Cours Psychosociologie 2023 Sed L2
Cours Psychosociologie 2023 Sed L2
Cours Psychosociologie 2023 Sed L2
PSYCHOSOCIOLOGIE
Syllabus de cours
INTRODUCTION
1
Wikipedia.
2
Site de la Société française de psychologie :
http://www.sfpsy.org
Elle s’appréhende de plusieurs façons : en fonction des objets d’étude (psychologie de
l’enfant, psychosociologie, psycholinguistique etc.) et en fonction des champs d’intervention
(psychologie du travail, psychologie scolaire, etc.).
Comment les individus se soumettent-ils ou pas à l’autorité ? Le rôle de l’influence sociale, à savoir
comment les leaders se comportent pour convaincre les autres personnes ? Comment les individus
apprennent dans les organisations et comment cet apprentissage contribue-t-il à améliorer les
performances ?
Avant de répondre à toutes ces interrogation dans les parties qui suivent, il importe dans un premier
temps de définir le concept organisation.
Cet enseignement est un cours magistral assorti de séances de TD. Il se subdivise en trois (03)
sessions :
En Europe, c’est à partir des travaux de Marx, de Tarde et Le Bon, que les bases d’une
psychologie sociale comme approche cherchant à comprendre pourquoi et comment
l’individu dans la foule change de comportement. Ainsi, à l’instar de toutes les sciences
humaines, la psychologie sociale s’inscrit dans un effort pour organiser une connaissance de
l’homme qui, durant des siècles, est restée essentiellement philosophique. Elle s’est alors
constituée « comme une science qui étudie les conduites et les phénomènes sociaux sous
l’angle des relations qui, à l’intérieur de ces processus, se jouent entre l’individuel et le
collectif. C’est ce qui apparaît essentiellement dans les travaux de :
- Auguste Comte (1798-1857) : pour lui « l’homme est un être social. Il est façonné par
la société dans laquelle il se trouve. Il n’est pas un être isolé, un homme enraciné dans
un groupe, plus ou moins organisé, qui sera l’objet de la nouvelle science qu’il
appellera, le premier la sociologie ».
- Gabriel Tarde (1903) : pour lui, l’individu change lorsqu’il est au sein d’un groupe.
Les individus ont tendance à imiter les comportements de ceux qui, dans la foule, leur
servent de modèle. L’imitation est donc selon lui, un processus social, dynamique et
sélectif, qui transforme l’individuel en social.
- Le Bon (1895) : il est l’auteur de la psychologie des foules. Il révèle que le seul fait
d’être dans une foule suffit pour modifier les comportements individuels. Dans la
foule, l’individu devient automate, se comporte comme une personne sous hypnose ;
et son rassemblement avec d’autre conduit à la formation d’un être qu’il nomme
« l’âme collective ».
Objet de la psychosociologie
La psychosociologie a pour objet l’examen des rapports entre les personnes à l’intérieur du
groupe et entre les petits groupes, organisation ou société. C’est la science «de l’interaction.
C’est-à-dire l’interaction des influences sociales et des personnalités singulières : relation des
individus entre eux et des groupes entre eux ».
Elle étudie la conduite sociale de l’individu et du groupe.
Ceux-ci sont considérés comme des réponses aux stimuli sociaux. D’autre part la
psychosociologie s’occupe des interactions sociales et à leurs conséquences.
L’objectif de cette discipline est de contribuer à la formation d’une société
cohérente fondée sur les valeurs de la compréhension de la conduite de l’individu
au sein de la société. Elle s’intéresse d’autre part aux rôles sociaux et aux
stéréotypes psychiques.
La psychologie sociale s’intéresse à une série de thèmes comme sujets
l’interaction sociale, la délinquance juvénile et le phénomène des marginaux.
