu aux clients et partenaires.

5
La trésorerie générale du royaume est chargée de la gestion des finances de 1659
collectivités locales, 86 groupements, 41 arrondissements, à travers un réseau constitué
de 12 trésoreries régionales, 4trésorerie préfectorales, 29 trésoreries provinciales, 113
perceptions recettes communales.

SECTION II: Missions de la TGR


Pour la gestion des finances locales, la TGR est chargée notamment des missions
suivantes :

1. Le recouvrement des créances publiques

La Trésorerie générale assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics,
la perception des recettes fiscales et non fiscales, à travers notamment :
• La gestion du contentieux administratifs et judiciaire relatif au recouvrement et
l’assistance des percepteurs en la matière ;
• La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat, des
budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor ;
• La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des amendes et
condamnations pécuniaires ;
• La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de ‘’ fonds de
roulement’’ consentis par des organismes de financement des projets publics ;
• L’élaboration des statistiques concernant la situation de recouvrement de créances
publiques.

2. Le contrôle et le paiement des dépenses publiques

La Trésorerie générale assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques.


Ainsi, le réseau de la TGR est chargé de contrôler la régularité des
Engagements du quasi-totalité des dépenses de l’Etat. Elle assure à travers son réseau
de comptables, le règlement des dites Dépenses.

6
En effet, au vu des propositions d’engagement et des ordres de paiement transmis par
les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR précèdent au règlement des créances
de l’Etat.
La trésorerie générale assure également par le biais de la paierie principale
Des rémunérations (PDR), le contrôle et le traitement de la paie de 650.000
Fonctionnaires.

3. La gestion des finances locales

A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la gestion


des budgets de 1659 collectivités locales, de 86 groupements et de 41 arrondissements.
En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs créances, au règlement des leurs
dépenses et à la paie de leur personnel.
La TGR met à contribution également son expertise en offrant le conseil et
l’assistance nécessaires aux collectivités locales. Ce conseil qui est de nature juridique et
financière, concerne, entre autres, la modernisation des procédures comptables,
l’analyse financière et l’élaboration des tableaux de bord.

4. La gestion des dépôts au trésor

La TGR assure la mission de gestion des dépôts au trésor. Elle participe à travers
cette activité au financement de la trésorerie de l’Etat.
A ce titre, elle gère les comptes des entreprises et établissements publics qui sont
soumis à l’obligation de dépôt de leurs fonds au trésor.
Cette activité est étendue également à la gestion des dépôts d’autres personnes
morales et privées.

7
5. La production de l’information financière et comptable

La TGR assure la centralisation des opérations comptables de l’Etat et des collectivités


locales et de ce fait elle constitue une référence en matière de production et de
valorisation de l’information comptable de l’Etat et des collectivités locales :
- Décrire précisément les opérations budgétaires et financières,
- Restituer rapidement une information fiable et indispensable à la prise de décision,
- Préparer les documents relatifs à la reddition des comptes.

SECTION III: L’Organisation de la TGR


L’Organisation de la TGR est composée des directions suivantes :

1. Direction de la Recherche, de la Réglementation et de la Coopération


Internationale
A. Division de la Réglementation
° Service de la réglementation des finances de l’Etat et des collectivités
Territoriales.
° Service de la réglementation des marchés publics.
° Service de la réglementation des dépenses du personnel.
° Service de la réglementation et de la normalisation comptable.

B. Division de la Recherche et des Etudes


° Service de la Recherche.
° Service des manuels de procédures.
° Service de la documentation.
° Service de la communication.

C. Division de la Coopération Internationale


° Service de la coopération en matière des finances de l’Etat et des collectivités
territoriales.

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° Service de la coopération en matière des marchés publics.
° Service de la coopération comptable.

2. Direction des Finances Publiques

A. Division des Finances de l’Etat


° Service du suivi des recettes de l’Etat.
° Service du suivi des dépenses de l’Etat.
° Service de la réforme budgétaire et des relations avec les ministères.
° Service des affaires juridiques.

B. Division des Finances des Collectivités Territoriales et des Autres Organismes


° Service du suivi des recettes des collectivités territoriales.
° Service du suivi des dépenses des collectivités territoriales.
° Service des relations avec les collectivités territoriales.
° Service du recouvrement des créances des autres organismes.

C. Division de la Dette Publique


° Service de la gestion de la dette publique.
° Service des dépôts au trésor.
° Service du suivi de l’activité bancaire.

D. Division des Système de Gestion Intégrée


° Service de la gestion intégrée des recettes.
° Service de la gestion intégrée des dépenses.
° Service de la gestion intégrée de la dette.
° Service de la dématérialisation des marchés publics.

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3. Direction des Dépenses du Personnel

A. Division de la Paie du Personnel de l’Etat


° Service de la paie du personnel de l’Etat.
° Service des prélèvements sur la paie du personnel de l’Etat.
° Service des relations avec les trésoreries ministérielles.
° Service de la gestion intégrée des dépenses du personnel.

B. Division de la paie du Personnel des Collectivités Territoriales et des Autres


Organismes
° Service de la paie du personnel des collectivités territoriales.
° Service de la paie du personnel des autres organismes.
° Service des prélèvements sur la paie du personnel des collectivités territoriales et
des autres organismes.
° Service des relations avec les collectivités territoriales.

C. Division du Règlement des Dépenses du Personnel et de la Comptabilité


° Service de la liquidation de la paie.
° Service du contrôle de la paie.
° Service des oppositions juridiques et du recouvrement sur la rémunération du
personnel.
° Service du règlement et de la comptabilité de la paie du personnel.

4. Direction des Comptes Publics

A. Division de la Centralisation des Comptes de l’Etat et des Collectivités Territoriales


° Service de la centralisation des comptes de l’Etat.
° Service du suivi des comptes des collectivités territoriales.
° Service des états financiers et des lois de règlement.
° Service de la gestion intégrée du système comptable.

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B. Division du Suivi de la Reddition des Comptes Publics
° Service de l’examen et du suivi de la responsabilité des comptables.
° Service du contrôle de la qualité comptable.
° Service du suivi de la reddition des comptes de l’Etat et des collectivités
territoriales.

C. Division des Statistiques des Finances de l’Etat et des Collectivités Territoriales


° Service des statistiques des finances de l’Etat.
° Service des statistiques des finances des collectivités territoriales.
° Service des statistiques des dépenses du personnel de l’Etat et des collectivités
territoriales.
° Service du suivi des flux de trésorerie de l’Etat et des collectivités territoriales.

5. Directions des Ressources Humaines

A. Divisions des Ressources Humaines


° Service de la gestion des ressources humaines.
° Service de la gestion prévisionnelle des ressources humaines.
° Service de la formation.
° Service de l’action sociale.

B. Division du budget et de la Logistique


° Service du budget.
° Service des achats.
° Service de la logistique.
° Service de la gestion du patrimoine.

C. Division du Développement Informatique


° Service de l’assistance à la maitrise d’ouvrage.

