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MEMOIRE DE MASTER
Pour l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
OPTION : Assainissement
THEME :
Session - 2016
Je dédie ce travail à …
A ma très chère mère MALIKA
Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le
symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et
l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager
et de prier pour moi.
REHAHLA LATIFA
Mes remerciements s’adressent tout d’abord à ALLAH le tout puissant
pour la chance qui m’a offerte pour réaliser mon travail.
REHAHLA LATIFA
: ﻣﻠﺨﺺ
أﺻﺒﺢ ﻣﻦ اﻟﺴﮭﻞ ﺗﺴﯿﯿﺮ ﺷﺒﻜﺎت، ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻄﻮﯾﺮ ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﺤﺎﺳﻮب اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ اﻟﺘﺤﺪﯾﺪﯾﺔ
.اﻟﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ ﻋﻦ طﺮﯾﻖ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة و ذﻟﻚ ﺑﺘﺸﻐﯿﻠﮭﺎ ﻋﻦ طﺮﯾﻖ ﻧﻤﺎذج ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ
ﺗﻄﺮﻗﻨﺎ ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة إﻟﻰ دراﺳﺔ اﻟﺠﺰء اﻟﻨﻈﺮي ﻣﻦ اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ،ﺑﮭﺪف إظﮭﺎر أھﻤﯿﺔ ھﺬه اﻷﺳﺎﻟﯿﺐ اﻟﺠﺪﯾﺪة
ﻋﻠﻰ ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﻘﻮﯾﺮ ﺑﻤﺪﯾﻨﺔ اﻷﺧﻀﺮﯾﺔ )وﻻﯾﺔ اﻟﮭﯿﺪروﻟﯿﻜﯿﺔ وﻛﺬا اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة ﻋﻦ طﺮﯾﻖ ﺗﻄﺒﯿﻖ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ
.ﻣﻮﺿﺤﺎ ﻣﻨﮭﺠﯿﺔ ﺗﻨﻔﯿﺬ اﻟﻨﻤﻮذج و اﻟﺨﯿﺎرات اﻟﺘﻲ ﺳﯿﺘﻢ ﺗﻄﺒﯿﻘﮭﺎ ﺧﻼل ﺑﻨﺎء ھﺬا اﻟﻨﻤﻮذج، ( اﻟﺒﻮﯾﺮة
Résumé
Abstract:
Introduction………………………………………………………………………………... 02
I.1 Importance et Enjeux des réseaux d’assainissement…………………………………… 02
I.2 Règles de conception des réseaux d’assainissement…………………………………… 03
I.3 Systèmes d'évacuation du réseau d’assainissement…………………………………… 03
I.3.1 Le système unitaire………………………………………………………………….. 04
I.3.2 Le ssystème séparatif ……………………………………………………………….. 05
I.3.3 Système pseudo-séparatif……………………………………………………………. 05
I.4 Choix du système d’évacuation………………………………………………………... 07
I.5 Diagnostic des réseaux d’assainissement……………………………………………… 07
I.6 Objectif de diagnostic………………………………………………………………….. 07
I.7 Les étapes du diagnostic………………………………………………………………... 08
I.7.1 Recueil et exploitation des données………………………………………………….. 08
I.7.1.1 Données de base……………………………………………………………………. 08
I.7.1.2 Données d’orientation……………………………………………………………… 08
I.7.2 Le pré-diagnostic…………………………………………………………………….. 08
I.7 .3 Reconnaissance approfondie………………………………………………………… 08
I.7.4 Etude fonctionnelle des surfaces élémentaires à drainé [FALI.A ; 1999]…………... 08
I.7.5 Techniques d’enquêtes, diagnostic…………………………………………………… 09
I.7.6 Exploitation des résultats du diagnostic [FALI.A ; 1999]…………………………… 09
I.8 Types de diagnostic…………………………………………………………………….. 09
I.9 Enjeux de la gestion des réseaux d’assainissement…………………………………….. 10
Conclusion…………………………………………………………………………………. 11
Introduction………………………………………………………………………………... 12
II.1 Définition de modèles………………………………………………………………… 12
II.2 Propriétés requises des modèles………………………………………………………. 13
II.3 Domaine d’utilisation des modèles……………………………………………………. 14
II.3.1 Modélisation des réseaux d’assainissement et de l’écoulement des rivières………... 14
II.3.2 Modèle comme outil de recherche…………………………………………………... 15
III.4 Présentation et classification des différents modèles……………………………........ 15
II.4.1 Modèles empiriques…………………………………………………………………. 15
II.4.2 Modèles boites noires (« Black Box » ou « Data-Driven » en anglais)……………... 16
II.4.3 Les modèles conceptuels……………………………………………………………. 17
II.4.4 Modèle à base physique les modèles mécanistes…………………………………… 18
II.5 Prise en compte des données dans les modèles d’assainissement……………………. 20
II.5.1 Les données du site………………………………………………………………….. 20
II.5.1.1 Origine et types de données du site……………………………………………….. 21
II.5.2 Les données « mesurées » événementielles…………………………………………. 22
II.5.2.1 Les grandeurs mesurables…………………………………………………………. 22
II.5.2.2 Spécificité des mesures par temps de pluie……………………………………….. 23
II.6 Objectifs de la modélisation hydraulique en assainissement…………………………. 23
II.6.1 Simulation de l’écoulement des rivières…………………………………………….. 23
II.6.2 Simulation des réseaux d’assainissement…………………………………………… 25
II.6.3 Simulation des ouvrages…………………………………………………………….. 25
Conclusion…………………………………………………………………………………. 26
Introduction………………………………………………………………………………... 27
III.1 Définition de modélisation en assainissement………………………………………... 27
III.2 Étapes de modélisation en assainissement…………………………………………… 27
III.2.1 Entrée des données hydrauliques…………………………………………………… 29
III.2.2 Entrée des données hydrologiques…………………………………………………. 29
III.2.3 Calage du modèle…………………………………………………………………... 29
III.2.3.1 Les paramètres importants sur lesquels un travail précis doit permettre le calage. 30
III.2.4 Validation………………………………………………………………………….. 31
III.3 Transformation pluie-débit par modélisation……………………………………...…. 32
III.3.1 Modélisation hydrologique………………………………………………………… 32
III.3.1.1 Fonction de production…………………………………………………………... 33
III.3.1.1.a Modèles classiques : Quantification des pluies : les Courbes IDF (Intensité-
Durée-Fréquence)………………………………………………………………………….. 33
III.3.1.1.b Méthode d’Horton……………………………………………………………… 35
III.3.1.1.c Méthode de Green et Ampt…………………………………………………….. 36
III.3.1.1.d Méthode SCS…………………………………………………………………… 37
III.3.1.2 Fonction de transfert……………………………………………………………... 38
III.3.1.2.a Modèle de ruissellement de l’onde cinématique……………………………….. 38
III.3.1.2.b Modèle de réservoir linéaire……………………………………………………. 39
III.3.1.2.c Modèle de réservoir non linéaire………………………………………………. 40
III.3.2 Modélisation : hydraulique………………………………………………………… 42
III.3.2.1 Propagation des Hydrogrammes : Le modèle classique de Muskingum…………. 42
III.3.2.2 Propagation des Hydrogrammes Le modèle de Barrée de Saint Venant………... 42
III.3.3 Singularités hydrauliques…………………………………………………………... 42
III.3.3.1 Les déversoirs d’orage……………………………………………………………. 43
III.4 Prise en compte de la topographie……………………………………………………. 44
III.5 Exploitation des modèles calés et validés……………………………………………. 44
III.6 Interprétation des résultats de simulation des collecteurs……………………………. 45
II.6.1 Le choix du modèle………………………………………………………………….. 45
II.6.2 Le choix de la méthode de résolution……………………………………………….. 45
Conclusion…………………………………………………………………………………. 45
Introduction……………………………………………………………………………....... 46
IV.1 Description du logiciel SWMM……………………………………………………... 46
IV.2 Domaines d’application du logiciel SWMM………………………………………… 46
IV.2.1 Gestion des eaux pluviales…………………………………………………………. 46
IV.2.2 Gestion des eaux usées……………………………………………………………... 46
IV.2.3 Gestion des plaines inondables et des rivières……………………………………... 47
IV.3 Utilisation du logiciel SWMM pour la modélisation des réseaux d’assainissement... 47
IV.4 Différents objets de modélisation sous SWMM…………………………………….. 47
IV.5 Manipulation du logiciel SWMM…………………………………………………… 48
IV.6 les modules du logiciel SWMM……………………………………………………… 49
IV.7 Etapes de modélisation par le logiciel SWMM………………………………………. 50
IV.7 Application du logiciel SWMM sur un réseau d’assainissement…………………….. 50
IV.7.1 description du réseau d’assainissement de la zone d’El kouir……………………... 50
IV.7.2 Données de base…………………………………………………………………… 51
IV.7.2.1 Prise en compte de la pluie de projet……………………………………………... 51
IV.7.2.2 Construction du modèle………………………………………………………….. 52
IV.7.3 Résultats de la simulation Modèle complet de saint-Venant………………………. 56
1. Capacité du réseau………………………………………………………………. 56
2. Hydrogrammes des débits dans les collecteurs…………………………………. 57
3. Vitesse d’écoulement…………………………………………………………….. 58
4. Régime d’écoulement…………………………………………………………..... 59
5. Ligne d’eau dans les conduites………………………………………………….. 59
Conclusion sur les résultats de simulation et perspectives………………………………… 62
Conclusion générale……………………………………………………………………….. 63
Liste des tableaux
Introduction générale
En milieu urbain, l’imperméabilisation des sols entraîne une augmentation considérable des
volumes des eaux ruisselées en temps de pluie et par la suite une forte sollicitation des
réseaux d’assainissement, ce qui induit des débordements et des inondations en cas de leur
sous dimensionnement. Ceci est très néfaste pour le milieu naturel et pour la population.
