5 - 4 Etude D'impact - Mesures-Methode-Annexes
5 - 4 Etude D'impact - Mesures-Methode-Annexes
5 - 4 Etude D'impact - Mesures-Methode-Annexes
4.1.1 Mesures prévues pour éviter la pollution des eaux superficielles et souterraines
- Réalisation des travaux dans les milieux sensibles (carrière d’Emmerin/Haubourdin/Loos, parc
de Sequedin) en dehors des périodes de reproduction de la faune (mars à juillet) ;
préconisations qui pourront être données par l’Ecologue nommé dans le cadre du chantier ;
- Sur les zones d’intérêt écologique : délimitation et suivi strict du chantier, afin de maitriser la
circulation des engins, d’éviter toute pollution de sol (perte d’essence, etc.) et mise en place de
zone de dépôt adéquates.
- Mise en œuvre de moyens pour limiter, le cas échéant, l’émission de poussière (arrosage).
- Mise en place de clôtures de hauteur et de solidité satisfaisantes pour préciser les emprises et
interdire l’accès aux endroits qui s’imposent.
4.1.4 Mesures prévues pour éviter les risques liés aux travaux dans les sites pollués
Les études ont indiqué que 3 sites devront faire l’objet d’un suivi particulier sur ce sujet :
4.1.5 Mesures prévues pour éviter et réduire les impacts négatifs sur les déplacements
4.1.6 Mesures prévues pour réduire les impacts négatifs en termes de déchets
- Mise au point, par les entreprises, d’un plan de gestion des déchets.
- Réemploi sur le site des matériaux issus des travaux de terrassement
- Evacuation vers des zones de stockages adéquates de l’ensemble des matériaux dont les
caractéristiques ne permettent pas un réemploi sur site.
4.1.7 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs en termes de sécurité
4.2.1 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs sur les eaux superficielles
4.2.2 Mesures prévues pour éviter et réduire les impacts négatifs sur les milieux naturels
Le tableau suivant détaille, en fonction des 6 tranches fonctionnelles du projet, les différents types
de protection prévus ainsi que les coûts associés.
Longueur x
Tranche Type de
hauteur ou Coût unitaire HT Coût global HT
fonctionnelle protection
nombre d’IF
Isolation de
TF 1 2 étages 7 500 €/étage 15 000 €
façade
Isolation de
TF 2 75 étages 7 500 €/étage 562 500 €
façade
Isolation de
21 étages 7 500 €/étage 157 500 €
façade
Mur antibruit
205 m x 3 m 700 € m² 430 500 €
absorbant
Isolation de
200 étages 7 500 €/étage 1 500 000 €
façade
TF 6
Mur antibruit
145 m x 2 m 700 € / m² 203 000 €
absorbant
4.2.4 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs en matière de circulation
- Mise en œuvre de zones apaisées, qui sont intégrées au projet, destinées à s’assurer des
reports de trafic attendus vers la voie principale et à éviter tout phénomène de « shunt ».
- Mise en œuvre de chemins de rétablissement des circulations des véhicules agricoles, à
Sequedin
4.2.5 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs sur l’activité agricole
4.2.6 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs sur le paysage
- Conception du projet qui tient compte de son intégration dans le paysage (profil en long,
aménagement de la voirie, etc.).
- Aménagements paysagers qualitatifs, à la fois sur la voie principale et sur les zones apaisées.
4.2.7 Mesures prévues pour éviter les impacts négatifs en matière d’allergie
- Choix d’espèces floristiques diversifiées et peu allergènes. Il ne s’agit pas d’arrêter de planter
les espèces allergisantes, mais d’éviter qu’elles se retrouvent en quantité trop importante à un
endroit donné ou même à l’échelle de la ville.
- Adoption d’une méthode d’entretien adaptée à la réduction de pollen.
Afin d'établir l'état initial du site, les impacts du projet, les mesures préconisées pour réduire voire
supprimer ces impacts et la méthodologie appliquée se composent de recherches
bibliographiques, d'un recueil de données auprès d'organismes compétents dans les différents
domaines, d'une étude sur le terrain et d'une analyse réalisée à l'aide de méthodes expérimentées
sur des aménagements similaires.
En fonction de la nature des informations requises et des données effectivement disponibles,
l'analyse a été effectuée à deux niveaux :
- Une approche dite « globale » portant sur un secteur d'étude élargi, plus vaste que la
zone d'étude proprement dite,
- Une approche plus ponctuelle, où les données portent sur des secteurs définis et bien
localisés à l'intérieur du périmètre d'étude.
L’évaluation des impacts de l’opération résulte de la confrontation entre les caractéristiques du
projet et les données du site à l’état initial. Avant de déterminer les effets de l’opération, il importait
donc, dans un premier temps, de définir avec précision les caractéristiques du site à l’état initial.
Pour bâtir cet état initial, il s’est agi, selon les thèmes, d’utiliser un cadre d’étude pertinent vis-à-vis
du thème traité. C’est pourquoi, suivant les préoccupations environnementales, l’analyse a porté
sur les sites directement concernés par l’opération, leurs abords ou sur un ensemble pouvant être
modifié par le projet.
