Rapport de stage à La TGR
Rapport de stage à La TGR
Rapport de stage à La TGR
LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU
SERVICE DE LA
TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS
Je dédie ce travail :
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………….1
Chapitre I : Présentation générale de trésorerie Générale du Royaume………………………………2
Section I : historique de la trésorerie générale du royaume………………………………………………3
1. Historique de la TGR…………………………………………………………………………………………………..3
2. La TGR………………………………………………………………………………………………………….……………5
Section II : Missions de la TGR ………………………………………………………………………………………..6
Section III : L’Organisation de la TGR……………………………………………………………………...............8
Chapitre II : Présentation de la Trésorerie Régionale d’Oujda………………………………………….13
Section I : La Trésorerie Régionale d’Oujda……………………………………………………………………14
1. Historique de la Trésorerie Régionale d’Oujda…………………………………………………………..14
2. Missions de la Trésorerie Régionale d’Oujda……………………………………………………………..15
Section II : Organisation et Structure de la Trésorerie Régionale d’Oujda………………………..16
1. Organigramme………………………………………………………………………………………………………..16
Chapitre III : Le Service du suivi des Dépenses et de Comptabilité…………………………………..18
Section I : L’Exécution des dépenses publiques……………………………………………………………..19
1. Processus d’exécution des dépenses publiques………………………………………………………..19
2. Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques……………………………………….21
3. Le système informatisé de gestion intégré de la dépense………………………………………….22
A. Les objectifs du système GID……………………………………………………………………………….25
B. Le déploiement du système GID………………………………………………………………………….26
Section II : Les Modes de passation des Marchés ………………………………………………………….27
1. Appel d’offre ouvert (le mode le plus courant)………………………………………………………. .29
A. publicité de l’Appel d’Offre…………………………………………………………………………………..29
B. Dossier de consultation……………………………………………………………………………………….30
C. offres des concurrents………………………………………………………………………………………....31
Chapitre IV : LE PROGRAMME DE LA DEMATERIALISATION DE LA COMMANDE
PUBLIQUE…………………………………………………………………………………………………………………...33
Section I : Portail des marchés publics………………………………………………………………………….35
Section II : Base de données des marchés publics………………………………………………………….38
Section III : Soumission électronique…………………………………………………………………………....38
1. Les conditions et modalités d’application………………………………………………………………....41
2. Signature électronique (Organe certificateur) ………………………………………………………….41
Section IV: Enchère électronique inversée …………………………………………………………………...45
1. Les phases de déroulement de l’EEI………………………………………………………………………..46
Section V : Les objectifs du programme de dématérialisation de la commande publique..47
Section VI: Expériences similaires et enseignement tirés des pratiques internationales.48
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………….50
Bibliographie…………………………………………………………………………………………………………………51
Annexes………………………………………………………………………………………………………………………...52
Introduction
C’est avec enthousiasme que j’effectue mon deuxième stage d’application dans le
cursus de ma formation au sein de l’École Nationale de Commerce et de Gestion.
C’est pour cela nous avons décidé de traiter les différentes attributions de la
Trésorerie Régionale de L’Orientale et de décrire les différents services existants au sein
de la trésorerie, et il me semble préalable de vous faire connaître les différentes missions
et tâches que j’ai effectué au sein de Service de Suivi des Dépenses et de Comptabilité, et
que mon rapport va rapporté essentiellement sur le thème « LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE DE LA
TRANSPARENCE DES MARCHES PUBLICS ».
1
CHAPITRE I
PRESENTATION GENERALE DE
LA TRESORERIE GENERALE DU
ROYAUME
2
Chapitre I : Présentation générale de la Trésorerie Générale du
Royaume
Constitué sous le règne du Sultan Moulay Slimane (1792-1822), le corps des oumana
fut organisé et structuré sous le règne du Sultan Moulay EL HASSAN
et comprenait une Administration Centrale et Administration Locale et ainsi le
recouvrement de l’impôt, le paiement des dépenses publiques et enfin l’octroi des
avances à l’Etat.