Pour éviter tous ces problèmes, les gestionnaires des réseaux doivent avoir un
dimensionnement adéquat de leur réseau soit en cas de réhabilitation soit en cas d’extension.
Une bonne évaluation des capacités d’évacuation d’un réseau nécessite la disposition des
modèles adéquats de simulation des réseaux et la maîtrise des formules de calcul convenable à
la zone du projet.
D’une manière générale, le diagnostic des réseaux d’assainissement dans le cadre de leur
réhabilitation se fait par la méthode classique. Or, cette méthode n’est destinée que pour le
dimensionnement, elle ne permet que d’estimer le débit de pointe à l’exutoire et ne permet en
aucun cas de savoir le fonctionnement réel du réseau durant le temps de pluie.
Actuellement, grâce au développement de l’outil informatique, le diagnostic des réseaux
d’assainissement peut être effectué au moyen des logiciels qui réalisent la simulation des
réseaux en prenant en compte la gestion en temps réel parmi les paramètres principaux dans
les formules de calculs. Ces méthodes permettent au concepteur de mieux comprendre le
fonctionnement des réseaux en temps de pluie. Ce qui facilite la prise des décisions les plus
adéquates aux problèmes liés aux réseaux d’assainissement.
Pour réaliser ce travail, nous avons opté en premier lieu des généralités sur les réseaux
d’assainissement, puis nous avons abordé la modélisation hydraulique de ces réseaux avec les
différentes étapes à suivre.
C’est dans ce contexte que se situe notre travail, et consiste en un travail de diagnostic du
réseau d’assainissement de la ville d’El Kouir, la ville de Lakhdaria (W. Bouira). Par le biais
d’un logiciel open source SWMM développé par U.S Environmental Protection Agency
(E.PA.) , l’étude de cas de la ville de Boujaad a été choisie en raison de son réseau
d’assainissement unitaire qui connaît des débordements fréquents.
Enfin nous terminerons notre travail par une conclusion générale et des perspectives
relatives à des sujets pouvant découler de ce travail.
Revue
bibliographique
sur les réseaux
d’assainissement
Chapitre I Revue bibliographique sur les réseaux d’assainissement
Chapitre I
Revue bibliographique sur les réseaux d’assainissement
Introduction
L’assainissement urbain est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et
l'évacuation des déchets liquides, des déchets solides.
Les réseaux d’assainissement, quelque leur nature, projeté au niveau d’une zone rurale, urbaine,
industrielle, permettent :
-D’évacuer les eaux pluviales et les eaux usées d’origine domestique, industriels et dans
certains cas eaux parasites claires ou de drainage, par temps de pluie ou par temps sec.
-De protéger l’environnement urbain et naturel, en minimisant les risques pour la santé.
-D’assurer la stabilité de tous les ouvrages.
Dans ce contexte, le dimensionnement d’un réseau d’assainissement est tributaire d’une étude
préliminaire qui consiste à énumérer les éléments de base, le système et le schéma de réseau afin
de procéder à un dimensionnement adéquat du réseau d’évacuation choisi.
Le traitement des eaux usées est une nécessité tant sur les points sanitaires, écologiques que
réglementaires. Les eaux usées non traitées participent à la dégradation des écosystèmes
aquatiques et peuvent être à l'origine de maladies graves.
Le réseau d’assainissement est composé de l’ensemble des ouvrages chargés (fosse septique,
lagunage) de la collecte et du traitement des eaux usées. Les eaux usées circulent par gravité
dans les canalisations, elles nécessitent parfois un « relevage » par l’intermédiaire d’une pompe
de relevage.
Le système de traitement doit tenir compte de l’habitat concerné. Dans les zones urbaines un
réseau d’assainissement collectif sera privilégié, dans les zones rurales l’assainissement non
collectif est préférable en raison de l’investissement financier important pour la mise en place
d’un réseau d’assainissement. [R.Bourrier, 1991].
drain de fondation
puisard de rue
égout pluvial
Par contre le tracé du réseau d’eaux pluviales dépend de l’implantation des espaces
producteurs du ruissellement des eaux pluviales sont rejetées directement dans le cours d’eau le
plus proche naturel soit-il ou artificiel. [SALAH. B, 2014].
égout sanitaire
égout pluvial
La démarche à suivre consiste à appliquer d’une manière plus ou moins fine, l’ensemble des
techniques d’études disponibles, à travers une méthodologie dont les principales sont les
suivantes : [ Bounader, 1998].
Dans le cadre du diagnostic, des interventions sur le site ont été effectuées dans le but
d’élaborer un recueil de deux sortes données, au préalable, pour la prise des connaissances et
les visites d’ouvrages in situ.
On distingue deux sortes de données nécessaires pour une étude de diagnostic :
Elles constituent l’ensemble des données nécessaires à un bon diagnostic qui vise à
déterminer, dans un premier temps, la nature et les causes d’un dysfonctionnement, et dans un
deuxième temps les conséquences qui en découlent.
Ces données sont relatives aux conséquences que peuvent avoir les différents
dysfonctionnements. Elles sont qualifiées de données d’orientation car elles servent à définir les
lieux et les types de pré-diagnostic à mettre en place.
I.7.2 Le pré-diagnostic
Après recueil des données, un examen est à entreprendre sur le réseau à partir d’un
pré-diagnostic qui est destiné à découvrir les points faibles du système d’assainissement et à
appréhender la sensibilité des milieux récepteurs.
