Ofppt: Royaume Du Maroc
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OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
INSTALLATION ET
DEPANNAGE DE MOTEURS
MODULE N °:22 ET GENERATRICES A
COURANT CONTINU
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : TECHNICIEN EN
ELECTRICITE
NIVEAU : TECHNICIEN
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Guide de travaux pratique GENERATRICES A COURANT CONTINU
Révision linguistique
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Validation
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SOMMAIRE
Page
Présentation du module 8
Résumé de théorie 9
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Liste bibliographique 86
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4 heures : évaluation
CONDITIONS D’EVALUATION
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Avant d’apprendre à connaître les directives, les plans et les manuels techniques (A) le
stagiaire doit:
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PRESENTATION DU MODULE
L’objectif de module est de faire acquérir les connaissances relatives aux divers types de
moteurs et de génératrices à courant continu, à l’interprétation des dispositifs de commande,
au diagnostic de fonctionnement ainsi qu’au remplacement de composants défectueux. Il vise
à rendre le stagiaire apte à installer et dépanner des moteurs et des génératrices à c.c. et leurs
dispositifs de commande.
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RESUME THEORIQUE
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Il y a encore quelques domaines dans l’industrie qui ont besoin des machines avec un couple
important et une vitesse réglable. Dans ce cas les moteurs à courant continu jouent ce rôle.
Aujourd’hui les génératrices à c.c. jouent un rôle mineur car le courant continu est produit
surtout par des redresseurs électroniques. Ces redresseurs convertissent le courant alternatif
d’un réseau (ou d’un alternateur) en courant continu sans utiliser d’éléments mécaniques
tournants. Il est quand même indispensable d’étudier les génératrices car certains moteurs à
c.c. fonctionnent en génératrice pendant de courtes périodes. C’est le cas, par exemple, des
moteurs utilisés dans les grues et dans les laminoirs.
1.1.Constitution
Une machine à courant continu comporte trois parties principales : l’inducteur, l’induit et le
collecteur avec les balais.
Inducteur
Fig. 1.1.
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L’inducteur produit le flux magnétique dans la machine. Il est constitué d’un électro-aimant
qui engendre la force magnétomotrice nécessaire à la production du flux. Dans les machines
bipolaires (à deux pôles) (fig.1.1) les bobines magnétisantes sont portées par deux noyaux
polaires (fig.1.2). et le circuit magnétique est complété par deux demi-culasses. La culasse est
généralement en fonte d’acier, tandis que les noyaux polaires sont formés de tôles d’acier
doux. Les bobines magnétisantes sont alimentées en courant continu et le courant qui les
traverse porte le nom de courant d’excitation. Quand l’inducteur est constitué d’un aimant
permanent, la machine porte le nom de magnéto.
Le nombre de pôles que porte l’inducteur dépend surtout de la grosseur de la machine. Plus
une machine est puissante et plus sa vitesse est basse, plus elle aura de pôles. En utilisant plus
de deux pôles on réduit les dimensions et le coût des grandes machines.
Les bobines magnétisantes d’un inducteur multipolaire (qui comporte un nombre de pôles 2p
supérieur à deux, mais nécessairement pair) sont connectées de façon à ce que les pôles
adjacents aient des polarités magnétiques contraires (fig.1.3). Ces bobines sont composées de
plusieurs centaines de spires et porte un courant relativement faible. Elles sont enveloppées de
plusieurs couches de ruban de coton et bien isolé des noyaux polaires afin de réduire les
risques de court-circuit.
Les lignes du champ magnétique produit par l’inducteur traversent deux fois l’entrefer qui
sépare le rotor et le stator et se renferment par l’une des deux demi-culasses. L’entrefer est de
l’ordre de 1,5 mm à 5 mm.
Comme l’induit et l’inducteur sont construits avec des matériaux possédant une bonne
perméabilité, la majeur partie de la f.m.m. sert à produire le flux dans l’entrefer. Donc, en
réduisant la longueur de celui-ci, on peut diminuer les dimensions des bobines magnétisantes.
Sous les pôles, dans l’entrefer, les lignes de champ sont pratiquement radiales et le vecteur B
a une norme sensiblement constante (fig.1.4).
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Remarquons que le rotor n’entraîne pas les lignes de champ dans son mouvement: la
topographie du champ magnétique n’est pratiquement pas modifiée par la rotation de
l’armature.
L’induit
L’induit constitue l’ensemble des conducteurs qui coupent le flux magnétique. Ces
conducteurs sont enroulés sur une armature (noyau) magnétique (fig.1.5a) formée d’un
assemblage de tôles en fer doux. Ces tôles sont isolées les unes des autres et portent des
encoches destinées à recevoir les conducteurs (fig.1.5b).
Les conducteurs de l’induit sont parcourus par le courant débité par la machine. Ils sont isolés
du noyau par plusieurs couches de papier ou de mica. Pour résister aux forces centrifuges, ils
sont maintenus solidement en place dans les encoches au moyen de cales en fibre. Si le
courant est faible, on emploie des conducteurs ronds, mais s’il dépasse une cinquantaine
d’ampères, on se sert de conducteurs rectangulaires qui permettent une meilleure utilisation
du volume de l’encoche.
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L’induit est monté sur un arbre et tourne entre les pôles de l’inducteur.
Collecteur et balais
Le collecteur est un ensemble de lames (ou de segments) de cuivre isolées les unes des autres
par des feuilles de mica et montées sur l’arbre de la machine, mais isolées de celui-ci
(fig.1.6a). Les conducteurs de l’induit sont reliés aux lames en cuivre. Dans une génératrice
bipolaire, deux balais fixes diamétralement opposés appuient sur le collecteur et assurent le
contact électrique entre l’induit et un circuit extérieur.
L’ensemble des spires situées entre deux lames porte le nom de section; les conducteurs
actifs, c’est-à-dire disposés dans les encoches, constituent deux faisceaux (numérotés 1 et 2).
Si N est le nombre total des conducteurs actifs de l’enroulement, chaque faisceau comporte
N/2 de ces conducteurs.
La construction du collecteur demande un soin considérable, car, s’il fallait qu’une des lames
dépasse les autres d’une fraction de millimètre seulement, des étincelles seraient produites par
le rebondissement des balais quand la machine est en charge. De telles étincelles rongeraient
et détérioreraient les balais, tout en surchauffant et en carbonisant le collecteur, ce qui ne peut
être toléré.
Les machines multipolaires ont autant de balais que de pôles et ces balais sont reliés entre eux
en deux groupes distincts pour constituer deux bornes (fig.1.6c). Plus le courant venant du
collecteur est grand, plus on connecte de balais en parallèle.
c)
b)
a)
a) Collecteur avec la fixation des sections; b) Balais avec le porte-balais; c) Groupement des balais sur une machine
à 6 pôles
Fig. 1.6
Les balais (fig.1.6b) sont faits en carbone car ce matériau possède à la fois une bonne
conductivité thermique et électrique et il est assez doux pour ne pas user indûment le
collecteur. Pour améliorer leur conductivité, on ajoute parfois au carbone une petite quantité
de cuivre.
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La pression des balais sur le collecteur peut être réglée à une valeur appropriée grâce à des
ressorts ajustables. Si la pression est trop grande, le frottement provoque un échauffement
excessif du collecteur et des balais. Par contre, si elle est trop faible, le contact imparfait peut
produire des étincelles. La pression des balais sur le collecteur est généralement de l’ordre de
1,5 N/cm 2 et la densité du courant qui les traverse est d’environ 10 A/cm 2. Par exemple, un
balai ayant une largeur de 3 cm et une épaisseur de 1 cm exerce une pression de 4,5 N sur le
collecteur et porte un courant de 30 A.
Enroulement imbriqué
Les bobines de l’induit peuvent être reliées entre elles et au collecteur de plusieurs manières;
une des plus employées est l’enroulement imbriqué.
Afin de comprendre ce genre d’enroulement, considérons une simple bobine qui tourne entre
les deux pôles d’un inducteur (fig.1.7a). Une tension alternative sera induite entre ses bornes
(fig.1.7b). La valeur instantanée de cette tension dépend de la position de la bobine (fig.1.7c).
Supposons que la tension maximale soit de 10 V. Sur la figure ci-dessous on peut voir les
valeurs et les polarités des tensions pour les positions successives de la bobine (fig.1.7d).
Fig. 1.7.
Imaginons maintenant un induit possédant 8 bobines, identiques à la décrite (fig. 1.8). Les
bobines sont distribuées uniformément autour de l’induit, à 45° les unes par rapport aux
autres. Elles sont numérotées de 1 à 8 et logées dans 8 encoches.
Faisons tourner cet ensemble de 8 bobines à la même vitesse. Chaque bobine génère une
tension et une polarité correspondant à sa position. Notons que les bobines 1,5 sont logées
dans les mêmes encoches; par conséquent, les tensions induites sont les mêmes, mais de
polarités contraires. Il est de même pour les bobines 2,6; 3,7 et 4,8.