Une consultation des administrations a, parallèlement à cette première synthèse, été engagée et
complétée par une visite in situ.
Sur la base de ces données d’état initial, l’analyse des caractéristiques techniques du projet a
permis une détermination précise des impacts du projet pour chacun des thèmes considérés. Sur
la base de l’identification des impacts négatifs et positifs du projet, des mesures de suppression,
réduction et compensation ont été préconisées quand cela s’est avéré nécessaire.
5.1.1.a Climatologie
La démarche a consisté à recenser les différentes données du climat qui, dans le site, peuvent
influencer le projet. Ce travail a été effectué à partir des données climat du Nord et plus
particulièrement de la station Météo France de Lille-Lesquin, représentative du climat du site
d’étude.
La première étape a consisté à présenter l’état des connaissances écologiques du site d’étude
disponible dans la bibliographie et les documents officiels (données de la DREAL Nord Pas de
Calais, cartographies et inventaires officiels : ZICO, ZNIEFF, réseau Natura 2000, etc.).
Ces éléments ont servi à orienter les études terrains et ont assuré :
- la validation du périmètre d’étude,
- l’élaboration d’une première liste des habitats, qui caractérise les enjeux écologiques
prioritaires du site,
- l’identification des zones prioritaires d’inventaire faune et flore, qui ont été
préférentiellement portées sur les habitats les plus intéressants pour le patrimoine
naturel local.
Les visites de site ont été effectuées sur une journée complète le 9 octobre 2008 et les 31 mars,
8 juillet et 6 août 2009.
L’inventaire des habitats naturels a été initié par l’étude succincte des Scan 25 IGN, des
orthophotos et de la base Corine Land Cover (base de données répertoriant l'occupation du sol en
Europe par unité géographique de plus de 25 ha). Cette première analyse a permis de compléter
les éléments identifiés dans les recherches bibliographiques, d’évaluer les potentialités du site et
de ses abords et d’optimiser les prospections de terrain. L’identification précise des habitats
naturels s’est basée sur les prospections terrains, notamment par l’étude des unités de végétation
homogènes (flore et structure de la végétation) ainsi que des caractéristiques abiotiques (degré
d’humidité, caractéristiques géologique et pédologique, etc.). Elle valide la liste des habitats pré-
identifiés.
Les inventaires floristiques ont été les plus exhaustifs possibles et ont compris les espèces
présentes dans chaque habitat, ou unité de végétation. Les périodes favorables à la réalisation de
relevés floristiques se succèdent du printemps à l’automne.
Concernant les inventaires faunistiques, de manière générale, des transepts ont été établis à partir
des zones d'habitats, des lieux de gagnage et de nichage et des traces pour croiser un maximum
d'animaux.
De nouvelles prospections faunistiques et floristiques seront menées sur une année biologique.
Elles ont commencé au printemps 2012 et permettront de compléter l’étude d’impact.
5.1.3.c Agriculture
Les parcelles agricoles ont été identifiées lors des visités de terrains et par un travail de
croisement des données du PLU.
5.1.3.d Patrimoine
Les effets du projet sur le patrimoine ont été appréhendés à partir des données recueillies auprès
de la Base Mérimée du ministère de la Culture et de la Communication direction de l'Architecture
et du Patrimoine et des documents d’urbanisme et cartes des obligations diverses de la métropole
lilloise.
Les données relatives aux risque naturel et technologique ont été analysées à partir de la
cartographie des obligations diverses de Lille Métropole, du site Internet Prim.net, de l’interrogation
des bases BASIAS et BASOLS sur les sols pollués et de la consultation de la base de données en
ligne des installations classées et sites SEVESO.
Les études concernant la mission d’investigation géotechnique réalisée par Fondasol en août 2011
et l’estimation de la qualité des déblais effectuées sur le site GDF à Loos par Tauw France ont
également été utilisées.
Le paragraphe sur l’air a été appréhendé grâce aux données collectées par le réseau ATMO
(notamment l’association ATMO Nord-Pas-de-Calais) et l’étude d’impact sur l’air et la santé
réalisée en 2008 par le CETE.
L’acoustique a été appréhendée à partir de l’étude acoustique réalisée en juin 2010 par la société
Egis Structure & Environnement avec simulation de propagation acoustique (logiciel MITHRA).
5.1.5 Paysage
L’étude paysagère est faite par visite de site. Elle permet de dresser un profil paysager du secteur
d'étude. L'analyse d'un paysage comprend sa compréhension dans un site géographique, sa
géologie, son hydrologie, son patrimoine architectural, les infrastructures routières qui le
desservent, son microclimat, etc.
Cette analyse permet d’évaluer un état des lieux paysager complet du site. Il s’agit
particulièrement de déceler les particularités locales et les spécificités des paysages alentours.
La détermination des effets du projet s’est appuyée sur l’analyse comparative des données état
initial/caractéristiques du projet, et sur les conditions de respect de la réglementation en vigueur
(archéologie par exemple) et sur l’expérience d’Egis France.