Pour le diagnostic de l’état de notre réseau, nous préconisons diverses techniques à savoir [
Bounader. E, 1998] :
La mesure des débits des effluents à l’aide de débitmètres instantanés ou enregistreurs ou
des déversoirs portables.
Les essais de pression hydraulique ou à l’air pouvant être associés à un corrélateur
acoustique.
Les essais à la fumée ou par injection de colorant.
La recherche acoustique des branchements obstrués, inutilisés, ou abandonnés
L’inspection télévisée par caméra autotractée.
l’âge du collecteur
l’historique des réparations sur le collecteur
la présence d’arbres présentant un risque de pénétration de racines
l’existence de « points noirs », c’est-à-dire de tronçons occasionnant des désobstructions
récurrentes, et qui peuvent être la conséquence de désordres structurels sur les
canalisations.
la structure des chaussées.
la charge du collecteur, c'est-à-dire la hauteur de terre située entre le collecteur et le sol.
Ces deux types de diagnostic sont très liés, en effet ils sont complémentaires puisque des
problèmes hydrauliques peuvent avoir des conséquences sur la structure, et inversement
(exemple : les fissures provoquent des infiltrations en déstabilisent l'ouvrage par entraînement
des particules fines).
Conclusion
Dans ce chapitre, après avoir détaillé l’utilité de l’assainissement urbain , il ressort dette
analyse que les réseaux d’assainissement ont un grand impact sur l’environnement et la vie
publique des citadins.
Apres avoir détaillé le type de diagnostic des réseaux, on s’est focalisé sur l’utilité de la gestion
des réseaux d’assainissement en temps réel.
L’étude des modèles des réseaux d’assainissement peut s’avérer utile pour la gestion et le
diagnostic des réseaux d’une ville en temps réel, ce volet de recherche sera détaillé dans le
chapitre suivant.
Modélisation des
réseaux
d’assainissement
Chapitre II Modélisation des réseaux d’assainissement
Chapitre II
Modélisation des réseaux d’assainissement
Aspects théoriques
Introduction
Théoriquement, la modélisation numérique est un nouvel outil capable de décrire en détail le
fonctionnement d’un réseau et d’intégrer, en particulier, la présence éventuelle d’exutoires et
d’ouvrages de stockage des eaux pluviales. D’après les concepteurs de ces modèles et des logiciels,
la modélisation offre une évaluation optimale des capacités d’évacuation des ouvrages existants, au
cours d’un événement pluvieux donné.
Dans ce chapitre, on détaille les principaux aspects théoriques de la modélisation hydraulique qui
intervient dans la simulation des réseaux d’assainissement et leurs ouvrages.
Un modèle est défini comme la représentation simplifiée de tout ou partie des processus
représentant le phénomène hydrologique ou hydraulique par un ensemble de concepts
mathématiques, exprimés en langage mathématique et reliés entre eux dans des séquences
temporelles et spatiales correspondant à celles que l’on observe dans la nature.
• Variables d’entrée (variables indépendantes) : il s’agit des entrées du modèle, qui sont
essentiellement les chroniques de pluie, de température ou des intensités de pluies ;
• Variables de sortie (variables dépendantes) : il s’agit des sorties du modèle, qui sont
généralement les débits simulés à l’exutoire du bassin versant simulés a l’intérieur des
réseaux;
• Variables d’état : il s’agit des variables internes au système, qui évoluent en fonction du
temps et rendent compte de l’état du système à un moment donné. Typiquement, ces
variables sont les niveaux de remplissage des différents regards, ou les niveaux d’eau du sol,
etc.
Variables
Variables Modèle
Paramètres Variablesde
Variables
du modèle de sortie
d’entré Paramètres sorties
d’entrées
L’établissement d’une assise de comparaison entre modèles, est défini par certaines
qualités qu’on résume en [Benkaci, 2006] :
Dans le cas de l’hydrologie les modèles servent en premier lieu à représenter dans le temps le
cycle de l’eau, et permettent de transposer l’information climatique en information sur les
écoulements [Colombani Roche, v. Roche, 1988].
Dans le cas de la modélisation hydraulique des rivières, le modèle a pour rôle de réaliser des
aménagements sur un cours d'eau.
Comme pour tout projet amenant une modification sur l'écoulement de l'eau (pont au-dessus d'une
rivière, création de digues..), une modélisation hydraulique doit être réalisée afin de connaître les
conséquences de l'ouvrage sur l'écoulement de l'eau notamment en période de crue. Cette
vérification est faite afin de s'assurer que les conditions hydrauliques ne sont pas modifiées sur le
secteur aménagé, mais également en amont et en aval.
Le modèle hydraulique peut également servir à optimiser les aménagements envisagés. En effet,
en premier lieu, le modèle hydraulique consistera à analyser les impacts des tracés « bruts », puis à
étudier une série de mesures permettant d'éviter et de réduire les impacts constatés. Une fois ces
mesures prises en compte dans le modèle, les tracés optimisés seront déterminés et testés dans le
modèle.
On distingue généralement trois grands types d’approches pour la mise au point de modèles :
l’approche statistique, l’approche conceptuelle et l’approche déterministe ou mécaniste.
Depuis la première conception de modèles, plusieurs modèles sont apparus, et vu les différents
objectifs des modélisateurs, les modèles se sont diversifiés, et la classification des modèles peut se
baser sur plusieurs critères [Higy, 2000].
Dans notre cas, on détaille une classification des modèles basée sur la nature de leur formulation
mathématique.
Ces modèles cherchent à lier les différents variables ou grandeurs d’un système à une partie de
séries de données expérimentales en utilisant des techniques statistiques. Ces modèles ne
fournissent pas toujours des résultats satisfaisants vue que les ajustements sont dépendants de la
fiabilité des mesures.
Avantage
- domaine de validité des lois très étendu.
- nécessité de calage moindre.
- possibilité de prendre en compte les modifications de la physique du bassin -> études d’impact.
Inconvénients
- description fine de la géométrie et des paramètres -> réseau de mesures dense
- modèles lents -> souvent impossibles à utiliser en temps réel ->bases de scénarios (~ bases de
données). [V. Guinot, 2003].
Avantages
- réseau de mesures minimal (longues séries temporelles, mais en peu de points)
- nombre d’outils disponibles (régression, réseaux de neurones, Fourier, ondelettes, théorie du
chaos)
- modèles très rapides (important pour le temps réel!)
Inconvénients
- productivité parfois douteuse (Ex. Fourier pour la prévision des débits!)
- les paramètres de la fonction de transfert n’ont généralement pas de signification physique
= ( )− ( ) (II.4)
Pour exemple le réservoir sol et/ou Rivière est modélisé par un système de relations telles que :
= ( )− ( , , )− ( , , ) (II.1)
= ( , , )− ( , , ) (II.2)
= ( , , )− ( , , )− ( , ) (II.3)
La plupart des modèles conceptuels utilisés en hydrologie sont des modèles à réservoirs, c'est-
à-dire que le fonctionnement du système est assimilé au fonctionnement d’un réservoir, ou de
plusieurs réservoirs en série ou en parallèle.
+ . + . = . ( − )+ (μ − ). . ( . )
(a) (b) (c) (d) (e) (f)
-(II.5) est l’équation de la continuité, elle traduit la conservation des volumes transités.