L’approche psychique traite des mécanismes psychologiques qui
interviennent dans la communication.. Elle cherche à comprendre comment les
influences qu’exerce un individu sur son environnement telle que les institutions de
la société. Elle n’ignore pas cependant les effets de ces mêmes institutions sur cet
individu
Les « relations interindividuelles », objet de la sociologie se caractérisent par
une influence réciproque, c’est-à-dire les effets échangés entre un individu et ceux
qui l’entoure. La sociologie s’appuie sur des moyens d’analyse comme les enquêtes, les
tests, l’analyse de contenu, l’analyse de discours etc. elle emprunte d’autre part des
concepts et des outils à d’autres disciplines (linguistique et la sémiologie (l’étude
des signes).
Mais à la différence du psychologue, le sociologue étudie toujours des
cognitions situées dans un contexte (historique, culturel et structurel) 5
D’autre part, la psychosociologie s’est développée grâce à une méthodologie
spécifique (sondage, recherches sur le terrain etc.) : « Elle n’est devenue possible
qu’à partir d’un changement de mentalité permettant de concevoir les faits
humains comme des choses c'est-à-dire de les soumettre malgré leur charge
affective (sentimentale) à l’observation empirique et à l’expérimentation. »6
Selon Allport (1924) : « la psychologie sociale a pour objet l’étude des relations
réelles ou imaginées de personne à personne dans un contexte social donné, en tant qu’elles
affectent les personnes impliquées dans cette situation ».
Pour Gergen (1981) : « en termes formels, la psychologie sociale est une discipline où
l’on étudie de façon systématique les relations humaines et leurs fondements psychologiques.
Une étude systématique comprend trois parties : le développement d’une théorie, l’appui
empirique à la théorie et l’encouragement à l’action.
Worchel et Cooper (1976) définissent la psychologie sociale comme la discipline qui
étudie les conditions dans lesquelles les individus sont affectés des situation sociales.
Domaines de la psychologie sociale
La psychologie sociale est la science du conflit entre l’individu et la société ces
conflits concernent la résistance conformiste et les oppositions entre un leader et son groupe,
les déviations par rapport à l’orthodoxie.
La psychologie sociale est la science des phénomènes de l’idéologie et de la
communication. Par idéologie il faut entendre les cognitions c’est-à-dire les savoirs et les
connaissances. En effet c’est l’ensemble organisé des opinions, des informations et croyances
que chaque individu ou groupe possède à propos d’un objet social donné qui lui permet de
porter un jugement, une attitude à l’égard de cet objet. C’est ce que les gens pensent savoir
ou connaître à propos d’un objet ou d’un savoir donné. Les communications se rapportent
aux rapports humains globalement et aux rapports entre individu et groupe plus
particulièrement. En résumé la psychologie sociale est une discipline qui étudie de façon
systémique les relations humaines et leurs fondements.
6
Vallerand, R.-J, 1994)
Partant de ce qui précède l’on est endroit de se poser cette : que pense la psychologie
sociale de l’homme ?
- La psychologie sociale affirme tout simplement que « l’homme est par nature un être
social ». Elle considère la situation de l’homme à travers deux aspects à priori
irréductibles qui structurent sa vie et ses activités : l’individuel et le collectif.
- En outre, la psychologie sociale appréhende l’homme comme un être relationnel. Une
telle perception laisse transparaître une dimension ternaire de la vie sociale, à savoir
d’une part l’existence d’autrui dans la vie de chacun, d’autre part l’irréductibilité des
positions sociales A un niveau de sentiments interpersonnels. Et enfin, la nature
relationnelle de l’homme s’exprime par la communication, moyen nécessaire, mais
confronté à des barrières multiples.