Les méthodes d’évaluation des impacts utilisées dans cette étude sont conformes aux textes
réglementaires en vigueur et à la jurisprudence, et en partie issues des documents suivants :
- Le dossier d'étude d'impact : Guide Méthodologique – SETRA / CERTU – août 1996.
- Guide des études d’environnement « Air » à destination des maîtres d’œuvre et maîtres
d’ouvrage : Guide méthodologique – SETRA / CERTU.
Cette évaluation est également fondée sur les impacts constatés de certains aménagements du
même type réalisés qui permettent de déterminer les impacts potentiels. Au vu de l’expérience
acquise et de la confrontation de ces effets potentiels aux données d’état initial, on extrapole ces
résultats à l’opération étudiée.
Sur la base des données d’état initial, l’analyse des caractéristiques techniques de l’opération a
donc permis une détermination précise des impacts de l’opération pour chacun des thèmes
considérés.
Les impacts de l’opération ont été estimés en phase fonctionnelle, mais également pendant la
phase de travaux, par rapport à ces principaux points de vue :
- l’environnement urbain, bâti, paysager ou à caractère naturel,
- l’organisation des déplacements,
- l’environnement sonore, atmosphérique et l’impact sur l’eau,
- les effets économiques et sociaux.
Sur la base de l’identification des impacts négatifs du projet, des mesures de suppression,
réduction et compensation peuvent être préconisées. Ces mesures d’insertion sont définies en
référence à des textes réglementaires ou selon des dispositions habituellement connues et
appliquées.
Les méthodes de définition des mesures visent donc en un premier lieu à inscrire le projet en
conformité avec les textes réglementaires en vigueur, puis dans un second temps à optimiser
l’insertion du projet dans le respect des spécificités de la zone d’étude tant sur le plan physique,
naturel qu’humain.
A l’issue de cette démarche initiale, le choix et la définition des aménagements projetés s’inspirent
de l’expérience acquise par chacun des participants à l’étude en matière de projets
d’aménagement du territoire.
Les études de circulation menées dans le cadre du projet de LINO Sud se sont avant tout
appuyées sur le modèle EMME2, exploité conjointement par LMCU et les services de l’Etat.
En termes de prévision des évolutions du trafic routier, ce modèle repose sur les hypothèses
suivantes.
- Concernant les trafics internes à la métropole : stagnation des trafics routiers, ce qui
correspond à l’évolution constatée sur la période 1998-2006 grâce aux enquêtes ménages-
déplacements.
Les modélisations tiennent donc compte des résultats de la politique menée en faveur de
l’usage des transports collectifs dans la métropole Lilloise. A noter cependant sur ce point que
le PDU adopté en avril 2011 par Lille Métropole prévoit d’ici 2020 une baisse de la part
modale assurée par les modes de déplacements routiers.
En ce sens, les hypothèses prises pour les études de circulation de la LINO Sud conduisent à
une légère surestimation de la circulation attendue sur la LINO Sud par rapport aux ambitions
affichées dans le PDU. Cette surestimation de la circulation attendue engendre une légère
surestimation des nuisances générées par le projet.
- Concernant les trafics d’échanges et de transit, extérieurs à la métropole : prise en
compte des hypothèses basses définies par le SETRA, qui correspondent là aussi aux
dernières évolutions constatées depuis la dernière enquête cordons (en 2007).
Du point de vue de l’état initial, les difficultés rencontrées sont essentiellement liées à la taille très
restreinte du périmètre d'étude par rapport à la taille des communes concernées, et donc au faible
nombre de données disponibles à cette échelle précise.
Ainsi, les données statistiques (démographie, emploi, habitat) ou les données physiques
(climatologie, géologie) sont appliquées à des territoires beaucoup plus larges, de façon à
maintenir leur confidentialité, en évitant une réduction conduisant à repérer des particularités
lorsque l'échantillon est d'une taille inadaptée.
Par ailleurs, d’autres difficultés plus ponctuelles ont été rencontrées pour deux sites.
Le site des carrières d’Emmerin – Haubourdin - Loos
Sur ce site, les difficultés portent essentiellement sur les difficultés d’accès au site pour y réaliser
les prospections faunistiques et floristiques en 2009. Cette carrière recèle une certaine richesse,
surtout faunistique. Mais elle est également un site industriel en activités où circulent de nombreux
camions et engins de chantier.
L’exploitant de la carrière ayant autorisé l’accès à la carrière en 2011 pour qu’un complément
d’étude faune-flore soit engagé, de nouvelles prospections faunistiques et floristiques seront donc
menées sur une année biologique complète. Les prospections ont commencé au printemps 2012
et permettront de compléter les mesures prévues dans l’étude d’impact.
Le site GDF à Loos
Lille Métropole s’est rendue propriétaire de ce site en 2010-2011 et a ainsi pu engager une étude
de sol permettant d’identifier les pollutions présentes dans le sol et dans les eaux souterraines.