Support Tles AB
Support Tles AB
Support Tles AB
Auteur
Mahulé DEGBEGNI
Tel. : 95536248
Avec la collaboration de
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PRESENTATION DU PROGRAMME DE LA CLASSE DE TERMINALES AB
Au Bénin, le programme en vigueur en SVT est l’Approche Par Compétence. Ce programme d’étude
qui met l’apprenant au centre de ses apprentissages, repose sur trois familles de compétences.
C - Compétences disciplinaires
1 –CD1
Enoncé : Elaborer une explication des faits et des phénomènes naturels en mettant en œuvre les modes de
raisonnement propres aux SVT
2 – CD2
Enoncé : Apprécier les apports des Sciences de la Vie et de la Terre à la compréhension du monde et à
l'amélioration des conditions de vie de l'humanité.
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PLANIFICATION DES SITUATIONS D'APPRENTISSAGE PERMETTANT
D'INSTALLER LES COMPETENCES
Connaissances Durée en
notionnelles et techniques semaines
Information génétique
L’INFORMATION
et sa transmission
GENETIQUE :
Situation Lois statistiques de la
NATURE,
d’apprentissage transmission des 15
LOCALISATION ET
n°1 caractères héréditaires
MECANISME DE
Génie génétique et
TRANSMISSION
biotechnologies
Fonction de
reproduction chez
PHYSIOLOGIE l’homme
DE LA Fonction de
Situation
REPRODUCTION reproduction chez la
d’apprentissage 10
HUMAINE ET femme
n°2
MAITRISE DE LA Maitrise de la
PROCREATION procréation
Hygiène de la
procréation
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SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 1
Situation de départ :
Figure 2 : deux cellules œufs se ressemblent, mais les Résultats de leur développement sont différents
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Tâche globale : Elaborer une explication à la nature, la localisation et le mécanisme de transmission de
l’information génétique en mettant en œuvre les modes de raisonnement propres aux SVT.
Un individu présente toujours les traits de ressemblance avec ses deux parents. On remarque aussi au sein
d’une même famille, des ressemblances entre frères et sœurs, entre les enfants et leurs grands-parents et
même entre cousins germains. Ces caractères communs aux parents et à leur descendance portent le nom
de caractères héréditaires. Pour comprendre là où est localisée l’information génétique et sa nature, on
te propose les séquences ci-après.
La transmission des caractères héréditaires de génération en génération se fait par l'intermédiaire d'une
cellule unique qui est l'œuf, et qui provient de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde. Par
conséquent ce qui est transmis, ce ne sont pas les caractères propres de l'espèce, ce n'est pas la forme du
visage, c'est quelque chose qui ferait que la forme du visage de l'enfant issu de l'œuf sera telle ou telle. On
ne peut pas parler de la transmission du caractère « cheveux noirs » ou « cheveux blonds », mais de la
transmission : de quelque chose qui va imposer la nature et la couleur des cheveux. Un œuf n'a pas de
cheveux, ce n'est donc pas le cheveu qui est transmis, c'est une potentialité, une information des cheveux
noirs, blonds, roux, etc. Ce quelque chose qui est transmis, ce qu'on peut appeler une information, ce qu'on
appelle, maintenant les gènes ou bien encore le programme génétique de chaque individu, de chaque
espèce, et qui passe ainsi de génération en génération.
Jean Tavliski, 12 clés pour la biologie (présenté par Emile Noel) - Edition Belin, 1985
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Experience: Mise en évidence de l’information génétique chez un organisme pluricellulaire
(eucaryote)
Expérience de Gurdon
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Séquence 2 : Le support physique de l’information génétique.
Support :
Document 2 : Ultrastructure du noyau.
Le contenu du noyau d’une cellule change d’aspects au cours de la division comme le montre les schémas
ci-après.
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Document 3 : Notion de caryotype
Animaux Végétaux
Lapin 44
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Consigne : Exploite les documents pour montrer que le chromosome est le support physique
de l’information génétique. Pour cela :
- Relève les constituants essentiels du noyau ;
- Décris la structure d’un chromosome métaphasique ;
- Dégage les arguments qui prouvent que les chromosomes sont les supports physiques de
l’information génétique. A cet effet,
• Compare les caryotypes normaux de l’Homme (A et B) puis précise le rôle des chromosomes
X et Y ;
• Dégage des caryotypes C et D de la figure 3, les origines possibles des modifications des
caractères spécifiques de l’espèce humaine ;
• Compare le nombre de chromosomes (garniture chromosomique) chez les espèces
présentées puis formule une conclusion quant au rôle joué par ce nombre au sein de
l’espèce ;
- Écris la formule chromosomique correspondant à chaque caryotype ;
- Fais une synthèse.
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Document 4b : composition chimique de l’ADN et sa structure.
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Document 6 : séquences nucléotidiques partielles de quelques gènes
Utilise les informations recueillies au cours des séquences 1,2 et 3 pour faire le bilan sur la
localisation et la nature de l’information génétique.
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EVALUATION
Maitrise des connaissances
Exercice 1 : montre que le programme génétique de l’Homme est porté par les chromosomes.
