METATLA - Samir KOBOUCH - Mokhtar
METATLA - Samir KOBOUCH - Mokhtar
METATLA - Samir KOBOUCH - Mokhtar
Sujet
Présenté par :
Devant le jury :
• Dr. S. MEKHTOUB Président
• Pr. O. TOUHAMI Encadreur
• Dr. R. TAHMI Examinateur
DEDICACES
Je dédie ce travail
A mes amis en particulier Ahmed, Amar, Djamel, Moussa, Khaled, Brahim, Abd essalem, Chocri…
___________________________________________________________________________
Identification d'une machine synchrone ENP Juin 2006
REMERCIMENTS . ii
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mes remerciements les plus sincères au Professeur
Touhami, mon encadreur, pour sa disponibilité et ses efforts fournis afin de mener à bien ce projet.
Je tiens aussi à exprimer mon extrême reconnaissance au Docteur Makhtoub pour l'honneur qu'il me
fait en présidant le jury de cette thèse, et au Docteur Tahmi pour avoir accepte d'être membres du
jury.
Que tous ce qui a contribué de prés ou de loin, dans ma formation ainsi qu'à la réalisation de ce
Résumé :
Avec le développement technologique et le progrès économiques depuis les deux
dernières décennies, la recherche de l'efficacité devient un enjeu majeur pour l'exploitation
d'un réseau d'énergie. Par conséquent. Les machines synchrones rattachées à ce dernier,
doivent fonctionner à la limite de leurs possibilités et de leur stabilité, et la fiabilité de la
prédiction des modèles employés pour les simuler doit être maximale.
L'objectif de ce travail est de bâtir un modèle fiable et précis capable de représenter de
manière optimale le comportement dynamique des machines synchrones dans les réseaux
électriques et les installations industrielles. La détermination des paramètres de ce modèle
sera fait par deux méthodes, la première est basée sur les normes de CEI et la deuxième est la
méthode des moindres carrés en utilisant l'oscillographe de court-circuit triphasé brusque.
Mots clés: Machine synchrone, Identification, Paramètres
Abstract:
With the technological development and economic progress for the two last decades, the
research of the effectiveness has become a major stake for the exploitation of a network of
energy. Consequently, The synchronous machines attached to this last, must function in
extreme cases of their possibilities and their stability, and the reliability of the prediction of
the models employed to simulate them must be maximum.
The objective of this work is to build a reliable and precise model able to represent in an
optimal way the dynamic behavior of the synchronous machines in the electrical supply
networks and the industrial facilities. The determination of the parameters of this model will
be made by two methods, first is based on the standards of I.E.C and the second is the method
of least squares by using the oscillograph of three-phases short-circuit.
Key word: Ssynchronous machine, Identification, parameters
:ﻣﻠﺨﺺ
أﺻﺒﺢ اﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﻓﻌﺎﻟﻴﺔ ﺷﺒﻜﺔ اﻟﻄﺎﻗﺔ أﻣﺮ أﺳﺎﺳﻲ،ﻧﻈﺮا ﻟﻠﺘﻄﻮر اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻲ و اﻟﺘﻘﺪم اﻻﻗﺘﺼﺎدي ﺧﻼل اﻟﻌﻘﺪﻳﻦ اﻟﻤﺎﺿﻴﻴﻦ
، ﻟﺬﻟﻚ ﻳﺠﺐ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻮﻟﺪات اﻟﻤﺘﺰاﻣﻨﺔ اﻟﻤﺮﺑﻮﻃﺔ ﻣﻊ هﺬﻩ اﻷﺧﻴﺮة أن ﺗﻌﻤﻞ ﻓﻲ ﺣﺪود إﻣﻜﺎﻧﻴﺎﺗﻬﺎ واﺳﺘﻘﺮارهﺎ.ﻻﺳﺘﻐﻼﻟﻬﺎ
.وﻳﺠﺐ أن ﻳﻜﻮن اﻟﺘﻨﺒﺆ ﺑﺎﻟﻨﻤﺎذج اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻟﺘﻘﻠﻴﺪهﺎ ﺑﺎﻋﻠﻲ ﺛﻘﺔ
إن اﻟﻬﺪف ﻣﻦ هﺬا اﻟﻌﻤﻞ هﻮ ﺑﻨﺎء ﻧﻤﻮذج ﻣﻮﺛﻮق و دﻗﻴﻖ ﻗﺎدر ﻋﻠﻰ ﺗﻤﺜﻴﻞ اﻟﺴﻠﻮك اﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻲ ﻟﻠﻤﻜﻨﺎت اﻟﻤﺘﺰاﻣﻨﺔ ﻓﻲ اﻟﺸﺒﻜﺎت
اﻷوﻟﻰ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻌﺎﻳﻴﺮ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة ﻣﻦ،ﺣﻴﺚ ﻳﺘﻢ ﺗﻘﺪﻳﺮ وﺳﺎﺋﻂ هﺬا اﻟﻨﻤﻮذج ﺑﻄﺮﻳﻘﺘﻴﻦ.اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ واﻟﺘﺠﻬﻴﺰات اﻟﺼﻨﺎﻋﻴﺔ
واﻟﺜﺎﻧﻴﺔ هﻲ ﻃﺮﻳﻘﺔ اﻟﺘﺮﺑﻴﻌﺎت اﻟﺼﻐﺮى اﻋﺘﻤﺎدا ﻋﻠﻲ ﻣﺴﺠﻞ ذﺑﺬﺑﺎت اﻟﺪارة اﻟﻘﺼﻴﺮة،ﻃﺮف اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ ﻻﻟﻴﻜﺘﺮوﺗﻘﻨﻴﺔ
.ﺛﻼﺛﻴﺔ اﻟﻄﻮر
___________________________________________________________________________
Identification d'une machine synchrone ENP Juin 2006
SOMMAIRE . iv
SOMMAIRE
DÉDICACE i
REMERCIEMENT ii
RÉSUMÉ iii
ABSTRACT iii
ﻣﻠﺨﺺ iii
SOMMAIRE iv
LISTE DES SYMBOLES viii
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
I. 4. 1 Principe …………………...…………………...…………….………………... 12
I. 4. 2 Critère………………………………………………………………………….. 12
BRUSQUE ……………………………………………………….…………...…..36
CONCLUSION ……………………………………………………………………..…39
NORMES LA C.E.I
INTRODUCTION …………………………………………………………………......41
III. 2. 3 Les réactances transitoire et subtransitoire d'axe 'd' X'd, X"d ……...51
" "
III. 2. 4 Les constantes de temps d'axe direct T'd, T d, T ' d0, T d0 …………....53
III. 2. 5 Les constantes de temps d'axe transversal T' q,T" q,T' q0,T" q0 ..……..55
ROTORIQUES .....................................................................................................57
III. 4 LES PARAMETRES OBTENUS P AR LES DIFFIRENTS TESTS …58
CONCLUSION …………………………………………………………………………..59
CONCLUSION …………………………………………………..…………………….71
k, n, N : Nombres entiers.
P : Opérateur de la Place.
tk : Variables indépendants.
quadrature.
T'd0 , T"d0 : Constantes de temps transitoire et subtransitoire à court ouvert d'axe direct.
quadrature.
ENP 2006
NOMENCLATURE . ix
XDD , XQQ :Matrice des réactances des enroulements amortisseurs d'axe direct et
quadrature.
λσ : Perméance de l'entrefer.
ENP 2006
NOMENCLATURE . x
Πy(y θ) : Vraisemblance de y. On suppose que les bruits sur les sorties sont distribués
ENP 2006
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Dans les années 80, l’émergence de l’électronique de puissance dans le domaine des
réseaux électriques et au développement généralisé des machines à commutation électronique à
empêcher les chercheurs à réviser la modélisation classique des machines électriques afin de
mieux rendre compte de leur comportement dynamique. La modélisation par circuits équivalents
généralises est devenue indispensable sur tout avec l’apparition des turboalternateurs à rotor
massif qui est le siège de courants induits dans le circuit rotorique lors des phénomènes
transitoires. L’influence de ce circuit délocalisé particulièrement complexe à modéliser. La
nécessité de faire fonctionner les ces machines de grande puissance et leurs dispositifs de
protection et de contrôle a la limite de leur possibilité et le besoin d'assurer la liaison
convertisseur statique-machine ont conduit autant l'analyste de réseau que l'électronicien de
puissance à effectuer des recherches approfondies sur leur comportement dynamique afin de
mieux les contrôler. Un tel contrôle nécessite une connaissance de leur matrice de transfert pour
1 ENP 2006
INTRODUCTION GENERALE
concevoir et leur adapter un dispositif de réglage. Les paramètres de la matrice de transfert sont
très souvent inconnus, d’où la nécessite de leur identification préalable.
