1ère S Cours Coordonnées Dans L'espace Version 5-1-2021
1ère S Cours Coordonnées Dans L'espace Version 5-1-2021
1ère S Cours Coordonnées Dans L'espace Version 5-1-2021
VI. Norme d’un vecteur et distance de deux points dans un repère orthonormé de l’espace
Le 7-3-2022
VII. Équations de sphères dans un repère orthonormé
Soit u et v deux vecteurs de coordonnées
VIII. Équations de cylindres de révolution dans un repère orthonormé
Leur tableau de coordonnées est noté
IX. Équations de cônes de révolution dans un repère orthonormé
On appelle déterminants extraits de ce tableau les réels p, q, r.
u et v sont colinéaires si et seulement si ces trois déterminants sont nuls
Remarque :
Pour démontrer que deux vecteurs ne sont pas colinéaires, il suffit de trouver un déterminant extrait du tableau
de coordonnées qui soit nul.
Peut-on trouver un réel m tel que u (1,m,2-m) et v (m,2m,0) soient colinéaires .
On trouve m=0 ou m=2.
1 2
I. Repères et bases de l’espace Rappel de définition [droites concourantes] :
On dit que des droites de l’espace (en général, en nombre supérieur ou égal à 3) si elles se coupent en un même
1°) Définition point.
Exemple :
Dans un plan,
On appelle repère (cartésien) de l’espace tout quadruplet O, i, j , k où O est un point fixé de l’espace et i ,
les médianes d’un triangle sont concourantes.
les hauteurs d’un triangles sont concourantes.
j , k trois vecteurs non coplanaires de l’espace. les médiatrices d’un triangle sont concourantes.
les bissectrices intérieures des angles sont concourantes.
Les droites de repères O, i , O, j , O, k sont appelées les axes du repère/ Définition [base de l’ensemble des vecteurs de l’espace]
On les note parfois Ox , Oy , Oz . Les lettres x, y, z ne correspondent à rien dans ces notations : elles ne
désignent pas des points (ni d’autre objet mathématique).
Il s’agit purement de notations traditionnellement employées, commode d’utilisation. On appelle base de l’ensemble des vecteurs de l’espace tout triplet i, j , k formé de vecteurs non
coplanaires.
La représentation en perspective d’un repère de l’espace est souvent faite de la manière suivante.
L’axe des abscisses et l’axe des ordonnées sont contenus dans un plan horizontal.
On dit que le triplet i, j , k est une base de l’ensemble des vecteurs de l’espace.
En général, on fait en sorte que l’angle formé par les demi-droites [Ox) et [Oy) sur la représentation en
perspective soit obtus. On ne prend jamais un angle droit. 3°) Repères particuliers
Axe des cotes
- Un repère O, i , j , k dont les axes sont perpendiculaires deux à deux est dit orthogonal.
z
- Un repère orthogonal O, i , j , k tel que i j k 1 (1 pour l’unité de longueur choisie) est dit
orthonormé.
On dit qu’un vecteur est normé pour exprimer que sa norme est égale à 1.
k Axe des ordonnées
i
O j y On parle aussi de vecteur unitaire.
Axe des abscisses
On retiendra « vecteur normé = vecteur de norme 1 ».
x Cela justifie l’appellation de repère orthonormé : il est orthogonal et les trois vecteurs de base sont normés.
3 4
4°) Exemple
m3 2
A 3
M 5
k OA 2i 3 j 5k
(décomposition du vecteur OA dans la base i, j , k )
i
O j m2
Par commodité, nous allons prendre le repère O, i , j , k orthonormé pour effectuer le graphique.
m1
La droite sur laquelle on lit les abscisses des points est appelée axe des abscisses, celle sur laquelle on lit les
k
ordonnées des points est appelée axe des ordonnées et celle sur laquelle on lit les cotes est appelée axe des 3
i
cotes. O j
2
L’égalité OM xi y j zk exprime le vecteur OM comme combinaison linéaire des vecteurs i , j , k .
On dit qu’il s’agit de la décomposition du vecteur OM dans la base i, j , k .
Où sont situés les négatifs sur les axes ?
3°) Démonstration
Considérons le parallélépipède construit sur les axes du repère tel que (OM) soit une grande diagonale (voir
figure).
On a : OM Om1 Om2 Om3 (règle du parallélépipède).