Compétences méthodologiques
Exercice 2 :
L’information génétique est localisée dans le noyau de toute cellule nucléée. Dans le but de connaître son
support moléculaire dans la cellule, les expériences ont été réalisées et les résultats sont consignés dans
le document ci-après :
Document
Pour identifier la molécule responsable de la transformation génétique, on a utilisé deux souches de
bactéries, l’une sensible et l’autre résistante à l’action d’une antibiotique appelée streptomycine.
L’expérimentation fait appel à des cultures de ces souches, à des lysats obtenus par éclatement des
bactéries, ou encore à des extraits purifiés de ces bactéries en présence de streptomycine. Le tableau ci-
dessous rend compte des travaux effectués et des résultats obtenus.
Polysaccharides ADN
1 + + + 106
2 + + + 0
3 + + + 106
NB : Pour chaque expérience, le signe + précise les constituants qui entrent dans la composition des milieux
réactionnels utilisés. Exemple : le milieu réactionnel 1 comprend la culture de bactéries sensibles, le lysat
de bactéries résistantes et la streptomycine.
Exploite les résultats des expériences pour identifier la molécule responsable de la transformation
bactérienne.
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Exercice 3 :
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II2 Comment se fait la transmission de l’information génétique d’une génération de cellules à une
autre ?
Toutes les cellules d’un organisme proviennent d’une cellule-œuf. Elles possèdent la même information
génétique que celle-ci. Chaque cellule qui se multiplie (cellule-mère) forme deux cellules identiques
(cellules-filles) entre elles et à la cellule de départ par division.
Nous allons donc chercher à comprendre comment la division cellulaire permet la conservation
du nombre de chromosomes.
Support :
Document 1 : le cycle cellulaire.
Le terme « cycle cellulaire » désigne l’ensemble des étapes par lesquelles passe la cellule vivante entre deux
divisions successives. Le schéma de la figure ci-dessous résume les étapes d’un cycle cellulaire ainsi que
l’évolution de la forme d’un chromosome.
Figure
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Document 2 : Mécanisme de réplication de l’ADN et conservation de l’information génétique.
Document 2a : Les expériences de MESELSON et STAHL
La phase S est une étape de doublement de la quantité d’ADN permettant à chaque chromosome de passer
d’une à deux chromatides. Trois hypothèses ont été émises pour expliquer comment la réplication de l’ADN
permet la formation de chromosomes dupliqués (fissurés). Les expériences de MESELSON et STAHL
(1951) ont permis de trancher entre ces trois hypothèses.
Des bactéries sont cultivées pendant plusieurs générations sur un milieu contenant un isotope lourd de
l’azote (15N). Quand tout l’ADN des bactéries contient du 15N, on transfert ces dernières sur un milieu à
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14N. Elles poursuivent leur division de façon synchrone ; on prélève des bactéries à des temps
correspondants au doublement de la population et on mesure la densité de L’ADN extrait de ces bactéries.
Schéma du protocole
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Document 2c : relation entre quantité d’ADN et états des chromosomes.
Consignes d’exploitation :
- Décris le cycle cellulaire en précisant le rôle de l’interphase pendant ce cycle ;
- Prends appuis sur les hypothèses qui tentent d’expliquer la réplication de l’ADN et les résultats de
l’expérience de MESELSON et STAHL pour dégager l’hypothèse juste ;
- Décris le mécanisme de la réplication de la molécule d’ADN. Illustre ce mécanisme ;
- Montre que la succession interphase/mitose permet une conservation de la garniture
chromosomique ;
- Relève les différentes phases de la mitose et leurs caractéristiques essentielles puis précise la
différence entre les mitoses animale et végétale ;
- Mets en relation les informations tirées des différents documents pour rédiger l’explication.
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EVALUATION
Maitrise des connaissances
Des anomalies du partage des chromosomes peuvent se produire au cours des millions de divisions qui se
produisent dans un organisme. Des anomalies importantes, comme celle illustrée par la photographie ci-
dessous conduisent en générale à la mort de la cellule. Dans d’autres cas, la cellule survit mais échappe aux
processus de contrôle du cycle cellulaire, ce qui peut conduire au développement de tumeurs cancéreuses.
Ce type d’anomalie conduit à la formation de cellules ne comportant pas le nombre normal de
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chromosomes : c’est ce qu’on appelle ‘’une aneuploïdie’’. Dans 85 % des cancers, on observe des
aneuploïdes : les cellules cancéreuses ont tendance à perdre ou à acquérir des chromosomes.
Document 2 : Des anomalies lors du déroulement de la mitose pouvant conduire à une aneuploïdie
Exploite les documents pour montrer la conséquence de l’utilisation des polluants sur le déroulement
normal de la mitose.
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II3 Comment se fait la transmission de l’information génétique des ascendants aux descendants ?
Parents et descendants présentent une certaine ressemblance. Il y a transmission ≪des caractères
héréditaires≫ des parents aux descendants ; On parle d’hérédité. Mais parmi les 7 milliards que compte la
population humaine mondiale, il n’y a pas deux personnes identiques (à part les vrais jumeaux) ; chaque
personne est un individu unique. On parle de diversité génétique ou polymorphisme dans la population
humaine. Que se passe-t-il au niveau des chromosomes, de l’ADN et de l’information génétique au
cours du processus de la reproduction sexuée ?
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Document 2 : le passage de la diploïdie à l’haploïdie.
