Paludismevo
Paludismevo
Paludismevo
Diagnostic biologique
du paludisme d’importation
Guillaume Desoubeaux1,2,*, Jacques Chandenier1,2
1 Service de Parasitologie-Mycologie-Médecine tropicale, CHU de Tours, Hôpital Bretonneau, 1er étage du Bâtiment B2A,
2, boulevard Tonnellé,37044Tours, Cedex 9, France.
2 Université François-Rabelais, CEPR-INSERM U1100/Équipe 3,Faculté de Médecine, Bâtiment M, 10, boulevard Tonnellé, 37032 Tours,
Cedex 1, France.
*Auteur correspondant : [email protected] (G. Desoubeaux).
RÉSUMÉ
Le paludisme d’importation est une infection parasitaire due
aux protozoaires du genre Plasmodium. Son diagnostic doit être
envisagé en urgence devant une fièvre au retour d’un séjour
en zone intertropicale. Il doit être précis afin de limiter l’aggra-
vation de la maladie et de proposer rapidement un traitement
adapté, les conséquences cliniques d’un accès palustre aigu
étant potentiellement très graves. Seule la recherche directe
des formes parasitaires dans le sang par le frottis sanguin et/
ou la goutte épaisse est capable de porter un diagnostic de
certitude, alors que la recherche d’antigènes circulants ne vient
qu’en complément de cette exploration microscopique. Res-
ponsables de la lecture microscopique des différentes prépa-
rations sanguines à visée diagnostiques, le biologiste médical et
les techniciens du laboratoire tiennent donc un rôle essentiel
dans la prise en charge initiale des patients concernés. Dans un
laps de temps de deux heures, le personnel doit rechercher les
formes parasitaires sanguines et, lorsque repérées, les identifier
et les dénombrer afin de répondre de la façon la plus précise
possible au clinicien, et d’orienter au mieux ce dernier dans
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sa prise en charge thérapeutique.
MOTS CLÉS
◗ diagnostic parasitologique
◗ frottis
◗ goutte épaisse
◗ paludisme ABSTRACT
◗ parasitémie Laboratory diagnosis of malaria in non-endemic countries
◗ Plasmodium Malaria is a parasite infection caused by protozoan of the Plasmodium genus. Its dia-
KEY WORDS gnosis should be suggested in every febrile patient who comes back from any tropical
country. It has to be thorough in order to limit disease worsening and to propose
◗ malaria
rapidly an adequate therapy. Microscopic observation of parasites within red blood
◗ parasitaemia
cells is currently the only laboratory mean to readily confirm malaria diagnosis in
◗ parasite diagnosis
routine. Thin and thick blood smears are usually implemented in such a context,
◗ Plasmodium
while antigen detection should only be considered as a complementary alternative.
◗ thin blood smear
Therefore, lab techs and doctors play a critical role in the process of malaria diagnosis.
◗ thick blood smear
They have to provide a definitive report by the first two hours following the blood
sampling. They are also expected to be able to distinguish between the Plasmodium
© 2017 – Elsevier Masson SAS species and to count the number of parasites in the blood.
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suffit à l’ensemble des investigations de base. Ensuite, les bicarbonates sous 15 mmol/L, respectivement [6,7].
le choix de la ou des méthodes diagnostiques dépend L’association d’une protéine C-réactive (CRP) élevée
souvent des moyens à disposition, des circonstances au-delà de 8 mg/L et d’un taux d’haptoglobine effondré
locales, notamment du nombre de cas recherchés chaque sous 180 mg/L constitue un bon marqueur d’infection
année, et de la qualification du personnel de laboratoire. palustre active [9]. Enfin, une insuffisance rénale, maté-
Les outils de biologie médicale habituellement utilisés rialisée par des taux de créatinine ou d’urée supérieurs
pour le diagnostic de certitude de paludisme d’impor- à 265 μmol/L et 17 mmol/L, respectivement, est indica-
tation sont soit directs, c’est-à-dire basés sur la mise en trice d’une forme grave si le diagnostic de paludisme est
évidence directe du parasite au sein des hématies, soit ensuite confirmé par des preuves parasitologiques [6,7].
