DS6+ - EM Thermo - Correction
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Q
La durée caractéristique de l’amortissement des oscillations est τ = ω0 .
I.A.3)
a.
L’association en parallèle des trois composants C, C0 et R0 permet de définir une admittance
équivalente : Yeq = Z1eq = j(C + C0 )ω + R10 .
Le circuit est alors équivalent à un circuit série R, L, Zeq tel que u+jLωi+Ri = 0 avec i = Yeq u.
On obtient alors l’équation différentielle
demandeé
:
d2 u L du R
L(C + C0 ) dt2 + R0 + RC + RC0 dt + 1 + R0 u.
b. Pour que l’oscilloscope ait le moins d’influence possible sur les oscillations, il faut que les
coefficients l’équation différentielle diffèrent le moins possible de ceux du I.A.1) :
– C >> C0 ; les capacités utilisées en T.P. sont de l’ordre du nF ou du µF » pF ;
– R << R0 ; les résistances utilisées en T.P sont de l’ordre du kΩ « M Ω ;
−2
– RL0 << RC soit R0 >> RC L
≈ 1010 4
3 .10−9 = 10 Ω ; vérifié pour R0 = 1 M Ω.
d. Pour observer les oscillations il faut que la période du signal délivré par le G.B.F. soit égale à
quelques τ .
En utilisant le décrément logarithmique d4 entre t = 0 et 4T , on trouve Q = 6.
I.A.4)
Cu20
a. Dans le cas où R = 0, le circuit est non dissipatif donc < E >= E(t = 0) = 2 .
Cu20 e−t/τ
b. Dans le cas où R 6= 0 et pour Q >> 1, < E >≈ 2
L’énergie dissipée par effet Joule en une pseudo-période correspond à l’énergie perdue par L et
Cu2
C pendant cette durée donc WJ =< E > (t)− < E > (t + T ) = 2 0 e−t/τ 1 − e−T /τ .
1
Cu20 −t/τ T T
=< E > √ 2π2
Pour Q >> 1, T << τ donc WJ ≈ 2 e 1−1+ τ =< E > τ .
Q −1
2π<E>
On obtient alors la relation demandée : WJ ≈ Q .
2
I.C Facteur de qualité de la cavité atmosphérique
2 2 cos2 (ω t)cos2 (k x)
4B0n
Bn n n
I.C.1) L’énergie électromagnétique volumique a pour expression en = µ0 = µ0 .
2B 2 cos2 (k x)
Sa valeur moyenne temporelle vaut donc : < en >= 0n µ0 n .
RRR
L’énergie de la tranche considérée s’obtient alors par intégration : < En >= < en > dxdydz.
tranche
2 bhλ )
B0n n
On obtient < En >= µ0 .
I.C.2)
a. La densité volumique de courant Jn s’exprime en A.m−2 et la densité surfacique de courant jsn
en A.m−1 donc δtn est bien homogène à une longueur.
−
→ 2
b. pJ = || Jγ||
c. L’énergie dissipée dans la Terre est dissipée dans une couche d’épaisseur δtn , la densité volu-
mique de courant étant nulle pour une profondeur supérieure.
L’énergie dissipée en une période dans la tranche terrestre considérée s’obtient alors par intégra-
−−−−−−−−− →
RRRR RRRR ||jsn (x,z=0,t)||2
tion dans l’espace et le temps : WJtn = pJtn dxdydzdt = δ2 γ
dxdydzdt.
tn
tranche,periode tranche,periode
On obtient après calcul, en utilisant l’expression de la conductivité donnée dans l’énoncé :
2 δ bπλ
B0n
2 tn n
γ = µ0 ωδ 2 , WJtn = µ0 .
B 2 δ bπλ
d. De même : WJin = 0n µin0 n
e. WJn = WJtn + WJin
I.C.3) Qn = 2π<E n>
WJn
On obtient alors Qn = δin2h+δtn .
3
Q1 = 10 et Q2 = 1, 5.10 .3
Ces deux facteurs de qualité sont suffisamment élevés pour que l’on puisse considérer les pertes
énergétiques dans la Terre et l’ionosphère comme des perturbations et donc utiliser les expressions
des champs déterminées dans la partie I.B.
103
I.C.4) τn = Q ωn ≈ 10 = 10 s.
n 2
b. Une tranche d’air d’épaisseur dz et de section S est en équilibre lorsque les forces de pression
exercées par l’air extérieur et son poids se compensent.
Le P.F.D. appliqué sur cette tranche à l’équilibre et projeté sur l’axe vertical s’écrit :
0 = −µdzSg + P (z)S − P (z + dz)S = −µdzSg − dP S. On obtient : dP dz = −µg.
Pg
II.A.2) Dans le cadre de l’atmosphère isotherme : dP dz = − Ra T0 .
On obtient par intégration après séparation des variables P et z : P (z) = P0 e−gz/(Ra T0 ) .
Soit H = RagT0 la longueur caractéristique de variation de la pression. H = 8, 82 km.
P (z) P0 −gz/(Ra T0 )
µ(z) = Ra T0 = Ra T0 e = µ0 e−gz/(Ra T0 )
Le débit d’eau est énorme mais c’est ce qui permet au cyclone de développer une puissance de
10 T W , bien supérieure à la puissance d’une centrale nucléaire.