A maturité sexuelle, un organisme diploïde, animal ou végétal devient capable de produire des gamètes
haploïdes. La figure ci-dessous présente des phases et des schémas d'interprétation montrant le
mécanisme de la méiose au cours de la gamétogenèse.
Photos
B D
A C
Schémas
d’interprétatio
n
(Le nombre des
chromosomes
2n est simplifié
à 6)
Photos
E F G
Schémas
d’interprétation
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Tableau présentant les caractéristiques de la méiose.
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Figure 2 : évolution de la quantité d’ADN et de la garniture chromosomique au cours de la méiose.
Document 3 : gamétogenèse chez les mammifères.
La formation des gamètes ou gamétogenèse (spermatogenèse chez les mâles et ovogenèse chez les
femelles) se déroule dans les testicules et les ovaires respectivement chez les mâles et les femelles en
quatre phases successives, à partir de cellules souches qui sont les spermatogonies et les ovogonies comme
l’indique les tableaux ci-après :
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Spermatogenèse
Ovogenèse
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Consigne : exploite les documents pour expliquer le rôle de la méiose dans la formation des
gamètes. Pour cela :
- Dégage la différence entre caryotype d’un individu et caryotype des gamètes ;
- Dégage les caractéristiques de la méiose puis indique son importance au cours de la gamétogenèse ;
- Décris la formation des gamètes chez l’homme et chez la femme puis dégage les différences entre
ces deux processus ;
- Rédige un texte explicatif sur l’importance de la méiose au cours de la gamétogenèse.
Séquence 2 : reproduction sexuée et conservation de la garniture chromosomique.
Support :
Document 5 :
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Allèle : forme ou version de gène. En général un gène est représenté par deux allèles qui peuvent être
identiques : (génotype homozygote) ou différents (génotype hétérozygote).
Le génotype est l’ensemble des gènes portés par les chromosomes.
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Document 6b : brassage allélique intrachromosomique au cours de la méiose.
Les observations microscopiques de cellules en division méiotique montrent qu’au cours de la prophase
de 1ere division, les chromosomes homologues (1 d’origine paternelle et 1 d’origine maternelle) sont
appariés et leurs chromatides sont en contact étroit. Des échanges réciproques de segments de
chromatides homologues peuvent intervenir. Ce phénomène d’enjambement entre deux chromatides
homologues est connu sous le nom de crossing-over. Lorsque l’individu est hétérozygote tous les allèles
portés initialement par un chromosome peuvent, grâce au crossing-over, ≪ être brasses ≫ avec les allèles
portés par le chromosome homologue. Il en résulte de nouvelles associations alléliques : C’est le brassage
intrachromosomique qui s’ajoute au brassage interchromosomique.
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Consigne : exploite les documents 6 et 7 pour expliquer la diversité au sein de la population.
A cet effet :
- Décris le brassage interchromosomique tout en relevant le nombre de type de gamètes formés par
la cellule prise en exemple ;
- Calcule le nombre de gamètes génétiquement différents chez l’homme 2n = 46 sachant que le
nombre de combinaisons possibles est de 2n, (n) étant le nombre haploïde de l’organisme concerné;
- Décris le brassage intrachromosomique, déduis sa conséquence génétique et illustre-le ;
- En te basant sur le document 7 et en utilisant les numéros et les lettres, détermine les types de
gamètes possibles que peuvent produire le mâle et la femelle de la drosophile ;
- Calcule le nombre possible (potentiel) de cellules œufs ;
- Déduis le rôle de la fécondation dans le brassage de l’information génétique ;
- Justifie enfin que la méiose et la fécondation assurent la diversité au sein d’une espèce.
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Document 8b : crossing-over inégal
Un crossing-over inégal peut se produire lorsque les deux chromosomes homologues ne sont pas
parfaitement alignés lors de la prophase 1. L'échange génétique est alors inégal : un chromosome récupère
un fragment d'ADN supplémentaire (duplication) et l'autre perd un fragment (délétion)
Consignes d’exploitation :
- Identifie les anomalies à l’origine d’une répartition inéquitable des chromosomes à la fin de la
méiose tout en indiquant les phases au cours desquelles elles se produisent ;
- A partir d’un exemple de votre choix, réalise les fécondations aboutissant à des anomalies du
nombre de chromosomes dans le caryotype (surplus ou déficit) ;
- Relève les conséquences du crossing-over inégal sur la structure des chromosomes ;
- Fais une synthèse sur les anomalies de méiose et leurs conséquences sur la descendance.
Utilise l’ensemble des informations collectées au cours des séquences pour répondre à la question
de recherche.
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EVALUATION
Partie I : Restitution organisée des connaissances.
Explique comment les enfants issus de mêmes parents sont phénotypiquement différents.
En 1963, les travaux pionniers de Judah Folkman ont apporté la preuve expérimentale que la croissance et
la survie d’une tumeur nécessitait l’apparition de nouveaux vaisseaux sanguins associés à la tumeur. En
effet, il a observé que l’implantation de cellules cancéreuses de souris dans un tissu de chien cultivé in
vitro* conduisait à la formation de petites tumeurs qui ne dépassaient pas 1 à 2 mm de diamètre et qui
étaient dépourvues de vaisseaux sanguins. Au contraire, lorsque ces cellules cancéreuses étaient
introduites dans des souris les tumeurs se développaient rapidement associées à de nouveaux vaisseaux
sanguins. Les vaisseaux sanguins fournissent le dioxygène et les nutriments nécessaires à la multiplication
et à la survie des cellules des tumeurs cancéreuses.