Au niveau local, il existe toute une variété d’Oumana : les Oumana des douanes, les
Oumana el Mostafad el les Oumana el Khers et au niveau central,
On distinguait l’Amin des rentrées, l’Amin des dépenses, l’Amin des comptes et l’Amin el
Oumana chacun chargé d’un champ de la finance.
En outre avant de quitter leurs fonctions, les Oumana apuraient les comptes
Régulièrement ; ils se présentaient au makhzen avec un compte général de leur gestion,
afin qu’il leur en soit donné déchargé.
Un exemplaire des états ainsi fournis était soumis au sultan qui le communiquait
ensuite au contrôle de la Béniqa spéciale, en faisant office à la fois de comptable
supérieur du makhzen, chargé de centraliser l’ensemble de recettes et dépenses, et de
juge des comptes ayant pour mission d’apurer les comptes des différentes Oumana.
3
L'Amin el oumana, qui disposait également d'une Béniqa au Mechouar, était placé à la
tête du corps des Oumana et dirigeait l'ensemble des services financiers. Il avait une
parfaite connaissance de la situation financière de l'Etat, tant en ce qui concerne les
recettes et les dépenses du makhzen que pour ce qui est de ses biens mobiliers et
immobiliers dont il tenait constamment la situation à jour.
A partir de 1916, la banque d’Etat du Maroc perdit ses fonctions de Trésorier général
de l’Empire, c’est désormais le trésorier général du Maroc qui fut chargé, dans la zone
d’influence française, de centraliser les opérations de recettes et de dépenses de l’Etat,
d’assurer le paiement des dépenses publiques et les mouvements de fonds et de gérer
les réserves du trésor.
De 1959 à 1961 la Trésorerie Général a donc connu une période transitoire au cours
de laquelle le premier trésorier général du Maroc indépendant était de nationalité
français et le 1er Octobre 1961 un cadre marocain le succédât, et depuis la trésorerie
générale du royaume a connu une phase de marocanisation de ses cadres et à
commencer à évoluer et à s’organiser d’une manière de plus en plus moderne pour
arriver à ce qu’elle est aujourd’hui. C’est ainsi qu’elle a créé des filières dans chaque
ville.
4
Ces postes, comprennent d’une manière hiérarchique, les trésoreries régionales (TR) a
compétence régionale et qui sont les comptables supérieure des trésoreries provinciales
(TP) a compétence locale aux niveaux des provinces et les trésoreries préfectorales
(TPF) a compétence local au niveau des préfectures, ensuite les perceptions (P) et les
recettes municipales (RM) rattaché au TP ou aux TR
et en MAI 2002 la trésorerie générale fais la restructuration de l’administration central
avec création de services déconcentres a compétence national : la trésorerie principale,
la paierie principal des rémunérations et de la trésorerie des chancelleries
diplomatiques et consulaires.
Et pour faciliter la gestion au sein au ministère en 2007 fait la création des trésoreries
ministérielles, des directions régionales et lancement de la mise en place du contrôle
modulé de la dépense.
5
La trésorerie générale du royaume est chargée de la gestion des finances de 1659
collectivités locales, 86 groupements, 41 arrondissements, à travers un réseau constitué
de 12 trésoreries régionales, 4trésorerie préfectorales, 29 trésoreries provinciales, 113
perceptions recettes communales.
La Trésorerie générale assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics,
la perception des recettes fiscales et non fiscales, à travers notamment :
• La gestion du contentieux administratifs et judiciaire relatif au recouvrement et
l’assistance des percepteurs en la matière ;
• La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat, des
budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor ;
• La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des amendes et
condamnations pécuniaires ;
• La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de ‘’ fonds de
roulement’’ consentis par des organismes de financement des projets publics ;
• L’élaboration des statistiques concernant la situation de recouvrement de créances
publiques.
6
En effet, au vu des propositions d’engagement et des ordres de paiement transmis par
les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR précèdent au règlement des créances
de l’Etat.
La trésorerie générale assure également par le biais de la paierie principale
Des rémunérations (PDR), le contrôle et le traitement de la paie de 650.000
Fonctionnaires.
La TGR assure la mission de gestion des dépôts au trésor. Elle participe à travers
cette activité au financement de la trésorerie de l’Etat.