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° Service de l’architecture et de la conception.
° Service de développement.
° Service du paramétrage et de l’intégration.

D. Division de l’Exploitation Informatique


° Service de la gestion des plateformes.
° Service des applications et des données.
° Service des réseaux et télécommunications.
° Service de la bureautique.
° Service de la sécurité informatique.

6. Directions du Contrôle, de l’Audit et de l’inspection

A. Division du contrôle interne


° Service de la gestion des risques.
° Service du contrôle interne.
° Service du management de la qualité.

B. Division du Contrôle de gestion


° Service de la mise en œuvre du contrôle de gestion.
° Service du pilotage des programmes d’action.
° Service de l’analyse et du suivi de la performance.

C. Division de l’audit et de l’Inspection


° Service de l’audit interne.
° Service de l’audit de la capacité de gestion des ordonnateurs.
° Service de l’inspection des comptables de l’Etat.

12
Chapitre II

Présentation de la Trésorerie
Régionale d’Oujda

13
Chapitre II : Présentation de la Trésorerie Régionale d’Oujda

SECTION I : historique de la Trésorerie Régionale d’Oujda


1. Historique de la Trésorerie Régionale d’Oujda

La Trésorerie Régionale d’Oujda, par son histoire dans le monde des finances
publiques du royaume et son rôle actif dans l’accomplissement quotidien des missions
dont elle a la charge, a développé des compétences et des métiers qui lui permettent de
s’engager dans une nouvelle dynamique et un processus d’automatisation avec une
finalité bien défini :
Un service public de qualité et de proximité, qui offre une meilleure gestion des
finances et de bonnes relations avec la clientèle et les partenaires.

Créée en 1946 en tant que recettes du trésor d’Oujda et suite aux changements qu’ont
connus la ville et les évolutions économiques, géographiques, la recette du trésor
d’Oujda était incapable d’honorer tous ces objectifs

C’est pour cela qu’elle a connu un élargissement qui se manifeste par la


transformation en 1966 à la recette des finances qui se chargeait de contrôler les postes
comptables de la province.

A partir de 1991 les autorités financières lui ont attribués une nouvelle appellation
« Trésorerie Régionale du Royaume ».

De nos jours, elle assure la centralisation des données comptables et la gestion des
ressources de 11 postes comptables qui lui sont rattachés. Elle est considérée comme
un poste comptable de première catégorie, vu la grande charge de travail qui lui est
assignée et l’étendue de son leadership.

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2. Missions de la Trésorerie Régionale d’Oujda

^ Animation, coordination et contrôle de l’activité des recettes de la province, des


perceptions, des recettes communales relevant de leur province,
^Contrôle et exécution des opérations de recettes de l’épargne, au placement et au
remboursement des bons de trésor et es autres emprunts publics ainsi qu’à l’exécution
des opérations bancaires autorisées ;
^ Tenue de la comptabilité conformément aux lois et règlements en vigueur et
élaboration des situations de gestion relatives aux opérations de l’Etat, des
collectivités locales et de leurs groupements :
^ Pré centralisation pour le compte de trésorerie générale du Royaume, des
opérations financières et comptables de l’Etat, des collectivités locales et de leurs
groupements ;
^ Visa des budgets des collectivités locales et de leurs groupements relevant de leur
compétence, en application des lois et règlement en vigueur ;
^ Mise en état d’examen des comptes des collectivités locales et de leurs groupements
relevant de leur compétence territoriale.

15
SECTION II: Organisation et Structure de la Trésorerie Régionale
d’Oujda
1. Organigramme

Les différents services au sein de la trésorerie régionale d’Oujda se présentent comme


suit :

Secrétariat

Service chargé du
Service chargé suivi des recettes, Service chargé du Service chargé
des ressources, de l'activité suivi des du controle, de
du budget et de bancaire et des dépenses et de la l'audit et de
la logistique. affaires juridiques. comptabilité. l'inspection

16
L’organisation du réseau de la trésorerie régionale d’Oujda :
La trésorerie régionale d’Oujda est une entité décentralisée. Elle gère les ressources
humaines de la TGR au niveau de la région de l’orienta, comme illustre l’organigramme
de son réseau suivant :

Trésorerie Trésorerie Trésorerie Trésorerie


préfectorale provinciale de provinciale de provinciale de
d'Oujda Berkane Nador Bouarfa

*P.Nador
*P.Nador
*P. Bab EL centre
GHarbi
*P.Nador ville
*P.Ville Nouvelle
Nouvelle *P.Berknane *P.Bouarfa
*P.Zegangane
*P.Jerrada *P.Ahfir *P.Beni
*P.Zaio Tejjit
*P. Layoun
*P.Midar
*P.Taourirt
*P.Beni Ansar
*P.Aroui
*P.Driouch

17
Chapitre III

Le Service du suivi des


Dépenses et de la Comptabilité

18
Chapitre III : Le Service de suivi des Dépenses et de la Comptabilité

La loi des finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile,
l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat. C’est en fonction de cette prévision
et de cette autorisation que seront perçues les recettes et exécutées les dépenses
publiques.
Les autorisations budgétaires perdraient toute signification si elles ne sont pas
respectées. Aussi l’exécution du budget se trouve-t-elle soumise à certain nombre de
règles très précises.
Et avant d’entamer notre étude, il s’avère nécessaire de rappeler brièvement les
règles présidant l’exécution des dépenses publiques, à savoir :
• Le processus de l’exécution des dépenses.
• Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques
• Le système informatisé de gestion intégré de la dépense

Section I : L’Exécution des dépenses publiques


1. Processus d’exécution des dépenses publiques

L’efficacité́ dans l’action publique réside dans la capacité des acteurs intervenant à
chaque niveau de la chaîne de gestion et de décisions, à s’approprier les exigences liées
à leurs rôles et responsabilités ainsi que les réflexes à acquérir pour l’objectivité et la
célérité dans la mise en œuvre de cette action.

La chaine de gestion des finances publiques notamment celle des dépenses est, sans
doute, la partie la plus sensible car l’exécution des dépenses publiques obéit à des
exigences dont la méconnaissance et la violation peuvent être source d’inefficacité ou de
manque à gagner pour l’Etat.

L’exécution d’une dépense publique suit un processus de cinq étapes :

19
° La Passation: Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre
exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire. Le maître d'ouvrage est
tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute négociation, de déterminer aussi
exactement que possible les spécifications, notamment techniques, et la consistance des
prestations qui doivent être définies par référence à des normes marocaines
homologuées ou, à défaut, à des normes internationales. Dans tous les cas, les
spécifications techniques ne doivent pas mentionner de marque commerciale,
appellation, brevet, conception, type, origine ou producteurs particuliers, à moins qu'il
n'y ait aucun autre moyen suffisamment précis et intelligible de décrire les
caractéristiques des travaux, des fournitures ou des services requis et à condition que
l'appellation utilisée soit suivie des termes "ou son équivalent".