Le jeu des influences dans la relation sociale : ici il est question de la nature
dynamique du social à travers deux aspects complémentaires, à savoir la malléabilité
de l’individu pris dans le tissu social et sous la pression des normes, d’un côté, et le
poids des déterminations ainsi que du contrôle social, dont l’individu n’a pas
forcément conscience de l’autre. En définitive, l’influence sociale traduit un jeu dans
lequel « nous sommes façonnés par les relations que nous vivons autrui et à notre tour,
nous les façonnons ».
a. Théorie béhavioriste
Selon le postulat béhavioriste, les actions humaines sont gouvernées par des
évènements extérieurs d’abord. Le béhavioriste radical qui met l’accent sur le pouvoir
de la récompense et de la punition fournie par l’environnement a moins d’influence en
psychologie sociale que le néo-béhavioriste qui prend en compte les processus
psychologiques. S R
L’apport du behaviorisme
Le behaviorisme moderne a servi de bases théoriques pour comprendre le
comportement organisationnel comme la productivité, l’apprentissage, le leadership et
les conflits. - La productivité : Les concepts de conditionnement et de renforcement
ont permis de comprendre les effets des variations de renforcement sur la qualité et la
quantité du travail produit. Notamment dans le cadre des tâches routinières. En effet
des conditions de travail différentes engendrent des comportements différents des
employés (Hammami, 2007)7.
b. Théorie cognitive
Plusieurs auteurs rejettent le point de vue béhavioriste sur la prépondérance de
l’influence environnementale. Ils préfèrent un processus où l’on met l’accent sur les
processus intérieurs. Les théoriciens de la psychologie cognitive défendent fortement
ce point de vue. La théorie cognitive met l’accent sur les effets des pensées et
l’interprétation des gens sur l’activité sociale.
En définitive la théorie cognitive met l’accent sur les processus mentaux. Pour le
psychologue social qui adopte cette orientation, l’intérêt principal porte sur les pensées
et les interprétations.
La théorie du champ
Selon cette théorie, il y a une interdépendance entre la personne et son environnement. Mais
cette interdépendance est formée essentiellement de ce que les gens perçoivent de et dans
l’environnement physique : un champ, c’est donc l’environnement « psychologique », c’est-à-
dire tel que l’individu le perçoit. Il désigne les processus mentaux qui le structurent pour
constituer un champ topologique, c’est-à-dire un espace mental fait de valeurs qui déterminent
les conduites dans un environnement.
La théorie du champ permet d’attirer l’attention sur le fait que ce qui détermine d’abord le
comportement, c’est la façon dont l’individu se présente le monde environnant. Dans cette
perspective, ce sont les constructions mentales qui influencent les conduites et leur intérêt est
7
HAMMAMI S. (2007).COURS PSYCHOSOCIOLOGIE APPLIQUEE A L’ORGANISATION
de saisir les effets produits sur l’activités sociales. Dans ce sens, les perceptions sociales, les
opinions ou les préjugés en tant que processus mentaux positifs ou négatifs façonnent les
relations sociales.
L’approche phénoménologique
Elle consiste tout d’abord à isoler, caractériser les conduites comme des
phénomènes, c’est-à-dire comme des éléments qui sont provisoirement
interdépendants de leur insertion particulière dans un contexte, dans une
situation trop précise, dans une cause trop particulière pour en faire un objet
d’étude isolable.
Elle montre que chaque phénomène comporte cette dimension qui est inhérente
au fonctionnement social. L’accent est donc mis sur « l’efficacité symbolique »
dans la mesure où la réalité est définie comme celle à laquelle ont croit (Lévi-
Strauss) ;
Les théories de l’interaction symbolique peuvent être définies comme une étude
de la dynamique des systèmes culturels ; elles montrent comment, à travers les
normes et valeurs, ils sont utilisés ou interviennent comme facteurs d’influence
de comportements. Dans cette perspective, la réalité sociale n’est pas réductible
à la réalité objectivée : chacun manipule des symboles pour agir. Les processus
sociaux sont des jeux symboliques qui permettent de donner une interprétation
aux croyances et aux produits dans une société.
