Chap1 Vecteurs CM
Chap1 Vecteurs CM
Chap1 Vecteurs CM
Aimé Lachal
Cours d’OMNI
1er cycle, 1re année
Sommaire
2 Produit scalaire
3 Orientation
4 Produit vectoriel
5 Produit mixte
6 Barycentres
1. Géométrie vectorielle de l’espace a) Vecteurs
Vecteurs
Un vecteur du plan ou de l’espace est caractérisé par sa direction, son sens et sa
longueur (ou norme).
1
1. Géométrie vectorielle de l’espace a) Vecteurs
Vecteurs
Un vecteur du plan ou de l’espace est caractérisé par sa direction, son sens et sa
longueur (ou norme).
Une base du plan est la donnée de deux vecteurs non colinéaires.
Une base de l’espace est la donnée de trois vecteurs non coplanaires.
Elle permet de repérer n’importe quel vecteur du plan ou de l’espace à l’aide de ses
composantes (on dit aussi parfois coordonnées).
1
1. Géométrie vectorielle de l’espace a) Vecteurs
Vecteurs
Un vecteur du plan ou de l’espace est caractérisé par sa direction, son sens et sa
longueur (ou norme).
Une base du plan est la donnée de deux vecteurs non colinéaires.
Une base de l’espace est la donnée de trois vecteurs non coplanaires.
Elle permet de repérer n’importe quel vecteur du plan ou de l’espace à l’aide de ses
composantes (on dit aussi parfois coordonnées).
Composantes/bases dans l’espace : diverses notations
x
• ~uy dans la base ~i,~j, ~k signifie : ~u = x~i + y~j + z ~k
z
,→ notation simple en dimension 2 ou 3.
x1
• ~ux2 dans la base (~e1 ,~e2 ,~e3 ) signifie : ~u = x1~e1 + x2~e2 + x3~e3
x3
,→ notation généralisable en dimension supérieure (cf. cours de Mathématiques).
ux
• ~uuy dans la base (~ex ,~ey ,~ez ) signifie : ~u = ux ~ex + uy ~ey + uz ~ez
uz
,→ notation utile pour les changements de systèmes de coordonnées
(cartésiennes, polaires, cylindriques, sphériques... Cf. cours d’OMNI). 1
1. Géométrie vectorielle de l’espace b) Points
Vecteurs et points
Un vecteur du plan ou de l’espace est géométriquement représenté par un bipoint
−→
(A, B) surmonté d’une flèche indiquant le sens : ~u = AB.
Il est ainsi représenté par un segment de droite orienté. Deux segments de droites
orientés parallèles, de même longueur et de même sens représentent le même vecteur
(règle du parallélogramme).
D
~
u
C•
B
~
u
A•
−
→ −→
AB = CD ⇐⇒ ABDC est un parallélogramme
−
→ −→
~u = AB = CD
2
1. Géométrie vectorielle de l’espace c) Repérage
Coordonnées/repères
Un repère de l’espace est la donnée d’un point O et d’une base (~ex ,~ey ,~ez ), on l’écrit
(O;~ex ,~ey ,~ez ). Il permet de repérer n’importe quel point de l’espace à l’aide de ses
coordonnées.
3
1. Géométrie vectorielle de l’espace c) Repérage
Coordonnées/repères
Un repère de l’espace est la donnée d’un point O et d’une base (~ex ,~ey ,~ez ), on l’écrit
(O;~ex ,~ey ,~ez ). Il permet de repérer n’importe quel point de l’espace à l’aide de ses
coordonnées.
3
1. Géométrie vectorielle de l’espace c) Repérage
Coordonnées/repères
Un repère de l’espace est la donnée d’un point O et d’une base (~ex ,~ey ,~ez ), on l’écrit
(O;~ex ,~ey ,~ez ). Il permet de repérer n’importe quel point de l’espace à l’aide de ses
coordonnées.
yA A
~ey
•
O ~ex xA
3
1. Géométrie vectorielle de l’espace c) Repérage
Repérage dans l’espace
Dans un repère (O;~ex ,~ey ,~ez ), un point quelconque A de l’espace est repéré par son
−→
abscisse xA , son ordonnée yA et sa cote zA : OA = xA~ex + yA~ey + zA~ez .
On note usuellement les coordonnées d’un point en
ligne,lescomposantes d’un
1 0 0
x
−→ A
vecteur en colonne : O(0, 0, 0), A(xA , yA , zA ) et ~ex0 ,~ey1 ,~ez0 , OAyA .
0 0 1 zA
zA
~ez
O
•
~ex ~ey yA
xA
Vecteurs et points
Si (xA , yA , zA ) et (xB , yB , zB ) sont les coordonnées de A et B dans le repère
(O;~ex ,~ey ,~ez ), on écrit A(xA , yA , zA ) et B(xB , yB , zB ). On a
−→ −→
OA = xA~ex + yA~ey + zA~ez et OB = xB~ex + yB~ey + zB~ez
−→ −→ −→
Alors le vecteur AB = OB − OA a pour composantes dans la base (~ex ,~ey ,~ez ) :
xB − xA x − xA
−→ B
yB − yA . On écrit usuellement en colonne : AByB − yA .
zB − zA zB − zA
5
1. Géométrie vectorielle de l’espace c) Repérage
Vecteurs et points
Si (xA , yA , zA ) et (xB , yB , zB ) sont les coordonnées de A et B dans le repère
(O;~ex ,~ey ,~ez ), on écrit A(xA , yA , zA ) et B(xB , yB , zB ). On a
−→ −→
OA = xA~ex + yA~ey + zA~ez et OB = xB~ex + yB~ey + zB~ez
−→ −→ −→
Alors le vecteur AB = OB − OA a pour composantes dans la base (~ex ,~ey ,~ez ) :
xB − xA x − xA
−→ B
yB − yA . On écrit usuellement en colonne : AByB − yA .
zB − zA zB − zA
−→
Remarque : on note parfois les composantes en ligne : AB(xB − xA , yB − yA , zB − zA ).
−→
On écrit aussi parfois AB = B − A en cohérence avec la relation entre coordonnées
−→
de A et B et composantes de AB décrite ci-dessus.
5
Sommaire
2 Produit scalaire
Définition
Applications
Propriétés
Applications
3 Orientation
4 Produit vectoriel
5 Produit mixte
6 Barycentres
2. Produit scalaire a) Définition
~u · ~v = k~u k× × cos(~ud
× k~v k× , ~v )
où (~ud
, ~v ) est l’angle entre ~u et ~v .
Remarque : l’angle n’est pas nécessairement orienté.
6
2. Produit scalaire a) Définition
~u · ~v = k~u k× × cos(~ud
× k~v k× , ~v )
où (~ud
, ~v ) est l’angle entre ~u et ~v .
Remarque : l’angle n’est pas nécessairement orienté.
√
2 La norme se déduit inversement du carré scalaire : k~u k = ~u · ~u .
Un vecteur est dit normé ou unitaire lorsque sa norme vaut 1.
6
2. Produit scalaire b) Applications
Propriété 2.2 (Visualisation du produit scalaire)
À l’aide du théorème de Thalès et de la trigonométrie dans un triangle rectangle,
en notant θ = (~ud , ~v ) l’angle géométrique entre ~u et ~v (attention, l’angle θ peut être
aigu ou obtus, donc cos(θ) peut changer de signe), on peut visualiser le produit
scalaire de ~u et ~v selon la figure ci-dessous.
k
k~v
k×
k~u
~
v
k
k~v
θ
• • •
1 ~
u u ·~
~ v
k~
uk 7
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
8
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
(
~u · (~v + w~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~
2 Le produit scalaire est bilinéaire :
~u · (λ~v ) = λ(~u · ~v )
(où λ est un réel).
8
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
(
~u · (~v + w~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~
2 Le produit scalaire est bilinéaire :
~u · (λ~v ) = λ(~u · ~v )
(où λ est un réel).
3 Le produit scalaire est défini positif : ~u · ~u = k~u k2 > 0 pour ~u 6= ~0.
8
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
(
~u · (~v + w~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~
2 Le produit scalaire est bilinéaire :
~u · (λ~v ) = λ(~u · ~v )
(où λ est un réel).
3 Le produit scalaire est défini positif : ~u · ~u = k~u k2 > 0 pour ~u 6= ~0.
8
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
(
~u · (~v + w~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~
2 Le produit scalaire est bilinéaire :
~u · (λ~v ) = λ(~u · ~v )
(où λ est un réel).
3 Le produit scalaire est défini positif : ~u · ~u = k~u k2 > 0 pour ~u 6= ~0.
8
2. Produit scalaire c) Propriétés
Propriété 2.3 (Bilinéarité)
1 Le produit scalaire est symétrique : ~u · ~v = ~v · ~u .
(
~u · (~v + w~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~
2 Le produit scalaire est bilinéaire :
~u · (λ~v ) = λ(~u · ~v )
(où λ est un réel).
3 Le produit scalaire est défini positif : ~u · ~u = k~u k2 > 0 pour ~u 6= ~0.
~
v
θ
~
v~u ~
u
9
2. Produit scalaire d) Applications
Propriété 2.6 (Projection orthogonale d’un vecteur sur un autre)
Le projeté orthogonal ~v~u d’un vecteur ~v sur un vecteur non nul ~u s’exprime selon
~u · ~v
~v~u = ~u
k~u k2
~
v
θ
~
v~u ~
u
Si l’on note v ~u la mesure algébrique de ~v~u sur l’axe orienté par ~u , alors on a :
~u · ~v
v ~u = . En conséquence, v ~u et ~u · ~v ont même signe.
k~u k
9
2. Produit scalaire d) Applications
Propriété 2.6 (Projection orthogonale d’un vecteur sur un autre)
Le projeté orthogonal ~v~u d’un vecteur ~v sur un vecteur non nul ~u s’exprime selon
~u · ~v
~v~u = ~u
k~u k2
~
v
θ
~
v~u ~
u
Si l’on note v ~u la mesure algébrique de ~v~u sur l’axe orienté par ~u , alors on a :
~u · ~v
v ~u = . En conséquence, v ~u et ~u · ~v ont même signe.
k~u k
Cas particulier : lorsque ~u est un vecteur unitaire, la formule se simplifie selon
~v~u = (~u · ~v ) ~u
9
2. Produit scalaire d) Applications
10
2. Produit scalaire d) Applications
10
2. Produit scalaire d) Applications
10
2. Produit scalaire d) Applications
uy = ~u · ~ey
uz = ~u · ~ez
10
2. Produit scalaire d) Applications
Démonstration de l’addition (cf. propriété 2.3)
Partant des projetés de ~v et w
~ :
~
w
~
v
~
u
~
w
~
v
~
u
~
w
~
v
~
v~u ~ ~u
w ~
u
~ ~
v +w
~
w
~
v
~
v~u ~ ~u
w ~
u
(~ ~ )~u
v +w
Illustration pour trois vecteurs coplanaires
11
2. Produit scalaire d) Applications
Démonstration de l’addition (cf. propriété 2.3)
~u · ~v ~u · w
~
Partant des projetés de ~v et w
~ : ~v ~u = ~u et w
~ ~u = ~u
k~u k2 k~u k2
~u · ~v + ~u · w
~
on obtient ~v ~u + w
~ ~u = ~u .
k~u k2
~u · (~v + w~)
D’autre part, le projeté de ~v + w
~ est donné par (~v + w
~ )~u = ~u .
k~u k2
On a l’égalité des projections : (~v + w
~ )~u = ~v ~u + w
~ ~u
~ ~
v +w
~
w
~
v
~
v~u ~ ~u
w ~
u
(~ ~ )~u
v +w
Illustration pour trois vecteurs coplanaires
11
2. Produit scalaire d) Applications
Démonstration de l’addition (cf. propriété 2.3)
~u · ~v ~u · w
~
Partant des projetés de ~v et w
~ : ~v ~u = ~u et w
~ ~u = ~u
k~u k2 k~u k2
~u · ~v + ~u · w
~
on obtient ~v ~u + w
~ ~u = ~u .
k~u k2
~u · (~v + w~)
D’autre part, le projeté de ~v + w
~ est donné par (~v + w
~ )~u = ~u .
k~u k2
On a l’égalité des projections : (~v + w ~ )~u = ~v ~u + w~ ~u
d’où par identification : ~u · (~v + w
~ ) = ~u · ~v + ~u · w
~.