‘’C’est la phase la plus importantes, par laquelle on va étudier dans la partie suivante
les différentes évolutions exercé au niveau de la passation de la commande publique
dans le cadre de la modernisation de l’administration publique.‘’

° L’engagement: est l’acte par lequel l’organisme public (Etat, collectivités locales, et
leurs établissements…) crée ou constate une obligation de nature à entrainer une
charge qui doit rester dans la limite des autorisations budgétaire (article 33 du décret
royal de la comptabilité publique).

° La liquidation : a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de


la dépense. ( article 34 du décret royal de la comptabilité publique).

° L’ordonnancement : d’après les dispositions de l’article 35 du décret royal précité,


l’ordonnancement est l’acte administratif donnant conformément aux résultats de la
liquidation l’ordre de payer la dette de l’organisme public.

° Le paiement : est l’acte par lequel l’organisme public se libère de sa dette.

20
2. Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques

L’exécution des dépenses publiques exige, en effet, l’application correcte de


l’autorisation budgétaire et le respect du principe de la séparation des fonctions
d’ordonnateur et de comptable. La méconnaissance de ces règles de gestion conduit à
des fautes de gestion et à des malversations dont sont parfois auteurs certains acteurs
de la chaîne d’exécution des dépenses publiques.

Ces étapes sont exercées par deux organes dont les attributions sont incompatibles à
savoir :

° Aux Ordonnateurs : qui gèrent directement les opérations financières selon leur
sphère De compétence

° Les comptables publiques : qui prennent en charge le contrôle de la régularité des


recettes et leur recouvrement, ainsi que le contrôle de la régularité et de la validité des
dépenses et leur paiement.

1 - L’ORDONNATEUR : Le vocable « ordonnateur » signifie « donneur d’ordre ».


C’est la personne qui est chargée de donner des ordres, «commandements ». Les
ordonnateurs ceux auxquels les crédits budgétaires sont systématiquement alloués
La comptabilité publique prévoit toute personne ayant qualité au nom d’un
organisme public pour engager, constater, liquider ou ordonnancer, soit le
recouvrement d’une créance ou le paiement d’une dette.
-le sous–ordonnateur : pour un département de grand taille, il serait
pratiquement impossible à l’ordonnateur de gérer, lui seul, l’ensemble des crédit dotés à
son département aussi bien au niveau de ses services centraux qu’au niveau de service
déconcentrés .c’est la raison pour laquelle, le règlement général de la comptabilité
publique a permis la possibilité aux ordonnateurs d’instituer, sous leur responsabilité et
leur contrôle, des sous-ordonnateurs par vois d’arrêté soumis au visa du ministre
chargé des finances, auxquels ils délèguent leur pouvoirs financier.
Les décisions de l’ordonnateur en matière d’exécution budgétaire diffèrent selon
qu’il s’agit d’effectuer des opérations de recettes ou des opérations de dépenses.

21
2- le comptable publique : Est le comptable public de recettes et de dépenses,
tout fonctionnaire ayant qualité pour exécuter au nom d’un organisme public les
opérations de recettes, de dépenses. Le comptable reçoit des bordereaux d’émission
concernant le fonctionnement ou l’investissement de la part des sous ordonnateurs
chargés de numéroter ; dater et signer ces bordereaux qui comprennent les mandats à
payer.

3. Le système informatisé de gestion intégré de la dépense

Dans le cadre des grandes réformes de modernisation et de promotion de la bonne


gouvernance, le projet de gestion intégrée de la dépense se veut être le vecteur
promotionnel de la gestion rationnelle des dépenses publiques ; et ce grâce à une
utilisation efficiente des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
La mise en place du système GID, a permis l’optimisation de la gestion de la dépense
publique dans les meilleures conditions de fiabilité, célérité et efficience.

Le système GID : Le système de gestion intégrée de la dépense « GID » est le


système d’information budgétaire et comptable commun à l’ensemble des acteurs de la
dépense publique. Ce système développé par la Trésorerie Générale du Royaume dans
une approche partenariale avec ses partenaires ordonnateurs, vise à offrir un service
d’exécution de la dépense dans les meilleures conditions de fiabilité, célérité et
d’efficace. Ce système qui intègre l’ensemble des données financières et budgétaire de
l’Etat met à la disposition des gestionnaires et des décideurs des outils de pilotage et
d’analyse financière de la dépense publique. Le projet GID est né de la volonté
gouvernementale visant à impulser de l’efficacité et de l’efficience dans l’action de
l’administration. Ce projet s’inscrit dans un vaste mouvement de modernisation
profonde de l’ensemble de l’administration publique. Ainsi, la mise en place du système
GID est une ambition collective qui a pour objectif premier de relever le défi de la bonne
gouvernance. Une ambition qui vise à faire de L’excellence opérationnelle un levier de
modernisation de la gestion publique.

22
Source: système informatisé de la gestion intégrée de la dépense

En effet la finalité globale du système consiste à permettre aux intervenants dans le


processus d’exécution de la dépense de se doter d’un outil performant de gestion qui
répond à leurs exigences, un outil habile de fournir en temps réel l’information
nécessaire aux prises de décisions.

23
A. Les objectifs de SIGID

GID est un système d’information budgétaire et comptable unifié et commun à


l’ensemble des acteurs de la dépense qui permettra d’atteindre les objectifs suivants :

• Réduire les délais de traitement des actes de la dépense ;


• Optimiser les couts des traitements des actes ;
• Disposer en temps réel de l’information financière et comptable ;
• Offrir un service de qualité aux acteurs de la dépense publique ;

24
Les acteurs et partenaires concernés par la mise en place du système GID sont tous
les intervenants dans les processus de gestion de la dépense publique (la trésorerie
générale du royaume, la direction du budget, les ordonnateurs, ainsi que tous les
usagers de l’administration publique qui sont des contribuables des deniers publics.

Le périmètre proposé pour le projet GID a été retracé pour répondre à plusieurs
domaines fonctionnels de la dépense publique (élaboration du budget, gestion des
crédits budgétaires, dépenses comptabilités) ces deniers sont hiérarchisés, selon leurs
besoin et leurs priorités.

B. Le déploiement du système GID

Le déploiement du système GID a également été mis en œuvre de façon


incrémentale. Une première action pilote de déploiement a concerné quatre
départements ministériels pilotes qui ont utilisé le système depuis le 1er janvier 2009, à
savoir :

• Le Ministère de la Santé,
• Le Ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes,
• Le Ministère de l’Equipement et du Transport,
• Le Haut-commissariat aux Eaux et Forets et à la Lutte contre la Désertification.

- Une économie d’échelle :


La mise en place d’un système unique et partagé a permis de bénéficier d ‘une
importante économie d’échelle en évitant à chaque département se développer ou
d’acquérir des solutions spécifiques. Elle a permis également de mutualiser les
ressources chargées de la réalisation du projet en dédiant une équipe centrale dédiée
d’une trentaine de ressources aux lieux de mobiliser une équipe par département.