Document 2 - Action de la protéine VEGF (Vascular endothelial growth factor) sur les vaisseaux
sanguins.
Des tissus sont cultivés in vitro en absence ou en présence de la molécule VEGF. Ils sont ensuite mis en
contact avec une molécule fluorescente qui marque les vaisseaux sanguins. Le résultat est observé au
microscope optique, la fluorescence apparaît alors en clair.
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Document 3 - Comparaison des taux de protéines DSCR1 dans les tissus de femmes trisomiques et non
trisomiques
Exploite les documents pour Expliquer le faible taux de cancer du sein chez une femme trisomique.
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II4- structuration et intégration des acquis.
Prends appui sur les réponses des différentes questions de recherche pour expliquer la notion
d’information génétique puis dire comment elle se transmet.
Quelques définitions :
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A-1- Etude de la transmission d’un seul caractère héréditaire (= monohybridisme)
1- Cas de dominance absolue
Mendel a réalisé des croisements entre deux lignées pures de petits pois en suivant la transmission d’un
seul caractère : la forme de la graine. Les résultats obtenus sont présentés par la figure ci-dessous.
Consignes d’exploitation :
- détermine le caractère et les allèles étudiés dans cet exemple.
- qu’est ce tu peux dire à propos des deux allèles étudiés ?
- donne le génotype des parents, des individus F1 et des gamètes des parents.
- donne une interprétation chromosomique pour les deux croisements en utilisant le modèle suivant :
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2- Notion de test-cross ou back-cross.
Consignes d’exploitation :
1) qu’est que tu peux déduire des résultats du 1er croisement.
2) transformez les résultats de F2 en %.
3) donnez une interprétation chromosomique pour le 1er et le 2ème croisement.
4) détermine le génotype des souris blanches et grises de F2.
5) proposez une technique pour connaitre le génotype des souris grises de F2, interpréter.
3- Cas de codominance :
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Consignes d’exploitation :
1) Qu’est-ce que tu peux déduire des résultats du 1er croisement ?
2) Donne une interprétation chromosomique pour les deux croisements.
Consignes d’exploitation :
1) Détermine l’allèle dominant et l’allèle récessif.
2) Détermine le génotype des parents.
3) Donne une interprétation chromosomique pour ce croisement.
Consignes d’exploitation :
1. Que peut-on déduire des résultats des deux croisements ?
2. Donne l’interprétation chromosomique des résultats de ces deux croisements. (Utilise w- ou w+ pour
la couleur des yeux)
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Remarque :
Exercice d’application
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A-2- Récapitulation des acquis
Consigne : en te basant sur les résultats statistiques des croisements de toutes les études de cas, complète
le tableau fourni en modèle.
EVALUATION
Exercice
Les radis sont des légumes potagers du genre Raphanus et dont les racines sont fortement comestibles. Un
jardinier désire avoir de radis longs à cause de ses résistances aux insectes pour satisfaire sa clientèle. Ne
disposant que de radis ovales il réalise le seul croisement suivant et est surpris de la composition de la
descendance obtenue.
Radis ovales
Exploite le résultat du seul croisement pour proposer au jardinier un croisement afin de satisfaire
au plus vite sa clientèle.
B- GENETIQUE HUMAINE
La génétique humaine, branche de la génétique, étudie la transmission des caractères héréditaires chez
l’Homme au cours des générations. Devant les difficultés qui entravent cette étude, les chercheurs se
sont penchés, surtout, sur l’étude des modalités de la transmission des maladies et malformations
héréditaires, pour accumuler des connaissances sur les gènes qui en sont responsable.
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2. Certains moyens d’étude de la génétique humaine :
a. Arbres généalogiques
Arbre généalogique : Représentation schématique simplifiée des liens de parenté existant au sein d’une
famille. Il permet de suivre la transmission d’un caractère, ou d’une maladie héréditaire, au cours des
générations au sein d’une même famille.
Le document suivant montre les symboles utilisés dans la réalisation des arbres généalogiques :
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b. Analyse de l’ADN par électrophorèse :
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II. Transmission d’une maladie héréditaire autosomale
1. Hérédité autosomale récessive : cas de la mucoviscidose
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III. Transmission des maladies héréditaire liées aux chromosomes sexuels
1. Hérédité récessive liée au chromosome X : cas du daltonisme
et la localisation chromosomique
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3. Hérédité liée au chromosome Y: cas de l’hypertrichose
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V- Diagnostic prénatal :
Consigne : exploite le document pour relever les techniques du dépistage des maladies
géniques et d’anomalies chromosomiques tout en précisant en quoi consiste chacune d’elles.
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EVALUATION
Exercice
Dans une famille D, une anomalie de la vision atteint généralement les hommes. Madame D, enceinte, aurait
bien souhaité pour cela avoir une fille. L'échographie a plutôt révèle le sexe masculin. Le couple D, pris de
panique, voudrait connaitre le sort qui leur serait réservé. Les documents ci-après présentent des
renseignements utiles sur la famille D et les résultats d'investigations médicales réalisées.