A ce titre, elle gère les comptes des entreprises et établissements publics qui sont
soumis à l’obligation de dépôt de leurs fonds au trésor.
Cette activité est étendue également à la gestion des dépôts d’autres personnes
morales et privées.
7
5. La production de l’information financière et comptable
8
° Service de la coopération en matière des marchés publics.
° Service de la coopération comptable.
9
3. Direction des Dépenses du Personnel
10
B. Division du Suivi de la Reddition des Comptes Publics
° Service de l’examen et du suivi de la responsabilité des comptables.
° Service du contrôle de la qualité comptable.
° Service du suivi de la reddition des comptes de l’Etat et des collectivités
territoriales.
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° Service de l’architecture et de la conception.
° Service de développement.
° Service du paramétrage et de l’intégration.
12
Chapitre II
Présentation de la Trésorerie
Régionale d’Oujda
13
Chapitre II : Présentation de la Trésorerie Régionale d’Oujda
La Trésorerie Régionale d’Oujda, par son histoire dans le monde des finances
publiques du royaume et son rôle actif dans l’accomplissement quotidien des missions
dont elle a la charge, a développé des compétences et des métiers qui lui permettent de
s’engager dans une nouvelle dynamique et un processus d’automatisation avec une
finalité bien défini :
Un service public de qualité et de proximité, qui offre une meilleure gestion des
finances et de bonnes relations avec la clientèle et les partenaires.
Créée en 1946 en tant que recettes du trésor d’Oujda et suite aux changements qu’ont
connus la ville et les évolutions économiques, géographiques, la recette du trésor
d’Oujda était incapable d’honorer tous ces objectifs
A partir de 1991 les autorités financières lui ont attribués une nouvelle appellation
« Trésorerie Régionale du Royaume ».
De nos jours, elle assure la centralisation des données comptables et la gestion des
ressources de 11 postes comptables qui lui sont rattachés. Elle est considérée comme
un poste comptable de première catégorie, vu la grande charge de travail qui lui est
assignée et l’étendue de son leadership.
14
2. Missions de la Trésorerie Régionale d’Oujda
15
SECTION II: Organisation et Structure de la Trésorerie Régionale
d’Oujda
1. Organigramme
Secrétariat
Service chargé du
Service chargé suivi des recettes, Service chargé du Service chargé
des ressources, de l'activité suivi des du controle, de
du budget et de bancaire et des dépenses et de la l'audit et de
la logistique. affaires juridiques. comptabilité. l'inspection
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L’organisation du réseau de la trésorerie régionale d’Oujda :
La trésorerie régionale d’Oujda est une entité décentralisée. Elle gère les ressources
humaines de la TGR au niveau de la région de l’orienta, comme illustre l’organigramme
de son réseau suivant :
*P.Nador
*P.Nador
*P. Bab EL centre
GHarbi
*P.Nador ville
*P.Ville Nouvelle
Nouvelle *P.Berknane *P.Bouarfa
*P.Zegangane
*P.Jerrada *P.Ahfir *P.Beni
*P.Zaio Tejjit
*P. Layoun
*P.Midar
*P.Taourirt
*P.Beni Ansar
*P.Aroui
*P.Driouch
17
Chapitre III
18
Chapitre III : Le Service de suivi des Dépenses et de la Comptabilité
La loi des finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile,
l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat. C’est en fonction de cette prévision
et de cette autorisation que seront perçues les recettes et exécutées les dépenses
publiques.
Les autorisations budgétaires perdraient toute signification si elles ne sont pas
respectées. Aussi l’exécution du budget se trouve-t-elle soumise à certain nombre de
règles très précises.
Et avant d’entamer notre étude, il s’avère nécessaire de rappeler brièvement les
règles présidant l’exécution des dépenses publiques, à savoir :
• Le processus de l’exécution des dépenses.
• Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques
• Le système informatisé de gestion intégré de la dépense
L’efficacité́ dans l’action publique réside dans la capacité des acteurs intervenant à
chaque niveau de la chaîne de gestion et de décisions, à s’approprier les exigences liées
à leurs rôles et responsabilités ainsi que les réflexes à acquérir pour l’objectivité et la
célérité dans la mise en œuvre de cette action.