25
- Un outil structurant :
85% des utilisateurs considèrent que GID a modifié leur organisation et leur manière
de travailler. Les ordonnateurs et les comptables jugent par ailleurs que
l’implémentation de GID a permis de raccourcir considérablement les délais de
traitement des actes gérés par GID.
Par ailleurs, avant la mise en place du système GID, plus de 70% des utilisateurs du
système n’avaient jamais utilisé les technologies de l’information dans l’exercice de
leurs fonctions. Le déploiement du système GID a donc permis d’introduire ces
technologies auprès de plus de 70% des sous ordonnateurs.

Section II : Les Modes de passation des Marchés


Avant de traiter du contenu des dossiers d’appel à la concurrence, il convient de
rappeler que le choix du mode de passation des marchés est de la compétence et relève
de la seule responsabilité du seul maitre d’ouvrage ;

Donc il faut vérifier que ce choix a bien été effectué conformément aux dispositions
du « Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 ( 20 mars 2013) fixant les
conditions et les formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines
règles relatives à leur gestion et à leur contrôle ».

Il convient de préciser que selon l’article 16 de ce Décret :

Que Les modes de passation des marchés sont l'appel d'offres, le concours et la
procédure négociée.

- L'appel d'offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit "ouvert" lorsque tout candidat
peut obtenir le dossier de consultation et présenter sa candidature. Il est dit "restreint"
lorsque seuls peuvent remettre des offres, les candidats que le maître d'ouvrage a
décidé de consulter. Il ne peut être passé de marchés sur appel d'offres restreint que
pour les prestations dont le montant est inférieur ou égal à deux millions (2.000.000) de

26
dirhams et qui ne peuvent être exécutées que par un nombre limité d'entrepreneurs,
fournisseurs ou prestataires de services, en raison de leur nature, de leur particularité,
de l'importance des compétences et des ressources à mobiliser, des moyens et de
l'outillage à utiliser.

L'appel d'offres restreint doit s'adresser au moins à trois candidats susceptibles de


répondre au mieux aux besoins à satisfaire. Le maître d’ouvrage doit justifier le recours
à l’appel d’offres restreint par un certificat administratif.

- Le concours met en compétition des candidats sur des prestations intellectuelles liées
à des motifs d'ordre technique, esthétique ou financier nécessitant des recherches
particulières. C’est une procédure permettant au maître d’ouvrage, après avis du jury de
concours, de choisir la conception d’un plan ou d’un projet qui préfigure les prestations
qui seront éventuellement demandées au titre du marché. Les prestations pouvant faire
l’objet de concours portent notamment sur les domaines de l’aménagement du
territoire, de l’urbanisme, de l’ingénierie et du traitement des données.

- La procédure négociée permet au maître d'ouvrage de négocier les conditions du


marché avec un ou plusieurs candidats dans les conditions prévues aux articles 87 et 88.
La procédure négociée est un moyen par lequel une commission de négociation
désignée par le maître d’ouvrage sous sa responsabilité, choisit l'attributaire du marché
après consultation de candidats et négociation des conditions du marché avec un ou
plusieurs d'entre eux. Ces négociations, qui ne peuvent porter sur l'objet et la
consistance du marché peuvent concerner notamment le prix de la prestation, le délai
d'exécution ou la date d'achèvement ou de livraison.

*Par dérogation aux dispositions de cet article, et dans les conditions fixées à « l’article
88 », il peut être procédé à l’exécution de prestations sur simples bons de commande.

27
Et pour l’application de notre thème, on va d’étudier le cas d’appel d’offre ouvert.

1. Appel d’offre ouvert

Lorsque tout candidat peut obtenir le dossier de consultation et présenter sa


candidature.

A. publicité de l’Appel d’Offre Ouvert

C’est une règle de fonds qui doit être respectée dans tous les cas et durant toute
l’opération de passation d’un marché public. Elle commence avant l’attribution.

L’appel d’offres ouvert doit faire l’objet d’un avis d’appel d’offre. D’après l’article 21 du
décret, ce dernier doit absolument comporter un ensemble d’informations qui
permettent aux candidats de bien s’informer sur le marché. Ces informations doivent
obligatoirement figurer dans l’avis. Il s’agit en l’occurrence de l’objet du marché,
l’autorité qui procède à l’appel d’offres, le bureau du maître d’ouvrage où peut être
retiré le dossier de l’appel d’offres et leurs dépôts, le lieu, le jour et l’heure d’ouverture
des plis et les pièces justificatives à fournir. La méconnaissance de ces exigences
entraîne l’irrégularité de toute la procédure.

L’avis doit être publié dans deux journaux, à diffusion nationale. Dont un en langue
arabe et l’autre en langue étrangère, ainsi que dans le portail des marchés
publiques. ( l’article 21 du décret)

Le délai de publicité réglementaire ne doit pas être inferieur à 21 jours.

28
B. Dossier de consultation de l’appel d’offres

Tout appel d’offres fait l’objet d’un dossier préparé par le maitre d’ouvrage

Qui comprend les pièces suivantes :

+Copie de l’avis d’appel d’offres publié ;

+ Un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales(CPS)

+ Les plans et les documents techniques, le cas échéant ;

+ Le modèle de l’acte d’engagement (annexe 1)

+ Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif lorsqu’il s’agit d’un marché à
prix unitaires (annexe 2)

+ Le modèle du bordereau des prix pour approvisionnement, lorsqu’il est prévu par le
cahier des prescriptions spéciales ;

+ Pour les marchés à prix global, le modèle du bordereau du prix global et de la


décomposition du montant global par poste avec indication ou non des quantités
forfaitaires.

+ Le modèle du cadre du sous-détail des prix, le cas échéant ;

+ Le modèle de la déclaration sur l’honneur (annexe 3).

+ Le règlement de consultation.

(article 19 du décret des marchés publics)

C. offres des concurrents

Chaque concurrent est tenu de présenter un dossier administratif, un dossier


technique et éventuellement un dossier additif. Chaque dossier peut être accompagné
d’un état des pièces qui le constituent.

29
Le pli présenté par les concurrents comprend 2 enveloppes :

1erEnveloppe:Dossier administratif et technique

*Le dossier administratif comprend :

a) Déclaration sur l’honneur : qui doit indiquer les nom, prénom, qualité et
domicile du concurrent ainsi que les numéros de téléphone et du fax, l’adresse
électronique et, s’il agit du nom d’une société, la raison sociale, la forme juridique de la
société, le capital social, l’adresse du siège social, ainsi que la qualité en laquelle il s’agit
et les pouvoirs qui lui sont conférés.

b) Cautionnement provisoire : le cahier des prescriptions spéciales détermine


l’importance des garanties pécuniaires à produire par chaque concurrent, à titre de
cautionnement provisoire dans les conditions fixées par les textes législatifs et
réglementaires en vigueur. Le montant du cautionnement provisoire doit être exprimé
en valeur.

