DS6+ - EM Thermo - Correction

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Centrale-Supelec TSI 2011

Corrigé Epreuve de physique 1

Partie I L’atmosphère : une cavité électromagnétique naturelle


I.A Préliminaires : amortissement et facteur de qualité d’un circuit RLC
2
I.A.1) Pour t ≥ 0 : ddt2u + ωQ0 du 2
dt + ω0 u = 0.
1 1 1
Si Q > 2 la décharge est pseudopériodique, si Q < 2 elle est apériodique et si Q = 2 elle est critique.
I.A.2)
a. u(t) est de la forme u(t) = e−ω0 t/2Q (A1 cosωt + A2 sinωt) avec ω la pseudo-pulsation.
Le condensateur est initialement chargé sous la tension u(t = 0) = u0 donc A1 = u0 .
Le courant dans la bobine et donc dans le condensateur vaut initialement i(t = 0) = − uR0 donc
du u0 u0 ω0 u0 ω0 u0

dt t=0+ = − RC = − 2Q + ωA2 . On en déduit A2 = − RCω + 2Qω .
q
1
b. La pseudo-pulsation a pour expression : ω = ω0 1 − 4Q 2.

Q
La durée caractéristique de l’amortissement des oscillations est τ = ω0 .
I.A.3)

a.
L’association en parallèle des trois composants C, C0 et R0 permet de définir une admittance
équivalente : Yeq = Z1eq = j(C + C0 )ω + R10 .
Le circuit est alors équivalent à un circuit série R, L, Zeq tel que u+jLωi+Ri = 0 avec i = Yeq u.
On obtient alors l’équation différentielle
 demandeé
 :
d2 u L du R
L(C + C0 ) dt2 + R0 + RC + RC0 dt + 1 + R0 u.
b. Pour que l’oscilloscope ait le moins d’influence possible sur les oscillations, il faut que les
coefficients l’équation différentielle diffèrent le moins possible de ceux du I.A.1) :
– C >> C0 ; les capacités utilisées en T.P. sont de l’ordre du nF ou du µF » pF ;
– R << R0 ; les résistances utilisées en T.P sont de l’ordre du kΩ « M Ω ;
−2
– RL0 << RC soit R0 >> RC L
≈ 1010 4
3 .10−9 = 10 Ω ; vérifié pour R0 = 1 M Ω.

c. Les oscillations étant pseudo-périodiques de pseudo-période T : cos(ωt) = cos(ω(t + T )).


u(t) e−ω0 t/2Q ω0 mT ω0q
m2π
On en déduit : dm = ln u(t+mT ) = ln e−ω0 (t+mT )/2Q = 2Q = 1
= q mπ 1 .
2Qω0 1− Q2 − 4
4Q2

d. Pour observer les oscillations il faut que la période du signal délivré par le G.B.F. soit égale à
quelques τ .
En utilisant le décrément logarithmique d4 entre t = 0 et 4T , on trouve Q = 6.
I.A.4)
Cu20
a. Dans le cas où R = 0, le circuit est non dissipatif donc < E >= E(t = 0) = 2 .
Cu20 e−t/τ
b. Dans le cas où R 6= 0 et pour Q >> 1, < E >≈ 2

L’énergie dissipée par effet Joule en une pseudo-période correspond à l’énergie perdue par L et
Cu2
C pendant cette durée donc WJ =< E > (t)− < E > (t + T ) = 2 0 e−t/τ 1 − e−T /τ .


1
Cu20 −t/τ T T
=< E > √ 2π2

Pour Q >> 1, T << τ donc WJ ≈ 2 e 1−1+ τ =< E > τ .
Q −1
2π<E>
On obtient alors la relation demandée : WJ ≈ Q .

I.B Ondes de Schumann


I.B.1) RT = 6400 km et h = 100 km. Le rayon de la Terre est donc très supérieur à la distance
entre les deux parois conductrices, ce qui permet localement d’assimiler les surfaces à deux plans
parallèles.
I.B.2) Une onde électromagnétique correspond à la propagation simultanée de champs électrique
et magnétique.
Dans le cas d’une onde plane, les fronts d’onde sont des plans. Dans le cas étudié, cela se traduit par

− →

le fait que les champs E et B ne dépendent que de x et de t.
Une onde progressive se propage dans le sens des x croissants.
Une onde monochromatique ne contient qu’une seule longeur d’onde.
I.B.3) L’intérieur de la cavité étant supposée vide de charges et de courants :
−→ −→
div Bn+ = 0 div En+ = 0
−→ −→
−→−→ + −→−→ +
rotBn+ = µ0 0 ∂ ∂t
En
rotEn+ = − ∂ ∂t
Bn
−→
−→−→−→ −→
 