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Induit portant 8 bobines. Les bobines logées dans Vue instantanée des tensions induites
les mêmes encoches produisent des tensions dans les 8 bobines
identiques mais de polarités contraires
Fig. 1.8.
Si l’on considère l’instant particulier où la bobine 1 est à 0°, la tension dans cette bobine est
nulle, et les tensions dans les autres bobines sont telles que sur la figure. Un instant plus tard,
lorsque l’induit tourne à 45°, la tension de la bobine 1 est de + 7V, celle de bobine 2 est nulle,
celle de bobine 3 est de - 7V, et ainsi de suite.
Si on relie les bobines pour créer une boucle fermée, comme les tensions induites dans les
bobines logées dans les mêmes encoches s’annulent, la somme algébrique des tensions autour
de la boucle est nulle à tout instant. Donc, aucun courant ne circule dans la boucle et les
tensions restent les mêmes.
E xy = + 7 + 10 + 7 = + 24 V
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Etant donné que la somme des tensions autour de On place les balais à l’endroit produisant
la boucle est nulle, on peut la fermer sans produire la plus grande tension Exy
un courant de circulation
Fig. 1.9.
Lorsque l’induit tourne de 45°, les tensions induites sont les mêmes, sauf qu’elles sont
générées par un autre groupes de bobines. Il s’ensuit que la tension entre les balais demeure
constante à 24 V et que le balai x demeure toujours positif par rapport au balai y. Il faut noter
que lorsque l’induit tourne de 22,5° par rapport à la position originale, il y a 4 bobines entres
les balais (au lieu de 3), de sorte que la tension est légèrement différente de 24 V. La tension
entre les balais fluctue donc autour d’une valeur moyenne de 24 V.
Comme on voit sur la figure le balais x est en contact avec deux segments, mettant la bobine 1
en court-circuit. De la même façon, le balai y court-circuite la bobine 5. Mais comme la
tension induite dans ces bobines est nulle, ce court-circuit momentané n’a aucun effet. Par
contre, si les balais sont déplacés de 45° dans le sens horaire, ils court-circuiteront les
bobines 2 et 6. Mais la tension de 7 V générée par ces bobine donnera naissance à un courant
de court-circuit important qui risque de produire des étincelles et de provoquer la destruction
progressive des balais et de la surface du collecteur. On dit que ces étincelles sont dues à une
mauvaise commutation.
Le déplacement des balais occasionne aussi une diminution de la tension entre les balais,
même si la tension induite dans les bobines demeurent inchangées. En effet, si les balais sont
déplacés de 45°, la tension E xy = 17 V au lieu de 24 V. Enfin, si l’on déplace les balais de 90°,
la tension tombe à 0 V, mais les balais court-circuitent les deux bobines qui génèrent une
tension de 10 V.
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En pratique, l’induit comporte beaucoup plus que 8 bobines (par exemple, une génératrice de
250 kW, 250 V, 1200 tr/min peut contenir 240 bobines) et le collecteur respectivement est
composés de même nombre de segments.
Zone neutre
Les zones neutres sont les endroits situés à la surface de l’induit où la densité du flux est
nulle. Lorsque la génératrice fonctionne à vide, les zones neutres se trouvent exactement à mi-
chemin entre les pôles. Aucune tension n’est induite dans une bobine traversant une zone
neutre, c’est pourquoi on cherche à disposer les balais autour de collecteur afin qu’ils soient
en contact avec les bobines franchissant ces zones neutres. On assure en même temps une
tension maximale entre les balais.
Génératrices multipolaires
Lorsqu’une machine à courant continu doit avoir une puissance élevée (plusieurs kilowatts),
elle n’est plus bipolaire. Son stator comporte un nombre de pôles 2p supérieur à deux (mais
nécessairement pair); ces pôles alternativement Nord et Sud sont régulièrement disposés à la
périphérie du rotor (fig. 1.11). Son enroulement d’induit présente alors 2a voies (nombre pair)
en parallèle.
Les solutions technologiques retenues sont diverses mais les principes adoptés restent
valables comme pour l’enroulement bipolaire à deux voies:
• Chaque encoche contient toujours deux faisceaux superposés;
• L’enroulement, fermé sur lui-même, est constitué de sections identiques connectées en
série; chacune de ces sections comporte un faisceau périphérique dans une encoche et un
faisceau profond dans l’autre, son entrée soudée à une lame du collecteur et sa sortie à une
autre lame;
• L’ouverture des sections est égale à l’angle séparant deux pôles successifs, c’est-à-dire
égale au pas polaire π / p; ainsi, pour chaque section, le faisceau périphérique d’une part et
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le faisceau profond d’autre part occupent, à tout instant, la même position par rapport au
pôle en regard; les forces électromagnétiques s’exerçant sur les deux faisceaux sont
constamment égales et de même sens par rapport au rotor.
Génératrice multipolaire
Fig. 1.11.
Par suite de la rotation, les conducteurs actifs coupent les lignes du champ magnétique: ils
sont donc siège de f.é.m. induites. Il est facile de constater que les f.é.m. induites dans tous
les faisceaux appartenant à une même voies sont de même sens le long de cette voie: la f.é.m.
E dans une voie est la somme des f.é.m. induites dans tous les conducteurs actifs de cette
voie.
La f.é.m. d’une voie retrouve la même valeur lorsque le rotor a tourné d’un pas d’encoche:
cette f.é.m. ondule très peu autour de sa valeur moyenne E (on confond désormais E et E).
Les 2a voies de l’enroulement d’induit étant en parallèle, E est aussi la f.é.m; de la machine.
Lorsqu’un conducteur actif passe d’une ligne neutre à la suivante, il coupe un flux Φ; si ∆t est
le temps correspondant, la f.é.m. e induite dans un tel conducteur a pour valeur moyenne
e= Φ / ∆t
1 seconde / n = 1 / n [s]
Le passage d’un conducteur sous un pôle étant 2p fois plus bref, l’intervalle de temps ∆t est
égal à
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∆t = (1/n) / 2p = 1 / 2pn
d’où: e = Φ / (1/2pn) = 2 p n Φ
E = (N / 2a) e = (N / 2a) 2p n Φ
E = p/a N Φ n
Réaction d’induit
Jusqu’à présent nous avons supposé que seule la f.m.m. de l’enroulement inducteur agissait
sur le circuit magnétique d’une machine à courant continu. Cependant, le passage du courant
dans les conducteurs de l’induit crée également force magnétomotrice qui a pour effet de
déformer et d’affaiblir le flux provenant des pôles. L’action magnétique de la f.m.m. de
l’induit est appelée réaction d’induit.
Pour comprendre la réaction d’induit, on doit connaître le sens des courants circulant dans les
conducteurs de l’induit situés en dessous de chacun des pôles. On peut facilement le
déterminer lorsqu’on connaît le sens de rotation de la machine. Il s’ensuit que les courants
circulant dans les conducteurs doivent s’opposer au déplacement (la loi de Lenz).
Lorsqu’un générateur fonctionne à faible charge, le faible courant circulant dans l’induit ne
modifie pas de façon appréciable le champ magnétique Φ1 provenant des pôles (fig.1.12a).
Mais quand le courant dans l’induit devient important, il produit une f.m.m. élevée créant un
champ magnétique Φ2 (fig.1.12b). La somme des champs Φ1 et Φ2 donne le champ résultant
Φ3.(fig.1.12c) On constate que la densité du flux augmente sous la moitié gauche du pôle,
alors qu’elle diminue sous la moitié droite.
Ce phénomène a deux conséquences. D’abord, la zone neutre se déplace vers la gauche (avec
le sens de rotation). Ensuite, à cause de la saturation de l’extrémité A du pôle, l’augmentation
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de flux produite sous la partie gauche ne réussit pas à compenser la diminution sous la partie
droite; le flux Φ3 en charge est légèrement inférieur au flux Φ1 à vide. Pour les gros
générateur cette diminution peut être de l’ordre de 5%.
En outre, si l’on veut éviter une mauvaise commutation, on doit réajuster les balais sur la
nouvelle zone neutre. Pour les génératrices les balais doivent être déplacés dans le sens de
rotation.
Une fois les balais déplacés, la commutation est bonne; cependant, si le courant diminue, la
f.m.m. de l’induit baisse et le point neutre occupe une nouvelle position située entre les deux
positions précédentes. Il faut alors déplacer à nouveau les balais pour obtenir une
commutation sans étincelles. Ce procédé est inacceptable lorsque le courant varie
fréquemment et de façon très remarquée. Dans les générateurs de faible puissance (moins que
500 W), on peut se permettre de fixer les balais à une position intermédiaire, ce qui assurera
une commutation acceptable pour toutes les charges.