~ ~
v +w
~
w
~
v
~
v~u ~ ~u
w ~
u
(~ ~ )~u
v +w
Illustration pour trois vecteurs coplanaires
11
2. Produit scalaire d) Applications
Applications géométriques
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u et ~v sont orthogonaux ⇐⇒ ~u · ~v = 0
12
2. Produit scalaire d) Applications
Applications géométriques
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u et ~v sont orthogonaux ⇐⇒ ~u · ~v = 0
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
Les vecteurs sont alors de même sens ssi le produit scalaire est positif.
12
2. Produit scalaire d) Applications
Applications géométriques
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u et ~v sont orthogonaux ⇐⇒ ~u · ~v = 0
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
Les vecteurs sont alors de même sens ssi le produit scalaire est positif.
−
→ −
→
Travail de FA : Travail de FB :
positif maximal négatif minimal
−
→
Travail de FC : nul 13
2. Produit scalaire d) Applications
Applications physiques
• Dans divers domaines de la physique (mécanique des fluides, électromagnétisme,
−
→
thermodynamique, acoustique, etc.) le flux d’un champ de vecteurs F à travers
une
Z Z surface orientée Σ est donné par l’intégrale de surface d’un produit scalaire
−
→ − → −
→
F · dS où dS représente un vecteur normal « élémentaire » à la surface Σ.
Σ
14
2. Produit scalaire d) Applications
Applications physiques
• Dans divers domaines de la physique (mécanique des fluides, électromagnétisme,
−
→
thermodynamique, acoustique, etc.) le flux d’un champ de vecteurs F à travers
une
Z Z surface orientée Σ est donné par l’intégrale de surface d’un produit scalaire
−
→ − → −
→
F · dS où dS représente un vecteur normal « élémentaire » à la surface Σ.
Σ
14
2. Produit scalaire d) Applications
Applications physiques
15
Sommaire
2 Produit scalaire
3 Orientation
Droite, plan
Espace
4 Produit vectoriel
5 Produit mixte
6 Barycentres
3. Orientation a) Droite, plan
Orientation d’une droite
Pour orienter une droite, on choisit une origine O et un sens de parcours sur la droite
(2 orientations possibles).
Le vecteur unitaire choisi ~ex donne l’orientation choisie. On définit ainsi un repère
normé orienté (O;~ex ).
sens direct
O
•
0 ~ex
sens direct
~ey
•
O ~ex
16
3. Orientation b) Espace
Orientation de l’espace
Une fois un plan de l’espace muni d’un repère orthonormé (O;~ex ,~ey ), il y a deux
choix possibles (opposés) du dernier vecteur unitaire ~ez orthogonal aux deux
premiers, pour orienter l’espace.
17
3. Orientation b) Espace
Orientation de l’espace
Une fois un plan de l’espace muni d’un repère orthonormé (O;~ex ,~ey ), il y a deux
choix possibles (opposés) du dernier vecteur unitaire ~ez orthogonal aux deux
premiers, pour orienter l’espace.
En physique, le sens direct du repère (O;~ex ,~ey ,~ez ) correspond à la règle des trois
doigts de la main droite :
pouce : ~ex index : ~ey majeur : ~ez
17
3. Orientation b) Espace
Orientation de l’espace
Une fois un plan de l’espace muni d’un repère orthonormé (O;~ex ,~ey ), il y a deux
choix possibles (opposés) du dernier vecteur unitaire ~ez orthogonal aux deux
premiers, pour orienter l’espace.
En physique, le sens direct du repère (O;~ex ,~ey ,~ez ) correspond à la règle des trois
doigts de la main droite :
pouce : ~ex index : ~ey majeur : ~ez
On obtient un repère (O;~ex ,~ey ,~ez ), dans lequel les trois vecteurs ~ex ,~ey et ~ez sont
unitaires et orthogonaux deux à deux, orienté selon la règle précédente.
On dit que c’est un repère orthonormé direct. 17
3. Orientation b) Espace
Orientation et permutations
18
3. Orientation b) Espace
Orientation et permutations
~
w
~
v
~
u
19
3. Orientation b) Espace
Orientation d’une base quelconque de l’espace
Considérons une base (~u , ~v , w
~ ) de l’espace non orthogonale.
• On introduit les vecteurs
~v 0 = ~v − ~v~u ~
w
où ~v~u est le projeté orthogonal de ~v sur ~u ,
v0
~ ~
v
~
u
~
v~u
19
3. Orientation b) Espace
Orientation d’une base quelconque de l’espace
Considérons une base (~u , ~v , w
~ ) de l’espace non orthogonale.
• On introduit les vecteurs
~v 0 = ~v − ~v~u et ~0 =w
w ~ −w
~ ~u − w
~ ~v 0 ~
w
où ~v~u est le projeté orthogonal de ~v sur ~u , ~0
w
et w
~ ~v et w
~ ~v 0 sont respectivement les
projetés orthogonaux de w ~ sur ~v et ~v 0 .
v0
~ ~
v
~ ~v 0
w
~
u
~ ~u ~
w v~u
19
3. Orientation b) Espace
Orientation d’une base quelconque de l’espace
Considérons une base (~u , ~v , w
~ ) de l’espace non orthogonale.
• On introduit les vecteurs
~v 0 = ~v − ~v~u et ~0 =w
w ~ −w
~ ~u − w
~ ~v 0 ~
w
où ~v~u est le projeté orthogonal de ~v sur ~u , ~0
w
et w ~ ~v et w ~ ~v 0 sont respectivement les
projetés orthogonaux de w ~ sur ~v et ~v 0 .
On construit ainsi une base orthogonale
(~u , ~v 0 , w
~ 0 ) de l’espace.
v0
~ ~
v
~ ~v 0
w
~
u
~ ~u ~
w v~u
19
3. Orientation b) Espace
Orientation d’une base quelconque de l’espace
Considérons une base (~u , ~v , w
~ ) de l’espace non orthogonale.
• On introduit les vecteurs
~v 0 = ~v − ~v~u et ~0 =w
w ~ −w
~ ~u − w
~ ~v 0 ~
w
où ~v~u est le projeté orthogonal de ~v sur ~u , ~0
w
et w ~ ~v et w ~ ~v 0 sont respectivement les
projetés orthogonaux de w ~ sur ~v et ~v 0 .
On construit ainsi une base orthogonale
(~u , ~v 0 , w
~ 0 ) de l’espace.
v0
~ ~
v
• On norme ensuite les vecteurs ~u , ~v 0 , w
~ 0 en
posant : ~ ~v 0
w
1 1 1 v 00
~
~u 0 = ~v 00 = ~ 00 =
w ~ 00
w
k~u k k~v 0 k w 0k
k~ ~
u
On construit ainsi une base orthonormée u0
~ ~ ~u ~
w v~u
(~u 0 , ~v 00 , w
~ 00 ) de l’espace.
19
3. Orientation b) Espace
Orientation d’une base quelconque de l’espace
Considérons une base (~u , ~v , w
~ ) de l’espace non orthogonale.
• On introduit les vecteurs
~v 0 = ~v − ~v~u et ~0 =w
w ~ −w
~ ~u − w
~ ~v 0 ~
w
où ~v~u est le projeté orthogonal de ~v sur ~u , ~0
w
et w ~ ~v et w ~ ~v 0 sont respectivement les
projetés orthogonaux de w ~ sur ~v et ~v 0 .
On construit ainsi une base orthogonale
(~u , ~v 0 , w
~ 0 ) de l’espace.
v0
~ ~
v
• On norme ensuite les vecteurs ~u , ~v 0 , w
~ 0 en
posant : ~ ~v 0
w
1 1 1 v 00
~
~u 0 = ~v 00 = ~ 00 =
w ~ 00
w
k~u k k~v 0 k w 0k
k~ ~
u
On construit ainsi une base orthonormée u0
~ ~ ~u ~
w v~u
(~u 0 , ~v 00 , w
~ 00 ) de l’espace.
2 Produit scalaire
3 Orientation
4 Produit vectoriel
Définition
Propriétés
Applications
5 Produit mixte
6 Barycentres
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
• si ~u et ~v ne sont ni nuls ni colinéaires, alors ~u ∧ ~v est l’unique vecteur dont les
caractéristiques sont :
~
v
•
~
u
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
• si ~u et ~v ne sont ni nuls ni colinéaires, alors ~u ∧ ~v est l’unique vecteur dont les
caractéristiques sont :
∗ direction : ~u ∧ ~v est orthogonal à ~u et ~v ;
u ∧~
~ v
~
v
•
~
u
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
• si ~u et ~v ne sont ni nuls ni colinéaires, alors ~u ∧ ~v est l’unique vecteur dont les
caractéristiques sont :
∗ direction : ~u ∧ ~v est orthogonal à ~u et ~v ;
∗ sens : la base (~u , ~v , ~u ∧ ~v ) est directe ;
u ∧~
~ v
~
v
•
~
u
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
• si ~u et ~v ne sont ni nuls ni colinéaires, alors ~u ∧ ~v est l’unique vecteur dont les
caractéristiques sont :
∗ direction : ~u ∧ ~v est orthogonal à ~u et ~v ;
∗ sens : la base (~u , ~v , ~u ∧ ~v ) est directe ;
∗ longueur : k~u ∧ ~v k = k~u k× × | sin(~ud
× k~v k× , ~v )|.
u ∧~
~ v
~
v
• θ
~
u
20
4. Produit vectoriel a) Définition
Définition 4.1 (Produit vectoriel)
Soit ~u et ~v deux vecteurs de l’espace orienté. Leur produit vectoriel est le vecteur
~u ∧ ~v défini par :
• si ~u et ~v sont colinéaires ou que l’un des deux est nul, ~u ∧ ~v = ~0 ;
• si ~u et ~v ne sont ni nuls ni colinéaires, alors ~u ∧ ~v est l’unique vecteur dont les
caractéristiques sont :
∗ direction : ~u ∧ ~v est orthogonal à ~u et ~v ;
∗ sens : la base (~u , ~v , ~u ∧ ~v ) est directe ;
∗ longueur : k~u ∧ ~v k = k~u k× × | sin(~ud
× k~v k× , ~v )|.
u ∧~
~ v
~
v
• θ
~
u
21
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Propriété 4.2 (Bilinéarité)
1 Le produit vectoriel est antisymétrique : ~u ∧ ~v = −~v ∧ ~u .
2 Le produit vectoriel est bilinéaire, c’est-à-dire linéaire par rapport à chaque
variable :
(
(~u + ~v ) ∧ w
~ = ~u ∧ w
~ + ~v ∧ w
~
(λ~u ) ∧ ~v = λ(~u ∧ ~v )
21
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Propriété 4.2 (Bilinéarité)
1 Le produit vectoriel est antisymétrique : ~u ∧ ~v = −~v ∧ ~u .
2 Le produit vectoriel est bilinéaire, c’est-à-dire linéaire par rapport à chaque
variable :
( (
(~u + ~v ) ∧ w
~ = ~u ∧ w
~ + ~v ∧ w
~ ~u ∧ (~v + w~ ) = ~u ∧ ~v + ~u ∧ w
~
et
(λ~u ) ∧ ~v = λ(~u ∧ ~v ) ~u ∧ (λ~v ) = λ(~u ∧ ~v )
21
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Propriété 4.2 (Bilinéarité)
1 Le produit vectoriel est antisymétrique : ~u ∧ ~v = −~v ∧ ~u .
2 Le produit vectoriel est bilinéaire, c’est-à-dire linéaire par rapport à chaque
variable :
( (
(~u + ~v ) ∧ w
~ = ~u ∧ w
~ + ~v ∧ w
~ ~u ∧ (~v + w~ ) = ~u ∧ ~v + ~u ∧ w
~
et
(λ~u ) ∧ ~v = λ(~u ∧ ~v ) ~u ∧ (λ~v ) = λ(~u ∧ ~v )
3 Dans une base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), soit ~u et ~v deux
ux vx
vecteurs de composantes respectives ~uuy et ~vvy .
uz vz
Le produit vectoriel ~u ∧ ~v a pour composantes :
uy vz − uz vy
~u ∧ ~v− (ux vz − uz vx )
ux vy − uy vx
21
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Propriété 4.2 (Bilinéarité)
1 Le produit vectoriel est antisymétrique : ~u ∧ ~v = −~v ∧ ~u .
2 Le produit vectoriel est bilinéaire, c’est-à-dire linéaire par rapport à chaque
variable :
( (
(~u + ~v ) ∧ w
~ = ~u ∧ w
~ + ~v ∧ w
~ ~u ∧ (~v + w~ ) = ~u ∧ ~v + ~u ∧ w
~
et
(λ~u ) ∧ ~v = λ(~u ∧ ~v ) ~u ∧ (λ~v ) = λ(~u ∧ ~v )
3 Dans une base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), soit ~u et ~v deux
ux vx
vecteurs de composantes respectives ~uuy et ~vvy .
