Groupe 7 Plasmodium Sp. Et Al.

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Présenté par : Groupe 7

RODRIGUE ANTOINE
Présenté par PAPULA
SAINTIA IDEME ABUZI
SHINDANO IGILIMA Franck
SIFA MUBOHE Clarisse
SIFA MUTOKA Mwinja
TONNERRE BACHIRHUKENGE David
USHINDI KAMUNGU Junior TRAVAIL PRATIQUE DU COURS DU COURS DE
UTUKUFU KAHUNDAHUNDA Placide PROTOZOOLOGIE
UWAVUGIMANA Ange Christelle Dirigé par : Prof David LUPANDE MWENEBITU
VIRGINIE ZAHINDA Apolline
WASHIANGA WITANDAYE Célestine
WASOMBA KITWANDA
WASOLU IKANANGWA
YAJUWAMUNGU KAPE
YEMBA ITHEGWA Erick ANNEE ACADEMIQUE 2023-2024
YOHANA ITONGWA JEAN-CALVIN
WAZADI BARNABA PRAEDIA
ZEMPHYRIN BIN MAKELELE ZENFA
INTRODUCTION DU PLASMODIUM
Le plasmodium
Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie infectieuse causée par des parasites du genre
Plasmodium. Cette maladie est transmise à l'homme par la piqûre de moustiques infectés du genre Anopheles. Le
paludisme est l'une des maladies parasitaires les plus répandues dans le monde, principalement dans les régions tropicales
et subtropicales.
Le genre Plasmodium comprend plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme chez l'homme. Voici une
classification générale des espèces de Plasmodium les plus courantes :
1. Plasmodium falciparum :
- Responsable de la forme la plus grave de paludisme chez l'homme.
- Présente des schizontes dans les érythrocytes infectés.
- Peut entraîner des complications sévères, y compris des atteintes cérébrales.
2. Plasmodium vivax :
- Cause une forme de paludisme moins sévère que P. falciparum.
- Peut former des hypnozoïtes dans le foie, entraînant des rechutes.
- Présent dans les régions tempérées et tropicales.
3. Plasmodium ovale :
- Ressemble à P. vivax mais avec moins de cas cliniques.
- Présente également des hypnozoïtes dans le foie.
4. Plasmodium malariae :
- Provoque une forme de paludisme à évolution lente.
- Présent dans les zones tropicales et subtropicales, moins commun que P. falciparum ou P.
vivax.
5. Plasmodium knowlesi :
- Originaire des singes, transmissible à l'homme.
- Devient de plus en plus reconnu comme une cause de paludisme chez l'homme en Asie du
Sud-Est.
Il est important de noter que P. falciparum est le plus mortel des parasites du paludisme et
représente un problème majeur de santé publique dans certaines régions du monde. La
classification des espèces de Plasmodium est basée sur des caractéristiques morphologiques,
biologiques et épidémiologiques, et la connaissance de ces différentes espèces est cruciale pour
le diagnostic et la prise en charge efficace du paludisme.
I. Epidémiologie
Le genre Plasmodium regroupe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme chez l'homme. Voici un aperçu de
l'épidémiologie générale du genre Plasmodium :
1. Répartition géographique :
- Les différentes espèces de Plasmodium sont répandues dans les régions tropicales et subtropicales du monde.
- Plasmodium falciparum est le plus répandu en Afrique subsaharienne, tandis que Plasmodium vivax est plus commun en
Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud.
2. Impact sur la santé mondiale :
- Le paludisme, causé par les différentes espèces de Plasmodium, est l'une des maladies parasitaires les plus répandues et
les plus meurtrières dans le monde.
- Chaque année, des millions de cas de paludisme sont signalés, entraînant un nombre important de décès, en particulier
chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique.
3. Transmission :
- Les différentes espèces de Plasmodium sont transmises par la piqûre de moustiques du genre Anopheles, qui agissent en
tant que vecteurs du parasite.
- La transmission se produit lorsque le moustique infecté pique un être humain et lui transmet le parasite.
4. Prévention et contrôle :
- Les stratégies de lutte contre le paludisme incluent l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide, la pulvérisation
d'insecticides, le traitement préventif intermittent, et la prise en charge rapide des cas de paludisme.
- Le développement de la résistance aux médicaments antipaludiques et aux insecticides constitue un défi majeur dans la
lutte contre le paludisme causé par les différentes espèces de Plasmodium.
5. Recherche et développement :
- La recherche sur les différentes espèces de Plasmodium vise à développer de nouveaux traitements, des vaccins et des
stratégies de contrôle plus efficaces pour lutter contre le paludisme et réduire son impact sur la santé mondiale.