*Le dossier technique comprend :

a) Liste des moyens humains et techniques : indiquant le lieu, la date, la nature et


l’importance des prestations à l’exécution desquelles le concurrent a participé et la
qualité de sa participation.

b) Références : les attestations ou leurs copies certifiées conformes à l’original


délivrées par les maitres d’ouvrage publics ou privés ou par les hommes de l’art sous la
direction desquels le concurrent a exécuté les dites prestations.

c) Copie de CPS signé conformes à l’original délivré par les maitres d’ouvrage.

30
2eme Enveloppe: Offre financière

a)Acte d’engagement : par lequel le concurrent s’engage à réaliser les prestations


objet du marché conformément aux conditions prévues aux cahiers des charges et
moyennant un prix qu’il propose. Il est établi en un seul exemplaire.

Cet acte d’engagement dument rempli, et comportant le relevé d’identité bancaire


(RIB), est signé par le concurrent ou son représentant habilité.

b) Bordereau des prix : est le détail estimatif pour les marchés à prix unitaires ou le
bordereau de prix global et la décomposition du montant global pour les marchés à prix
global dont les modèles sont établis par le maitre d’ouvrage et figurent dans le dossier
d’appel d’offres.

31
Chapitre IV

LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE
DE LA TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS.

32
Chapitre IV : LE PROGRAMME DE LA DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE DE LA TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS.

Le programme de dématérialisation de la commande publique est parmi les


projets phares de cette ambitieuse stratégie, à raison de la valeur ajoutée qu’il recèle en
termes de gestion innovante de l’achat public, d’efficacité, d’efficience des procédures,
de modernisation des outils et des instruments de réalisation des politiques publiques
et de transformation des méthodes de travail des pouvoirs adjudicateurs et de
l’entreprise.
Un fort enjeu d’optimisation des couts et de réalisation d’économies de gestion.
Le processus de dématérialisation de la commande publique initié depuis quelques
années par la Trésorerie Générale du Royaume s’inscrit dans le cadre du programme e-
Gouvernement qui vise comme objectifs stratégiques la consécration de la transparence,
la simplification des procédures et la modernisation des processus d’exécution de la
dépense publique.
La dématérialisation du processus d’achat public contribue justement et de manière
substantielle , à consolider les principes d’efficacité , d’économie de gestion , de
performance et de bon rapport de qualité et de prix devant prévaloir à tout acte d’achat
public , dès lors que l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication est en train de révolutionner le processus de la commande publique en
termes de gain en temps , de pertinence des achats et de réduction des couts
économiques et financiers aussi bien pour l’acheteur public que pour les entreprises .

Le programme de dématérialisation de la commande publique se base sur quatre


composantes réalisées selon une démarche progressive et pragmatique prenant en
compte les attentes des acteurs de l’achat public au Maroc.

33
Section I : Portail des marchés publics

Le Portail des marchés de l’Etat a été conçu et mis en œuvre depuis 2007 suite à
l’entrée en vigueur du décret n° 2-06-388 du 5 février 2007 qui prévoit la mise en
place du portail et l’obligation de publication des informations et des documents relatifs
aux marchés de l’Etat.
La circulaire du Premier ministre du 18 septembre 2007 prise en application de
l’article 76 du décret précité désigne la Trésorerie Générale du Royaume en tant que
gestionnaire du Portail des marchés l’Etat et précise les modalités de publication des
documents d’appels à la concurrence et d’inscription des acheteurs publics audit portail.
La TGR est ainsi chargée de :

• L’hébergement de l’infrastructure technique (matériel et logiciels) du portail ;


• La maintenance préventive et adaptative dudit portail ;
• La création des comptes utilisateurs des maîtres d’ouvrage leur permettant l’accès
audit portail ;
• La veille sur le respect de l’utilisation du portail ;
• La sécurité technique et cryptographique du portail.

La TGR est également chargée d’assurer la publication des textes législatifs et


réglementaires relatifs aux marchés de l’Etat et de tous autres documents, circulaires ou
décisions, se rapportant au même objet.
Le portail des marchés de l’Etat est le premier progiciel national fédérateur de toutes les
administrations de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics. C’est
également le premier et l’unique progiciel entièrement bilingue (arabe et français)
dédié à la dépense publique, qui permet aux entreprises de disposer d’informations
exhaustives sur les appels à la concurrence de toutes les administrations publiques.

34
Quelques statistiques sur le portail des marchés de l’Etat :

La mise en place du Portail des marchés de l’Etat a permis la publication et la


disponibilité des informations et des documents relatifs aux appels à la concurrence au
profit des concurrents potentiels.

35
Dans ce cadre 3.500 acheteurs publics dont 1624 des acheteurs publics des
administrations de l’Etat soit 100% et 1727 des collectivités locales soit 100% et 76 des
établissements publics soit 36 % des établissements publics soumis au contrôle
financier de l’Etat, publient régulièrement les avis appels à la concurrence des marchés
et les documents y afférent au portail des marchés de l’Etat.

Cette disponibilité est permise grâce aux efforts consentis par les équipes de la TGR
pour la stabilisation du portail et sa fiabilisation technique et fonctionnelle.

A ce titre, pour l’année 2008, 16.700 appels à la concurrence ont été publiés sur le
portail des marchés de l’Etat et 3813 appels d’offres sont publiés au premier trimestre
2009.

Ces chiffres traduisent le succès du portail comme support national et fédérateur


d’information sur les marchés publics en témoigne le nombre de visiteurs qui est pour
le premier trimestre 2009 de 58102 visiteurs et 2582954 pages consultées.

ETAPES CLES D’UNE CONSULTATION

36
Section II : Base de données des marchés publics

La base de données des marchés publics est l’instrument clé pour permettre une
vision globale et uniforme sur les différentes étapes de la commande publique, depuis la
publication des avis d’appels d’offres jusqu’au paiement, en passant par l’engagement
des marchés publics, des bons de commandes et des contrats.
La mise en place de cette base de données depuis mars 2009 permet de disposer d’un
outil performant de prise de décision et d’enrichir l’information statistique en matière
de gestion des commandes publiques.
En effet, une diversité d’indicateurs et d’axes d’analyses sont prévus dans le cadre de
l’exploitation de cette base de données, et concernent les marchés par seuils, par
natures de prestations, par attributaire, par acheteur public, par région …etc.

Section III : Soumission électronique

Le principe de la soumission électronique est déjà initié par l’alinéa 2 de l’article 77


du décret n° 2-06-388 du 5 février 2007, qui consiste à permettre l’envoi des
candidatures et des offres des concurrents sous forme électronique.

La soumission électronique qui constitue une composante majeur du programme de


dématérialisation de la commande publique a été initiée dans un
37
environnement marqué par le lancement de la stratégie nationale pour
la société de l’information et de l’économie numérique qui ambitionne de positionner le
Maroc comme un des leaders en matières des technologies de l’information et de la
communication.
Elle entre dans un contexte caractérisé par la prise de conscience ou la
dématérialisation constitue un levier important dans la promotion de la transparence et
la lutte contre les pratiques illicites en réduisant autant que faire se peut, l’intervention
humaine dans l’acte d’achat public.