La théorie des règles et des rôles est née de la préoccupation des psychologues
pour les grands patterns de l’activité sociale. Les sociologues explorent des questions
telles que : comment un grand nombre d’individus peuvent-ils vivre dans une
harmonie relative ? Pour expliquer ces schémas de comportements quelques
sociologues ont proposé que les gens partagent les règles qui dictent leurs conduites
dans le temps. Lorsque ces règles sont largement adoptées et que les gens sont
d’accord pour y obéir, même les relations les plus complexes peuvent se dérouler.
Ainsi, les individus se voient être comme des acteurs d’une même pièce où chacun
joue sa partition. La société peut être harmonieuse si tous jouent le rôle qui leur est
prescrit. En mettant l’accent sur les règles et sur la cognition, n’explorent pas la façon
dont une personne interprète et perçoit l’information du monde extérieur.
Cette approche est utile pour comprendre les séries de comportement sur une période
de temps prolongée. Les béhavioristes ont tendance à étudier les réactions
momentanées entre le stimulus et la réponse. Les théoriciens de la cognition sociale
s’intéressent à la perception immédiate d’un stimulus et à ce que pense celui qui le
perçoit. Par contre les théoriciens des règles et des rôles proposent une vision qui met
au défit ce point de vue traditionnel. Selon leur perceptive la personnalité est un peu
plus que l’ensemble des rôles adoptés par un individu devant un auditoire donné. En
définitive, l’orientation des règles et des rôles explique le comportement des individus
en termes de règles qu’ils suivent ou en termes de rôle qu’ils jouent dans la vie
quotidienne. Cette théorie suggère que des changements de styles de vie peuvent être
faites en tout temps et donc ne sont pas déterminés une fois pour toute.
b. Niveau de la relation
Les niveaux de la relation rendent compte de l’état de développement et d’approfondissement
d’une relation. Linvinger et Snoek (1972) ont proposé un modèle dans lequel ils distinguent
trois niveaux de relations qui correspondent à des degrés d’intimité différents et impliquent
des modalités d’interactions spécifiques à chaque niveau : contact initial, la relation
superficielle et la relation profonde
- Le premier niveau est défini par un contact zéro dans lequel deux individus
sont mis en présence l’un de l’autre, mais sans se connaître ; il se caractérise
par une prise de conscience de la présence d’autrui dans laquelle l’un des pôles
prend en compte l’existence de l’autre qui, à son tour, pourra réagir à
l’attention qui lui est portée. Ce stade est en quelque sorte le préambule de la
relation.
- Le deuxième niveau est défini par la relation superficielle entre deux
personnes. Celle-ci s’établit entre deux personnes autour de centre d’intérêt tels
la musique, le cinéma, le sport…
- Le troisième niveau est défini par la réciprocité qui comporte deux aspects :
une connaissance mutuelle plus grande et le désir de poursuivre des buts
commun…
Autrui est un terme définissant l'autre de manière générique. En effet, dans notre vie
quotidienne, nous sommes amenés à rencontrer diverses personnes de manière continue et/ou
répétée dans le temps. Par exemple : le facteur, le boulanger, le professeur, le conjoint, etc.
En psychologie sociale, l'autre sera appelé « autrui », et l'individu cible d'une expérience sera
appelé « sujet ».
Performances
La performance c’est la production d'un travail réalisé par un individu, souvent sous
une contrainte de temps.
Par exemple, si dans une boulangerie, deux employés produisent des baguettes de pain :
Dans ce cas de figure là, l'employé n o 2 est plus productif que l'employé no 1, il est donc plus
performant. Nous pourrons donc dire que l'employé le plus performant sera celui qui
produira la plus grande quantité de pain en un temps limité.
Pour Norman Triplett autrui pouvait favoriser les performances de chacun des sujets d’un
groupe. Ainsi, autrui est un élément décisif dans la réalisation d'une tâche.