+ + −→ +
∂ En
En utilisant ces équations et le formulaire, on peut écrire : rotrotBn = −∆Bn = rot µ0 0 ∂t =
−→
+
2
− c12 ∂ ∂tB2n .
−→
On en déduit par projection sur l’axe Oy avec Bn+ = Bn+ (x, t)→ − 2 + 2 +
ey : − ∂∂xB2n = − c12 ∂ ∂tB2n .
On obtient alors kn2 = ωc2n .
−→ −→
I.B.4) Il faut pour tout x que Bn+ (x+ ) = Bn+ (x− ). Cela suppose donc que la circonférence de la
cavité soit égale à un nombre entier de longueurs d’onde : 2πRT = nλn
f1 = 7, 46 Hz; f2 = 14, 9 Hz; f3 = 22, 4 Hz ; on trouve des valeurs proches de celles mesurées
expérimentalement.
−→
I.B.5) L’onde étudiée est une onde plane se propageant dans la direction de l’axe Ox avec Bn+ =
−→
(Bn+ )y (x, t)→

ey . Le champ électrique est donc de la forme En+ = (En+ )z →

ez .
−→
−→−→ ∂ Bn+ −→
+
La projection de rotEn = − ∂t sur l’axe Oy permet d’écrire : (En+ )z = −c(Bn+ )y donc En+ =
−cB0n cos(ωn t − kn x)→ −
ez .
I.B.6)
−→
a. B − (x, t) = B cos(ω t + k x)→
n 0n n n

e y

→ −→ −→
b. Bn (x, t) = Bn+ (x, t)+ Bn− (x, t) = 2B0n cos(ωn t)cos(kn x) en utilisant la relation de trigonométrie
donnée. −→ −→


De même : En (x, t) = En+ (x, t) + En− (x, t) = −cB0n cos(ωn t − kn x)→ −
ez + cB0n cos(ωn t + kn x)→

ez =
−2cB0n sin(ωn t)sin(kn x) en utilisant la relation de trigonométrie donnée.
L’onde résultante est une onde stationnaire de longueur d’onde λn = k2πn et de période Tn = ω2πn
−→ − → −→ − → →
− −→
I.B.7) A l’interface entre deux milieux 1 et 2 : E2 − E1 = σ0 − n→
12 et B2 − B1 = µ0 js ∧ n12 .


L’ionosphère et la Terre sont considérées comme étant parfaitement conductrices. Les champs E et


B y sont donc nuls.
−→ →
− −
→ −→
On obtient alors en z = 0 : En = σn (z=0)0 ez et Bn = µ0 jsn (z = 0) ∧ →−ez .
−→ →

On en déduit jsn (x, z = 0, t) = − Bµ0n ex

→ →
− −
→ −→
De même en z = h : En = − σn (z=h) 0 ez et Bn = −µ0 jsn (z = h) ∧ →−
ez .
−→ Bn →−
On en déduit j (x, z = h, t) =
sn µ0 ex

2
I.C Facteur de qualité de la cavité atmosphérique
2 2 cos2 (ω t)cos2 (k x)
4B0n
Bn n n
I.C.1) L’énergie électromagnétique volumique a pour expression en = µ0 = µ0 .
2B 2 cos2 (k x)
Sa valeur moyenne temporelle vaut donc : < en >= 0n µ0 n .
RRR
L’énergie de la tranche considérée s’obtient alors par intégration : < En >= < en > dxdydz.
tranche
2 bhλ )
B0n n
On obtient < En >= µ0 .
I.C.2)
a. La densité volumique de courant Jn s’exprime en A.m−2 et la densité surfacique de courant jsn
en A.m−1 donc δtn est bien homogène à une longueur.

→ 2
b. pJ = || Jγ||
c. L’énergie dissipée dans la Terre est dissipée dans une couche d’épaisseur δtn , la densité volu-
mique de courant étant nulle pour une profondeur supérieure.
L’énergie dissipée en une période dans la tranche terrestre considérée s’obtient alors par intégra-
−−−−−−−−− →
RRRR RRRR ||jsn (x,z=0,t)||2
tion dans l’espace et le temps : WJtn = pJtn dxdydzdt = δ2 γ
dxdydzdt.
tn
tranche,periode tranche,periode
On obtient après calcul, en utilisant l’expression de la conductivité donnée dans l’énoncé :
2 δ bπλ
B0n
2 tn n
γ = µ0 ωδ 2 , WJtn = µ0 .
B 2 δ bπλ
d. De même : WJin = 0n µin0 n
e. WJn = WJtn + WJin
I.C.3) Qn = 2π<E n>
WJn
On obtient alors Qn = δin2h+δtn .
3
Q1 = 10 et Q2 = 1, 5.10 .3