L'objectif de notre travail est l'identification d'une machine synchrone, donc la
détermination de tous les paramètres figurants dans les équations de fonctionnement de la
machine, en utilisant un modèle 2x2 qui apparaît suffisant pour décrire la machine étudier. Pour
ce faire, deux approches seront utilisées, la première est basée sur les tests expérimentaux
confirmés par la Commission Electrotechnique Internationale, la deuxième est l'approche
itérative basée sur la méthode des moindres carrés non-linéaire en partant de l'oscillographe de
court-circuit triphasé brusque.
Notre travaille en vue de l'identification paramétrique de la machine synchrone est
subdivisé en quatre chapitres:
Dans le premier chapitre nous présentons en premier lieu les méthodes d'identification les
plus générales tel que la méthode du modèle, puis les méthodes d'optimisations en prenant en
détail la méthode des moindres carrés qui sera utilisée ultérieurement.
Dans le deuxième chapitre nous abordons la modélisation classique et la modélisation dans
le référentiel de Park ainsi que la modélisation par schéma équivalent généralisé qui apparaît la
meilleure modélisation pour élaborer un modèle mathématique complet décrit au mieux la
machine dans ces divers régimes de fonctionnement.
Dans le troisième chapitre nous présentons les essais que nous avons faits sur la machine tel
qu'elles sont décrites par les normes de la CEI, puis à partir des résultats de ces essais, nous
déterminons les divers paramètres de la machine en donnant leurs définitions préalables. Ces
paramètres seront utilisés comme le point de départ de la méthode itérative de moindres carrés.
Dans le chapitre quatre nous ferons une estimation des paramètres à partir de
l'oscillographe de court-circuit brusque en utilisant la méthode des moindres carrés non-linéaire.
Le test de court-circuit brusque est utilisé depuis long temps pour identifier les machines
synchrones, car lors du court-circuit la machine passe par divers régimes ce qui donne un signal
très riche en information qui permet de faire une bonne identification.
En fin nous validons le modèle obtenu en comparant les résultats des essais avec ceux
obtenus par la simulation.
2 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
INTRODUCTION
Identifier tout processus P donné c’est trouver, dans l’ensemble des modèles M de P, un
modèle M0 qui se comportera au mieux comme le processus objet. Pour évaluer
objectivement cette identité du comportement, on introduit un critère de distance J entre
l’objet et le modèle. Pour des raisons pratiques d’élimination des bruits qui affectent les
mesures réelles, le critère J ne peut être annulée mais il doit être minimisé sous des conditions
expérimentales données X.[3],[4]
3 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
b(t)
u(t) +
s0 (t)
sy stème
+ s(t)
+
J( θ ) ^θ
−
sm (t)
modèle
4 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
u(t)
sy stèm e y (t)
ε(t)
+
y−m (t)
m odèle
ε(t)=y (t)-y m (t)
Soient yi les différentes mesures effectuées et y(t) une combinaison linéaire de ces
mesures pondérés par des paramètres (ai) que nous cherchons à déterminer:
On pose: T
H = ⎡⎣ y1 , y 2 , ..., y p ⎤⎦
T
θ = ⎡⎣ a1 , a 2 , ..., a p ⎤⎦
5 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
Y (t ) = H T . θ (I. 2)
Il est à noter que dans la relation (I.2) la quantité y(t) n'est pas entachée de bruits. Dans la cas
général où y(t) est bruitée la relation (I. 2) devienne :
Y (t ) = H T .θ + b(t ) (I. 3)
Dans la plupart des cas les signaux sont traités par des calculateurs numériques et
doivent être sous forme discrète; si ces signaux sont échantillonnés à la période T, les divers
échantillons
seront: y(T), y(2T), …,y(nT) n = 1…N
⎧Y ( n ) = H T ( n ).θ + b ( n )
⎪
⎪Y ( n − 1) = H ( n − 1).θ + b ( n − 1)
T
⎨ (I. 4)
⎪#
⎪Y ( n − N ) = H T ( n − N ).θ + b ( n − N )
⎩
⎤ ⎡ H ( n) ⎤
T
⎡Y (n) ⎡b ( n ) ⎤
⎢Y (n − 1) ⎥ ⎢ T ⎥ ⎢b(n − 1) ⎥
⎢ ⎥ = ⎢ H (n − 1) ⎥ .θ + ⎢ ⎥ (I. 5)
⎢# ⎥ ⎢# ⎥ ⎢# ⎥
⎢ ⎥ ⎢ T ⎥ ⎢ ⎥
⎣Y (n − N ) ⎦ ⎣⎢ H (n − N ) ⎦⎥ ⎣b ( n − N ) ⎦
6 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
Posons: Y ( n ) = [Y ( n ) Y ( n − 1) ... Y ( n − N ) ]
b ( n ) = [b ( n ) b ( n − 1) ... b ( n − N ) ]
H ( n ) = [ H ( n ) H ( n − 1) ... H ( n − N ) ]
Y ( n ) = H ( n ).θ + b ( n ) (I. 6)
Ainsi on tire:
θ = θ −θ (I. 8)
7 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
I.2.2.1 Critères
Il existe un grand nombre de critères, dont les plus connus sont décrits ci-dessous.
- Critère quadratique:
Le critère quadratique est le plus utilisé, il est généralement de la forme:
J mv (θ ) = Π y ( y θ ) (I. 12)
8 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
Avec: Π y ( y θ ) est le vraisemblance de y . On suppose que les bruits sur les sorties sont
- Algorithmes d’ordre 0
Ces algorithmes ne faisant appel qu’à la valeur du critère à minimiser. Les plus connus
sont la méthode de dichotomie ainsi que les méthodes de Fibonacci, ils s’appliquent lorsque le
critère n’est pas dérivable par rapport au vecteur des paramètres à estimer ou bien lorsque la
détermination de la dérivée du critère par rapport au vecteur des paramètres est trop
complexe.
- Algorithmes d’ordre 1
Ces algorithmes font partie de la méthode générale appelée méthode du gradient. Ils sont
basés sur le développement limité du critère au premier ordre.
On cherche à minimiser le critère J (θ ) , il est alors nécessaire d'avoir ∇J (θi ).∆θi < 0 . Il
faut déterminer ∆θi assurant cette condition. La méthode du gradient consiste à choisir ∆θi
alors assurée.
- Algorithmes d’ordre 2
Les méthodes qui utilisent les algorithmes d’ordre 2 sont les méthodes de type Newton.
Ces algorithmes sont basés sur le développement limité du critère au second ordre, permettant
9 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
de construire simultanément une direction de recherche, ainsi qu’un pas de recherche. Les
méthodes de type Newton les plus utilisées sont la méthode de Gauss-Newton, de et de
Levenberg-Marquart. Le principe de ces méthodes sera décrit §I.4.3.
L'identification en temps réel est un procédé nouvel qui a apparu avec les calculateurs
numériques rapides, le principe de cette méthode consiste à faire évoluer le vecteur des
paramètres au fur et à mesure de l’apparition des informations obtenues à partir des mesures
d’entrées-sorties, en faisant appel à des méthodes d’identification en temps réel qui
constituent un domaine encore en pleine évolution.
En effet, dans plusieurs industries, il est grandement souhaité d'obtenir les résultats de
l’identification de manière récursive en même temps que processus développe les données en
vue de réglage des valeurs pour le contrôle en temps réel.[10]
Dans ce cadre diverses méthodes d’identification classiques peuvent être converties en
techniques d’identification en temps réel en moment que l’estimée satisfasse à une équation
récursive.
Afin de montrer le caractère valable de ces composantes, appelons le vecteur des paramètres
comme suit
t
θ (n ) = ⎡⎣a1 (n ) a2 (n ) ... a p (n ) ⎤⎦ (I. 14)
θ (n + 1) = θ (n ) + G (n + 1).e (n + 1) (I.15)
10 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
La méthode de loin la plus connue est la méthode des moindres carrés, développée par
e
Gauss au début du XIX siècle. Elle est applicable quelque soit le problème linéaire ou non-
linéaires, elle est basée sur la minimisation d'un critère quadratique en utilisant un algorithme
généralement d'ordre 2.
Dans notre étude on s'intéresse aux moindres carrés non-linéaires, puisque dans la plus
part des cas les problèmes de la science sont des problèmes non-linéaires, ainsi la méthode la
plus utilisée et la plus efficace est les moindres carrés non-linéaires.
I.4.1 Principe
Le principe de la méthode est basé sur la minimisation d’un critère fonction de l’écart
entre la réponse du processus réel et la réponse du modèle du processus. Cette minimisation
est effectuée à l’aide d’un algorithme d’optimisation qui retournera alors une estimation de la
valeur des paramètres.