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Document 3: résultats d'électrophorèse
Par une technique appropriée (Southern blot), on réalise des examens plus approfondis pour
rechercher la présence de l'allèle responsable de la tare chez certains membres de la famille. Le
profil électrophorétique obtenu se présente comme suit:
Exploite les informations tirées des documents proposés pour expliquer au couple quel sera
l'état de santé visuelle de l'enfant attendu.
NB : dans le cas où l’arbre généalogique est un document d’un ensemble de
documents, exploiter ce dernier comme tout autre document sans suivre
rigoureusement les différentes étapes. Rechercher seulement le mode de
transmission et la localisation chromosomique sauf en cas d’indications
particulières.
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SITUATION D’APPRENTISSAGE N° 2
Rappel
1- La méiose : division cellulaire qui intervient dans la formation des cellules sexuelles haploïdes (ou
gamètes à n chromosomes), à partir d’une cellule germinale (ou cellule souche) diploïde (à 2n
chromosomes). Elle comprend deux divisions : la première (I) est une division réductionnelle et la
deuxième (II) est une division équationnelle. Chacune des deux divisions comporte 4 phases.
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Figure : sécrétion et mode d’action d’une hormone.
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L'appareil reproducteur de l'homme comprend :
1- Deux gonades, les testicules qui assurent, à partir de la puberté et de façon continue, la production
d’innombrables spermatozoïdes.
2- Des voies génitales, ce sont :
a- Les deux épididymes : ils sont le lieu de transit et de maturation des spermatozoïdes.
b- Les deux canaux déférents (spermiductes) assurant le transit des spermatozoïdes.
c- L’urètre assurant l’évacuation des spermatozoïdes.
3- Les glandes annexes : ce sont :
a- deux vésicules séminales : elles secrètent un liquide nutritif riche en fructose.
b- Une prostate : elle secrète un produit d’aspect laiteux riche en enzymes.
c- Deux glandes de cowper : elles secrètent un liquide diluant le sperme.
Support :
Document 1 : fonctions du testicule.
Texte A : constat historique Texte B : constat clinique (médical)
Les eunuques (hommes ayant subi l'ablation totale La cryptorchidie est une anomalie qui affecte la
des deux testicules) étaient jadis chargés de la descente des testicules de la cavité abdominale
garde des sérails. Ils étaient stériles et présentaient vers le scrotum (ou bourses) au cours de la vie
les caractères suivants : fœtale. Lorsque cette descente testiculaire,
- voix aigue, si l'ablation était pratiquée avant la bilatérale, n'a pas lieu, les individus sont stériles
puberté ; car la température de l’abdomen empêche la
- musculature peu développée ; production des spermatozoïdes mais les caractères
- faible pilosité ; sexuels secondaires (voix, musculature, pilosité)
- tendance a la surcharge pondérale. sont normaux.
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Figure 3 : – Schéma d’un spermatozoïde de Mammifère.
Document 3b : Déroulement de la spermatogenèse
La figure 4 représente une coupe transversale partielle d’un tube séminifère observée au microscope (4a)
et son interprétation schématique (4b).
NB : Les cellules de Sertoli jouent trois rôles à savoir : un rôle sécréteur, de soutien et de nutrition
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Consignes d’exploitation :
A partir des textes A et B, dégage les fonctions du testicule ;
Relève à partir de la coupe histologique du testicule, l’existence d’une dualité structurale ;
Etablis la relation entre les structures et les fonctions du testicule ;
Mets en relation les caractéristiques cytologiques du spermatozoïde avec sa fonction ;
Dégage à partir de la figure 4 du document 3b, les différents types de cellules ;
En te basant sur l’aspect, la disposition et le nombre relatif des cellules germinales, que peut-on
déduire quant à la formation des spermatozoïdes ? ;
Fais une synthèse sur le fonctionnement du testicule.
On a extrait, au niveau du sang des capillaires de la tige de l’hypophyse, une substance sécrétée par les
terminaisons nerveuses de neurones ayant leurs corps cellulaires dans un noyau de l’hypothalamus. C’est
une neurohormone appelée GnRH (gonadotrophin Releasing hormon) ou gonadolibérine. La relation des
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neurones hypothalamiques avec les neurones du cerveau montre que les informations provenant de
l’environnement et perçues par le cerveau, ont une influence sur l’activité sexuelle de l’homme.
Consignes d’exploitation :
Formule les conclusions qui se dégagent des résultats des expériences du document 5 ;
Dégage, à partir du document 6, le mode de sécrétion de ces hormones puis la relation de causalité
entre les 3 sécrétions.
Tire des conclusions quant à l’action du testicule sur le complexe hypothalamo-hypophysaire ;
Fais une synthèse sur la régulation du fonctionnement testiculaire en intégrant les informations du
document 8. Tu achèveras ta synthèse par un schéma bilan en utilisant des rectangles et des flèches.
EVALUATION
MAITRISE DES CONNAISSANCES
Exercice 2 :
La testostérone est une hormone produite par les testicules et son taux sanguin est maintenu constant.
Tu appuieras ton explication par un schéma bilan en utilisant des rectangles et des flèches.
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II1-2 La fonction reproductrice chez la femme.
Objectifs :
Identifier les structures et les fonctions de l’ovaire ;
Expliquer la formation de l’ovule (ovogenèse) ;
Décrire le cycle sexuel chez la femme ;
Expliquer le mécanisme de régulation du cycle sexuel.