Pôles de commutation
Pour compenser l’effet de la réaction d’induit, on dispose entre les pôles ordinaires des
machines à courant continu des pôles auxiliaires, ou pôles de commutation, calculés pour
développer une f.m.m. égale et opposée en tout temps à la f.m.m. de l’induit (fig. 1.13).
L’enroulement des pôles de commutation est donc raccordé en série avec l’induit de façon à
ce qu’il soit traversé par le même courant et qu’il développe une f.m.m. proportionnelle au
courant d’induit.
On voit sur la figure que la f.m.m. des pôles de commutation s’oppose à la f.m.m. de l’induit,
et annule ainsi l’effet de celle-ci. Par conséquent, les bobines court-circuitées par les balais se
trouvent dans une zone où la densité du flux est nulle. Il n’est donc plus nécessaire de
déplacer les balais.
Les pôles de commutation produisent une f.m.m. égale et opposée à la f.m.m. de l’induit
Fig. 1.13.
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I.2. Fonctionnement
Une machine à courant continu comporte deux circuits électriques: l’enroulement de l’induit
et l’enroulement de l’inducteur. Ces deux circuits peuvent être couplés l’un par rapport à
l’autre de différentes manières ce qui définie les différents types de machines.
Le flux dans la machine est créé par le passage d’un courant d’excitation J dans l’enroulement
de l’inducteur. Lorsque ce courant continu est fourni par une source indépendante, c’est-à-dire
séparée de la machine, on dit que la génératrice est à excitation indépendante ou à excitation
séparée (fig.1.14).
Fig. 1.14
L’enroulement inducteur comporte un grand nombre de spires en fil fin, le courant admis sous
la tension U ne devant dériver que de 2% à 5% environ du courant total.
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Fig. 1.15.
L’enroulement inducteur est en série avec l’induit et ne doit entraîner qu’une chute de tension
de 3% environ, il a donc une faible résistance et comporte peu de spires de gros fil (fig.1.16).
Fig. 1.16
C’est la combinaison des deux modèles précédents. Les deux enroulements peuvent être
montés en courte (fig.1.17a) ou en longue dérivation (fig.1.17b). Les flux peuvent s’ajouter
(flux additifs) ou se retrancher (flux soustractifs).
Il faut noter que ce mode d’excitation est actuellement peu utilisé dans l’industrie.
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Fig. 1.17
• Marche à vide
Quand une dynamo à excitation indépendante tourne à vide, c’est-à-dire lorsqu’elle n’est
raccordée à aucun circuit extérieur et que l’induit ne débite aucun courant, une variation du
courant d’excitation ou de la vitesse de rotation entraîne une variation correspondante de la
tension induite.
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Fig. 1.18.
On peut donc faire varier la tension induite à volonté en faisant varier le courant d’excitation.
La tension nominale de la machine est habituellement située un peu plus haut que le “coude”
de la courbe de saturation.
Quand les bornes du circuit d’excitation sont interverties, le courant circule en sens inverse
dans l’enroulement d’excitation , ce qui entraîne le changement de la polarité de la tension
induite.
Effet de la vitesse de rotation. Lorsqu’on augmente la vitesse de rotation sans faire varier le
courant d’excitation, le nombre de lignes coupées par seconde augmente en proportion, ce qui
augmente la tension induite. La tension E xy est proportionnelle à la vitesse de rotation de
l’induit (fig. 1.19).
E 1 = (p/a) NΦ n 1
⇒ E 1 / E 2 = n1 / n 2
E 2 = (p/a) NΦ n 2
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n1
Fig. 1.19.
• Réglage de la tension
Les particularités citées ci-dessus sont valables entièrement pour une génératrice à excitation
indépendante. Quand il s’agît d’une génératrice à excitation en dérivation (excitation shunt),
dont le grand avantage réside dans le fait qu’elle n’exige aucune source extérieure, on peut
facilement régler la valeur de la tension au moyen d’une résistance variable intercalée en série
avec l’enroulement de l’inducteur (fig. 1.20) . Cette résistance variable porte le nom de
rhéostat d’excitation.
n
J I
+
m P
Fig. 1.20.
tension maximale que peut atteindre la génératrice à excitation shunt. En déplaçant le couseur
p, la résistance de l’inducteur augmente et lorsqu’elle est de 120 Ω on obtient une nouvelle
droite coupant la courbe à une tension E 0 = 120 V.
• Marche en charge
L’induit d’une génératrice est formé d’un grand nombre de conducteurs ayant une certaine
résistance. On appelle résistance de l’induit celle que l’on peut mesurer entre les balais de la
machine. Elle est généralement très faible (souvent de l’ordre du centième d’ohm); elle
dépend essentiellement de la puissance et de la tension de la machine.
On peut donc représenter le circuit de l’induit par une résistance R a en série avec une tension
E0, cette dernière représentant la tension induite (fig.1.22a). Lorsque la machine tourne à vide,
la tension entre les balais E c est égale à la tension induite E 0, car la chute de tension dans la
résistance de l’induit est nulle puisqu’il n’y circule aucun courant.
Par contre, lorsque l’on relie l’induit à une charge, ce courant de la charge I provoque une
chute de tension dans la résistance R a. La tension E c obtenue entre les balais (et par
conséquent aux bornes de la charge) est inférieure à la tension induite E 0. (fig.1.22b)
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Ra 1
E0 E0-I Ra
+
Ec
E0 Rc I
-
J = Cte
n = Cte
2
Fig. 1.22
Dans le cas d’une génératrice shunt (à excitation en dérivation), la variation de la tension aux
bornes avec le courant débité est plus grande que dans le cas d’une génératrice à excitation
indépendante. En effet, la tension induite dans cette dernière est à peu près constante. Ce n’est
pas le cas pour la génératrice shunt, car le courant d’excitation et le flux varient avec la
tension entre les balais.
Pour la génératrice shunt, la baisse de tension entre les conditions à vide et les conditions de
pleine charge est de l’ordre de 15%, tandis que pour une génératrice à excitation
indépendante, elle est seulement de l’ordre de 10%.
Lorsqu’il s’agît d’une dynamo dont l’inducteur est en série avec l’induit, le phénomène est
plus compliqué. La petite f.é.m. due à la rémanence du circuit magnétique crée un courant de
faible intensité dans le circuit induit - inducteur - rhéostat. Deux cas sont alors possibles:
a) le courant précédent (qui circule dans l’inducteur) renforce le champ rémanent: la f.é.m.
augmente, entraînant un accroissement du courant si bien que la dynamo peut atteindre son
fonctionnement normal (on parle alors d’auto-amorçage);
b) le courant circule dans un sens tel qu’il réduit le champ rémanent: le champ s’annule
pratiquement, si bien que la dynamo ne peut plus s’auto-amorcer; le courant débité reste
pratiquement nul.
EXERCICE:
Une génératrice à excitation indépendante de 150 kW, 250 V, 350 tr/min a les caractéristiques
suivantes:
Résistance de l’induit: 15 mΩ
Résistance des pôles de commutation: 9 mΩ
Résistance du champ shunt: 60 Ω
Longueur de l’entrefer: 5 mm
On estime qu’en pleine charge, la réaction de l’induit diminue le flux d’environ 3%. La
tension à vide ajustée à 260 V. Calculer la valeur de la tension aux bornes lorsque la
génératrice débite son courant nominal.
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Solution:
A cause de la réaction d’induit, la tension induite sous charge est de 3% inférieure à celle
induite à vide. Donc, E0 sous charge vaut:
E = E0 - Einduit - Ecommutation
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Les moteurs à courant continu sont des appareils qui transforment l’énergie électrique en
énergie mécanique. La construction des moteurs est identique à celle des génératrices, de sorte
qu’une machine à courant continu est réversible, c’est-à-dire peut servir indifféremment
comme moteur ou comme génératrice.
L’usage des moteurs à courant continu est plutôt restreint, car la distribution se fait à courant
alternatif.. Cependant, pour certaines applications il est parfois avantageux d’installer des
convertisseurs transformant le courant alternatif en courant continu et d’utiliser des moteurs à
courant continu. La supériorité de ces moteurs réside dans le fait qu’ils se prêtent facilement à
un contrôle souple, continu et presque instantané de leur vitesse.
Les moteurs à courant continu ont les mêmes modes d’excitation que les génératrices. On
distingue donc:
• les moteurs à excitation indépendante
• les moteurs à excitation à dérivation (excitation shunt)
• les moteurs à excitation série
• les moteurs à excitation composé
De plus, tout comme pour les génératrices, la réaction d’induit se manifeste dans les moteurs,
produisant une distorsion et un affaiblissement du flux provenant des pôles, à mesure que la
charge augmente. Les problèmes de commutation existent également, c’est pourquoi les
moteurs de puissance supérieure à 1 kW contiennent toujours des pôles de commutation.
Théoriquement si un courant I passe dans l’induit, chacun des deux faisceaux, parcouru
par un courant et placé dans un champ magnétique, est soumis à une force de Laplace F
= (N / 2) I l B.
