TP 12 RLC Transitoire
TP 12 RLC Transitoire
TP 12 RLC Transitoire
Chapitre 3
TP 9 – Régime transitoire du circuit RLC
Matériel : Oscilloscope, GBF, L ' 40 mH (petite bobine pour plaquette), C = 100 nF, R variable, plaquette.
Objectifs : étudier expérimentalement le circuit RLC série, visualiser les différents régimes ; vérifier
expérimentalement la validité des formules établies en cours.
Rappels théoriques
Le comportement d’un circuit du deuxième ordre est complètement régi par les deux paramètres de sa
forme canonique : sa pulsation propre ω0 et son facteur de qualité Q.
Dans un circuit RLC série, la tension uC (t) aux bornes du condensateur vérifie l’équation différentielle
r
d2 uC ω0 duC 2 1 1 L
2
+ + ω0 uC = α, avec ω0 = √ et Q = , (1)
dt Q dt LC Rtot C
I Étude qualitative
1 - Régler le GBF pour produire un signal créneau allant de 0 à quelques volts, avec une fréquence de
l’ordre de 100 Hz.
2 - Proposer un montage (= schéma) permettant d’étudier la réponse d’un circuit RLC à un échelon de
tension (allant de 0 à quelques volts) en visualisant à l’oscilloscope d’une part l’échelon de tension
imposé par le GBF et d’autre part la tension aux bornes du condensateur. Câbler ce montage sur
votre paillasse.
3 - En faisant varier R, identifier deux différents types de régimes transitoires. Reproduire l’allure des
signaux pour chacun, les nommer, indiquer la valeur de R qui correspond au schéma.
5 - Estimer expérimentalement la valeur critique de la résistance pour laquelle on est à la limite entre
un régime pseudo-périodique et un régime apériodique.
Comparer à la valeur attendue d’après la théorie et conclure quant à l’accord. D’où peut venir une
différence ?
6 - Se placer en régime nettement pseudo-périodique : faire en sorte de voir au moins une dizaine
d’oscillations.
Mesurer alors leur période T (appelée pseudo-période) et comparer à la période propre T0 = 2π/ω0
du circuit. Y a-t-il une différence significative ?
Est-ce que cela était attendu étant donnée les formules théoriques donnant T et T0 (on rappelle
que T = 2π/Ω avec Ω donné équation 2 ci-après) ?
II Mesure du facteur de qualité en régime pseudo-périodique :
méthode du décrément logarithmique
Dans le cas particulier où Q > 1/2, lors de la décharge du condensateur (générateur passant de +E à
0 V), la solution théorique est :
ω0
µ = 2Q
uC (t) = E cos(Ωt) e−µt avec r (2)
1
Ω = ω0 1 −
4Q2
x(t) 2π
δ = ln , avec T = . (4)
x(t + T ) Ω
2πµ
On peut montrer (cf exercice de TD) que δ ne dépend pas du temps, et vaut δ = .
Ω
Sa mesure est simple expérimentalement, par exemple en repérant les maximums d’oscillation
de x(t) et en mesurant le rapport des valeurs de x pour deux maxima consécutifs.
Ceci constitue un moyen rapide d’accéder au temps caractéristique τ de la décroissance.
Choisir une valeur de résistance telle que le transitoire soit nettement pseudo-périodique : faire en sorte
de voir une dizaine d’oscillations (pour avoir ω0 ' Ω).
9 - La valeur obtenue pour Q est-elle cohérente avec celle obtenue en comptant grossièrement le nombre
d’oscillations visibles ?