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A- Ovaire : fonctions et structures
Support :
Document 1 : Fonctions de l’ovaire.
Séries d’expériences relatives aux fonctions des ovaires
Expériences Résultats
1- Ablation des ovaires (castration) chez une souris -pas de production d’ovocyte II
femelle jeune (avant puberté) -non apparition des caractères sexuels secondaires
2- Ablation d’ovaires chez une souris femelle -stérilité (arrêt de la production d’ovocyte II)
adulte -régression des caractères sexuels secondaires
3- Greffe d’ovaire à la souris femelle - stérilité
ovariectomisée au niveau du cou
4- Injection d’extraits folliculaires à la souris
femelle ovariectomisée -restauration des caractères sexuels secondaires
5- On a extrait des follicules une hormones,
œstrogènes. On a injecté cette hormone à une
souris femelle ovariectomisée
NB : en dehors des œstrogènes, l’ovaire secrète de la progestérone.
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Document 2b : Origine de l’ovocyte
• La folliculogenèse
Observons une coupe d’ovaire d’une femme : Distinguer la partie périphérique : le cortex et la partie
centrale : la médulla contenant des nerfs et des capillaires sanguins. L’ovocyte se trouve enfermé dans des
structures cellulaires appelées follicules. Les follicules évoluent à partir d’un stade initial (follicule
primordial) vers un follicule mûr, c’est la folliculogenèse.
Qu’est-ce qu’un follicule ? (folliculus = petit sac) Un follicule est une structure ovarienne formée d’un
ensemble de cellules folliculaires renfermant l’ovocyte.
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Figure 4 : les étapes de la folliculogenèse
• L’ovogenèse
L’ovocyte observé dans les follicules est un ovocyte I (à 2n= 46 chromosomes) alors que
l’ovocyte expulsé au cours de l’ovulation est un ovocyte II (à n = 23 chromosomes dédoublés).
Cette réduction du nombre de chromosomes s’opère quelques heures avant l’ovulation ;
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Dans les coupes des ovaires observées, on ne voit pas les autres étapes de l’ovogenèse qui
précèdent le stade ovocyte I, c’est qu’elles se sont déroulées avant la puberté et avant la
naissance même, selon un processus comparable à celui de la spermatogenèse comme le
montre le document 3 (II3 séquence 1 SA1 page 28).
Consigne d’exploitation :
- Dégage la relation entre la structure interne des ovaires et ses fonctions ;
- Dégage les caractéristiques de l’ovocyte II ;
- Décris la folliculogenèse pour dégager le lien qui existe entre elle et l’ovogenèse ;
- Fais une synthèse sur le fonctionnement de l’ovaire.
Support :
Document 3 : Action des hormones ovariennes.
L’ovaire sécrète deux types d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. La principale hormone
œstrogène est l’œstradiol qui provoque l’apparition des caractères sexuels secondaires chez la fille à la
puberté. Ces hormones ovariennes contrôlent l’activité cyclique de l’utérus de la puberté jusqu’à la
ménopause. On suit simultanément l’évolution du taux plasmatique des hormones ovariennes au cours
d’un cycle, ainsi que l’évolution des structures ovariennes, celle de l’endomètre et de la température
interne du corps. Cette évolution est présentée par la figure 5 qui suit :
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Figure 5 : Evolution simultanée des structures ovariennes, du taux plasmatique des hormones ovariennes,
de la muqueuse utérines et de la température interne au cours du cycle sexuel
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Chez la femme, la variation de la température interne du corps est un indicateur de l’ovulation.
Autres modifications de l’utérus :
• La glaire cervicale est un mucus secrété par l’épithélium du col de l’utérus. Son abondance et ses
propriétés sont variables suivant le moment du cycle sexuel.
• Le myomètre ou muscle utérin subit des contractions rythmiques au cours de la phase postmenstruelle,
puis ses mouvements s’arrêtent au cours de la phase prémenstruelle.
Consigne d’exploitation :
- Dégage les effets physiologiques des hormones ovariennes en utilisant le modèle de tableau ci-
après ;
Hormones ovariennes
Muqueuse utérine
Effets (endomètre)
physiologiques Muscle utérin
(myomètre)
Température
Glaire cervicale
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C- La régulation du cycle sexuel
Support :
Document 4 : le contrôle des fonctions ovariennes.
Document 4a : Les hormones du complexe hypothalamo-hypophysaire
On a mis en évidence dans les extraits hypophysaires, deux hormones : la FSH et la LH (les mêmes
hormones gonadostimulines vues chez l’homme) L’étude histologique de la tige pituitaire qui relie
l’hypophyse à l’hypothalamus montre que les terminaisons nerveuses des neurones ayant leurs corps
cellulaires dans une zone de l’hypothalamus (noyau arqué), arrivent au contact d’un réseau de capillaires
sanguins. On a extrait à ce niveau une substance, sécrétée dans le sang, par ces neurones, appelée la GnRH
(gonadotrophin-releasing hormon) ou gonadolibérine.
Des dosages du taux plasmatique de ces hormones au cours d’un cycle normal ont permis de tracer les
courbes suivantes :
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Document 4b : Effets des hormones hypophysaires sur le cycle ovarien
On suit simultanément la variation du taux plasmatique des hormones hypophysaires et l’évolution des
structures ovariennes au cours d’un cycle normal.