Les hypothèses fondamentales sous lesquelles les équations de Saint-Venant sont vérifiées sont les
hypothèses des écoulements filaires dits graduellement variés. Ces hypothèses peuvent se résumer
ainsi :
1. Le mouvement du fluide est considéré comme unidimensionnel et suppose négligeables les
effets d’une éventuelle différence de niveau dans une section mouillée;
2. La surface du fluide est graduellement variable, ce qui est équivalent à dire que la
distribution de pression sur une verticale est hydrostatique, et que l’accélération verticale est
négligeable;
3. La distribution des vitesses sur uns section mouillée est supposée uniforme (écoulement par
tranches);
4. Les pertes par frottement dans les écoulements non permanents ne sont pas différentes des
pertes de charge dans les écoulements permanents. Elles peuvent être réduites au seul
paramètre J.
5. La pente moyenne du fond est suffisamment faible pour qu’on puisse prendre : sinα
= tgα = α, ou α est l’angle entre le fond et l’horizontale.
- Les données d’entrée traduisant les caractéristiques des différents éléments de la schématisation
préalable (description de la topologie des bassins versants et des réseaux), sont également les
données indispensables à la description du modèle mathématique pour un logiciel de simulation.
b-Données d’urbanisme : elles permettent de caractériser les conditions actuelles et futures du site
étudie. Ces donnes se basent sur :
-Études antérieures (assainissement, urbanisme, environnement, ...) ;
-Plans d'occupation des sols (POS) ;
c-Données hydrologiques : Données relatives au bassin versant étudié: ces données concernent, la
zone d'étude (topographie, urbanisation actuelle et prévisible, industries et activités présentes et
pressenties), la climatologie locale (pluviométrie, température,..), la géologie et l'hydrogéologie
locale (position et variation des nappes, ..). Les pluies de courte durée (ou courbes IDF) sont les
principales données hydrologiques.
d-Données hydrauliques : Les données à collecter sont celles relatives à la consommation d’eau
potable, à la population, au réseau d’assainissement et a son fonctionnement et au bassin versant
étudié :
Données relatives à la consommation d’eau potable: Ces données seront collectées auprès de
l’exploitant sous la forme des consommations annuelles (pour plusieurs années), particulières ou
industrielles.
• Données relatives à la population : La population existante sera déterminée à partir du dernier
recensement disponible et actualisée à partir d’informations plus récentes fournies par les services
municipaux. Comme pour la consommation d’eau potable, les données relatives à la population
seront discrétisées de façon à ce que le Chargé d’Etude puisse affecter ces données à chaque bassin
versant défini lors de la schématisation. L’évolution de la population à court, moyen et long terme
devra également être prise en compte, afin de pouvoir l’intégrer le cas échéant dans les scénarios de
simulation en phase d’exploitation du modèle.
- La mesure de la pluie : elle est essentielle puisque les précipitations représentent la variable
d’entrée du système d’assainissement. La pluie est un phénomène variable dans le temps et l’espace
et sa mesure est généralement faite point par point et exprimée en terme d’intensité en fonction du
temps (ou hyétogramme).
-Les mesures de débit et de pollution : doivent se faire de façon simultanées, en temps sec ou en
temps de pluie et sont elles aussi déterminantes puisqu’elles représentent les deux plus importantes
variables de sortie du système d’assainissement. Leurs mesures se font généralement en termes de
débit et concentration en fonction du temps (hydrogramme et pollutogramme). [Maksimovic1986].
« Une campagne de mesures par temps de pluie ne s’improvise pas et doit répondre à des objectifs
précis qui auront été définis préalablement en fonction des besoins de l’utilisateur final des
résultats. Il sera ainsi possible de faire toutes les mesures nécessaires et rien que les mesures
nécessaires » [Bertrand-Krajewski 1996]
Il est donc indispensable d’analyser les différentes données disponibles et de les critiquer.
La simulation de l’écoulement non permanent nous permet d’observer non seulement l’étendue
maximale de la zone inondée, mais aussi le développement de l’inondation à travers toutes ses
phases intermédiaires.
L’écoulement non permanent peut être simulé unidimensionnel (1D) ou multidimensionnel (2D
et 3D). Les dimensions portent sur l’orientation spatiale des vecteurs de mouvement de l’eau.
Modélisation 1D: on considère les vecteurs de mouvement dans le plan sur lequel se réalise
l’écoulement, parallèles à l’axe du cours d’eau et entre eux.
Modélisation 2D: on considère les vecteurs de mouvement dans le plan sur lequel se réalise
l’écoulement, dans toutes les directions possibles.
Modélisation 3D: on considère un mouvement dans toutes les 3 directions spatiales.
Couplage de modèles 1D et 2D
Lors des crues il apparaît souvent que la majeure part du débit continue à emprunter le lit principal
où une modélisation 1D parvient à bien rendre compte des variables hydrodynamiques principales
(niveau d’eau, vitesse moyenne, contrainte moyenne, etc) tandis qu’une partie plus faible est
dérivée vers le lit majeur en des écoulements éventuellement multiples aisément modélisables en
2D mais difficilement en 1D dès que l’organisation en biefs indépendants évolue avec le temps.
Cette configuration conduit à proposer une modélisation 1D pour le (ou les) lit principal et 2D pour
le lit majeur.
La modélisation 2D du lit majeur permet de gérer aisément les obstacles linéaires (tels que les
remblais) ou locaux (tels les bâtiments) qui souvent y sont présents [Paquier, 2002].
La modélisation 1D est utilisée avec succès dans les canaux rectangulaires, ainsi que dans les
lits mineurs des cours d’eau, caractérisés par un écoulement surtout laminaire. En cas de débits
élevés (débits de crues), lors des débordements dans le lit majeur (plaine d’inondation),
l’écoulement perds son caractère laminaire, ce qui permet aux vecteurs de mouvement de s’orienter
dans toutes les directions planes. Bien que la modélisation 1D dispose des techniques pour traiter ce
changement du régime d’écoulement, l’emploi de la modélisation 2D assure les meilleurs résultats.
D’après Vasquez (2010) : Les modèles 3D utilisés doivent pouvoir représenter, dans un premier
temps, l’ensemble des recirculations mesurables dans un bassin. Dans un deuxième temps, les
modèles de transport solide doivent permettre de retrouver les zones de dépôt. Une démarche
spécifique utilisation le code de calcul fluent a permis de mettre au point une méthodologie
d’utilisation de la modélisation 3D de l’hydraulique et du transport solide appliquée aux ouvrages
Bien que très fréquemment utilisés dans les réseaux d’assainissement, le fonctionnement de ces
ouvrages de déversement n’est que très partiellement connu, ceci est du au fonctionnement
complexe de ces ouvrages, tels que le fonctionnement des déversoirs d’orages ou des jonctions,
L’objectif principal de cette simulation est de maitriser le fonctionnement hydraulique des
réseaux d’assainissement par temps de pluie.
Conclusion
La modélisation des écoulements dans les réseaux d’assainissement et des rivières revêt une
importance capitale pour la gestion des réseaux. En effet, elle permet :
d’envisager le fonctionnement des ouvrages pour tous les types d’événements pluvieux :
fables moyens, forts, très forts.
D’utiliser les techniques d’évacuation, mais également de rétention, ralentissement et
infiltration (dites « alternatives ») de façon à disposer d’un système modulaire présentant
plusieurs modes de fonctionnement adaptes à ces différents évènements.
Aménager l’espace urbain pour supporter à moindre mal les défaillances des ouvrages.
Cependant, on doit insiste sur les étapes de calcul et la méthodologie a suivre avant toute
exécution d’une simulation hydraulique sur ordinateur.
Etapes de
Modélisation des
réseaux
d’assainissement
Chapitre III Etape de Modélisation des réseaux d’assainissement
Chapitre III
Etapes de Modélisation des réseaux d’assainissement
Introduction
Pour décrire la réalité complexe de l’hydraulique et de la pollution en réseau d’assainissement, un
important effort de développement des modèles mathématiques a été réalisé depuis trente ans. Cet
effort a été grandement favorisé par le développement des moyens informatiques.