I. 4. 2 Critère
Le critère choisi est le critère quadratique. Posons rk = ( yk − f (tk ,θ )) l’écart entre la
calculé avec le vecteur des paramètres θ . Le critère quadratique, noté J (θ ) , peut s’écrire :
1 N 1 N
J (θ ) = ∑
2 k =1
rk (θ ) 2 = ∑ ( y k − f ( t k , θ )) 2
2 k =1
(I. 16)
Avec :
N : horizon d'identification ou nombres de points de mesure.
ème
yk : réponse du système au k point.
ème
f ( t k , θ ) : réponse du modèle du système au k point.
Le choix d'un critère quadratique n'est pas fortuit, mais il est justifié par deux raisons, la
première est pour avoir une fonction (critère) différentiable et la deuxième est pour ne pas
avoir des neutralisations entres les écarts positifs par ceux qui sont négatifs.
11 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
I. 4. 3 Algorithme d'optimisation
∂J ∂ 2J 2
J (θ i +1 ) = J (θ i + ∆ θ i ) = J (θ i ) + .∆ θ i + .∆ θ 2
+ D ∆θ
∂θ 2.∂ θ 2
i
θ =θ i θ =θ i
1 2
= J (θ i ) + ∇ J (θ i ).∆ θ i + .∆ θ iT .∇ 2 J (θ i ).∆ θ i + D ∆ θ (I. 17)
2
Avec :
∂J
∇J = = ∇ r (θ ) T .r (θ )
∂θ
∂2J N
∇2J =
∂θ 2
= ∇ r (θ ) T .∇ r (θ ) + ∑rk =1
k (θ ).∇ 2 rk (θ )
⎡ N
⎤
∆J = ∇r (θ )T .r (θ ).∆θ + ⎢∇r (θ )T .∇r (θ ) + ∑ rk (θ ).∇2rk (θ )⎥ .∆θ 2 + D ∆θ
2
(I. 18)
⎣ k =1 ⎦
La variation du critère sera minimale lorsque la dérivé de ∆J par rapport a ∆ θ sera nulle
(condition nécessaire d'optimalité). Il vient donc:
⎡ N
⎤
∇ r (θ ) T .r (θ ) + ⎢ ∇ r (θ ) T .∇ r (θ ) +
⎣
∑rk =1
k (θ ).∇ 2 rk (θ ) ⎥ .∆ θ ≅ 0
⎦
D'où:
−1
⎡ N
⎤
∆θi = − ⎢∇r(θi )T .∇r(θi ) + ∑ rk (θi ).∇ 2rk (θi )⎥ .∇r (θi )T .r(θi ) (I. 19)
⎣ k =1 ⎦
12 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
Ainsi on peut envisager la solution du problème (I. 16) par la méthode de Newton dont
l'itération k est définie comme:
⎧ ∆ θ ( k ) = − ⎡ ∇ 2 J (θ ( k ) ) ⎤ − 1 .∇ J (θ ( k ) )
⎪ ⎣ ⎦
⎪ (I. 20)
⎨
⎪ ( k +1)
⎪⎩θ = θ (k ) + ∆θ (k )
3). Calculer ∇ r (θ ) et µ
(k )
-
13 ENP 2006
CHAPITRE I TECHNIQUES D’IDENTIFICATION
Pour que les signaux, entrée sortie du système, soient traités par les calculateurs
numériques, il faut qu'ils soient sous forme discrète. Le choix de la fréquence de discrétisation
des signaux est un facteur très important pour obtenir un signal représentatif.
En effet, pour pouvoir reconstituer un signal continu à partir de la séquence discrétisée, il faut
que la fréquence d'échantillonnage vérifie la condition de Shannon (fe> 2fmax ). Où fmax est la
14 ENP 2006
G r a d (θ i )
CONCLUSION
Comme nous venons de le voir, les méthodes d'identification sont relativement simples à
comprendre, la différence majeur entres elles réside dans le critère et l'algorithme utilisés. Le
choix de la méthode dépend essentiellement du modèle sur le quel sera appliquée et le type
des mesures effectuées.
Les méthodes les plus performantes, tel que la méthode du maximum de vraisemblance
et les méthodes de type Newton, sont très difficiles à mettre en œuvre. Par contre l'utilisation
des méthodes simples donne des résultats moins précis et une convergence très lente ou pas de
convergence du tout. On peut donc dire que le choix de la méthode à utiliser doit répondre à
un certains critères, il doit répondre aux exigences sur la précision des paramètres, d'une part,
et le temps de calcul doit être le plus court possible, d'une autre part. Rappelons que le facteur
temps est très important pour les nouveaux techniques d'identification en temps réel.
Ce pendant quelque soit la méthode utilisée, le but recherché par l'identification est de
trouver les paramètres du modèle, à partir des signaux d'entée sortie, qui représente au mieux
le système étudié.
15 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
INTRODUCTION
L'objectif de la science a toujours été de faire des modèles. C’est pourquoi le lecteurs
comprendra aisément que personne ne peut avoir la prétention d’exposer, en quelques pages,
la ou même une méthode de modélisation.
La modélisation est une démarche ambitieuse, et la démarche ne peut pas être complète,
satisfaisante et définitive. Elle ne relève donc pas uniquement des mathématiques, elle fait
appel également à toute connaissance théorique et pratique, mais aussi à l’habileté de
l’opérateur, habileté qui vient avec la pratique du métier. [1],[12]
La modélisation des machines synchrones a suscité l'attention étendue dans la littérature;
dans l’industrie les machines synchrones sont alimentées par des convertisseurs statiques ou
par le réseau infini, et elles sont généralement représentées par un système multivariable non
linéaire dont les paramètres varient suivant le point de fonctionnement. Dans les études de
stabilité de réseaux, les machines sont introduites sous forme d’un système d’équation de
tension et de mouvement traduisant le comportement d’un certain modèle de la machine
synchrone. Lorsque le réseau comporte un grand nombre de machines il est avantageux de
choisir un modèle plus simple afin de réduire le temps de calcul. Il faut toutefois définir
l’importance des termes négligés et introduire éventuellement des termes correctifs suivant la
nature du problème étudié [2],[3].
Dans ce chapitre nous commencerons par des généralités sur les machines synchrones,
ensuite nous traiterons la modélisation classique puis la modélisation dans le référentiel de
Park, et en fin la modélisation par schémas équivalents généralisés.
II.1 GÉNÉRALITÉ
17 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
Les machines synchrones se représentent dans les schémas par des symboles
normalisés affectés des lettres GS lorsque la machine fonctionne en génératrice (alternateur)
et MS dans le cas d’un moteur [13].
II.1.1 MORPHOLOGIE
MS
La machine synchrone est constituée de deux parties essentielles, une partie immobile
appelée stator et l’autre mobile, en rotation autour de l’axe de symétrie de la machine, appelée
rotor.
Le stator est un empilement de tôles d’acier de forme cylindrique, les encoches sont
usinés sur sa face intérieure dans les quels sont logés trois enroulements identiques décalés
l’un de l’autre d’un angle électrique de 120° (c-a-d un angle mécanique de 120° / P paire de
pôles).
Le rotor muni d’un enroulement monophasé excité en courant continu se présente sous
deux formes distinctes définissant deux familles de machines synchrones.
- les machines à rotor cylindrique (lisse) dites turboalternateurs ou turbomoteurs.
- les machines à pôles saillants.
18 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
Dans le cas des machines à pôles saillants cet enroulement amortisseur est constitué de barres
de cuivre nu logées dans des encoches pratiquées dans les pièces polaires et reliées entre elles
à leurs extrémités par deux anneaux conducteurs. Dans le cas des machines à pôles lisses,
c’est la partie massive du fer rotorique qui joue le rôle d’amortisseur [13],[14].
La modélisation des amortisseurs est la partie la plus délicate dans la modélisation des
machines synchrones, car l’enroulement amortisseur est réparti sur les pièces polaires du rotor
à pôles saillants et est délocalisé pour un rotor lisse.
Pour tenir compte de leur effet sur le comportement des machines synchrones, les
amortisseurs sont modélisés par des enroulements en court-circuit agissants suivant l’axe
polaire et l’axe interpolaire. Le cas le plus simple est de prendre un enroulement suivant l’axe
polaire et un autre suivant l’axe interpolaire, comme montrer sur la figure Fig.(II.3).