Figure 8 : courbes de variation des hormones FSH et LH et évolution des structures ovariennes au cours d’un
cycle sexuel
EVALUATION
MAITRISE DES CONNAISSANCES
Exercice 1 : Montre comment l’action des ovaires sur le complexe hypothalamo-hypophysaire assure la
fertilité chez la femme.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
Exercice 2 :
Deux amies âgées d’une trentaine d’années souffrent depuis quelques jours d’une absence de
menstruations. Inquiètes, elles s’adressent à une sage-femme pour avoir des informations sur leur
problème. Les documents ci-après 1, 2 sont mis à ta disposition pour déterminer les causes de l’absence
prolongée de menstruation chez ces jeunes femmes.
Document 1 : dosage du taux sanguin des hormones ovariennes chez trois femmes.
Le dosage du taux sanguin des hormones ovariennes, chez une femme à cycle sexuel normal et chez ces
deux femmes A et B, fournit les résultats suivants
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Document 2 :
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Dans l’espèce humaine, lors d’un rapport sexuel, plus de 300 millions de spermatozoïdes sont déposés dans
le vagin par le pénis en érection et contre le col de l’utérus où l’acidité naturelle leur est hostile : beaucoup
meurent. Les rescapés atteignent la glaire cervicale qui baigne le col. Au bout d’une demi-heure, une
centaine atteignent la trompe. Les nombreux spermatozoïdes subissent au cours de leur progression dans
les voies génitales de la femme des modifications qui conditionnent la fécondation :
• La glaire cervicale ne laisse que 1 à 2% d’entre eux (sélection), les débarrasse du liquide séminal
qui renferme des substances toxiques à la fécondation (lavage) ;
• Les spermatozoïdes acquièrent leur pouvoir fécondant par un processus complexe (capacitation) ;
L’ovocyte, tout comme le spermatozoïde doit être fécondable. En effet, l’ovocyte est fécondable seulement
pendant les 6 à 24 heures qui suivent l’ovulation. Il doit être à un stade de maturation précis : en particulier,
le noyau doit avoir achevé sa première division de méiose et être en métaphase de deuxième division
méiotique.
La durée de vie de l’ovocyte II est estimée à 24heures, celle des spermatozoïdes à deux ou trois jours (voire
plus dans certains cas). Ces deux durées qui encadrent l’ovulation déterminent la période de fécondité
de la femme. La fécondation est donc possible si les rapports sexuels ont lieu plusieurs jours avant ou
après l’émission de l’ovocyte II.
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Document 2 : de la fécondation à la nidation.
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Figure 7 : courbes d’évolution des hormones au cours de la grossesse.
Document 4 : les étapes de la grossesse.
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Consigne d’exploitation :
Après avoir défini la fécondation, décris ses étapes puis précise les conditions de sa réalisation ;
Décris l’évolution de l’œuf à la nidation ;
Dégage les caractéristiques de chacune des périodes de l’évolution de la gestation ;
Dégage l’origine et les rôles du placenta ;
Résume alors le processus de la formation de l’œuf et son devenir.
Séquence 2 : La maîtrise de la procréation
Les connaissances sur les cycles hormonaux sexuels, ainsi que celles sur les conditions et les étapes de la
fécondation, la nidation et la grossesse, permettent de choisir ou non un bébé. Chez les couples n'arrivant
pas à avoir d'enfant, l'aide médicalisée à la procréation permet d'augmenter les chances de grossesse.
Support :
Document 5 : La contraception hormonale
La contraception est l'emploi, de façon réversible et temporaire, des moyens et méthodes permettant la
suspension de la conception.
La pilule combinée :
Composition :
Les pilules combinées se présentent sous forme de plaquettes de 21 ou 22 comprimés, formés
d'œstrogènes et de progestatifs de synthèse. La femme pratiquant cette méthode, prend un comprimé par
jour à partir du 1er jour du cycle, avec un arrêt de 6 à 7j après chaque plaquette. Cet arrêt entraîne une
hémorragie de privation semblable à celle de la menstruation.
Mode d'action :
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Exemple 1 : La FIVETE (fécondation in vitro et transfert d'embryon)
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Exemple 3 : L'ISIC ou injection spermatique intracytoplasmique
Consigne d’exploitation :
Après avoir défini la contraception hormonale, précise la composition de la pilule combinée et son
mode d’action ;
Relève les différentes techniques de PMA tout en précisant dans quels cas de stérilité chaque
technique est utilisé ;
Fais une synthèse sur la maitrise de la procréation.
Complément d'information
1- Vrai ou faux jumeaux
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2- La pilule :
- La pilule peut-elle rendre stérile ? Non. La prise de la pilule laisse intacte la capacité de reproduction. Si
l’on désire un enfant, il suffit de cesser de la prendre.
- Risque-t-on d’avoir des enfants anormaux par la suite ? Non. Le risque n’est pas plus grand que pour une
femme n’ayant jamais utilisé le moindre moyen contraceptif.
EVALUATION
MAITRISE DES CONNAISSANCES
Exercice 1 : Explique comment le contrôle ovarien de l’utérus est indispensable à l’avènement d’une
gestation.