Ainsi, il est important de faire quelques rappels sur les modèles, les différentes approches
modélisatrices et les différentes étapes à suivre.
La modélisation peut ainsi apporter une solution en termes de résultats. Toutefois, le choix du
modèle ainsi que la méthode de résolution vont complètement conditionner la qualité de la solution.
Après la construction du modèle mathématique, la phase de calage est une phase essentielle pour
toute étude de modélisation. Le calage est à réaliser pour le temps sec et le temps pluvieux. Il utilise
donc les données événementielles abordées à l’étape précédente.
Le calage est réalisé en hydraulique, puis dans le cas des mesures de la pollution et pour chacune
des phases en temps sec puis en temps de pluie.
La mise au point de la partie pollution se fera en premier lieu pour les MES (particulaire), puis pour
le NH4 (soluble), puis pour les autres polluants.
Les premières simulations sont réalisées pour le temps sec en tenant compte des périodes
saisonnières pour intégrer l’influence des eaux de nappe et de l’activité sociale.
Concernant le temps de pluie, les simulations sont réalisées avec un ou plusieurs événements
selon les données dont on dispose.
C’est en fait la qualité des résultats du calage, alliée à la cohérence des paramètres calés, qui
permettront de passer à la phase de validation. Il est difficile de décrire de manière exhaustive tous
les paramètres de calage possibles.
III.2.3.1 Les paramètres importants sur lesquels un travail précis doit permettre le calage
On peut citer, par ordre d’apparition des phénomènes, les paramètres les plus importants (liste
non exhaustive), sur lesquels un travail précis doit permettre le calage :
a) Pour l’hydraulique
Pluie
- la neutralisation de la pluie, qui correspond à la partie de la pluie ne participant pas au
ruissellement ;
- le coefficient de ruissellement, qui correspond à la partie de la surface active participant au
ruissellement ;
Réseau
- la rugosité des collecteurs ;
- les coefficients de débit des ouvrages spéciaux.
Cependant, vu la complexité des systèmes dans les collecteurs, Vasquez (2010) propose les
recommandations suivantes :
Utiliser une discrétisation temporelle implicite pour simuler un problème stationnaire.
Utiliser une discrétisation temporelle explicite pour simuler un problème transitoire.
Eviter l’utilisation des schémas classiques, en général, sauf si l’écoulement à simuler ne
présente pas de discontinuités.
Utiliser le solveur (algorithme) pour calculer les flux.
Utiliser les schémas TVD pour simuler des écoulements à fortes discontinuités, ces schémas
ne sont pas pertinents pour écoulements ne présentant pas de discontinuités.
III.2.4 Validation
Après le calage du modèle, la phase de validation est également une phase indispensable à toute
étude de modélisation. Comme pour le calage, la validation est réalisée pour le temps sec (si l’on
dispose de plus d’une campagne de mesures de temps sec), mais surtout pour le temps pluvieux, et
utilise donc également les données événementielles.
La phase de validation consiste, à partir des paramètres calés et figés, à contrôler que les réponses
du modèle sont identiques à celles observées pour au moins deux événements pluvieux différents de
celui utilisé lors du calage. Si tel n’était pas le cas (particularité d’une précipitation, problème de
mesures…), il faudra, en fonction des cas :
- Choisir une autre pluie de calage si aucune pluie de validation ne permet de confirmer le calage et,
ensuite, assurer une nouvelle validation. Après analyse, il faudra justifier les problèmes rencontrés.
- Choisir une autre pluie de validation, si l’une des pluies de validation ne confirmait pas le calage
et d’autres simulations en validation. De même que précédemment, il conviendra d’expliquer les
difficultés rencontrées.
Si des données plus nombreuses sont disponibles, l’idéal est d’appliquer la même méthode que
précédemment.
Si le calage a été correctement effectué, les résultats doivent être de bonne qualité sans que l'on ait
besoin de corriger les paramètres du modèle. Toutefois, les pluies présentant le plus souvent des
caractéristiques non homogènes, certaines distorsions entre résultats et mesures, si elles restent
limitées, peuvent subsister sans remettre le modèle en cause.
Comme lors de la phase de calage, c’est la qualité des résultats en phase de validation qui
permettra de passer à la phase d’exploitation du modèle.
La validation peut être menée en différentes phases, traditionnellement on cite [Zug.M, Vazquez.J,
2010]:
1. une validation événementielle (échelle de la pluie isolée).
2. une validation sur des chroniques de pluies (échelle de quelques jours à un mois environ)
3. une validation sur des longues durées (d’une à plusieurs années).
La modélisation comporte une partie hydrologique et une partie hydraulique. Cette étape est
essentielle puisqu’elle permettra la modélisation qualitative et qu’il existe des interactions entre
l’hydrologie et le lessivage des surfaces et entre l’hydraulique et le transport solide en collecteur.
Ce sous modèle permet de déduire la pluie nette de la pluie brute par plusieurs méthodes :
III.3.1.1.a Modèles classiques : Quantification des pluies : les Courbes IDF (Intensité-Durée-
Fréquence)
Un des moyens d’analyser les événements pluvieux disponible est la représentation sous forme de
courbes IDF (Intensité-Durée-Fréquence).
Les courbes donnent la fréquence (ou période de retour) au cours d’un événement pluvieux d’une
intensité maximale moyenne pendant une certaine durée. L’événement pluvieux caractérisé est
utilisé en entrée d’un modèle hydrologique simple pour déterminer la probabilité de défaillance des
ouvrages de stockage ou d’évacuation des eaux pluviales.
Lois de pluviosité
L'analyse des pluies a permis de définir deux lois générales de pluviosité qui peuvent s'exprimer
de la manière suivante :
Pour une même fréquence d'apparition - donc un même temps de retour - l'intensité d'une
pluie est d'autant plus forte que sa durée est courte.
Ou encore, en corollaire, à durée de pluie égale, une précipitation sera d'autant plus intense
que sa fréquence d'apparition sera petite (donc que son temps de retour sera grand).
Ces lois permettant d'établir les relations entre les intensités, la durée et la fréquence d'apparition
des pluies peuvent être représentées selon des courbes caractéristiques : on parle généralement
de courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF) (Figure III.3). La notion de fréquence est en faite
exprimée par la notion de temps de retour.
Représentation analytique
Différentes formules sont proposées pour représenter l'intensité critique d'une pluie en fonction
de sa durée.
La forme la plus générale (avec T variable) est la suivante :
∗
= (III.1)
( )
Avec :
i : intensité totale [mm/h], [mm/min] ou intensité spécifique [l/s.ha],
T : période de retour en années,
t : durée de référence [h ] ou [min],
k, a, b, c : paramètres d'ajustement.
= (III.2)
Avec :
i: intensité maximale de la pluie [mm/h],
t: durée de la pluie [minutes ou heures],
T : intervalle de récurrence (ou temps de retour) [années],
a,b: constantes locales, dépendant généralement du lieu (0.3<0.8).
Pour une fréquence de dépassement donnée, cette formule de Montana a été adaptée pour la
Suisse et a abouti à la formulation suivante [Bürki et Ziegler, 1878] :
= (III.3)
√
Où est une constante définie localement et qui varie selon le lieu géographique de l'observation.
Les courbes IDF sont présentées selon un découpage en zones d’égale intensité, et un tableau dans
lequel figurent les valeurs de K en fonction du temps de retour, ainsi que les valeurs de B pour ces
différentes zones. Elles s'expriment par :
= (III.4)
Où :
r : intensité spécifique moyenne d'une pluie d'une durée de t minutes atteinte ou dépassée en
moyenne une fois toutes les T années [l/s/ha],
K : coefficient fonction du lieu et du temps de retour et B une constante de lieu [min].