indirects, par détection d’antigènes plasmodiaux circulant
dans le sang, voire d’anticorps anti-Plasmodium dans de
rares cas très particuliers [1,7,12]. En plus de repérer les Considérations techniques
formes parasitaires, les approches directes permettent du diagnostic parasitologique
l’identification de l’espèce ou des espèces plasmodiales
impliquées, de leurs stades, ainsi qu’une appréciation de la du paludisme d’importation
charge parasitaire sanguine. Le frottis sanguin mince et la
goutte épaisse sont les méthodes les plus anciennes, mais Approche directe
toujours couramment utilisées. En plus du microscope à
lecture par immersion, elles ne nécessitent qu’un mini- Frottis sanguin mince
mum de matériel technique, ainsi qu’un agent fixateur et Le frottis sanguin mince est rapide, facile à interpréter
des colorants, mais leur lecture demande une certaine pour le personnel de laboratoire habitué à la pratique
expertise. À l’inverse, bien que de réalisation plus aisée, de l’hématologie. Il présente un seuil de détection d’envi-
les limites exposées ci-dessous des méthodes indirectes ron 50 trophozoïtes /μL de sang. Si les parasites sont en
doivent toujours inciter le personnel de laboratoire à nombre supérieur dans le sang, le frottis permet l’identi-
confirmer le diagnostic présumé de paludisme obtenu fication aisée de n’importe quelle espèce parasitaire, ainsi
par ce biais par l’une des techniques directes susmen- que de son stade, mais aussi une estimation de la charge
tionnées [7,13]. Qu’il soit négatif ou positif, le compte parasitaire sanguine, encore dénommée parasitémie.
rendu parasitologique fournissant une réponse définitive De façon pratique, une goutte de sang de l’ordre d’un
à la prescription du clinicien doit être livré dans les deux microlitre est minutieusement étalée sur une seule
heures qui suivent le prélèvement sanguin [7,13]. couche cellulaire à la surface d’une lame de verre stan-
Toutes les approches biologiques alternatives aux recher- dard. Le frottis sanguin mince, ainsi constitué en forme
ches parasitologiques énumérées ci-dessus ne doivent être de « langue de chat », est ensuite coloré selon la
considérées que comme de simples orientations diagnos- méthode de May-Grünwald-Giemsa (MGG) à pH = 7,2
tiques, contribuant au diagnostic, mais ne participant pas après fixation à l’alcool. La lame est attentivement lue à
directement à celui-ci. Par exemple, il est commun au l’aide d’un microscope optique, au fort grossissement
cours d’un accès palustre aigu d’observer une thrombo- (x 1 000 sous immersion à l’huile). L’opérateur doit choi-
pénie matérialisée par un taux de plaquettes sanguines sir des champs microscopiques où la répartition des
inférieur à 150.109/L. Elle est d’intensité variable, mais hématies semble homogène, sans superposition. Il est
parfois sévère, passant sous 50.109/L. Cependant, sa nécessaire de parcourir au moins 400 champs pour pro-
valeur pronostique est encore controversée [9], et elle clamer une lame négative, ce qui correspond à environ
peut être également due à toute autre affection que 20 minutes de lecture pour un lecteur expérimenté. S’ils
le paludisme, telle qu’une fièvre virale [14]. L’anémie sont présents dans l’échantillon analysé, les parasites du
hémolytique est un bon signe d’orientation mais elle genre Plasmodium sont endo-érythrocytaires : ils sont
peut manquer, surtout au début d’un accès palustre de repérables au sein de l’hématie par la couleur soutenue
primo-invasion tel que celui habituellement rencontré rose-orangée à violette de leur noyau, et la teinte bleu-
chez les voyageurs [15,16]. Lors des crises de paludisme nuage de leur cytoplasme (figure 1). Le microscopiste
avérées, si le taux d’hémoglobine est inférieur à 50 g/L, doit être averti de la possibilité de confusion qui existe