La chaine de gestion des finances publiques notamment celle des dépenses est, sans
doute, la partie la plus sensible car l’exécution des dépenses publiques obéit à des
exigences dont la méconnaissance et la violation peuvent être source d’inefficacité ou de
manque à gagner pour l’Etat.
19
° La Passation: Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre
exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire. Le maître d'ouvrage est
tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute négociation, de déterminer aussi
exactement que possible les spécifications, notamment techniques, et la consistance des
prestations qui doivent être définies par référence à des normes marocaines
homologuées ou, à défaut, à des normes internationales. Dans tous les cas, les
spécifications techniques ne doivent pas mentionner de marque commerciale,
appellation, brevet, conception, type, origine ou producteurs particuliers, à moins qu'il
n'y ait aucun autre moyen suffisamment précis et intelligible de décrire les
caractéristiques des travaux, des fournitures ou des services requis et à condition que
l'appellation utilisée soit suivie des termes "ou son équivalent".
‘’C’est la phase la plus importantes, par laquelle on va étudier dans la partie suivante
les différentes évolutions exercé au niveau de la passation de la commande publique
dans le cadre de la modernisation de l’administration publique.‘’
° L’engagement: est l’acte par lequel l’organisme public (Etat, collectivités locales, et
leurs établissements…) crée ou constate une obligation de nature à entrainer une
charge qui doit rester dans la limite des autorisations budgétaire (article 33 du décret
royal de la comptabilité publique).
20
2. Les intervenants dans l’exécution des dépenses publiques
Ces étapes sont exercées par deux organes dont les attributions sont incompatibles à
savoir :
° Aux Ordonnateurs : qui gèrent directement les opérations financières selon leur
sphère De compétence
21
2- le comptable publique : Est le comptable public de recettes et de dépenses,
tout fonctionnaire ayant qualité pour exécuter au nom d’un organisme public les
opérations de recettes, de dépenses. Le comptable reçoit des bordereaux d’émission
concernant le fonctionnement ou l’investissement de la part des sous ordonnateurs
chargés de numéroter ; dater et signer ces bordereaux qui comprennent les mandats à
payer.
22
Source: système informatisé de la gestion intégrée de la dépense
23
A. Les objectifs de SIGID
24
Les acteurs et partenaires concernés par la mise en place du système GID sont tous
les intervenants dans les processus de gestion de la dépense publique (la trésorerie
générale du royaume, la direction du budget, les ordonnateurs, ainsi que tous les
usagers de l’administration publique qui sont des contribuables des deniers publics.
Le périmètre proposé pour le projet GID a été retracé pour répondre à plusieurs
domaines fonctionnels de la dépense publique (élaboration du budget, gestion des
crédits budgétaires, dépenses comptabilités) ces deniers sont hiérarchisés, selon leurs
besoin et leurs priorités.
• Le Ministère de la Santé,
• Le Ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes,
• Le Ministère de l’Equipement et du Transport,
• Le Haut-commissariat aux Eaux et Forets et à la Lutte contre la Désertification.
25
- Un outil structurant :
85% des utilisateurs considèrent que GID a modifié leur organisation et leur manière
de travailler. Les ordonnateurs et les comptables jugent par ailleurs que
l’implémentation de GID a permis de raccourcir considérablement les délais de
traitement des actes gérés par GID.
Par ailleurs, avant la mise en place du système GID, plus de 70% des utilisateurs du
système n’avaient jamais utilisé les technologies de l’information dans l’exercice de
leurs fonctions. Le déploiement du système GID a donc permis d’introduire ces
technologies auprès de plus de 70% des sous ordonnateurs.
Donc il faut vérifier que ce choix a bien été effectué conformément aux dispositions
du « Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 ( 20 mars 2013) fixant les
conditions et les formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines
règles relatives à leur gestion et à leur contrôle ».
Que Les modes de passation des marchés sont l'appel d'offres, le concours et la
procédure négociée.