Le sens du courant dans chaque faisceau s’inverse lorsque l’encoche franchit le plan neutre,
c’est-à-dire lorsque le sens du champ, en regard de l’encoche, s’inverse: donc, le sens de la
force qui s’exerce sur le faisceau n’est pas modifié.
T = (N/2 . I l B) . 2r = N l r I B
Sous l’action des forces F1 et F2, c’est-à-dire de T, le rotor tourne à la fréquence n (en tr/s).
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Lorsqu’un conducteur actif passe sous un pôle, c’est-à-dire va d’une ligne neutre (où B = 0) à
la ligne neutre suivante, il coupe le flux Φ dû à l’ensemble des lignes de champ intéressant ce
pôle (fig.2.1).
Fig. 2.1.
Φ est appelé flux utile par pôle; pour une machine donnée, il ne dépend que du courant dans
l’enroulement inducteur. Le conducteur considéré étant parcouru par le courant I/2a la force
électromagnétique qui s’exerce sur lui accomplit un travail
Lorsque le rotor fait un tour complet, le conducteur passe sous 2p pôles: le travail de la
force est 2p fois plus grand que précédemment
2p (I / 2a) Φ = (p/a) Φ I
N (p/a) (Φ I) = (p/a) N Φ I
Or, puisque T (ou C dans certains ouvrages) est le couple dû à toutes ces forces
électromagnétiques, le travail pour 1 tour peut s’écrire T (2 π); d’où:
T (2π) = (p/a) N Φ I
T = (1/2π) (p/a) N Φ I
(Φ en Wb; I en A; T en Nm).
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II.2. Réversibilité
La machine à courant continu est accouplée à un dispositif mécanique qui exerce sur son arbre
un couple résistant Tr.
Un générateur débite dans le moteur un courant I : les forces de Laplace s’exercent sur les
conducteurs logés dans les encoches. Le rotor tourne à la fréquence n (tr/s) dans le sens de ces
forces qui sont donc des forces motrices: le couple électromagnétique T est moteur.
La rotation du rotor entraîne la création, dans son enroulement, de la f.é.m. induite E; d’après
la loi de Lenz E est de sens contraire au courant I (on lui donne parfois le nom de “force
contre-électromotrice”, f.c.é.m.).
U=RI+E
La puissance électrique U I fournie par le générateur au moteur est la somme de deux termes:
U I = R I2 + E I
P e = E I = (p/a) (NΦn) I
et transformée comme:
soit
P e = T (2πn)
EI ⇒ moteur ⇒ T (2 πn)
Mais la puissance mécanique T (2 πn) n’est pas entièrement disponible sur l’arbre du moteur:
• des pertes magnétiques P mag (dues à l’hystérésis et aux courants de Foucault) se
produisent dans les tôles du rotor par suite de leur déplacement devant les pôles du
stator;
• des pertes mécaniques P méc ont lieu au niveau des paliers soutenant l’arbre du
moteur.
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La puissance utile Pu, c’est-à-dire la puissance dont on dispose sur l’arbre, est la différence
Pu = Pe - (Pmag + Pméc)
Il en résulte que le couple utile T u appliqué par le moteur à la machine qu’il entraîne, est
légèrement inférieur au couple électromagnétique T
T u = T - Tp
T u = Tr
Le bilan de puissance du moteur à courant continu peut alors être représenté par le tableau
suivant:
Il faut remarquer que le couple T p est généralement très inférieur à T et l’on confond souvent
le couple électromagnétique T = (1/2 π) (p/a) NΦ I avec le couple utile Tu.
Le couple utile T u. d’un moteur à courant continu est sensiblement proportionnel au courant
de l’induit et au flux de l’inducteur. Ce résultat est très important car il est ainsi possible de
déterminer le couple par des mesures purement électriques.
Si un moteur auxiliaire est accouplé à la machine à courant continu et exerce sur son arbre un
couple moteur T m : l’ensemble tourne à la fréquence n si bien qu’une f.é.m. E est induite dans
le rotor.
Si l’enroulement d’induit est fermé sur un circuit extérieur le courant I circule dans le sens de
E; la tension qui apparaît entre les balais s’écrit:
U=E-RI
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Si le sens du courant I est le même que dans le fonctionnement en moteur, le sens de la f.é.m.
E induite dans l’enroulement rotorique est donc renversé. Une partie de la puissance T m (2πn)
est consommée par suite des pertes mécaniques P méc et des pertes magnétiques P mag ; le reste,
c’est-à-dire la puissance électromagnétique P e
Définition
Cette caractéristique est particulièrement importante car, comme elle ne fait intervenir que des
grandeurs mécaniques (le couple et la vitesse), elle est commune à toutes les machines, que ce
soit des moteurs ou des appareils entraînés. Dans le premier cas, il s’agit du couple moteur T m
en fonction de la vitesse, soit T m = f(n). Dans le deuxième cas, c’est le couple résistant T r en
fonction de la vitesse, soit Tr = f(n). En effet, quand on veut étudier les propriétés d’un moteur
électrique, on ne peut pas faire abstraction de la machine qu’il aura à entraîner.
• Il est toujours possible de mesurer directement le couple d’un moteur. A cet effet on peut
utiliser un frein mécanique ou électrique. Cependant, la mesure directe d’un couple est une
opération compliquée qui nécessite des machines bien adaptées l’une à l’autre avec un
important dispositif mécanique. C’est pourquoi, dans la pratique, on préfère calculer le
couple en fonction de grandeurs faciles à mesurer: tension, intensité, vitesse.
• Il est également important de pouvoir déterminer la caractéristique mécanique T r = f(n)
d’une machine destinée à être entraînée: ventilateur, monte-charge, etc. Dans ce cas on
utilise habituellement la méthode du moteur taré. A cet effet, on entraîne la machine par un
moteur électrique dont on a, au préalable, déterminé le rendement en fonction de sa charge,
soit: η = f(I). Ainsi, connaissant la tension d’alimentation de ce moteur, puis son débit que
l’on mesure, il est facile de calculer la puissance absorbée par le moteur taré (P a = U I),
puis la puissance mécanique que ce moteur taré délivre à la machine entraînée, soit: P m =
η.Pa. On mesure la vitesse de rotation du groupe avec un tachymètre et on déduit le couple
résistant, soit:
T r = P m / 2πn = ηUI / 2 πn
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• Point de fonctionnement
T m = Tr
• Stabilité
Le même raisonnement peut s’appliquer à une cause extérieure qui tend à augmenter la
vitesse du groupe. Dans le premier cas, la réaction interne tend à rétablir la vitesse initiale
alors que, dans le deuxième cas, elle tend à accentuer l’écart, ce qui a pour effet de provoquer
l’emballement du groupe.
∆(T m - T r ) / ∆N < 0
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Cm Cr
Cr
Cm
a) b) c)
Fig. 2.2.
T m - T r = K d Ω/dt
Dans la pratique on utilise une méthode graphique en créant des intervalles pour lesquels on
peut déterminer une valeur moyenne. Pour chacun de ces intervalles on a:
La connaissance du temps du démarrage d’un groupe est important car, si ce temps est trop
long, il peut en résulter un échauffement excessif du moteur qui peut provoquer sa
destruction. Pour éviter cet inconvénient, on doit utiliser un moteur de plus fortes dimensions.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 35
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Fig. 2.3.
Contrairement à la génératrice, il n’y a pas lieu de faire une distinction entre les machines
shunt et à excitation séparée car, dans les deux cas, leur excitation est assurée par une source
extérieur à l’induit.
Le courant d’excitation J est maintenu constant: le moteur étant supposé bien compensé, le
flux utile Φ reste invariable quel que soit le courant I dans l’induit, c’est-à-dire quel que soit
le couple résistant T r exercé sur l’arbre. Le moteur est à flux constant et les caractéristiques
correspondent à la valeur nominale de la tension U.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 36
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Caractéristiques électromécaniques
Ce sont les caractéristiques qui établissent des relations entre des grandeurs électriques et
mécaniques: Tm = f(I) et n = f(I).
Fig. 2.4.
On a: I n = I + J avec J =U / R i
La résistance de l’inducteur R i étant toujours élevée, le courant inducteur J peut être négligé
par rapport au courant induit (fig.2.4a), ce qui permet d’écrire:
In ≈ I
Comme le flux d’excitation est constant, dans la mesure où l’on néglige la réaction de
l’induit, il vient:
Par ailleurs, on a:
d’où: n = (U - Ra I n ) / K’
Dans la pratique, la chute de tension dans l’induit ne dépasse pas un à deux pour cent de la
tension appliquée, aussi on peut conclure:
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 37
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T = (1/2π) (p/a) n Φ I
et
I = (U - E) / Ra ⇒ I = (1/Ra) (U - p/a N Φ n)
d’où:
T = (1/2π) (p/a) N Φ (1/R) (U - p/a N Φ n)
U - p/a N Φ n0 = 0 ⇒ n 0 = U / (p/a N Φ)
Lorsque T r augmente, n diminue faiblement à partir de n 0. Le couple utile T u étant lié à T par
la relation:
Tu = T - T p
La caractéristique mécanique T u = f(n) est une droite faiblement inclinée par rapport à la
verticale, dont l’abscisse à l’origine est n(I 0) ≈ n 0.