l’anémie devient alors un critère biologique de gravité [7]. avec des plaquettes superposées aux globules rouges,
Des cellules géantes bleutées, ou lymphocytes hyper- ou avec les corps de Howell-Jolly et anneaux de Cabot
basophiles activés, sont parfois visibles lors de l’analyse qui sont des reliquats de structures nucléaires éry-
hématologique de la formule sanguine, mais ne sont aucu- throcytaires (figure 2). Le diamètre de l’hématie para-
nement spécifiques, puisque rencontrés dans un grand sitée et l’allure de son cytoplasme varient en fonction
nombre de syndromes mononucléosiques. Une hypogly- de l’espèce plasmodiale. Dans le cas d’une infection
cémie, ainsi qu'une acidose métabolique concomitante, par P. falciparum par exemple, le parasite est retrouvé
sont possibles [17,18], et sont même considérées comme dans des hématies qui conservent une taille standard
des signes de gravité biologiques si la concentration en par rapport aux hématies saines environnantes. Avec
glucose est inférieure à 2,2 mmol/L, et le pH à 7,25 ou cette espèce, plusieurs trophozoïtes peuvent par
Figure 1. Morphologie des différents éléments parasitaires observables sur frottis sanguin
mince et concourant au diagnostic parasitologique de certitude de paludisme d’importation
(coloration MGG, grossissement x1000).
A – Une plaquette superposée au cytoplasme d’une hématie (fine flèche grise) ; B – Un corps de Howell-Jolly (cercle rouge), reliquat
nucléaire érythrocytaire ; C – Un anneau de Cabot (pointe noire), reste de fuseau mitotique érythrocytaire.
ailleurs être observés au sein d’une seule et unique ficilement visibles, quelle que soit l’espèce plasmodiale
hématie (figure 1A). Pour P. vivax et P. ovale, l’hématie considérée. Les gamétocytes s’observent plus volon-
parasitée est plus jeune, donc plus grosse, fragilisée et tiers après la prise de médicaments antipaludiques ou
se déforme de façon soit anguleuse (figure 1B), soit pendant la phase de convalescence. Ainsi, ils doivent en
oblongue en s’allongeant dans le sens du frottis (figure général être plutôt considérés comme des marqueurs
1C-D), respectivement, tout en étant remplie de très d’évolution positive, et lorsqu’ils sont repérés isolément
nombreuses fines granulations sombres, dites granula- à distance du diagnostic initial, ne témoignent en rien
tions de Schüffner. Ces dernières correspondent à des d’un échec thérapeutique.
résidus de la membrane érythrocytaire, conséquences Les principales caractéristiques morphologiques
des remaniements faisant suite à l’entrée du mérozoïte concourant au diagnostic d’espèce sont résumées
dans le globule rouge. De disposition équatoriale en dans le tableau I. Le lecteur doit cependant être
« drapeau » ou d’aspect percé en forme de « panier », averti qu’il n’existe pas un seul et unique critère
les trophozoïtes de P. malariae sont plutôt observables universel permettant de poser le diagnostic de telle
au sein d’hématies âgées, dont la taille paraît diminuée ou telle espèce de façon certaine et définitive. Il est
par rapport aux hématies saines (figure 1D). Exception- plutôt encouragé à tenter de rassembler un faisceau
nellement diagnostiquée en Europe, P. knowlesi présente d’arguments au cours de l’observation de la lame afin
une morphologie microscopique très similaire à celle de de garantir une identification correcte. Pour toutes
P. malariae, et sa distinction nécessite obligatoirement le ces raisons, il apparaît déraisonnable de porter un
recours à des techniques diagnostiques additionnelles. diagnostic de paludisme et une identification d’espèce
Les stades parasitaires autres que les trophozoïtes, sur l’observation d’un seul élément parasitaire isolé.
c’est-à-dire les schizontes ou mérontes (figure 1G), L’opérateur doit donc s’efforcer de procéder à la lec-
ainsi que les gamétocytes (figure 1H-J), sont plus dif- ture d’un grand nombre de champs microscopiques.