Ces deux facteurs de qualité sont suffisamment élevés pour que l’on puisse considérer les pertes
énergétiques dans la Terre et l’ionosphère comme des perturbations et donc utiliser les expressions
des champs déterminées dans la partie I.B.
103
I.C.4) τn = Q ωn ≈ 10 = 10 s.
n 2

Partie II Quelques aspects thermodynamiques de l’atmosphère


II.A Equilibre isotherme de l’atmosphère
II.A.1)
a. En considérant que l’air est constitué de diazote à 80% de de dioxygène à 20% :
Ma = 0, 8MN 2 + 0, 2MO2 = 28, 8 g.mol−1 .
P Ma
L’équation d’état des gaz parfaits s’écrit P V = nRT = mRT m
Ma d’où µ = V = RT = Ra T avec
P

Ra = Ma = 288 J.K −1 .kg −1 .


R

b. Une tranche d’air d’épaisseur dz et de section S est en équilibre lorsque les forces de pression
exercées par l’air extérieur et son poids se compensent.
Le P.F.D. appliqué sur cette tranche à l’équilibre et projeté sur l’axe vertical s’écrit :
0 = −µdzSg + P (z)S − P (z + dz)S = −µdzSg − dP S. On obtient : dP dz = −µg.
Pg
II.A.2) Dans le cadre de l’atmosphère isotherme : dP dz = − Ra T0 .
On obtient par intégration après séparation des variables P et z : P (z) = P0 e−gz/(Ra T0 ) .
Soit H = RagT0 la longueur caractéristique de variation de la pression. H = 8, 82 km.
P (z) P0 −gz/(Ra T0 )
µ(z) = Ra T0 = Ra T0 e = µ0 e−gz/(Ra T0 )

II.B Stabilité de l’atmosphère isotherme


R γR
II.B.1) Cvm = γ−1 et Cpm = γ−1
Cpm γRa
cp = Ma = γ−1 = 1, 01 kJ.K −1 .kg −1
3
II.B.2) La parcelle d’air est en équilibre thermique donc T1 = T0 et en équilibre mécanique donc
P1 = P (z0 ).
II.B.3) δP1 = P1 (z0 + ) − P1 (z0 ) = P (z0 + ) − P (z0 ) = dP −gz/(Ra T0 )

dz z0  avec P (z) = P0 e
g
On obtient : δP1 = − Ra T0 P (z0 ) = −gµ(z0 ).
 
De même : δµ = dµ dz  avec µ(z) = µ0 e−gz/(Ra T0 ) .
z0
On obtient : δµ = − RagT0 µ(z0 ).
II.B.4) La parcelle d’air subit une transformation adiabatique réversible. On peut donc appliquer
la loi de Laplace : P V1γ = cste.
En différenciant cette relation, on obtient : P1 γV1γ−1 δV1 + δP1 V1γ = 0.
Finalement : δV1 = − δPP1(z
V1 (z0 )
0 )γ
= gV1 (z0 )
Ra T 0 γ
−→ →

II.B.5) A l’altitude z0 + , la poussée d’Archimède
 a pour expression : ΠA =  µ(z0 + )V 1 (z0 + )g ez
avec au premier ordre : µ(z0 + ) = µ(z0 ) 1 − Rg a T0
et V1 (z0 + ) = V1 (z0 ) 1 + Rg
a T0
.
Au premier ordre  en  on obtient alors l’expression approchée de la poussée d’Archimède :
−→ g 1−γ →


ΠA = µ(z0 )V1 (z0 ) 1 + Ra T0 γ ez .
A l’altitude z0 la parcelle était en équilibre sous l’action de son poids et de la poussée d’Archimède
à cette altitude donc m1 = µ(z0 )V1 (z0 ).


Le poids de la parcelle a donc pour expression P = −µ(z0 )V1 (z0 )g → −
ez .


La résultante des forces exercées est donc égale à R = µ(z0 )V1 (z0 ) Ra T0 γ g −
g 1−γ →
ez = −µ(z0 )V1 (z0 ) cpgT0 g →

ez .
II.B.6) La projection sur l’axe vertical du P.F.D. appliqué à la parcelle permet d’écrire :
2
 = −µ(z0 )V1 (z0 ) cgp T0 .
µ(z0 )V1 (z0 )¨
On retrouve alors l’équation demandée : ¨ + N 2  = 0 avec N = √ g .
cp T0
g s’exprime en m.s−2 , cp en J.K −1 kg −1 soit en m2 s−2 et T0 en K. On retrouve donc bien que N est
homogène à une pulsation.
La parcelle oscille avec une période T = 2πN = 17, 8 ms.
Suite à une perturbation verticale, la parcelle oscille autour de sa position d’équilibre. L’atmosphère
isotherme est donc stable.
Le modèle de l’atmosphère isotherme n’est cependant pas applicable dans la troposphère où la tem-
pérature varie plutôt linéairement avec l’altitude. Il conviendrait mieux dans la stratosphère entre 10
et 20 km d’altitude.