En revanche chez, Max Ringelman, autrui pouvait diminuer les performances de chacun des
sujets d'un groupe. En effet, cet auteur révèle dans une étude publiée en 1883, que autrui est
un élément décisif dans la réalisation d'une tâche de formation agronomique. Il est
déclencheur de l'inhibition sociale que l’on nomme aussi « paresse sociale » .
Dans les organisation, l’individu perd son originalité et se comporte comme le lui dicte
le groupe. L’on distingue trois modalité de comportement :
Conformisme : Le conformisme désigne le processus d'influence sociale par lequel
une personne est amenée à aligner ses propres perceptions, croyances ou conduites sur
celles d'un ensemble d'autres personnes. Commander la même boisson que ses amis lors
d'une sortie, adopter les codes vestimentaires en usage dans son entourage professionnel,
ou encore adhérer aux préjugés en vigueur dans son nouveau club sportif à propos des
membres d'un club concurrent constituent des manifestations ordinaires de
cette forme d'influence. Elle est un facteur puissant de cohésion groupale et le vecteur
privilégié de la reproduction des usages sociaux.
Obéissance à l’autorité : L'obéissance (ou soumission à l'autorité) est l'une des formes de
l'influence sociale. En psychologie sociale, il est question d'obéissance lorsqu'un individu
adopte un comportement différent parce qu'un autre individu, perçu comme une source
d'autorité, le lui demande/impose.
BIBLIOGRAPHIE
I. LEADERSHIP
Par leadership on entend la relation au sein d’un groupe et qui permet à un individu
meneur de ce groupe de guider, d’orienter et d’influencer les autres membres de du
groupe jusqu’à l’aboutissement de l’objectif fixé. C’est une capacité, une aptitude.
Le rôle du leader consiste à motiver, à impulser, à guider, à inspirer et à influencer son
entourage dans une démarche de compétition.
Au regard de ce qui précède, on retient comme conditions du leadership:
a. L’existence de suiveurs
b. La nécessité de l’interaction entre le groupe et le leader. C’est une relation
synallagmatique.
Le leadership emporte l’idée d’une relation de pouvoir, le pouvoir de diriger les autres
à un moment donné ou dans des circonstances précises.
1. Typologie du leadership
On distingue 3 types de leaderships :
- Le leadership autoritaire : il prend toutes les décisions seules
- Le leadership participatif : il est démocratique. Il requiert toujours l’avis des autres
membres du groupe avant de prendre une décision. Il y a une communication entre les
autres membres du groupe et lui.
- Le leadership laisser-faire : c’est un leader laxiste. Ici, le leader ne prend pas de
décision. Il laisse les membres du ou ses administrés faire leur propre choix et même à
leur guise.
NB : pour faire un bon leader, il faut parvenir à concentrer en soi les trois types de
leadership. Le leadership se conçoit toujours à partir de d’une vision et d’un objectif.
En outre, en ce qui concerne l’efficacité, plusieurs auteurs affirment ainsi que le leader
efficace a besoin de maîtriser de façon Equilibrée et simultanée des attitudes
apparemment contradictoires à savoir : capacité de décision et de réflexion, vision
large et attention aux détails, changements importants et ajustements limités,
orientation vers la performance et vers les personnes. Ainsi, selon une équipe de
chercheurs, «le test du leader peut être l’aptitude à manifester des comportements
contradictoires et opposés tout en maintenant une certaine mesure d’intégrité, de
crédibilité et de direction».
2. Profil du leader idéal
En somme, le leader idéal est celui qui :
- Selon la théorie de TAYLOR (théorie de l’organisation scientifique du travail) le
leader idéal est celui, qui est capable d'organiser l'activité du groupe pour le rendre
performant et accroître son rendement ;
- Pour MAYO travers la théorie des relations humaines, le bon leader est celui qui met
- l'accent sur la dimension relationnelle du groupe. Il joue sur la fibre affective pour
conduire son groupe ;
- Leadership adaptatif: leader est celui qui peut adapter un style de commandement, de
gestion en fonction de l'organisation du groupe. C’est un leader qui se montre flexible.