38
39
De l’arrêté n° 20-14 du 04/09/2014 relatif à la dématérialisation des procédures
de passation des marchés publics.

A/C du 01/01/2017, les acheteurs publics est dans l’obligation d’autoriser les
offres électroniques pour tous les AO quelque soit leur montant estimé.

40
1. Les conditions et modalités d’application

*Les offres électroniques doivent être signées électroniquement par les concurrents.

*La signature électronique se fait au moyen d’un certificat électronique délivré par une
autorité de certification agréée.

* Les plis des concurrents sont cryptés avant leurs dépôts par voie électronique.

* L’ouverture des plis présentés par support papier et des plis électroniques se fait durant
la même séance d’ouverture des plis.

* En cas de difficulté technique ne permettant pas l’ouverture et l’évaluation des offres


électroniques, le président reporte la séance d’OP de 48 heures.

2. La Signature électronique

La signature électronique a été introduite au Maroc en 2007 par la loi n°53-05


relative à l’échange électronique de données juridiques qui est venue modifier en
profondeur certaines dispositions du DOC régissant la conclusion des contrats .
La principale innovation de ladite loi est la reconnaissance de l’acte électronique
rL
et de la signature électronique. Par rapport à ses principaux partenaires
a
étrangers, le Maroc n’a pas tardé à introduire la e-signature. Les pays européens l’ont
s
fait suite à la Directive européenne du 13 décembre 1999 dont l’objectif était de «
o
Faciliter l’utilisation de la signature électronique et de contribuer à sa reconnaissance
u
juridique » et ce, afin de favoriser la communication et le commerce électronique entre
lesmpays membres. La transposition de ladite directive en droit français s’est faite dès
mars
i 2000 avec la «loi portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de
l’information
s et relative à la signature électronique ». Quant aux Etats-Unis, pays
leader
s dans le domaine des NTIC, ils ont introduit la signature électronique la même
année en vertu de « Electronic signatures in global and national commerce act » qui
i
confère à la signature électronique même valeur juidique que la signature manuscrite.
o
n
é 41
La loi marocaine prévoit que l’acte juridique peut être établi et signé sous forme
électronique. Elle lui confère la même force probante que l’écrit sur support papier. En
cas de litige, il peut être également admis en preuve sous réserve que puisse être
dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des
conditions garantissant son intégrité.

LA MEME VALEUR JURIDIQUE QUE LA SIGNATURE MANUSCRITE

Aux termes de la loi sur l’échange électronique de données juridiques, la signature


électronique nécessite, pour être reconnue juridiquement, l’utilisation d’un procédé
fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache. Elle
reconnaît toutefois deux catégories de signatures : la signature électronique simple et
la signature électronique sécurisée (signature avancée en terminologie européenne) qui
se distinguent par leur mode de création technique et par leurs effets juridiques, mais
elles sont toutes les deux recevables en justice.

Si la loi a bien défini le processus de création de la signature sécurisée, elle est restée
toutefois muette en ce qui concerne la signature électronique simple. Cette dernière,
même si elle ne peut pas être refusée au titre de preuve par les tribunaux, elle n’a pas la
même valeur juridique que la signature manuscrite. En cas de contestation, il revient à
celui qui veut se prévaloir de la signature électronique, d’apporter la preuve de la
fiabilité du dispositif utilisé. Par contre, la signature électronique sécurisée a la même
valeur juridique qu’une signature manuscrite en raison des garanties qu’offre le
dispositif de sa création. Elle est présumée fiable jusqu’à preuve du contraire. Selon les
termes de la loi sur l’échange électronique de données juridiques, un acte sur lequel est
apposée une signature électronique sécurisée et qui est horodaté a la même force
probante que L’acte dont la signature est légalisé et de date certaine.

42
Il est clair que l’utilisation de la signature
(signature électronique simple ou signature
électronique sécurisée) est de nature à varier
en fonction de l’importance de l’opération en
cause. Si pour les transactions à haut risque
et de montant élevé, la signature sécurisée
est plus recommandée, pour les transactions
de moindre importance, la signature simple
peut être retenue.

Vu son jeune âge, la signature électronique est appelée à gagner la confiance des
agents économiques et du grand public. Le passage d’une culture séculaire basée sur le
papier, à une culture numérique n’est pas sans soulever des interrogations et des
inquiétudes quant à la sécurité juridique que procure l’acte électronique. Conscient de
ce souci majeur, le législateur a entouré la signature électronique sécurisée d’un
formalisme rigoureux qui lui permettra certainement de gagner dans les années à venir
la confiance des opérateurs économiques et d’imposer le document électronique dans le
monde des affaires et dans les relations entre administrations et administrés.

BARID AL-MAGHRIB, UN ORGANE CERTIFICATUR


Au Maroc, Barid e-Sign est la première plateforme de production de certificats
électroniques qui a pour mission de produire des certificats d'authentification forte, de
signature sécurisée et d'horodatage, permettant aux utilisateurs d'apposer leurs
signatures sur toute nature d'échange électronique avec la même valeur probante que
les signatures manuscrites.
L’offre Barid eSign, de Barid Al Maghrib, s’articule sur plusieurs natures de certificats,
dont le mode de délivrance, la vérification des identités et des droits dépend de la
classe:

43
Classe 1 - Certificat logiciel P12 :
Une première classe sous format logiciel qui peut être automatiquement téléchargé à
partir du site www.baridesign.ma pour des utilisations dans les domaines qui ne
requièrent pas un besoin de preuve probante.

Classe 2 - Certificat sur support cryptographique :


Une seconde classe de certificats qualifiés sur des médias physiques (cartes à puces,
clé USB, …) avec un niveau de sécurité supérieur dû à un processus de délivrance « face
to face » qui peuvent être utilisés au sein des entreprises ou dans des écosystèmes
préétablis.

Classe 3 - Certificat sur support cryptographique évalué :


La troisième classe, dont la valeur est probante, concerne les certificats intégrés dans
des clés cryptographiques et produits selon la politique de certification arrêtée par
l’ANRT. L’utilisation de ces certificats garantit aux parties prenantes la preuve probante
et non réfutable de toute transaction électronique.

Services qui nécessitent un certificat

- Envoi de messages avec recommandation d'office « e-barkia »


- Paiement des impôts en ligne (DGI)
- Soumission en ligne pour les marchés publics (TGR)

44
Section IV: Enchère électronique inversée

Les enchères électroniques inversées concernent en priorité les achats de


fournitures courantes dont le critère d’attribution du marché est le prix, sur la base de
spécifications techniques précises. Le principe consiste à mettre en concurrence en
temps réel des soumissionnaires pour aboutir au prix le plus bas sur la base d’un
dossier de consultation donnant les spécifications techniques de la prestation à
commander.
Les enchères électroniques inversées démarrent par l’ouverture d’une salle virtuelle
sécurisée accessible à des fournisseurs invités à s’y connecter.