- L'appel d'offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit "ouvert" lorsque tout candidat
peut obtenir le dossier de consultation et présenter sa candidature. Il est dit "restreint"
lorsque seuls peuvent remettre des offres, les candidats que le maître d'ouvrage a
décidé de consulter. Il ne peut être passé de marchés sur appel d'offres restreint que
pour les prestations dont le montant est inférieur ou égal à deux millions (2.000.000) de
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dirhams et qui ne peuvent être exécutées que par un nombre limité d'entrepreneurs,
fournisseurs ou prestataires de services, en raison de leur nature, de leur particularité,
de l'importance des compétences et des ressources à mobiliser, des moyens et de
l'outillage à utiliser.
- Le concours met en compétition des candidats sur des prestations intellectuelles liées
à des motifs d'ordre technique, esthétique ou financier nécessitant des recherches
particulières. C’est une procédure permettant au maître d’ouvrage, après avis du jury de
concours, de choisir la conception d’un plan ou d’un projet qui préfigure les prestations
qui seront éventuellement demandées au titre du marché. Les prestations pouvant faire
l’objet de concours portent notamment sur les domaines de l’aménagement du
territoire, de l’urbanisme, de l’ingénierie et du traitement des données.
*Par dérogation aux dispositions de cet article, et dans les conditions fixées à « l’article
88 », il peut être procédé à l’exécution de prestations sur simples bons de commande.
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Et pour l’application de notre thème, on va d’étudier le cas d’appel d’offre ouvert.
C’est une règle de fonds qui doit être respectée dans tous les cas et durant toute
l’opération de passation d’un marché public. Elle commence avant l’attribution.
L’appel d’offres ouvert doit faire l’objet d’un avis d’appel d’offre. D’après l’article 21 du
décret, ce dernier doit absolument comporter un ensemble d’informations qui
permettent aux candidats de bien s’informer sur le marché. Ces informations doivent
obligatoirement figurer dans l’avis. Il s’agit en l’occurrence de l’objet du marché,
l’autorité qui procède à l’appel d’offres, le bureau du maître d’ouvrage où peut être
retiré le dossier de l’appel d’offres et leurs dépôts, le lieu, le jour et l’heure d’ouverture
des plis et les pièces justificatives à fournir. La méconnaissance de ces exigences
entraîne l’irrégularité de toute la procédure.
L’avis doit être publié dans deux journaux, à diffusion nationale. Dont un en langue
arabe et l’autre en langue étrangère, ainsi que dans le portail des marchés
publiques. ( l’article 21 du décret)
28
B. Dossier de consultation de l’appel d’offres
Tout appel d’offres fait l’objet d’un dossier préparé par le maitre d’ouvrage
+ Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif lorsqu’il s’agit d’un marché à
prix unitaires (annexe 2)
+ Le modèle du bordereau des prix pour approvisionnement, lorsqu’il est prévu par le
cahier des prescriptions spéciales ;
+ Le règlement de consultation.
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Le pli présenté par les concurrents comprend 2 enveloppes :
a) Déclaration sur l’honneur : qui doit indiquer les nom, prénom, qualité et
domicile du concurrent ainsi que les numéros de téléphone et du fax, l’adresse
électronique et, s’il agit du nom d’une société, la raison sociale, la forme juridique de la
société, le capital social, l’adresse du siège social, ainsi que la qualité en laquelle il s’agit
et les pouvoirs qui lui sont conférés.
c) Copie de CPS signé conformes à l’original délivré par les maitres d’ouvrage.
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2eme Enveloppe: Offre financière
b) Bordereau des prix : est le détail estimatif pour les marchés à prix unitaires ou le
bordereau de prix global et la décomposition du montant global pour les marchés à prix
global dont les modèles sont établis par le maitre d’ouvrage et figurent dans le dossier
d’appel d’offres.
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Chapitre IV
LE PROGRAMME DE LA
DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE
DE LA TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS.
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Chapitre IV : LE PROGRAMME DE LA DEMATERIALISATION DE LA
COMMANDE PUBLIQUE AU SERVICE DE LA TRANSPARENCE DES
MARCHES PUBLICS.