uz vz
Le produit vectoriel ~u ∧ ~v a pour composantes :
uy vz − uz vy
~u ∧ ~v− (ux vz − uz vx )
ux vy − uy vx
ux vx
uy ∧vy
uz vz
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
ux vx
uy ∧vy
uz vz
ux vx
uy vy
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
On peut aussi calculer les composantes d’un produit vectoriel à l’aide d’un déterminant.
a c
En posant = ad − bc (déterminant d’ordre 2) et en développant par
b d
rapport à la 3 colonne :
e
ux vx ~ex
~u ∧ ~v = uy vy ~ey =
uz vz ~ez
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
On peut aussi calculer les composantes d’un produit vectoriel à l’aide d’un déterminant.
a c
En posant = ad − bc (déterminant d’ordre 2) et en développant par
b d
rapport à la 3 colonne :
e
ux vx ~ex
u v
~u ∧ ~v = uy vy ~ey = y y ~ex
uz vz
uz vz ~ez
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
On peut aussi calculer les composantes d’un produit vectoriel à l’aide d’un déterminant.
a c
En posant = ad − bc (déterminant d’ordre 2) et en développant par
b d
rapport à la 3 colonne :
e
ux vx ~ex
u v u v
~u ∧ ~v = uy vy ~ey = y y ~ex − x x ~ey
uz vz uz vz
uz vz ~ez
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
On peut aussi calculer les composantes d’un produit vectoriel à l’aide d’un déterminant.
a c
En posant = ad − bc (déterminant d’ordre 2) et en développant par
b d
rapport à la 3 colonne :
e
ux vx ~ex
u v u v u v
~u ∧ ~v = uy vy ~ey = y y ~ex − x x ~ey + x x ~ez
uz vz uz vz uy vy
uz vz ~ez
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Composantes : procédé mnémotechnique
Retenir les expressions des composantes d’un produit vectoriel étant difficile, il est
pratique de procéder comme suit :
1 on écrit les composantes des vecteurs sous forme de matrices-colonnes ;
2 on recopie les deux premières composantes de chaque colonne en dessous ;
3 on note l’emplacement des produits en croix et l’on effectue les différences
des produits en croix :
ux vx
uy ∧vy
−→ uy vz − uz vy
uz vz
vx −→ uz vx − ux vz
ux
uy vy −→ ux vy − uy vx
On peut aussi calculer les composantes d’un produit vectoriel à l’aide d’un déterminant.
a c
En posant = ad − bc (déterminant d’ordre 2) et en développant par
b d
rapport à la 3 colonne :
e
ux vx ~ex
u v u v u v
~u ∧ ~v = uy vy ~ey = y y ~ex − x x ~ey + x x ~ez
uz vz uz vz uy vy
uz vz ~ez
= (uy vz − uz vy )~ex − (ux vz − uz vx )~ey + (ux vy − uy vx )~ez
22
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
23
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
23
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
23
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
23
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
On simplifie tout ceci en utilisant ~ex ∧ ~ex = ~0, ~ex ∧ ~ey = ~ez , ~ey ∧ ~ex = −~ez , etc.
23
4. Produit vectoriel b) Propriétés
Remarque 4.3
Dans toute base orthonormée directe de l’espace (~ex ,~ey ,~ez ), on a
On simplifie tout ceci en utilisant ~ex ∧ ~ex = ~0, ~ex ∧ ~ey = ~ez , ~ey ∧ ~ex = −~ez , etc.
On obtient ~u ∧ ~v = (uy vz − uz vy )~ex + (uz vx − ux vz )~ey + (ux vy − uy vx )~ez .
23
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Calcul d’aire : l’aire du parallélogramme construit sur les vecteurs ~u et ~v est
donnée par k~u ∧ ~v k.
~
v
k~ × sin(θ)
v k×
θ
~
u
k~
uk
aire = base (k~u k)×
× hauteur k~v k×
× sin(θ) = k~u ∧ ~v k
24
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Calcul d’aire : l’aire du parallélogramme construit sur les vecteurs ~u et ~v est
donnée par k~u ∧ ~v k.
~
v
k~ × sin(θ)
v k×
θ
~
u
k~
uk
aire = base (k~u k)×
× hauteur k~v k×
× sin(θ) = k~u ∧ ~v k
−→ animation
25
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u , ~v et w
~ sont coplanaires ⇐⇒ ~u · (~v ∧ w
~)=0
⇐⇒ ~v · (~w ∧ ~u ) = 0
⇐⇒ ~ · (~u ∧ ~v ) = 0
w
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u , ~v et w
~ sont coplanaires ⇐⇒ ~u · (~v ∧ w
~)=0
⇐⇒ ~v · (~w ∧ ~u ) = 0
⇐⇒ ~ · (~u ∧ ~v ) = 0
w
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u , ~v et w
~ sont coplanaires ⇐⇒ ~u · (~v ∧ w
~)=0
⇐⇒ ~v · (~w ∧ ~u ) = 0
⇐⇒ ~ · (~u ∧ ~v ) = 0
w
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications géométriques
• Tester la colinéarité de deux vecteurs :
~u et ~v sont colinéaires ⇐⇒ ~u ∧ ~v = ~0
• Tester l’orthogonalité de deux vecteurs :
~u , ~v et w
~ sont coplanaires ⇐⇒ ~u · (~v ∧ w
~)=0
⇐⇒ ~v · (~w ∧ ~u ) = 0
⇐⇒ ~ · (~u ∧ ~v ) = 0
w
26
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications physiques
−
→
• Le moment d’une force F appliquée à un
point M par rapport à un autre point O est
défini par
−→ − → −−→ − →
MO F = OM ∧ F
C’est une grandeur physique vectorielle
traduisant l’aptitude de cette force à faire
tourner un système mécanique autour de ce
point, souvent appelé pivot.
Il s’exprime en N·m (Newton mètre).
27
4. Produit vectoriel c) Applications
Applications physiques
−
→
• Le moment d’une force F appliquée à un
point M par rapport à un autre point O est
défini par
−→ − → −−→ − →
MO F = OM ∧ F
C’est une grandeur physique vectorielle
traduisant l’aptitude de cette force à faire
tourner un système mécanique autour de ce
point, souvent appelé pivot.
Il s’exprime en N·m (Newton mètre).
2 Produit scalaire
3 Orientation
4 Produit vectoriel
5 Produit mixte
Définition
Propriétés
Applications
6 Barycentres
5. Produit mixte a) Définition
Définition 5.1 (Produit mixte)
Soit ~u , ~v et w
~ trois vecteurs de l’espace orienté. Le produit mixte de ces trois
vecteurs est le réel (~u , ~v , w
~ ) = (~u ∧ ~v ) · w
~ . Il est également noté ~u , ~v , w
~ .
28
5. Produit mixte a) Définition
Définition 5.1 (Produit mixte)
Soit ~u , ~v et w
~ trois vecteurs de l’espace orienté. Le produit mixte de ces trois
vecteurs est le réel (~u , ~v , w
~ ) = (~u ∧ ~v ) · w
~ . Il est également noté ~u , ~v , w
~ .
Interprétation géométrique
Le volume du parallélépipède construit sur les vecteurs ~u , ~v et w
~ est donné par
(~u , ~v , w
~) .
u ∧~
~ v
~
w
k~
w k× cos(θ)
θ ~
v
k~
u ∧~
vk
~
u
volume = base k~u ∧ ~v k × hauteur k~
w k × cos(θ) = (~u , ~v , w
~)
28
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.2 (Permutations, trilinéarité)
1 De l’interprétation du produit vectoriel en tant que volume d’un parallélépipède,
on déduit l’invariance ou anti-invariance par permutations de (~u , ~v , w
~) .
29
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.2 (Permutations, trilinéarité)
1 De l’interprétation du produit vectoriel en tant que volume d’un parallélépipède,
on déduit l’invariance ou anti-invariance par permutations de (~u , ~v , w ~) .
De manière plus précise :
a Le produit mixte est antisymétrique : si on échange 2 vecteurs (côte à
côte), le résultat est multiplié par −1.
(~u , ~v , w
~ ) = − (~v , ~u , w
~ ) = − (~u , w
~ , ~v ) = − (~
w , ~v , ~u )
29
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.2 (Permutations, trilinéarité)
1 De l’interprétation du produit vectoriel en tant que volume d’un parallélépipède,
on déduit l’invariance ou anti-invariance par permutations de (~u , ~v , w ~) .
De manière plus précise :
a Le produit mixte est antisymétrique : si on échange 2 vecteurs (côte à
côte), le résultat est multiplié par −1.
(~u , ~v , w
~ ) = − (~v , ~u , w
~ ) = − (~u , w
~ , ~v ) = − (~
w , ~v , ~u )
(~u , ~v , w
~ ) = (~v , w
~ , ~u ) = (~
w , ~u , ~v )
29
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.2 (Permutations, trilinéarité)
1 De l’interprétation du produit vectoriel en tant que volume d’un parallélépipède,
on déduit l’invariance ou anti-invariance par permutations de (~u , ~v , w ~) .
De manière plus précise :
a Le produit mixte est antisymétrique : si on échange 2 vecteurs (côte à
côte), le résultat est multiplié par −1.
(~u , ~v , w
~ ) = − (~v , ~u , w
~ ) = − (~u , w
~ , ~v ) = − (~
w , ~v , ~u )
(~u , ~v , w
~ ) = (~v , w
~ , ~u ) = (~
w , ~u , ~v )
2 Le produit mixte de trois vecteurs dont deux sont colinéaires est nul.
29
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.2 (Permutations, trilinéarité)
1 De l’interprétation du produit vectoriel en tant que volume d’un parallélépipède,
on déduit l’invariance ou anti-invariance par permutations de (~u , ~v , w ~) .
De manière plus précise :
a Le produit mixte est antisymétrique : si on échange 2 vecteurs (côte à
côte), le résultat est multiplié par −1.
(~u , ~v , w
~ ) = − (~v , ~u , w
~ ) = − (~u , w
~ , ~v ) = − (~
w , ~v , ~u )
(~u , ~v , w
~ ) = (~v , w
~ , ~u ) = (~
w , ~u , ~v )
2 Le produit mixte de trois vecteurs dont deux sont colinéaires est nul.
3 Le produit mixte est trilinéaire, c’est-à-dire linéaire par rapport à chaque
variable :
(~u , ~v , w
~ +w ~ 0 ) = (~u , ~v , w ~ 0)
~ ) + (~u , ~v , w
(~u , ~v , λ~
w ) = λ (~u , ~v , w~)
(~u , ~v , w
~ ) = ux vy wz + uy vz wx + uz vx wy − uz vy wx − uy vx wz − ux vz wy
30
5. Produit mixte b) Propriétés
Propriété 5.3 (Expression analytique)
On se place dans une base orthonormée directe (~ex ,~ey ,~ez ) de l’espace.
ux vx wx
Le produit mixte des vecteurs ~uuy , ~vvy et w ~ wy vaut :
uz vz wz
(~u , ~v , w
~ ) = ux vy wz + uy vz wx + uz vx wy − uz vy wx − uy vx wz − ux vz wy
Le produit mixte de trois vecteurs est en fait un déterminant de matrice (cf. cours
de Mathématiques de 2e année). On le note alors de la manière suivante, et l’on
dispose d’une méthode mnémotechnique pour le calculer (règle de Sarrus) :
uz vy wx
ux vx wx ux vz wy
ux vx wx uy vy wy uy vx wz
(~u , ~v , w
~ ) = uy
vy wy
uz vz wz
uz vz wz
ux vx wx ⊕ ux vy wz
uy vy wy ⊕ uy vz wx
⊕ uz vx wy
30
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
a Si ~
u et ~v sont colinéaires, alors ~u , ~v , w ~ coplanaires.
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
a Si ~
u et ~v sont colinéaires, alors ~u , ~v , w ~ coplanaires.
b Supposons ~ u et ~v non colinéaires.
D’après la définition 5.1 du produit mixte, ~u ∧ ~v est orthogonal à w ~.
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
a Si ~
u et ~v sont colinéaires, alors ~u , ~v , w ~ coplanaires.
b Supposons ~ u et ~v non colinéaires.