Les soumissionnaires proposent des offres de prix qui évoluent à la baisse durant la
plage horaire spécifiée, à l’issue de la durée impartie pour les enchères, le marché est
attribué au soumissionnaire ayant proposé le prix le plus bas.

Parmi les procédures de Maitre d’Ouvrage (MO):

Le maitre d’ouvrage peut recourir à la procédure des enchères électroniques


inversées (EEI) pour les marchés de fournitures courantes qui ne nécessitent pas des
spécifications particulières (Article 151 du décret sur les marchés publics).
Le MO publie l’avis de l’EEI au portail des marchés publics pour un délai de 10 jours.
Le nombre minimum des concurrents qui doivent s’inscrire pour participer à l’EEI ne
peut être inférieur à 3.
Le nombre minimum des concurrents admis à enchérir ne peut être inférieur à 2

Le MO doit définir pour chaque article :


* Le prix du début de l’enchère
* Le pas minimum et maximum de l’enchère.
Le dossier de l’EEI comprend :
• Le règlement de l’EEI
• Une copie du CPS

45
• Le modèle de la déclaration sur l’honneur.
Chaque concurrent est tenu de présenter électroniquement :
• Un dossier administratif
• Un dossier technique

1. Les phases de déroulement de l’EEI

L’EEI se déroule en 3 phases :


La 1ere phase consiste à examiner et arrêter la liste des candidats admis à

enchérir.
La 2è permet d’enchérir par vois électronique.
La 3è phase est relative à l’attribution du marché et l’établissement du PV de
l’EEI.

Lors de la 2è phase, le portail des marchés assure que :


° L’anonymat des concurrents enchérisseurs est préservé
°Le nombre de concurrent est affiché
°Les concurrents sont informés instantanément du classement de leurs.
°L’dentité des concurrents n’est pas révelée.
°Aucune communication n’est changée entre le MO et les concurrents ou entre les
concurrents.
En cas de défaillance du portail, l’enchère est suspendue pour une période de 48 heures.

46
Section V : Les objectifs du programme de dématérialisation de la
commande publique.
La mise en œuvre du programme de dématérialisation de la commande publique
s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l’e-gouvernement. Un projet global qui
vise à améliorer l’efficacité de la gestion des marchés publics et à faciliter l’accès des
opérateurs économiques aux opportunités d’affaires offertes par les marchés publics.
L’importance du projet de dématérialisation de la commande publique tient
essentiellement au fait que le projet est à cheval sur deux priorités nationales : le
développement de l’administration électronique et la lutte contre la corruption.
Ainsi, les objectifs prioritaires a atteindre pour la dématérialisation de la commande
publique se résument comme suit :
• L’amélioration de la transparence, quant aux conditions d’accès aux
informations sur la commande publique et à l’application des règles de traitement des
marchés pour l’administration ;
• La rationalisation de la commande publique, en mettant en œuvre des outils
permettant aux administrations d’acheter mieux et à moindre coût ;
• Le développement de la concurrence, en élargissant les possibilités de toucher
un panel plus large de fournisseurs potentiels ;
• La simplification des procédures, en tirant profit des possibilités offertes par les
Technologies de l’Information et de la Communication, tout en conservant le même
niveau de contrôle et de fiabilité sur le processus de sélection des fournisseurs.

47
Section VI: Expériences similaires et enseignement tirés des pratiques
internationales
Des démarches de dématérialisation de la commande publique existent de façon
avancée dans de nombreux pays, développés ou en développement. L’étude en cours a
permis d’analyser les cas français, italien, brésilien et chilien, notamment en ce qui
concerne les initiatives de portails de passation des marchés publics. Il apparaît que les
orientations prises sont liées aux objectifs recherchés de façon prioritaire par les
gouvernements.
D’une façon générale, cette dématérialisation touche :
* L’analyse des données relatives aux marchés publics ;
* La publication des informations relatives aux procédures d’appels d’offres ;
* Le pré-enregistrement des fournisseurs ;
* La transmission électronique des offres ;
* La mise en œuvre de places de marchés virtuelles ;
* La gestion des marchés.
Quatre programmes de dématérialisation des processus de l’achat public ont été choisis
sur la base de plusieurs critères, chacun répondant à un objectif particulier : contexte
politique et géographique, pertinence du programme et sa réputation, niveau de
développement socio-économique, le potentiel de transposition du projet au Maroc,
l’originalité de la trajectoire du projet.
Les cas sélectionnés sont l’expérience française, l’expérience italienne et l’expérience
brésilienne :

* La France : Le choix du cas français est motivé par les ressemblances entre la France et
le Maroc dans plusieurs domaines qui touchent directement ou indirectement l’achat
public comme le cadre juridique (plus ou moins), l’organisation administrative.
L’examen de cette expérience a permis de mettre en perspective la réussite d’une telle
stratégie et l’usage qui en est fait, et donc le retour sur investissement ;

48
* L’Italie : Le cas italien est intéressant au regard de l’originalité de la trajectoire du
projet, son mode de management et d’organisation ainsi que sa réputation au niveau
européen voire mondial, qui en fait l’un des cas les plus aboutis. Il a été notamment
intéressant d’étudier les premiers écueils rencontrés et la façon avec laquelle ils ont été
contournés ;
* Le Brésil : La dématérialisation de l’achat public est l’un des programmes prioritaires
de la stratégie e-Gouvernement au niveau fédéral. Transparence, simplifications des
processus d’achat, réduction des dépenses publiques, regroupement des commandes
publiques, promotion du commerce électronique sont les principaux objectifs du
programme brésilien de la dématérialisation de l’achat public. En 2007, grâce à sa plate-
forme COMPRASNET, le gouvernement fédéral effectue plus de 20% de ses achats avec
des économies de 20% sur les prix de marché.

En conclusion, la modernisation des outils de gouvernance de la commande publique est

un choix délibéré et irréversible des pouvoirs publics. La réussite du programme de la

commande publique ne peut toutefois être pleinement assurée qu’à travers. La progressivité

et le pragmatisme qui constituent un vecteur de sécurisation du processus de

dématérialisation des marchés publics l’adhésion de tous les acteurs (acheteurs publics et

fournisseurs) et la nécessite de l’évolution des comportements de l’ensemble des acteurs de

l’achat public, par le biais d’un chantier de conduite de changement rigoureux.

49
Conclusion
C ette période de stage fût pour moi l’occasion de découvrir
le monde de finance publique et d’avoir aussi un contact
avec le monde professionnel, deuxième contact plutôt positif
puisque le stage s’est déroulé sans problèmes majeurs.

J ’ai appris énormément de choses aussi bien au niveau


humain qu’au niveau technique. J’ai pu rencontrer des gens
qui m’ont accueilli chaleureusement et m’ont suivi pas à
pas.