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Section I : Portail des marchés publics
Le Portail des marchés de l’Etat a été conçu et mis en œuvre depuis 2007 suite à
l’entrée en vigueur du décret n° 2-06-388 du 5 février 2007 qui prévoit la mise en
place du portail et l’obligation de publication des informations et des documents relatifs
aux marchés de l’Etat.
La circulaire du Premier ministre du 18 septembre 2007 prise en application de
l’article 76 du décret précité désigne la Trésorerie Générale du Royaume en tant que
gestionnaire du Portail des marchés l’Etat et précise les modalités de publication des
documents d’appels à la concurrence et d’inscription des acheteurs publics audit portail.
La TGR est ainsi chargée de :
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Quelques statistiques sur le portail des marchés de l’Etat :
35
Dans ce cadre 3.500 acheteurs publics dont 1624 des acheteurs publics des
administrations de l’Etat soit 100% et 1727 des collectivités locales soit 100% et 76 des
établissements publics soit 36 % des établissements publics soumis au contrôle
financier de l’Etat, publient régulièrement les avis appels à la concurrence des marchés
et les documents y afférent au portail des marchés de l’Etat.
Cette disponibilité est permise grâce aux efforts consentis par les équipes de la TGR
pour la stabilisation du portail et sa fiabilisation technique et fonctionnelle.
A ce titre, pour l’année 2008, 16.700 appels à la concurrence ont été publiés sur le
portail des marchés de l’Etat et 3813 appels d’offres sont publiés au premier trimestre
2009.
36
Section II : Base de données des marchés publics
La base de données des marchés publics est l’instrument clé pour permettre une
vision globale et uniforme sur les différentes étapes de la commande publique, depuis la
publication des avis d’appels d’offres jusqu’au paiement, en passant par l’engagement
des marchés publics, des bons de commandes et des contrats.
La mise en place de cette base de données depuis mars 2009 permet de disposer d’un
outil performant de prise de décision et d’enrichir l’information statistique en matière
de gestion des commandes publiques.
En effet, une diversité d’indicateurs et d’axes d’analyses sont prévus dans le cadre de
l’exploitation de cette base de données, et concernent les marchés par seuils, par
natures de prestations, par attributaire, par acheteur public, par région …etc.
38
39
De l’arrêté n° 20-14 du 04/09/2014 relatif à la dématérialisation des procédures
de passation des marchés publics.
A/C du 01/01/2017, les acheteurs publics est dans l’obligation d’autoriser les
offres électroniques pour tous les AO quelque soit leur montant estimé.
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1. Les conditions et modalités d’application
*Les offres électroniques doivent être signées électroniquement par les concurrents.
*La signature électronique se fait au moyen d’un certificat électronique délivré par une
autorité de certification agréée.
* Les plis des concurrents sont cryptés avant leurs dépôts par voie électronique.
* L’ouverture des plis présentés par support papier et des plis électroniques se fait durant
la même séance d’ouverture des plis.
2. La Signature électronique
Si la loi a bien défini le processus de création de la signature sécurisée, elle est restée
toutefois muette en ce qui concerne la signature électronique simple. Cette dernière,
même si elle ne peut pas être refusée au titre de preuve par les tribunaux, elle n’a pas la
même valeur juridique que la signature manuscrite. En cas de contestation, il revient à
celui qui veut se prévaloir de la signature électronique, d’apporter la preuve de la
fiabilité du dispositif utilisé. Par contre, la signature électronique sécurisée a la même
valeur juridique qu’une signature manuscrite en raison des garanties qu’offre le
dispositif de sa création. Elle est présumée fiable jusqu’à preuve du contraire. Selon les
termes de la loi sur l’échange électronique de données juridiques, un acte sur lequel est
apposée une signature électronique sécurisée et qui est horodaté a la même force
probante que L’acte dont la signature est légalisé et de date certaine.
42
Il est clair que l’utilisation de la signature
(signature électronique simple ou signature
électronique sécurisée) est de nature à varier
en fonction de l’importance de l’opération en
cause. Si pour les transactions à haut risque
et de montant élevé, la signature sécurisée
est plus recommandée, pour les transactions
de moindre importance, la signature simple
peut être retenue.