D’après la définition 5.1 du produit mixte, ~u ∧ ~v est orthogonal à w ~.
Or, l’ensemble des vecteurs orthogonaux à ~u ∧ ~v est le plan engendré par ~u et ~v ,
c’est-à-dire l’ensemble des combinaisons linéaires a~u + b~v , a, b ∈ R.
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques
On peut
• tester la coplanarité de 3 vecteurs :
~ sont coplanaires ⇐⇒ (~u , ~v , w
~) =0
~u , ~v , w
• tester l’orientation de 3 vecteurs :
~ forment une base directe ⇐⇒ (~u , ~v , w ~) >0
~u , ~v , w
a Si ~
u et ~v sont colinéaires, alors ~u , ~v , w ~ coplanaires.
b Supposons ~ u et ~v non colinéaires.
D’après la définition 5.1 du produit mixte, ~u ∧ ~v est orthogonal à w ~.
Or, l’ensemble des vecteurs orthogonaux à ~u ∧ ~v est le plan engendré par ~u et ~v ,
c’est-à-dire l’ensemble des combinaisons linéaires a~u + b~v , a, b ∈ R.
Donc w ~ est une combinaison linéaire de ~u et ~v . D’où ~u , ~v , w ~ sont coplanaires.
31
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques : équation d’un plan
Cas particulier : soit a, b, c trois réels non nuls et A(a, 0, 0), B(0, b, 0) et C (0, 0, c).
Déterminons l’équation du plan (P) défini par les trois points A, B, C .
32
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques : équation d’un plan
Cas particulier : soit a, b, c trois réels non nuls et A(a, 0, 0), B(0, b, 0) et C (0, 0, c).
Déterminons l’équation du plan (P) défini par les trois points A, B, C .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
M ∈ P ⇐⇒ les 4 points A, B, C , M sont coplanaires
−→ −→ −−→
⇐⇒ les 3 vecteurs AB, AC , AM sont coplanaires
−−→ −→ −→
⇐⇒ (AM, AB, AC ) = 0
32
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques : équation d’un plan
Cas particulier : soit a, b, c trois réels non nuls et A(a, 0, 0), B(0, b, 0) et C (0, 0, c).
Déterminons l’équation du plan (P) défini par les trois points A, B, C .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
M ∈ P ⇐⇒ les 4 points A, B, C , M sont coplanaires
−→ −→ −−→
⇐⇒ les 3 vecteurs AB, AC , AM sont coplanaires
−−→ −→ −→
⇐⇒ (AM, AB, AC ) = 0
x −a −a −a
−−→ −→ −→
• Premier calcul : partant de AM y , AB b , AC 0 :
z 0 c
−−→ −→ −→ x − a −a −a
(AM, AB, AC ) = y b 0 = bc(x − a) + acy + abz
z 0 c
32
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques : équation d’un plan
Cas particulier : soit a, b, c trois réels non nuls et A(a, 0, 0), B(0, b, 0) et C (0, 0, c).
Déterminons l’équation du plan (P) défini par les trois points A, B, C .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
M ∈ P ⇐⇒ les 4 points A, B, C , M sont coplanaires
−→ −→ −−→
⇐⇒ les 3 vecteurs AB, AC , AM sont coplanaires
−−→ −→ −→
⇐⇒ (AM, AB, AC ) = 0
x −a −a −a
−−→ −→ −→
• Premier calcul : partant de AM y , AB b , AC 0 :
z 0 c
−−→ −→ −→ x − a −a −a
(AM, AB, AC ) = y b 0 = bc(x − a) + acy + abz
z 0 c
x −a bc
−−→ −→ −→
• Deuxième calcul : partant de AM y et AB ∧ AC ac :
z ab
−−→ −→ −→ −−→ −→ −→
(AM, AB, AC ) = AM · AB ∧ AC = bc(x − a) + acy + abz
32
5. Produit mixte c) Applications
Applications géométriques : équation d’un plan
Cas particulier : soit a, b, c trois réels non nuls et A(a, 0, 0), B(0, b, 0) et C (0, 0, c).
Déterminons l’équation du plan (P) défini par les trois points A, B, C .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
M ∈ P ⇐⇒ les 4 points A, B, C , M sont coplanaires
−→ −→ −−→
⇐⇒ les 3 vecteurs AB, AC , AM sont coplanaires
−−→ −→ −→
⇐⇒ (AM, AB, AC ) = 0
x −a −a −a
−−→ −→ −→
• Premier calcul : partant de AM y , AB b , AC 0 :
z 0 c
−−→ −→ −→ x − a −a −a
(AM, AB, AC ) = y b 0 = bc(x − a) + acy + abz
z 0 c
x −a bc
−−→ −→ −→
• Deuxième calcul : partant de AM y et AB ∧ AC ac :
z ab
−−→ −→ −→ −−→ −→ −→
(AM, AB, AC ) = AM · AB ∧ AC = bc(x − a) + acy + abz
−−→ −→ −→ x y z
En égalant alors (AM, AB, AC ) à 0, on tire l’équation + + = 1.
a b c 32
5. Produit mixte c) Applications
Application physique : moment d’une force par rapport à un axe
−
→
• Le moment d’une force F appliquée en un point M par rapport à un axe ∆
orienté de vecteur directeur unitaire ~k passant par un point O est défini par
−
→ − → − → −−→ −→
M∆ F = MO F · ~k = (OM, F , ~k)
C’est une grandeur physique scalaire traduisant l’aptitude de cette force à faire
tourner un système mécanique autour de cet axe.
Elle s’exprime en N·m (Newton mètre).
2 Produit scalaire
3 Orientation
4 Produit vectoriel
5 Produit mixte
6 Barycentres
Barycentre de deux points
Barycentre de n points
Coordonnées d’un barycentre
Associativité des barycentres
Lien avec la physique : centre d’inertie
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0,
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0, alors, en prenant pour M l’origine O d’un repère, on obtient
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0, alors, en prenant pour M l’origine O d’un repère, on obtient
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
Donc G existe et est défini de manière unique ;
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0, alors, en prenant pour M l’origine O d’un repère, on obtient
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
Donc G existe et est défini de manière unique ;
• si m1 + m2 = 0,
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0, alors, en prenant pour M l’origine O d’un repère, on obtient
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
Donc G existe et est défini de manière unique ;
−−→ −−→ −
−− →
• si m1 + m2 = 0, on obtient m1 (OA1 − OA2 ) = ~0 donc A1 A2 = ~0 puisque m1 6= 0.
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Définition 6.1 (Barycentre de deux points)
Soit (A1 , m1 ) et (A2 , m2 ) deux points pondérés de l’espace tels que A1 6= A2 et l’un
des réels m1 ,m2 soit non nul.
Un barycentre de (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) est un point G de l’espace vérifiant
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0.
Analyse
Supposons qu’un tel G existe. Soit M un point quelconque de l’espace.
Avec la relation de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0 ⇐⇒ m1 (GM + MA1 ) + m2 (GM + MA2 ) = ~0
−−→ −−→ −−→
⇐⇒ (m1 + m2 )MG = m1 MA1 + m2 MA2
Disjonction de cas :
• si m1 + m2 6= 0, alors, en prenant pour M l’origine O d’un repère, on obtient
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
Donc G existe et est défini de manière unique ;
−−→ −−→ −
−−→
• si m1 + m2 = 0, on obtient m1 (OA1 − OA2 ) = ~0 donc A1 A2 = ~0 puisque m1 6= 0.
Cela donne A1 = A2 , qui est absurde : G n’existe pas.
34
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Ce qui démontre la propriété suivante :
35
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Ce qui démontre la propriété suivante :
35
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Ce qui démontre la propriété suivante :
35
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Ce qui démontre la propriété suivante :
35
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• •
A B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• •
A B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • •
A G1 B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • •
A G1 B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • • •
G2 A G1 B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • • •
G2 A G1 B 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • • • •
G2 A G1 B G3 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • • • •
G2 A G1 B G3 36
6. Barycentres a) Barycentre de deux points
Propriété 6.3 (Position relative du barycentre)
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , m1 ), (A2 , m2 ) de l’espace. Alors :
• G appartient à la droite (A1 A2 ),
• G appartient au segment [A1 A2 ] si et seulement si m1 m2 > 0
• G est le plus près du point Ai dont la pondération mi est la plus grande en valeur
absolue : |mi | = max(|m1 |, |m2 |),
• si m1 = m2 alors G est le milieu de [A1 A2 ]. On l’appelle isobarycentre de A1 et A2 .
• • • • • •
G2 A G1 G4 B G3 36
6. Barycentres b) Barycentre de n points
Définition 6.5 (Barycentre de n points)
Soit A1 , A2 , . . . , An n points distincts de l’espace et soit m1 , m2 , . . . , mn n réels non
tous nuls.
Un barycentre des points pondérés (Ai , mi ), i ∈ {1, . . . , n} est un point G de
l’espace vérifiant n
X −−→
mi GAi = ~0.
i=1
37
6. Barycentres b) Barycentre de n points
Définition 6.5 (Barycentre de n points)
Soit A1 , A2 , . . . , An n points distincts de l’espace et soit m1 , m2 , . . . , mn n réels non
tous nuls.
Un barycentre des points pondérés (Ai , mi ), i ∈ {1, . . . , n} est un point G de
l’espace vérifiant n
X −−→
mi GAi = ~0.
i=1
38
6. Barycentres b) Barycentre de n points
38
6. Barycentres c) Coordonnées d’un barycentre
Propriété 6.8 (Coordonnées d’un barycentre)
Dans l’espace muni d’un repère (O;~ex ,~ey ,~ez ), si G est barycentre de n points
n
−→ X mi −−→
pondérés (Ai , mi ), i ∈ {1, . . . , n}, la relation vectorielle OG = OAi permet de
i=1
M
donner les coordonnées de G en fonction de celles des Ai :
n n n
1 X 1 X 1 X
(xG , yG , zG ) = mi xAi , mi yAi , mi zAi
M i=1 M i=1 M i=1
Dans le cas d’un isobarycentre (c’est-à-dire lorsque tous les mi sont identiques) :
n n n
1 1X 1X
X
(xG , yG , zG ) = xAi , yAi , zAi
n i=1 n i=1 n i=1
39
6. Barycentres c) Coordonnées d’un barycentre
Propriété 6.8 (Coordonnées d’un barycentre)
Dans l’espace muni d’un repère (O;~ex ,~ey ,~ez ), si G est barycentre de n points
n
−→ X mi −−→
pondérés (Ai , mi ), i ∈ {1, . . . , n}, la relation vectorielle OG = OAi permet de
i=1
M
donner les coordonnées de G en fonction de celles des Ai :
n n n
1 X 1 X 1 X
(xG , yG , zG ) = mi xAi , mi yAi , mi zAi
M i=1 M i=1 M i=1
Dans le cas d’un isobarycentre (c’est-à-dire lorsque tous les mi sont identiques) :
n n n
1 1X 1X
X
(xG , yG , zG ) = xAi , yAi , zAi
n i=1 n i=1 n i=1
40
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
(A, a) (B, b) (C , c)
(H, a + b)
40
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
(A, a) (B, b) (C , c)
(H, a + b)
En d’autres termes :
Barycentre (A, a), (B, b), (C , c)
= Barycentre Barycentre (A, a), (B, b) , a + b , (C , c)
40
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
41
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
41
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
41
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
41
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
41
6. Barycentres d) Associativité des barycentres
42
6. Barycentres e) Lien avec la physique
Barycentre et centre d’inertie
• Le centre d’inertie de n masses ponctuelles est le barycentre des points affectés
de leur masse.
43
6. Barycentres e) Lien avec la physique
Barycentre et centre d’inertie
• Le centre d’inertie de n masses ponctuelles est le barycentre des points affectés
de leur masse.
• Le centre d’inertie d’une plaque homogène ayant un centre de symétrie est
précisément ce centre de symétrie.
• •
G G
43
6. Barycentres e) Lien avec la physique
Barycentre et centre d’inertie
• Le centre d’inertie de n masses ponctuelles est le barycentre des points affectés
de leur masse.
• Le centre d’inertie d’une plaque homogène ayant un centre de symétrie est
précisément ce centre de symétrie.
• •
G G
43
6. Barycentres e) Lien avec la physique
Barycentre et centre d’inertie
• Le centre d’inertie de n masses ponctuelles est le barycentre des points affectés
de leur masse.
• Le centre d’inertie d’une plaque homogène ayant un centre de symétrie est
précisément ce centre de symétrie.