3. Sources du leadership
Il existe deux sources du leadership : le leadership de droit et le leadership de fait.
Le leadership de droit est lié au statut, aux diplômes, au rang hiérarchique.
Quant au leadership de fait, il est une résultante de la qualité relationnelle, la capacité
à être aimable et à se faire écouter de tous sans avoir été nommé officiellement.
4. Approche théorique du leadership
Plusieurs théories permettent de comprendre le leadership dans les organisations :
- Théories personnologiques : ici ce sont les des critères tiurés des caractérisdtiques
personnels de l’individu . il peut s’agir de sa taille, de son teint, de son timbre vocal…
A l’intérieur de cette théortie, il y a le leadership charismatique (qualificatif
initialement présenté par le Sociologue Max Weber au XIXe siècle),il sensibilise
émotionnellement ceux qui l’entourent, lesquels ont tendance à s’identifier à ce leader
et à s’inspirer des a vision. Selon Boal et Bryson, il y a deux formes de charisme:
visionnaire et de réponse à la crise:
• le leader charismatique visionnaire commence avec la création de nouveaux
schémas interprétatifs ou théories de l’action puis va vers les actions;
• le leader charismatique répondant à la crise commence avec l’action (pour gérer
La crise) puis va vers la création de nouveaux schémas interprétatifs. Les effets du
charisme de réponse à la crise sont temporaires par nature.
Le conflit est un élément permanant du vécu de toute organisation. Il peut être défini par
« l’existence de relation antagonistes entre deux ou plusieurs unités d’action dont l’une au
moins tant à dominer le champs social de leur rapport » (A. Touraine). Si le conflit est
permanent, cela supposes, pour que l’unité continue à fonctionner, que la négociation y soit
aussi permanente, les observateurs concluent donc à l’existence d’armistices sociaux en vue
de décrire le vécu des rapports sociaux dans les unités productives ; toute organisation vit
normalement en état d’armistice, c’est-à-dire de conflit provisoirement suspendu.
Lorsque le conflit devient aigu, c’est-à-dire lorsque les armistices qui permettent à
l’organisation de fonctionner sont rompus, celle-ci entre dans une situation de crise ou de
conflit ouvert qui perturbe le déroulement des activités. La crise résulte d’une exacerbation
du conflit qui se traduit par la rupture de la communication ou au contraire, provoque
l’engagement du débat sur la place publique. La grève une forme particulière de crise ou
de conflit ouvert. Elle traditionnellement définie comme une cessation collective complète et
concertée du travail en vue de faire aboutir les revendications professionnelle.
EXEMPLE
Pour des raisons personnelles, le chef de publicité de l’entreprise J est en conflit ouvert avec
le directeur commercial : la communication est rompue entre eux ; les échanges
indispensables s’opèrent par l’intermédiaire de circuits détournés.
LE CONFLIT ORGANISATIONNEL
EXEMPLE
Dans la mairie de C, les services techniques sont en conflit avec les services comptables, les
uns et les autres cherchant à exercer une tutelle réciproque ; ils sont conduits à opérer la plus
grande rétention d’information possible et ne coopère qu’avec la plus grande réticence.
LE CONFLIT COLLECTIF
Il ne constitue pas somme de litiges individuels mais oppose les catégories ou classes sociales
définies en fonction de leurs rapports avec la production on pense surtout au conflit
« classique » entre apporteurs de capitaux et apporteurs de travail mais la réalité des conflits
montre que ce type de conflit doit être examiné dans une plus large optique ; il est nécessaire :
La grève, le Lock-out constituent des phases (conflit ouvert) dans un conflit collectif du
travail, catégorie particulière de conflit opposant les salariés et les dirigeants.
4.BIBLIOGRAPHIE
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