Vu son jeune âge, la signature électronique est appelée à gagner la confiance des
agents économiques et du grand public. Le passage d’une culture séculaire basée sur le
papier, à une culture numérique n’est pas sans soulever des interrogations et des
inquiétudes quant à la sécurité juridique que procure l’acte électronique. Conscient de
ce souci majeur, le législateur a entouré la signature électronique sécurisée d’un
formalisme rigoureux qui lui permettra certainement de gagner dans les années à venir
la confiance des opérateurs économiques et d’imposer le document électronique dans le
monde des affaires et dans les relations entre administrations et administrés.
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Classe 1 - Certificat logiciel P12 :
Une première classe sous format logiciel qui peut être automatiquement téléchargé à
partir du site www.baridesign.ma pour des utilisations dans les domaines qui ne
requièrent pas un besoin de preuve probante.
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Section IV: Enchère électronique inversée
Les soumissionnaires proposent des offres de prix qui évoluent à la baisse durant la
plage horaire spécifiée, à l’issue de la durée impartie pour les enchères, le marché est
attribué au soumissionnaire ayant proposé le prix le plus bas.
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• Le modèle de la déclaration sur l’honneur.
Chaque concurrent est tenu de présenter électroniquement :
• Un dossier administratif
• Un dossier technique
enchérir.
La 2è permet d’enchérir par vois électronique.
La 3è phase est relative à l’attribution du marché et l’établissement du PV de
l’EEI.
46
Section V : Les objectifs du programme de dématérialisation de la
commande publique.
La mise en œuvre du programme de dématérialisation de la commande publique
s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l’e-gouvernement. Un projet global qui
vise à améliorer l’efficacité de la gestion des marchés publics et à faciliter l’accès des
opérateurs économiques aux opportunités d’affaires offertes par les marchés publics.
L’importance du projet de dématérialisation de la commande publique tient
essentiellement au fait que le projet est à cheval sur deux priorités nationales : le
développement de l’administration électronique et la lutte contre la corruption.
Ainsi, les objectifs prioritaires a atteindre pour la dématérialisation de la commande
publique se résument comme suit :
• L’amélioration de la transparence, quant aux conditions d’accès aux
informations sur la commande publique et à l’application des règles de traitement des
marchés pour l’administration ;
• La rationalisation de la commande publique, en mettant en œuvre des outils
permettant aux administrations d’acheter mieux et à moindre coût ;
• Le développement de la concurrence, en élargissant les possibilités de toucher
un panel plus large de fournisseurs potentiels ;
• La simplification des procédures, en tirant profit des possibilités offertes par les
Technologies de l’Information et de la Communication, tout en conservant le même
niveau de contrôle et de fiabilité sur le processus de sélection des fournisseurs.
47
Section VI: Expériences similaires et enseignement tirés des pratiques
internationales
Des démarches de dématérialisation de la commande publique existent de façon
avancée dans de nombreux pays, développés ou en développement. L’étude en cours a
permis d’analyser les cas français, italien, brésilien et chilien, notamment en ce qui
concerne les initiatives de portails de passation des marchés publics. Il apparaît que les
orientations prises sont liées aux objectifs recherchés de façon prioritaire par les
gouvernements.
D’une façon générale, cette dématérialisation touche :
* L’analyse des données relatives aux marchés publics ;
* La publication des informations relatives aux procédures d’appels d’offres ;
* Le pré-enregistrement des fournisseurs ;
* La transmission électronique des offres ;
* La mise en œuvre de places de marchés virtuelles ;
* La gestion des marchés.
Quatre programmes de dématérialisation des processus de l’achat public ont été choisis
sur la base de plusieurs critères, chacun répondant à un objectif particulier : contexte
politique et géographique, pertinence du programme et sa réputation, niveau de
développement socio-économique, le potentiel de transposition du projet au Maroc,
l’originalité de la trajectoire du projet.