Om1 est colinéaire à i donc !x tel que Om1 xi .
Om2 est colinéaire à j donc !y tel que Om2 y j .
Om3 est colinéaire à k donc !z tel que Om3 zk .
On obtient : OM xi y j zk .
! : « il existe un unique »
5 6
5°) Repère dans un cube 0 1 1 0 0 1 1 0
A 0 B 0 C 1 D 1 E 0 F 0 G 1 H 1
ABCDEFGH est un cube de l’espace.
0 0 0 0 1 1 1 1
E H
F Les coordonnées de G se justifient par l’égalité vectorielle AG AB AD AE (égalité du parallélépipède).
G
On retrouve très facilement ces coordonnées avec la figure.
Il s’agit d’un exemple fondamental.
On peut prendre BCGF pour face frontale qui redonne la disposition d’un repère de l’espace présentée au début
du chapitre.
F G
On peut aussi prendre la face ABFE pour face frontale qui donne une autre disposition du repère, assez
commode aussi.
A
D
z
axe des ordonnées
E
H
B
F C
G
AE axe des abscisses
AD D y
A
AB L’axe des abscisses est la droite AB .
L’axe des ordonnées est la droite AD .
L’axe des cotes est la droite AE .
B C
x
7 8
D
axe des cotes
E H
I
A
C
F G
B
J
A axe des ordonnées
D
Les quadruplets B, BA, BC, BD , C, CA, CB, CD , D, DA, DB, DC sont aussi des repères de l’espace.
L’égalité u xi y j zk exprime le vecteur u comme combinaison linéaire des vecteurs i , j , k .
A est l’origine du repère R donc ses coordonnées sont 0 ; 0 ; 0 .
On dit qu’il s’agit de la décomposition du vecteur u dans la base i, j , k .
1 1 3 3 1
B 1; 0 ; 0 , C 1;1; 0 , D 0 ;1; 0 , E 0 ; 0 ;1 , F 1; 0 ;1 , G 1;1; 1 , H 0 ;1;1 , I ; ;1 , J ; ;
2 2 4 4 2 2°) Définition
Les coordonnées de I s’obtiennent très facilement en utilisant une égalité vectorielle ou en utilisant la formule
des coordonnées d’un milieu qui sera vue dans le paragraphe IV.
On retrouve très facilement ces coordonnées avec la figure.
On dit que x, y, z sont les coordonnées de u dans la base i, j , k de l’ensemble des vecteurs de l’espace.
Les coordonnées de J s’obtiennent très facilement en utilisant la formule des coordonnées d’un milieu.
On peut retrouver ces coordonnées avec la figure mais c’est moins évident que pour G et I. 3°) Démonstration
On peut aussi travailler entièrement en coordonnées. Pour tout vecteur u de l’espace, il existe un unique point M de l’espace tel que OM u .
On a vu qu’il existe un unique triplet x, y , z de réels tel que OM xi y j zk .
6°) Repère dans un tétraèdre
Donc u xi y j zk .
Soit A, B, C, D quatre points non coplanaires. Ces points forment un tétraèdre ABCD. u est exprimé comme combinaison linéaire des vecteurs i , j , k .
Le quadruplet A, AB, AC, AD est un repère de l’espace car les vecteurs AB , AC , AD ne sont pas
coplanaires.
9 10
IV. Propriétés Démonstration
1°) Propriété 1 (égalité de deux vecteurs) On a u xi y j zk .
Énoncé Par multiplication par , on obtient : u xi y j zk .
La propriété découle de l’unicité des coordonnées d’un vecteur dans une base. Démonstration
2°) Propriété 2 (coordonnées de la somme de deux vecteurs) OA xA i yA j zA k
Énoncé OB xB i yB j zB k
AB OB OA (relation de Chasles sous forme soustractive)
u x, y, z et v x ', y ', z ' sont deux vecteurs quelconques de l’espace. AB xB xA i yB yA j z B zA k
Le vecteur u v a pour coordonnées x x ', y y ', z z ' .
5°) Propriété 5 (coordonnées du milieu d’un segment)
Énoncé
Démonstration
On écrit les décompositions de u et v dans la base i, j , k (écritures comme combinaisons linéaires des
A xA , yA , zA et B xB , yB , z B sont deux points quelconques de l’espace.
vecteurs i , j , k ).
x x y yB zA zB
Le milieu I de [AB] a pour coordonnées A B , A , .
u xi y j zk 2 2 2
v x 'i y ' j z ' k
Par addition membre à membre, on obtient : u v x x ' i y y ' j z z ' k .