Caractéristiques électromécaniques
Tm = K Φ Ia ≈ K’ I 2 avec K’ = K α
La caractéristique T m = f(I) est sensiblement une parabole qui passe par l’origine.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 38
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Fig. 2.5.
avec K” = p/a N α
Les graphes sont des droites qui passent respectivement par l’origine et par le point de court-
circuit Icc = U / (Ra + Ri) .
Fig. 2.6.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 39
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T u
≈K/n avec K = Cte
Pour faciliter le choix d’un moteur électrique en vue d’un entraînement donné, on distingue
les deux types suivants:
• la caractéristique shunt - si la vitesse du moteur varie peu avec la charge (fig.2.7a);
• la caractéristique série - si la vitesse du moteur varie beaucoup avec la charge (fig.2.7b).
Cette nomination qui provient de l’allure des caractéristiques des moteurs shunt et série à
courant continu s’applique également aux moteurs à courant alternatif. C’est ainsi que le
moteur asynchrone, dont la caractéristique mécanique est compliquée, présente une allure
shunt dans sa partie stable car la vitesse varie peu avec la charge.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 40
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Afin d’analyser les propriétés de ces deux types de caractéristiques, il est intéressant de
comparer les comportements de deux moteurs (fig.2.8), shunt et série, de mêmes valeurs
nominales quand ils doivent faire face à une brusque augmentation du couple résistant. Sur la
figure où sont présentées les caractéristiques mécaniques des deux moteurs, les points
d’intersection donnent les valeurs nominales de chacun des moteurs.
Supposons que pour un démarrage à pleine charge nécessitant une forte accélération
(démarrage d’une véhicule) on ait besoin d’un couple double du couple nominal, on constate
que le moteur série le fournit avec un courant plus faible que le moteur shunt, mais en
revanche sa vitesse a diminué davantage. Si cette variation de vitesse n’est pas génante
(traction, engins de levage, etc.) la caractéristique série convient parfaitement, dans le cas
contraire (tours, raboteuses, fraiseuses, etc.), il faut utiliser la caractéristique shunt.
II.4.4. Exercice
Le relevé en excitation séparée (à 3000 tr/min) de sa caractéristique à vide a donné les points
suivants :
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 41
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Fig. 2.9
E = U – R I = 110 – I
E / n = k Φ = E / 50, puis: C = k I Φ / 2π
Il vient:
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 42
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Pour représenter la caractéristique mécanique (courbe 4), on choisit sur (3) une valeur C’ à
laquelle correspond le courant I’. Pour I’, la courbe (1) donne E’ et la courbe (2) donne (k Φ)’.
Application :
C, Nm 7 5 3 1
n, tr/min 2060 2250 2600 4220
Nous avons montré, qu’en raison même de l’allure de la caractéristique d’un moteur (allure
shunt ou série), celui-ci était en mesure d’adapter sa vitesse à l’effort demandé. En dehors de
cette adaptation automatique, qui est bonne ou mauvaise suivant les applications, on peut
souhaiter modifier volontairement la vitesse du moteur.
C’est ainsi que la vitesse de la broche d’un tour doit être fixée en fonction du diamètre de la
pièce que l’on veut usiner. Dans d’autres applications comme la traction, il ne suffit pas de
pouvoir faire varier la vitesse, il faut également pouvoir réaliser des démarrages et des
freinages satisfaisants du moteur. Enfin dans d’autre cas comme les laminoires, c’est
l’inversion rapide du sens de marche qui est prépondérante.
C’est pour avoir les éléments de choix d’un moteur pour une application donnée que l’on
étudie ses performances dans les domaines suivants: démarrage, variation de la vitesse,
freinage et inversion du sens de marche.
II.5.1.Moteur shunt
Démarrage
• Problèmes du démarrage
Pour assurer le démarrage d’un moteur, on doit se poser les deux questions suivantes:
Le couple moteur est-il suffisant pour vaincre le couple résistant?
L’intensité appelé au moment du démarrage n’est-elle pas trop élevée?
Le problème du couple suffisant au démarrage est toujours résolu avec le moteur shunt, on est
simplement amené à limiter la valeur du courant appelé. Si l’on ne prend pas de précaution
spéciale en appliquant la tension nominale à un moteur au repos, l’appel de courant I d est
forcément très élevé, car le moteur étant arrêté, sa f.c.é.m. est nulle.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 43
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En effet, si l’on admet que la chute de tension en charge est de deux pour cent, on a:
R a In
≈ U / 50 et R 0 I0 = U, soit: I0 / In ≈ 50
Une telle surintensité entraînerait la destruction de l’induit. Pour la limiter, on pourrait réduire
la tension d’alimentation. Malheureusement, cette solution, qui est utilisée dans le groupe
Léonard, n’est pas possible si la tension d’alimentation est fixe. Dans ce cas on est obligé
d’utiliser un rhéostat de démarrage.
Le branchement d’un rhéostat de démarrage (fig. 2.10) doit être effectué avec certaines
précautions. Le rhéostat porte trois bornes désignées par les lettres L, E, M.
Pour alimenter l’inducteur, il suffit de relier E 1 à I 1 au moyen d’une barrette sur la plaque à
bornes, puis de relier E 2 à E, car la connexion intérieure au rhéostat met E en liaison avec le
premier plot; le moteur est ainsi excité dès que la manette prend contact avec ce plot, c’est-à-
dire avant le démarrage.
Le moteur est mis en route en manoeuvrant la manette, celle-ci étant maintenue sur le dernier
plot par l’attraction d’un électro-aimant inséré dans le circuit de l’inducteur. Pour arrêter le
moteur, il suffit d’ouvrir l’interrupteur K; le courant étant coupé dans l’induit et dans
l’inducteur, la manette est rappelée par un ressort spiral sur le plot mort, ce qui remet le
rhéostat dans les conditions de démarrage.
Démarrage manuel avec un rhéostat de démarrage : a) Schéma principal ; b) Schéma des résistances du rhéostat
de démarrage ; c) Caractéristiques de démarrage
Fig. 2.10
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 44
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C’est pour éviter cet inconvénient grave en cas de rupture accidentielle du circuit d’excitation,
que l’électro-aimant est alimenté par l’intermédiaire du circuit d’excitation. Enfin, il est
important de noter:
Il est important de noter que, pour réaliser de bonnes conditions de démarrage d’un ensemble
moteur et machine entraînée, il est nécessaire de déterminer les durées de démarrage sur les
différents plots en tenant compte de la caractéristique de la machine entraînée.
La protection du moteur contre tout échauffement excessif est assurée par un relais thermique
qui se présente sous la forme d’une bilame.
Le démarrage d’un moteur peut s’effectuer manuellement ou (semi-)automatiquement. Le
schéma du démarrage semi-automatique, comportant des contacteurs et des relais
électromagnétiques, fait partie d’un travail pratique. Ici il faut noter que dans l’industrie, on a
tendance à remplacer de plus en plus les relais électromagnétiques par des relais statiques
(électroniques). Ils présentent des avantages suivants: les armoires de commande sont avec
dimensions réduites, le fonctionnement est moins bruyant, les coûts d’installation sont moins
élevés, etc.
Variation de la vitesse
Le moteur shunt a, sur les moteurs à courant alternatif, l’avantage d’être très souple car on
dispose de plusieurs procédés pour faire varier sa vitesse.
n = (U - RI) / K Φ avec: R = Ra + Rh
Dans ces conditions on constate qu’il y a trois paramètres (Rh, Φ, U) qui peuvent être réglés.
Cela donne trois possibilités suivantes :
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 45
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• Réglage rhéostatique
Comme le flux Φ est constant, car on a toujours intérêt à faire fonctionner le moteur avec le
flux maximal qu’il peut délivrer, on a:
n = (U - RI) / K Φ = K’ (U - RI) T = k I Φ = k’ I
Ainsi les caractéristiques n (I) représentent à une échelle convenable les caractéristiques n (T).
Il est facile de l’obtenir en représentant les intersections avec les axes de coordonnées
(fig.2.11a), soit:
Pour T = 0, I = 0, n = K’ U; pour n = 0, I = U / R, T = k’ U / R
Fig. 2.11
Il résulte que, pour une charge entraînée à couple résistant constant la chute de vitesse dépend
de l’importance de la charge. On traduit ce résultat en disant que la caractéristique qui était
shunt, prend alors une allure série. Sur le plan technique, nous retiendrons le résultat suivant:
Par ailleurs, ce réglage est également mauvais sur plan économique car la consommation
d’énergie dans le rhéostat est d’autant plus importante que la chute de vitesse réclamée est
plus élevée. C’est ainsi qu’à la demi-vitesse, le rhéostat consomme autant d’énergie que le
moteur.