• •
G G
43
En résumé...
Notions à retenir
• Produit scalaire
? Maîtrise du calcul analytique et géométrique
? Calcul de projections
? Utilisation en physique
• Produit vectoriel
? Visualisation de l’orientation
? Maîtrise du calcul analytique et géométrique
? Utilisation en physique
• Barycentres
? Maîtrise du calcul
? Utilisation en physique
44
Annexes
• Autres règles d’orientation
• Applications des produits
scalaire, vectoriel et mixte
• Applications des barycentres
Sommaire
45
A. Autres règles d’orientation Dans l’espace
Orientation de l’espace
En physique, on retrouve naturellement la notion de sens direct spatial dans
diverses situations de la vie courante.
• Règle du bonhomme d’ampère • Règle de la rotation de la Terre
45
A. Autres règles d’orientation Dans l’espace
Orientation de l’espace
En physique, on retrouve naturellement la notion de sens direct spatial dans
diverses situations de la vie courante.
• Règle du tire-bouchon
Un tire-bouchon
tenu dans la main droite
que l’on tourne dans le sens
qui amène le pouce vers l’index
visse dans le bouchon.
45
A. Autres règles d’orientation Dans l’espace
Orientation de l’espace
En physique, on retrouve naturellement la notion de sens direct spatial dans
diverses situations de la vie courante.
• Règle du tire-bouchon • Règle du tourne-vis
Un tire-bouchon Un tourne-vis
tenu dans la main droite tenu dans la main droite
que l’on tourne dans le sens que l’on tourne dans le sens
qui amène le pouce vers l’index qui amène le pouce vers l’index
visse dans le bouchon. visse dans le support.
45
A. Autres règles d’orientation Dans l’espace
Orientation de l’espace
En physique, on retrouve naturellement la notion de sens direct spatial dans
diverses situations de la vie courante.
• Règle du robinet
Un bouton de robinet pris dans la main droite
que l’on tourne dans le sens qui amène le pouce vers l’index
ferme la canalisation.
45
Sommaire
A
• c
b β •B
α
γ a
C•
46
B. Applications du produit scalaire a) Trigonométrie
Application trigonométrique : loi des cosinus (théorème d’Al-Kashi)
On considère un triangle quelconque ABC de côtés AB = c, BC = a, C A = b et
b β = B,
d’angles (non orientés) α = A, b γ = Cb.
La loi des cosinus permet d’exprimer chacun des angles α, β, γ en fonction des côtés
a, b, c du triangle.
A
• c ~v − ~u
b β •B ~v
α
γ a γ
~u
C•
−→ −→
C B et ~v = C A.
Notons ~u =−→
On a alors BA = ~v − ~u , k~u k = a, k~v k = b, k~u − ~v k = c et ~u · ~v = ab cos(γ).
46
B. Applications du produit scalaire a) Trigonométrie
Application trigonométrique : loi des cosinus (théorème d’Al-Kashi)
On considère un triangle quelconque ABC de côtés AB = c, BC = a, C A = b et
b β = B,
d’angles (non orientés) α = A, b γ = Cb.
La loi des cosinus permet d’exprimer chacun des angles α, β, γ en fonction des côtés
a, b, c du triangle.
A
• c ~v − ~u
b β •B ~v
α
γ a γ
~u
C•
−→ −→
Notons ~u =−→C B et ~v = C A.
On a alors BA = ~v − ~u , k~u k = a, k~v k = b, k~u − ~v k = c et ~u · ~v = ab cos(γ).
D’autre part, par bilinéarité du produit scalaire, on a
k~v − ~u k2 = ~v − ~u · ~v − ~u = ~v · ~v − ~v · ~u − ~u · ~v + ~u · ~u = k~u k2 + k~v k2 − 2~u · ~v
46
B. Applications du produit scalaire a) Trigonométrie
Application trigonométrique : loi des cosinus (théorème d’Al-Kashi)
On considère un triangle quelconque ABC de côtés AB = c, BC = a, C A = b et
b β = B,
d’angles (non orientés) α = A, b γ = Cb.
La loi des cosinus permet d’exprimer chacun des angles α, β, γ en fonction des côtés
a, b, c du triangle.
A
• c ~v − ~u
b β •B ~v
α
γ a γ
~u
C•
−→ −→
Notons ~u =−→ C B et ~v = C A.
On a alors BA = ~v − ~u , k~u k = a, k~v k = b, k~u − ~v k = c et ~u · ~v = ab cos(γ).
D’autre part, par bilinéarité du produit scalaire, on a
k~v − ~u k2 = ~v − ~u · ~v − ~u = ~v · ~v − ~v · ~u − ~u · ~v + ~u · ~u = k~u k2 + k~v k2 − 2~u · ~v
a2 + b 2 − c 2
ou encore cos(γ) =
2ab
46
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Exercice B.1 (Projection plane)
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ). On se donne :
• (P) le plan d’équation ax + by + cz = d (a, b, c, d non nuls) ;
• A(xA , yA , zA ) un point de (P) ;
• M(xM , yM , zM ) un point quelconque de l’espace ;
v
→ x
−
• V vy un vecteur quelconque de l’espace.
vz
47
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Exercice B.1 (Projection plane)
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ). On se donne :
• (P) le plan d’équation ax + by + cz = d (a, b, c, d non nuls) ;
• A(xA , yA , zA ) un point de (P) ;
• M(xM , yM , zM ) un point quelconque de l’espace ;
v
→ x
−
• V vy un vecteur quelconque de l’espace.
vz
47
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Exercice B.1 (Projection plane)
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ). On se donne :
• (P) le plan d’équation ax + by + cz = d (a, b, c, d non nuls) ;
• A(xA , yA , zA ) un point de (P) ;
• M(xM , yM , zM ) un point quelconque de l’espace ;
v
→ x
−
• V vy un vecteur quelconque de l’espace.
vz
47
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Exercice B.1 (Projection plane)
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ). On se donne :
• (P) le plan d’équation ax + by + cz = d (a, b, c, d non nuls) ;
• A(xA , yA , zA ) un point de (P) ;
• M(xM , yM , zM ) un point quelconque de l’espace ;
v
→ x
−
• V vy un vecteur quelconque de l’espace.
vz
3 Aspect ponctuel
Déterminer les projetés de M sur (D) et sur (P) en fonction de vecteurs
déterminés précédemment. Expliquer comment obtenir leurs coordonnées. 47
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
b c
−→ −→
Les vecteurs AB et AC sont colinéaires aux vecteurs ~u−a et ~v 0 .
0 −a
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
b c
−→ −→
Les vecteurs AB et AC sont colinéaires aux vecteurs ~u−a et ~v 0 .
0 −a
α
Un vecteur ~nβ est normal à (P) ssi il est orthogonal à ~u et ~v , ce qui donne
γ
~u · ~n = 0 et ~v · ~n = 0.
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
b c
−→ −→
Les vecteurs AB et AC sont colinéaires aux vecteurs ~u−a et ~v 0 .
0 −a
α
Un vecteur ~nβ est normal à (P) ssi il est orthogonal à ~u et ~v , ce qui donne
γ
~u · ~n = 0 et ~v · ~n = 0.
D’où les équations bα − aβ = 0 et cα − aγ = 0.
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
b c
−→ −→
Les vecteurs AB et AC sont colinéaires aux vecteurs ~u−a et ~v 0 .
0 −a
α
Un vecteur ~nβ est normal à (P) ssi il est orthogonal à ~u et ~v , ce qui donne
γ
~u · ~n = 0 et ~v · ~n = 0.
D’où les équations bα − aβ = 0 et cα − aγ = 0. On a β = ba α et γ = ca α.
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Le plan (P) est caractérisé par les trois points A( da , 0, 0), B(0, db , 0), C (0, 0, dc ),
d d
− −a
−→ d a −→
soit encore par le point A et les vecteurs AB b et AC 0 .
0 d
c
b c
−→ −→
Les vecteurs AB et AC sont colinéaires aux vecteurs ~u−a et ~v 0 .
0 −a
α
Un vecteur ~nβ est normal à (P) ssi il est orthogonal à ~u et ~v , ce qui donne
γ
~u · ~n = 0 et ~v · ~n = 0.
D’où les équations bα − aβ = 0 et cα − aγ = 0. On a β = ba α et γ = ca α.
a
En choisissant par exemple α = a, on obtient le vecteur normal ~nb .
c
(Remarque : il suffit de supposer a, b, c non tous nuls.)
48
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
a
−
→
Soit M(x , y , z) un point quelconque de l’espace et Nb .
c
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
a
−
→
Soit M(x , y , z) un point quelconque de l’espace et Nb .
c
Le point M appartient à (P) ssi ax + by + cz = d
ou encore ssi ax + by + cz = axA + byA + czA
qui s’écrit aussi a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0.
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
a
−
→
Soit M(x , y , z) un point quelconque de l’espace et Nb .
c
Le point M appartient à (P) ssi ax + by + cz = d
ou encore ssi ax + by + cz = axA + byA + czA
qui s’écrit aussi a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0.
Or l’expression a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) n’est autre que le produit
−
→ −−→
scalaire N · AM.
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
a
−
→
Soit M(x , y , z) un point quelconque de l’espace et Nb .
c
Le point M appartient à (P) ssi ax + by + cz = d
ou encore ssi ax + by + cz = axA + byA + czA
qui s’écrit aussi a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0.
Or l’expression a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) n’est autre que le produit
−
→ −−→
scalaire N · AM.
−−→ −
→
Ainsi, M ∈ (P) ssi les vecteurs AM et N sont orthogonaux.
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
1 Autre méthode.
Comme A ∈ (P), on a axA + byA + czA = d.
a
−
→
Soit M(x , y , z) un point quelconque de l’espace et Nb .
c
Le point M appartient à (P) ssi ax + by + cz = d
ou encore ssi ax + by + cz = axA + byA + czA
qui s’écrit aussi a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0.
Or l’expression a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) n’est autre que le produit
−
→ −−→
scalaire N · AM.
−−→ −
→
Ainsi, M ∈ (P) ssi les vecteurs AM et N sont orthogonaux.
−−→
Le vecteur AM étant un vecteur générique de la direction du plan (P), on a
−
→
trouvé un vecteur N orthogonal à (P).
49
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
→
−
V
~n
•
50
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
−
→
−
→ −
→ V · ~n avx + bvy + cvz
2 a On a V D = V ~n = ~n = ~n.
k~nk2 a2 + b 2 + c 2
Composantes : D
a vx + abvy + acvz
2
1 abvx + b 2 vy + bcvz
a2 + b 2 + c 2
acvx + bcvy + c 2 vz →
− →
−
VD V
~n
•
50
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
−
→
−
→ −
→ V · ~n avx + bvy + cvz
2 a On a V D = V ~n = ~n = ~n.
k~nk2 a2 + b 2 + c 2
Composantes : D
a vx + abvy + acvz
2
1 abvx + b 2 vy + bcvz
a2 + b 2 + c 2
acvx + bcvy + c 2 vz →
− →
−
VD V
b L’autre projection s’obtient en remarquant que
−
→ − → −
→ −
→ −
→ − → ~n
V = V P + V D donc V P = V − V D . • →
Composantes : −
VP
(b + c 2 )vx − abvy − acvz
2
1 P
−abvx + (a2 + c 2 )vy − bcvz
a2 + b 2 + c 2
−acvx − bcvy + (a2 + b 2 )vz
50
B. Applications du produit scalaire b) Projection plane
Solution (Projection plane)
−
→
−
→ −
→ V · ~n avx + bvy + cvz
2 a On a V D = V ~n = ~n = ~n.
k~nk2 a2 + b 2 + c 2
Composantes : D
a vx + abvy + acvz M
2
1 abvx + b 2 vy + bcvz MD
a2 + b 2 + c 2
acvx + bcvy + c vz
2
→
− →
−
VD V
b L’autre projection s’obtient en remarquant que
−
→ − → −
→ −
→ −
→ − → ~n
V = V P + V D donc V P = V − V D . • → MP
Composantes : A −
VP
(b + c 2 )vx − abvy − acvz
2
1 P
−abvx + (a2 + c 2 )vy − bcvz
a2 + b 2 + c 2
−acvx − bcvy + (a2 + b 2 )vz
−
→ −−→ −−−→ − → −−−→ − →
3 En choisissant V = AM, on trouve AMD = V D et AMP = V P , donc
−
→ −
→
MD = A + V D et MP = A + V P .