Démonstration
Cette dernière égalité donne la décomposition du vecteur u v dans la base i, j , k et permet donc de dire que
les coordonnés u v sont x x ', y y ', z z ' . I étant le milieu de AB , on peut écrire l’égalité vectorielle AI IB .
xI xA xB xI
On traduit cette égalité par trois égalités de coordonnées : yI yA yB yI .
z z z z
I A B I
u x, y, z est un vecteur quelconque de l’espace.
est un réel quelconque.
Le vecteur u a pour coordonnées x, y, z .
11 12
xA xB 7°) Condition analytique de colinéarité de deux vecteurs
xI 2
Il s’agit d’une condition nécessaire et suffisante pour que deux vecteurs soient colinéaires (on parle de critère
yA yB
yI de colinéarité).
2
zA zB
zI 2 u x , y , z et v x ', y ', z ' sont deux vecteurs de l’espace.
On peut généraliser les coordonnées du barycentre à n points (n étant un entier naturel non nul).
On appelle plan de coordonnées les plans de repères O, i , j , O, j , k et O, k , i .
13 14
2°) Équations des plans de coordonnées 3°) Équations de plans parallèles aux plans de coordonnées
Un plan parallèle au plan de repère O, i, j admet une équation de la forme z a a .
Un plan parallèle au plan de repère O, j , k admet une équation de la forme x b b .
x0
Un plan parallèle au plan de repère O, k , i admet une équation de la forme y c c .
y0
k
a
i
O j za
z0
z0
M yOz Û x 0
M xOz Û y 0
0
On dit que l’égalité z 0 est une équation du plan M xOy
Sur le graphique, le plan d’équation z a coupe l’axe des cotes au point de coordonnées 0 .
Pareil pour x 0 et y 0 .
a
Par parenthèse, il est important de rappeler que le mot équation employé ici n’a pas le sens ordinaire d’équation Exemple :
une inconnue. Il s’agit d’une relation – comme pour les équations de droites dans le plan – vérifiée par les
coordonnées des points d’un plan. Déterminer une équation du plan P passant par le point 2, 1, 3 parallèle au plan (xOy).
M Ox Û y z 0
M Oy Û x z 0
M Oz Û x y 0
15 16
5°) Complément : projetés orthogonaux d’un point sur les plans de base dans un repère orthogonal VI. Norme d’un vecteur et distance de deux points dans un repère orthonormé de l’espace
Dans tout ce paragraphe, on suppose que l’espace est muni d’un repère orthogonal O, i, j , k . 1°) Définition [repère orthonormé de l’espace]
Soit M x ; y ; z un point quelconque de l’espace.
On dit qu’un repère O, i, j , k de E est un repère orthonormé pour exprimer que
On note H son projeté orthogonal sur le plan (xOy).
i j, j k, ik
H a pour coordonnées x ; y ; 0 .
i j k 1 (pour l’unité de longueur choisie)
z
graphique
y On note m1 , m2 , m3 les projetés orthogonaux respectifs de M sur l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées,
l’axe des cotes.
O
On considère le parallélépipède construit sur les axes.
Comme le repère est orthonormé par hypothèse, les axes sont deux à deux orthogonaux et ce parallélépipède est
H donc rectangle. Autrement dit, c’est un pavé droit.
x
z
m3
La propriété s’adapte aisément pour les projetés orthogonaux sur les plans (yOz) et (xOz).
M
La propriété peut s’énoncer dans le cas d’un repère quelconque, pas forcément orthogonal. u
Pour le plan (xOy), on parlera alors du projeté de M sur (xOy) parallèlement à l’axe (Oz).
k m2
i O
La propriété s’adapte pour les projetés orthogonaux sur des plans parallèles aux plans de base. j y
m1
x
On a OM 2 Om12 Om2 2 Om32 (formule du carré de la longueur de la grande diagonale d’un pavé droit).