"d"
olaire
axe p
Vb
ib
a
D
ia Vf if
b
f
Va Q
axe in
terpo
laire "
q"
c Vc
ic
Fig(II .3) Représentation schématique de la machine synchrone
19 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
- Equations de tensions
⎧ d φ sa
v
⎪ sa = r i
s sa +
dt
⎪
⎪ d φ sb (II. 1)
⎨ v sb = rs i sb +
⎪ dt
⎪ d φ sc
⎪ v sc = r s i sc +
⎩ dt
⎧ dφ f
v
⎪ f = r i
f f +
⎪ dt
⎪ dφD
⎨ 0 = rD i D + (II. 2)
⎪ dt
⎪ d φQ
⎪ 0 = r i
Q Q +
⎩ dt
20 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
d
[v s ] = [R s ][
. i s ]+ [φ s ] (II.3)
dt
d
[v r ] = [R r ][i r ] + [φ r ] (II.4)
dt
- Equation de flux
Où :
[vs ] , [is ] , [vr ] , [ir ] : vecteurs des tensions et courants statoriques et rotoriques. (annexe
A)
Le système d’équations formé par (II.3) à (II.6) n’est pas linéaire, du fait des
inductances variables qui dépend de θ (annexe A), la position du rotor par rapport au stator, et
ne prêt pas bien à une étude analytique des phénomènes dont la machine synchrone est le
siège. La résolution numérique de ce système est possible mais peu commode, à cause des
coefficients variables des matrices inductances. [13],[14]
Pour supprimer cette non-linéarité on transforme les enroulements statoriques en
enroulements orthogonaux en utilisant la transformation de Park. Celle-ci permet de rendre
indépendante de θ les expressions des inductances dans les relations liant les flux transformés
aux courants transformés. [12],[13]
21 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
[v s ] = [P (θ )] [v cs ] ; [is ] = [P (θ )] [ics ]
22 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
Vd Xd
iD XD
if
Vf XQ Xq
Xf
axe interpolaire "q"
iq
iQ Vq
Et les équations de la machine synchrone dans le référentiel de Park ont pour expression :
⎧ dφd
⎪ u d = r s i d + − ω mφ q
dt
⎪
⎪ dφq
⎨ u q = rs i q + + ω mφ d ( II. 7)
⎪ d t
⎪ d φo
u
⎪ o = rs oi +
⎩ dt
⎧ dφ f
⎪ u f = r f i f +
⎪ dt
⎪ dφD (II. 8)
⎨ 0 = rD i D +
⎪ dt
⎪ d φQ
⎪ 0 = rQ Qi +
⎩ dt
23 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
Pour faciliter le calcule on utilise souvent la notion de valeurs réduites (pu), en considérant
les valeurs assignées de la machine étudiée.
Pour la machine synchrone on utilise les grandeurs de bases, choisis convenablement,
suivantes.
Tension de base : U b = 2 U n
Courant de base : I b = 2 I n
3
φ = N k λ σ I kb = N s λ σ I sb (II. 9)
2
3
Lsk = Ns Nk λσ ; Lh = Ns² λσ
2
On en déduit :
24 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
Usb = Isb Zn
2
= ( Nk / Ns ) Ikb Zn = (Lsk / Lh) Ikb Zn = ωn Lsk Ikb (Zn/Xh)
3
On obtient ainsi :
Les autres grandeurs de référence sont données par les relations suivantes:
La puissance : P kb = Psb
Psb
La tension : U kb =
I kb
3 (ω n L sk ) 1
2
U
Les impédances : Z kb = kb =
I kb 2 Zn x h2
Les valeurs réduites de tous les paramètres s’obtiennent en divisant leur valeur par la
valeur de base correspondante.
Les systèmes d’équations (II. 7) et (II. 8) s’écrivent alors en valeurs réduites sous la forme :
⎧ 1 dφd
⎪ u = r i + − ω mφ q
⎪
d a d
ω n d t
(II. 10)
⎨
⎪u = r i + 1 dφq + ω φ
⎪⎩ q a q
ω n dt m d
⎧ 1 dφ f
⎪ f u = r i +
⎪
f f
ω n dt
⎪⎪ 1 dφD
⎨ 0 = rD i D + (II. 11)
⎪ ω n dt
⎪ 1 dφQ
⎪ 0 = rQ i Q +
⎪⎩ ω n dt
25 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
dφd dφq
Dans les expressions de Vd et de Vq on voit apparaître les f.e.m statiques et ,
dt dt
dues à la variation des flux, responsable des comportements transitoires électromagnétiques,
et les f.e.m dynamiques ωm .φq et ωm .φd dues à la rotation et qui sont responsable du transfert
de puissance.
ra xa xf rf
id if
rD
Vd Vf
xmd
xD
− ω mφ q
a) axe polaire
iq ra xa
rQ
Vq xmq
xQ
ω mφ d
b) axe int erpolaire
26 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
⎧⎪U d ( p ) = ra id ( p ) + pφ d ( p ) − ω m φ q ( p )
⎨ (II. 12)
⎪⎩U q ( p ) = ra iq ( p ) + pφ q ( p ) + ω m φ d ( p )
⎧U f ( p ) = r f i f ( p ) + p φ f (p)
⎪⎪
⎨ 0 = rD i D ( p ) + pφ D ( p ) (II. 13)
⎪
⎪⎩ 0 = rQ iQ ( p ) + pφ Q ( p )
⎧ ⎡⎣ ra + pX d ( p ) ⎤⎦ .id = U d − pG ( p ) .U f
⎪⎪
⎨ ⎡⎣ ra + pX q ( p ) ⎤⎦ .iq = U q
(II. 14)
⎪
⎪⎩ r f i f + pφ f = U f
En réalité, c’est l’ordre des fonctions Xd(p), Xq(p) et G(p) qui dépend du nombre
d’amortisseurs considérés. Dans le cas où l'on suppose qu'il n'existe qu'un seul amortisseur sur
chaque axes, les impédances opérationnelles s'écrivent:
Ces fonctions opérationnelles n’ont pas de signification physique [15], mais elles suffisent
pour la description du comportement des machines synchrones [16]. Elles peuvent être
mesurées à partir des relations suivantes :
27 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
U d ( p) U q ( p)
Xd (p)= , Xq (p) = , G (p)=
U d ( p)
id ( p ) U =0
iq ( p ) p .i f ( p )
f U f =0 id = 0
faut trouver les valeurs de tous les paramètres intervenant dans chaque équation, i.e Xd(p) et
G(p) pour l’indentification de l’axe direct et Xq(p) pour identifier l’axe en quadrature.
Fig (II. 6) Illustration schématique des enroulements selon l’axe d et q d’un turboalternateur.[18]
28 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
L’effet de ces courants induits est important dans le cas des turboalternateurs qui n’ont
pas d’enroulement amortisseurs, et en particulier pour les machines à pôles saillants qui ont
un rotor massif [17],[18]. La modélisation par schéma équivalent généralisé est nécessaire
dans le domaine de la simulation des réseaux de transport en vue de l’étude des régimes
harmoniques, et dans le domaine des moteurs à commutation électronique en vue de leur
conception et de la commande des entraînements où ils sont utilisés [17].
Le schéma équivalent généralisé de la machine synchrone est obtenu en considérant (n)
enroulements amortisseurs selon chaque axe (d et q), et une inductance mutuelle
supplémentaire suivant l’axe direct entre l’enroulement d’excitation et chaque enroulement
amortisseur considéré suivant le même axe, dite inductance de Canay (indice kfi)
[18].Comme montré sur la figure ci-dessous.
− ω mφ q a) axe polaire
iq ra xa
ω mφ d
b) axe int erpolaire
29 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
⎧ 1 d φd
⎪U d = ra id + − ωmφq
⎪ ω m dt
⎪ 1 d φq
⎪U q = ra iq + + ωmφd
⎪ ωm dt
⎪
⎪ 1 dφf (II. 16)
⎨U f = rf if +
⎪ ωm dt
⎪ 1 d φ Di
⎪0 = rDi iDi +
⎪ ωm dt i= 1,2,…,n
⎪ dφQi
⎪0 = r i + 1
Qi Qi
⎪⎩ ωm dt
30 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
⎧φ q = x qq iq + x qQ 1iQ 1 + x qQ 2 iQ 2 + ... + x qQ n iQ n
⎪
⎪φ Q 1 = x Q 1iq + x Q 1Q 1iQ 1 + x Q 2Q 1iQ 2 + ... + x Q nQ 1iQ n (II. 18)
⎪
⎨#
⎪#
⎪
⎪φ Q n = x Q n iq + x Q nQ 1iQ 1 + x Q nQ 2 iQ 2 + ... + x Q nQ n iQ n
⎩
1 ⎡ di ⎤
[V ] = [ R + ωnG ].[i ] + X (II. 19)
ωn ⎢⎣ dt ⎥⎦
Ainsi les fonctions opérationnelles Xd(p), Xq(p) et G(p) prennent la forme suivante :
31 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
circuits par axe pour les turboalternateurs et trois pour les machines des centrales
hydrauliques) [13].
Les paramètres de la machine synchrone sont liés entre eux ce qui facilite leur
identification. En effet la détermination de l’un d’entre eux permet la déduction de plusieurs
autres paramètres sur le même axe [21].