II. Cycle évolutif

Le cycle évolutif du Plasmodium, le parasite responsable du paludisme, comprend plusieurs étapes complexes
qui se déroulent à la fois dans l'hôte humain et dans le moustique vecteur. Voici une description générale du
cycle évolutif du Plasmodium :
1. Cycle dans l'hôte humain :
a. Infection initiale : Le cycle commence lorsque le moustique infecté pique un être humain et injecte les
sporozoïtes dans la circulation sanguine.
b. Phase hépatique : Les sporozoïtes se dirigent vers le foie, où ils infectent les hépatocytes et se multiplient
pour former des mérozoïtes.
c. Phase érythrocytaire : Les mérozoïtes sont libérés dans la circulation sanguine et envahissent les globules
rouges, où ils se multiplient et provoquent les symptômes du paludisme.
d. Formation de gamétocytes : Certains parasites se transforment en gamétocytes, des formes sexuées du
parasite, qui peuvent être ingérées par un moustique lors d'une nouvelle piqûre.
2. Cycle dans le moustique :
a. Prise du repas sanguin infecté : Lorsque le moustique se nourrit du sang d'un hôte infecté, il ingère les
gamétocytes du Plasmodium.
b. Fécondation et développement : À l'intérieur de l'intestin du moustique, les gamétocytes se fécondent pour
former des zygotes, qui se transforment ensuite en ookinetes, puis en oocystes.
c. Sporogonie : À l'intérieur des oocystes, les sporozoïtes se forment et migrent vers les glandes salivaires du
moustique, prêts à être injectés dans un nouvel hôte lors d'une piqûre ultérieure.
Ce cycle complexe de transmission du Plasmodium entre l'hôte humain et le moustique vecteur est essentiel
pour la propagation et la survie du parasite, et représente un défi majeur dans la lutte contre le palud
III. Diagnostics
Le diagnostic du paludisme, causé par le parasite Plasmodium, repose sur plusieurs méthodes permettant d'identifier
la présence du parasite dans le sang d'un individu suspecté d'être infecté. Voici les principales méthodes de
diagnostic du paludisme :
1. Microscopie du frottis sanguin : C'est la méthode traditionnelle de diagnostic du paludisme. Un échantillon de
sang est prélevé sur le patient, coloré et examiné au microscope pour détecter la présence de parasites du
Plasmodium.
2. Tests rapides de diagnostic (TRD) : Ces tests sont basés sur la détection d'antigènes spécifiques du Plasmodium
dans une goutte de sang prélevée par piqûre au bout du doigt. Les TRD sont rapides, faciles à utiliser et offrent un
résultat en quelques minutes.
3. PCR (réaction en chaîne par polymérase) : La PCR est une technique de biologie moléculaire qui permet de
détecter l'ADN du Plasmodium avec une grande sensibilité et spécificité. Elle peut distinguer les différentes espèces
de Plasmodium et est particulièrement utile dans les cas de diagnostic difficile.
4. Tests de diagnostic par immunofluorescence (IFA) : Ces tests détectent les anticorps dirigés contre le
Plasmodium dans le sang du patient. Ils sont souvent utilisés pour confirmer un diagnostic de paludisme, en
particulier dans les cas d'infections passées.
5. Échographie : Dans les cas de paludisme grave, une échographie peut être réalisée pour évaluer les complications
potentielles, telles que l'atteinte des organes internes.
Il est important de noter que le choix de la méthode de diagnostic dépend de divers facteurs tels que la disponibilité
des ressources, le contexte clinique, la gravité de l'infection et la spécificité recherchée. Un diagnostic précoce et
précis du paludisme est essentiel pour une prise en charge adéquate et pour éviter les complications graves associées
à cette maladie. En cas de symptômes suspects, il est recommandé de consulter un médecin.
IV. Symptômes
Le Plasmodium, parasite responsable du paludisme, peut provoquer une variété de symptômes qui varient en
fonction de l'espèce de parasite et de l'état de santé de l'individu infecté. Voici les principaux symptômes du
paludisme causé par le Plasmodium :
1. Fièvre : La fièvre est l'un des symptômes les plus courants du paludisme. Elle est généralement accompagnée de
frissons et de sueurs.
2. Maux de tête : Les maux de tête sont fréquents chez les personnes infectées par le Plasmodium.
3. Fatigue : Une fatigue intense est souvent observée chez les patients atteints de paludisme.
4. Douleurs musculaires et articulaires : Des douleurs musculaires et articulaires peuvent survenir, affectant le
confort des personnes infectées.