Les cas sélectionnés sont l’expérience française, l’expérience italienne et l’expérience
brésilienne :
* La France : Le choix du cas français est motivé par les ressemblances entre la France et
le Maroc dans plusieurs domaines qui touchent directement ou indirectement l’achat
public comme le cadre juridique (plus ou moins), l’organisation administrative.
L’examen de cette expérience a permis de mettre en perspective la réussite d’une telle
stratégie et l’usage qui en est fait, et donc le retour sur investissement ;
48
* L’Italie : Le cas italien est intéressant au regard de l’originalité de la trajectoire du
projet, son mode de management et d’organisation ainsi que sa réputation au niveau
européen voire mondial, qui en fait l’un des cas les plus aboutis. Il a été notamment
intéressant d’étudier les premiers écueils rencontrés et la façon avec laquelle ils ont été
contournés ;
* Le Brésil : La dématérialisation de l’achat public est l’un des programmes prioritaires
de la stratégie e-Gouvernement au niveau fédéral. Transparence, simplifications des
processus d’achat, réduction des dépenses publiques, regroupement des commandes
publiques, promotion du commerce électronique sont les principaux objectifs du
programme brésilien de la dématérialisation de l’achat public. En 2007, grâce à sa plate-
forme COMPRASNET, le gouvernement fédéral effectue plus de 20% de ses achats avec
des économies de 20% sur les prix de marché.
commande publique ne peut toutefois être pleinement assurée qu’à travers. La progressivité
dématérialisation des marchés publics l’adhésion de tous les acteurs (acheteurs publics et
49
Conclusion
C ette période de stage fût pour moi l’occasion de découvrir
le monde de finance publique et d’avoir aussi un contact
avec le monde professionnel, deuxième contact plutôt positif
puisque le stage s’est déroulé sans problèmes majeurs.
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Bibliographie
• Décret n° 2_12_349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) fixant les conditions et les
formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines règles relatives à leur
gestion et leur contrôle.
• Site Web
www .marchépublic.gov.ma
www.tgr.gov.ma
51
ANNEXES
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Annexe 1
ACTE D’ENGAGEMENT
A – Partie reservé à l’Administration
Appel d’offres ouvert sur offres des prix n° ……….du ……………. à 10H30 min.
Objet du marché :
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2- m’engage à exécuter lesdites prestations conformément au cahier des
prescriptions spéciales et moyennant les prix que j’ai établi moi-même, lesquels
font ressortir :
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Annexe 2
60
Annexe 3
61
- Déclare sur l’honneur:
1- m’engage à couvrir, dans les limites fixées dans le cahier des charges, par une
police d’assurance, les risques découlant de mon activité professionnelle ;
2- que je remplis les conditions prévues à l’article 22 du décret n° 2-06-388 du 16
moharrem 1428 (05 février 2007) fixant les conditions et les formes de passation
des marchés de l'Etat ainsi que certaines règles relatives à leur gestion et à leur
contrôle.
- Etant en redressement judiciare, j’atteste que je suis autorisé par l’autorité
judiciare compétante à poursuivre l’exercice de mon activité.
3- m’engage, si j’envisage de recourir à la sous-traitance:
- à m’assurer que les sous-traitants remplissent également les conditions prévues
par l’article 22 du décret n° 2-06-388 précité ;
- que celle-ci ne peut dépasser 50% du montant du marché, ni porter sur le lot ou
le corps d’état principal du marché.
4 – je m’engage à ne pas recourir par moi-même ou par personne interposée à des
pratiques de fraudes ou de corruption de personnes qui interviennent à quelques
titres que ce soit dans les différentes procédures de passation, de gestion et
d’exécution du présent marché.
5- je m’engage à ne pas faire, par moi-même ou par pesonnes interposées, des
promesses, des dons ou des présents en vue d’influer sur les différentes
procédures de conclusion du présent marché.
- certifie l’exactitude des renseignements contenus dans la présente déclaration
sur l’honneur et dans les pièces fournies dans mon dossier de candidature.
- reconnais avoir pris connaissance des sanctions prévues par l’article 24 du
décret n° 2-06-388 précité, relatives à l’inexactitude de la déclaration sur
l’honneur.
Fait à ……………….le …………………
(Signature et cachet du concurrent).
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