Le démarrage d’un moteur shunt doit toujours être assuré avec le flux maximal (ou flux
nominal) et la vitesse normale du moteur étant atteinte quand la tension nominale est
appliquée aux bornes de l’induit.
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Dans ces conditions, on n’a pas la possibilité d’augmenter le flux, on peut seulement le
réduire en diminuant le courant J d’excitation par l’intermédiaire d’un rhéostat de champ. Si
l’on se réfère à la relation de base, on constate que la diminution du flux a pour effet
d’augmenter la vitesse (fig.2.11b).
Il est alors évident qu’on n’a pas intérêt à réduire simultanément le flux et la tension car les
deux effet sont opposés. C’est pourquoi le réglage du flux aura toujours lieu avec le rhéostat
d’induit en court-circuit.
Comme la chute de tension dans l’induit est faible, soit quelques pour cent de la tension
d’induit, on a:
n ≈ U k’Φ
En conséquence, avant d’utiliser ce mode de réglage, il faut s’assurer que le moteur est en
mesure de supporter mécaniquement la vitesse maximale et que la température de son induit
ne risque pas de dépasser la valeur admissible. Pour ces deux raisons, la plage de réglage reste
assez limitée (soit de un à trois fois la vitesse nominale).
Ce mode de réglage, qui permet de réduire à volonté la vitesse d’un groupe (moteur et
machine entraînée), est excellent d’une part du point de vue technique car les caractéristiques
ne sont pas déformées (elles conservent leur allure shunt), d’autre part le rendement demeure
élevé à toutes vitesses.
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 47
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Le seul inconvénient de ce procédé idéal est la nécessité d’une tension continue réglable. Pour
produire cette tension, on utilise soit un convertisseur mécanique, soit un convertisseur
électronique.
Freinage
Dans les nombreuses applications (traction, engins de levage, etc.) le problème du freinage est
important. Certes, on peut toujours faire appel à des systèmes mécaniques, mais ceux-ci sont
généralement complexes et les organes de freinage (patins, etc.) s’usent rapidement.
C’est pourquoi, on préfère utiliser une solution électrique qui consiste à transformer en
énergie électrique l’énergie cinétique du moteur et de la machine entraînée. Le moteur étant
alors transformé en génératrice, le couple électromagnétique de la machine est un couple
résistant de freinage.
Suivant la façon dont on utilise l’énergie électrique de freinage, on distingue les trois types de
freinage suivants:
• Freinage rhéostatique
L’énergie est alors dissipée dans un rhéostat (fig.2.12a). A cet effet, l’inducteur restant
branché sur la ligne (alimentation à tension constante), on débranche l’induit et on le fait
débiter dans un rhéostat en mettant l’interrupteur dans la position (2). Le courant débité est
donné par la loi d’Ohm, I = E / (Ra + Rh), où Rh est la résistance de rhéostat d’absorption.
Fig. 2.12
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 48
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Ce procédé est très simple, mais il ne peut suffire à stopper la machine. En effet, comme la
résistance du circuit ne peut pas descendre au-dessous de R a, l’intensité et le couple
deviennent presque nuls quand la vitesse est faible. C’est pourquoi, on doit ajouter à ce
système un dispositif de blocage mécanique.
• Freinage à contre-courant
Le freinage rhéostatique a l’inconvénient de ne pas être assez efficace pour les applications
(engins de levage, etc.) qui nécessitent parfois un arrêt brutal du déplacement de la charge.
Dans ce cas, on lui préfère le freinage à contre-courant (fig.2.12b). Il consiste à renverser le
courant dans l’induit, en croisant les deux bornes de son alimentation, tout en maintenant le
sens du courant dans l’inducteur.
Une telle opération ne peut se faire que si l’on insère un rhéostat Rh dans le circuit de l’induit.
En effet, comme la f.é.m; de la génératrice ajoute son effet à la tension d’alimentation,
l’énergie globale fournie étant dissipée dans le rhéostat, on a:
Ce procédé, qui est très séduisant, n’est pas simple à réaliser. En effet, si l’on considère le
circuit équivalent d’une réceptrice (fig.2.12c), on constate une certaine symétrie entre la
tension U du réseau et la f.c.é.m. E’ du moteur. Pour que la f.c.é.m. E’ se transforme en f.é.m.
E, il faut que celle-ci soit supérieure à la tension d’alimentation. Dans ces conditions, le
courant dans la machine change de sens, ce qui a pour effet de changer le sens du couple
électromagnétique. Comme le sens de rotation n’a pas changé, le couple ainsi exercé a pour
effet de la freiner.
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Pour inverser le sens de rotation, il faut inverser le courant soit dans l’inducteur, soit dans
l’induit, c’est-à-dire modifier les connexions entre l’inducteur et l’induit. Pour certaines
applications (laminoirs, etc.), cette inversion du sens de rotation doit être précédée par un
freinage rapide du moteur. Dans ce cas la meilleure solution considère à utiliser un groupe
convertisseur mécanique ou électronique.
Démarrage
Le montage est simple car il suffit de relier le rhéostat en série avec l’induit et l’inducteur
(fig.2.13a). Le démarrage s’effectue en conduisant la manette du plot zéro, qui est un plot
“mort” jusqu’au dernier, mais en marquant un temps d’arrêt sur chacun d’eux pour laisser le
rotor prendre sa vitesse. On arrête le moteur en revenant au zéro.
Démarrage manuel avec un rhéostat de démarrage : a) Schéma principal ; b) Schéma des résistances du rhéostat
de démarrage ; c) Caractéristiques de démarrage
Fig. 2.13
Réglage de la vitesse
OFPPT/DRIF/ISIC/CDC 50
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Fig. 2.14
• Réglage rhéostatique
Quand on insère une résistance avec l’induit, on obtient une diminution de la vitesse car la
caractéristique n(I) subit une translation (fig.2.14a).
• Réglage de la tension
La génératrice série n’étant pas stable, on ne peut obtenir le freinage électrique d’un moteur
série que si on l’alimente en excitation séparée. Ce procédé est utilisé en traction électrique.
Pour inverser le sens de marche, on doit, comme pour le moteur shunt, permuter les
connexions entre l’inducteur et l’induit.
Remarque
Si l’on inverse à la fois le sens du courant dans l’inducteur et dans l’induit, le sens de rotation
ne change pas. Un tel moteur qui fonctionne aussi bien en continu qu’en alternatif est appelé
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moteur universel. Sa construction doit être plus soignée que celle d’un moteur à courant
continu classique pour réduire les pertes par courants de Foucault.
Le moteur shunt peut théoriquement fonctionner en courant alternatif, mais il n’est pas utilisé
avec cette alimentation car, en raison de déphasage entre le courant de l’induit et du flux de
l’inducteur, le couple qu’il développe est très faible.
II.5.3. Exercices
Solution:
1) Au démarrage
n=0 ⇒ E=0
E = U - RI
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T = EI / 2πn
d’où:
T = (114 x 20 x 60) / 2 π x1200 = 18,1 Nm
A vide, les pertes autres que par effet Joules ont pour valeur
et la puissance utile
On constate que E0 ≈ U
n 0 ≈ 1360 tr/min
T = T u + Tp ⇒ T = 10 + 1,2 = 11,2 Nm
montre, qu’à flux constant, le couple électromagnétique est proportionnel au courant I dans
l’induit. On peut calculer le courant:
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2. Un moteur à courant continu excité en série, alimenté sous 440 V, entraîne un véhicule de
10 tonnes; son rendement est de 0,80 tandis que celui de la transmission est égal à 0,90.
En palier, la vitesse du véhicule est de 36 km/h; on admet que les résistances passives au
roulement représentent 3% du poids du véhicule.
• Calculer le courant absorbé par le moteur;
• On a relevé la caractéristique à vide E(I) de ce moteur à 500 tr/min:
Le véhicule absorbe une rampe: on constate alors que l’intensité du courant absorbé
double. Calculer la nouvelle vitesse du véhicule.
Solution
Pour un même courant I, les f.é.m. étant proportionnelles aux fréquences de rotation
correspondantes, on a
I’ = 93 x 2 = 186 A
Pour I = 186 A, écrivons à nouveau la proportionnalité entre les f.é.m. et les fréquences de
rotation:
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L’installation des petites machines électriques (jusqu’à 5 kW) ne pose pas de problème, leur
mise en place s’effectue à bras d’homme avec l’aide d’une barre de fer rond, passé dans
l’anneau de levage.
Les machines excédant le poids de 150 kg demandent le secours d’un appareil de levage tel
qu’un palan accroché à une chèvre, à un monorail ou à un pont roulant. Une grue convient
également.