Exercice 3 : Montre que les connaissances sur la régulation des hormones ovariennes ont rendu possible
la mise au point des méthodes contraceptives hormonales.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
Exercice 4 :
Madame X ne prend plus de moyen de contraception depuis deux ans mais ne parvient pas à avoir d’enfant.
Elle et son conjoint décident de consulter une équipe médicale spécialisée. Les examens montrent que le
conjoint de Madame X ne présente pas d’anomalie de fertilité. Pour comprendre la (les) cause(s) de
l’infertilité de Madame X, on te présente les documents suivants.
Document 3 : la PMA
La procréation médicalement assistée (PMA), consiste à manipuler un ovule et/ou un spermatozoïde pour
favoriser l’obtention d’une grossesse. Elle permet de résoudre certaines difficultés à concevoir, sans
nécessairement traiter la cause de l’infertilité.
L’une des techniques de PMA est l'insémination artificielle qui consiste à introduire artificiellement le
sperme du conjoint ou d'un donneur au niveau du col de l'utérus ou dans la cavité utérine de la femme
pour aboutir à la fécondation d'un ovule. Une autre technique de PMA est la fécondation in vitro (FIV)
qui consiste à recueillir ovules et spermatozoïdes, à procéder à une fécondation artificielle pour ensuite
introduire le(s) embryon(s) obtenu(s) dans l'utérus de la femme.
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Consigne d’exploitation :
Dégage le déterminisme de la parturition ;
Relève les caractéristiques de chacune des phases de l’accouchement ;
Mets en relation les informations collectées et celles de la figure (B) du document 2 pour établir le
mécanisme de l’accouchement (parturition). Réalise un schéma fonctionnel rendant compte de ton
explication.
II4 Quels sont les mécanismes qui assurent la sécrétion et l’éjection du lait ?
Le nouveau-né des mammifères reçoit normalement au début de sa vie une alimentation lactée, le lait étant
une sécrétion des glandes mammaires. Ces glandes ne sont fonctionnelles que pendant la période post-
natale.
Objectif :
Expliquer le mécanisme de la sécrétion lactée chez la femme.
Support :
Document 1 : structure et fonction d’une glande mammaire.
Peu avant la parturition, sous la peau, le tissu glandulaire occupe la quasi-totalité du volume du sein. Il est
noyé dans du tissu conjonctif riche en cellules adipeuses, surtout à la périphérie. Les cellules sécrétrices
élaborent le lait à partir des constituants puisés dans le sang des vaisseaux qui l’entourent. Le lait produit
et excrété dans la lumière de l’acinus est évacué par les canaux excréteurs qui confluent dans les canaux
galactophores s’ouvrant au sommet du mamelon. Les cellules sécrétrices sont entourées des cellules
contractiles ou cellules myoépithéliales qui favorisent l’expulsion du lait.
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Figure 1 : structures du sein à la fin de la gestation
Document 2 : déclenchement et entretien de la sécrétion lactée puis éjection du lait.
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Consigne : exploite les informations extraites des documents 1 et 2 pour établir les
mécanismes de la sécrétion et d’éjection du lait. Tu achèveras ton explication par un schéma
fonctionnel.
II5- structuration et intégration des acquis.
Prends appui sur les réponses des différentes questions de recherche pour expliquer comment les organes
génitaux, par leur fonctionnement, interviennent dans la reproduction humaine et comment les moyens
modernes ont permis la maitrise de la procréation.
- Résume de façon schématique, les savoirs construits sur la physiologie de la reproduction humaine
et maitrise de la procréation ;
- Prononce-toi sur les stratégies utilisées pour construire ses savoirs.
- Dis enfin ce sur quoi, tu aurais souhaité voir des informations complémentaires.
III-2 : Réinvestissement
Tâche : Elaboration de dossiers sur l’hygiène de la procréation.
Thèmes susceptibles d’être retenus :
• Malformations congénitales et toxicomanie ;
• Principaux médicaments et substances chimiques tératogènes (qui produisent des malformations
chez l’embryon) ;
• Maladies congénitales et infections virale, bactériennes, parasitaires : les mesures à prendre.
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Bibliographie
– Collection oiseau bleu, cahier d’activités Tles
– Collection synapse : génétique - Les premières bases.
– Collection synapse : génétique - Des caractères aux gènes
– Biologie Terminale D. Bordas. Collection Tavernier
– Sciences Naturelles. Classe Terminale D. P Vincent. Librairie Vuibert
– Biologie- Terminale D. Regis Demounem et Eric Perilleux. Collection Nathan
– Sciences de la Vie et de la Terre. Regis Demounem- Joseph Gourlaouen et Eric Perilleux.TS
– Sciences de la Vie et de la Terre 1ere S. Bordas – R Tavernier. Clizeaux
– Collection espoir, cahier d’activités Tles
– Revues Sciences et Vie
– Biologie et Geologie TS- Collection Calamand- Edition Hachette
– Sciences de la vie et de la terre 3eme S. Edition Nathan 1999.
– Sciences de la vie et de la terre 2de Edition Hatier 2000
– Sciences de la vie et de la terre Term S Bordas 2002
– Internet.
– Sciences de la vie et de la terre 1ere S. HATIER.
– Collection TAVERNIER. BIOLOGIE. Terminale D. Bordas.
– PREPA BAC : Sciences naturelles D. HATIER.
– Sciences de la vie et de la terre : Les carnets de TleS. HATIER.
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