On peut ainsi obtenir les coordonnées de MD et MP à l’aide des composantes de
−
→ −
→
V D et V P en changeant les composantes vx , vy , vz en x − xA , y − yA , z − zA .
50
Sommaire
A
• c
b β •B
α
γ a
C•
51
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : loi des sinus
On considère un triangle quelconque ABC de côtés AB = c, BC = a, C A = b et
d’angles (non orientés) α = A,b β = B,
b γ = Cb.
La loi des sinus permet d’exprimer une relation entre les rapports des sinus de chacun
des angles α, β, γ par leur côté opposé relatif a, b, c du triangle.
A
• c
b β •B
α
γ a
C•
En calculant l’aire du triangle à l’aide du produit vectoriel de plusieurs façons :
1 −→ −→ 1 −→ −→ 1 −→ −→
AB ∧ AC = BA ∧ BC = CA ∧ CB
2 2 2
51
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : loi des sinus
On considère un triangle quelconque ABC de côtés AB = c, BC = a, C A = b et
d’angles (non orientés) α = A,b β = B,
b γ = Cb.
La loi des sinus permet d’exprimer une relation entre les rapports des sinus de chacun
des angles α, β, γ par leur côté opposé relatif a, b, c du triangle.
A
• c
b β •B
α
γ a
C•
En calculant l’aire du triangle à l’aide du produit vectoriel de plusieurs façons :
1 −→ −→ 1 −→ −→ 1 −→ −→
AB ∧ AC = BA ∧ BC = CA ∧ CB
2 2 2
on tire
bc sin(α) = ac sin(β) = ab sin(γ)
soit, après division par abc :
O ~i
cos θ
52
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : formulaire
• Formule trigonométrique : cos(ϕ − θ) = cos θ cos ϕ + sin θ sin ϕ
sin θ
O ~i
cos ϕ
cos θ
52
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : formulaire
• Formule trigonométrique : cos(ϕ − θ) = cos θ cos ϕ + sin θ sin ϕ
Produit scalaire
1. Calcul analytique :
sin θ
−→ −→
ϕ OA · OB =
cos θ cos ϕ + sin θ sin ϕ
θ
O ~i
cos ϕ
cos θ
52
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : formulaire
• Formule trigonométrique : cos(ϕ − θ) = cos θ cos ϕ + sin θ sin ϕ
Produit scalaire
1. Calcul analytique :
sin θ
−→ −→
θ
ϕ OA · OB =
ϕ−
O ~i 2. Calcul géométrique :
−→ −→
OA · OB =
cos ϕ −→ −→ −→
\ −→
kOAk×kOBk×cos OA,OB
cos θ = cos(ϕ − θ)
52
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : formulaire
• Formule trigonométrique : sin(ϕ − θ) = cos θ sin ϕ − sin θ cos ϕ
Produit vectoriel
1. Calcul analytique :
sin θ
−→ −→
θ
ϕ OA ∧ OB =
ϕ−
O ~i
cos ϕ
cos θ
52
C. Applications du produit vectoriel a) Trigonométrie
Applications trigonométriques : formulaire
• Formule trigonométrique : sin(ϕ − θ) = cos θ sin ϕ − sin θ cos ϕ
Produit vectoriel
1. Calcul analytique :
sin θ
−→ −→
θ
ϕ OA ∧ OB =
ϕ−
O ~i 2. Calcul géométrique :
−→ −→
OA ∧ OB =
cos ϕ
−→ −→ −→
\ −→
kOAk×kOBk×sin OA,OB ~k
cos θ = sin(ϕ − θ)~k
52
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
M
•
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche géométrique
(P) est défini par le point A et le vecteur ~n normal à (P).
M
•
~
n
•
A
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche géométrique
(P) est défini par le point A et le vecteur ~n normal à (P).
Notons H la projection orthogonale du point M
sur le plan (P). M
•
~
n
• •H
A
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche géométrique
(P) est défini par le point A et le vecteur ~n normal à (P).
Notons H la projection orthogonale du point M
sur le plan (P). M
•
La distance du point M au plan (P) coïncide
avec la distance entre les points M et H :
d(M, P) = MH.
~
n
• •H
A
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche géométrique
(P) est défini par le point A et le vecteur ~n normal à (P).
Notons H la projection orthogonale du point M
sur le plan (P). M
La distance du point M au plan (P) coïncide
avec la distance entre les points M et H :
d(M, P) = MH.
C’est aussi le projeté orthogonal du vecteur
−−→ ~
n
AM sur le vecteur ~n qui est donnée par la
propriété 2.6. Ainsi : • •H
A
−−→
AM · ~n (P)
d(M, P) =
k~nk
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche analytique
L’espace est rapporté au repère orthonormé direct (O;~ex ,~ey ,~ez ).
(P) est défini par l’équation ax + by + cz + d = 0
(a, b, c non tous nuls) et M(x , y , z). M
~
n
• •H
A
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche analytique
L’espace est rapporté au repère orthonormé direct (O;~ex ,~ey ,~ez ).
(P) est défini par l’équation ax + by + cz + d = 0
(a, b, c non tous nuls) et M(x , y , z). M
a
Un vecteur normal à (P) est donné par ~n b
(cf. exercice B.1). c
~
n
• •H
A
(P)
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : soit (P) un plan et M un point de l’espace.
On cherche à calculer la distance du point M au plan (P).
∗ Approche analytique
L’espace est rapporté au repère orthonormé direct (O;~ex ,~ey ,~ez ).
(P) est défini par l’équation ax + by + cz + d = 0
(a, b, c non tous nuls) et M(x , y , z). M
a
Un vecteur normal à (P) est donné par ~n b
(cf. exercice B.1). c
53
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : exemple numérique
Soit le point M(6, 3, 4) et (P) le plan défini par les points A(1, 1, 0), B(0, 0, 1)
et C (0, 1, 1). On cherche la distance de M à (P).
54
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : exemple numérique
Soit le point M(6, 3, 4) et (P) le plan défini par les points A(1, 1, 0), B(0, 0, 1)
et C (0, 1, 1). On cherche la distance de M à (P).
−→ −→
C’est
le plan passant
par A de vecteur
normal ~n = BC ∧ AC avec les vecteurs
−1 0 1
−→ −→
AC 0 et BC1. On a ~n0.
1 0 1
54
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : exemple numérique
Soit le point M(6, 3, 4) et (P) le plan défini par les points A(1, 1, 0), B(0, 0, 1)
et C (0, 1, 1). On cherche la distance de M à (P).
−→ −→
C’est
le plan passant
par A de vecteur
normal ~n = BC ∧ AC avec les vecteurs
−1 0 1
−→ −→
AC 0 et BC1. On a ~n0.
1 0 1
−→
Un point P(x , y , z) quelconque de l’espace appartient à (P) ssi AP est
−→
orthogonal à ~n, i.e. AP · ~n = 0, d’où l’équation x + z = 1.
54
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : exemple numérique
Soit le point M(6, 3, 4) et (P) le plan défini par les points A(1, 1, 0), B(0, 0, 1)
et C (0, 1, 1). On cherche la distance de M à (P).
−→ −→
C’est
le plan passant
par A de vecteur
normal ~n = BC ∧ AC avec les vecteurs
−1 0 1
−→ −→
AC 0 et BC1. On a ~n0.
1 0 1
−→
Un point P(x , y , z) quelconque de l’espace appartient à (P) ssi AP est
−→
orthogonal à ~n, i.e. AP · ~n = 0, d’où l’équation x + z = 1.
Autre méthode : on recherche une équation de (P) de la forme
ax + by + cz + d = 0.
54
C. Applications du produit vectoriel b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance dans l’espace
• Distance d’un point à un plan : exemple numérique
Soit le point M(6, 3, 4) et (P) le plan défini par les points A(1, 1, 0), B(0, 0, 1)
et C (0, 1, 1). On cherche la distance de M à (P).
−→ −→
C’est
le plan passant
par A de vecteur
normal ~n = BC ∧ AC avec les vecteurs
−1 0 1
−→ −→
AC 0 et BC1. On a ~n0.
1 0 1
−→
Un point P(x , y , z) quelconque de l’espace appartient à (P) ssi AP est
−→
orthogonal à ~n, i.e. AP · ~n = 0, d’où l’équation x + z = 1.
Autre méthode : on recherche une équation de (P) de la forme
ax + by + cz + d = 0.
En traduisant A, B, C ∈ (P), on trouve le système
a + b + d = 0, c + d = 0, b + c + d = 0, d’où l’on tire a = c = −d et b = 0.
Ainsi (P) est caractérisé par l’équation x + z − 1 = 0.
Enfin, la distance du point M au plan (P) est donnée par
|1 × 6 + 0 × 3 + 1 × 4 − 1| 9
d(M, P) = √ = √
1 +0 +1
2 2 2 2
54
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
dans l’espace orienté et A un point de (D).
~n
•
A
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
dans l’espace orienté et A un point de (D).
Introduisons (P) le plan orthogonal à (D) passant
par A.
~n
•
A
P
~n
A
P
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
M
dans l’espace orienté et A un point de (D). MD • •
Introduisons (P) le plan orthogonal à (D) passant
par A.
Pour tout point de l’espace M, notons MD et MP ~n
ses projections orthogonales sur (D) et (P). On a • • MP
−−→ −−−→ −−−→ A
AM = AMP + AMD .
P
~n MP
A
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
M
dans l’espace orienté et A un point de (D). MD • •
Introduisons (P) le plan orthogonal à (D) passant
par A.
Pour tout point de l’espace M, notons MD et MP ~n
ses projections orthogonales sur (D) et (P). On a • • MP
−−→ −−−→ −−−→ A
AM = AMP + AMD .
On dispose alors d’un repère orthogonal direct P
−−−→ −−−→
(A; AMP , ~n ∧ AMP , ~n) de l’espace.
−−−→
~n ∧ AMP
~n MP
A
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
M
dans l’espace orienté et A un point de (D). MD • •
Introduisons (P) le plan orthogonal à (D) passant
par A. r (MP )
Pour tout point de l’espace M, notons MD et MP •
~n θ
ses projections orthogonales sur (D) et (P). On a • • MP
−−→ −−−→ −−−→ A
AM = AMP + AMD .
On dispose alors d’un repère orthogonal direct P
−−−→ −−−→
(A; AMP , ~n ∧ AMP , ~n) de l’espace.
Soit θ un angle. Considérons dans le plan (P) la
rotation r de centre A et d’angle θ. −−−→
~n ∧ AMP
r (MP )
~n θ MP
A
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D
Soit (D) une droite orientée de vecteur unitaire ~n
M
dans l’espace orienté et A un point de (D). MD • •
Introduisons (P) le plan orthogonal à (D) passant
par A. r (MP )
Pour tout point de l’espace M, notons MD et MP •
~n θ
ses projections orthogonales sur (D) et (P). On a • • MP
−−→ −−−→ −−−→ A
AM = AMP + AMD .
On dispose alors d’un repère orthogonal direct P
−−−→ −−−→
(A; AMP , ~n ∧ AMP , ~n) de l’espace.