• Rigide, avec fixation par boulons scellés, soit contre un mur, soit sur le sol cimenté, soit
sur un massif de béton.
• Souple, sur un axe. Le socle du moteur est fixé à un axe par une de ses extrémités; l’autre
est soulevée par des ressorts qui jouent le rôle de tendeurs de courroie.
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Une génératrice a besoin d’être entraînée pour fournir un courant. Un moteur électrique est
accouplé soit à une autre machine électrique, soit à une machine-outil., pour lui transmettre
son énergie mécanique.
L’entraînement d’une machine par un moteur peut s’effectuer avec une courroie plate ou avec
une courroie trapézoïdale à un ou plusieurs brins.
L’accouplement de deux machines se fait au moyen d’un manchon qui peut être rigide, semi-
élastique, élastique.
• Courroie plate
Il est employé chaque fois que la vitesse de la machine motrice est différente de celle que doit
avoir la machine entraînée. C’est par le jeu du diamètre des poulies que l’on obtient la vitesse
désirable de la machine ou de l’arbre récepteur:
Dans la pratique, il y a lieu de tenir compte du glissement de la courroie, qui peut réduire de
3 à 5% la vitesse linéaire, surtout avec les courroie plate. De ce fait, il faut prévoir une légère
augmentation du diamètre D ou une diminution e l’ordre de 2 à 5% du diamètre d.
Les deux extrémités des courroies sont reliées pour former une boucle. Pour réaliser la
jonction on peut utiliser les procédés suivants: par collage, par agrafage, par plaques à griffes,
par double T, par lançage.
Les dimensions géométriques (largeur des poulies et des courroies plates) sont fonction de la
charge à entraîner.
Pour effectuer la mise en place d’une courroie plate, il est nécessaire que:
• les deux poulies se trouvent exactement sur le même alignement;
• la tension de la courroie soit suffisante pour éviter son glissement;
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• la courroie soit croisée, lorsque deux poulies doivent tourner en sens inverse;
• la courroie soit semi-croisée pour permettre de relier deux arbres qui ne se trouvent
pas dans le même plan;
• le rapport de transmission ne soit pas exagéré;
• la distance entre axes de deux poulies ne dépasse pas 4,50 m;
• les distances minimales (en m) entre axes de deux poulies (la petite étant motrice)
se limitent aux valeurs données dans le tableau:
Diamètre de
la petite Diamètre de la grande poulie (mm)
poulie (mm)
200 300 400 600 800
50 0,80 1,00 1,30 2,00 2,50
100 0,50 0,80 1,00 1,80 2,00
200 0,50 0,60 0,70 1,40 1,90
300 - 0,50 0,55 1,20 1,70
• Courroie trapézoïdale
Les courroies trapézoïdales sont généralement d’une seule pièce et glissent peu, en raison de
leur encastrement dans une gorge. Elles existent également en long métrage et dans ce cas le
raccordement se fait au moyen d’une colle spéciale.
Pour calculer le diamètre des poulies à gorge en fonction de la vitesse, on tient compte du
diamètre primitif, c’est-à-dire pris au milieu de l’épaisseur de la courroie mise sur place. Les
courroies trapézoïdales ont une âme en textile enrobée dans du caoutchouc. Elles ont un profil
en forme de trapèze, avec les côtés obliques formant un angle de 40°.
Pour la pose d’une courroie trapézoïdale il faut savoir que la base inférieure ne doit jamais
s’appliquer au fond de la gorge, la partie large doit effleurer le niveau extérieur de la poulie.
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• Accouplement rigide
Le manchon qui réunit les deux extrémités des arbres est constitué par deux plateaux en fonte,
clavetés sur les bouts d’arbres et boulonnés ensemble. Ce montage exige un alignement
parfait des deux arbres des machines accouplées.
Accouplement rigide en deux pièces boulonnées (1), Accouplement élastique “Raffard” composé de tocs
accouplement semi-élastique (2), à doigts (3) (1) et de petites courroies en cuir ou en caoutchouc(2)
• Accouplement semi-élastique
L’un des plateaux est percé de trous, l’autre comporte un nombre identique de doigts qui
s’encastrent dans les trous. Les doigts sont constitués par un axe en acier entouré de rondelles
en cuir ou en caoutchouc qui assouplissent l’accouplement. Avec ce montage on laisse un
intervalle de quelques millimètres entre les plateaux.
• Accouplement élastique
Le système varie avec les constructeurs. L’un des plus connus comporte des tocs
d’entraînement sur chacun des plateaux. Le mouvement est transmis par l’intermédiaire de
petites courroies en cuir ou en caoutchouc qui réunissent deux à deux les tocs des deux
plateaux.
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Le raccordement de la ligne électrique à la boîte à bornes des génératrices ou des moteurs doit
être souple. On doit éviter toute traction entre ligne et bornes et les conducteurs exigent un
certain mou, voir même un boudinage de quelques spires, à proximité de la plaque à bornes.
Raccordement d’une ligne à un moteur. En (A), arrivée souterraine par tube d’acier (1); en (B), arrivée en tube tôle agrafée
(2). Aucune traction ne doit pas exister entre les bornes et les conducteurs de la ligne.
Fig. 3.5.
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Les réparations qui peuvent se présenter dans les parties électriques d’une machine
proviennent:
Remarque:
Démontage
Le démontage d’une machine électrique doit toujours être précédé d’un certain nombre de
précautions, telles que:
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a) Démontage d’une poulie avec un arrache-poulie b) Démontage d’une grande poulie à l’aide de deux
goujons filetés
Fig. 3.6.
Dévisser et déboulonner tous les assemblages, puis donner des coups de marteau obliques sur
le rebord des flasques en se servant d’une cale de bois dur comme intermédiaire. Les flasques
en fonte risqueraient de se briser au contact du marteau.
On commence par sortir un flasque avec l’induit ou sans celui-ci, selon que le serrage est plus
important sur un flasque que sur l’autre. Si l’induit est demeuré en place, on veillera à ne pas
fausser l’arbre du côté où il est retenu, en supportant l’autre extrémité de l’arbre.
Pour sortir l’induit, on aura soin de le centrer, afin d’éviter que les tôles du tambour ne
frottent sur le stator ou sur les pôles.
Remontage du moteur
• On commence par fixer un flasque en se basant sur les repères que l’on avait faits avant le
démontage. On est ainsi certain de ne pas inverser le côté des flasques par rapport à la
carcasse.
• On glisse l’induit dans le stator, en ayant soin de relever la bague de coussinet, s’il s’agît
d’un moteur à coussinets, ainsi que les balais si la machine en possède.
• On met en place le deuxième flasque en le tournant de 180° par rapport à sa position
normale (cas d’un moteur à coussinets). De cette façon, la bague de graissage n’obstrue pas
le passage de l’arbre. Dès que le flasque est à sa place, on met les repères face à face et on
bloque les vis ou les boulons.
• Pour trouver le logement exact du flasque, on est souvent obligé d’avoir recours à quelques
petits coups de marteau que l’on appliquera toujours par l’intermédiaire d’une cale en bois
dur.
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Vérification mécanique
• Le moteur remonté, l’induit doit tourner à la main sans effort. Si cela n’est pas le cas, il
faut desserrer un flasque, puis l’autre si c’est nécessaire et leur trouver une position qui
donne satisfaction. On obtient souvent un bon résultat en serrant progressivement et
alternativement les vis de fixation diamétralement opposées et en frappant légèrement sur
le rebord des flasques avec l’extrémité du manche d’un marteau.
• Les flasques étant en place, on met les balais dans leurs cages et on règle leur pression.
Celle-ci doit être la même pour tous.
• Si le moteur est à coussinets, on fait le plein avec une huile spéciale (pour moteur
électrique), à l’exclusion des huiles pour auto ou de l’huile de lin. Pour effectuer le
remplissage de la boîte, on retire la vis qui donne le niveau maximal et on la remet en place
dès que l’huile coule par cet orifice.
• Si le moteur est à roulements à billes ou à rouleaux, on utilise une graisse consistante
neutre, exempte de toute impureté abrasive et dont le point de goutte est d’environ 110°C.
• Avant de remettre le moteur en service, il faut veiller à ce que les bagues de graissage
soient à leur place.
• Pour remonter la poulie, on se sert d’un marteau et d’un morceau de bois dur, afin de ne
pas marquer ou fendre la poulie qui est généralement en fonte. Selon le type de clavette,
celle-ci se place avant ou après le remontage de la poule.
Vérification électrique
Réparation du défaut
Il arrive que la mise à la masse soit facilement réparable. Quand elle est accessible, il suffit de
placer un isolant (mica, léathéroïd) entre la masse et le bobinage. Lorsqu’il s’agit d’une partie
accessible du collecteur, il existe des ciments spéciaux que l’on coule dans la partie
détériorée.
Dans tous les cas où le défaut est caché, il est nécessaire de démonter le collecteur ou le
bobinage.