Les réactances en valeurs réduites et les constantes de temps peuvent être défini à partir des
éléments des schémas équivalents comme suit [13] :
(On note que le modèle utilisé pour définir ces paramètres est un modèle simplifié afin de
faciliter le calcul.)
xa xkf xa xkf
X d = X a + X md (II. 21)
X md (X f + X kf ) (II. 22)
X d' = X a +
X md + X f + X kf
X D . X f . X md + X D . X kf . X md + X kf . X f . X md (II. 23)
X = Xa +
"
d
X f . X md + X D . X md + X D . X f + X D . X kf + X kf . X md
32 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
xa xkf xD xa xkf xf
xmd xf Td"0 xmd T d' 0
xa xkf xD xa xkf xf
1 ⎛ X md . X a ⎞
Td' = ⎜ X f + X kf + X + X ⎟
ωm rf ⎝ md a⎠ (II. 24)
1 ⎛X + X md . X kf . X f + X md . X f . X a + X a . X kf . X f ⎞
Td" = ⎜ D X . X + X . X + X . X + X . X + X . X ⎟ = TD (II. 25)
ωm rD ⎝ md f a f md kf a kf md a ⎠
1
Td' 0 =
ωm
( X + X f + X kf )
r md
(II. 26)
f
Td"0 =
1 ⎛ X + X f ( X md + X kf ) ⎞ (II. 27)
⎜ ⎟
ωm rD ⎝ D X md + X kf + X f ⎠
xa
X q" xmq xQ
33 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
X q = X mq + X a (II. 28)
X m q . X Q (II. 29)
X "
q = X a +
X m q + X Q
xa xQ xa xQ
Fig(II. 16) Définit ion de T q" Fig(II. 17) Définit ion de T q"0
1 ⎛ X mq . X a ⎞ (II. 30)
Tq" = ⎜ X + ⎟⎟ = TQ
ωm .rQ ⎜⎝ Q X mq + X a ⎠
1
Tq"0 = (X +X )
ωm.rQ Q mq
(II. 31)
- Autres relations
T d'
X d' = X d . (II. 32)
T d' 0
T d 0 . T d"0 Td 0
T q"
X "
q = X q. (II. 34)
T q"o
34 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
i d 0 = i q 0 = i D 0 = iQ 0 = 0
U d = 0 , U q = 2.E = 2U s0 , U f = U f
U d = 0 , U q = − 2.E , U f = 0
Tenant compte des ces conditions, les flux suivant les deux axes d et q seront :
⎛ t ⎞
φ d = φ d 0 exp ⎜⎜ − ⎟⎟ cos( ω .t ) (II. 36)
⎝ T a ⎠
⎛ t ⎞
φ q = − φ d 0 exp ⎜⎜ − ⎟⎟ sin( ω .t ) (II. 37)
⎝ T a ⎠
2U ⎡ ⎛ t ⎞ ⎛ Xd ⎞
"
⎛ t ⎞
id = ⎢ c o s ( ω .t ). e x p ⎜ − ⎟ − ⎜ 1 − ' ⎟ exp ⎜ − " ⎟
s0
"
X d ⎣⎢ ⎝ Ta ⎠ ⎝ Xd ⎠ ⎝ Td ⎠
⎛ X" X ⎞
"
⎛ t ⎞ X" ⎤
− ⎜ d' − d ⎟ e x p ⎜ − ' ⎟ − d ⎥ (II. 38)
⎝ Xd Xd ⎠ ⎝ Td ⎠ X d ⎥⎦
2 .U ⎛ t ⎞
iq = − s0
s i n ( ω .t ) e x p ⎜ − ⎟ (II. 39)
X q" ⎝ Ta ⎠
" "
2.X d .X q
Avec T a =
rs ( X "
d + X "
q ). ω
35 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
⎡⎛ 1 1 ⎞ ⎛ t ⎞ ⎛ 1 1 ⎞ ⎛ t ⎞ 1 ⎤
ia = − 2 .U s 0 ⎢ ⎜ " − ' ⎟ exp ⎜ − " ⎟ + ⎜ ' − ⎟ exp ⎜ − ' ⎟ + ⎥ . cos( ω . t + ϕ )
⎣⎢ ⎝ X d Xd ⎠ ⎝ Td ⎠ ⎝ X d Xd ⎠ ⎝ Td ⎠ X d ⎥⎦
2 .U s 0 ⎡⎛ 1 1 ⎞ ⎛ 1 1 ⎞ ⎤ ⎛ t ⎞
+ . ⎢ ⎜ " + " ⎟ cos(ϕ ) + ⎜ " − " ⎟ cos( 2.ω .t + ϕ ) ⎥ exp ⎜ − ⎟ (II. 40)
2 ⎢⎣ ⎜⎝ X d X q ⎟⎠ ⎜ Xd
⎝ X q ⎟⎠ ⎥⎦ ⎝ Ta ⎠
Les courants des phases b et c sont obtenus en remplaçant ϕ par ϕ +120° et ϕ -120°
respectivement.
L’expression du courant ia peut être décomposé en trois parties :
1- La composante alternative fondamentale de pulsation ω qui est la somme :
2 .U s 0
- Du terme permanant d’amplitude .
Xd
⎛ 1 1 ⎞
- Du terme transitoire d’amplitude initiale ⎜⎜ ' − ⎟
⎟ 2 .U s 0 et de constante
⎝ Xd Xd ⎠
d’amortissement T’d.
⎛ ⎞
- Du terme subtransitoire d’amplitude initiale ⎜⎜ 1" − 1' ⎟⎟ 2 .U s 0 et de constante
X ⎝ X d d ⎠
d’amortissement T’’d.
2 .U s 0 ⎛ 1 1 ⎞⎟
2- La composante asymétrique de valeur initiale ⎜ + cos(ϕ ) amortie
2 ⎜ X " X q" ⎟
⎝ d ⎠
avec la constante de temps Ta.
⎡ X − X' ⎛ ⎛ T ⎞ ⎞⎤
⎜ exp( − t ) − ⎜ 1 − f t t
T
if = if0 ⎢1 + d ' d ⎟ exp(− ) − f exp(− ) cos( ω . t ) ⎟ ⎥ (II. 41)
⎢ Xd ⎜ Td
' ⎜ T" ⎟ Td
"
Td
"
Ta ⎟⎥
⎣ ⎝ ⎝ d ⎠ ⎠⎦
36 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
37 ENP 2006
CHAPITRE ІІ MODÉLISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
CONCLUSION
38 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
INTRODUCTION
Les tests que nous avons réalisés sont faits sur une machine synchrone, du laboratoire des
machines électriques de l'ENP, dont les caractéristiques nominales sont:
- puissance apparente Sn = 3 kVA
- Facteur de puissance Cos (φ) = 0.8
- Fréquence f = 50 Hz
- Vitesse de rotation Ω = 1500 tr / min
- Courant d'excitation j = 2.8 A
- Tension 127 / 220 V
- Courant 13.85 / 8 A
40 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
a +
V
b MS Batterie
c
A -
Inducteur
N
Les résultats (valeurs corrigées) de cette essai sont donnés dans le tableau (III.1), la tension
résiduelle est de 10 V.
41 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
A +
MS Batterie
A -
Inducteur
N
L’essai est effectué sur la machine fonctionnant à vide en parallèle avec le réseau. Le
courant d’excitation est réduit progressivement jusqu’à zéro, sa polarité est inversée, et il est
ensuit augmentée dans le sens négatif, il arrive un moment où la machine se trouve à la limite
de stabilité, la FMM statorique devenant trop élevée.
42 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
Il suffit d'une très légère variation dP/dθ pour que la machine glisse d'un pôle. C'est-à-
dire pour que l'angle θ entre l'axe polaire et l'axe de la FMM du stator, passe de 0(axe direct
du pôle avant décrochage) à л (axe direct du pôle suivant).
En même temps, il est clair que le courant d'induit passera par une valeur maximale
correspondant à la réluctance de l'axe transversal.
On mesure durant cet essai la tension entre phase U et le courant d'induit I, ceci au moment où
la machine commence à glisser. [13],[22]
GS2020 PC
Synchronoscope
shunt Batter
MS
A
Autotransformateur inducteur
TI
A W
43 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
GS2020
PC
Shunt Shunt
+
MS Batterie
A -
Roue polaire
N
44 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
GS2020 PC
Synchronoscope
shunt
Batterie
MS
A
Autotransformateur inducteur
TI
A W
Nous étudions dans ce qui suit une méthode de détermination des paramètres du régime
transitoire d’une machine synchrone au moyen de mesures effectués à l’arrêt. Du fait de son
caractère statique, cette méthode présente par rapport aux méthodes dynamique habituelles
des avantages certains : hormis la détermination des paramètres caractéristiques de la machine
cette méthode permet la mesure des constantes de temps du composantes apériodiques
transitoires et subtransitoire selon les deux axes.
La méthode proposée consiste à provoquer des variations d’un courant continu
parcourant les enroulement de la machine à l’arrêt. Ces fonction sont misent en évidence à
l’aide d’un oscillographe. L’analyse des courbes obtenues mène à la détermination de tous les
paramètres, qui apparaissent dans les équations de Park.