Om1 Om1 xi x i x 1 x
Om2 y
Om3 z
17 18
x a y b z c R ou a x b y c z R 2
2 2 2 2 2 2
u x2 y2 z 2
2°) Exemple
3°) Distance de deux points
1
A xA , yA , zA et B xB , yB , z B sont deux points quelconques de E dans un repère orthonormé. Une équation de la sphère S de centre 1 et de rayon R 3 s’écrit x 1 y 1 z 2 9
2 2 2
x x 2
B A
AB yB yA (forme canonique d’une équation de sphère).
zB z A
VIII. Équations de cylindres de révolution dans un repère orthonormé
Donc AB AB xB xA yB yA zB zA
2 2 2
.
1°) Théorème
OM x 2 y 2 z 2
cylindre C (surface infinie)
La distance d’un point à l’origine du repère est égale à la racine carrée de la somme des carrés des coordonnées.
Si M Oy , alors x z 0 .
Dans ce cas, OM y .
Si M Oz , alors x y 0 .
2°) Démonstration
Dans ce cas, OM z .
x
VII. Équations de sphères dans un repère orthonormé On utilise un point M y de l’espace.
1°) Théorème z
a
Une équation de la sphère S de centre b et de rayon R 0 s’écrit x a y b z c R 2 .
2 2 2
M x, y , z S Û M 2 R 2
19 20
z H cône C (surface infinie) C
M
H
M
k y k
i i
O j O j
x
0
H 0
z
Coupe horizontale :
M C Û HM R
M C Û HM 2 R 2
M C Û x 0 y 0 z z R2
2 2 2
M C Û x2 y 2 R2 H
3°) Exemples
M
d'axe Oz
· Une équation du cylindre C de révolution s’écrit x 2 y 2 25 .
de rayon R 5 F(
1°) Théorème
d'axe Oz
Une équation du cône C de révolution de sommet O s’écrit
de demi-angle au sommet 0 ;
2
x 2 y 2 tan z 2 .
2
21 22
Rappel sur le déterminant de deux vecteurs dans le plan :
H
On se place dans une base i, j de l’ensemble des vecteurs du plan.
M x x'
u v
y y'
k
O x x'
j
Le déterminant du couple u, v dans une base i, j du plan est det u , v xy ' yx ' .
y y'
Attention : il ne faut pas confondre cette notation utilisant deux barres avec celle de la valeur absolue d’un réel.
Propriété :
u et v sont colinéaires si et seulement si det u , v 0 .
2°) Démonstration
Déterminant 3 3 à relier aux matrices 3 3
x
On utilise un point M y .
On se place dans une base i, j , k de l’ensemble des vecteurs de l’espace.
z
x x' x ''
On note H son projeté orthogonal sur l’axe (Oz). u y v y' w y ''
z z' z ''
0
H 0 x x' x ''
z
det u , v, w y y' y ''
z z' z ''
M C Û HM OH tan
M C Û HM2 OH 2 tan 2 On peut appliquer la méthode de Sarrus :
M C Û x 0 y 0 z z z tan
2 2 2 2 2
x x' x '' x x'
M C Û x 2 y 2 z 2 tan 2
A y y' y '' y y '
z z '' z z '
z'
3°) Exemple
On a trois diagonales dans un sens et trois diagonales dans l’autre.
6 det A xy ' z '' x ' y '' z x '' yz ' x ' yz '' xy '' z ' x '' y ' z
1
tan tan
6 3 x x' x ''
A y y' y ''
z2 z
C: x2 y 2 z' z ''
3
23 24
On développe par rapport à la première ligne.
Bilan sur les plans de coordonnées
y' y '' y y '' y y'
det A x x' x ''
z' z '' z z '' z z'
· Critère pour que trois vecteurs soient coplanaires
Un plan parallèle au plan de repère O, i, j admet une équation cartésienne de la forme z a a .
x x' x ''
Un plan parallèle au plan de repère O, j , k admet une équation cartésienne de la forme x b b .
det u , v, w y y' y '' (déterminant du triplet de trois vecteurs dans une base)
Un plan parallèle au plan de repère O, k , i admet une équation cartésienne de la forme y c c .
z z' z ''
u , v , w sont coplanaires Û det A 0 Le 13-3-2022
Dans le supérieur, on voit une formule donnant l’inverse d’une matrice carrée d’ordre 3 (
1 t
com A ). Exemple : A 3 ; 1; 5 d A, xOy 5
det A
On généralise pour les autres plans de base.
x x' x ''
A y y' y ''
z z ''
z'
25 26