C'est un modèle empirique a été développé durant les années 1930. Il exprime la décroissance
exponentielle, au cours d’une averse, de la capacité d’infiltration du sol i(t) depuis une valeur
initiale imax jusqu’à une valeur limite imin qui exprime le potentiel d’infiltration à saturation.
On observe en effet que la capacité d’infiltration d’un sol diminue très rapidement au début de
l’infiltration mais par la suite, la décroissance est plus progressive et tend en règle générale vers un
régime constant, proche de la valeur de la conductivité hydraulique à saturation : imin= Ks
Le modèle d’Horton consiste à exprimer la capacité d’infiltration normale –d’un sol sous la forme
suivante:
f(t) = imin + (imax – imin ) e-kt (III.5)
Avec :
imax = capacité d’infiltration maximale du sol en mm/h ;
imin = capacité d’infiltration minimale du sol saturé mm/h ;
k= constante de temps t positive.
Limite de la méthode d’Horton
Ce modèle donne une bonne approximation des courbes d’infiltration dans un sol saturé dans son
horizon superficiel ou dans un sol fortement végétalisé, elle convient en revanche très mal pour les
sols nus et secs où les problèmes d’interface eau /air dans la zone superficielle sont important.
Principe
L’eau infiltrée s’écoule vers le bas à travers le sol avec une ligne abrupte séparant les zones
mouillée et sèche.
Hypothèses :
Le processus d'infiltration de l'eau dans le sol est le suivant : la pluie qui arrive sur le sol y
pénètre régulièrement selon un front d'humidification qui progresse en profondeur sous l'effet
des forces de gravite et de succion.
Expression
.
( )= +
( )
(III.6)
Avec :
( )
( )= : infiltration cumulée.
F(t) : infiltration cumulée.
Δθ=θs-θi : différence entre humidité à saturation et humidité initiale.
Ks : conductivité hydraulique à saturation mm/h ;
Ψ : potentiel matriciel au niveau du front d’humidité initiale.
Ce modèle permet une approximation acceptable des phénomènes physiques puisqu’il considère
explicitement le contenu en eau initial du sol, et s’applique à des conditions de précipitations
variables. La difficulté de son utilisation réside dans l’estimation des paramètres de base.
Principe
La précipitation qui tombe sur un bassin peut être séparée en trois composantes :
Le ruissellement (Q), la rétention sur le bassin (F) et les pertes initiales (Ia).
Hypothèse
= (III.7)
Avec :
P : Hauteur cumulé d’eau depuis le début de la pluie en mm ;
Q : Volume total d’eau ruisselé depuis le début de la pluie en mm ;
S : représente la rétention potentielle maximale.
La rétention se produisant réellement sur le bassin F=(P-Ia)-Q
( )
Ce qui donne : =
( )
Figure III.6 : Précipitations et volumes produits cumulés pendant une averse d’intensité
[Maidement.D ; 1992].
Il s’agit d’un modèle conceptuel qui représente le bassin versant comme un canal rectangulaire à
surface libre.
Figure III.7: Représentation d’un bassin versant par un canal rectangulaire (A=B*L).
Avec :
. ( )
Sh(t) = B. h(t) et Rh(t) = car h(t) << B
. ( )
Enfin une équation de conservation du volume (ou loi de stockage) relie à chaque pas de temps, la
hauteur de la lame d'eau qui ruisselle h(t) aux débits entrants Qe (t) et sortants Qs (t) :
( )
= Qe (t) - Qs (t) (III.11)
Et l’équation de continuité :
( )
= ( )− ( ) (III.14)
Avec :
K : paramètre unique du modèle homogène a un temps appelé lag-time ou temps de réponse (S).
Qe(t) : débit de pluie nette (m3/s) ;
Qs(t) : débit à l’exutoire (m /s) ;
Vs(t) : volume instantané stocké dans le bassin versant (m3).
La combinaison des équations (a) et (b) donne l’équation des réservoirs non linéaires.
= − ( − ( − )) (III.15)
.
L’équation est résolue, en fonction du temps, selon la méthode itérative newton raphson, afin
d’obtenir la valeur de d2.Une fois cette valeur est connue, le débit ruisselé et calculé par (b).
Dans toutes les méthodes hydrologiques utilisées en modélisation le temps est un élément
principal dans la détermination des débits, depuis la fonction de production (évolution de la capacité
d’infiltration) jusqu'à la fonction du transfert (évolution des débits). Par contre en méthode de
Caquot le débit est instantané et l’infiltration est constante (coefficient de ruissellement).
III.3.2 Modélisation : hydraulique
Le ruissellement des surfaces imperméables, les eaux usées et autres apports, sont alors
localement injectés dans le réseau d’assainissement et s’y propagent de manières très diverses.
Le réseau est alors constitué de collecteurs de différentes caractéristiques et d’un certain nombre de
singularités comme des déversoirs d’orage, des regards de visite.., singularités dont le
fonctionnement hydraulique est parfois « mal » connu.
( )
= ( )− ( ) loi de conservation des débits (III.16)
Un réseau d’assainissement peut contenir de nombreux ouvrages spécifiques, qu’il est difficile de
détailler ici et seuls les déversoirs et bassins d’orage seront brièvement abordé ici.
sont les véritables « soupapes de sécurité » du réseau d’assainissement et donc des vecteurs
privilégiés de la pollution vers des milieux naturels. Il existe de nombreux types de déversoirs et
ceci tant au niveau de leurs géométrie que de leur fonctionnement. Plusieurs investigations ont été
menées pour comprendre le fonctionnement des déversoirs d’orage et permettre leur modélisation
[El Khashab & Smith, 1976], [Hager, 1986].
Le principe de fonctionnement est présenté schématiquement à la Figure III.10 et III.11.
Figure III.10:Schéma d’un déversoir d’orage. Figure III.11:Schéma de principe d’un système
global de bassin d’orage.
Compte tenu des difficultés et limites associées aux diverses méthodes d’obtention de la ligne
d’eau et/ou du débit déversé (Méthodes empiriques, énergie spécifique constante, …), nous avons
choisi d’ajouter au système d’équation de Barré de Saint Venant sous forme conservative un terme
de déversement pour tenir compte du débit déversé par l’intermédiaire du déversoir d’orage. Il
s’agit donc à nouveau des équations de Barré de Saint-Venant pour lesquelles la discontinuité
représentée par le ressaut hydraulique est une caractéristique hydraulique incontournable à
modéliser. [Buyer, 2002].
L’objectif de cette étude est d’évaluer la sensibilité de la loi de déversement en fonction des
conditions aux limites hydrauliques. Ce travail consiste à bâtir une série de modèles de déversement
sous différentes contraintes hydrauliques amont et aval pour un même déversoir. On cherche ainsi à
tester la sensibilité de l’évaluation du débit en fonction de la position des capteurs de mesure. On
pourra ainsi estimer l’erreur sur le débit déversé. La finalité est la recherche de la position des
ENSH 2016 Page 43
Chapitre III Etape de Modélisation des réseaux d’assainissement
capteurs de hauteur afin qu’ils soient le moins sensibles aux variations incontrôlées des conditions
aux limites.
Le modèle construit est maintenant calé et validé par rapport aux mesures de terrain effectuées. Il
est donc censé représenter la réalité de façon satisfaisante, avec désormais pour seul paramètre
d’entrée la pluviographie. A partir de là, il faut définir des pluies de projet adaptées aux différents
scénarios de simulations envisagés, qui permettent de répondre aux objectifs de l'étude.
Le choix des pluies de projet va dépendre des objectifs de l’étude, mais on peut a priori distinguer
trois groupes de pluies de projet :
1) Les pluies permettant de simuler le fonctionnement quantitatif global du réseau (hydraulique).