Soit θ un angle. Considérons dans le plan (P) la
rotation r de centre A et d’angle θ. −−−→
~n ∧ AMP
En se plaçant dans le repère orthogonal direct
−−−→ −−−→
(A; AMP , ~n ∧ AMP ) du plan (P), on voit que sin θ r (MP )
l’image r (M) de M par r est caractérisée par
~n θ MP
−−−−−→ −−−→ −−−→ cos θ
Ar (MP ) = (cos θ)AMP + (sin θ) ~n ∧ AMP . A
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
r (MP )
•
~n θ
• • MP
A
P
−−−→
~n ∧ AMP
sin θ r (MP )
~n θ MP
A cos θ
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
−−−→ −−→
Or AMD = AM · ~n ~n, donc r (MP )
−−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ •
AMP = AM − AMD = AM − AM · ~n ~n. ~n
• θ • MP
A
P
−−−→
~n ∧ AMP
sin θ r (MP )
~n θ MP
A cos θ
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
−−−→ −−→
Or AMD = AM · ~n ~n, donc r (MP )
−−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ •
AMP = AM − AMD = AM − AM · ~n ~n. ~n
• θ • MP
−−−→ −−→ −−−→ −−→
Puis ~n ∧ AMP = ~n ∧ AM − AMD = ~n ∧ AM A
−−−→
puisque ~n et AMD sont colinéaires. P
−−−→
~n ∧ AMP
sin θ r (MP )
~n θ MP
A cos θ
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
−−−→ −−→
Or AMD = AM · ~n ~n, donc r (MP )
−−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ •
AMP = AM − AMD = AM − AM · ~n ~n. ~n
• θ • MP
−−−→ −−→ −−−→ −−→
Puis ~n ∧ AMP = ~n ∧ AM − AMD = ~n ∧ AM A
−−−→
puisque ~n et AMD sont colinéaires. P
En conséquence, on trouve
−−−−→ −−→ −−→
AR(M) = (cos θ) AM − AM · ~n ~n
−−→ −−→ −−−→
+ (sin θ) ~n ∧ AM + AM · ~n ~n ~n ∧ AMP
sin θ r (MP )
~n θ MP
A cos θ
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
−−−→ −−→
Or AMD = AM · ~n ~n, donc r (MP )
−−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ •
AMP = AM − AMD = AM − AM · ~n ~n. ~n
• θ • MP
−−−→ −−→ −−−→ −−→
Puis ~n ∧ AMP = ~n ∧ AM − AMD = ~n ∧ AM A
−−−→
puisque ~n et AMD sont colinéaires. P
En conséquence, on trouve
−−−−→ −−→ −−→
AR(M) = (cos θ) AM − AM · ~n ~n
−−→ −−→ −−−→
+ (sin θ) ~n ∧ AM + AM · ~n ~n ~n ∧ AMP
c’est-à-dire :
−−−−→ −−→ −−→
AR(M) = (cos θ)AM + (sin θ) ~n ∧ AM sin θ r (MP )
−−→
+ (1 − cos θ) AM · ~n ~n ~n θ MP
A cos θ
−−−→
P AMP
55
C. Applications du produit vectoriel c) Rotation dans l’espace
Applications géométriques : rotation dans l’espace
• Rotation dans l’espace D R(M)
•
On définit ensuite dans l’espace R la rotation
M
de centre A, d’axe (D) et d’angle θ selon MD • •
−−−−→ −−−−−→ −−−→
AR(M) = Ar (MP ) + AMD
−−−→ −−→
Or AMD = AM · ~n ~n, donc r (MP )
−−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ •
AMP = AM − AMD = AM − AM · ~n ~n. ~n
• θ • MP
−−−→ −−→ −−−→ −−→
Puis ~n ∧ AMP = ~n ∧ AM − AMD = ~n ∧ AM A
−−−→
puisque ~n et AMD sont colinéaires. P
En conséquence, on trouve
−−−−→ −−→ −−→
AR(M) = (cos θ) AM − AM · ~n ~n
−−→ −−→ −−−→
+ (sin θ) ~n ∧ AM + AM · ~n ~n ~n ∧ AMP
c’est-à-dire :
−−−−→ −−→ −−→
AR(M) = (cos θ)AM + (sin θ) ~n ∧ AM sin θ r (MP )
−−→
+ (1 − cos θ) AM · ~n ~n ~n θ MP
Cas particulier : rotation d’angle droit (θ = π
) A cos θ
−−−−→ −−→ −−→
2 −−−→
AR(M) = ~n ∧ AM + AM · ~n ~n P AMP
55
Sommaire
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Applications géométriques : équation d’un plan
ux vx
Cas général : soit A(xA , yA , zA ) un point et uuy , vvy deux vecteurs non colinéaires.
uz vz
Déterminons l’équation du plan (P) défini par le points A et les vecteurs ~u , ~v .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
−−→
M ∈ P ⇐⇒ les 3 vecteurs AM, ~u , ~v sont coplanaires
−−→
⇐⇒ (AM, ~u , ~v ) = 0
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Applications géométriques : équation d’un plan
ux vx
Cas général : soit A(xA , yA , zA ) un point et uuy , vvy deux vecteurs non colinéaires.
uz vz
Déterminons l’équation du plan (P) défini par le points A et les vecteurs ~u , ~v .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
−−→
M ∈ P ⇐⇒ les 3 vecteurs AM, ~u , ~v sont coplanaires
−−→
⇐⇒ (AM, ~u , ~v ) = 0
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Applications géométriques : équation d’un plan
ux vx
Cas général : soit A(xA , yA , zA ) un point et uuy , vvy deux vecteurs non colinéaires.
uz vz
Déterminons l’équation du plan (P) défini par le points A et les vecteurs ~u , ~v .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
−−→
M ∈ P ⇐⇒ les 3 vecteurs AM, ~u , ~v sont coplanaires
−−→
⇐⇒ (AM, ~u , ~v ) = 0
• Premier calcul :
−−→ −−→
(AM, ~u , ~v ) = AM · ~u ∧ ~v = a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA )
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Applications géométriques : équation d’un plan
ux vx
Cas général : soit A(xA , yA , zA ) un point et uuy , vvy deux vecteurs non colinéaires.
uz vz
Déterminons l’équation du plan (P) défini par le points A et les vecteurs ~u , ~v .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
−−→
M ∈ P ⇐⇒ les 3 vecteurs AM, ~u , ~v sont coplanaires
−−→
⇐⇒ (AM, ~u , ~v ) = 0
• Premier calcul :
−−→ −−→
(AM, ~u , ~v ) = AM · ~u ∧ ~v = a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA )
• Deuxième calcul :
−−→ x − xA ux vx
(AM, ~u , ~v ) = y − yA uy vy = a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA )
z − zA uz vz
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Applications géométriques : équation d’un plan
ux vx
Cas général : soit A(xA , yA , zA ) un point et uuy , vvy deux vecteurs non colinéaires.
uz vz
Déterminons l’équation du plan (P) défini par le points A et les vecteurs ~u , ~v .
Soit M(x , y , z) un point générique de l’espace. On a :
−−→
M ∈ P ⇐⇒ les 3 vecteurs AM, ~u , ~v sont coplanaires
−−→
⇐⇒ (AM, ~u , ~v ) = 0
• Premier calcul :
−−→ −−→
(AM, ~u , ~v ) = AM · ~u ∧ ~v = a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA )
• Deuxième calcul :
−−→ x − xA ux vx
(AM, ~u , ~v ) = y − yA uy vy = a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA )
z − zA uz vz
Notons enfin d = axA + byA + czA .
−−→
En égalant alors (AM, ~u , ~v ) à 0, on tire l’équation ax + by + cz = d.
56
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour que ~v1 et ~v2 soient colinéaires.
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
2 Déterminer x pour que ~v1 et ~v3 soient orthogonaux.
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
2 Déterminer x pour que ~v1 et ~v3 soient orthogonaux.
Réponse : on a ~v1 · ~v3 = 2x + 6.
Donc : ~v1 et ~v3 sont orthogonaux ssi ~v1 · ~v3 = 0 ssi x = −3.
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
2 Déterminer x pour que ~v1 et ~v3 soient orthogonaux.
Réponse : on a ~v1 · ~v3 = 2x + 6.
Donc : ~v1 et ~v3 sont orthogonaux ssi ~v1 · ~v3 = 0 ssi x = −3.
3 Avec la valeur de x obtenue en question 2, quelle condition doivent vérifier y et z
pour que les vecteurs ~v1 , ~v2 , ~v3 soient coplanaires ?
Qu’observe-t-on lorsque y et z prennent les valeurs obtenues en question 1 ?
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
2 Déterminer x pour que ~v1 et ~v3 soient orthogonaux.
Réponse : on a ~v1 · ~v3 = 2x + 6.
Donc : ~v1 et ~v3 sont orthogonaux ssi ~v1 · ~v3 = 0 ssi x = −3.
3 Avec la valeur de x obtenue en question 2, quelle condition doivent vérifier y et z
pour que les vecteurs ~v1 , ~v2 , ~v3 soient coplanaires ?
Qu’observe-t-on lorsque y et z prennent les valeurs obtenues en question 1 ?
2 4 −3
Réponse : (~v1 , ~v2 , ~v3 ) = 0 y 13 = 13y − 26z + 156 = 13(y − 2z + 12).
3 z 2
57
D. Applications du produit mixte a) Équation d’un plan
Exercice D.1
L’espace est rapporté au repère orthonormé (O;~ex ,~ey ,~ez ).
2 4
x
On donne ~v10 , ~v2y et ~v313.
3 z 2
1 Déterminer y et z pour
que ~
v1et ~v2 soient colinéaires.
−5y
Réponse : on a ~v1 ∧ ~v230 − 3z .
3y
Donc : ~v1 et ~v2 sont colinéaires ssi ~v1 ∧ ~v2 = ~0 ssi y = 0 et z = 10.
2 Déterminer x pour que ~v1 et ~v3 soient orthogonaux.
Réponse : on a ~v1 · ~v3 = 2x + 6.
Donc : ~v1 et ~v3 sont orthogonaux ssi ~v1 · ~v3 = 0 ssi x = −3.
3 Avec la valeur de x obtenue en question 2, quelle condition doivent vérifier y et z
pour que les vecteurs ~v1 , ~v2 , ~v3 soient coplanaires ?
Qu’observe-t-on lorsque y et z prennent les valeurs obtenues en question 1 ?
2 4 −3
Réponse : (~v1 , ~v2 , ~v3 ) = 0 y 13 = 13y − 26z + 156 = 13(y − 2z + 12).
3 z 2
Donc : ~v1 , ~v2 , ~v3 sont coplanaires ssi (~v1 , ~v2 , ~v3 ) = 0 ssi y − 2z + 12 = 0.
On observe que cette condition est satisfaite en particulier pour y = 0 et z = 6, ce qui
était prévisible puisque dans ce cas, les vecteurs ~v1 et ~v2 sont colinéaires. 57
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
(D2)
A2 ~
u2
•
•
A1 ~
u1 (D1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
~
n
•
A1 ~
u1 (D1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
~
n
•
A1 ~
u1 (D1)
(P1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
~
u2 (∆2)
•
A1 ~
u1 (D1)
(P1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
• •
H1 A1 (D1)
~
u1
(P1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
~
n
~
u2 (∆2)
• •
H1 A1 (D1)
~
u1
(P1)
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
58
D. Applications du produit mixte b) Distance dans l’espace
Applications géométriques : distance entre deux droites de l’espace
• Soit (D1 ) et (D2 ) deux droites de l’espace non parallèles non sécantes.
La droite (D1 ) est définie par un point A1 et un vecteur ~u1 , et la droite (D2 ) est
définie par un point A2 et un vecteur ~u2 .
On cherche à calculer la distance entre (D1 ) et (D2 ).
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
Si on relie les deux rails à un générateur, un
courant continu d’intensité I −→circule dans le
circuit, et provoque une force F dite force de
Laplace sur la tige la mettant en mouvement.
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
Si on relie les deux rails à un générateur, un
courant continu d’intensité I −→circule dans le
circuit, et provoque une force F dite force de
Laplace sur la tige la mettant en mouvement.
−
→
La force F s’exprime selon la relation
−
→ −
→ − →
F =I ` ∧ B
−
→
le vecteur ` étant dirigé le long de la tige
dans le sens du courant.
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
Si on relie les deux rails à un générateur, un
courant continu d’intensité I −→circule dans le
circuit, et provoque une force F dite force de
Laplace sur la tige la mettant en mouvement.
−
→
La force F s’exprime selon la relation
−
→ −
→ − →
F =I ` ∧ B
−
→
le vecteur ` étant dirigé le long de la tige
dans le sens du courant.
−
→ −
→
Le travail de F pendant un déplacement d de la tige le long des rails se calcule, en
−
→ − → − →
notant S = d ∧ ` et Φ le flux coupé à travers la surface balayée par la tige, selon
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
Si on relie les deux rails à un générateur, un
courant continu d’intensité I −→circule dans le
circuit, et provoque une force F dite force de
Laplace sur la tige la mettant en mouvement.
−
→
La force F s’exprime selon la relation
−
→ −
→ − →
F =I ` ∧ B
−
→
le vecteur ` étant dirigé le long de la tige
dans le sens du courant.
−
→ −
→
Le travail de F pendant un déplacement d de la tige le long des rails se calcule, en
−
→ − → − →
notant S = d ∧ ` et Φ le flux coupé à travers la surface balayée par la tige, selon
−
→ − → −
→ − → − → −
→ − → − →
W = F · d = I ` ∧ B · d = I ( ` , B, d )
59
D. Applications du produit mixte c) Force de Laplace
Application physique : force de Laplace
• Le dispositif des rails de Laplace consiste en
deux rails métalliques parallèles situés dans
l’entrefer d’un aimant en U engendrant un
−
→
champ magnétique B .
On y dépose une tige de longueur `
susceptible de se déplacer sans frottement.