Forme des hématies parasitées standard trapézoïdale et anguleuse oblongue et frangée standard
Granulations de Schüffner intra-érythrocytaires absentes nombreuses et très fines nombreuses et fines absentes
Morphologie des gamétocytes (si présents) 10 μm, falciforme 10 – 12 μm arrondie 8 – 10 μm, arrondie 5 – 6 μm, arrondie
un frottis monotone décrit une préparation qui ne présente qu’un elles correspondent possiblement à des renforcements du contour
seul stade asexué, au contraire d’un frottis panaché qui permet de la vacuole digestive parasitaire ;
d’observer au moins deux stades parasitaires différents ; synonyme de « hémozoïne » ;
les granulations de Schüffner sont des inclusions intra-cytoplasmiques définissant un cytoplasme parasitaire tortueux, aux contours
très nombreuses et très fines, correspondant à des reliquats de entrelacés ;
membrane érythrocytaire, conséquences du remodelage de cette les trophozoïtes immatures sont très ressemblants les uns aux
dernière au décours de l’entrée du mérozoïte dans l’hématie ; autres, quelle que soit l’espèce plasmodiale, et miment volontiers les
les taches de Maurer sont des inclusions intra-cytoplasmiques en trophozoïtes de P. falciparum ;
forme en « coup d’ongle » limitées à une quinzaine par globule rouge ; synonyme de « mérontes ».
Figure 3. Morphologie des différents éléments parasitaires observables sur goutte épaisse
et concourant au diagnostic parasitologique de certitude de paludisme d’importation
(coloration MGG, grossissement x1000).
De même, il n’est pas impossible que deux espèces plas- ligne du diagnostic d’urgence du paludisme d’importa-
modiales cohabitent sur un même frottis sanguin, même tion, d’autant plus qu’elle présente une bien meilleure
si ce scénario reste relativement rare, représentant envi- sensibilité que le frottis, permettant en effet l’analyse
ron 0,5 % des diagnostics de paludisme d’importation en d’un volume sanguin supérieur [20]. Sa limite de détec-
France [4]. La charge parasitaire sanguine est estimée sur tion a ainsi été estimée à 1 à 10 parasites /μL de sang, ce
le frottis sanguin en pourcentage, en établissant un rap- qui permet, en cas de négativité et sous réserve qu’elle
port entre le nombre d’hématies parasitées et le nombre ait été lue en entier, d’éliminer l’hypothèse diagnostique
d’hématies totales, saines et parasitées, décomptées sur de paludisme avec une très grande valeur prédictive
plusieurs champs microscopiques homogènes en nombre négative. Dans ce sens, la goutte épaisse peut être
et répartition de globules rouges. Seuls les trophozoïtes considérée comme une technique de concentration
et schizontes doivent être considérés par ce dénombre- fiable, même si la distinction des espèces plasmodiales
ment. Lors du diagnostic d’un accès palustre d’importa- est globalement plus complexe que sur un frottis.
tion à P. falciparum, une parasitémie supérieure à 4 % est Le principe de la réalisation technique de la goutte
considérée comme un élément de gravité à rapporter épaisse repose sur l’observation complète d’une pré-
expressément au clinicien en charge du patient, afin paration sanguine, déposée en un cercle réduit sur une
d’adapter sa prise en charge thérapeutique [6,7]. lame de verre standard puis hémolysée via différents
types d’agents comme la saponine ou l’eau distillée,
Goutte épaisse et ensuite colorée selon la méthode de Giemsa [20].