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Les vérifications à effectuer son faites à l’aide des appareils de contrôle tel que :
• Lampe-test à source auxiliaire pour vérifier la continuité des circuits ;
• Lampe néon et ohmmètre à magnéto pour la détection de mise à la masse ou à
la terre ;
• Contrôleur universel à fonctionnement en ampèremètre, voltmètre et ohmmètre
(exemple : Instrument Metrix) ;
• Oscilloscope, contrôleur universel numérique ou analogique pour la
vérification des circuits électroniques de puissance.
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Soit un moteur à excitation séparé avec son dispositif de commande manuel (un rhéostat de
démarrage).
La figure 3.8 montre les causes possibles de la panne. L’enchaînement des vérifications du
diagnostic commence par la cause n° 1 et se termine par la cause n° 12 avec l’utilisation des
instruments de mesure adaptes.
L’exemple donné peut être approfondi et appliqué pour la détection des véritables pannes
ainsi qu’il peut se transformer en travail pratique si dans l’atelier existent des moteurs à
courant continu défectueux.
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I. BUT
Etudier les variations de la tension aux bornes de l’induit d’une génératrice à excitation
indépendante en fonction de l’intensité débitée à vitesse et intensité d’excitation
constantes.
Déterminer la réaction totale de l’induit.
Si le courant d’excitation est de sens tel qu’il s’oppose à l’aimantation rémanente des pôles,
on obtiendra un demi-cycle d’hystérésis comme l’indique la courbe (a): la caractéristique à
vide sera la courbe moyenne.
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Dans le cas où l’inducteur n’a jamais été alimenté (machine neuf) ou bien a été désaimanté, la
caractéristique à vide part de zéro.
Cette propriété est mise à profit pour la fabrication des génératrices tachymétriques. Pour ces
génératrices à l’usage particulier et afin d’obtenir un flux constant, l’électro-aimant est
remplacé par un aimant permanent.
On pourra, en outre, effectuer les opérations suivantes dans les deux cas:
Inversion du sens de rotation;
Inversion de sens du courant dans l’inducteur.
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E (V) ↑
I d (mA)
E (V) ↓
I d (mA)
n (tr/min) 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500
Note. - En pratique avant de tracer cette courbe point par point, il y a lieu de la stabiliser en
effectuant quatre à cinq “aller et retour” de I d = 0 à 1,3 Id.
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Principe.
C’est la courbe U = f(I), de la tension qui existe aux bornes de l’induit de la génératrice en
fonction de l’intensité débitée dans un circuit extérieur, l’excitation et la vitesse de la machine
restant constantes.
En pratique, cette courbe doit passer par le point P représentant le régime nominal (U
nominale et I nominale). Le réglage préliminaire consiste à obtenir ce régime par
tâtonnements en agissant à la fois sur le rhéostat de charge et sur le rhéostat de champ.
Lorsque le régime nominal est obtenu, ne plus toucher à l’excitation, agir sur le rhéostat de
charge pour obtenir les différents points de la courbe.
Pour conserver constante la vitesse de la machine on emploie un moteur d’entraînement à
excitation à dérivation avec rhéostat de champ. Cependant, si la vitesse varie pendant l’essai,
établir la correction suivante: U = U’ n/n’ (U’ est la tension pour la vitesse n’).
C’est la courbe de chute de tension totale dans la machine en fonction de l’intensité débitée
pour n et Id constantes.
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Ra .Ia - chute de tension due à la résistance interne de l’induit, que l’on appelle
chute ohmique (u),
ε - chute de tension supplémentaire due à la réaction magnétique de l’induit
surle flux inducteur.
ε=h-u
Caractéristique externe
• Plaque signalétique - Génératrice 3 kW, 220 V, 1500 tr/min, I a induit 14 A, I d
inducteur 0,4 A, R a = 2,15 Ω, Rd = 214 Ω.
• Schéma de montage - il est identique à celui expliqué ci-dessus.
• Matériels nécessaires
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Conclusion
La tension aux bornes d’une génératrice à excitation indépendante en charge est diminuée par:
• la chute de tension due à la résistance interne de l’induit u =R a .Ia
• la baisse de la force électromotrice due à la réaction magnétique de l’induit ε = h
- u.
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I. BUT
Dans un équipement de force motrice l’ensemble des circuits et des matériels associés est
utilisé pour:
• la commande
• le contrôle
• la protection.
d’un ou de plusieurs récepteurs qui sont toujours des moteurs.
Le processus de mise en service d’une machine met en évidence deux types de phases:
• les phases stables: fonctionnement en régime nominal et arrêt
• les phases transitoires: démarrage, freinage, changement de sens de rotation et
changement ou variation de vitesse.
L’équipement de force motrice doit assurer le démarrage suivant un procédé qui élimine ou
qui réduit dans leurs limites réglementaires les perturbations pour le réseau et pour les autres
récepteurs et qui évite toute détérioration.
L’étude de ces deux circuits se traduit par deux schémas explicatifs distincts:
• le schéma de circuit de puissance
• le schéma de circuit de commande
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Le circuit de commande:
• reçoit des informations de commande, de contrôle et de sécurité,
• enregistre et assure le traitement des données correspondantes,
• transmet aux organes de commande des actionneurs les ordres .
Pour satisfaire à ces différentes fonctions le circuit de commande fait appel à deux formes de
logiques:
• la logique combinatoire qui, à une combinaison des états des variables d’entrée,
fait correspondre une, et une seule combinaison d’états des variables;
• la logique séquentielle qui prend en compte à la fois les combinaisons des états des
variables d’entrée et la succession chronologique des combinaisons d’états relatives
aux situations antérieures.
E’ = U - R a Ia
dans laquelle E’ = 0 (moteur à l’arrêt) montre que le courant I a prend une valeur très grande
dépendant uniquement des grandeur U et Ia.
I d
≈ Ia = U / R a
Il est possible de dire que les procédés de démarrage manuelle ont presque disparu au profit
des dispositifs de commande semi-automatiques qui, à la souplesse dans les conditions
d’exploitation, associent des facteurs importants de sécurité.
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II.2. Schémas:
a) de puissance
b) de commande
Q1
a) b)
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Les schémas doivent remplir les fonctions suivantes: l’action sur le bouton-poussoir “Marche”
(S2) doit provoquer le démarrage automatique du moteur - mise sous tension des inducteurs et
mise sous tension progressive de l’induit par élimination successive des résistance de
démarrage. L’action sur le bouton “Arrêt” met hors tension le moteur.
Pour changer le sens de rotation, il faut inverser le sens du courant soit dans l’induit, soit dans
l’inducteur.
Q1
AV AR
AV
AR
AV AR
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I. BUT
Les principes de conception ainsi que les problèmes de démarrage pour les moteurs à
excitation série restent les mêmes que pour les moteurs à excitation shunt.
L’étude de ces deux circuits se traduit par deux schémas explicatifs distincts:
• le schéma de circuit de puissance
• le schéma de circuit de commande
Le circuit de commande:
• reçoit des informations de commande, de contrôle et de sécurité,
• enregistre et assure le traitement des données correspondantes,
• transmet aux organes de commande des actionneurs les ordres .
E’ = U - R a Ia
dans laquelle E’ = 0 (moteur à l’arrêt) montre que le courant I a prend une valeur très grande
dépendant uniquement des grandeur U et Ia.
I d
≈ Ia = U / R a
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Il est possible de dire que les procédés de démarrage manuelle ont presque disparu au profit
des dispositifs de commande semi-automatiques qui, à la souplesse dans les conditions
d’exploitation, associent des facteurs importants de sécurité.
II.2. Schémas:
a) de puissance
b) de commande
Les schémas doivent remplir les fonctions suivantes: l’action sur le bouton-poussoir “Marche”
(S2) doit provoquer le démarrage automatique du moteur - mise sous tension des inducteurs et
mise soous tension progressive de l’induit par élimination successive des résistance de
démarrage. L’action sur le bouton “Arrêt” met hors tension le moteur.
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Q1
R3
R1
F2
a) b)
Pour changer le sens de rotation, il faut inverser le sens du courant soit dans l’induit, soit dans
l’inducteur.
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Exemple:
AV AR
AR AV
AR AV
AV AR
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L’évaluation du module doit être faite selon les directives du Guide d’évaluation pour la
spécialité. Chaque formateur doit suivre les lignes générales mais peut toujours introduire les
components propres sans sortir du contexte de la formation. Pour le niveau « Technicien »
l’élément de créativité est conseillé.
La Fiche de travail proposée n’est pas obligatoire mais seulement une variante recommandée.
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
1. DIAGNOSTIC DU PROBLEME
1.1. Pour la machine à entraîner dont la caractéristique mécanique est donnée ci-dessous
faire le choix du moteur à courant continu. Justifier le choix.
…../20
1.2. Pour le moteur dans le point précédent expliquer les problèmes de démarrage.
Composer le schéma de démarrage semi-automatique.
…../20
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