Cette méthode est la synthèse de la méthode classique de mesures de paramètres, qui
s’appuie sur l’analyse des courant de court-circuit brusque, et de la méthode statique de
mesure de la réactance subtransitoire.
La variation du courant constituant la fonction de mesure résulte de la fermeture
brusque de deux bornes du stator ou des bagues du rotor. Avant la fermeture de l’interrupteur,
l’enroulement qui sera fermé, est parcouru par un courant continu de valeur
déterminée.[12],[22]
45 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
GS2020
PC
b
E
K
a
c 1 2
ROUE POLAIRE
b
E
K
a
c
3 4
ROUE POLAIRE
Les résultats de cet essai sont représentés sur les figures suivantes:
iq
iq0
46 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
iq
iq0
- Définition [22]
Selon les normes de la CEI, la réactance synchrone longitudinale Xd est définie comme
suit: " Quotient de la valeur en régime établi du terme fondamental de la composante de la
tension d'induit produite par le flux longitudinal total dû au courant d'induit longitudinal, par
la valeur du terme fondamental du ce courant".
47 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
E,i (pu)
E( if )
)
if
cc
(
I
1 A E G
A'
F
B
C D H
O
1 i f (pu)
Un AC OH
Xd = = 14.61 Ω xd = = = 0.53 p u
3.IBC BC OC
A 'C
xmd = = 0.51 pu
BD
xa = xd − xmd = 0.02 pu
OD
Le rapport de court-circuit K cc = = 0.86
OH
48 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
U m ax u max
Xd = = 1 3 .0 8 Ω xd = = 0.47 pu
3 . I m in imin
- Définition [22]
La réactance synchrone transversale est le " Quotient de la valeur en régime établi du
terme fondamental de la composante de la tension d'induit produite par le flux transversal
total dû au courant d'induit transversal, par la valeur du terme fondamental de ce courant".
Elle est déterminée au moyen des essais suivants:
49 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
Si le courant d'induit (i r) au moment ou la machine glisse d'un pôle est mesuré au cors de
cette essai, Xq est déterminé au moyen de la formule:
Ur ur
Xq = = 9.05 Ω xq = = 0.33 pu
3.I r ir
U min u min
Xq = = 7.97 Ω xq = = 0.26 pu
3 .I max imax
- Définitions [22]
La réactance transitoire longitudinale est :" le quotient de la valeur initiale d'une
variation brusque du terme fondamental de la composante de la tension d'induit produite par
la flux longitudinal d'induit total, par la valeur de la variation simultanée du terme
fondamental de la composante longitudinale du courant d'induit, la machine tournant à sa
vitesse assignée et les composantes à décroissance rapide pendant les premières périodes
étant enlevées".
La réactance subtransitoire longitudinale est: " le quotient de la valeur initiale d'une
variation brusque du terme fondamental de la composante de la tension d'induit produite par
le flux longitudinal d'induit total, par la valeur de variation simultanée du terme fondamental
de la composant longitudinale du courant d'induit, la machine tournant à sa vitesse
nominale".
Les réactances X"d et X 'd sont déterminées à partir de l'essai en court-circuit triphasé
brusque.
Le courant mesuré juste à près le court-circuit triphasé brusque (t=0) est : I"cc (0) = 62.423 A
50 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
51 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
v a 0 .I n
x d" = = 0 .0 7 p u
I c" c .V n
v a 0 .I n
x d' = = 0 .1 2 p u
I c' c .v n
- Définitions [22].
La constante de temps subtransitoire longitudinale en court-circuit est définie comme
étant: "le temps nécessaire pour que la composante rapidement amortie du courant
longitudinal dans l'induit en court-circuit, présente dans les toute première périodes qui
suivent une variation brusque des conditions de fonctionnement, décroisse jusqu'à (1/e) fois
de sa valeur initiale".
La constante de temps transitoire longitudinale en court-circuit est définie comme
étant:" le temps nécessaire pour que la composante variant lentement du courant longitudinal
dans l'induit en court-circuit décroisse jusqu'à (1/e) fois sa valeur initiale à la suite d'une
variation brusque des conditions de fonctionnement".
La constante de temps subtransitoire longitudinale est:" le temps nécessaire pour que la
composante à amortissement rapide de la tension de l'induit à circuit ouvert due au flux
longitudinal, présente dans les toutes première périodes qui suivent une variation brusque des
conditions de fonctionnement, décroisse jusqu'à (1/e) fois sa valeur initiale".
La constante de temps transitoire longitudinale à circuit ouvert est: " le temps nécessaire
pour que la composante lentement amortie de la de la tension à circuit ouvert due aux flux
longitudinal, décroisse jusqu'à (1/e) fois sa valeur initiale à la suite d'une variation brusque
des conditions de fonctionnement ".
A partir de ces définitions, les constantes de temps d'axe direct peuvent déterminés
comme suit:
52 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
Icc(A) If (A)
A A
I ' 'c c
If 0.xd / x'd
B B
C C
I 'c c
D D
O t(s) O t(s)
T"d T"f
T'd Tf '
Ainsi on peut déduire les constantes de temps d'axe direct à circuit ouvert à partir des
expressions suivantes:
X
T d '0 = T d ' d
'
= 0 .0 9 0 s
X d
X d'
T d '0' = T d ' ' = 0 .0 4 7 s
X d' '
53 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
A A
B B
C
C
O t(s) O t(s)
T"d T"d0
T' d T' d0
1) 2)
Fig(III.10) Tracé des tangentes aux courbes de décroissance de courant suivant l'axe d
1) rotor en court-circuit.
2) rotor en circuit ouvert.
- Définitions [22]
La constante de temps transitoire transversale à circuit ouvert T'q0 est définie comme
étant " le temps nécessaire pour que la composante à amortissement lent de la tension d'induit
à circuit ouvert, due au flux transversal, décroisse jusqu'à (1/e) fois sa valeur initiale à la
suite d'une variation brusque des conditions de fonctionnement".
La constante de temps transitoire transversale en court-circuit T'q est: " le temps
nécessaire pour que la composante à amortissement lent du courant transversal dans l'induit
en court-circuit décroisse jusqu'à (1/e) fois sa valeur initiale, à la suite d'une variation
brusque des conditions de fonctionnement".
La constante de temps subtransitoire longitudinale à circuit ouvert T"q0 est :" le temps
nécessaire pour que la composante à amortissement rapide de la tension de l'induit à circuit
ouvert due au flux longitudinal, présente dans les toutes première périodes qui suivent une
54 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
iq(A) iq0(A)
A A
C C
B B
O t(s) O t(s)
T"d T"d0
T' d T' d0
1) 2)
Fig(III.10) Tracé des tangentes aux courbes de décroissance de courant suivant l'axe q
1) rotor en court-circuit.
2) rotor en circuit ouvert.
T q"
x "
q = xq . = 0 .2 4 p u
T q"o
55 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
Les paramètres des enroulements rotoriques sont au moyen des relations liants les
différents paramètres de la machine décrites au paragraphe (II.5) du chapitre précédent.
x a = x d − x m d = 0 .0 2 p u
x d' − x a
xf = xmd . = 0 .1 2 p u
x d − x d'
x m d . ( x kf + x f )
x d' = x a + ⇒ x kf = 0 .0 0 4 4 p u
x m d + x kf + x f
1
rf = (xmd + x kf + x f )= 0 .0 0 5 p u
ω T d' 0
T '
=
1
.
(
x d" x d ' − x a )⇒ rD = 0 .0 0 4 8 p u
d
(
ω . rD x d ' x d ' − x d" )
x m q = x q − x a = 0 .3 1 p u
xmq .xQ
x q" = X a + ⇒ x Q = 0 .1 5 p u
xmq + xQ
1 ⎛ x f ( x m d + x kf ) ⎞
T d" 0 = ⎜ xD + ⎟ ⇒ x D = 0 .1 3 5 p u
ω . rD ⎝ x m d + x kf + x f ⎠
xD
TD = = 0 .0 8 9 5 s
ω . rD
1
Tq' 0 = . ( X Q + X mq ) ⇒ rQ = 0.0074 pu
ω.rQ
56 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
57 ENP 2006
CHAPITRE III DÉTERMINATION DES PARAMETRES
PAR LES NORMES DE LA CEI
CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons déterminé tous les paramètres de la machine synchrone soit
par mesure directe à partir des tests confirmés par la Commission Electrotechnique
Internationale, soit par des relations analytiques liants les paramètres mesurés à ceux
inaccessibles à la mesure.
La méthode des tests de court-circuit et de saturation à vide ont permet de déterminer
directement à partir des constructions géométriques (tangentes aux courbes et aux
oscillographes), les valeurs des réactances et constantes de temps transitoires et
subtransitoires d'axe longitudinal. Cependant, cette méthode n'est pas suffisante pour une
identification complète de la machine synchrone car elle ne permet pas de déterminer les
paramètres suivant l'axe transversal; ces derniers sont calculés à partir de l'essai à faible
glissement et à excitation négative.