Si on relie les deux rails à un générateur, un
courant continu d’intensité I −→circule dans le
circuit, et provoque une force F dite force de
Laplace sur la tige la mettant en mouvement.
−
→
La force F s’exprime selon la relation
−
→ −
→ − →
F =I ` ∧ B
−
→
le vecteur ` étant dirigé le long de la tige
dans le sens du courant.
−
→ −
→
Le travail de F pendant un déplacement d de la tige le long des rails se calcule, en
−
→ − → − →
notant S = d ∧ ` et Φ le flux coupé à travers la surface balayée par la tige, selon
−
→ − → −
→ − → − → −
→ −
→ − →
W = F · d = I ` ∧ B · d = I ( ` , B, d )
−
→ −→ − → −
→ − → −
→ −
→ − →
= I (d , ` , B) = I d ∧ ` · B = I B · S = IΦ 59
Sommaire
60
E. Applications des barycentres a) Moyennes statistiques
Barycentre et moyennes multiples
On considère un groupe de n élèves passant m épreuves.
Pour 1 6 i 6 n et 1 6 j 6 m, notons Nij la note obtenue à la j e épreuve par l’élève no i.
épreuve no 1 no 2 no m
coef. α1 coef. α2 ··· coef. αm
élève
no 1 N11 N12 ··· N1m
no 2 N21 N22 ··· N2m
.. .. .. ..
. . . .
no n Nn1 Nn2 ··· Nnm
moyenne M1 0
M2 0
··· M 0m
épreuve
n
1X
• M 0j = Nij est la moyenne (arithmétique) du groupe à la j e épreuve
n i=1
60
E. Applications des barycentres a) Moyennes statistiques
Barycentre et moyennes multiples
On considère un groupe de n élèves passant m épreuves.
Pour 1 6 i 6 n et 1 6 j 6 m, notons Nij la note obtenue à la j e épreuve par l’élève no i.
épreuve no 1 no 2 no m moyenne
coef. α1 coef. α2 ··· coef. αm élève
élève
no 1 N11 N12 ··· N1m M 001
no 2 N21 N22 ··· N2m M 002
.. .. .. .. ..
. . . . .
no n Nn1 Nn2 ··· Nnm M 00n
moyenne M 01 M 02 ··· M 0m
épreuve
n
1X
• M 0j = Nij est la moyenne (arithmétique) du groupe à la j e épreuve
n i=1
m m
• M 00
X X
i = αj Nij / αj est la moyenne (pondérée) de toutes les épreuves de l’élève no i
j=1 j=1
60
E. Applications des barycentres a) Moyennes statistiques
Barycentre et moyennes multiples
On considère un groupe de n élèves passant m épreuves.
Pour 1 6 i 6 n et 1 6 j 6 m, notons Nij la note obtenue à la j e épreuve par l’élève no i.
épreuve no 1 no 2 no m moyenne
coef. α1 coef. α2 ··· coef. αm élève
élève
no 1 N11 N12 ··· N1m M 001
no 2 N21 N22 ··· N2m M 002
.. .. .. .. ..
. . . . .
no n Nn1 Nn2 ··· Nnm M 00n
moyenne M 01 M 02 ··· M 0m M
épreuve
n
1X
• M 0j = Nij est la moyenne (arithmétique) du groupe à la j e épreuve
n i=1
m m
• M 00
X X
i = αj Nij / αj est la moyenne (pondérée) de toutes les épreuves de l’élève no i
j=1 j=1
Le théorème de composition des barycentres permet de calculer la moyenne générale de
toutes les épreuves du groupe et se traduit par l’identité entre les moyennes des moyennes :
n X m n X m m m n
αj αj 1 X 00
αj M 0j /
X X X X
M= Nij / = αj = Mi
i=1 j=1
n i=1 j=1
n j=1 j=1
n i=1 60
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
~ez m2
m1
• ~ex
O G
A1 • • • A2
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−
→
On néglige la masse de la barre horizontale A1 A2 . F2
On cherche sur cette barre un point G pour que
ce système soit à l’équilibre.
Bilan des forces :
−
→
• poids du solide de masse m1 : F1 = −m1 g ~ez , appliqué en A1 ;
−
→
• poids du solide de masse m2 : F2 = −m2 g ~ez , appliqué en A2 ;
−
→
• réaction du support : F3 = F3~ez , appliquée en G.
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−
→
On néglige la masse de la barre horizontale A1 A2 . F2
On cherche sur cette barre un point G pour que
ce système soit à l’équilibre.
Bilan des forces :
−
→
• poids du solide de masse m1 : F1 = −m1 g ~ez , appliqué en A1 ;
−
→
• poids du solide de masse m2 : F2 = −m2 g ~ez , appliqué en A2 ;
−
→
• réaction du support : F3 = F3~ez , appliquée en G.
Les objets étant immobiles, d’après la relation fondamentale de la statique, la somme
des forces et la somme des moments (en n’importe quel point) sont nulles :
−
→ − → − → −−→ − → −−→ −
→ −−→ − →
F1 + F2 + F3 = ~0 et MG (F1 ) + MG (F2 ) + MG (F3 ) = ~0 61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−−→ −
→ −−→ − → −−→ −
→
MG (F1 ) = GA1 ∧ F1 = m1 g GA1 ∧ ~ez
F2
−−→ −
→ −−→ − → −−→
Or MG (F2 ) = GA2 ∧ F2 = m2 g GA2 ∧ ~ez
−−→ −
→ −→ − →
MG (F3 ) = GG ∧ F3 = ~0
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−−→ −→ −−→ − → −−→ −
→
MG (F1 ) = GA1 ∧ F1 = m1 g GA1 ∧ ~ez
F2
−−→ −→ −−→ − → −−→
Or MG (F2 ) = GA2 ∧ F2 = m2 g GA2 ∧ ~ez
−−→ −
→ −→ − →
MG (F3 ) = GG ∧ F3 = ~0
−−→ −−→
L’équation des moments donne g(m1 GA1 + m2 GA2 ) ∧ ~ez = ~0.
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−−→ −→ −−→ − → −−→ −
→
MG (F1 ) = GA1 ∧ F1 = m1 g GA1 ∧ ~ez
F2
−−→ −→ −−→ − → −−→
Or MG (F2 ) = GA2 ∧ F2 = m2 g GA2 ∧ ~ez
−−→ −
→ −→ − →
MG (F3 ) = GG ∧ F3 = ~0
−−→ −−→
L’équation des moments donne g(m1 GA1 + m2 GA2 ) ∧ ~ez = ~0.
−−→ −−→
Comme g 6= 0 et m1 GA1 + m2 GA2 est colinéaire à ~ex , on en déduit l’équation :
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−−→ − → −−→ − → −−→ −
→
MG (F1 ) = GA1 ∧ F1 = m1 g GA1 ∧ ~ez
F2
−−→ − → −−→ − → −−→
Or MG (F2 ) = GA2 ∧ F2 = m2 g GA2 ∧ ~ez
−−→ −
→ −→ − →
MG (F3 ) = GG ∧ F3 = ~0
−−→ −−→
L’équation des moments donne g(m1 GA1 + m2 GA2 ) ∧ ~ez = ~0.
−−→ −−→
Comme g 6= 0 et m1 GA1 + m2 GA2 est colinéaire à ~ex , on en déduit l’équation :
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0
Ainsi, le point d’équilibre G n’est autre que le barycentre de A1 (m1 ) et A2 (m2 ) :
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (balance)
Considérons la balance ci-dessous permettant
de comparer deux solides de masses m1 et m2 :
−
→
~ez F3 m2
m1
• ~ex
O G
A1 • −
→ • • A2
F1
−−→ − → −−→ − → −−→ −
→
MG (F1 ) = GA1 ∧ F1 = m1 g GA1 ∧ ~ez
F2
−−→ − → −−→ − → −−→
Or MG (F2 ) = GA2 ∧ F2 = m2 g GA2 ∧ ~ez
−−→ −
→ −→ − →
MG (F3 ) = GG ∧ F3 = ~0
−−→ −−→
L’équation des moments donne g(m1 GA1 + m2 GA2 ) ∧ ~ez = ~0.
−−→ −−→
Comme g 6= 0 et m1 GA1 + m2 GA2 est colinéaire à ~ex , on en déduit l’équation :
−−→ −−→
m1 GA1 + m2 GA2 = ~0
Ainsi, le point d’équilibre G n’est autre que le barycentre de A1 (m1 ) et A2 (m2 ) :
−→ m1 −−→ m2 −−→
OG = OA1 + OA2
m1 + m2 m1 + m2
−−→ m2 − −−→
Par exemple, en choisissant O = A1 : A1 G = A1 A2 .
m1 + m2 61
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Première méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Première méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Première méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
• Il coïncide avec le centre
d’inertie des barycentres
de 3 bandes de base 1u
et de hauteurs 2u et 3u
pondérés par les aires relatives :
−→ 1 −−→0 −−→0 −−→0
OG = 3OG1 +2OG2 +3OG3
8
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Première méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
• Il coïncide avec le centre
d’inertie des barycentres
de 3 bandes de base 1u
et de hauteurs 2u et 3u
pondérés par les aires relatives :
−→ 1 −−→0 −−→0 −−→0
OG = 3OG1 +2OG2 +3OG3
8
• En choisissant O = G20 :
−−0→ 3 −
−− → − −− →
G2 G = G20 G10 + G20 G30
8 62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Deuxième méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Deuxième méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Deuxième méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
• Il coïncide aussi avec le centre
d’inertie des barycentres de
deux carrés de côté 1u et d’un
rectangle de côtés 2u et 3u,
pondérés par les aires relatives :
−→ 1 −−→ −−→
OG = 2OG100 + 6OG200
8
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Deuxième méthode
• On subdivise la plaque en 8
carrés de côté 1u.
• Le centre d’inertie de la
plaque est l’isobarycentre des
centres d’inertie des 8 carrés :
8
−→ 1 X −−→
OG = OGk
8
k=1
• Il coïncide aussi avec le centre
d’inertie des barycentres de
deux carrés de côté 1u et d’un
rectangle de côtés 2u et 3u,
pondérés par les aires relatives :
−→ 1 −−→ −−→
OG = 2OG100 + 6OG200
8
• En choisissant O = G200 :
−− → 1 −−−→
G200 G = G200 G100
4 62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Troisième méthode
• Le centre d’inertie de la
plaque peut aussi s’obtenir
à l’aide des centres d’inertie
de la plaque carrée complète
de côté 3u et du carré retiré
de côté 1u au milieu d’un bord.
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Troisième méthode
• Le centre d’inertie de la
plaque peut aussi s’obtenir
à l’aide des centres d’inertie
de la plaque carrée complète
de côté 3u et du carré retiré
de côté 1u au milieu d’un bord.
• Partant de la plaque complète
de centre d’inertie G2000
(de masse 9 fois celle d’un carré
de côté 1u) :
−−−→ 1 −−−→ −→
OG2000 = OG1000 + 8OG
9
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Troisième méthode
• Le centre d’inertie de la
plaque peut aussi s’obtenir
à l’aide des centres d’inertie
de la plaque carrée complète
de côté 3u et du carré retiré
de côté 1u au milieu d’un bord.
• Partant de la plaque complète
de centre d’inertie G2000
(de masse 9 fois celle d’un carré
de côté 1u) :
−−−→ 1 −−−→ −→
OG2000 = OG1000 + 8OG
9
d’où l’on tire
−→ 1 −−−→ −−−→
OG = 9OG2000 − OG1000
8
62
E. Applications des barycentres b) Centre d’inertie
Barycentre et centre d’inertie (plaque)
On examine une plaque carrée homogène de côté 3 unités amputée d’un carré de côté
1 unité situé au milieu d’un bord de la plaque. Déterminons son centre d’inertie.
Troisième méthode
• Le centre d’inertie de la
plaque peut aussi s’obtenir
à l’aide des centres d’inertie
de la plaque carrée complète
de côté 3u et du carré retiré
de côté 1u au milieu d’un bord.
• Partant de la plaque complète
de centre d’inertie G2000
(de masse 9 fois celle d’un carré
de côté 1u) :
−−−→ 1 −−−→ −→
OG2000 = OG1000 + 8OG
9
d’où l’on tire
−→ 1 −−−→ −−−→
OG = 9OG2000 − OG1000
8
• En choisissant O = G2000 :
−−000
−→ 1 −−−−→
G2 G = G1000 G2000
8 62