5. Nausées et vomissements : Ces symptômes gastro-intestinaux sont également courants chez les patients atteints
de paludisme.
6. Anémie : Une infection prolongée par le Plasmodium peut entraîner une anémie, en raison de la destruction des
globules rouges infectés.
7. Troubles neurologiques : Dans les cas graves de paludisme, des complications neurologiques telles que des
convulsions, une confusion mentale ou un coma peuvent se manifester.
Il est important de noter que la gravité des symptômes peut varier en fonction de l'espèce de Plasmodium en cause
(comme Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, etc.), de l'immunité de l'individu infecté, de la rapidité du
diagnostic et du traitement, ainsi que d'autres facteurs tels que l'âge et l'état de santé général du patient. En cas de
suspicion de paludisme, il est crucial de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un
traitement approprié.
V. Traitements
Le traitement du paludisme, causé par le parasite Plasmodium, repose sur l'administration d'antipaludéens
spécifiques visant à éliminer les parasites et à soulager les symptômes. Voici les principaux points à connaître
sur le traitement du paludisme :
1. Choix du traitement : Le choix du traitement dépend de divers facteurs tels que l'espèce de Plasmodium en
cause, la gravité de l'infection, la localisation géographique de l'infection (résistance aux médicaments), l'âge
et l'état de santé du patient.
2. Antipaludéens recommandés : Les antipaludéens les plus couramment utilisés incluent la chloroquine,
l'artémisinine et ses dérivés (artéméther, artésunate), la méfloquine, la quinine, la doxycycline, l'atovaquone-
proguanil, le sulfadoxine-pyriméthamine, et d'autres médicaments selon les recommandations locales et
internationales.
3. Traitement du paludisme non compliqué : Dans les cas de paludisme non compliqué, le traitement
consiste généralement en une combinaison d'antipaludéens administrés par voie orale pendant une durée
spécifique selon le schéma posologique recommandé.
4. Traitement du paludisme grave : En cas de paludisme grave (comme le paludisme à Plasmodium
falciparum), une hospitalisation en unité de soins intensifs peut être nécessaire. Le traitement repose sur
l'administration intraveineuse de médicaments antipaludéens puissants tels que la quinine ou l'artésunate.
5. Suivi médical : Un suivi médical régulier est essentiel pour évaluer l'efficacité du traitement, surveiller
l'apparition d'éventuelles complications et prévenir les rechutes.
6. Prévention de la transmission : En plus du traitement des cas individuels, des mesures de prévention
doivent être mises en place pour éviter la transmission du paludisme, notamment l'utilisation de moustiquaire
VI. Préventions
La prévention du paludisme est essentielle pour réduire le fardeau de cette maladie potentiellement mortelle
causée par le parasite Plasmodium, transmis par les piqûres de moustiques infectés. Voici les principales
mesures de prévention du paludisme :
1. Protection contre les piqûres de moustiques :
- Utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide : Dormir sous une moustiquaire imprégnée
d'insecticide est une mesure efficace pour se protéger des piqûres de moustiques vecteurs du paludisme,
surtout la nuit.
- Utilisation de répulsifs cutanés : Appliquer des répulsifs cutanés sur la peau exposée est recommandé pour
éviter les piqûres de moustiques.
- Port de vêtements longs : Porter des vêtements longs et couvrants peut aider à réduire l'exposition aux
piqûres de moustiques.
2. Chimioprévention du paludisme :
- Dans certaines zones à risque élevé de paludisme, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes,
des médicaments antipaludiques peuvent être administrés de manière préventive pour réduire le risque
d'infection.
3. Élimination des sites de reproduction des moustiques :
- Élimination des eaux stagnantes : Les moustiques vecteurs du paludisme se reproduisent dans les eaux
stagnantes, il est donc important d'éliminer les sources d'eau stagnante autour des habitations pour réduire la
population de moustiques.
- Contrôle des larves de moustiques : Des mesures de contrôle des larves, telles que l'utilisation de
larvicides, peuvent être mises en place pour réduire la population de moustiques.
4. Traitement préventif intermittent (TPI) :
- Le TPI consiste en l'administration périodique de médicaments antipaludiques à des populations vivant
dans des zones où le paludisme est endémique pour prévenir les infections.
5. Informations et sensibilisation :
- La sensibilité
REFERENCES: . OMS
.Centers of Disease Control and Prevention (CDC)
.The New England Journal of Medecine
.PLOS Pathogens

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