L'essai statique de décroissance d'un courant continu dans l'induit s'est révélé être un
essai complet, permet de déterminer les paramètres suivant les deux axes. Cet essai a
l'avantage de la simplicité d'exécution et de l'absence des risques sur la machine, mais elle est
peu utilisé pour les machines de faible puissance.
En fin nous signalons que ces méthodes sont basées sur les constructions géométriques
et ne donnent pas des résultats précis. Souvent les résultats de ces méthodes sont utilisés
comme le point de départ des méthodes itératives qui donnent des résultats bien précis.
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
INTRODUCTION
Après analyse de différentes méthodes d’identification (chapitre I), le choix c’est porté
sur la méthode du modèle, avec critère quadratique (méthode des moindres carrés) et
algorithme d’optimisation de Levenberg-Marquardt. La méthode du modèle a été choisie car
le modèle de la machine synchrone est non linéaire par rapport aux paramètres, et parce qu’il
est nécessaire d’utiliser une technique applicable aux systèmes non linéaires. Le critère
quadratique a été choisi car c’est un critère différentiable qui autorise ainsi la mise en œuvre
d’algorithmes d’optimisation reposant sur un développement limité du critère, qui sont les
algorithmes les plus performants.
L’algorithme d’optimisation choisi est un algorithme de type Newton. Ces algorithmes, bien
que plus difficiles à mettre en œuvre que les algorithmes de type gradient, sont préférables car
bien plus performants.
60 ENP 2006
CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
L'estimation que nous allons faire est basée sur le test de court-circuit triphasé brusque,
décris au paragraphe (III. 1. 4) du chapitre précédent, par la méthode des moindres carrés en
utilisant l'algorithme de Levenberg-Marquardt. Cet algorithme est d'ordre deux et nécessite
l'évaluation du gradient du critère à chaque itération.
Rappelons les équations de la machine synchrone lors d'un court-circuit triphasé brusque
à partir du fonctionnement à vide qui sont données au paragraphe (II. 6) du chapitre deux.
L'équation du courant d'induit est donnée par:
⎡⎛ 1 1 ⎞ ⎛ t ⎞ ⎛ 1 1 ⎞ ⎛ t ⎞ 1 ⎤
ia = − 2.U s 0 ⎢ ⎜ " − ' ⎟ exp ⎜ − " ⎟ + ⎜ ' − ⎟ exp ⎜ − ' ⎟ + ⎥ .cos( ω . t + ϕ )
⎣⎢ ⎝ X d X d ⎠ ⎝ Td ⎠ ⎝ X d X d ⎠ ⎝ Td ⎠ X d ⎥⎦
2.U s 0 ⎡⎛ 1 1 ⎞ ⎛ 1 1 ⎞ ⎤ ⎛ t ⎞
+ . ⎢ ⎜ " + " ⎟ cos(ϕ ) + ⎜ " − " ⎟ cos( 2.ω .t + ϕ ) ⎥ exp ⎜ − ⎟ (IV. 1)
2 ⎢⎣ ⎜⎝ X d X q ⎟⎠ ⎜ Xd Xq ⎟
⎝ ⎠ ⎥⎦ ⎝ Ta ⎠
Les deux autres expressions des courants ib, ic sont obtenus en remplaçant φ par
(φ+2л/3) et (φ-2л/3) successivement.
⎡ X −X
' ⎛ ⎛ ⎞ ⎞⎤
⎜ exp( − t ) − ⎜ 1 − f t t
T T
if = if0 ⎢1 + d ' d ⎟ exp( − ) − f exp( − ) cos( ω . t ) ⎟ ⎥ (IV. 2)
⎢ Xd ⎜ Td
' ⎜ Td
" ⎟ T
"
T
"
T ⎟⎥
⎣ ⎝ ⎝ ⎠ d d a ⎠⎦
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
62 ENP 2006
CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
1 (IV. 3)
∇J (θ ) = ∇r (θ )T .r (θ )
2
et î la réponse du modèle équation (IV. 1), (IV. 2), le critère quadratique s'écrit :
Avec: r (θ ) = (i − î )
∇J (θ ) = ∇r (θ )T .r (θ ) (IV. 4)
∇ 2 J (θ ) ≅ ∇r (θ )T .∇r (θ ) + µ I (IV. 5)
⎧ ⎡ ∇ r (θ ( k ) )T .∇ r (θ ( k ) ) + µ I ⎤ .∆ θ ( k ) = −∇ r (θ ( k ) )T .r (θ ( k ) )
⎪⎪ ⎣ ⎦
⎨ (IV. 6)
⎪θ ( k +1) = θ ( k ) + ∆ θ ( k )
⎪⎩
Cet algorithme est traduisit en un programme, écrit en Matlab, dont l'organigramme sera
donné au paragraphe suivant.
La méthode du modèle étant une méthode itérative, il faut donner une ou plusieurs
conditions permettant de stopper les itérations. Les itérations pourront être arrêtées lorsque la
variation des paramètres devient très faible, la convergence de l’algorithme peut devenir très
lente sans améliorer sensiblement la qualité de la réponse du modèle. Pour éviter cela, on
définit alors un test permettant d’arrêter les itérations lorsque la variation des paramètres
devient inférieure à une valeur fixée. L’expression de ce test peut s’écrire :
N N
∑ ∆ (θ )
i =1
i
2
∑ (θ )
i =1
i
2
≤δ2 (IV. 7)
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
Initialisation
Calcul du critère
équation (IV. 3)
Oui Non
Critère > Critère
initial ?
Modification des
paramètres Actualisation du critère
Critère = Critère initial
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
Les valeurs initiales des paramètres utilisées pour exécuter le programme sont obtenues
à partir des résultats des tests expérimentaux (chapitre III).
Les valeurs estimées des paramètres de la machine, les résultats du programme sont :
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
Le modèle obtenu doit réagir de la même manière que le système objet. Dans ce qui suit
nous donnerons l'oscillographe du courant d'induit et l'évolution du courant d'excitation l'ors
du court-circuit (courants réels et simulés), ainsi que l'erreur de l'estimation sur les deux
courant.
Ces illustrations doivent justifier les simplifications faites sur le modèle d'une part
(simplifications et hypothèses faites lors de la modélisation de la machine synchrone), et sur
la méthode d'estimation ( simplification faites sur la matrice hessienne) d'autre part.
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
Comme montrer sur les figures ci-dessus, le modèle épouse bien le système étudié, qui
est la machine synchrone, particulièrement en régime permanent où l'erreur est très petites,
fig(IV. 7). L'erreur, relativement important, pendant le régime transitoire et subtransitoire
n'implique pas une mauvaise estimation des paramètres correspondent aux ces deux régimes,
car cette erreur est due dans sa majorité à un décalage dans le temps entre le courant réel et le
courant estimé Fig(IV. 10)
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CHAPITRE IV ESTIMATION DES PARAMETRES PAR LA
MÉTHODE DES MOINDRES CARRES
CONCLUSION
Dans ce chapitre, une méthode d’identification paramétrique non linéaire a été mise en
œuvre et appliquée à la détermination des paramètres d’un modèle de la machine synchrone,
les résultats obtenus sont intéressants. Les paramètres identifiés permettent d’avoir une
réponse du modèle proche de la réponse du système réel ce qui valide la bonne identification
de ces paramètres. Il a été vu que le modèle initial de la machine, en utilisant les paramètres
trouvés par les tests confirmés par la CEI, ne permet pas de simuler avec une précision
acceptable le comportement du système réel. Il a donc fallu affiner l'identification de la
machine par l'utilisation du calculateur numérique. Le modèle obtenu, bien que non parfait et
ne permet pas une modélisation de toutes les dynamiques du système réel, permet d’obtenir
des résultats qui se sont nettement améliorés par rapport au modèle initial.
L’inconvénient majeur de la méthode des moindres carrés est qu’elle nécessite à chaque
itération la résolution d’un système différentiel, dans notre cas d’ordre 8. Cette résolution
demandant un temps de calcul considérable et ne permettant pas d’utiliser la méthode en
temps réel.
70 ENP 2006
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Pour améliorer les résultats obtenus nous avons utilisé une méthode plus performante
qui est la méthode des moindres carrés non-linéaire, cette dernière est basée sur la
minimisation de l'écart entre la réponse du modèle et celle du système en agissant sur les
paramètres. Pour mettre cette méthode en œuvre, l'oscillographe de court-circuit qui est très
riche en information est considéré comme la réponse du système, et le modèle est constitué
des équations de la machine en court-circuit.