T out d’abord, j’ai appris qu’un projet ne pouvait aboutir


qu’avec un réel travail d’équipe, une bonne communication
et une bonne organisation et que si une de ces conditions
venait à manquer, cela affecterait directement la réussite
et l’état d’avancement du projet.

D u point de vue technique, ce stage m’a permis de


renforcer mes connaissances dans le domaine des finances
publiques. J’ai assimilé pas mal de concepts qui me
serviront dans ma future vie professionnelle.

L es objectifs de départ ont été atteints tout en respectant


le planning qui avait été prévu.

50
Bibliographie

• Décret n° 2_12_349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) fixant les conditions et les
formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines règles relatives à leur
gestion et leur contrôle.

• Décret n° 2_99_1087 du 29 moharrem 1421 (04/Mai/2000) approuvant le cahier des


clauses administratives générales des travaux.

• Décret Royal n° 330_66 du 21 avril 1967 portant règlement général de comptabilité


publique.

• De l’arrêté n° 20-14 du 04/09/2014 relatif au règlement du portail des marchés


publics

• Revue de la Trésorerie Générale du Royaume « AL KHAZINA » N° 9 Aout 2012.

• Site Web

www .marchépublic.gov.ma

www.tgr.gov.ma

51
ANNEXES

52
Annexe 1

ACTE D’ENGAGEMENT
A – Partie reservé à l’Administration
Appel d’offres ouvert sur offres des prix n° ……….du ……………. à 10H30 min.
Objet du marché :

Passé en application de l’alinèa 2 du paragraphe 1 de l'article 16 et l’alinèa 3


du paragraphe 3 de l’article17 du décret n° 2-06-388 du 16 moharrem 1428 (05
février 2007) fixant les conditions et les formes de passation des marchés de l'Etat
ainsi que certaines règles relatives à leur gestion et à leur contrôle.
B – Partie reservé au concurrent
a- Pour les personnes physiques
Je, soussigné: ............................................. ……………... (prénom, nom et qualité)
agissant en mon nom personnel et pour mon propre
compte................................................................................
adresse du domicile élu : .....................................................................................
affilié à la CNSS sous le n°: ..................................................................................
inscrit au registre du commerce de.............................................................
(localité) sous le n° ...............................................................................................
n° de patente .......................................................................................................
b- Pour les personnes morales
Je, soussigné: (Prénom, nom et qualité au sein de l’entreprise)
agissant au nom et pour le compte de : (raison sociale et forme juridique de la
société)…………………………………
au capital de ……………..DHS
adresse du siège social de la société :……………………………
adresse du domicile élu: Résidence :
affiliée à la CNSS sous le n°: ……………………
inscrite au registre de commerce : (localité) sous le n°……………..
n° de patente ……… ..............................................................................................
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés:
après avoir pris connaissance du dossier d’appel d’offres concernant les
prestations précisées en objet de la partie A ci-dessus ;
après avoir apprécié à mon point de vue et sous ma responsabilité la nature et les
difficultés que comportent ces prestations:

1- remets, revêtu (s) de ma signature le bordereau de prix, un détail estimatif


et/ou la décomposition du montant global établi (s) conformément aux modèles
figurant au dossier d’appel d’offres.

53
2- m’engage à exécuter lesdites prestations conformément au cahier des
prescriptions spéciales et moyennant les prix que j’ai établi moi-même, lesquels
font ressortir :

§ Montant hors T.V.A.: …………………………………….DHS (en lettres et en chiffres)

§ Taux de la T.V.A :……………………………)( en pourcentage)


§ Montant de la T.V.A ……………… (en lettres et en chiffres)
§ Montant T.V.A comprise. : …………………..DHS (en lettres et en chiffres)

La Région……………… se libérera des sommes dues par lui en faisant donner


crédit au compte bancaire ouvert au nom de la
……………………………………………….sous relevé d’indentification
bancaire (RIB) numéro…………………………………………
Fait à …………….le ……….
(Signature et cachet du concurrent)

54
Annexe 2

60
Annexe 3

DECLARATION SUR L’HONNEUR


-Mode de passation : Appel d’offres ouvert sur offres des prix n° du à …………….
-Objet du marché :……………………………………………….
A - Pour les personnes physiques
Je, soussigné: ……………………………………………(prénom, nom et qualité)
agissant en mon nom personnel et pour mon propre compte,
adresse du domicile élu : .....................................................................................
affilié à la CNSS sous le n°: ..................................................................................
inscrit au registre de commerce ............................................ (localité) sous le n° .
n° de patente .......................................................................................................
n° du compte courant postal-bancaire
TGR………………………………………….............. (RIB)
B- Pour les personnes morales
Je, soussigné: ……………………………..(prénom, nom et qualité au sein de
l’entreprise)
agissant au nom et pour le compte de : Etudes Coordinations et
Réalisation……………………… (raison sociale et forme juridique de la société)
au capital de……………………..
adresse du siège social de la société :………………………..
adresse du domicile élu: ………………………………………………………………….affiliée
à la CNSS sous le n°………………….
Iinscrite au registre de commerce : ………………….. (Localité) sous le n°
……………..
n° de patente ……………………
n° du compte courant postal-bancaire ou à la
…………………………………………………..

61
- Déclare sur l’honneur:

1- m’engage à couvrir, dans les limites fixées dans le cahier des charges, par une
police d’assurance, les risques découlant de mon activité professionnelle ;
2- que je remplis les conditions prévues à l’article 22 du décret n° 2-06-388 du 16
moharrem 1428 (05 février 2007) fixant les conditions et les formes de passation
des marchés de l'Etat ainsi que certaines règles relatives à leur gestion et à leur
contrôle.
- Etant en redressement judiciare, j’atteste que je suis autorisé par l’autorité
judiciare compétante à poursuivre l’exercice de mon activité.
3- m’engage, si j’envisage de recourir à la sous-traitance:
- à m’assurer que les sous-traitants remplissent également les conditions prévues
par l’article 22 du décret n° 2-06-388 précité ;
- que celle-ci ne peut dépasser 50% du montant du marché, ni porter sur le lot ou
le corps d’état principal du marché.
4 – je m’engage à ne pas recourir par moi-même ou par personne interposée à des
pratiques de fraudes ou de corruption de personnes qui interviennent à quelques
titres que ce soit dans les différentes procédures de passation, de gestion et
d’exécution du présent marché.
5- je m’engage à ne pas faire, par moi-même ou par pesonnes interposées, des
promesses, des dons ou des présents en vue d’influer sur les différentes
procédures de conclusion du présent marché.
- certifie l’exactitude des renseignements contenus dans la présente déclaration
sur l’honneur et dans les pièces fournies dans mon dossier de candidature.
- reconnais avoir pris connaissance des sanctions prévues par l’article 24 du
décret n° 2-06-388 précité, relatives à l’inexactitude de la déclaration sur
l’honneur.
Fait à ……………….le …………………
(Signature et cachet du concurrent).

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