Même si elle a toujours été considérée comme la Contrairement au frottis sanguin mince, l’intégrité des
méthode de référence, la goutte épaisse a longtemps cellules sanguines n’est plus préservée, ce qui peut
souffert d’une lenteur de réalisation qui ne lui conférait compliquer la lecture de la lame par un opérateur non
alors qu’un rôle de confirmation à distance du frottis averti. Les éléments parasitaires restent repérables
sanguin mince, ainsi que d’une difficulté de lecture qui grâce à leur noyau qui apparaît bien coloré sur un
ne la réservait qu’aux laboratoires les plus experts. Le fond violet pâle, et entouré d’un anneau cytoplasmique
développement d’alternatives rapides et plus aisées à bleu-gris plus ou moins épais en fonction de l’espèce
interpréter l’a définitivement fait entrer en première plasmodiale (figure 3). Connaissant précisément le
volume sanguin initialement déposé sur la lame, il microtube capillaire. Par centrifugation du microtube, la
est possible d’estimer la parasitémie en indiquant le sédimentation sépare les différentes couches cellulaires
nombre de formes parasitaires asexuées dénombrées de l’échantillon en fonction de leur densité respective :
sur l’ensemble de la goutte épaisse, ou calculée grâce les leucocytes, puis les hématies, et enfin les plaquettes.
à un produit en croix via les résultats de la numération La surface de la couche érythrocytaire est observée
formule sanguine, en ramenant le décompte de para- en lumière ultraviolette, à 480 nm de longueur d’onde,
sites au nombre de noyaux de leucocytes observés sur afin d’y rechercher les hématies renfermant l’acridine
la préparation. orange qui se serait fixée sur les noyaux parasitaires.
Les globules rouges étant normalement dépourvus de
La fluorescence directe toute structure nucléaire propre, seuls ceux héber-
La méthode de quantitative buffy coat Malaria (QBC geant un ou des parasites sont repérables, puisque
Malaria®) est une technique de concentration utilisant Plasmodium spp. est un protozoaire possédant un vrai
l’affinité d’un agent intercalant, l’acridine orange, pour noyau. Cette méthode a une sensibilité équivalente à
les brins d’acides nucléiques des noyaux plasmodiaux. celle de la goutte épaisse, et permet de détecter des
Pratiquement, après incorporation de l’acridine dans le parasitémies très basses, de l’ordre de 1 parasite/μL
spécimen sanguin à analyser, celui-ci est placé dans un sang. En revanche, elle nécessite l’équipement par un
Environ 5-10 μL d’échantillon sanguin est déposé dans le réceptacle inférieur du dispositif, au niveau de la zone dédiée de la
bandelette de nitrocellulose (1). Si le spécimen biologique contient un ou des antigènes plasmodiaux reconnus par les anticorps
marqués libres, alors des complexes immuns antigène-anticorps se forment au point de dépôt. Du tampon de lyse, jouant le
rôle d’agent d’élution, est ensuite ajouté (2), permettant, par phénomène de capillarité, le début de la migration du solvant qui
contient les complexes immuns formés au préalable. Ceux-ci sont arrêtés lorsqu’ils sont retenus par des anticorps fixés le long
de la bandelette réactive. Ces anticorps fixés ne sont pas visibles avant le début de la réaction. Une bande de coloration sombre
apparaît alors au niveau de la zone de fixation en sandwich. Une solution de rinçage est parfois utilisée pour aider à nettoyer la
bandelette et mieux visualiser les bandes réactives. À l’extrémité terminale de la bandelette, une bande contrôle témoigne de
l’élution complète, donc du bon déroulement de la réaction, en fixant les anticorps du mélange qui n’ont pas été complexés au
départ. Dans l’exemple présent, la réaction est positive au niveau de la bande contrôle et de la bande HRP2, et non au niveau de la
bande PvLDH. Ce schéma est possiblement compatible avec un accès palustre récent ou actuel à P. falciparum, sous réserve d’une
confirmation microscopique dans le sang.
Abréviations :
EDTA : Éthylène diamine tétra-acétique - HRP2 : Histidin-rich protein de Plasmodium falciparum - PvLDH : Lactate déshydrogénase de
Plasmodium vivax