2) Les pluies permettant de simuler le fonctionnement quantitatif et qualitatif global du réseau
(hydraulique et pollution).
Conclusion
L’objectif visé dans ce chapitre est de détailler les différents étapes à suivre pour la modélisation
des réseaux d’assainissement tels que la collecte des donnés, le calage, la validation et l’exploitation
du modèle, ainsi que les différents fonctions de transformations pluie-débit par modélisation
hydrologique, hydraulique.
Pour une meilleure maitrise de la modélisation des réseaux d’assainissement, une application sur
un réseau d’assainissement sera détaillée dans le chapitre suivant.
Simulation des
réseaux par
le logiciel SWMM
Chapitre IV Simulation des réseaux par le logiciel SWMM
Chapitre IV
Simulation des réseaux par le logiciel SWMM
Introduction
Les logiciels destinés à la conception des réseaux sont généralement plus sophistiqués et
permettent d’analyser le comportement des réseaux à une échelle plus fine. On peut dans ce cas
distingué également si le logiciel permet de simuler ou non les écoulements en charge, ce qui
pourra évidemment devenir un critère de choix important si on doit simuler par exemple le
comportement d’un réseau existant soumis à une précipitation très importante.
Certains logiciels comme le logiciel SWMM (Storm water Management Model) peuvent
permettre une simulation autant en continu que pour un événement unique alors que d’autres
logiciels n’acceptent qu’un événement pluvieux à la fois [Huber,W.C,1985].
Ce programme permet la simulation du comportement des eaux pluviales tant d’un point de
vue quantitatif que qualitatif. Il est particulièrement bien adapté au bassin urbain pour le calcul
des réseaux d’assainissement simples ou complexes et s’applique soit pour des évènements
ponctuels ou pour des simulations continues.
Le logiciel SWMM est certainement le plus complet et le plus populaire de tous les modèles
disponibles. Bien qu’originalement ce modèle fût développé pour l’analyse des problèmes de
qualité des eaux dans le ruissellement urbain, il est utilisé en grande partie pour des applications
de drainage.
Les infiltrations;
La transformation pluie débit;
L’accumulation en période de temps sec et le lessivage en période de pluie de neuf polluants;
La qualité des eaux usées et les dépôts en conduite en période de temps sec;
Le transfert dans le réseau des hydrogrammes, et les phénomènes de sédimentation et de mise
en suspension;
Le fonctionnement des différents procédés de traitement d’une station d’épuration.
Pour simuler les réseaux d’assainissement, le logiciel SWMM présente deux subroutines
principales de données : hydrologies et hydraulique :
Tableau IV.1: Tableau récapitulatif des méthodes utilisé par le logiciel SWMM
Hydrologie Hydraulique
Le modèle de Horton
Paramètres à introduire sur SWMM :
-Min. infil. Rate(fc) : capacité d’infiltration minimale du sol.
-Max. infil. Rate(f0) : capacité d’infiltration maximale du sol.
-Dacay time : durée pour passer d’un sol saturé à un sol complètement sec,(usuellement 2 à 14
jours).
-Max volume : volume maximum infiltrable.
Notre étude concerne l’agglomération de la partie est de lakdaria appelé El Kouir dans la
wilaya de Bouira.
Le tissu urbain du cartier EST de lakhdaria ne cesse de s’agrandir durant ces 15 dernières
années vu l’exode des habitants des villages environnants vers le chef lieu de la commune due
aux circonstances qui ont marqué la région.
Le réseau existant de type unitaire, est destiné à drainer les surfaces se trouvant sur la bande
longeant la Route Nationale 05 sur une surface de 35 ha environ. Ce réseau est dans un état très
dégradé avec des obstructions avancées, suite à des inondations en période d’hiver. Les odeurs
désagréables se propagent en période estivale. Les rejets sont rassemblés vers les stations de
relevage d’où la nécessité d’établir une étude afin d’établir un schéma adéquat au tissu de la
ville.
La préparation des données est l’étape la plus difficile en modélisation vue le nombre de
paramètres importants à déterminer surtout au niveau des bassins versants et vue la difficulté
d’évaluer certains paramètres tels que l’imperméabilisation.
Pour la simulation des pluies de projet de notre réseau, nous avons choisi des périodes de
retour de 10 ans élevées dans le but de détecter les points du réseau sensibles au risque de
débordement lors d’événements pluvieux particulièrement intenses.
Note : la durée des pluies de projet de cinq heures, mais les simulations sont effectuées sur une
durée de six heures, la dernière heure étant consacrée à l’observation de la décrue dans les
réseaux.
Tableau IV.2 : valeurs de la pluie de projet double triangle symétrique (source : ANRH)
Démarche à suivre
1. Créer un nouveau projet, lui attribuer un titre en l’enregistrer dans un fichier;
2. Incrémenter le projet et étiqueter les objets : voir le tableau IV.3
Tableau IV.3: Etiquetage des paramètres
Paramètres Etiquettes
précipitation RG
Sous bassin S
Exutoire OUT
Conduite C
Jonction J
Hauteur d’eau stockée sur Mm 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3
les surfaces imperméables
(Dstore-imprev)
Hauteur d’eau stockée sur Mm 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3
les surfaces imperméables
(Dstore-prev)
Pourcentage de la surface % 25
impérméable dépourvue de
stockage dans les
dépressions du sol (%zero-
imperv)
Modèle d’infiltration : Cuve number
Note : On choisie le « cuve number »modèle d’infiltration vue la disponibilité des paramètres.
J1 90.27 3
J2 85.11 3
J3 82.95 3
J4 76.88 3
J5 74.4 3
J6 72.82 3
J7 73.42 3
J8 66.85 3
J9 81.52 3
J10 75.4 3
J11 70.24 3
J12 67.41 3
J13 73.68 3
EXUT 50.09 3
Lier les SBV aux nœuds/jonctions du réseau qui reçoit les eaux ruisselant sur le
BV
Note : l’onde dynamique est plus précise que celui de l’onde cinématique, puisque il ne néglige
pas les termes d’inertie, d’accélération convective et de pression.
8. Exécution de la simulation :
9. l’étape suivante consterne les valeurs des débits des eaux de pluie et les eaux usées ;
Les nœuds J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7 J8
Eaux pluviales 0.2 0.28 0.3 0.39 0.42 0.62 0.98 3.01
(m3/s)
Eaux usées 0.006 0.008 0.01 0.052 0.09 0.01 0.03 0.1
(m3/s)
Remarque :
L’annexe 01 explique les étapes de saisie des données de base nécessaires dans le logiciel.
La simulation est relativement correcte, puisque les erreurs sur la conservation de la masse
sont négligeables, pour le modèle de ruissellement (-0.05), comme pour le modèle de transfert
(0.01).
1. Capacité du réseau :
La capacité de transfère de flux de chaque tronçons du réseau est traduite par le rapport du
débit véhiculé au débit admissible de celui-ci. La figure suivante illustre la capacité
maximale du réseau lors de l’événement pluvieux.
À titre représentatif, nous choisissons les deux tronçons de notr réseau pour représenter les
hydrogrammes des débits :
- Tronçon C3 :J2-J4 ;
- Tronçon C4 :J4-J13.
Figure IV.7 : variation des débits dans les deux tronçons C3-C4.
Le débit de pointe dans C4 est moins par rapport au débit dans C3 donc il y’a une perte
quelque part(en marque débordement).
Les débits de pointe des deux conduites C3 et C4 sont respertivement de 0.7 m3/s et 0.62 m3/s.