Les résultats de cette méthode, comme nous venons de les voire au chapitre IV, sont très
intéressants et la réponse du modèle est très proche de celle du système que ce soit pour le
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CONCLUSION GENERALE
courant de l'induit ou de l'inducteur. Ces résultats constituent une justification des hypothèses
faites sur lors de la modélisation de la machine et confirment la validité du modèle que nous
avons utilisé.
73 ENP 2006
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[3]: R. Wamkeue, " Modélisation et identification statistique des machines synchrones : outils
et concepts", Thèse Doctorat E.P.M 1998.
[4]: Rolf Johansson, "system modelling identification", Prentice Hall 1993, pp 6-285
[9]: I.D Landau, "Identification et commande des systèmes à l'aide des progiciels P.I.M et
PC-REG" .Traié des nouvelles technologies, série automatique, édition hermès, Paris 1988
[11]: N.D.Rao –S. C. Tripathy. "Power system static state estimation by the Levenberg-
Marquardt algorithm".IEEE Trans on PAS, VOL,PAS 99,N02, March / April 1980,pp695-
702.
75 ENP 2006
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BIBLIOGRAPHIE
[22]:" Méthodes pour la détermination à partir d'essais des grandeurs des machines
synchrones", C.E.I 1985
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ANNEXE A
ANNEXE A
[v s ] = [v a ]
T
vb vc (A. 1)
[v r ] =
T
⎣⎡ v f v D v Q ⎦⎤ (A. 2)
v D = vQ = 0
[i s ] = [i a ]
T
ib ic (A. 3)
[i r ] =
T
⎡⎣ i f i D i Q ⎤⎦ (A. 4)
⎡ rs 0 0⎤
[ R s ] = ⎢⎢ 0 rs 0 ⎥⎥ (A. 5)
⎢⎣ 0 0 rs ⎥⎦
⎡ rf 0 0⎤
[ R r ] = ⎢⎢ 0 rD 0⎥
⎥
(A. 6)
⎢0 0 rQ ⎥⎦
⎣
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ANNEXE A
⎡ La Mab Mac ⎤
[ Lss ] = ⎢⎢Mab Lb Mbc ⎥⎥ (A. 7)
⎢⎣Mac Mbc Lc ⎥⎦
⎡ La ⎤ ⎡ L0 ⎤ ⎡cos(2θ ) ⎤
⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎢ Lb ⎥ = ⎢ L0 ⎥ + L2 ⎢cos(2θ − 4π / 3) ⎥ (A. 8)
⎢⎣ Lc ⎥⎦ ⎢⎣ L0 ⎥⎦ ⎢⎣cos(2θ − 4π / 3) ⎥⎦
⎡ M ab ⎤ ⎡M 0 ⎤ ⎡ cos(2θ ) ⎤
⎢ ⎥ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎢ M ac ⎥ = ⎢M 0 ⎥ + M 2 ⎢ cos(2θ − 4π / 3) ⎥ (A. 9)
⎢⎣ M bc ⎥⎦ ⎢⎣ M 0 ⎥⎦ ⎢⎣ cos(2θ − 4π / 3) ⎥⎦
Les inductances mutuelles entre les enroulements statoriques et rotoriques sont fonction de la
position du rotor par rapport au stator. Elle sont données comme suit:
80 ENP 2006
ANNEXE A
M af = M af 0 cos(θ )
M bf = M bf 0 cos(θ − 2π / 3) (A. 11)
M cf = M cf 0 cos(θ − 4π / 3)
M aD = M aD 0 cos(θ )
M bD = M bD 0 cos(θ − 2π / 3) (A. 12)
M cD = M cD 0 cos(θ − 4π / 3)
M aQ = M aQ 0 cos(θ )
M bQ = M bQ 0 cos(θ − 2π / 3) (A. 13)
M cQ = M cQ 0 cos(θ − 4π / 3)
⎡ L f M fD 0⎤
[ Lrr ] = ⎢⎢M fD LD 0⎥
⎥
(A. 14)
⎢ 0 0 LQ ⎥⎦
⎣
4) La transformation de Park:
La transformation de Park peut être représentée par la matrice suivante.
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ANNEXE A
Ainsi on aura:
(A. 16)
[ics ] = [ P(θ )] .[is ]
−1
[ics ] = ⎡⎣i0 id iq ⎤⎦
1 ⎡ di ⎤
[V ] = [ R + ωnG ].[i ] + X (A. 18)
ωn ⎢⎣ dt ⎥⎦
Avec :
[ R ] = diag ⎡⎣ ra r f
rD1...rDn ra rQ1...rQn ⎤⎦
⎡0 ... Gq ⎤
...
⎢ # ⎡ X dd ... 0 ⎤...
" " 0 ⎥⎥ ⎢ 0
⎢ # ⎥⎥
[G ] = ⎢Gd ⎥ [ X ] = ⎢⎢ # # ⎥
⎢ ⎥
⎢# # ⎥ ⎢ ⎥
⎢⎣ 0 " " X qq ⎥⎦
⎢⎣ 0 " " 0 ⎥⎦
82 ENP 2006
ANNEXE B
ANNEXE B
1 1 N
J (θ ) = r (θ )T .r (θ ) = ∑ rk (θ ) 2 (B. 1)
2 2 k =1
rk (θ ) = (ik − îk (t , θ ))
1 ∂J (θ ) (B. 2)
∇J (θ ) = = ∇r (θ )T .r (θ )
2 ∂θ
∇r (θ ) = −∇î (t ,θ )
Et la matrice Hessienne
N
∇ 2 J (θ ) = ∑ ( ∇rk (θ ).∇rk (θ )T + rk (θ ).∇ 2 rk (θ ))
k =1
N
= ∇r (θ )T .∇r (θ ) + ∑ rk (θ ).∇ 2 rk (θ )
k =1
⎡ ∂ 2î (t , θ ) ∂ 2î (t , θ ) ⎤
⎢ " ⎥
⎢ ∂θ1 ∂θ1 ∂θ n ⎥
2
∇ 2 r (θ ) = − ⎢# % # ⎥
⎢ 2 ⎥
⎢ ∂ î (t , θ ) " ∂ î (t , θ ) ⎥
2
⎢ ∂θ ∂θ ∂ 2θ n ⎥⎦
⎣ 1 n
83 ENP 2006
ANNEXE B
D'où:
∇2r(θ ) =
⎡ ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎤
⎢ ⎥
⎢ ∂X d
2
∂X d ∂X d' ∂X d ∂X d" ∂X d ∂Td' ∂X d ∂Td" ∂X d ∂X q" ∂X d ∂rs ∂X d ∂ϕ ⎥
⎢ ∂2î (t ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ 'k ⎥
⎢ ∂X d ∂X d ∂X d'2 ∂X d' ∂X d" ∂X d' ∂Td' ∂X d' ∂Td" ∂X d' ∂X q" ∂X d' ∂rs ∂X d' ∂ϕ ⎥
⎢ 2 ⎥
⎢ ∂ î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ ∂X d" ∂X d ∂X d" ∂X d' ∂X d"2 ∂X d" ∂Td' ∂X d" ∂Td" ∂X d" ∂X q" ∂X d" ∂rs ∂X d" ∂ϕ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ∂2î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ∂ î (tk ,θ ) ⎥
2 2 2 2 2 2 2
⎢ ' ⎥
N
⎢ ∂Td ∂X d ∂Td' ∂X d' ∂Td' ∂X d" ∂Td'2 ∂Td' ∂Td" ∂Td' ∂X q" ∂Td' ∂rs ∂Td' ∂ϕ ⎥
−∑ ⎢ ∂2î (t ,θ )
k =1 ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ "k ⎥
⎢ ∂Td ∂X d ∂Td"∂X d' ∂Td"∂X d" ∂Td"∂Td' ∂Td"2 ∂Td"∂X q" ∂Td"∂rs ∂Td"∂ϕ ⎥
⎢ 2 ⎥
⎢ ∂ î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ ∂X q" ∂X d ∂X q" ∂X d' ∂X q" ∂X d" ∂X q" ∂Td' ∂X q" ∂Td" ∂X q"2 ∂X q" ∂rs ∂X q" ∂ϕ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ ⎥
⎢ ∂rs∂X d ∂rs∂X d' ∂rs∂X d" ∂rs∂Td' ∂rs∂Td" ∂rs∂X q" ∂rs2 ∂rs ∂ϕ ⎥
⎢ ∂2î (t ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ∂2î (tk ,θ ) ⎥
⎢ k ⎥
⎢⎣ ∂ϕ ∂ Xd ∂ϕ∂X d' ∂ϕ∂X d" ∂ϕ∂Td' ∂ϕ∂Td" ∂ϕ∂X q" ∂ϕ∂rs ∂ϕ 2 ⎥⎦
Il apparaît claire que la calcul de ∇ 2 r (θ ) n'est pas du tout facile, pour ce la on fait une
N
approximation de ∑ r (θ ).∇ r (θ ) par la matrice C.I
k =1
k
2
k tel que:
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