II.C Etude thermodynamique d’un cyclone tropical


II.C.1) Le premier principe appliqué à un système en écoulement s’écrit : ∆H + ∆Ec + ∆Ep =
W 0 + Q.
Le travail utile W 0 correspond au travail effectivement récupérable c’est-à-dire un travail autre que
celui des forces de pression amont et aval qui permettent la circulation du fluide. Le travail utile est
généralement un travail qui met en mouvement des pièces mécaniques comme dans une turbine
II.C.2) Première étape du cycle de A à B
a. ∆Hma = 0 car la transformation est isotherme et ∆Sma = −ma Ra ln PPBA
`vap
b. ∆Hδmv = δmv `vap et ∆Sδmv = δmv T0 − δmv Ra ln PPBA
c. Le second principe appliqué à (S) s’écrit : ∆S = ∆Sma + ∆Sδmv = Q 1
T0 , la transformation étant
isotherme et réversible.
On en déduit Q1 = −ma Ra T0 ln PPBA + δmv `vap en tenant compte de ma >> δmv .
d. ∆H + ∆Ec + ∆Ep = W10 + Q1
∆H = ∆Hma + ∆Hδmv = δmv `vap
∆Ec = 21 ma VB2 − 21 ma VA2 si on considère que la vitesse de l’eau est nulle en A et que ma >> δmv .
∆Ep = 0, le système étant constamment à la même altitude.
On en déduit : W10 = 21 ma VB2 − 12 ma VA2 + ma Ra T0 ln PPBA .
4
e. Si VB >> VA alors W10 = 12 ma VB2 + ma Ra T0 ln PPBA .
II.C.3) Seconde étape du cycle de B à C
a. La transformation étant adiabatique et se faisant sans travail utile : ∆H + ∆Ec + ∆Ep = 0.
∆H = ma cp (T1 − T0 ) − δmv `vap
∆Ec = 21 ma VC2 − 21 ma VB2
∆EP = ma g(zC − zB )
c δmv 1 1
On en déduit zC − zB = − gp (T1 − T0 ) + m ag
`vap − 2g VC2 + 2g VB2 Pas de Ra dans le résultat
c δmv 1 2
b. Si VC << VB alors zC − zB = − gp (T1 − T0 ) + ma g `vap + 2g VB
II.C.4) Dernières étapes du cycle de C à D puis A
PD
a. PC = e−g(zD −zC )/Ra T1 d’après les résultats relatifs à l’atmopshère isotherme.
Q3
b. La transformation étant isotherme et réversible : ∆S = T1 avec ∆S = −ma Ra ln PPD
C
=
ma g(zD −zC )
T1 .
On en déduit Q3 = ma g(zD − zC ).
c. L’application du premier principe permet d’écrire : ∆H + ∆Ec + ∆Ep = W30 + Q3 avec ∆H = 0
car la transformation est isotherme.
On en déduit W30 = 21 ma (VD2 − VC2 ) + ma g(zD − zC ) − ma g(zD − zC ) d’où W30 = 12 ma (VD2 − VC2 ).

II.D Bilan thermodynamique global


0
Le rendement du moteur est défini par la relation : η = −W Q1 car la chaleur nécessaire au fonc-
tionnement du moteur est apportée lors de la vaporisation de l’eau. Il faut donc suffisamment
d’humidité, ce qui n’est pas forcément le cas au dessus des terres.
Il s’agit d’une machine idéale donc son rendement a pour expression : η = 1 − TT10
 
On obtient W 0 ≈ W10 = − 1 − TT10 Q1 .
  
d. W10 = 21 ma VB2 + ma Ra T0 ln PPBA = − 1 − TT10 −ma Ra T0 ln PPBA + δmv `vap
 
On obtient : VB2 = 2Ra T1 ln PPBA − 2 1 − TT01 δm ma `vap
v

II.D.1) Ordres de grandeurs


a. VB = 80 m.s−1 soit une vitesse de 288 km.h−1 et zC − zB = 11 km. Les ordres de grandeur
sont corrects.
b. zC − zD = RagT1 ln PPD
C
Valeurs des pressions ?
TC − TD = −a(zC − zD ) en notant a le gradient de température.
c. La puissance utile développée par le cyclone correspond au travail utile récupéré par seconde
(avec W 0 < 0).
On obtient donc P 0 = − 12 Dma VB2 + Dma Ra T0 ln PPBA
Dma = 2, 76.109 kg.s−1 et δm Dmv 6
ma = Dma donc Dmv = 5.10 kg.s .
v −1

Le débit d’eau est énorme mais c’est ce qui permet au cyclone de développer une puissance de
10 T W , bien supérieure à la puissance d’une centrale nucléaire.

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