3. Vitesse d’écoulement :
D’après la figure ci-dessus, le tronçon C13 est le siège d’une vitesse dépassant les 4.14 m/s. de
ce fait, il est nécessaire de voir l’évolution de la vitesse dans ce tronçon du temps. (figure IV.9).
On remarque que la vitesse maximale dépasse 4,14 m/s, pendant plus que 30 min, ce qui peut
provoquer le phénomène d’érosion des parois.
4. Régime d’écoulement
On constat alors que la plupart des tronçons sont le siège d’un régime torrentiel (F>1), sauf les
tronçons C8 et C10 qui portent une valeur de nombre de froude inférieur à 1 (régime fluvial). Le
passage du torrentiel au fluvial peut se manifester par un ressaut hydraulique, par conséquent
des écoulements diphasiques a entrainement d’air peuvent avoir lieu, et provoquer même un
dégagement des gaz dissous dans les regards de visite des eaux usées évacuées. Ces phénomènes
suscitent a prévoir des dispositifs d’aération dans ces regards pour la bonne aération de
l’écoulement par des évents par exemple. Donc on proposera de maintenir un dispositif
d’aération aux regards surtout pour faciliter le dégagement des gaz toxiques.
La simulation est effectuée par le modèle complet de Saint-Venant, ceci permet une
visualisation réaliste et animée de l’évolution de la ligne d’eau dans les conduites avec prise en
compte de l’influence aval.
Pour une durée totale de pluie de 5h, la réponse hydraulique du réseau n’est pas parfaite le
logiciel SWMM5 a fait ressortir certain nombre d’insuffisance de capacité, donc débordement
dans les nœuds J4 et J 13 qui est provoqué par la surcharge des conduites.
A partir de ces lignes d’eau obtenues sur ce tronçon du réseau, comme cite précédemment, ce
problème montre un peu le male fonctionnement du réseau du fait que sa durée de réponse
dépasse les 40 minutes.
On remarque aussi sur cette branche que le réseau a atteint sa capacité maximale au bout de
4h 15 min.
Remarque :
Les tableaux descriptifs des différents résultats de la simulation sont donnés dans l’annexe 02.
Conclusion
A travers cette recherche, nous avons pu évaluer les résultats de la modélisation dans les
études du réseau d’assainissement de la ville d’El-kouir en utilisant le logiciel SWMM5.
La simulation du réseau d’assainissement a révélé les points suivants :
Le réseau en question ne répond pas aux exigences d’évacuation des eaux usées ou
pluviales ;
Pour un événement pluvieux d’une occurrence décennale, on a un risque d’inondation
remarquable sur les points sensibles du bassin ;
Vu le nombre important des points de débordement dans le réseau (pour la simulation
dynamique), pour la même pluie, toutes les conduites sont sous-dimensionnées.
Pour le dimensionnement des réseaux, on doit prendre en considération non seulement la
population à l’horizon mais aussi le changement des surfaces perméables (diminution
d’infiltration) qui provoque un excès de volume ruisselé qu’il faut l’évacuer.
En vue de réhabiliter le réseau et de rendre le réseau conforme, mous avons opté pour les
solutions suivantes :
- Renouveler les collecteurs où il y a débordement en adaptant de nouveaux diamètres ;
- Réaliser des pentes moins fortes en créant des chutes successives au niveau des regards, ce qui
permettra de respecter les vitesses admissibles et de satisfaire les contraintes du calage des
collecteurs.
CONCLUSION GENERALE
Ainsi la modélisation des réseaux d’assainissement est devenue un outil de gestion des réseaux et
de diagnostic en temps réel.
Dans ce mémoire, nous avons abordé la modélisation des réseaux d’assainissement en deux
volets :
-D’abord sous un aspect théorique ou nous avons détaillé les principaux modèles en hydrologie et
en hydraulique.
Puis nous avons abordé les étapes nécessaires de la modélisation des réseaux d’assainissement,
où nous avons mis le point sur la problématique des données dans les modelés.
-En deuxième lieu, nous avons pris en compte l’aspect pratique de cette modélisation en mettant
en exécution la simulation d’un réseau d’assainissement par un le logiciel SWMM.
Cette recherche nous a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives dans les études des réseaux
d’assainissement, suite à l’essor qu’a connu l’hydraulique numérique, et d’approcher la réalité des
écoulements par des puissants outils de calcul tel que le logiciel SWMM5, permettant la résolution des
équations inextricables dans le passé. En effet, ce logiciel nous a permis la simulation du
fonctionnement hydraulique d’un tel réseau et mis en évidence un dysfonctionnement dans la
conception du réseau d’assainissement.
Enfin, pour conclure, on doit insister sur la nécessité de la vulgarisation de la modélisation des
réseaux d’assainissement comme outil de gestion et de diagnostic en temps réel, et qui doit être testé
sur un ensemble de réseaux plus important en Algérie.
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Fédérale de Lausanne, pp. 300.
[28] Huber, W. C., Heaney, J.P, 1985. Storm Water Management Model (SWMM)
Bibliography. Environmental Research Laboratory, Office of Research and Development, US
Environmental Protection Agency.
[33] PAQUIER.A, 2002. Modélisation des écoulements en rivière en crue: pour une utilisation
adaptée des équations de Saint Venant. Mémoire d’Habilitation à Diriger des Recherches,
Université Claude Bernard Lyon, pp.42.
Références bibliographiques
[34] PATANKAR.S.V & SPADLING.D.B, 1972. A calculation procedure for heat, mass and
momentum transfer in three-dimensional parabolic flows. Internati onal Journal of Heat and
Mass Transfer, pp. 1787.
[35] ROCHE, 1988. Les modèles. In : Gestion des eaux : automatisation, Information et
télégestion, Tome 3, Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, pp.133-166.
[37] SALAH. B, 2014. Assainissement des eaux usées et pluviaux des agglomérations, ENSH.
Blida.
[38] SEMSAR Yazdi A.A, 1995. Mise au point d'une méthodologie d'évaluation et de
comparaison des modèles de simulation hydraulique des réseaux d'assainissement (Doctoral
dissertation).
[39] VAZQUEZ, Mai 2010, Les ouvrages hydrauliques en réseau d'assainissement. Du pilote
expérimental et de la modélisation numérique à la finalité du site de terrain.
[41] ZUG.M & VAZQUEZ.J, « Modélisation des réseaux d'assainissement ». Cours de 3éme
année l’ENGESS. Nancy, pp.75.
ANNEXES
ANNEXES 01
1
Les identifiants et indices :
2
On définit l’abréviation pour
3
1/ station pluviométrique 4
4/ l’exécutoire
5/ les conduites 6
6/ l’incrémentation avec 1 ++
2
ANNEXES 01
1
2
3
3/ jonction arrive
4/ la forme du collecteur
5/ le diamètre du C en (m)
6/ longueur du C
7/ rugosité du C
8/ Décalage / au radier amont (m)
8/ Décalage / au radier aval (m)
Paramètres de l’exutoire :
On définit juste : 2
1/ identifiant de l’exutoire
2/ la Cote de l’exutoire (m)
ANNEXES 01
1
Paramètres de la station
pluviométrique :
On définit juste :
2
1/ identifiant de la station 3
2/ caractéristique de la pluie 4
(intensité) 5
3/ intervalle de temps
6
4/ type de fichier (importer / 7
8
introduire la série)
5/ Nom de la série en cas
d’introduction manuel
6/lien du fichier pluvio 9
7/ identifiant de la station
8/ unité de la pluie injecter
Synchronise la date de la
simulation avec celle du fichier
pluviométrique
1
1/ rapport d’état générale
2/Générer des graphes à travers le
2 temps, des profils en long
1
2 1/ résume générale
2/détaille sur les objets de base